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SEMIOLOGIE EN PSYCHIATRIE II

http://www.ebabylone.com/encyclopedie_S%E9miologie_psychiatrique.html

I – PRESENTATION ET EXPRESSION

a) La tenue générale

Extravagance : C’est le qualificatif de celui qui dit, fait des choses folles et
dépourvue de raison. On parle aussi des choses extravagantes dans les mêmes termes.
(synonymes : On connaît l'extravagance de cette vedette, L'extravagance d'un
projet.)

Incurie : Négligence, défaut de soins, (synonymes : laisser aller, abandon, Manque


d'application ; négligence extrême -- Incurie administrative.)
Manque total de soin de soi et d'hygiène, accompagné d'une indifférence aux
conséquences de ce comportement.
♠ psychose, dépressions graves, démences

Inadaptation :
Se dit d’un processus, d’une fonction ou d’un outil qui ne permet pas d’atteindre
l’objet de sa raison d’être ou qui pour cela perturbe gravement son l’environnement
ou l’harmonie de cet objet.

Négligence : Attitude de celui qui manque de soin, d'attention, de vigilance.


(Synonyme inattention)

Attitude : Manière d'être ou comportement qui manifeste certains sentiments : Avoir


une attitude ferme.

b) Les mimiques

Apathie : Indolence ou indifférence de quelqu'un qui peut être poussée jusqu'à


l'insensibilité complète ; nonchalance, inertie. Lenteur à agir ou à réagir, passivité

Amimie : Perte ou diminution de l'expression par les gestes ou de l'exécution de


ceux-ci.

Paucimimie : ce dit de quelqu’un qui a peu ou pas de mimique expressive

Hypomimie : C'est la diminution des signes de l'expression faciale.


La mimique émotive est très pauvre par diminution ou absence des mouvements de la
face.

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Oméga mélancolique : Ce dit d’un visage aux traits tombants, véritable masque de
tristesse au front plissé.

Paramimie : Il s'agit d'un trouble de l'attitude gestuelle qui ne correspond pas aux
idées ni aux sentiments. Cela peut s'accompagner d'expressions du visage en totale
discordance avec les émotions ou les sentiments.

♠ schizophrénie

Echomimie : imitation de l’expression du visage. Le sujet reproduit les jeux de


physionomie de son entourage.

Regard extatique : Regard dont l’expression fait penser à l’extase, à une grande
admiration : Regards extatiques des icônes de la Renaissance.

Regard exalté : regard admiratif, émerveillé, enflammé.

Trismus : C est la contraction constante et involontaire des muscles des mâchoires (


masséter ), qui diminue voire empêche l'ouverture de la bouche.

Tic : mouvement compulsif surprenant par son caractère brusque et inapproprié à la


situation,
Maladie de Gilles de la Tourette Mouvements anormaux, brusques, conscients mais
involontaires qui concernent généralement quelques muscles, le plus souvent au
niveau du visage (clignement des yeux, tics de bouche). Des tics transitoires sont
fréquemment observés au cours du développement de l'enfant et n'ont pas de
signification pathologique. Dans la maladie de Gilles de la Tourette les tics sont à la
fois moteurs, vocaux et sonores, et sont particulièrement envahissants.

Persévération : répétition de la même réponse ou d'une réponse similaire à diverses


questions, tâches ou situations. répétition d’une réponse par le sujet adaptée à une
question antérieure en réponse aux questions qui suivent au cours d’un même
entretien.

c) Le domaine psychomoteur

Agitation : État d'une personne qui, en proie à des émotions et à des impulsions, ne
peut rester immobile, calme ou en repos.

Agressivité : On la définir comme instinct de lutte avec son double versant de


défense et d’attaque quand l’environnement se présente comme menace ou obstacle
ou pour d’autres l’"instinct de mort" de Freud. On peut y voir le goût de la
destruction autant que la lutte pour la survie.
Le mot couvre également la violence sur soi (auto agressivité) et la violence sur
autrui (hétéro agressivité) ou sur les choses.
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Impulsion : En psychologie, l'impulsion est l’Action d’exciter, d’encourager, de
pousser quelqu’un à faire une chose qui ne tient pas de sa raison.
L’impulsion est la tendance irrésistible à la réalisation d’un acte. Elles peuvent être
dirigées contre les choses (fugues, kleptomanie, pyromanie) ou contre les personnes
(agression, homicide). Il peut s'agir d'un acte délictueux, violent, ou absurde.
Contrairement à ce qui se passe dans les compulsions, il n'y a pas de lutte anxieuse.
On peut rencontrer des impulsions dans un grand nombre de pathologies, mais ils
sont particulièrement fréquents chez les sujets présentant une personnalité antisociale.

Impulsivité : Comportement spontané qui ne tient pas de la raison. Le fait de céder à


une pulsion.

Raptus : Il s’agit d’un comportement brusque, issu d’une pulsion puissante, et


pouvant avoir des conséquences graves (assassinat, suicide, fuite etc...).
Les raptus s’observent notamment dans les crises épileptiques et dans la mélancolie.
Au cours d’un raptus, le champ de la conscience est fortement perturbé.
♠ la dépression

Stupeur : La stupeur (l'état stuporeux) est caractérisée par la suspension de toute


activité motrice et langagière. Le calme du patient n'est qu'apparent dans la mesure où
l'activité psychique sous-jacente peut être intense, rendant possible un passage à
l'acte.
♠ après un traumatisme psychique, dans la mélancolie (mélancolie stuporeuse), dans
la schizophrénie, dans le syndrome confusionnel.

Catalepsie : État de plasticité motrice dans lequel le patient conserve les attitudes
qu'on lui imprime, à la façon d'une poupée de cire (flexibilité cireuse). Les muscles
sont comme figés.
C’est une diminution très importante de la vigilance avec arrêt des opérations
mentales, arrêt de la production verbale (mutisme), indifférence affective

Akinésie : Ce mot désigne un état d'immobilité provoquée, une réaction


d'immobilisation.

Aboulie : Trouble mental caractérisé par la diminution ou la perte de la capacité de


décider et de choisir.

Echopraxie : Répétition, par une sorte d'imitation automatique, des actes accomplis
devant le sujet (dément, confus par une autre personne.

Apraxie : Désigne un trouble de la motricité caractérisé par l'incapacité d'exécuter


des actes volontaires adaptés, devenus plus ou moins automatiques à la suite
d'exécutions répétées, sans atteinte des fonctions motrices élémentaires.

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Note(s) :
Liepmann a été conduit à distinguer (1907) trois types d'apraxie :
1° L'apraxie mélocinétique, par perte des souvenirs cinétiques d'un membre
(asymbolie motrice de Meynert, aphasie innervatoire de Kleist, apraxie corticale
motrice de Heilbronner);
2° L'apraxie idéo-motrice (dite d'abord apraxie motrice), dans laquelle manque la
schématisation mentale du mouvement (apraxie transcorticale de Heilbronner);
3° L'apraxie idéatoire, par trouble du concept de l'acte à exécuter, considéré parfois
comme trouble de l'attention. Cette forme, introduite par Pick (1905), correspond à
l'asymbolie de conduction de Heilbronner, est généralement considérée comme
sortant du cadre de l'apraxie proprement dite.

Apragmatisme : Perte des valeurs utilitaires, se traduisant par l'incapacité d'agir,


l'impossibilité d'accomplir les actes de la vie quotidienne et allant jusqu'à la non-
satisfaction des besoins élémentaires.

Dromomanie : Trouble névrotique caractérisé par une instabilité motrice et des


impulsions irrésistibles à marcher, parfois à courir.

Parakinésie : Ce sont des mouvements anormaux, répétitifs, stéréotypés, qui


parasitent l'activité motrice normale à laquelle ils se superposent.
♠ schizophrénie et le retard mental.

Stéréotypie : Fixation dans une formule invariable de certaines attitudes, de certains


gestes ou de certains actes, de certaines expressions verbales, prolongés ou répétés
inlassablement sans but intelligible.

Dyskinésie : Accentuation d'un tremblement d'attitude au cours du mouvement


volontaire, avec une intensité d'autant plus grande que le mouvement est plus
appliqué.

d) Le domaine du langage

Logorrhée : Bavardage intarissable. Flux de paroles inutiles. Volubilité excessive.


Discours accéléré et prolixe (on parle d'augmentation de la fluence verbale), souvent
associé à son équivalent écrit : la '''graphorrhée'''. Toutes les deux témoignent d'une
accélération des processus psychiques ('tachypsychie) qu'on rencontre généralement
au cours des états maniaques. Une logorrhée important s'accompagne généralement
d'une fuite des idées (le discours est tellement accéléré qu'il devient décousu).
Note(s) :
Se rencontre dans tous les états d'excitation psychique et particulièrement la manie.
♠ états d'excitation psychique, les états maniaques

Paralogisme : Faute de raisonnement, raisonnement faux qui apparaît comme


rigoureux, mais où le locuteur est de bonne foi.
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Verbigération : Déclamation de séries de mots sans suite, habituellement toujours
les mêmes, souvent grossiers.
♠ dans la catatonie (stéréotypies verbales), dans les états maniaques et démentiels

Verbalisme : Langage dont la cohérence apparente recouvre un vide de signification.


Caractère de ce qui est purement verbal, c’est-à-dire où il n’y a que des mots et pas
d’idées.

Echolalie : Répétition par un sujet des mots et des paroles prononcés devant lui avec,
le plus souvent, reproduction de l'intonation qui les accompagne.
répétition involontaire et sans signification des derniers mots entendus par le patient,
à la manière d’un perroquet.

Echophrasie : synonyme d’écholalie, Répétition par un sujet des mots et des paroles
prononcés devant lui avec, le plus souvent, reproduction de l'intonation qui les
accompagne.

Mutisme : il s'agit d'une absence de langage sans cause organique.


♠La signification est variable : conversion hystérique, opposition chez un patient sous
l'effet d'un délire, grande anxiété, repli autistique au cours de la schizophrénie,
simulation...

Mutacisme : Défaut de prononciation qui consiste à substituer les lettres m, b, p à


d'autres lettres.

Mutité : Absence d'acquisition ou perte du langage parlé, du fait d'une atteinte


sensorielle ou d'un trouble des fonctions gnosiques ou praxiques qui président à
l'élaboration du langage.

Bégaiement : Trouble du langage assez fréquent, caractérisé par l'hésitation de la


diction, la répétition saccadée de syllabes, ou même l'impossibilité totale d'articuler
correctement.

Palilalie : Répétition spontanée et incoercible d'un ou de plusieurs mots (en général


une fin de phrase).

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II – L'HUMEUR

Athymhormie : Déficit de l'affectivité et diminution de l'élan vital.


♠ états hébéphréniques, démence précoce, schizophrénie)

Hébéphrénie : c’est une forme clinique de la schizophrénie où prédomine la


dissociation, survenant principalement chez les adolescents au moment de la puberté.
Ses débuts sont insidieux et peuvent donc se confondre avec la crise de l'adolescence.
Exaltation : désigne un sentiment de bien-être ou un état d'excitation plus ou moins
intense : euphorie à un degré modéré, hypomanie à un degré plus marqué, manie
délirante à un degré extrême.

Mélancolie : Affection mentale très fréquente caractérisée par une dépression plus ou
moins marquée, un sentiment d'incapacité, un dégoût de l'existence pouvant aller
jusqu'aux idées de suicide, de l'anxiété et de l'insomnie et parfois des idées délirantes
d'auto-accusation, d'indignité, etc.
Note(s) :
Survient parfois sans raison apparente, en liaison avec une psychose maniaque-
dépressive, parfois à la suite de chocs affectifs (mélancolie réactionnelle), parfois
sous l'influence de l'involution présénile (mélancolie d'involution). Affection très
dangereuse car elle est une cause fréquente de suicide et même de meurtre. Par
contre, est actuellement très curable par les méthodes de choc.

Dépression : Ensemble de symptômes comportant d'une part un aspect psychique


constitué de troubles de l'humeur avec pessimisme, douleur morale, idées de mort et
de suicide, inhibition psychique, et d'autre part un aspect physique d'inhibition
motrice : ralentissement moteur, troubles de l'appétit, constipation, troubles du
sommeil et de la régulation du poids, etc.

Indifférence : Etat d'une personne qui n'exprime ni intérêt, ni amour, ni crainte, ni


peur.

Cyclothymie : trouble de l’humeur caractérisée par une Alternance de périodes, plus


ou moins longues, de dépression ou d'excitation.

Hypomanie : Forme atténuée de la manie. Certains sujets peuvent être constamment


en état d'hypomanie, ce qui serait alors constitutionnel.
Ces personnes peuvent parfois être gênantes pour leur entourage et se voient souvent
reprocher d'être empressées en toutes choses.

Cet état peut aussi être ponctuel ou symptomatique d'une véritable psychose maniaco-
dépressive en formation.

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III – LA PERSEPTION

Illusion : Négation de toute discontinuité entre soi et le monde environnant.

Hallucination : Expérience perceptuelle subjective ressentie à l'état de veille et qui


s'accompagne, chez le sujet, d'une conviction de réalité absolue malgré l'absence de
toute stimulation sensorielle. (troubles psycho-sensoriels)
Note(s) :
Les hallucinations peuvent être simples ou élaborées, et se manifester selon l'une ou
l'autre des modalités sensorielles. Il existe donc des hallucinations auditives,
visuelles, olfactives, gustatives ou somesthésiques, parmi lesquelles les hallucinations
visuelles et auditives sont de loin les plus fréquentes. Les hallucinations peuvent
survenir dans les états modifiés de la conscience (sous hypnose, par suite de
l'ingestion de certaines drogues, ou dans certains états d'épuisement ou de déprivation
sensorielle extrême) ou encore être un symptôme de troubles neurologiques,
psychotiques ou délirants.
L'hallucination doit être distinguée de l'illusion, dans laquelle la perception est réelle,
mais faussée ou mal interprétée.

Etrangeté : L' « Unheimliche », l'inquiétante étrangeté, est l'un de ces domaines.


Sans aucun doute, ce concept est apparenté à ceux d'effroi, de peur, d'angoisse, et il
est certain que le terme n'est pas toujours employé dans un sens strictement
déterminé, si bien que le plus souvent il coïncide avec « ce qui provoque l'angoisse ».
Cependant, on est en droit de s'attendre, pour justifier l'emploi d'un mot spécial
exprimant un certain concept, à ce qu'il présente un fond de sens à lui propre. On
voudrait savoir quel est ce fond, ce sens essentiel qui fait que, dans l'angoissant lui-
môme, l'on discerne de quelque chose qui est l'inquiétante étrangeté.

Devinement de la pensée : Etat psychologique dans lequel le sujet a la sensation que


tout le monde sait ce qu’il pense.

Automatisme mental : Ensemble de phénomènes psychiques ressentis par le sujet,


mais qu'il ne reconnaît pas comme venant de sa personnalité et qu'il attribue à une
action étrangère (hallucinations diverses, vol et écho de la pensée, gestes forcés ou
inhibés, etc.).

Syndrome hallucinatoire caractérisé par le fonctionnement automatique spontané et


dissident d'une partie de l'activité psychique ; on distingue :
- le petit automatisme mental : hallucination psychique ;
- le grand automatisme mental : hallucination psychosensorielle.

Syndrome d’influence : le patient constatant qu'il agit mais ne s'éprouvant pas


comme l'auteur de cette action. Ce déficit suggère, de façon très intéressante, que le
sentiment d'intentionnalité de l'action est lié à cette faculté de contrôle, de modulation
de l'action en cours et non au fait de disposer d'une intention préalable.
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Le milieu extérieur ou une personne impose sa volonté au malade => perte des
"limites du moi"

Conviction délirante d'être sous l'emprise d'une volonté extérieure.

Déréalisation : Sentiment d'irréalité à l'égard du monde ambiant, pouvant être


associé à la dépersonnalisation, en psychologie (ou en psychiatrie),

La dépersonnalisation (ou déréalisation) désigne l'expérience d'un sentiment de


perte de sens de la réalité. Une personne souffrant de ce trouble à l'impression qu'elle
a changé et que le monde paraît moins réel (il est flou, comme dans un rêve, ou
manque de sens).

Agnosie : Les agnosies sont des troubles de la reconnaissance des formes en


l’absence d’atteinte visuelle. Elles sont de divers types et les mécanismes mis en jeu
sont complexes. On retrouve souvent des lésions des lobes pariétaux. Une agnosie
spécifique est la prosopagnosie ou trouble de la reconnaissance des visages. Dans ce
trouble, les visages des proches perdent leur familiarité.Les organes sensoriels ainsi
que les voies sensorielles sont intacts, la condition est due à une lésion des aires
d'association du cerveau.
On en distingue divers types. L'agnosie tactile est généralement appelée «
astéréognosie » (ou « stéréoagnosie »). Liepman a distingué des agnosies
dissolutoires (ruptures associatives, pertes d'un élément d'identification) et idéatoires
(par déficience de synthèse psychique). Les cécités verbales, surdités verbales sont
des agnosies.

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IV – LA PENSEE

a) Le rythme

Tachypsychie : Déroulement rapide de pensées que l'on observe dans certains états
épileptiques créant un état de surexcitation.
La pensée accélérée qui s'accompagne généralement d'une fuite des idées
(relâchement du lien associatif normal entre les idées) qu'on observe dans la manie et
au cours des intoxications aux psychostimulant
La tachypsychie est, d'un point de vue sémiologique (l'étude des symptômes), un
symptôme psychiatrique manifestant une véritable "fuite des idées", une extrême
rapidité du "cours de la pensée", entraînant dans la plus part des cas le sujet dans un
discours très rapide et souvent incohérent, se mêlant au paralogisme, c’est-à-dire aux
argumentations qui, si elles sont de bonne foi, restent souvent fausses ou inapropriées
voire confuses

La tachypsychie est d'un point de vue nosologique (discours médical sur la maladie)
une manifestation très importante car elle permet de repérer la défense maniaque,
c'est-à-dire l'intense activité mentale par la production de représentations substitutives
permettant au sujet de se protéger contre l'angoisse de la dépression

Bradypsychie : Ce terme caractérise un ralentissement du cours de la pensée et un


délai assez long dans l'évocation de souvenirs.
La bradypsychie peut être le corollaire d'un état dépressif ou de la maladie de
Parkinson, entre autres.
C’est le ralentissement de la pensée observée dans la dépression et le syndrome
confusionnel

b) Les idées délirantes

Barrage : Trouble du cours de la pensée se traduisant par un arrêt brusque et


momentané du discours ou de l'action, observé essentiellement chez certains
schizophrènes.
Il s’agit de l’interruption brutale du discours du sujet au cours d'une phrase. Le
discours reprend au bout de quelques instants sur le même sujet ou sur un autre. Le
sujet ne peut dire ce qui s'est passé en lui pendant l'intervalle de temps, il y a eu un
"blanc", un "vide" de la pensée. Ce symptôme est assez caractéristique de la
schizophrénie.

Fading mental : Ralentissement extrême du cours de la pensée observé chez certains


schizophrènes, comme si le malade se détachait un instant de ce qu'il dit.

Pensée circonstanciée : pensée qui se perd dans de nombreux détails inutiles avant
d’en arriver au point demandé.

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Pensée déréelle : modification de la réalité, besoin d’échapper à la logique de
l’entendement. Pensée détournée du réel et des nécessités logiques. Pensées non
dirigée vers des situations réelles.

Pensée forcée : Pensée étrangère ou parasite qui s'impose au malade.

Pensée paralogique : Se dit d’une pensée erronée faite de bonne foi. Par exemple les
conclusions erronées ou fausses à partir de faits réels. On dit que “le paranoïaque
infléchit ses croyances et son comportement en fonction de sa pensée paralogique”.

Obtusion idéatoire : ou L’apraxie idéatoire est l’incapacité à réaliser une séquence


motrice complexe dans le bon ordre alors que chaque geste élémentaire, pris
isolément, peut être exécuté correctement. Cette apraxie est liée à une déficience de la
représentation globale, conceptuelle de la tache à accomplir alors que dans l’apraxie
idéomotrice, c’est la capacité de production du geste qui est surtout atteinte.

Le rationalisme morbide : C’est la rationalisation du discourt entrainant un


raisonnement logique devenant de plus en plus incohérent.
st une forme de rationalisation pseudo-logique, systématique et sans affect, qui
caractérise généralement le raisonnement des schizophrènes. Le jugement est décrit
comme flou, hermétique et essentiellement abstrait.
La fausseté du jugement est reconnaissable par ses postulats faux : le discours reste
logique et cohérent, démonstratif et ordonné. La fausseté du jugement est
caractéristique des paranoïaques.

Hermétisme : c’est la sensation d’impénétrabilité perçu au contact du malade


schizophrène, Pensée impénétrable, illogique, on ne comprend rien (= dissociation du
langage).

Hébétude : premier degré de la stupeur (suspension de toute activité physique et


psychique), dans lequel les facultés intellectuelles sont supprimées mais l’usage des
sens est conservé.
État d'obnubilation intellectuelle tenant, soit à une inhibition d'origine émotionnelle,
soit à un léger degré de confusion mentale.

Ambivalence : Disposition mentale anormale permettant à un sujet, devant une


situation donnée, de manifester, dans le même temps, des sentiments diamétralement
opposés.
Il y a ambivalence quand chez un sujet deux idées contradictoires s’affrontent
mutuellement.
Composante fondamentale des personnalités schizophrènes, l’ambivalence se
rencontre dans des états mentaux normaux.
Le sujet cherchera à réduire cette ambivalence puis privilégiera les informations
allant dans le sens de sa décision.

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C’est en cas d’incapacité à réduire cette dualité des sentiments attachés à des
croyances opposées que des conduites pathologiques peuvent survenir.

Discordance : Symptôme majeur des états schizophréniques consistant en un


désaccord entre la pensée exprimée, le ton émotionnel, la mimique, l'attitude, etc.
On parle de discordance en cas de franche impénétrabilité. De diffluence lorsque le
discours zigzague entre des sujets sans connexion apparente (on parle également de
pensée tangentielle). Le mieux est de donner un exemple de discours dissocié :
« Je n'ai pas de nom, j'ai tous les âges, le fluide éternel qui coule dans mes veines ; de
l'or ; je vois ce que vous pensez, j'ai un troisième œil qui tourne dans mon cerveau. Je
sais que vous voulez m'appauvrir, comme les totems qui hurlent, mais vous ne
m'aurez pas car je sais me liquéfier. »

Dissociation : La dissociation est un processus mental complexe permettant à des


individus de faire face à des situations douloureuses et/ou traumatisantes. Elle est
caractérisée par une désintégration de l'ego. L'intégrité de l'ego peut être définie
comme la capacité d'incorporer les évènements externes ou expériences sociales à la
perception, et d'agir en conséquence. Une personne incapable de faire cela avec
succès peut expérimenter des dérèglements émotionnels ainsi que l'écroulement
potentiel de l'intégrité de l'ego. En d'autres termes, cet état de dérèglement émotionnel
peut être si intense qu'il peut produire, dans les cas extrêmes, une "dissociation".
c'est une rupture de l'unité psychique de la personne, qui aboutit à un bouleversement
de la personnalité, à des réactions totalement inappropriées et à une indifférence
devant des éléments porteurs d'une charge émotionnelle.

Détachement : Vécu d'introversion, retrait du sujet.

Blocage : État de repli d'une personne sous le coup d'un choc émotionnel.

Obsession : Pensée, impulsion ou représentation s'imposant de façon répétée à la


conscience du sujet qui les réprouve ou les reconnaît comme étant excessives et
irraisonnées, mais qui ne peut s'en débarrasser.
Ce sont des représentations mentales (une idée, un sentiment ou une tendance)
s'imposant à l'esprit de façon répétitive et lancinante, bien que perçu en désaccord
avec la pensée consciente (comme absurdes), elle persiste malgré l'effort pour s'en
débarrasser (notion de lutte permanente).

C’est un symptôme se traduisant par une idée ou un sentiment qui s'impose à la


conscience du sujet qui le ressent comme contraignant et absurde, mais ne parvient
pas à le chasser malgré ses efforts pour cela.

Idée fixe : sous ce terme on souligne la conscience souvent lucide qu'un sujet a d'une
représentation (morbide) dont il est impuissant à empêcher la transformation en
action.

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Obsession idéative : Cela consiste en la rumination mentale obsédante, envahissant
le champ de la pensée
* soit des représentations ou des phrases
* soit des taches intellectuelles que le sujet s'impose
* soit des doutes interminables (rituel de vérification)
* soit des scrupules

Délire : Désordre des facultés intellectuelles caractérisé par des idées erronées
s'opposant aux faits montrés par la réalité et accompagné de troubles de la
conscience, de confusion, de désorientation, de troubles de la mémoire et d'agitation.
Le délire est un moyen de ramener le réel à soi, quand il est vécu trop éloigné. De
cette manière, il comble un vide (tout comme d'ailleurs la création, ainsi que la
dépression...). Le soignant est confronté à l'être délirant, tandis que le créateur est
confronté à l'expression de l'être délirant. Le soignant devra donner un sens, une
signification du délire, avec ce qu'il connaît des références socio culturelles de son
patient, et en ayant toujours à l'esprit ses références personnelles, sa propre
subjectivité, ses croyances d'homme ou de femme (par delà l'infirmier, le médecin...).

Interprétation : Attribution à un ait réel d'une signification erronée.


Note(s) :
Mécanisme extrêmement fréquent dans la plupart des délires. Le délire
d'interprétation est caractérisé par l'organisation et l'extension progressive d'un
système délirant autour de nombreuses interprétations en l'absence habituelle
d'hallucinations, par la persistance de la lucidité, l'absence d'affaiblissement
intellectuel et l'incurabilité.

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V – LA CONSCIENCE DE SOI

Morcellement : Il s’agit du morcellement du corps entrainant une angoisse


d'éclatement, d'anéantissement, de mort.
Le psychotique est terrorisé par l'annihilation dont le morcellement est le vecteur.
L'angoisse de morcellement est un concept psychanalytique désignant une modalité
de l'angoisse très précoce dans le fonctionnement psychique, présente dès les
premiers mois de vie du bébé.

Dépersonnalisation : (ou déréalisation) désigne l'expérience d'un sentiment de perte


de sens de la réalité. Une personne souffrant de ce trouble a l'impression qu'elle a
changé et que le monde paraît moins réel (il est flou, comme dans un rêve, ou
manque de sens)
La déréalisation est une modification majeure du ressenti d’une personne, qui se
traduit par une impression d’étrangeté par rapport au monde. On le décrit souvent
comme avoir l’impression que tout est irréel, comme dans un rève. Voici les
comparaisons qu’on utilise le plus souvent pour décrire cet état :
 Etre spectateur de sa vie
 Avoir un voile devant les yeux
 Flotter à coté de soi, être en dehors de son corps
 Tout est distant, comme lorsqu’on est saoul
 Impression d’irréalité, comme dans un rêve

La dépersonnalisation est le pendant intérieur de la déréalisation. C’est un ressenti


d’étrangeté par rapport à soi-même et à son propre fonctionnement mental, sa propre
pensée. C’est s’étonner d’exister et d’être soi plutôt que quelqu’un d’autre; C’est ne
plus se sentir attaché à l’image que nous renvoie le miroir; C’est se souvenir d’un
moment auquel on a participé avec la sentation de ne jamais y avoir été; C’est avoir
l’impression de ne jamais être vraiment présent, de ne pas exister.

Dysmorphophobie : Préoccupation obsédante et anormale que ressent une personne


à propos de son corps, qu'elle perçoit comme affligé d'un défaut physique, ridicule ou
repoussant.
C'est caractérisée par une préoccupation ou une obsession concernant un défaut dans
l'apparence, fût-ce une imperfection légère réelle (taches de rousseur, grand nez, peau
marbrée, rides, acné, cicatrices), voire imaginaire.
Note(s) :
Cette crainte est fréquente chez les adolescents; elle peut porter sur le visage, la
pilosité, le poids, la taille, la peau, les organes génitaux. Les défauts peuvent être
imaginaires ou partiellement fondés dans la réalité, mais ils sont subjectivement
perçus comme graves. La dysmorphophobie peut aussi faire partie du tableau clinique
de certaines névroses, de l'anorexie mentale et de la schizoph

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VI – LA VIGILANCE

Hyperprosexie : trouble de l’attention caractérisé par l’augmentation exagérée de


l'attention (état anxieux) alors que l’aprosexie, inhibition de l’attention (état
maniaque).

Hypoprosexie : C’est un état psychologique dans lequel le sujet n'arrive plus (ou
moins bien) à se concentrer sur un travail, une lecture. Il en résulte une diminution de
l'attention.

Obnubilation : Littéralement ce terme signifie obscurcissement de la conscience.


Plus précisément il s'agit d'un trouble de la vigilance (attention, surveillance active)
se caractérisant par l'absence de réaction à des stimulations simples comme un bruit
ou encore une lumière soudaine etc.
Baisse de la vigilance avec difficultés dans la perception et la compréhension des
situations.

Confusion : Condition durant laquelle un patient répond de manière inopportune à


son environnement et est désorienté par rapport aux notions d'endroit, temps ou
personne. Elle touche toutes les fonctions cognitives (mémoire, langage avec
incohérence du discours et troubles de l’écriture, praxies, capacités de raisonnement
et de planification, capacités d’identification des objets et des personnes, orientation
dans le temps et dans l’espace).

Etat crépusculaire : Épisode bref de désordre psychotique avec perturbation


affective (panique, colère, extase, etc.) et perceptuelle (hallucinations visuelles),
accompagnée d'apathie ou de ralentissement psychomoteur, et qui se termine parfois
par une crise convulsive et une amnésie totale. Épilepsie d'origine temporale
médiane.

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VII – LA MEMOIRE

Amnésie :

Trouble plus ou moins profond de la mémoire. On distingue :


 1° l'amnésie de fixation ou antérograde dans laquelle le sujet ne peut fixer
les faits de conscience et se trouve incapable de les évoquer quelques instants plus
tard (se rencontre surtout dans la confusion mentale et la psychose de Korsakoff);
 2° l'amnésie de conservation ou rétrograde dans laquelle les souvenirs déjà
fixés s'effacent de la mémoire, les plus anciens étant les plus persistants (loi de Ribot)
(s'observe surtout dans les démences telles que la paralysie générale et la démence
sénile);
 3° l'amnésie hystérique, qui reconnaît des causes affectives : elle est variable,
incomplète et porte généralement sur une période ou sur des faits dont l'évocation
serait douloureuse pour le sujet.

Ecmnésie : Cest une sensation de "déjà vécu". C’est un état pathologique au cours
duquel le sujet revit des scènes de son passé comme si elles étaient présentes.
Reviviscence très intense et souvent de brève durée de souvenirs anciens paraissant
abolis. Parfois le sujet semble vivre les scènes ainsi retrouvées comme s'il était
replacé à cette époque de son existence.
Note(s) :
Se rencontre dans l'épilepsie, dans l'hystérie et dans certains états émotionnels
intenses.

Paramnésie : Trouble amnésique caractérisé par un mélange du présent et du passé,


du réel et de l'imaginaire.
L’individu qui souffre de ces troubles ne distingue plus les qualités temporelles,
confondant passé, présent et futur. Sa perception du réel se confond avec son
imagination et il croit reconnaître des choses qu’il n’a jamais vu ou prend pour très
ancien un souvenir récent. Ce trouble se rencontre la plupart du temps dans le
syndrôme de Korsakov.
Note(s) :
Il peut s'agir d'une réminiscence où le souvenir évoqué n'est pas reconnu comme tel,
ou bien d'une représentation qui apparaît à tort comme un souvenir.
Observée dans l'illusion du déjà vu, la fabulation, les délires palingnostiques

Hypermnésie : appelée également exaltation de la mémoire, désigne une activité


exceptionnellement intense du cerveau qui se traduit par une mémoire prodigieuse.
L'exemple souvent repris au cinéma est celui de la personne qui se focalise sur les
chiffres, et dès qu'elle aperçoit une combinaison quelconque (un numéro de plaque
d'immatriculation, un numéro de téléphone, etc), elle se souvient automatiquement
des autres moments de sa vie où elle a déjà aperçu cette combinaison.

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IIX – LE JUGEMENT

Distorsion temporelle : Il s’agit d’une modification de la perception de la durée du


temps qui s’écoule. Par exemple, le patient peut éprouver le sentiment que la séance a
été plus longue ou au contraire, plus courte qu’elle ne l’a objectivement été.

Fausseté du jugement : Conséquence de pensée paralogiques (qui chez le


paranoïaque va conduire à un raisonnement logique à partir d'un postulat faux) il
s'agit d'une absence d'autocritique, le raisonnement se voulant logique, mais les idées
s'appuient en fait sur des a priori subjectifs qui conduisent le sujet à ne pas tenir
compte du contexte global de la situation, ni des arguments d'autrui. Tous les
arguments, qu'ils soient positifs ou négatifs, sont généralement voire
systématiquement rejetés par le paranoïaque. On parle de psychorigidité (pensée
psychorigide) La méfiance et la susceptibilité conduisent le sujet à vivre dans l'attente
d'être trompé. Cela explique pourquoi il se sent facilement dédaigné, non évalué à sa
juste valeur, mais aussi pourquoi il se froisse si facilement.

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IX – LES CONDUITES INSTINCTUELLES

Enurésie : L'énurésie primaire qualifie l'émission d'urine alors que la maîtrise des
sphincters n'est pas acquise.
Le terme d'énurésie secondaire est utilisé lorsque les émissions d'urines ont lieu à un
âge ou l'enfant à déjà su faire preuve de maîtrise sphinctérienne.
L'énurésie peut être le signe d'une perturbation profonde de la personnalité si elle
n'est pas d'origine purement urologique. Il est alors important de replacer le problème
dans le cadre de la famille et de percevoir les impacts de celui-ci sur cette dernière.
Les soins supplémentaires prodigués par la mère lors des crises d'énurésie peuvent
justement faire partie des bénéfices secondaires recherchés par l'enfant. L'énurésie
peut également être source de conflits et constituer un moyen de pression de l'enfant,
souffrant par ailleurs la plupart du temps de névrose ou étant trop immature.
La solution à l'énurésie passe souvent par une thérapie psychanalytique permettant de
lever le refoulé, ainsi que par une amélioration de l'hygiène de vie et du sommeil,
ainsi que par la régulation des rapports intra familiaux.

Gâtisme : Incontinence adulte pouvant être due à des lésions du système nerveux ou
à une dégradation mentale.

Coprophagie : Terme qualifiant l’ingestion d’excrément. Chez l'humain, cette


maladie est le fait de déments, mais se retrouve aussi dans certaines névroses
d’abandon ou de graves traumatismes affectifs.

Clinophilie : C’est la tendance à passer la quasi-totalité de la journée dans son lit, en


somnolant plus qu’en dormant.

Insomnie : Les difficultés de s'endormir ou de dormir par séquences suffisamment


prolongées pour être réparatrices. Ce manque de sommeil est même fréquent, surtout
chez les personnes dépressives, les anxieux ou les névrotiques.

Hypersomnie : L'hypersomnie idiopathique est une maladie rare du sujet jeune dont
on ne connait toujours pas la cause. Les patients atteints de cette maladie souffrent
d'une très grande fatigue voir somnolence, du réveil au coucher.
L'hypersomnie est idiopathique puisqu'on ne connait pas son origine, à la différence
des hypersomnies secondaires (lésion cérébrale...).Elle a été peu étudiée jusqu'à ce
jour bien que ce soit une pathologie du sommeil où trop dormir est vraiment un
handicape. C'est une maladie à part entière dans ce cas puisque elle est appelée
hypersomnie secondaire dans le cas où elle est liée à une autre maladie grâve pouvant
être la cause de l'hypersomnolence (Maladie de parkinson, sclérose en plaque...).
Les patients décrivent leur sommeil comme très lourd et profond : ils ne sont en
général pas réveillé par le bruit : par exemple ils ne savent pas au petit matin que la
nuit il y a eu une tempête ou un violent orage puisque cela ne les a pas réveillé. Leur
sommeil nocturne est de grande qualité mais aussi de longue durée :typiquement plus
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de 10 heures par nuit qui se font en une traite. Les réveils nocturnes sont rares et les
patients souffrant d'hypersomnie idiopathique ne se lèvent quasiment jamais la nuit.
Une particularité des hypersomniaques est qu'ils décrivent leur nuit comme une
extinction totale, une mise en veille prolongée semblable à une anesthésie générale si
l'on peut dire. Ils n'ont aucun souvenir de leur nuit, c'est comme si on avait appuyer
sur le bouton off et que le lendemain on appuyait sur on : il n'y a pas de consience du
déroulement de la nuit. Ainsi lorsqu'une personne ordianire se réveil, elle peut
généralement dire son temps de sommeil, ou l'heure actuelle, mais dans le cas de
l'hypersomnie idiopathique les patients sont incapables de savoir s'ils ont dormis 1h
ou 12 heures. Ceci explique parfois qu'il puisse y avoir une perte de la notion du
temps.Il peut arriver que des patients hypersomniaques fassent des nuits de très
longues durées associées à des siestes de plusieurs heures; le sommeil diurne est
également de grande qualité. Malheureusement ces siestes sont le plus souvent non
récupératrices.

Somnolence : La somnolence peut se définir comme un état subjectif de besoin de


sommeil ou comme un comportement habituellement d'une privation de sommeil.
 Elle représente un comportement physiologique nécessaire à la survie de
l'individu comme la faim ou la soif.

Les signes de la somnolence:


 Le bâillement,
 le clignement des paupières
 les yeux qui piquent,
 la tête lourde, qui tombe,
 baisse de l'attention, de la concentration,
 fatigue ...

Dyspareunie : Douleurs au moment du coït (rapport sexuel) chez la femme sans qu'il
existe une contracture de la vulve. Cette douleur peut être permanente ou
intermittente. Cette définition est synonyme aussi du terme "algopareunie" (algo- =
douleur et pareunie = accouplement ; c'est-à-dire accouplement douloureux)

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X – LES CONDUITES SOCIALES

Suicide : Le suicide (du latin sui caedere, se tuer soi-même) est l'acte délibéré de
mettre fin à sa propre vie. Dans le domaine médical, on parle aussi d’autolyse (du
grec auto-, soi même, et -lyse destruction).
Pour considérer qu'on est en présence d’un suicide, la mort doit être l’intention de
l’acte et non simplement une de ses conséquences.
Dans un grand nombre de cas, le suicide s'intègre à l'évolution d'une pathologie
psychiatrique, le plus souvent état dépressif, schizophrénie, trouble de la personnalité,
etc.
Fugue : La psychologie désigne sous ce nom une conduite de déambulation,
d’errance, de migration, de vagabondage qui éloigne brusquement le sujet de son
foyer et de son environnement habituel, dans les cas pathologiques le sujet perd le
sentiment de son identité, du lieu où il se trouve, voire de son origine.
Comme le précise le Dr Pommereau dans son livre Quand l’adolescent va mal, "la
fugue est une pathétique quête d’oxygène dans une atmosphère jugée irrespirable."
C’est un appel au secours avec un message : il ne peut plus continuer à vivre dans ces
conditions-là. Cet appel doit être pris au sérieux. Dans le cas contraire, le risque est
de faire face à des récidives plus longues et donc plus dangereuses.
Les fugues sont pratiquement toujours faites sur un coup de tête. Elles engendrent
ainsi un soulagement pour l’adolescent, soulagement qui très vite s’avère être un
piège. Il est en effet difficile de faire machine arrière et de rentrer à la maison.
Il faut garder à l’esprit qu’un suicidant sur deux (i.e. une personne qui vient de faire
une tentative de suicide). a fait des fugues auparavant. Une tentative de suicide et une
fugue ont des buts équivalents : fuir une réalité dans l’espoir de pouvoir vivre
autrement.

Hyposyntonie :

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