Protection Cathodique en Mer
Protection Cathodique en Mer
Protection Cathodique en Mer
Définition et Fonctionnement.
Richard Baxter, Jim Britton
Les deux différents métaux peuvent être des alliages totalement différents, tels que l'acier et l'aluminium mais en
principe les différences sont métallurgiques au niveau microscopique ou macroscopique sur la surface d'une
seule pièce d'acier.
Si les conditions susmentionnées sont présentes, au niveau de la surface métallique la plus active (dans ce cas,
nous allons considérer de l'acier librement corrosif qui n'est pas uniforme), la réaction suivante se produit au
niveau des sites les plus actifs : (2 ions de fer plus 4 électrons libres)
Cette conversion prend généralement la forme d'anodes galvaniques qui sont plus actives que l'acier. Cette
pratique est également désignée sous le nom de système sacrificiel, puisque les anodes galvaniques se
sacrifient pour protéger l'acier ou les pipelines contre la corrosion. Dans le cas d'anodes d'aluminium, la réaction
au niveau de la surface de l'aluminium est la suivante (4 ions d'aluminium plus 12 électrons libres) :
I=E/R
Où :
I= Courant en ampères
E= Différence dans le potentiel entre l'anode et la cathode en volts
R = Résistance totale du circuit en ohms
Au début, le courant sera élevé puisque la différence de potentiel entre l'anode et la cathode est élevée, mais à
mesure que la différence de potentiel diminue suite à l'impact du courant sur la cathode, le courant diminue
graduellement en raison de la polarisation de la cathode.
La résistance du circuit inclut le parcours de l'eau et celui du métal, y compris tous les câbles faisant partie du
circuit.
Ici, la valeur dominante est la résistance de l'anode à l'eau de mer.
Pour la plupart des applications, la résistance des métaux est si faible comparée à la résistance de l'eau qu'elle
peut être ignorée. (Ce n'est toutefois pas le cas des traîneaux ou des longs pipelines protégés aux deux
extrémités).
En principe, la résistance des anodes longues et minces est inférieure à celle des anodes épaisses et courtes.
Elles déchargeront plus de courant, mais ne dureront pas aussi longtemps.
En conséquence, un concepteur en protection cathodique doit concevoir les anodes de sorte qu'elles aient la
forme et la superficie adéquates pour décharger suffisamment de courant et pour protéger la structure ainsi que
le poids requis pour que leur vie utile corresponde aux spécifications de décharge de courant.
En règle générale : La longueur de l'anode détermine la quantité de courant que l'anode est capable de produire
et en conséquence, la superficie en pieds carrés d'acier qui peut être protégée. La section transversale
(poids) détermine la durée pendant laquelle l'anode est capable de soutenir ce niveau de protection.
Le courant dans n'importe quel métal décale son potentiel normal dans la direction négative.
L'histoire a montré que si l'acier reçoit suffisamment de courant pour décaler le potentiel vers (-) 0,800 V par
rapport à l'argent/chlorure d'argent, la corrosion cesse.
En raison de la nature des films formés, le potentiel minimum (0,800 V) est rarement le potentiel optimum, et les
concepteurs essayent de réaliser un potentiel entre (-) 0,950 V et (-) 1,000 V par rapport à la commutation
d'Ag/AgCl.
soit en présence de différents électrolytes (eaux plus ou moins salées, sols plus
ou moins humides) ;
soit lorsque plusieurs métaux sont au contact d’un même électrolyte.
60 mA · m–2 pour une grille mécanique nue immergée dans l’eau de mer ;
5 mA · m–2 pur une grille mécanique revêtue d’époxy ;
0,1 mA · m–2 pour une tuyauterie revêtue de brai épikote ou des conduites dans
un sol humide peu conducteur.