Mémoire Final - Etude Et Simulation D'un Générateur ........
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MASTER
THEME
Le 06/2017
Par :
ZAABOUB FATIMA
Dirigé par :
Mr : LAIB HICHEM
.
Tout d’abord je remercie Allah le Tout Puissant qui m’a donné la volonté, le
courage et la patience pour terminer ce travail.
Je tiens à remercier également tous les membres de jury qui ont voulu
examiner ce travail.
.
Dédicace
Fatima ZAABOUB
Résumé
I
II.3.1. Le filtre actif parallèle à structure tension………………………………………..…21
II.3.2 Filtre de sortie …………………………………………………………………..……22
II.3.3 Système de stockage de l’énergie ……………………………………………………22
II.4 Méthodes d’identification des courants de references…………………………………22
II.4.1 Principe de fonctionnement du FMV…………………………………………………23
II.4.2 Méthode d’identification "FMV-directe"…………………………………………….24
II.5 Contrôle de la tension du bus continu 𝑉𝑑𝑐 ……………………………………………..26
II.6 Stratégie de commande de l’onduleur ………………………………………………….29
II.6.1 Contrôle par hystérésis conventionnelle…………………………………………...…29
II.7 Structure de la P.L.L classique…………………………………………………………30
II.8 Conclusion……………………………………………………………………………...32
Chapitre III: Simulation du Système de Compensation Photovoltaïque.
III.1 Introduction…………………………………………………………………………...33
III.2 Description de la configuration étudiée………………………………………………..33
III.2.1 Simulation du panneau photovoltaïque …………………………………………..…34
III.2.2 Simulation de système de compensation photovoltaïques……………………….….36
III.3 Conclusion……………………………………………………………………….……42
CONCLUSION GENERALE………………………………………………………………43
Bibliographé
II
3
Listes des figures et tableaux
Figure I.1 : Structure d'une cellule photovoltaïque (présence d’une jonction PN)……..……01
Figure I.2 :a. Cellule monocristalline, b. cellule poly-cristalline, C. cellule amorphe…….…02
Figure I.3: Schéma équivalent d’une cellule solaire…………………………………….……03
Figure I.4 Caractéristiques I-V P-V d’un module PV(MPP)………………………………...06
Figure I.5: une cellule, un panneau photovoltaïque et un champ photovoltaïque……………07
Figure I.6: Connexion en série des cellules (Ns) et son caractéristique I-V………………….08
Figure I.7: Connexion en parallèle des cellules (Np) et son caractéristique I-V……………..09
Figure I.8 :L’influence de l’éclairement sur les caractéristiques I-V et P-V…………………09
Figure I.9 : a. L’influence de la température sur la caractéristique I-V. b.L’influence de la
température sur la caractéristique P-V………………………………………………………..10
Figure I.10: étage d’adaptation entre un GPV et une charge………………………………....11
Figure I.11 : circuit électrique de convertisseur Boost…………………………………….…12
Figure I.12 : Chaîne de conversion photovoltaïque contrôlée par une commande MPPT…..15
Figure I.13 : CaractéristiquePpv − Vpv d’un panneau solaire………………………………....15
Figure I.14: Algorithme type de la méthode P&O…………………………………………....16
Figure I.15 : Chemin de point de fonctionnement : (a) Avec petite changement d’éclairement.
(b) avec changement brutal d’éclairement…………………………………………………....17
Figure II.1 : Schéma bloc du filtre actif connecte en parallèle sur le réseau…………...…….19
Figure II.2: Structure générale d’un filtre actif parallèle……………………………………..20
Figure II.3 - Filtre actif parallèle à structure de tension………………………………………21
Figure II.4. Diagramme de Bode du FMV………………………………………………...….23
Figure II. 5. Schéma bloc du FMV…………………………………………………………...24
Figure II-6. Principe de la méthode d’identification "FMV-directe"…………………………25
Figure II.7 : Schéma de régulation de la tension du bus continu par un PI…………………..28
Figure. II.8. Principe de la commande par hystérésis………………………………………...30
Figure II.9 Schéma de principe d’une PLL classique. ……………………………………….30
Figure II.10 Schéma fonctionnel de la PLL…………………………………………………..32
Figure III.1 Synoptique de la configuration globale………………………………………….34
Figure III.2 schéma de simulation du PV sous Matlab/Similik……………………………...36
Figure III.3 Caractéristiques I-V et P-V d’un module photovoltaïque……………………….36
Figure III.4 : Système de compensation des harmoniques par GPV…………………………37
Listes des figures et tableaux
Abréviation utilisée
PV : Photovoltaïque.
GPV : Générateur Photovoltaïque.
MPPT : Maximum Power Point Tracking.
P&O : Perturbation et Observation. DC: Courant Continu (Direct Current).
DC : Courant Continu (Direct Current).
FAP : filtre actif paralléle.
Introduction Générale
Introduction générale
1
Introduction générale
2
Introduction générale
3
Système
photovoltaïque
Chapitre 1 Système photovoltaïque
1.1 Introduction :
Le soleil est une source énergétique quasiment illimitée, il pourrait couvrir plusieurs
milliers de fois notre consommation globale d'énergie. C'est pourquoi, l'homme cherche
depuis long temps à mettre à profit cette énergie importante et diffusée sur l'ensemble de la
planète, il est arrivé à réaliser ce but par le moyen dit cellule photovoltaïque, pour comprendre
l’effet de cette énergie et en optimiser son utilisation, nous effectuons dans ce chapitre le
principe de l’effet photovoltaïque, le générateur solaire photovoltaïque et leurs performances,
et pour fonctionnement à des points de puissance maximale de ses source énergétiques
(panneau solaire) on utilise un type de commande nommé « Recherche du Point de Puissance
Maximum » ou bien « Maximum Power Point Tracking » en anglais (MPPT). Le principe de
ces commandes est d'effectuer une recherche du point de puissance maximale (PPM) tout en
assurant une parfaite adaptation entre le générateur et sa charge de façon à transférer le
maximum de puissance.
Une cellule photovoltaïque est assimilable à une diode phot-sensible, son principe de
fonctionnement est basé sur les propriétés d’absorption du rayonnement lumineux par des
matériaux semi-conducteurs. Elle permet la conversion directe de l’énergie lumineuse en
énergie électrique. Une cellule est constituée de deux couches minces d’un semi conducteur.
Ces deux couches sont dopées différemment.
Figure I.1 : Structure d'une cellule photovoltaïque (présence d’une jonction PN).
Pour la couche (N) c’est un apport d’électrons périphériques et pour la couche (P) c’est
un déficit d’électrons. Les deux couches présentent ainsi une différence de potentiel,
l’énergie des photons lumineux captés par les électrons périphériques (couche N), leur permet
de franchir la barrière de potentiel et d’engendrer un courant électrique continu. Pour
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Chapitre 1 Système photovoltaïque
effectuer la collecte de ce courant, des électrodes sont déposées par sérigraphie sur les deux
couches du semi conducteur (Figure I.1) L’électrode supérieure est une grille permettant le
passage des rayons lumineux. Une couche anti reflet est ensuite déposée sur cette électrode
afin d’accroitre la quantité de lumière absorbée.[1]
A. Les cellules monocristallines : Ce sont celles qui ont le meilleur rendement (12-
16%), mais aussi celle qui ont le coût le plus élevé, du fait d'une fabrication
compliquée.
B. Les cellules poly-cristallines : Leur conception étant plus facile, leur coût de
fabrication est moins important, cependant leur rendement est plus faible : (11% -
13%).
C. Les cellules amorphes : Elles ont un faible rendement (8% - 10%), mais ne
nécessitent que de très faibles épaisseurs de silicium et ont un coût peu élevé. Elles
sont utilisées couramment dans les produits de petite consommation tel que les
calculatrices solaires ou encore les montres.
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Chapitre 1 Système photovoltaïque
Le schéma équivalent d’une cellule photovoltaïque peut être représenté sous diverses
variantes. La configuration de la figure I.3 peut être considérée comme la plus usuelle
(Standard). Elle comporte une source de courant variable, monté en parallèle avec une diode
D caractérisant la jonction et une résistance 𝑅𝑝 (résistance parallèle) simulant les courants de
fuites de la jonction, et en série avec une autre résistance 𝑅𝑠 (résistance série) représentant les
diverses résistances de contacts et de connexions, elle dépend principalement de la résistance
du semi-conducteur. [2]
De la figure I.1, l’expression du courant I fourni par la cellule est donné par l’équation
suivante:
𝑉 + 𝑅𝑠 𝐼
𝐼 = 𝐼𝑝 − 𝐼𝐷 − (I. 1)
𝑅𝑃
𝑉+𝑅𝑠 𝐼 𝑉 + 𝑅𝑠 𝐼
𝐼 = 𝐼𝑝 − 𝐼0 𝑒 𝑞 𝑛𝐾𝑇 −1 − (I. 2)
𝑅𝑃
Ou :
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Chapitre 1 Système photovoltaïque
Généralement, la résistance parallèle (𝑅𝑝 ) est très grande par rapport à la résistance série
(𝑅𝑠 ), son effet est donc très faible de telle sorte que l’on peut la négliger. Ce modèle, qui est
largement utilisé qui est donné par l’équation suivante :
𝑉 + 𝑅𝑠 𝐼
𝐼 = 𝐼𝑝 − 𝐼0 exp 𝑞 −1 (I. 3)
𝑛𝐾𝑇
𝐼𝑠𝑐 = 𝑁𝑃 . 𝐼𝑠𝑐
𝐼0 = 𝑁𝑃 . 𝐼0
𝑉 = 𝑁𝑃 . 𝑉
𝑁𝑠
𝑅𝑠 = .𝑅
𝑁𝑝 𝑠
Le courant de saturation 𝑰𝟎
Le courant de saturation 𝐼0 de la diode pour une température donnée (T) est calculé par
l’équation suivante :
3
−𝑞𝐸𝑔
𝑇 𝑛 1 1
−
𝐼0 𝑇 = 𝐼0 𝑇0 ∗ ∗𝑒 𝑛𝐾𝑇 𝑇 𝑇0 (I. 4)
𝑇0
Cette équation dépend de la relation du courant de saturation 𝐼 0 | 𝑇0 à une température
ambiante 𝑇0 (dans condition standard) :
𝐼 𝐼 (I. 5)
0|𝑇 0 = 𝑉 𝑠𝑐
𝑜𝑐
(𝑒 𝑉 𝑡 )−1
Avec :
𝑬𝒈 : Tension barrière.
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Chapitre 1 Système photovoltaïque
Avec
a: coefficient de température de courant ݄ (habituellement donné par le fabricant sur le
datasheet).
C’est la valeur la plus grand du courant générée par la cellule pour lequel la tension du
générateur PV est nulle 𝑉 = 0.
Dans le cas idéal (𝑅𝑠 = 0 et 𝑅𝑃 infini), ce courant se confond avec le photo courant Iph .
𝐼𝑠𝑐 = 𝐼𝑝 (I. 8)
Dans le contraire si on annulant la tension V dans l’équation (I.2), on obtient :
𝑅𝑠 𝐼𝑠𝑐 𝑅𝑠 𝐼𝑠𝑐
𝐼𝑠𝑐 = 𝐼𝑝 − 𝐼0 exp 𝑞 −1 − (I. 9)
𝑛𝐾𝑇 𝑅𝑃
C’est la valeur de la tension lorsque la cellule est en circuit ouvert et le courant débité
par le générateur photovoltaïque est nul 𝐼𝑝 = 0, c’est la tension maximale aux bornes de la
cellule. Cette tension est nommée tension de circuit ouvert (𝑉𝑜𝑐 ).
L’annulation du courant I dans l’équation (I.2) donne :
𝑉 𝑉
0 = 𝐼𝑝 − 𝐼0 exp 𝑞 −1 − (I. 10)
𝑛𝐾𝑇 𝑅𝑃
A partir de l’équation (I.9), on peut écrire :
𝑛𝐾𝑇 𝐼𝑝
𝑉𝑜𝑐 = ln 𝑞 +1 (I. 11)
𝑞 𝐼0
La puissance électrique disponible aux borne d’une cellule photovoltaïque est égale le
produit du courant continue I fourni par la tension continue V.
𝑃 = 𝑉∗𝐼 (I. 12)
𝑷 : La puissance générée par la cellule photovoltaïque.
𝑽 : La tension mesurée aux bornes de la cellule photovoltaïque.
𝑰 : Le courant fourni par la cellule photovoltaïque.
La puissance maximale 𝑃𝑚𝑎𝑥 d'une cellule photovoltaïque c’est la puissance généré au
point dans la courbe 𝐼_𝑉 ou la tension et le courant sont optimaux.
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Chapitre 1 Système photovoltaïque
La figure (I.4) montre les courbes typiques 𝐼_𝑉 et 𝑃_𝑉 pour un module PV de 150W.
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Chapitre 1 Système photovoltaïque
1.4.4 Le rendement ƞ:
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Chapitre 1 Système photovoltaïque
Cell1
Cell2
𝑁𝑠 𝑉𝑐𝑜
x 𝑁𝑠
𝑁𝑠 Cell
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Chapitre 1 Système photovoltaïque
Figure I.7: Connexion en parallèle des cellules (𝑵𝒑 ) et son caractéristique I-V.
160 5
1000 w/m2 1000 w/m2
140 4.5
800 w/m 2
4 800 w/m2
120
3.5
100
600 w/m 2 600 w/m2
3
lapuissance (W)
courant (A)
80 2.5
2 400 w/m2
400 w/m 2
60
1.5
40 200 w/m2
200 w/m2 1
20
0.5
0 0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
la tension (V)
tension (V)
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Chapitre 1 Système photovoltaïque
180
160
140
120
la puissance (W)
100
80
60
65° C 0° C
40
20
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55
la tension (V)
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Chapitre 1 Système photovoltaïque
I1 I2
Etage
GPV V2 Charge
V1 d’adaptation
DC.
DC-DC.
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Chapitre 1 Système photovoltaïque
est bloqué, la diode est polarisée en direct et conduit. Ce qui connecte la charge R à la source
E.
𝐼𝐿 𝐼𝐷
𝐿
𝐷
𝑉𝑖𝑛 𝑄 𝑉𝑠 𝑅
E 𝐶 𝑉𝑜𝑢𝑡
𝐼𝑠
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Chapitre 1 Système photovoltaïque
𝑑𝑉𝑐 𝑉𝑜𝑢𝑡
𝐶 =𝑖− (I. 30)
𝑑𝑡 𝑅
Quand 𝑡 → 𝑡𝑜𝑛 Le courant à travers l’inductance diminue linéairement de sa valeur maximale
à sa valeur minimale :
𝑉𝑖𝑛 − 𝑉𝑜𝑢𝑡
𝑖𝑚𝑖𝑛 = 1 − 𝐷 𝑇 + 𝑖𝑚𝑎𝑥 (I. 31)
𝐿
donc :
𝑉𝑜𝑢𝑡 − 𝑉𝑖𝑛
∆𝑖 = 1−𝐷 𝑇 (I. 32)
𝐿
En combinant ces deux relations (I.25) et (I.32) on peut établir l'expression de la tension de
sortie:
𝑉𝑖𝑛 𝑉𝑜𝑢𝑡 − 𝑉𝑖𝑛
𝐷𝑇 = 1 − 𝐷𝑇 (I. 33)
𝐿 𝐿
Ce qui implique :
1
𝑉𝑜𝑢𝑡 = 𝑉 (I. 34)
1 − 𝐷 𝑖𝑛
L'équation (I.34) donne la relation fondamentale entre l'entrée et la tension de sortie de
ce convertisseur. De ce fait, on peut augmenter la tension d’entré par l’utilisation d’un circuit
Boost.
I.6.4 Dimensionnement des composants du convertisseur (L et C) :
Pour le dimensionnement des différents composants du circuit du convertisseur afin de
diminuer les ondulations des courants et des tensions sans faire un surdimensionnement ce qui
accroîtrait le poids et le prix des circuits, un calcul de ces composants en fonction des
ondulations voulues est nécessaire. Cette remarque est très importante pour le
dimensionnement de l’inductance L afin de respecter le courant admissible par l’interrupteur
où dans le cas pratique les ondulations du courant 𝐼𝐿 sont plus importantes par rapport aux
autres ondulations. [5]
𝑑𝐼
On appliquant la relation 𝑉𝐿 = 𝐿 𝑑𝑡𝑙 est on obtient :
𝑑𝑖 𝑉𝐿 𝑉𝑖𝑛
= = (I. 35)
𝑑𝑡 𝐿 𝐿
A partir de la relation (I.35), la valeur crête à crête du courant 𝐼𝑙 est :
𝑉𝑖𝑛
𝐼𝑙𝑐𝑐 = 2∆𝑖 ≈ 𝐷𝑇 (I. 36)
𝐿
La valeur de l’inductance L à choisir pour certaine ondulation ∆𝐼𝑙 est :
𝑉𝑖𝑛
𝐿≈ 𝐷𝑇 (I. 37)
2∆𝑖
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Chapitre 1 Système photovoltaïque
I2
Etage
GPV V2 Charge
V1 d’adaptation
DC.
DC-DC.
Rapport Cyclique
Commande
MPPT. Page | 17
Chapitre 1 Système photovoltaïque
Figure I.12 : Chaîne de conversion photovoltaïque contrôlée par une commande MPPT.
D'abord la tension 𝑉𝑝𝑣 et le courant 𝐼𝑝𝑣 sont mesurés pour calculer la puissance𝑃𝑝𝑣 (𝑘).
Cette valeur 𝑃𝑝𝑣 (𝑘) est comparée avec la valeur de puissance obtenue durant la dernière
mesure 𝑃𝑝𝑣 (𝑘 − 1).
Si ∆𝑉𝑝𝑣 > 0 cela veut dire qu’on a incrémenté 𝑉𝑝𝑣 durant le dernier cycle c’est-à-
dire ∆𝑉𝑟𝑒𝑓 𝑘 + 1 = 𝑉𝑟𝑒𝑓 𝑘 + ∆𝑉.
Si ∆𝑉𝑝𝑣 < 0 cela veut dire qu’on a décrémenté 𝑉𝑝𝑣 durant le dernier cycle c’est-à-dire
qu’on va mettre 𝑉𝑟𝑒𝑓 𝑘 + 1 = 𝑉𝑟𝑒𝑓 𝑘 − ∆𝑉 donc on termine dans le chemin où P continue
à augmenter.
Avec cet algorithme la tension de fonctionnement 𝑉𝑝𝑣 est perturbée avec chaque cycle et
elle oscillera autour du point de fonctionnement idéal (𝑉𝑚𝑝𝑝 ). [6]
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Chapitre 1 Système photovoltaïque
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Chapitre 1 Système photovoltaïque
Figure I.15 : Chemin de point de fonctionnement : (a) Avec petite changement d’éclairement
(b) avec changement brutal d’éclairement.
Toutefois, la méthode présente quelques problèmes liés aux oscillations autour du PPM
qu’elle engendre en régime établi car la procédure de recherche du PPM doit être répétée
périodiquement, obligeant le système à osciller en permanence autour du PPM. Ces
oscillations peuvent être minimisées en réduisant la valeur de la variable de perturbation.
Cependant, une faible valeur d’incrément ralenti la recherche du PPM, il faut donc trouver un
compromis entre précision et rapidité. Ce qui rend cette commande difficile à optimiser. [7]
1.9 Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons présenté le principe de la conversion et la modélisation
d’une cellule solaire, les caractéristiques et ses performances. Nous avons vu aussi dans ce
chapitre l’analyse du convertisseur statique DC/DC de type boost utilisé comme interface
entre la charge est le générateur photovoltaïque pour que celui-ci fonctionne à un rendement
optimal en plus de la commande classique MPPT (méthode P&O) pour la recherche du point
où la puissance du générateur photovoltaïque est maximale.
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Commande-contrôle
d’un filtre actif
paralléle
Chapitre II Commande-Contrôle d’un Filtre Actif Parallèle
II. 1 Introduction:
Le filtre actif connecté en parallèle sur le réseau, comme le montre la figure II.1, injecte
dans le réseau des courants perturbateurs égaux a ceux absorbes par la charge polluante, mais
en opposition de phase avec ceux-ci. Le courant coté réseau est alors sinusoïdal. Ainsi
l'objectif du filtre actif parallèle consiste à empêcher les courants perturbateurs (harmoniques
et réactifs), produits par des charges polluantes, de circuler a travers l'impédance du réseau,
située en amont du point de connexion du filtre actif. [8]
Figure II.1 : Schéma bloc du filtre actif connecte en parallèle sur le réseau.
Page | 21
Chapitre II Commande-Contrôle d’un Filtre Actif Parallèle
Comme le montre la figure II.2, un filtre actif parallèle est composé de deux blocs
essentiels : un bloc de puissance et un bloc de commande.
Le filtre actif parallèle s’agit de deux types (les deux derniers éléments de la partie
puissance qui déterminent la nature du filtre actif) :
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Chapitre II Commande-Contrôle d’un Filtre Actif Parallèle
Dans cette étude nous intéressons à la deuxième structure (le filtre actif à structure
tension).
A un instant donné, un seul interrupteur d’un même bras doit conduire afin d’éviter tout
court-circuit de la source de tension, par exemple si T1 est fermée alors T4 est ouverte.
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Chapitre II Commande-Contrôle d’un Filtre Actif Parallèle
Afin de connecter l’onduleur de tension en parallèle avec le réseau et lui faire remplir le
rôle de source de courant, on doit assurer un filtre de raccordement entre les deux, c’est un
filtre de premier ordre qui est en réalité une simple inductance.
A. En régime permanent, il maintient la tension du bus continu 𝑉𝑑𝑐 constante avec des
faibles oscillations.
Plusieurs méthodes d’identification des courants de références ont été développées dans
la littérature scientifique, où ces méthodes sont classées dans deux domaines, fréquentiel et
temporel. Dans notre travail nous nous intéressons aux méthodes basées sur le deuxième
domaine. Donc, l’approche que nous serons exposée dans la suite de ce chapitre est basée sur
l’utilisation des filtres multi-variables ’’FMV’’ où ce filtre à été développées par Mr.
BNHABIBE dans sa thèse de doctorat. De ce fait, afin de vérifier l’efficacité de l’FMV, il est
préférable d’étudier le principe de fonctionnement de ce filtre. [11]
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Chapitre II Commande-Contrôle d’un Filtre Actif Parallèle
M. Benhabib a été proposé dans sa Thèse de doctorat un nouveau filtre d’extraction des
harmoniques dit FMV (filtre multi variable). Ce filtre est destiné à extraire la composante
fondamentale des signaux électriques (tension ou courant) directement selon les axes 𝛼𝛽. La
fonction de transfert de ce filtre est la suivante :
𝑥𝛼𝛽 𝑠 𝑠 + 𝐾 + 𝑗𝜔𝑐
𝐻 𝑠 = =𝐾 (𝐼𝐼. 1)
𝑥𝛼𝛽 𝑠 𝑠 + 𝐾 2 + 𝑗𝜔𝑐 ²
Avec :
𝜔𝑐 : Représente la pulsation fondamentale (𝑓𝑐 = 50 𝐻𝑧).
𝐾: Est un constant positif.
𝑥 : Le signal électrique d’entrée du FMV (courant ou tension).
𝑥 : Est le signal correspondant à 𝑥 en sortie du FMV.
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Chapitre II Commande-Contrôle d’un Filtre Actif Parallèle
A partir de l’équation (II.1), nous obtenons les deux expressions suivantes après un
court développement [9]:
𝐾 𝑠 + 𝐾 + 𝑗𝜔𝑐 𝐾𝜔𝑐
𝑥𝛼 𝑠 = 𝑥 𝛼 𝑠 − 𝑥 𝑠 (𝐼𝐼. 2)
𝑠 + 𝐾 2 + 𝑗𝜔𝑐 ² 𝑠 + 𝐾 2 + 𝜔𝑐 ² 𝛽
𝐾 𝑠 + 𝐾 + 𝑗𝜔𝑐 𝐾𝜔𝑐
𝑥𝛽 𝑠 = 𝑥𝛽 𝑠 − 𝑥 𝑠 (𝐼𝐼. 3)
2
𝑠 + 𝐾 + 𝑗𝜔𝑐 ² 𝑠 + 𝐾 2 + 𝜔𝑐 ² 𝛼
Les équations (II.12) et (II.13) peuvent également être exprimées sous la forme :
𝐾 𝜔𝑐
𝑥𝛼 𝑠 = 𝑥𝛼 𝑠 − 𝑥𝛼 𝑠 − 𝑥 𝑠 (𝐼𝐼. 4)
𝑠 𝑠 𝛽
𝐾 𝜔𝑐
𝑥𝛽 𝑠 = 𝑥𝛽 𝑠 − 𝑥𝛽 𝑠 − 𝑥 𝑠 (𝐼𝐼. 5)
𝑠 𝑠 𝛼
Nous obtenons alors le schéma bloc suivant pour le FMV :
Cette méthode d’identification des courants de références "FMV-directe" basée sur les
travaux de M. Benhabib [11] [12]. Le principe de cette méthode est le même que la méthode
"pq-modifiée", elle a l’avantage de simplifier les calculs en éliminant les blocs des
puissances actives et réactives instantanées et celle de la PLL.
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Chapitre II Commande-Contrôle d’un Filtre Actif Parallèle
La figure II-6 présente son principe pour identifier les courants harmoniques de
référence. De ce fait, Les courants de référence sont identifiés en utilisant un filtre multi-
variables et un régulateur PI pour maintenir la tension du bus continu à une valeur constante.
Le filtre FMV est utilisé directement sur les courants mesurés de la charge 𝐼𝐿𝑎 , 𝐼𝐿𝑏 𝑒𝑡 𝐼𝐿𝑐
afin d’extraire l’ensemble des courants harmoniques 𝐼𝐿𝑎 , 𝐼𝐿𝑏 𝑒𝑡 𝐼𝐿𝑐 . Par contre, le bloc de la
PLL génère un signal unitaire correspond à la tension au point de raccordement pour
synchroniser les courants nécessaires à la régulation de la tension aux bornes du condensateur,
ces courants doivent en opposition de phase avec la tension fondamentale du réseau. Du fait
de l'action du filtre actif. Et comme l’objectif de notre travail est de compenser les courants
harmoniques générés par les charges non linéaires et d’injecter la puissance active produite
par le générateur photovoltaïque, cette injection bien sur se faite à travers l’onduleur de
tension, de ce fait, le courant produit par le générateur photovoltaïque sera ajouté au courant
maximal obtenu à la sortie du régulateur PI. En plus ce courant 𝐼𝐵𝑜𝑜𝑠𝑡 doit être en phase à la
tension au point de raccordement en utilisant le signal unitaire obtenu à la sortie du PLL
comme il est illustré par la figure II.6 [13]. La somme de ces courants et les courants
harmoniques de compensation identifiés par le filtre FMV seront les nouveaux courants de
références que doit l’onduleur injectés au réseau électrique.
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Chapitre II Commande-Contrôle d’un Filtre Actif Parallèle
Les étapes suivantes détaillent le calcul des références par cette méthode :
−1 −1
𝑉𝑆𝑎
𝑉𝛼 2 1 2 2
= √ 𝑉𝑆𝑏 (𝐼𝐼. 6)
𝑉𝛽 3 √3 √3
0 − 𝑉𝑆𝑐
2 2
−1 −1
𝑖𝛼 2 1 2 2
𝑖𝑐𝑎
𝑖𝑐𝑏
𝑖𝛽 = √3 √3 √3
(𝐼𝐼. 7)
0 − 𝑖𝑐𝑐
2 2
Quant aux courants diphasés d’axes 𝛼𝛽, ils peuvent être définis comme la somme d’une
composante fondamentale et d’une composante harmonique :
𝑖𝛼 = 𝑖𝛼 + 𝑖𝛼 (𝐼𝐼. 8)
𝑖𝛽 = 𝑖𝛽 + 𝑖𝛽 (𝐼𝐼. 9)
1 0
∗
𝑖𝑎 1 √3
2 − 𝑖𝛼 ∗
𝑖𝑏 ∗ =√ 2 2 (𝐼𝐼. 10)
3 𝑖𝛽 ∗
𝑖𝑐 ∗ 1 √3
− −
2 2
En régime permanent, la puissance réelle générée par la source doit être égale à celle
imposée par la charge ajoutée à une petite quantité de puissance pour compenser les pertes
dans l’onduleur. Lorsque les conditions de fonctionnement de la charge non linéaire évoluent,
l’équilibre en puissance réelle entre celle-ci et la source d’entrée sera perturbé. La différence
en puissance engendrée doit être compensée par celle du condensateur. Il En résulte alors une
variation de la tension continue aux bornes du condensateur C. si la puissance active fournie
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Chapitre II Commande-Contrôle d’un Filtre Actif Parallèle
par le réseau est inférieur à celle absorbée par la charge (𝑃𝑓 > 0) alors la valeur moyenne de
la tension aux bornes du condensateur diminue. Dans le cas contraire (𝑃𝑓 < 0), la valeur
moyenne de la tension augmente [13] Donc le contrôle de la tension du bus continu est une
procédure indispensable pour la commande du FAP.
Les causes principales de sa variation sont :
Les pertes dans les semi conducteur par de puissance de l’onduleur.
Les pertes dans les inductances de découpage.
Les transitions de la charge polluante qui créent un échange du puissance active avec
le réseau à travers l’onduleur. Cela ce traduit par une variation de l’énergie dans la
capacité de stockage et par conséquent une modification de la valeur de la tension
continue. [9]
La régulation de la tension du bus continue est basée sur les courants fluctuant, alors la
sortie du régulateur donne un courant de référence qui sera par la suite multiplié par les
signaux unitaires de la tension directe du réseau.
1 2
𝐸𝑑𝑐 ∗ = 𝐶. 𝑉𝑑𝑐 ∗ (𝐼𝐼. 11)
2
Pour contre l’énergie instantanée dans le condensateur 𝑒𝑑𝑐 (𝑡) s’écrit en fonction de la
tension 𝑉𝑑𝑐 (𝑡) comme suit :
1
𝑒𝑑𝑐 (𝑡) = 𝐶. 𝑉𝑑𝑐 2 (t) (𝐼𝐼. 12)
2
𝐶 2 𝐶
∆𝐸𝑑𝑐 𝑡 = 𝐸𝑑𝑐 ∗ − 𝑒𝑑𝑐 𝑡 = 𝑉𝑑𝑐 ∗ − 𝑉𝑑𝑐 2 t = 𝑉𝑑𝑐 ∗ − 𝑉𝑑𝑐 𝑡 𝑉𝑑𝑐 ∗ + 𝑉𝑑𝑐 𝑡 𝐼𝐼. 13
2 2
𝑉𝑑𝑐 ∗ − 𝑉𝑑𝑐 𝑡 = 𝑑𝑉𝑑𝑐 𝑒𝑡 𝑉𝑑𝑐 ∗ + 𝑉𝑑𝑐 𝑡 = 2𝑉𝑑𝑐 ∗ ⟹ 𝑑𝐸𝑑𝑐 = 𝐶 𝑉𝑑𝑐 ∗ 𝑑𝑉𝑑𝑐 (𝐼𝐼. 14)
Page | 29
Chapitre II Commande-Contrôle d’un Filtre Actif Parallèle
Cette énergie perdue doit être délivrée par la source, donc l’équation d’équilibre
d’énergie peut s’écrire comme suit:
3
𝑑𝐸𝒅𝒄 = 𝐶𝑉𝑑𝑐 ∗ 𝑑𝑉𝑑𝑐 = 𝑉𝑆 𝐼𝑆 𝑑𝑡 (𝐼𝐼. 15)
√2
Avec :
A partir de l’equation (𝐼𝐼. 15), nous pouvons en déduire la fonction de transfert entre 𝐼𝑆 et la
sortie 𝑉𝑑𝑐 suivante:
𝑉𝑑𝑐 3𝑉𝑠
= (𝐼𝐼. 16)
𝐼𝑆 √2𝐶𝑑𝑐 𝑉𝑑𝑐𝑟𝑒𝑓 . 𝑆
𝐾𝑃 𝑆 + 𝐾𝐼 𝐾𝑃 𝐾(𝑆 + 𝐾𝐼 𝐾𝑃 )
𝐹𝑇𝐵𝐹 𝑆 = = 2 (𝐼𝐼. 17)
𝐾𝑆 2+ 𝐾𝑃 𝑆 + 𝐾𝐼 𝑆 + 𝐾𝑃 𝐾 𝑆 + 𝐾𝐼 𝐾
Un calcul simple, nous permet d’obtenir les valeurs de régulateur PI comme suit :
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Chapitre II Commande-Contrôle d’un Filtre Actif Parallèle
𝐾𝐼 = 𝐾𝑤𝑛2
𝐾𝑃 = 2𝜉𝑤𝑛 𝐾
Dans notre travail, les performances du filtre actif et notamment la diminution du THD
du courant de source et l’injection de la puissance maximale produite par le générateur
photovoltaïque sont certes liées aux performances de la méthode d’indentification des
courants harmoniques de références et la méthode MPPT utilisée pour extraire toujours le
maximum de puissance du générateur photovoltaïque, mais dépendent également de la
stratégie de commande de l’onduleur de tension (poursuite des références de courant).
Cette stratégie de commande est appelée aussi commande en tout ou rien, elle est très
utilisée à cause de sa simplicité et sa robustesse. De plus elle assure un contrôle satisfaisant
du courant sans exiger une connaissance poussée du modèle du système à contrôler ou de ces
paramètres. Son principe (voir figure II.8) consiste à établir l’erreur existant entre le courant
de référence et le courant produit par l’onduleur. Cette erreur est ensuite comparée à un
gabarit appelé bande d’hystérésis, dés que l’erreur atteint la bande inférieur ou supérieure, un
ordre de commande est envoyé de manière à rester à l’intérieur de la bande.[10]
Malgré les avantages qu’il offre cette méthode, elle présente cependant un inconvénient
majeur : elle ne permet pas de contrôler la fréquence de commutation des semi-conducteurs,
d’où la présence d’un nombre important d’harmoniques dans les courants générés.
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Chapitre II Commande-Contrôle d’un Filtre Actif Parallèle
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Chapitre II Commande-Contrôle d’un Filtre Actif Parallèle
D’un un premier temps, ces tensions subissent une transformation triphasée biphasée de
Concordia directe (transformation𝛼𝛽), cette transformation est donnée par l’équation (III.2).
Les tensions obtenues 𝑉𝑒𝛼 𝜃 𝑒𝑡 𝑉𝑒𝛽 𝜃 sont exprimées dans le repère de Park (𝑑𝑞) par
la relation matricielle suivante :
Avec :
𝜃 La phase instantanée réelle de la tension et 𝜃 est l'intégrale de l'estimation de la
pulsation 𝑤 déterminée par le régulateur PI.
Il apparait claire que, l'angle de phase de la tension 𝑉𝑒𝑑 est égale à (𝜃𝑑 − 𝜃𝑑 ). Pour
satisfaire la condition 𝜃𝑑 = 𝜃𝑑 (l'angle de phase réel de la tension directe égal à l'angle de
∗
rotation estimé), il faut choisir la valeur de la tension de référence 𝑉𝑒𝑑 nulle. A cette
condition, la PLL sera verrouillée.
Supposons que 𝜃 − 𝜃 soit petit, alors, l’expression (𝐼𝐼. 22)peut être réécrite comme suit :
Avec, 𝐹𝑃𝐼 𝑠 est la fonction de transfert du régulateur PI, donnée par l’expression
suivante :
𝐾𝐼 1 + 𝜏𝑖 𝑆
𝐹𝑃𝐼 𝑠 = 𝐾𝑃 + = 𝐾𝑃 (𝐼𝐼. 25)
𝑆 𝜏𝑖 𝑆
Ainsi, la position angulaire aura pour expression :
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Chapitre II Commande-Contrôle d’un Filtre Actif Parallèle
1
𝜃= 𝑤 (𝐼𝐼. 26)
𝑆
Nous obtenons donc le schéma fonctionnel de la PLL illustré sur la figure II.10
1 + 𝜏𝑖 𝑆 1
𝜃 (𝑠) √3𝑉𝑚 𝐾𝑃 𝜏𝑖 𝑆
.
𝑆
=
1 + 𝜏𝑖 𝑆 1
(𝐼𝐼. 27)
𝜃(𝑠) 1 + √3𝑉 𝐾 .𝑆
𝑚 𝑃 𝜏𝑖 𝑆
2𝜁𝑤𝑛 𝑆 + 𝑤𝑛2
𝐹 𝑆 = (𝐼𝐼. 28)
𝑆 2 + 2𝜁𝑤𝑛 𝑆 + 𝑤𝑛2
2𝜁𝑤𝑛 2𝜁
𝐾𝑃 = 𝑒𝑡 𝜏𝑖 =
√3𝑉𝑚 𝑤𝑛
II.8 Conclusion :
Ce chapitre est consacré à la structure générale d’un filtre actif, dans laquelle nous
avons distingué deux parties principales à savoir : partie puissance où elle est composée par
l’onduleur de tension, le filtre de découplage et le système de stockage d’énergie représenté
par le condensateur C et la partie commande où elle-même est constituée par quatre blocs de
commande : bloc d’identification des courants de références, bloc de régulation de la tension
continue, bloc de synchronisation PLL et finalement le bloc utilisé pour la stratégie de
commande de l’onduleur. Dans ce chapitre, nous avons également étudié analysé ces
différents blocs. Pour le bloc d’identification nous avons étudié une nouvelle méthode basée
sur les filtres FMV, un régulateur de type PI classique est chois pour sa simplicité
d’implantation, nous avons aussi étudié la PLL classique pour la synchronisation des courants
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Chapitre II Commande-Contrôle d’un Filtre Actif Parallèle
de références et pour la poursuite des ces courants, nous avons choisi la stratégie de
commande dite hystérésis conventionnelle.
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Simulation du
système de
compensation
photovoltaïque
Chapitre III Simulation du Système de Compensation Photovoltaïque
III.1 Introduction :
Dans notre travail, nous avons choisi d’étudier une configuration composée d’un
générateur photovoltaïque composé par neuf panneaux connectés en séries et huit en
parallèles. Ce générateur solaire GPV est connecté sur le bus continu d’un onduleur de tension
triphasé, couplé en parallèle au réseau à travers une inductance de découplage. Ce réseau
électrique alimente un récepteur non linéaire constitue par un redresseur PD3 ayant pour
charge une résistance en série avec une inductance. Le synoptique de la figure II.1 illustre
cette configuration avec le flux idéal des puissances. [13]
L’analyse de ces flux est ainsi examinée dans divers régimes imposés par la fluctuation
du niveau d’irradiation durant la période quotidien et l’alternance avec la partie nocturne ou
seulement les fonctions du filtre actif sont actives. Durant la journée, en fonction des niveaux
d'irradiation et de la consommation de la charge, il est possible de distinguer plusieurs
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Chapitre III Simulation du Système de Compensation Photovoltaïque
régimes: 𝑃𝑝𝑣 < 𝑃𝑐𝑎𝑟𝑔𝑒 donc la puissance réseau reste positive, 𝑃𝑝𝑣 > 𝑃𝑐𝑎𝑟𝑔𝑒 donc le
réseau reçoit de la puissance active, il devient récepteur. Ces phases de gestion des flux de
puissance sont couplées avec les fonctionnalités de filtre actif. L'ajout de ce service auxiliaire
permet d’améliorer la qualité de l’énergie sur le réseau au point de raccordement. C’est donc
l’algorithme de commande de l’onduleur de tension qui est adapté afin d’assurer
simultanément au niveau du réseau électrique la compensation de la pollution harmonique, de
la puissance réactive, des déséquilibres et l’injection de la puissance fournie par les panneaux
photovoltaïque.
𝑽 + 𝑹𝒔 𝑰 𝑽 + 𝑹𝒔 𝑰
𝑰 = 𝑰𝒑𝒉 − 𝑰𝟎 𝐞𝐱𝐩 𝒒 −𝟏 −
𝒏𝑲𝑻 𝑹𝒑
Afin d’obtenir un modèle mathématique généralisé d’un GPV, toutes les pertes causées
par l’association des panneaux en série et en parallèle sont incluses, ce qui permet d’obtenir
l’équation suivante :
𝑵𝒔 𝑽 + 𝑹𝒔 𝑰(𝑵𝒔 𝑵𝑷 ) 𝑵𝒔 𝑽 + 𝑹𝒔 𝑰(𝑵𝒔 𝑵𝑷 )
𝑰 = 𝑵𝑷 𝑰𝒑𝒉 − 𝑵𝑷 𝑰𝟎 𝐞𝐱𝐩 𝒒 −𝟏 −
𝑵𝒔 𝒏𝑲𝑻 𝑹𝒑 (𝑵𝒔 𝑵𝑷 )
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Chapitre III Simulation du Système de Compensation Photovoltaïque
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Chapitre III Simulation du Système de Compensation Photovoltaïque
Ce dernier alimente une charge non linéaire. Le filtre actif est constitué d'un onduleur
de six interrupteurs et d'une source de courant. Les interrupteurs du pont onduleur sont formés
par des IGBT.
Le schéma bloc de simulation de cette configuration est donné par la figure III.5. Le
tableau III.2 résume les paramètres des différents éléments.
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Chapitre III Simulation du Système de Compensation Photovoltaïque
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Chapitre III Simulation du Système de Compensation Photovoltaïque
1000
500
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5
le temps (s)
40
le courant Ipv (A)
30
20
10
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5
le temps (s)
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Chapitre III Simulation du Système de Compensation Photovoltaïque
10000
5000
-5000
0 0.5 1 1.5 2 2.5
le temps (s)
puissance active Pond (W)
15000
10000
5000
-5000
0 0.5 1 1.5 2 2.5
le temps (s)
Figure III.7: la puissance active injectée au réseau par le GPV.
325
Vdcref
320 Vdc
la tension du bus continue Vdc (V)
315
310
305
300
295
290
285
0 0.5 1 1.5 2 2.5
le temps (t)
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Chapitre III Simulation du Système de Compensation Photovoltaïque
4000
0
Pch
Prés
-2000
-4000
-6000
-8000
0 0.5 1 1.5 2 2.5
le temps (s)
Pch
Prés
1 Ppv
Qrés
0.5
les puissances (W)
-0.5
-1
-1.5
0 0.5 1 1.5 2 2.5
le temps (s)
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Chapitre III Simulation du Système de Compensation Photovoltaïque
Pour juger la qualité d’énergie, le Taux de Distorsion Harmonique ‘’THD’’ en courant est une
grandeur permettant de quantifier le pourcentage de la déformation d’onde causée par les perturbations
harmoniques générées par les charges non linéaire. De ce fait, Les figures suivantes illustres
l’évolution du courant alternatif coté source et sont spectre harmonique.
Figure III.12 : le courant coté source pour chaque régime et sa valeur du THD mesuré.
L’objectif de filtrage est de réduire la valeur du THD à une valeur inférieure ou égale à
𝑇𝐻𝐷𝑖 ≤ 5% comme l’impose la norme CEI. Alors, d’après les résultats de simulation
obtenus en utilisant un filtre actif parallèle, on remarque que le courant de la source retrouve
sa forme sinusoïdale avec une bonne qualité d’onde.
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Chapitre III Simulation du Système de Compensation Photovoltaïque
30
Vrés/5
Irés
20
courant-tension réseau
10
-10
-20
-30
0.5 0.52 0.54 0.56 0.58 0.6 0.62 0.64 0.66 0.68 0.7
le temps (s)
Dans le cas où 𝑃𝑝𝑣 = 0, le courant de source est sinusoïdal et en phase avec la tension
réseau donc le réseau se comporte comme un générateur et devient récepteur lorsque le
courant est en opposition de phase avec la tension à t=0.5s l’instant de l’injection de la
puissance active photovoltaïque au réseau électrique.
III.3 Conclusion :
Dans ce dernier chapitre nous avons présenté le système de compensation des
harmoniques sous Matlab Simulink, en utilisant un GPV comme solution de dépollution des
réseaux électriques (courants perturbateurs comme le courant harmonique déséquilibré et
réactif) avec une injection de puissance active au réseau, Les résultats de simulation obtenus
dans ce chapitre montrent bien le bon fonctionnement de la configuration utilisée (filtrage
actif et l’injection du puissance solaire). Ils donnent également un courant réseau sinusoïdal
avec une bonne qualité d’onde, cela se traduit par la valeur du THD obtenu après
compensation, également inférieure à 5%. Et une parfaite injection de la puissance active
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Chapitre III Simulation du Système de Compensation Photovoltaïque
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Conclusion Générale
Le générateur photovoltaïque compense d’une part les pertes dans l’onduleur et d’autre
part les pertes dans le circuit global. Si l’ensoleillement est suffisant, le système peut fournir
de l’énergie électrique aux consommateurs et au réseau électrique.
Dans ce sujet, nous avons commencé tout d’abord à étudié le contexte de l’énergie
solaire photovoltaïque dans le chapitre 1. La modélisation d’un panneau photovoltaïque sous
l’environnement MATLAB/SIMILIK a été présentée. Pour que le système photovoltaïque
fonctionne à sa puissance maximale, il doit comporter un étage d’adaptation associé à un
algorithme MPPT, plusieurs types d’algorithmes MPPT ont été développés dans la littérature
scientifique. Dans notre étude, nous avons utilisé l’algorithme “Perturb and Observe” (P&O).
Pour l’étude du filtre actif, nous avons étudié la structure tension qui est la plus utilisée,
dans laquelle nous avons distingué deux parties principales à savoir : partie puissance et la
partie commende. Pour le bloc d’identification des courants de référence, nous avons étudié
une nouvelle méthode basée sur les filtres FMV, pour maintenir la tension du bus continu
constante, nous avons choisi un régulateur de type PI classique pour sa simplicité
d’implantation, nous avons aussi étudié la PLL classique pour la synchronisation des courants
de références et pour la poursuite des ces courants, nous avons choisi la stratégie de
commande dite hystérésis conventionnelle.
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Conclusion Générale
De nombreuses actions peuvent faire suite à ce travail de recherche étant donné que
les performances du système sont grandement influencées par l’algorithme de contrôle-
commande utilisé afin d’améliorer les performances de cette association
Ces travaux seront d’un grand intérêt si une plate forme expérimentale permet de
valider les résultats obtenus. De ce fait, on prévoit prochainement une validation
expérimentale dés l’acquisition du matériel nécessaire.
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Bibliographie
Bibliographie