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I – PRESENTATION ET EXPRESSION
a) La tenue générale
Extravagance : C’est le qualificatif de celui qui dit, fait des choses folles et
dépourvue de raison. On parle aussi des choses extravagantes dans les mêmes termes.
(synonymes : On connaît l'extravagance de cette vedette, L'extravagance d'un
projet.)
Inadaptation :
Se dit d’un processus, d’une fonction ou d’un outil qui ne permet pas d’atteindre
l’objet de sa raison d’être ou qui pour cela perturbe gravement son l’environnement
ou l’harmonie de cet objet.
b) Les mimiques
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Oméga mélancolique : Ce dit d’un visage aux traits tombants, véritable masque de
tristesse au front plissé.
Paramimie : Il s'agit d'un trouble de l'attitude gestuelle qui ne correspond pas aux
idées ni aux sentiments. Cela peut s'accompagner d'expressions du visage en totale
discordance avec les émotions ou les sentiments.
♠ schizophrénie
Regard extatique : Regard dont l’expression fait penser à l’extase, à une grande
admiration : Regards extatiques des icônes de la Renaissance.
c) Le domaine psychomoteur
Agitation : État d'une personne qui, en proie à des émotions et à des impulsions, ne
peut rester immobile, calme ou en repos.
Catalepsie : État de plasticité motrice dans lequel le patient conserve les attitudes
qu'on lui imprime, à la façon d'une poupée de cire (flexibilité cireuse). Les muscles
sont comme figés.
C’est une diminution très importante de la vigilance avec arrêt des opérations
mentales, arrêt de la production verbale (mutisme), indifférence affective
Echopraxie : Répétition, par une sorte d'imitation automatique, des actes accomplis
devant le sujet (dément, confus par une autre personne.
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Note(s) :
Liepmann a été conduit à distinguer (1907) trois types d'apraxie :
1° L'apraxie mélocinétique, par perte des souvenirs cinétiques d'un membre
(asymbolie motrice de Meynert, aphasie innervatoire de Kleist, apraxie corticale
motrice de Heilbronner);
2° L'apraxie idéo-motrice (dite d'abord apraxie motrice), dans laquelle manque la
schématisation mentale du mouvement (apraxie transcorticale de Heilbronner);
3° L'apraxie idéatoire, par trouble du concept de l'acte à exécuter, considéré parfois
comme trouble de l'attention. Cette forme, introduite par Pick (1905), correspond à
l'asymbolie de conduction de Heilbronner, est généralement considérée comme
sortant du cadre de l'apraxie proprement dite.
d) Le domaine du langage
Echolalie : Répétition par un sujet des mots et des paroles prononcés devant lui avec,
le plus souvent, reproduction de l'intonation qui les accompagne.
répétition involontaire et sans signification des derniers mots entendus par le patient,
à la manière d’un perroquet.
Echophrasie : synonyme d’écholalie, Répétition par un sujet des mots et des paroles
prononcés devant lui avec, le plus souvent, reproduction de l'intonation qui les
accompagne.
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II – L'HUMEUR
Mélancolie : Affection mentale très fréquente caractérisée par une dépression plus ou
moins marquée, un sentiment d'incapacité, un dégoût de l'existence pouvant aller
jusqu'aux idées de suicide, de l'anxiété et de l'insomnie et parfois des idées délirantes
d'auto-accusation, d'indignité, etc.
Note(s) :
Survient parfois sans raison apparente, en liaison avec une psychose maniaque-
dépressive, parfois à la suite de chocs affectifs (mélancolie réactionnelle), parfois
sous l'influence de l'involution présénile (mélancolie d'involution). Affection très
dangereuse car elle est une cause fréquente de suicide et même de meurtre. Par
contre, est actuellement très curable par les méthodes de choc.
Cet état peut aussi être ponctuel ou symptomatique d'une véritable psychose maniaco-
dépressive en formation.
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III – LA PERSEPTION
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IV – LA PENSEE
a) Le rythme
Tachypsychie : Déroulement rapide de pensées que l'on observe dans certains états
épileptiques créant un état de surexcitation.
La pensée accélérée qui s'accompagne généralement d'une fuite des idées
(relâchement du lien associatif normal entre les idées) qu'on observe dans la manie et
au cours des intoxications aux psychostimulant
La tachypsychie est, d'un point de vue sémiologique (l'étude des symptômes), un
symptôme psychiatrique manifestant une véritable "fuite des idées", une extrême
rapidité du "cours de la pensée", entraînant dans la plus part des cas le sujet dans un
discours très rapide et souvent incohérent, se mêlant au paralogisme, c’est-à-dire aux
argumentations qui, si elles sont de bonne foi, restent souvent fausses ou inapropriées
voire confuses
La tachypsychie est d'un point de vue nosologique (discours médical sur la maladie)
une manifestation très importante car elle permet de repérer la défense maniaque,
c'est-à-dire l'intense activité mentale par la production de représentations substitutives
permettant au sujet de se protéger contre l'angoisse de la dépression
Pensée circonstanciée : pensée qui se perd dans de nombreux détails inutiles avant
d’en arriver au point demandé.
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Pensée déréelle : modification de la réalité, besoin d’échapper à la logique de
l’entendement. Pensée détournée du réel et des nécessités logiques. Pensées non
dirigée vers des situations réelles.
Pensée paralogique : Se dit d’une pensée erronée faite de bonne foi. Par exemple les
conclusions erronées ou fausses à partir de faits réels. On dit que “le paranoïaque
infléchit ses croyances et son comportement en fonction de sa pensée paralogique”.
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C’est en cas d’incapacité à réduire cette dualité des sentiments attachés à des
croyances opposées que des conduites pathologiques peuvent survenir.
Blocage : État de repli d'une personne sous le coup d'un choc émotionnel.
Idée fixe : sous ce terme on souligne la conscience souvent lucide qu'un sujet a d'une
représentation (morbide) dont il est impuissant à empêcher la transformation en
action.
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Obsession idéative : Cela consiste en la rumination mentale obsédante, envahissant
le champ de la pensée
* soit des représentations ou des phrases
* soit des taches intellectuelles que le sujet s'impose
* soit des doutes interminables (rituel de vérification)
* soit des scrupules
Délire : Désordre des facultés intellectuelles caractérisé par des idées erronées
s'opposant aux faits montrés par la réalité et accompagné de troubles de la
conscience, de confusion, de désorientation, de troubles de la mémoire et d'agitation.
Le délire est un moyen de ramener le réel à soi, quand il est vécu trop éloigné. De
cette manière, il comble un vide (tout comme d'ailleurs la création, ainsi que la
dépression...). Le soignant est confronté à l'être délirant, tandis que le créateur est
confronté à l'expression de l'être délirant. Le soignant devra donner un sens, une
signification du délire, avec ce qu'il connaît des références socio culturelles de son
patient, et en ayant toujours à l'esprit ses références personnelles, sa propre
subjectivité, ses croyances d'homme ou de femme (par delà l'infirmier, le médecin...).
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V – LA CONSCIENCE DE SOI
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VI – LA VIGILANCE
Hypoprosexie : C’est un état psychologique dans lequel le sujet n'arrive plus (ou
moins bien) à se concentrer sur un travail, une lecture. Il en résulte une diminution de
l'attention.
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VII – LA MEMOIRE
Amnésie :
Ecmnésie : Cest une sensation de "déjà vécu". C’est un état pathologique au cours
duquel le sujet revit des scènes de son passé comme si elles étaient présentes.
Reviviscence très intense et souvent de brève durée de souvenirs anciens paraissant
abolis. Parfois le sujet semble vivre les scènes ainsi retrouvées comme s'il était
replacé à cette époque de son existence.
Note(s) :
Se rencontre dans l'épilepsie, dans l'hystérie et dans certains états émotionnels
intenses.
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IIX – LE JUGEMENT
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IX – LES CONDUITES INSTINCTUELLES
Enurésie : L'énurésie primaire qualifie l'émission d'urine alors que la maîtrise des
sphincters n'est pas acquise.
Le terme d'énurésie secondaire est utilisé lorsque les émissions d'urines ont lieu à un
âge ou l'enfant à déjà su faire preuve de maîtrise sphinctérienne.
L'énurésie peut être le signe d'une perturbation profonde de la personnalité si elle
n'est pas d'origine purement urologique. Il est alors important de replacer le problème
dans le cadre de la famille et de percevoir les impacts de celui-ci sur cette dernière.
Les soins supplémentaires prodigués par la mère lors des crises d'énurésie peuvent
justement faire partie des bénéfices secondaires recherchés par l'enfant. L'énurésie
peut également être source de conflits et constituer un moyen de pression de l'enfant,
souffrant par ailleurs la plupart du temps de névrose ou étant trop immature.
La solution à l'énurésie passe souvent par une thérapie psychanalytique permettant de
lever le refoulé, ainsi que par une amélioration de l'hygiène de vie et du sommeil,
ainsi que par la régulation des rapports intra familiaux.
Gâtisme : Incontinence adulte pouvant être due à des lésions du système nerveux ou
à une dégradation mentale.
Hypersomnie : L'hypersomnie idiopathique est une maladie rare du sujet jeune dont
on ne connait toujours pas la cause. Les patients atteints de cette maladie souffrent
d'une très grande fatigue voir somnolence, du réveil au coucher.
L'hypersomnie est idiopathique puisqu'on ne connait pas son origine, à la différence
des hypersomnies secondaires (lésion cérébrale...).Elle a été peu étudiée jusqu'à ce
jour bien que ce soit une pathologie du sommeil où trop dormir est vraiment un
handicape. C'est une maladie à part entière dans ce cas puisque elle est appelée
hypersomnie secondaire dans le cas où elle est liée à une autre maladie grâve pouvant
être la cause de l'hypersomnolence (Maladie de parkinson, sclérose en plaque...).
Les patients décrivent leur sommeil comme très lourd et profond : ils ne sont en
général pas réveillé par le bruit : par exemple ils ne savent pas au petit matin que la
nuit il y a eu une tempête ou un violent orage puisque cela ne les a pas réveillé. Leur
sommeil nocturne est de grande qualité mais aussi de longue durée :typiquement plus
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de 10 heures par nuit qui se font en une traite. Les réveils nocturnes sont rares et les
patients souffrant d'hypersomnie idiopathique ne se lèvent quasiment jamais la nuit.
Une particularité des hypersomniaques est qu'ils décrivent leur nuit comme une
extinction totale, une mise en veille prolongée semblable à une anesthésie générale si
l'on peut dire. Ils n'ont aucun souvenir de leur nuit, c'est comme si on avait appuyer
sur le bouton off et que le lendemain on appuyait sur on : il n'y a pas de consience du
déroulement de la nuit. Ainsi lorsqu'une personne ordianire se réveil, elle peut
généralement dire son temps de sommeil, ou l'heure actuelle, mais dans le cas de
l'hypersomnie idiopathique les patients sont incapables de savoir s'ils ont dormis 1h
ou 12 heures. Ceci explique parfois qu'il puisse y avoir une perte de la notion du
temps.Il peut arriver que des patients hypersomniaques fassent des nuits de très
longues durées associées à des siestes de plusieurs heures; le sommeil diurne est
également de grande qualité. Malheureusement ces siestes sont le plus souvent non
récupératrices.
Dyspareunie : Douleurs au moment du coït (rapport sexuel) chez la femme sans qu'il
existe une contracture de la vulve. Cette douleur peut être permanente ou
intermittente. Cette définition est synonyme aussi du terme "algopareunie" (algo- =
douleur et pareunie = accouplement ; c'est-à-dire accouplement douloureux)
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X – LES CONDUITES SOCIALES
Suicide : Le suicide (du latin sui caedere, se tuer soi-même) est l'acte délibéré de
mettre fin à sa propre vie. Dans le domaine médical, on parle aussi d’autolyse (du
grec auto-, soi même, et -lyse destruction).
Pour considérer qu'on est en présence d’un suicide, la mort doit être l’intention de
l’acte et non simplement une de ses conséquences.
Dans un grand nombre de cas, le suicide s'intègre à l'évolution d'une pathologie
psychiatrique, le plus souvent état dépressif, schizophrénie, trouble de la personnalité,
etc.
Fugue : La psychologie désigne sous ce nom une conduite de déambulation,
d’errance, de migration, de vagabondage qui éloigne brusquement le sujet de son
foyer et de son environnement habituel, dans les cas pathologiques le sujet perd le
sentiment de son identité, du lieu où il se trouve, voire de son origine.
Comme le précise le Dr Pommereau dans son livre Quand l’adolescent va mal, "la
fugue est une pathétique quête d’oxygène dans une atmosphère jugée irrespirable."
C’est un appel au secours avec un message : il ne peut plus continuer à vivre dans ces
conditions-là. Cet appel doit être pris au sérieux. Dans le cas contraire, le risque est
de faire face à des récidives plus longues et donc plus dangereuses.
Les fugues sont pratiquement toujours faites sur un coup de tête. Elles engendrent
ainsi un soulagement pour l’adolescent, soulagement qui très vite s’avère être un
piège. Il est en effet difficile de faire machine arrière et de rentrer à la maison.
Il faut garder à l’esprit qu’un suicidant sur deux (i.e. une personne qui vient de faire
une tentative de suicide). a fait des fugues auparavant. Une tentative de suicide et une
fugue ont des buts équivalents : fuir une réalité dans l’espoir de pouvoir vivre
autrement.
Hyposyntonie :
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