Boîte À Outils - Audit Interne
Boîte À Outils - Audit Interne
Boîte À Outils - Audit Interne
Boîte à outils
Budget de la mission
Diagramme de flux
Mission : Année :
Budget J/H Chef de mission (M…) Auditeur (M…….) Auditeur (M…) Expert (M…) Total
I. Préparation
Décrire les processus de l’entité/domaine audités
Total I
II. Réalisation
Total II
III. Clôture
Conduire la réunion de clôture
Total III
Frais annexes
Frais de déplacement
Frais d’hébergement
Autres
Mission : Année :
Planning prévisionnel T1 T2 T3 T4 T5 T6 T7
I. Préparation
Décrire les processus de l’entité/domaine audités
II. Réalisation
Réaliser les travaux de vérification
III. Clôture
Conduire la réunion de clôture
Processus : ………………………………………………………………
Activités Acteurs Entrées Sorties
……………………………… ……………………………… ……………………………… ………………………………
Flux.
Indique un document.
Document
x Contrôle
Processus : Achats
Activités Acteurs Entrées Sorties
1. Elaboration d’une demande Agent demandeur Expression d’un besoin DA
d’achat par le service
demandeur.
Besoin
d’achat
DA DA visée
Elaboration d’une demande d’achat
1
Approbation de la DA Vérification de la DA
DA rejetée Non DA
validée
Oui
Devis
Sélection d’un
fournisseur
Bon de livraison
Facture
C’est un outil qui permet de relier de manière, les tâches aux personnes ou services qui les accomplissent. Il
prend la forme d’un tableau où :
• Les tâches (ainsi que leur nature) sont indiquées dans des lignes,
• Et les personnes/services dans les colonnes.
Processus : …………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Nature Service ……………… Poste 1(*) Poste 2 Poste 3
Tâche 1 A / T / M / Cs / E / Ct X
Tâche 2 X
Tâche 3 X X
Tâche n X
(*) Soit l’intitulé du poste soit le nom de la personne chargée de l’exécution d’une tâche (en cas d’absence d’intitulés
précis des postes de travail).
Rôle
L’élaboration d’une grille d’analyse des tâches permet d’identifier :
- Chaque agent ne puisse contrôler qu'un nombre limité d’étapes clés dans un processus,
- Les responsables de l’exécution, ne puissent conserver les valeurs générées ou à consommer pour leurs
activités (tel le cas où on leur confie une opération d’encaissement ou de décaissement).
- L’autorisation de tâches qui portent sur des valeurs, ne soient pas prises par des personnes concernées
directement par leur conservation.
- Les contrôles de niveau 2 et 3 ne soient pas confiés à des opérationnels.
Exemple
Reprenons l’exemple du processus des achats, avec trois hypothèses. Pour chaque hypothèse, on vous demande de
procéder à l’analyse des tâches du processus.
Cette charte est fondée sur les normes de référence fixées pour la profession.
I. Rôle et gouvernance de l’audit interne
1.1 Définition
« L’audit interne est une activité indépendante et objective qui donne à une organisation une
assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte ses conseils pour les améliorer, et
contribue à créer de la valeur ajoutée. Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant,
par une approche systématique et méthodique, ses processus de management des risques, de
contrôle et de gouvernement d’entreprise, et en faisant des propositions pour renforcer leur
efficacité »1.
1.2 Objectifs majeurs
Le service de l’audit interne assiste le management et l’aide à exercer efficacement ses missions. Il
s’acquitte dans ce cadre des tâches suivantes :
- Vérifier la conformité des activités aux lois, règlements et procédures internes ;
- Vérifier l’existence et la pertinence des dispositifs de contrôle interne ;
- Contribuer à l’efficacité et à l’efficience des processus.
1
Version française de la définition internationale, approuvée le 21 mars 2000 par le conseil d’Administration de l’Institut de
l’Audit Interne.
Afin de garantir son indépendance, le service d’audit interne est directement et uniquement
rattachée au conseil d’administration. Ledit conseil :
- Examine et valide le programme annuel d’audit ;
- Arbitre les résultats présentés par le service d’audit interne en termes d’acceptation et/ou de
mise en œuvre des recommandations.
2.2 Responsabilités
Le service de l’audit interne est responsable de la planification et mise en œuvre de l’ensemble des
activités de l’audit interne. A ce titre, le service déploie les moyens et techniques requis par la
profession et veille à respecter les normes et pratiques généralement reconnues.
Les constats, analyses et propositions faits dans le cadre de ses interventions, ne concernent que les
dysfonctionnements, situations et événements relevés lors desdites interventions.
II. Règles et déontologie de l’auditeur interne
1. Intégrité
L’auditeur interne doit accomplir ses missions avec honnêteté, diligence et responsabilité, et
respecter les lois et règlements.
En cas de découverte d’irrégularités ou de fraudes, l’auditeur interne doit en informer
immédiatement sa hiérarchie.
2. Indépendance et objectivité
Le service d’audit interne doit être indépendant et doit effectuer son travail avec objectivité 2.
L’auditeur interne doit avoir une attitude impartiale et dépourvue de préjugés et éviter les conflits
d’intérêt3. Dans le cadre de ses missions, l’auditeur interne ne peut pas intervenir dans une activité
dont il aurait eu la charge dans une entité au sein de laquelle il aurait exercé des fonctions au cours
des trois années précédentes4.
Il ne doit pas, non plus, prendre part à des activités, établir des relations ou accepter des avantages
qui pourraient compromettre le caractère impartial de son jugement.
2
Norme 1100 : Indépendance et Objectivité.
3
Norme 1120 : Objectivité individuelle.
4
Norme 1130 : Atteintes à l’indépendance.
L’auditeur interne est tenu au secret professionnel. Au cours de ses missions, il doit se conformer à
une stricte obligation de réserve par rapport aux faits dont il peut être témoin et aux informations
dont il dispose. Il ne rend publique aucune information à caractère personnel relative aux personnes
auditées.
4. Compétences et ressources
L’auditeur interne possède les connaissances, les savoir et les compétences nécessaires à l’exercice
de ses responsabilités5.
Si pour une mission donnée, le service d’audit interne ne dispose pas des compétences et
connaissances nécessaires, il doit faire appel à des personnes qualifiées, internes ou externes. A
défaut, le service d’audit interne alerte sa hiérarchie sur son incapacité à conduire la mission.
Les auditeurs et intervenants externes, utilisent les méthodes et moyens adoptés et validés par le
service d’audit interne.
Des plans de formation visant le développement des compétences des auditeurs internes doivent
être élaborés en permanence.
III. Modalités et conditions d’intervention
Le service de l’audit interne propose, annuellement, un programme d’audit à partir d’une analyse
des risques6, des demandes du conseil d’administration et des propositions des responsables et
managers.
Le Programme annuel d’audit doit être approuvé par le conseil d’administration.
Le service de l’audit interne peut procéder à des missions d’audit hors programme lorsqu’elles sont
validées par le conseil d’administration.
5
Norme 1210 : Compétence.
6
Norme 2010 : Planification-Le plan des missions d’audit interne doit s’appuyer sur une évaluation des risques réalisée au moins
une fois par an et tenir compte du point de vue de la Direction Générale.
Les missions d’audit de conformité permettent de vérifier la conformité des objets audités aux lois,
règlements, instructions et procédures prévus à leur égard.
2.2 Audit de performance
Les missions d’audit de performance ont pour but d’apprécier l’adéquation des résultats des entités
et processus audités, par rapport aux moyens et objectifs qui leur sont assignés.
3. Déroulement d’une mission d’audit interne
7
Norme 2310 : Identification des informations- Les auditeurs internes doivent fonder leurs conclusions et les résultats de leur
mission sur des analyses et évaluations appropriées.
8
Norme 2420 : Qualité de la communication- La communication doit être exacte, objective, claire, concise, constructive, complète
et émise en temps utile.
En vue d’assurer l’efficacité requise aux interventions des auditeurs lors de l’exercice de leurs
missions, les entités auditées doivent faire preuve de disponibilité et de collaboration à leur égard.
A cette fin, les auditeurs ne doivent pas rencontrer, de la part des entités auditées, de limitation
dans leur intervention ni faire l’objet d’ingérence dans l’exercice de leur fonction.
3. Accès à l’information
Dans le cadre de leurs missions d’audit, les auditeurs internes ont accès aux informations disponibles
dans les différents services. A cette fin, les entités auditées sont tenues de leur communiquer, sans
restriction et sans délais, tous documents et renseignements demandés pour l’accomplissement de
leurs missions10.
4. Echange d’informations
Toute information dans ce sens doit lui être communiquée, par les responsables des différentes
entités les délais appropriés.
A l’identique, le service de l’audit interne doit communiquer auxdites entités :
- La synthèse des principaux résultats d’audit les concernant ;
- Tous documents ou informations susceptibles de les aider dans l’accomplissement de leurs
missions.
9
Norme 2500 : Surveillance des actions de progrès- Le responsable de l’audit interne doit mettre en place un processus de suivi
permettant de surveiller et de garantir que des mesures ont été effectivement mises en œuvre.
10
Norme 2310 : Identification des informations- Les auditeurs internes doivent identifier les informations nécessaires, fiables,
pertinentes et utiles pour atteindre les objectifs de la mission.
Les responsables et managers doivent informer, sans délais, le service de l’audit interne, de
l’existence de risques potentiels pouvant porter atteinte au déroulement normal des activités de la
Préfecture.
V. Relations entre la cellule d’audit interne et les autres instances d’audit
Le service de l’audit interne est appelé à collaborer avec les autres instances qui effectuent ou
demandent à effectuer des missions d’audit au niveau de l’organisation notamment les
commissaires aux comptes et les bailleurs de fonds.