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Introduction
Le chapitre 1 situe le cadre de référence : les notions de base (fonction, information et rétroaction,
redondance). Il postule l'existence d'un code non encore formalisé ou d'un calcul de la
communication humaine dont les règles sont observées dans le cas d'une bonne communication et
rompues dans le cas d'une communication perturbée.
Le chapitre 2 définit certains axiomes.
Le chapitre 3 étudie les troubles pathologiques contenus dans ces axiomes.
Le chapitre 4 étudie les systèmes dans la communication au niveau structurel, ou organique, dans
les relations humaines.
Le chapitre 5 illustre la Théorie des Systèmes dont l'objet est les effets immédiats des êtres humains
les uns sur les autres.
Le chapitre 6 traite de la notion de paradoxe : paradoxe de Russel ; le paradoxe pragmatique ou
double contrainte.
Le chapitre 7 étudie les effets thérapeutiques du paradoxe : l'application clinique des modèles de
communication de type paradoxal, et le rôle du paradoxe dans le jeu, l'humour et la créativité.
La conclusion postule que l'homme prend conscience de son existence et détermine son univers.
Ce travail a reçu l'appui du National Institute of Mental Health et de la National Association for
Mental Health.
1. Le cadre de référence
1-1. Introduction
Un phénomène demeure incompréhensible sans le contexte dans lequel il se produit. Les sciences
du comportement considèrent l'individu isolément (conception monadique), en dehors de ses liens
de communication, à travers des variables, pour étudier un trouble du comportement, par exemple.
Le véhicule de ces manifestations est la communication.
L'étude de la communication humaine se subdivise en trois domaines : la syntaxe, la sémantique et
la pragmatique (Morris, repris par Carnap).
La syntaxe recouvre les problèmes de transmission de l'information : le codage, les canaux de
transmission, la capacité du bruit, la redondance et autres propriétés statistiques du langage.
La sémantique est implicite parce que le message est fait de sens. Tout langage présuppose une
convention sémantique.
La pragmatique : la communication affecte le comportement.
Ces trois concepts sont interdépendants.
Ce livre traite essentiellement de la pragmatique de la communication, c'est-à-dire ses effets sur le
comportement.
Communication et comportement sont quasi-synonymes : la pragmatique traite des mots, de leurs
sens, donc traite de la syntaxe et de la sémantique, elle aborde aussi le langage non verbal et le
langage du corps. Tout comportement est communication.
Relation qui unit émetteur et récepteur, en tant qu'elle est médiatisée par la communication.
Un parallèle est établi avec les mathématiques est la discipline dont l'objet est non la nature des
entités mais les relations entre elles.
1-2. La notion de fonction et de relation
Ce sont deux concepts mathématiques.
Le nombre désigne une grandeur concrète, la variable n'a pas de signification propre ; une variable
ne prend un sens que dans sa relation à une autre. La relation entre des variables fonde le concept de
fonction.
En psychologie, les fonctions sont psychiques : sensation, perception, aperception, attention,
mémoire …
Ashby a démontré qu'une mémoire est fonction du caractère observable ou non d'un système donné.
Bateson cite le jeu d'échecs : il y a compréhension à n'importe quel moment où en et la partie
uniquement d'après la configuration actuelle des pièces sur l'échiquier, sans « mémoire », des coups
passés (les échecs étant un jeu à information permanente). La mémoire du jeu n'a de sens que par
rapport au présent et à l'observable.
On ne peut percevoir que des relations et des modèles de relations, et c'est là l'essence même de
l'expérience. Un processus de changement, de mouvement ou d'exploration intervient dans toute
perception. La relation établie est une idée abstraite, identique au concept mathématique de fonction.
Ainsi, ce sont des fonctions qui constituent l'essence de nos perceptions en tant que « signes pour
exprimer une combinaison, une infinité de situations possibles de même caractère. ».
La conscience que l'homme a de lui-même est essentiellement conscience de fonctions, de relations
dans lesquelles il est engagé (voir les travaux sur la privation sensorielle).
1-6. Conclusions
1-61. Le concept de « boîte noire »
L'impossibilité où nous sommes de voir l'esprit « en action » conduit au concept de « boîte noire ».
Les informations permettent de tirer des conclusions sur ce qui se passe à l'intérieur, mais cette
connaissance n'est pas essentielle pour comprendre sa fonction dans le système plus vaste dont elle
fait partie. En psychologie et en psychiatrie, il n'est pas besoin d'hypothèses intra-psychiques pour
observer les relations entre les entrées (« input ») et les sorties (« output ») d'information, autrement
dit à la communication.
2-1. Introduction
Les propriétés simples de la communication dont les implications interpersonnelles sont
fondamentales jouent le rôle d'axiomes dans ce calcul de la communication humaine possible. Ces
axiomes permettront d'étudier les troubles pathologiques.
2-63. Métacomplémentarité
A laisse à B dépendre de lui ou l'y contraint, ou « pseudo-symétrie ».
2-7. Résumé
Des axiomes très hétérogènes. Leur unité est pragmatique, celle-ci est fondée sur leur connotation
interpersonnelle (et non pas monadique).
L'impossibilité de ne pas communiquer fait que toute situation est une situation interpersonnelle,
une situation de communication. L'importance pragmatique, interpersonnelle, des modes de
communication digital et analogique ne réside pas seulement dans un isomorphisme supposé avec le
contenu et la relation, mais dans l'ambigüité, inévitable et significative, à laquelle se heurtent
émetteur et récepteur. Enfin, le paradigme symétrie-complémentarité se rapproche le plus du
concept mathématique de fonction, les positions des individus n'étant que des variables.
3. La communication pathologique
3-1. Introduction
Relions les axiomes aux troubles pathologiques pour étudier les distortions et les conséquences qui
en résultent.
3-23. Implications
Le phénomène ne se limite pas aux contes et à la schizophrénie. Il possède des interactions
beaucoup plus vastes pour l'interaction humaine.
3-32. Désaccord
Le désaccord peut surgir au niveau du contenu ou au niveau de la relation, et ces deux formes
dépendent l'une de l'autre.
Confrontés à leur désaccord, deux individus doivent définir leur relation comme complémentaire ou
symétrique.
3-331. Confirmation
La confirmation par Y de la conception que X se fait de lui-même est le facteur le plus important,
capable d'assurer maturation et stabilité psychiques. La communication a le pouvoir de confirmer
un être dans son identité, c'est pourquoi elle déborde des échanges indispensables à la protection et
à la survie de l'être humain.
3-332. Rejet
Seconde réaction possible de Y face à la définition que X donne de lui-même. Ce qui présuppose
que l'on reconnaisse ce que l'on rejette. Il ne nie donc pas obligatoirement la réalité de la conception
que X a de lui-même. Il existe des rejets constructifs : le cas du psychiatre qui refuse le « jeu
relationnel » que le patient impose au thérapeute.
3-333. Déni
Troisième possibilité, la plus importante du point de vue pragmatique et psychopathologique. C'est
la « perte du moi » ou « aliénation » qui nie la réalité de X.
Si le rejet équivaut au message : « Vous avez tort », le déni, lui, dit : « Vous n'existez pas. »
En logique formelle, la confirmation correspondrait à la vérité, le rejet à la fausseté, et le déni à
l'indécidabilité (ordre logique différent).
3-35. Imperméabilité
Le déni de soi par l'autre résulte de l'insensibilité aux perceptions personnelles, l'imperméabilité est
un malentendu existant sur « me voir ».
3-64. Exemples
Ce n'est pas ce qui s'est passé qui importe mais qui a le droit de parler à l'autre et sur l'autre. Ce
qui est essentiel dans la communication n'est pas le contenu mais la relation.
3-65. Conclusions
L'importance du contenu s'estompe à mesure que se font jour les modèles de la communication.
Les fonctions de la communication ne se définissent pas par la nature des énoncés pris comme
entités individuelles, mais par la relation qui unit deux ou plusieurs réponses.
4-1. Introduction
Ce chapître examine les modèles des communications qui se répètent et se maintiennent, c'est-à-dire
la structure des processus de communication : l'interaction symétrique ou complémentaire
cumulative, la « prédiction qui se réalise ». La communication se fait dans la répétition ou la
redondance des faits.
4-31. Totalité
Les liens qui unissent les éléments d'un système sont si étroits qu'une modification de l'un des
éléments entraîne une modification de tous les autres, et du système entier. Autrement dit, un
système ne se comporte pas comme un simple agrégat d'éléments indépendants, il constitue un tout
cohérent et indivisible.
Son contraire est la sommativité où les éléments sont indépendants les uns des autres et constituent
un « amas » (heap), pas plus complexe que la somme de ses éléments.
4-311. Non-sommativité
La non-sommativité est corollaire à la notion de totalité. Un système n'est pas la somme de ses
éléments, et l'analyse d'un élément isolé aboutit même à détruire l'objet étudié. Il faut négliger les
éléments et aller au coeur de sa structure. La « Gestalt » est le principe de non-sommativité.
4-312. Non-unilatéralité
Les relations unilatérales entre les éléments : A peut affecter B, mais pas le contraire. Une telle
séquence est en réalité circulaire, ce qui apparaît comme une réponse peut également jouer le rôle
de stimulus dans une chaîne interdépendante. Ainsi, affirmer que le comportement de A provoque le
comportement de B, c'est négliger l'effet du comportement de B sur la réaction suivante de A, c'est
déformer la chronologie des faits.
4-32. Rétroaction
Les éléments d'un système ne sont pas reliés de façon sommative ou unilatérale. Rétroaction et
circularité sont le modèle de causalité qui convient le mieux à une théorie des systèmes en
interaction.
4-33. Équifinalité
Les mêmes conséquences peuvent avoir des origines différentes, parce que la structure est
déterminante (Von Bertalanffy).
L'équifinalité est fondée sur un système ouvert. Un système clos est entièrement déterminé par les
circonstances initiales qui sont la meilleure « explication » du système ; tandis qu'un système ouvert
étend jusqu'au cas-limite les conditions initiales : le système est ainsi à lui-même sa meilleure
explication.
4-42. Limitation
Dans une séquence de communication, tout échange de messages restreint le nombre d'échanges
suivants possibles. Dans une situation interpersonnelle, on en est réduit à communiquer. Pour
reprendre l'analogie du jeu, dans tout jeu interpersonnel – et pas seulement dans les jeux à motifs
combinés mentionnés plus haut – un « coup » modifie la configuration actuelle du jeu, restreint les
possibilités qui restent désormais ouvertes et altère par là le cours du jeu. Définir une relation
comme symétrique ou complémentaire, ou imposer une ponctuation déterminée, limite
généralement les possibilités du partenaire.
4-441. Totalité
Dans une famille, le comportement de chacun des membres est lié au comportement de tous les
autres et en dépend. Tout comportement est communication, donc il influe les autres et est influencé
par eux.
4-442. Non-sommativité
L'analyse d'une famille n'est pas la somme des analyses de chacun de ses membres. Il y a des
caractéristiques propres au système, c'est-à-dire des modèles d'interaction qui transcendent les
particularités de chacun des membres, par exemple les « compléments » ou la « double-contrainte ».
(Fry : le contexte conjugal).
4-5. Résumé
L'interaction humaine est un système de communication régi par les propriétés des systèmes
généraux : la variable temps, les relations système-sous-système, la totalité, la rétroaction et
l'équifinalité. Les systèmes en interaction continue offre une étude des répercussions pragmatiques à
long terme des phénomènes de communication.
5-1. Introduction
Exemple de George et Martha dans la pièce de théâtre Qui a peur de Virginia Woolf ?
5-11. L'intrigue
Une scène de ménage dans le couple George-Martha.
5-33. Équifinalité
Une méthode courante consiste à observer ou à inférer les conditions initiales (étiologie, passé,
histoire personnelle) qui ont conduit aux conditions actuelles.
Une fois de plus, c'est l'homme qu'on étudie, le passé n'est accessible que tel qu'il est rapporté dans
le présent ; ce n'est donc pas un pur contenu, il a aussi un aspect relationnel. La conception
proposée ici a pour but de rechercher dans quelle mesure les paramètres d'un système (règles et
limitations observées dans une interaction continue) peuvent rendre compte de ce qui se perpétue et
de ce qui se modifie dans un système ; autrement dit, dans quelle mesure un système peut
s'expliquer par un ensemble de lois qui ne dépend pas du passé.
5-42. Le fils
Le fils imaginaire est une distorsion de la réalité.
Le problème du caractère littéral de la croyance n'est pas essentiel, l'illusion n'acquiert une fonction
que dans le cadre d'une relation.
Si le fils est imaginaire, l'interaction dont il est le pivot ne l'est pas, et la question féconde porte
alors sur la nature de cette interaction. Elle demande tout d'abord que George et Martha fassent
bloc ; ils doivent travailler ensemble à cette fiction pour l'entretenir, car, à la différence d'un enfant
réel qui, une fois engendré, existe, ils doivent sans cesse s'unir pour créer leur enfant. Ils peuvent
s'associer dans une collaboration sans rivalité. Ils peuvent se permettre une association en ce
domaine, précisément parce que ce n'est pas une histoire réelle. Le mythe de l'enfant est pour eux un
mécanisme homéostastique.
La mort du fils pourrait être le passage à une nouvelle échelle de mesure, une modification qui
serait un changement d'échelle permettant un nouveau type de fonctionnement.
5-45. Résumé
La description d'un système familial même relativement simple et fictif est un travail considérable.
Les variations du contenu à partir de quelques règles de relation sont innombrables et complexes.
5-451. Stabilité
Un système est stable par rapport à certaines de ses variables, si ces variables demeurent à l'intérieur
de limites déterminées. Les variables qui définissent ici la stabilité ne sont pas celles du contenu,
mais celles de la relation, et ce couple dispose d'une gamme extrêmement réduite de comportements
si l'on ne considère que leur modèle de relation.
6. La communication paradoxale
6-11. Définition
Une contradiction qui vient au terme d'une déduction correcte à partir de prémisses
« consistantes ».
Ces trois types correspondent aux trois grands domaines de la théorie de la communication : le
premier type à la syntaxe logique, le second à la sémantique et le troisième à la pragmatique.
La théorie des types logiques de Russell : ce qui comprend « tous » les éléments d'une collection ne
doit pas être un élément de la collection. Autrement dit, le paradoxe de Russell provient d'une
confusion des types logiques, ou niveaux. Une classe est d'un type supérieur à ses éléments ; pour
énoncer ce postulat, nous avons dû passer à un autre niveau dans la hiérarchie des types. Dire que la
classe de tous les concepts est elle-même un concept n'est pas faux, mais dénué de sens.
6-444. Indécidabilité
Comme les étudiants, le schizophrène est pris dans le dilemme de la logique et de la confiance.
Mais, comme le directeur, il communique des messages indécidables. Nerlich résume la situation :
« L'une des manières de ne rien dire est de se contredire. Et si on s'arrange pour se contredire en
disant qu'on ne dit rien, finalement on ne se contredit pas du tout. On peut manger son gâteau et le
garder. »
Si le schizophrène s'efforce de ne pas communiquer, la « solution » de ce dilemme est dans l'emploi
de messages indécidables qui disent d'eux-mêmes qu'ils ne disent rien.
7. Le paradoxe en psychothérapie
7-12. Définition
L'expression illusion du choix possible est employée pour la première fois par Weakland et Jackson.
En s'efforçant de faire un bon choix entre deux solutions possibles, les schizophrènes se trouvent
devant un dilemme : ils ne peuvent pas faire un bon choix puisque les deux solutions font partie
intégrante d'une double-contrainte, et le patient est donc « condamné s'il le fait et condamné s'il ne
le fait pas ». C'est l'hypothèse elle-même qu'un choix est possible et qu'on doit le faire qui est une
illusion. Mais comprendre qu'il n'y a pas de choix possible revient à identifier non seulement les
« solutions » proposées, mais la véritable nature de la double-contrainte. Or bloquer toute possibilité
d'échapper à une situation de double-contrainte, avec l'impossibilité qui en résulte de la voir de
l'extérieur, est un élément essentiel de la double-contrainte.
On peut mettre un terme au jeu par un message opposé : « Continuons le jeu ». Tel n'est pas le cas
du strict point de vue logique. : aucun énoncé formulé à l'intérieur d'un cadre donné (ici le jeu de
l'inversion du sens) ne peut constituer en même temps une affirmation valide sur ce cadre. Le
message reste indécidable, à condition de faire preuve d'une logique rigoureuse parce que les règles
du jeu ne laissent pas place aux métamessages, et un message proposant de terminer le jeu est
obligatoirement un métamessage. Dans un tel système, aucun changement ne peut être apporté de
l'intérieur.
Exemple 2 : Hans Sachs s'est aperçu de la nature paradoxale de la psychanalyse, une analyse se
termine quand le patient se rend compte qu'elle pourrait continuer indéfiniment.
Dans la situation de transfert, le patient « régresse » à des modèles antérieurs et « inadéquats » du
comportement. Jackson et Haley se sont demandés : que serait donc un comportement adéquat dans
la situation psychanalytique ? La seule réaction « adulte » serait de tout rejeter en bloc. Mais c'est
précisément ce que le patient, qui a besoin d'aide, ne peut faire.
Exemple 3 : Les médecins sont censés guérir. Tant que leur traitement réussit, ils occupent la
position « haute » dans la relation médecin-malade. Par contre, si leurs efforts échouent, les
positions sont inversées. Si le malade se montre réfractaire à tout traitement, le médecin se trouve
dans la position « basse ». Le médecin se trouve alors dans une double-contrainte par les malades.
Ces malades transmettent, à travers leurs symptômes, ce message : « Aidez-moi, mais je ne vous
laisserai pas m'aider. »
Exemple 4 : Les cas de douleurs psychogènes justifient une psychothérapie brève, fondée sur la
communication paradoxale. La psychothérapie ne peut soulager la douleur mais le malade lui-même
peut « déplacer l'heure de la douleur » et « téléscoper son intensité ».
Exemple 6 : Le thérapeute souhaite voir sa patiente coopérer le moins possible et qu'elle perturbe
les choses le plus possible. Par cette simple injonction, il la met dans une situation intenable : si elle
continue à perturber le cours de la thérapie, elle coopère, ce qu'elle ne veut faire à aucun prix ; mais
si elle veut désobéir à l'injonction du thérapeute, elle ne peut le faire qu'en n'étant pas non-
coopérative et en ne perturbant pas le cours des choses, ce qui permet de poursuivre sans accroc la
psychothérapie.
Exemple 7 : Un couple qui boit. La thérapie consiste à faire boire. Boire devient un devoir, et non
plus quelque chose dont « il ne peut s'empêcher ». Il y a inversion des objectifs.
Exemple 8 : Le thérapeute redéfinit les disputes d'un couple en leur disant que plus ils se disputent,
plus ils s'aiment ; s'ils étaient indifférents, ils ne se querelleraient pas. Au moment où ils cessent de
se disputer, ils découvrent qu'ils s'entendent beaucoup mieux qu'ils ne pensaient.
Dans la théorie de la preuve, la procédure de décision permet de découvrir les preuves de la vérité
ou de la fausseté d'un énoncé dans un système formalisé donné. Le problème de la décision renvoie
à une procédure de ce type. Une solution positive porte à trouver une procédure de décision pour
résoudre le problème, alors qu'une solution négative consiste à prouver qu'il n'existe pas de
procédure de décision de ce genre.