Kezzouli Hilal-Kezzouli Siddiq-Lounes Younes
Kezzouli Hilal-Kezzouli Siddiq-Lounes Younes
Kezzouli Hilal-Kezzouli Siddiq-Lounes Younes
Ministère de l’enseignement
supérieur et de la recherche
scientifique
Thème:
Conception et réalisation d’une
plateforme de télé opération (travaux
pratiques à distance)
A tous ceux qui nous ont conseillés et encouragés mais que nous n’avons
pas pu citer, qu’ils trouvent ici l’expression de nos remerciements les
plus sincères.
Dédicaces
Je dédie ce modeste travail :
A celle qui a bercé mes rêves : ma mère ;
A celui qui a nourri mes ambitions : mon père ;
A mes anges gardiens : mes frères ;
A celle qui a soulevé bien des fardeaux avec moi :
Mes sœurs ;
A ceux qui m’ont encouragé et aidé : mes amis ;
A celle qui sera fière de moi : ma famille ;
A mes collègues et leurs familles ;
A toute la promotion 2010 ;
Hilal
Dédicaces
Siddik
Dédicaces
Younes
Table des matières
Sommaire
Table des matières
I. Introduction …..…………………………………………………….……02
II. Historique et évolution de l’e-Learning ………………………………..03
II.1. Enseignement assisté par ordinateur (EAO) ………….…….03
II.2. Enseignement Intelligemment assisté par ordinateur
(EIAO) ………………………………………………...………..04
II.3. Environnement Interactif d’apprentissage avec ordinateur
(EIAO2)………………………………………………..………...05
II.4. Environnement Informatique pour l’apprentissage
humain (EIAH)…………………………………………….……05
II.5. Enseignement A distance ou formation A distance (EAD/
FAD) ……………………………………………………...……..06
II.6. Formation ouverte à distance (FOAD) ……………..……….06
III. Le E-Learning ……………………………………………………………07
Moodle………………………………………………12
Table des matières
Explor@......................................................................13
VirtualSchool………………………………………..14
I. Introduction ……………………………………………………………..18
II. Les TP classiques…………………………………………………………19
II.1. Définition………………………………………………………19
II.2. Objectifs pédagogiques d’un TP ………………………..……19
II.3. Les interactions dans les TPs …………………………..…….19
II.4. Cycle de déroulement d’un TP ………………………...…….20
II.5. Limites des travaux pratiques………………………………...21
Présentation ………………………………………………....31
Architecture d’un laboratoire à distance …...………..32
Interactions dans les R-labs …………………………..34
I. Introduction .............................................................................................................36
II. Présentation d’UML : ..............................................................................................36
II.1.Extension UML pour les applications web.................................................37
III. Description du système d’enseignement : …………………………………….…38
IV. Objectif du projet : ……………………………………………………………..38
V. La démarche d’élaboration de notre projet : ………………………………...38
V.1. Identification des acteurs et des besoins : ……………………………..…38
V.1.1. Identification des acteurs et leurs besoins fonctionnels :…………38
Administrateur……………………………………………..….39
Formateur…………………………………………………..….39
Apprenant……………………………………………………...39
Visiteur…………………………………………………………39
I . Introduction ........................................................................................................58
Le HTML ......................................................................................................62
Table des matières
Bibliographie ................................................................................……………….....80
Introduction générale
1
Chapitre1 : généralités sur l’e-learning
I. Introduction :
2
Chapitre1 : généralités sur l’e-learning
3
Chapitre1 : généralités sur l’e-learning
4
Chapitre1 : généralités sur l’e-learning
Apprenant
L’interface
homme-machine
Pédagogue
Avec l’arrivée des interfaces graphiques en informatique à la fin des années 80,
l’EIAO environnement interactif d’apprentissage avec ordinateur [01].
Ce sont des environnements qui visent à combiner plusieurs aspects de
l’apprentissage, notamment la découverte et la résolution de problèmes, en favorisant
l’interactivité entre l’apprenant et l’environnement. La disparition du terme
« enseignement », remplacé par d’«apprentissage » révèle qu’on s’intéresse moins au
transfert des connaissances et davantage à la construction des connaissances par
l’apprenant [02].
Dans les années 80, suite à une évolution rapide des interfaces graphiques et à
l’apparition de la souris en complément du clavier, le courant de l’informatique
pédagogique commence à s’intéresser au développement de l’interactivité à travers la
5
Chapitre1 : généralités sur l’e-learning
6
Chapitre1 : généralités sur l’e-learning
III. Le e-Learning :
7
Chapitre1 : généralités sur l’e-learning
Ce type de formation est proche du service fourni par un cédérom ou d’une vidéo de
formation.
On la trouve souvent sur les « portails de formation » aux Etats-Unis. Elle tend à
devenir gratuite, certains portails faisant payer uniquement le tutorat en ligne.
Présentation :
Présentation :
8
Chapitre1 : généralités sur l’e-learning
IV.1. Définition :
Une plate-forme pour la formation ouverte et à distance est un logiciel qui assiste
la conduite d’enseignement à distance. Ce type de logiciel regroupe les outils
nécessaires aux trois principaux utilisateurs – formateur, apprenant, administrateur
d’un dispositif qui a pour première finalité la consultation à distance de contenus
pédagogiques, l’individualisation de l’apprentissage et le télétutorat.
Une plate forme d’e-learning doit généralement remplir les fonctions suivantes :
9
Chapitre1 : généralités sur l’e-learning
10
Chapitre1 : généralités sur l’e-learning
Enseignant :
L’enseignant crée des parcours pédagogiques types et individualité
de son enseignement, impropre des ressources pédagogique
multimédias et effectue un suivi des activités des apprenants.
Apprenant :
L’apprenant consulte en ligne ou télécharge les contenus
pédagogique qui lui sont recommandés, organise et a une vue de
l’évolution de son travail ,effectue des exercices, s’auto évalue et
transmet des devoirs a corriger. Enseignants et apprenant
communiquent individuellement ou en groupe, créent des thèmes de
discussion et collaborent à l’élaboration de documents en commun.
Auteur :
L’auteur est en charge de créer du matériel pédagogique destinée
aux enseignant. Mise ce rôle peut être également endossé par
l’enseignant ponctuellement pour remédier à une situation donnée,
par exemple dans l’optique de la préparation d’un examen, créer du
contenus complémentaire pour enrichir le support existant.
Administrateur
L’administrateur a pour rôle, d’installer les applications de la plate
forme, d’assurer la maintenance et la gestion des accès du système.
IV.3. Quelques exemples de plates formes d’e-learning :
Web CT (Web course tools), est une plate forme développée par
l’université canadienne British Colombia. Il s’agit d’un environnement
d’enseignement/apprentissage destinée à développer et diffuser des téléCours
et à facilitée l’intégration d’un ensemble d’outils de communication,
d’évaluation, de gestion, etc. WebCT est l’une des plates formes
commerciales de téléformation les plus vendues dans le monde. Elle est
11
Chapitre1 : généralités sur l’e-learning
12
Chapitre1 : généralités sur l’e-learning
et à appliquer la même licence à tout les travaux dérivés. D’un point de vue
technique, Moodle est basée sur du code PHP et fait appel à une base de données
MySQL. La figure 1.3 représente la page principale de Moodle. Les
fonctionnalités principales de la plate forme Moodle sont classées en fonction des
acteurs et sont résumées dans le tableau 1.2.
IV.3.3. Explor@:
Explor@ et ExplmoraGrap, grâce aux outils proposés au sein des deux plates-
formes, permettent de soutenir l’apprenant dans son processus d’appropriation :
13
Chapitre1 : généralités sur l’e-learning
VirtualSchool est le premier portail de soutien scolaire en Algérie qui utilise les
nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) comme
support d'apprentissage dans la relation pédagogique enseignants / élèves / savoirs et
concerne les élèves des cycles moyen et secondaire ainsi que les étudiants de
l’enseignement supérieur. Et cela dans le respect des programmes issus de la loi
d'orientation du 23 janvier 2008 qui affirme que le système éducatif est national,
scientifique, ouvert sur la modernité et sur le monde.
14
Chapitre1 : généralités sur l’e-learning
Aux États-unis, les réalisations sont nombreuses et diversifiées. L’e-learning croit à une
vitesse vertigineuse .au niveau universitaire, « virtual univesity campus »est le plus
important portail d’éducation sur internet. Cette université a produit plus de 500 cours
de qualité a faible coût . par ailleurs, on trouve des dizaines d’universités virtuelles
offrant un ensemble de cours en ligne extrêmement riches.
15
Chapitre1 : généralités sur l’e-learning
En résumé, tous les pays ont rapidement réagi à l’évolution de la formation ouverte et à
distance en y affectant des crédits importants et en ce dotant des structures nécessaires
pour accompagner et organiser son développement.
la formation est ouverte à toute personne, quels qu’en soient son âge, son niveau
d’instruction, sa catégorie socioprofessionnelle, etc.
assouplissement des contraintes géographiques et logistiques induisant une
baisse du coût de la formation pour les apprenants.
L’apprentissage est plus rapide et plus durable. En effet, des études montrent que
les courbes d’apprentissages peuvent être amélioré par e-learning et que la
mémorisation des informations est souvent meilleure. Les temps d’apprentissage
sont en générale plus faible qu’en présentiel, (environ 50 % plus faible). Bien
utilisé, l’e-learning permet donc d’améliorer la qualité de la formation.
l’apprentissage est personnalisé car l’apprenant peut choisir le temps à passer sur
chaque module d’une formation en fonction de ses acquis. Il peut adapter le
rythme du cours à son niveau (moins de stress moins de frustration).
16
Chapitre1 : généralités sur l’e-learning
l’e-learning coûte globalement moins cher que le présentiel du fait qu’il élimine
les coûts liés à la rémunération des professeurs, la gestion des salles de cours et
les déplacements.
L’apprenant est le centre de conception et non plus le formateur. Donc,
l’apprenant est incité à être un émetteur et de participer d’une manière
significative à la formation et ne plus se limiter à être un récepteur d’information
et de savoir comme c’est le cas des étudiant la traditionnel.
Créer un sentiment de liberté et de confiance de l’apprenant en lui-même les
sentiments d’intimités et de hontes des collègues et du formateur en cas de
fautes par exemple se dissipent en e-learning. L’apprenant étudie tout seul face à
son ordinateur et n’est pas observé des autres (excepté le cas de
visioconférence).
11. Conclusion :
17
Chapitre2 : Les travaux pratiques à distance
I. Introduction
Le domaine éducatif est largement influencé par ce que les médias appèlent « la
révolution des nouvelles technologies » grâce notamment à la démocratisation de
l’ordinateur et de l’accès à Internet, ce qui favorise le développement et l’expansion
des environnements de formation et d’apprentissage que ce soit en présentiel ou à
distance.
A l’instar des travaux pratiques classiques, les télé-TPs sont indispensables aux
environnements de télé-formation. Cette dimension pratique de l’enseignement à
distance est incontournable, notamment dans les disciplines scientifiques et
techniques. En effet, outre les objectifs de connaissance fixés par les programmes
officiels, l’enseignement à distance doit prendre en compte les objectifs de
méthodologie expérimentale ou de savoir-faire expérimentaux que vise l’enseignement
scientifique et technique.
18
Chapitre2 : Les travaux pratiques à distance
L’intégration des télé-TPs dans les EAD est motivée par le besoin naturel d’activités
pratiques, un cout excessif de certains équipements (robot, instruments de mesure, …)
indispensables à la formation dans les disciplines techniques et une impossibilité de
remplacer les dispositifs réels par des simulations logicielles qui éloigneraient les
apprenants de la réalité. Malgré l’importance des télé-TPs en comparaison avec les
télé-cours, les télé-TDs et les télé-projets, les recherches en télé-TPs n’ont pas exploré
toutes les pistes et toutes les possibilités qu’offre ce genre d’enseignement.
Les travaux pratiques dans l’enseignement sont une forme d’activité d’apprentissage
qui se fait dans un laboratoire et qui permet à un groupe d’élèves d’expérimenter les
principes théoriques appris en suivant les consignes de l’enseignant. L’importance des
travaux pratiques a été démontrée par les théories socioconstructiviste comme étant un
élément favorisant les interactions entre apprenants et apprenants-formateurs d’un côté
et mettant en œuvre le principe de l’apprentissage par essai/erreur d’un autre côté.
19
Chapitre2 : Les travaux pratiques à distance
Echanges oraux
inter-apprenants
Apprenant
Formateur
Compte-rendu
Interaction Interaction
Plate forme de TP
Interaction
Echanges oraux&écrits
documentation&besoin
Technicien
Une phase de préparation (hors TP) : elle consiste en une lecture approfondie
du texte exposant les notions théoriques utiles (étape théorique) et la
manipulation (étape pratique). Elle peut donner lieu à des calculs préliminaires,
des analyses théoriques, …
La séance de TP : elle débute généralement par un rappel des objectifs du TP et
une présentation du matériel puis la manipulation réalisée par l’apprenant.
La phase de rédaction d’un compte-rendu (hors TP).
Le déroulement des trois phases d’un TP est illustré par la figure suivante :
20
Chapitre2 : Les travaux pratiques à distance
En TP Hors TP
Hors TP
Phase de préparation
Le temps : les tranches horaires sont limités dans l’emploi du temps et les
rotations de TPs (du fait du faible nombre de systèmes) accessibles comparé au
nombre d’élèves) peuvent ne pas avoir lieu dans l’ordre le plus approprié pour
certains groupes. En outre, les contraintes des emplois du temps font que
certains TPs arrivent avant le cours magistral.
La documentation : dans le pire des cas, le sujet est donné au moment de la
séance et est parfois indisponible en dehors des séances de TPs.
l’équipement : certains TPs nécessitent un équipement lourd et onéreux que
l’on ne peut pas dupliquer.
III. Les travaux pratiques à distance (Télé-TP) :
Situé en même niveau que les télé-cours, les télé-TDs, les télé-projets, les intranets
pédagogiques et les jeux de rôle, les télé-TPs sont considérés comme un pole pratique
de l’e-Learning comme le montre la figure suivante :
21
Chapitre2 : Les travaux pratiques à distance
Jeux de rôle : méthode de formation qui vise une mise en situation imaginaire autour
d’un thème de la vie courante ou professionnelle.
22
Chapitre2 : Les travaux pratiques à distance
Pour les formateurs, les télé-TPs permettent d’apprécier la progression et de voire les
difficultés des apprenants (échec répétitif à une étape, erreur détectée, …) et d’avoir
une vision plus précise sur l’état d’avancement de son groupe et ainsi d’éviter
d’interroger l’apprenant sur l’historique de son travail.
En face des avantages que procurent les télé-TPs, les défenseurs du TP classique
opposent le fait que dans toutes les formules d’expérimentation à distance, les cinq
sens de l’apprenant ne sont pas sollicités de la même manière que dans le cas d’un TP
présentiel (pas de réel toucher et dégradation de la qualité d’observation). Les
enseignants restent donc attachés au courant constructiviste qui place l’expérience
personnelle (au travers de la mobilisation de nos sens) au premier plan des
mécanismes cognitifs pour la mémorisation de faits ou de principes.
Finalement la mise à distance des TPs ne semble pas pouvoir apporter une valeur
pédagogique ajoutée suffisante pour justifier le développement à tout prix de modules
d’expérimentation à distance.
23
Chapitre2 : Les travaux pratiques à distance
La mise à distance d’une séance de travaux pratique recouvre une grande variété de
situations pédagogiques, selon qui et quoi est à distance.
Selon les circonstances, les manipulations peuvent se dérouler en présentiel ou à
distance. Les enseignants sont à distance ou non de la manipulation, et à distance ou
non des apprenants. La combinaison de ces possibilités donne un ensemble de
situations pédagogiques possibles (Tableau 2) illustrées par les schémas ci-dessous
(Figures 2.4.1 à 2.4.3). Le dispositif mis en place doit pouvoir tolérer cette diversité
d’utilisation.
24
Chapitre2 : Les travaux pratiques à distance
25
Chapitre2 : Les travaux pratiques à distance
Cette étude s’est intéressée aux différents aspects liés au télé-TP : D’un point de vue
pédagogique, les télé-TPs sont considérés comme des éléments nécessaires pour les
disciplines relevant des sciences de l’ingénieur. La mise en œuvre pourra être une
reproduction aussi fidèle que possible du système à manipuler ou bien au contraire les
conceptualiser à travers une interface IHM pédagogique spécifique. D’un point de vue
technologique, les télé-TPs posent un certains nombre de problèmes quant à leur mise
à distance. En effet un des problèmes majeurs est la mise en œuvre de toute la chaîne
de télémanipulation de bout en bout, de la plate-forme (laboratoire etc.) aux apprenants
et enseignants et surtout l’interconnexion de la partie informatique et la partie
physique. Une partie de la solution passera par une IHM spécifique.
Les auteurs de ce travail ont défini une première modélisation du système basé sur
deux éléments principaux : la plate-forme de télé-TP les acteurs humains et
informatique : apprenant, encadrant, techniciens et les concepteurs de scénario
pédagogiques.
Les activités possibles pour ces acteurs au sein d’un télé-TP peuvent être classifiées
en 4 catégories :
26
Chapitre2 : Les travaux pratiques à distance
27
Chapitre2 : Les travaux pratiques à distance
28
Chapitre2 : Les travaux pratiques à distance
29
Chapitre2 : Les travaux pratiques à distance
Le laboratoire virtuel est enveloppé par une couche jugée indispensable pour le bon
acheminement du travail pédagogique dénommée Ergonomie. Elle est un facteur très
important pris en considération lors de la conception du laboratoire virtuel du fait
qu’elle ajoute une notion de réalisme au laboratoire virtuel. Ce réalisme est traduit par
l’appel à l’imagerie 3D.
Les interactions sont des actions qui permettent d’introduire un certain dynamisme
dans un laboratoire virtuel. Dans notre architecture, il existe trois types d’interactions :
interactions Homme-Système, interactions Homme-Homme et interactions Système-
Système. Les interactions entre les différents acteurs, les ressources pédagogiques et le
laboratoire virtuel sont réalisées via une interface, résumées dans la figure suivante
[Figure 2.6].
30
Chapitre2 : Les travaux pratiques à distance
31
Chapitre2 : Les travaux pratiques à distance
Ses architectures citées ci-dessus est sont donc adaptées et transformées à des
architectures à distance comme le montre les schémas suivants :
Actionneurs
Utilisateurs
additionnels
Actionneurs
Capteurs
Interfaces (IHM)
pédagogiques
Capteurs additionnels
Figure 2.7.1 : architecture d’un R-lab adaptée d’un système pédagogique spécifique
32
Figure 2.7.1 : architecture d’un R-lab adaptée d’un système pédagogique spécifique
Chapitre2 : Les travaux pratiques à distance
Actionneurs
Utilisateurs
Additionnels
Actionneur
Système
Contrôleurs à
physique
distance
Contrôleurs
Capteurs
Capteurs additionnels
Actionneurs Utilisateurs
Système
Contrôleur à
physique
distance
Capteurs
33
Chapitre2 : Les travaux pratiques à distance
Dans toute plate forme d’accès, la qualité des interactions entre les acteurs du système
est primordiale [Nipp, 2001]. Dans un R-lab, il peut y avoir des interactions :
apprenant-apprenant, Formateur-apprenant, formateur-auteur, auteur-technicien,
technicien-système, auteur-système, apprenant-système, formateur-technicien et
formateur-système, comme le montre la figure suivante :
Apprenant Apprenant
Formateur
Apprenant
Auteur
Laboratoire à
distance
Technicien
34
Chapitre2 : Les travaux pratiques à distance
Critères
Expérience manuelle Très bonne Dégradation pour cause Typiquement virtuelle
(manipulation) de distance
VI. Conclusion :
Les travaux pratiques est une activité pédagogique très importante dans l’enseignement des
sciences expérimentale, mais le fait de les intégrer dans des plate forme e-Learning à distance
impliquera une difficulté supplémentaire par apport aux autres modes d’enseignements (télé-
TD, télé-cours). Même en présentiel, la commande d’un système dans un cadre pédagogique
n’est pas anodine : réalisme, performances et sécurité sont à équilibrer stratégiquement. Si la
mise à distance ne peut que détériorer a priori la qualité de la manipulation, une étude des
situations et interactions en présentiel et à distance permet d’organiser efficacement ce
passage et de transformer les faibles liées à la distance en atouts pour les acteurs du système.
35
Chapitre 3 Analyse et conception
Analyse et conception
I. Introduction :
Dans ce chapitre, nous nous proposons de modéliser une plate-forme d’enseignement à distance
restituant au mieux les comportements pédagogiques d'un organisme de formation classique
(école, université, entreprise….). Pour ce faire, nous avons adopté le formalisme UML car il
permet de modéliser de manière claire et précise la structure et le comportement d’un système
indépendamment de toute méthode ou de tout langage de programmation [13], tout en utilisant
son extension pour le web.
Les principaux modules constituant notre plate-forme, seront :
La consultation d’objets pédagogiques (cours, exercices, évaluation…) ;
La communication entre les différents acteurs de la plate-forme ;
Le suivi des apprenants;
La gestion des acteurs.
36
Chapitre 3 Analyse et conception
OMT
(1994) Méthode
unifiée 0.8
BOOCH (1995) UML 0.9 UML 1.1
(1996) Identificat
OOSE
ion des
acteurs
(1996)
Elle a également la particularité d’être une notation ouverte. En effet UML n’étant qu’un outil
graphique de représentation, elle peut s’appuyer sur n’importe quelle méthode de conception
orientée objet comme OMT (Object Modeling Technique) mais aussi, OOSE (Objected Oriented
Software Engineering), Booch,… D’autre part, ses concepteurs ont essayé d’éviter d’imposer un
formalisme trop contraignant. Une grande liberté est donnée à l’utilisateur pour y ajouter des
commentaires avec des notes ou des représentations graphiques supplémentaires au moyen du
stéréotypage entre autres.
UML suit une démarche en trois étapes :
Analyse
Conception
Implémentation
Des définitions sur les concepts objets utilisés dans UML sont présentées dans l’Annexe A.
Une extension d’UML est définie par de nouveaux stéréotypes, étiquettes et contraintes. En les
combinant, on peut créer de nouvelles briques de base que l’on pourra utiliser dans le modèle.
Un stéréotype est une extension de vocabulaire d’UML. Un stéréotype qui permet d’associer une
nouvelle signification à un élément du modèle. Les stéréotypes peuvent être appliqués à presque
tous les éléments du modèle et sont habituellement représentés par une chaîne de caractères entre
guillemets (« »). On peut aussi les représenter par une nouvelle icône.
Une étiquette est une extension des propriétés d’un élément du modèle. La plupart des éléments
du modèle possèdent des propriétés ; les classes, par exemple, possèdent, entre autre, un nom, une
visibilité et une persistance. L’étiquette est la définition d’une nouvelle propriété d’un élément du
37
Chapitre 3 Analyse et conception
modèle. Elle est représentée, dans un diagramme, par une chaîne de caractères entre chevrons
(<>).
Une contrainte est une extension de la sémantique d’UML. La contrainte édicte une règle que le
modèle doit vérifier pour être qualifié de « bien formé ». Les contraintes sont représentées par des
chaînes de caractères entre accolades ({}).
Une extension d’UML comporte une brève introduction, puis la liste des stéréotypes, étiquettes et
contraintes avec leur description. Une extension contient aussi un ensemble de règles qui
garantissent la cohérence sémantique du modèle.
Les spécifications complètes de l’extension d’UML pour application Web sont fournies dans
l’Annexe A.
III. Description du système d’enseignement :
Derrière cette application qu’on a réaliser un objectif bien précis été visé, est celui d’assurer un
enseignement de qualité a tout apprenant souhaitant approfondir ses connaissances dans le domaine
des système d’exploitation chez soit et à son rythme par une simple navigation dans l’application.
Le développement d’applications informatiques n’est pas une chose aisée. Un processus rigoureux
permet de mener à terme des projets d’une façon fiable et renouvelable.
La conception d’applications web se distingue de la conception d’autres systèmes par deux activités
majeurs : la répartition des objets sur le client ou le serveur et la définition de l’interface utilisateur
sous forme de pages web.
38
Chapitre 3 Analyse et conception
Dans notre plate forme on distingue trois principaux acteurs, pour chaque acteur on a identifié les
fonctionnalités lui permettant d’accomplir son rôle dans le système :
Administrateur :
L’administrateur représente l’acteur chargé de réguler l’activité sur le système, il assure un
ensemble d’actions tels que :
- Accès direct à la base de données de la plate-forme ;
- Il s'occupe entre autre de l'inscription finale des acteurs dans la plate-forme (validation
des prés inscriptions) ;
- Gestion des comptes utilisateurs (apprenants et formateurs) ;
- Gestion des sessions de prés inscriptions des acteurs ;
- Gestion de la pédagogie.
Formateur :
Le formateur est la personne chargée de suivre les apprenants durant le processus d’apprentissage et
cela en :
- Assurant le suivi des TP ;
- Communiquant et animer ses apprenants via la messagerie interne, le forum ;
Apprenant :
L’apprenant est toute personne qui suit un cours dans son propre espace réservé, il peut aussi :
- Consulter et télécharger des cours, des exercices ;
- Communiquer avec les autres apprenants et son formateur via les outils collaboratifs
- (Forums, messagerie interne) ;
- Faire un TP à distance..
Visiteur :
Le visiteur est toute personne qui visite le site sans être ni un apprenant ni un formateur.
L’ensemble d’actions qu’un visiteur peut effectuer sont :
- Se préinscrire en tant qu’apprenant ;
- Se préinscrire en tant que formateur ;
- Contacter l’administrateur pour d’éventuelles informations ;
.
39
Chapitre 3 Analyse et conception
Concernant le niveau de disponibilité qui doit être explicitement défini pour toute application
critique. Notre système doit être opérationnel 24h/24h et 7j/7j.
Il faut définir des niveaux d’accès au système selon le profil de l’acteur, cette fonctionnalité est
assurée par l’authentification.
40
Chapitre 3 Analyse et conception
Apprenant
1..*
1..* 1
Administrateur
Formateur
1..*
Visiteur
Un cas d’utilisation décrit un ensemble de séquence dans lequel chaque séquence représente
l’interaction des éléments qui se trouvent à l’extérieur du système (ses acteurs) avec le système lui -
même.
41
Chapitre 3 Analyse et conception
Naviguer dans
l'application
visiteur
Participer à la
Apprenant messagerie
Identification
Participer au chat
Utiliser le forum
Suivi et assistance
des apprenant
Enseignant
Gestion de la
pédagogie
Gérer la base
de données
Administrateur
42
Chapitre 3 Analyse et conception
Etant donné que les acteurs et les packages de leurs activités sont identifiés, nous sommes en mesure
de modéliser les cas d’utilisation de ces acteurs, qui sont des détails des packages définis dans la
figure II-3. "Un cas d’utilisation décrit ce que l’utilisateur veut fondamentalement faire avec le
système.". Il s’agit d’une représentation macroscopique des interactions entre acteurs et le système
fondée sur une sémantique "faible" qui rend ce modèle aisément compréhensible par les utilisateurs.
Contacter
l’administrateur
Préinscription
comme
apprenant
Visiteur
Préinscription
comme
enseignant
Figure II.4 : Diagramme de cas d’utilisation pour le paquetage « naviguer dans l’application »
Administrateur
Apprenant Enseignant
Identification
43
Chapitre 3 Analyse et conception
Consulter
« Include »
cours
« Include »
Faire Identification
exercice
« Include »
Apprenant
Faire TPs
Evaluation
Suivi des
apprenants « Include »
« Include »
Corriger Identification
exercices
« Include »
Formateur Visualiser les
TPs
Figure II.7 : Diagramme de cas d’utilisations pour le paquetage «suivi et assistance des
apprenants».
44
Chapitre 3 Analyse et conception
Ecrire
message
Apprenant Formateur
Voir liste
Messages
reçus
Supprimer
messages
Créer nouveau
message
Lire messages
postés sur le
forum
Apprenant Formateur
Lire réponses
des messages
postés
Administrateur
Répondre à un
message
45
Chapitre 3 Analyse et conception
a. Pré inscription :
Titre : Pré inscription.
Acteurs : Visiteur.
Scénario nominal 1 :
46
Chapitre 3 Analyse et conception
b. Identification
Titre : Identification
Acteurs : Apprenant, enseignant ou administrateur
Scénario nominal 2 :
1. L’utilisateur atteint sa page d’identification ;
2. Le système répond en affichant le formulaire d’identification en lui proposant de créer un
compte, de s’identifier pour accéder à son propre espace ou encore de récupérer son mot de
passe en cas d’oublie ;
Enchaînement alternatif 1 :
A : L’utilisateur possède un compte :
L’enchaînement alternatif 1 démarre à l’étape «2» et enchaîne :
47
Chapitre 3 Analyse et conception
Enchaînement alternatif 2:
B : L’utilisateur clique sur le lien «créer»
L’enchaînement alternatif 2 démarre à l’étape « 2» et enchaîne :
3. le système redirige vers la page d’accueil en incluant le formulaire de préinscription ;
Enchaînement alternatif 3 :
C : L’utilisateur clique sur le lien « oublier ».
L’enchaînement alternatif 1 démarre à l’étape « 2» et enchaîne :
3. Le système affiche la page de récupération de mot de passe avec un champ de formulaire
invitant l’utilisateur à taper son login ;
4. L’utilisateur saisit son login et valide le formulaire ;
5. Le système compare les données transmises avec celles de la base de donnée ;
48
Chapitre 3 Analyse et conception
Acteur : Apprenant.
Scénario nominal 3:
1. Après identification, l’apprenant atteint sa page d’accueil.
2. Le système répond en affichant la page d’accueil. Sur la page se trouvent les liens
hypertextes suivants : Cours, exercice, TP, évaluation.
Enchaînement alternatif 1 :
A : l’apprenant décide de consulter le cours.
Enchaînement alternatif 2 :
B. : l’apprenant décide de faire un exercice.
Le scénario nominal démarre à l’étape « 2 » et enchaîne :
3. l’apprenant clique sur le lien « exercice » ;
4. le système charge l’exercice associé ou cours ;
5. l’apprenant fait l’exercice et l’envoi à la correction;
Enchaînement alternatif 3 :
C. : l’apprenant décide de faire un TP.
Le scénario nominal démarre à l’étape « 2 » et enchaîne :
3. l’apprenant clique sur le lien « TP » ;
4. le système charge TP ;
5. l’apprenant fait le TP ;
Enchaînement alternatif 4 :
D : l’apprenant décide de consulter les résultats de l’évaluation.
Le scénario nominal démarre à l’étape « 2 » et enchaîne :
3. L’apprenant clique sur le lien « Evaluation » ;
49
Chapitre 3 Analyse et conception
Scénario nominal 4 :
1. Après identification, l’administrateur atteint sa page d’accueil ;
2. Le système répond en affichant la page d’accueil. Sur la page figure le lien hypertexte
«cours, exercices, évaluation» ;
3. L’administrateur clique sur le lien « cours » ;
4. Le système interroge la base de données et retourne une page contenant la liste de tout les
cours ;
Enchaînement alternatif 1 :
A : l’administrateur décide de consulter un cours.
Le scénario nominal démarre à l’étape 4 et enchaîne :
5. L’administrateur clique sur le lien « consultation » ;
6. Le système interroge la base de données et retourne une page contenant une liste de tous les
chapitres constituant le cours à consulter.
7. L’administrateur sélectionne un chapitre ;
8. Le système lance le téléchargement du cours en transférant ses différents chapitres au coté
client (environnement de l’administrateur) ;
Enchaînement alternatif 2 :
A : l’administrateur décide d’ajouter un chapitre au contenu du cours.
50
Chapitre 3 Analyse et conception
Enchaînement alternatif 2 :
A : l’administrateur décide de supprimer un cours.
Le scénario nominal démarre à l’étape 4 et enchaîne :
5. L’administrateur clique sur le lien « supprimer » ;
6. Le système interroge la base de données et retourne une page contenant une liste de tous les
cours ;
7. L’administrateur sélectionne le cours à supprimer en appuyant sur le bouton « confirmer » ;
8. Le système interroge la base de données et retourne une page confirmant la suppression avec
succès.
Scénario nominal 5:
1. Après identification;
2. le système charge l’espace administrateur avec le lien « gestion des utilisateurs » ;
3. l’administrateur clique sur le lien « apprenants» ;
4. l’administrateur clique sur le lien «préinscrits»
5. le système affiche une liste à plusieurs entrées de tous les candidats ayant fait une
préinscription et attendant une réponse ;
6. l’administrateur clique sur une entrée pour voir le profil ;
7. le système affiche le profil du candidat concerné et propose deux boutons « accepter » et
« refuser » ;
Enchaînement alternatif 1 :
A : si le profil du candidat est correct.
51
Chapitre 3 Analyse et conception
Cette étape consiste à représenter des objets d’interface et de contrôle en page client et serveur. Les
icônes utilisées pour représenter ces objets sont définies par l’extension UML pour le web (Voir
l’annexe A).
Dans la suite de ce paragraphe, on représentera les diagrammes de réalisation associés aux cas
d’utilisation analysés précédents.
Form Page
Verification résultat
Identifi Apprenant Enseignant Admini
Utilisateur
Atteint
1.
Affiche
2.
Soumet
3.
Atteint
4. Interroger
la BD
Obtient
Obtient
Obtient
Construit
Affiche
52
Chapitre 3 Analyse et conception
Apprenant
Atteint
1.
Affiche
2.
Sélectionne
3.
Atteint
Interroger la BD
Obtient
Construit
Affiche
4.
Consulte
5.
53
Chapitre 3 Analyse et conception
Apprenant
Atteint
1.
Affiche
2.
Sélectionne
3.
4. Atteint
Interroger la BD
Obtient
Construit
Affiche
5.
Soumet
6.
Corriger
Construit
Affiche
Consulte
7.
54
Chapitre 3 Analyse et conception
Apprenant
Atteint
1.
Affiche
2.
Sélectionne
3.
4. Atteint
Interroger la BD
Obtien
t
Obtien
t
Atteint
Affiche
Consulte
5.
Pour exprimer les relations existantes entre les pages client et serveur nous devrons construire les
diagrammes de classes.
55
Chapitre 3 Analyse et conception
Page form-
d’accueil identifi
« submit »
Page
résultat
Vérification
Afficher «redirect »
du
les
{Données erronées} formulaire
erreurs
«build »
« link »
Afficher
les Résultat
erreurs Recherche
«redirect »
{Données erronées}
« link »
Figure II.26 : Diagramme de classe général de cas d’utilisation « consulter cours ».
56
Chapitre 3 Analyse et conception
VI. Conclusion
A l’issue de ce chapitre, nous avons introduit les objectifs de notre application. Pour les atteindre,
nous avons proposé une solution fondée sur une analyse et une conception modélisées à l’aide du
langage de modélisation unifié UML. Pour cela nous avons :
Spécifier les divers cas d’utilisations de notre système ;
Conçu les diagrammes des cas d’utilisations, de séquence et de déploiement ;
Elaboré un diagramme de classe.
Le chapitre suivant sera consacré à la réalisation de notre système, en présentant les outils de
développement utilisés et les différentes fonctionnalités de notre application a travers ses différentes
interfaces.
57
Chapitre 4 Réalisation et mise en œuvre
I. Introduction :
Cette partie traite des aspects techniques liés à l’implémentation et la mise en œuvre de
notre application. Nous allons présenter d’abord nos choix des technologies et outils adoptés
qui nous ont servi d’appui pour la développer. Nous présenterons par la suite, les principales
interfaces via lesquelles les différents types d’utilisateurs (Formateur, apprenants, …etc.)
interagissent avec le système.
Dans cette section nous allons décrire l’environnement utilisé pour le développement de
pages Web dynamiques connectées à une base de données utilisant PHP et MySQL, ainsi
que par leur hébergement dans un serveur Web sur INTERNET.
Pour que de telles pages puissent être accessibles sur Internet, il faut que PHP soit installé
sur le serveur web. Il est par ailleurs nécessaire que le serveur de base de données, MySQL,
tourne sur le serveur.
En outre l’environnement doit disposer d’un éditeur pour créer des pages web
dynamiques et d’un éditeur pour la création des pages statiques ; ces pages seront ensuite
transférées dans le répertoire de publication du serveur web.
Pour la réalisation de notre application nous avons utilisé un ensemble d’outils à savoir :
58
Chapitre 4 Réalisation et mise en œuvre
réfère.Le marché des serveurs Internet est caractérisé par un nombre impressionnant de
produits concurrents. Netcraft, qui analyse ce marché, en dénombre plusieurs dizaines. Les
quatre plus importants sont Apache, Microsoft IIS, Zeus et Sun One.
Apache est le serveur le plus populaire sur Internet. Le site de Netcraft a trouvé qu’Apache
possède environ 60% du marché des serveurs web. Apache existe pour offrir une
implémentation du protocole HTTP qui soit robuste et du même niveau qu'un logiciel
commercial.
Notre choix d’utiliser le serveur Apache se justifie par plusieurs raisons : Il est ouvert et
portable, contrairement au serveur Microsoft IIS. De plus, il est considéré comme stable et
sécurisé. Apache profite aujourd’hui de sa popularité, de sa stabilité, de sa sécurité, de sa
modularité et de sa complétude. Il est en outre associé au langage de scripte PHP que nous
utiliserons pour l'implémentation de notre plate-forme.
MYSQL est un véritable serveur de base de données SQL (Structured Query anguage)
qui est un langage de requêtes vers les bases de données exploitant le modèle relationnel. Il
en reprend la syntaxe mais n’en conserve pas toute la puissance puisque de nombreuses
fonctionnalités de SQL n’apparaissant pas dans MYSQL (sélection imbriquées, clés
étrangères…etc.).
MYSQL est une configuration client/serveur qui est souvent utilisée avec le langage de
création de pages Web dynamiques PHP comme le montre la figure suivante :
MYSQL est un serveur de base de données SQL multitraitements, il est caractérisé par
sa rapidité et sa robustesse.
Les principaux concurrents de MYSQL sont postgreSQL, Microsoft SQL serveur et Oracle.
Par rapport à ces produits MYSQL possède plusieurs avantages majeurs, dent les suivants :
59
Chapitre 4 Réalisation et mise en œuvre
PHP est un langage de scripts cote serveur qui a été conçu spécifiquement pour le
Web.
Dans une page html, vous pouvez inclure du PHP qui sera exécuté chaque fois qu'un
visiteur affichera la page. Ce code PHP et interprété au niveau du serveur Web et génère du
code html ou toute autre donnée affichable dans le navigateur de l'utilisateur. PHP a été
conçu en 1994 par Rasmus Lerdof. Il a ensuite été adopté par d'autres personnes influentes,
et il a été récrit trois fois avant de devenir le produit abouti que nous connaissant aujourd'hui.
À l’été 2004, il était utilisé dans plus de 17 millions de domaine et sa croissance et rapide.
Vous trouverez des statistiques plus récentes sur le site www.php.net/usage.php.
PHP est un produit open source, ce qui signifie que vous pouvez vous procurez son code,
l'utilisé, le modifié et le redistribuer gratuitement.
PHP signifiait à l’origine (Personal Home Page), mais ce nom à été changé en un
acronyme récursif sous l'influence du GNU (Gnu’s Not Unix), et il signifie maintenant
PHP hypertexte preprocesor.
60
Chapitre 4 Réalisation et mise en œuvre
La dernière version principale de PHP est la version 5. Cette version bénéficie d'une
réécriture complète du moteur Zend et de quelques améliorations importantes au niveau du
langage. La page principale de PHP est accessible à l’adresse www.php.net.
Les principaux concurrents de PHP sont Perl, ASP, .Net, JSP, ColdFusion.
Par rapport à tous ces produits, PHP possède plusieurs avantages significatifs :
61
Chapitre 4 Réalisation et mise en œuvre
Les requêtes clients se font à partir de fichiers HTML ou PHP (extension .php, .php3,
.php4), et le serveur renvoie des pages HTML. Le langage est avant tout un langage de script
(Scripting). Le code inséré dans les pages HTML, est alors expédié par le serveur. Son
fonctionnement est différent de JavaScript, où les scripts sont exécutés par le navigateur
(donc cote client).
Le Java Script :
Le Java Script est un langage de script incorporé dans un document HTML.
Historiquement il s'agit même du premier langage de script pour le Web. Ce langage est un
langage de programmation qui permet d'apporter des améliorations au langage HTML en
permettant d'exécuter des commandes du côté client, c'est-à-dire au niveau du navigateur et
non du serveur web.
Ainsi le langage JavaScript est fortement dépendant du navigateur appelant la page web
dans laquelle le script est incorporé, mais en contrepartie il ne nécessite pas de compilateur,
contrairement au langage Java, avec lequel il a longtemps été confondu.
Java Script a été mis au point par Netscape en 1995. A l'origine, il se nommait
LiveScript et était destiné à fournir un langage de script simple au navigateur Netscape
Navigator 2.
62
Chapitre 4 Réalisation et mise en œuvre
PHP n'est pas un langage compilé, c'est un langage interprété par le serveur : le serveur lit le
code PHP, le transforme et génère la page HTML. Pour fonctionner, il a donc besoin d'un
serveur Web. Donc pour tester les pages en PHP dans notre site Web, il faudra les exécuter
sur un serveur Web. Donc deux solutions :
- Soit les envoyer régulièrement grâce à un programme FTP sur un serveur web pour
les tester. C'est faisable, mais ça peut devenir fastidieux.
- Soit installer un serveur Web en local, qui nous permettra de tester directement nos
pages
PHP. EasyPHP permet de réaliser simplement cette dernière solution.
Enfin, EasyPHP permet également d'installer MySQL, une base de données, le troisième
et inséparable membre du trio Apache/PHP/MySQL. On n’aura alors plus qu’à nous occuper
de la manière dont les données sont stockées sur le disque dur, de simples instructions
permettent d'ajouter, de supprimer, de mettre à jour et surtout de rechercher des données
dans une base de données. On peut de plus accéder très facilement à une base de données
MySQL à partir de PHP, ce qui permet de développer des sites Web très performants et
interactifs.
EasyPHP joint également PHPMyAdmin à MySQL, un outil écrit en PHP permettant de
gérer les bases de données MySQL.
En utilisant EasyPHP, nous pouvons installer un serveur Web complet, qui nous
permettra de faire tous nos tests de pages PHP en toute facilité.
EasyPHP est donc un paquetage contenant à la fois Apache, PHP et MySQL. Cela explique
sa taille relativement importante à télécharger (environ 10 Mo). Il est disponible sur le site
www.easyphp.org.
63
Chapitre 4 Réalisation et mise en œuvre
Dreamweaver permet également de créer des applications Web reposant sur des bases
de données dynamiques au moyen de technologies serveur comme CFML, ASP.NET, ASP,
JSP et PHP.
Dreamweaver est entièrement personnalisable. Vous pouvez créer vos propres objets et
commandes, modifier les raccourcis clavier ou encore rédiger un code JavaScript pour
intégrer de nouveaux comportements, inspecteurs de propriétés et rapports de site aux
fonctionnalités de Dreamweaver.
64
Chapitre 4 Réalisation et mise en œuvre
Flash est un outil de programmation qui permet aux concepteurs et aux développeurs de
créer des présentations, des applications et d'autres types de contenu qui permettent une
interaction avec l'utilisateur. Les projets Flash peuvent inclure des animations simples, du
contenu vidéo, des présentations complexes, des applications ainsi que tout élément s'y
rapportant. En règle générale, les éléments de contenu conçus avec Flash sont appelés
applications, même s'il peut s'agir d'une simple animation. Vous pouvez enrichir vos
applications Flash en y ajoutant des images, du son, de la vidéo et des effets spéciaux.
65
Chapitre 4 Réalisation et mise en œuvre
explicitement qu'elle ne la traite pas et la fait remonter. Une exception non captée par
aucune méthode provoque l'arrêt de la JAVA Virtual Machine (JVM).
Le multi-Thread : Toute instance peut être gérée dans un nouveau Thread (tache),
Les accès concurrents sont gérés par des moniteurs transparents pour le
programmeur.
La portabilité de JAVA :
La compilation JAVA ne prend pas en compte les caractéristiques systèmes de la
machine sur laquelle elle est effectuée (on parle de pseudo code). L'interpréteur JAVA
interprète alors le pseudo code et exécute les applications. Ceci fait de JAVA un langage
totalement indépendant des plates-formes et donc portable d'un système à l'autre.
L'inconvénient du pseudo code est sa faible vitesse d’exécution.
Les navigateurs compatibles JAVA (Netscape Navigator, Microsoft Internet Explorer, …
etc.) intègrent un interpréteur de pseudo code (JVM) pour exécuter les programmes JAVA
dans des pages Web (applets).
66
Chapitre 4 Réalisation et mise en œuvre
Dans notre cas on a opté pour la technique des servlets ; notre choix pour cette dernière
se base essentiellement sur :
La portabilité des programmes écrits en JAVA : ainsi ils peuvent être exécutés sur
différentes plates-formes et sous des systèmes d’exploitation distincts.
L’accès à des bases de données à l’aide de l’API JDBC : Les programmes peuvent
consulter différentes bases de données qui utilise chacune un SGBD différent.
La possibilité de générer dynamiquement des pages Web personnalisées.
La sécurité offerte par le langage.
Le multiThread : Un programme peut lancer et gérer l’exécution de plusieurs Threads
en parallèle ce qui offre la possibilité de profiter de la puissance offerte par les
systèmes d’exploitation multiThread comme Windows NT.
La gestion des exceptions : un programme écrit en JAVA peut prévoir dans son code
l’arrivée d’une erreur (dans le réseau par exemple) et la traiter en cas où elle survient.
La puissance de développement offerte par la programmation orientée objet.
La possibilité de créer des applications distribuées.
67
Chapitre 4 Réalisation et mise en œuvre
En haut de cette page : nous avons la barre de navigation qui contient les liens suivants :
68
Chapitre 4 Réalisation et mise en œuvre
69
Chapitre 4 Réalisation et mise en œuvre
70
Chapitre 4 Réalisation et mise en œuvre
71
Chapitre 4 Réalisation et mise en œuvre
Cette page représente l’espace privé du formateur, elle lui permet de gérer le
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Chapitre 4 Réalisation et mise en œuvre
73
Chapitre 4 Réalisation et mise en œuvre
74
Chapitre 4 Réalisation et mise en œuvre
75
Chapitre 4 Réalisation et mise en œuvre
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Chapitre 4 Réalisation et mise en œuvre
IV. Conclusion :
Ce chapitre donne un aperçu assez complet des fonctionnalités offertes par notre plate
forme, celle-ci est le produit final auquel nous avons abouti après l’étude bibliographique et
l’étude conceptuelle du système vues dans les parties précédentes de ce rapport, en mettant
en œuvre un maximum des notions théoriques abordées dans celles ci, notamment
concernant l’utilisation des dernières innovations dans les Télé-TP (laboratoires virtuels).
77
Chapitre 4 Réalisation et mise en œuvre
L’objectif de notre travail était de concevoir et de réaliser une plate forme pour
l’enseignement à distance en introduisant la Télé-TP, une nouvelle approche technologique
pour l’enseignement à distance.
Notre travail peut se résumé ainsi :
En premier lieu, on a plongé dans l’étude théorique de l’e-Learning, on a mis
l’accent sur les différents domaines de l’enseignement à distance (EAD) depuis son
apparition tout en précisant le rôle des nouvelles technologies de l’information et de
la communication (NTIC) dans le développement de cette discipline.
En second lieu, une étude assez approfondie dans le domaine de la Télé-TP, son
apparition, les problème rencontrés et quelques solutions proposés à cet effet, enfin
quelques plate-forme mise en œuvre.
En dernier lieu, dans le but de réaliser une plate-forme e-Learning , on a utilisé le
langage de modélisation UML (Unified Modeling Language) qui nous a aidé dans
la conception de notre application.
Ce travail nous a permis :
D’avoir les notions de bases d’une nouvelle discipline en pleine expansion
si bien applicable à l’enseignement en ligne : l’E-Learning ou
l’enseignement à distance.
D’approfondir nos connaissances théoriques et pratiques sur les réseaux
informatiques et leur configuration et les outils de communication sur le
web (Chat, messagerie et forum).
D’acquérir de nouvelle connaissance en langage de programmation tel que
le HTML, PHP, JavaScript, le langage de modélisation UML, JAVA
78
Chapitre 4 Réalisation et mise en œuvre
L’application que nous avons développé couvre toutes les activités pédagogiques possibles
qu’un enseignement traditionnel peut offrir en plus de sa, elle permet aux apprenants de
franchir la contrainte temps qui est une barrière majeur devant eux. Des améliorations
peuvent être envisagées en intégrant la manipulation 3D, et l’ajout d’un module de gestion
de l’accès concurrentiel au dispositif téchnologique.
79
Chapitre 4 Réalisation et mise en œuvre
[01] [BRUILLARD E, VIVET M] , “Concevoir des EIAO pour des situations scolaires :
approche méthodologique“ , Recherche en Didactiques Mathématiques, n°1.2 vol.14,pp.275-
304, édition La Pensée Sauvage, 1994.
[02] [Nabila Bousbia], Contribution théorique et méthodologique à l’élaboration d’un
environnement de FOAD
(formation ouverte et à distance), 2004
[03] [Bruillard, E.,(1997)]. Les machines à enseigner, Hermes, Paris.
[04] [Courtois, J.1990)]. Siam, un système de diagnostic qui s’adapte aisément à de
nouveaux domaine et qui enseigne sa méthode. Thèse de l’univérsité Paris VI, 1990, 213
pages.
[05] [Tchounikine P.(2002)]. Pour une ingenierie des environnements informatiques pour
l’apprentissage humain, Revue I3-information interaction intelligence.
[06] Balacheff, N (1997)]. Some reactions en some reflectionson the phenomen of French
Didactique, journal de didactique, 1997 , vol. 18, n) 1,pp. 81-83.
[07] [Bousbia. N .] Contribution théorique et méthodologique à l’élaboration d’un
environnement de FOAD (Formation ouverte à distance).Rapport Magistére, INI Algerie
2004.
[08] [George S. Splach].Un environnement informatique support d’une pédagogie de projet.
Thèse de doctorat, Université du maine-France-2001.
[09] http://MonWebCt.fr
[10] http://www.moodle.org
80
Chapitre 4 Réalisation et mise en œuvre
81