Laidi Keyssa
Laidi Keyssa
Laidi Keyssa
Présenté par
Melle Laidi Keyssa
Devant le jury
Promotion 2018
Remerciements
Je remercie « DIEU » tout puissant de m'avoir donné le courage, la patience
et la volonté pour accomplir ce modeste travail.
Je remercie vivement Monsieur BOUAHMED Abdelkader enseignant
chercheur à qui je dois beaucoup de respect et de gratitude. Pour m'avoir guidé,
afin de mener à bien cette étude, pour ses remarques pertinentes et pour ses
conseils judicieux qui sans cesse ont permis l’amélioration de la qualité de ce
travail.
Mes sincères remerciements sont adressés au président du jury, Monsieur
DERRIDJ Arezki Professeur à L’U.M.M.T.O.
Je remercie spécialement Madame KROUCHI Fazia maître conférence
classe A à l’Université Mouloud Mammeri pour avoir accepter de faire partie de
mon jury et surtout pour avoir proposer cette formation au master.
Mes remerciements les plus profonds sont adressés :
Aux personnels de la conservation des forêts des wilayas; de Bejaia, Tizi
Ouzou, Skikda, Jijel, Annaba et d'El Taref.
Aux personnels des circonscriptions et des districts de la wilaya de Jijel
particulièrement l'ingénieur de la circonscription de Aouana Mr. BOUROUDI
Amine, et l'ingénieur de la circonscription de Taher Mr HALLIS W.
A Mlle. MESBAHI Melilia, Mr. MERABET Khaled, Mr. KARA
Mokrane doctorants à l'université de Bejaia, Mlle DIB Tassadit doctorante à
l'université de Tizi Ouzou, Mlle ROUINI Nesrine doctorante de l'université de
Batna et à Mr et Mme TILALIA enseignants à l'université de Guelma,
Et enfin, je tiens à remercier tous les gens qui m'ont aidé de loin ou de
prés pour réaliser ce travail.
Sincèrement
Keyssa
Dédicaces
A mes parents adorés ;
Key
Antoine de Saint-Exupéry
Liste des tableaux
Tableau 1: Quelques caractéristiques des chênes algériens (DGF, 2007; Medjmadj, 2014) ...... 4
1
précipitations et la température auront une incidence sur la diversité biologique et sur la
répartition géographique des habitats favorables aux espèces (IPCC, 2007).
La modélisation de niche établit une relation statistique entre la présence des espèces
et les conditions environnementales. Cependant, les distributions observées sur lesquelles sont
basés ces modèles peuvent être modifiées par les activités anthropiques, qui affectent la
concordance de la niche des espèces avec leur distribution actuelle.
La présente étude est composée de trois chapitres structurés comme suit: le premier
chapitre est consacré à la présentation des généralités sur les chênes et en particulier le chêne
afarès et à la technique de modélisation utilisée pour prédire l’aire potentielle de l’espèce en
se basant sur la théorie de la niche écologique. Le second chapitre renferme les techniques
employées et les moyens mis en œuvres pour l’exploitation des données et les traiter. Le
troisième chapitre rassemble les résultats obtenus et leur discussion.
2
Chapitre I
Synthèses
bibliographiques
Chapitre 1 Synthèses bibliographiques
1. Chêne afarès
En Algérie, les chênes (vert, liège, zéen, kermès et afarès) représentent un capital
forestier, ils couvrent des superficies étendues notamment dans le Nord et le Nord-est, soit
environ 40 % de la forêt algérienne (Alatou, 1994). Ce tableau récapitulatif de ces chênes et
leurs caractéristiques.
3
Chapitre 1 Synthèses bibliographiques
Tableau 1: Quelques caractéristiques des chênes algériens (DGF, 2007; Medjmadj, 2014)
4
Chapitre 1 Synthèses bibliographiques
Quercus afares est un arbre caduque de la famille des Fagacées, c'est une espèce
stabilisée née de l'hybridation entre Quercus suber et Quercus canariensis. (Mhamdi, 2014).
Sur le plan systématique la plupart des auteurs ont adopté la classification suivante:
Embranchement Spermaphytes
Sous Embranchement Angiospermes
Classe Dicotylédones
Ordre Fagales
Famille Fagacées
Genre Quercus. L
Espèce Quercus afares Pomel
Nom vernaculaire: Chêne afarès
Nom kabyle : Techt
Nom arabe : Zen magloub
En se basant sur des traits génétiques et morphologiques, cette espèce est définie comme
hybride, l’analyse génétique dans deux populations (Algérie et Tunisie) conduite par Mir et
al. (2006) en utilisant des allozymes et des marqueurs chloroplastiques, a montré que Q.
afares (espèce caduque) est issu de l’hybridation entre Q. suber (espèce sempervirente) et Q.
canariensis (espèce semi-caduque). Q.suber représente le parent maternel du fait de la
dominance de ses allèles dans le génome de l’afarès. (Mir et al, 2006).
Quercus afares s'hybride facilement avec Quercus suber quand ils sont en mélange
pour donner Q. kabylica ou Q. numidica. C'est également à cette hybridation qu'on doit
rapporter le nom du Quercus pseudosuber. (Boudy, 1950).
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Chapitre 1 Synthèses bibliographiques
Port: En jeunesse, le port est pyramidal ou fastigié. Il s'étale ensuite avec l'âge.
Ecorce: Elle est épaisse, très rugueuse, de couleur gris-brun.
Rameaux: Les jeunes rameaux sont couverts d'un dense tomentum blanchâtre.
Ensuite, ils deviennent glabres et laissent apparaitre des lenticelles saillantes.
Bourgeons: Ils sont ovoïdes et tomenteux. Les terminaux sont accompagnés de
stipules allongés et persistants.
Feuilles: Elles sont alternes, tardivement caduques, simples, oblongues à ovales
oblongues, longues de 6 à 12 cm et larges de 4 à 8 cm, le bord est doté de larges dents
triangulaires aigues et terminées par un mucron.
Floraison: Elle se fait en juin et est sans intérêt. Les fleurs des deux sexes sont
séparées sur le même arbre.
Gland: Il est à maturation bisannuelle. De forme oblong ou ovoïde, plus ou moins
strié, long de 3.5 à 4.5 cm, légèrement renflé à la base et atténué au sommet, brun roux, glabre
sauf au niveau du mucron. La cupule est haute de 1.5 à 2 cm et englobe le tiers du gland.
Bois: Il est dur, dense et veiné avec un aubier très abondant. C'est un bois d'œuvre
Port Ecorce
Bourgeons Feuilles
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Chapitre 1 Synthèses bibliographiques
Quercus afares est une espèce endémique algero-tunisienne. Son aire de distribution
est très limitée et s’étend de la frontière tunisienne jusqu’au méridien de Cherchell en
Algérie (fig.3).
On le trouve dans les deux Kabylie: Forêt des Beni Ghobri, d’Akfadou, des Barbors
(ou il est en contact avec le cèdre de l’Atlas et le sapin de Numidie sur le versant nord), de
Beni Affar, Oued Asqueur, Tamentout, Guerrouche et dans la forêt de Djebel Dyr à El
Taref.
La Calle correspond à sa limite orientale extrême (Boudy, 1950; Quézel et Santa,
1962). Les données limitées de la littérature rapportent que ce chêne était présent en
Tunisie dans au moins trois sites: Djebel El Ghorra, Ain Zena et Dar Fatma (stations
alticoles) et qu’actuellement, il ne subsiste que dans une seule population à Ain Zena
(Hasnaoui, 1992; Mir et al. 2006; Mohamdi, 2014).
Q. afares se présente aussi à l’état pur (populations mono spécifiques) surtout entre
1000 et 1300 m d’altitude et sur des sols détériorés par les incendies dans le massif de
l’Akfadou en Algérie (Boudy, 1959; Meddour, 2010).
7
Chapitre 1 Synthèses bibliographiques
Selon Boudy (1950), le chêne afarès est un arbre montagnard présent entre 1200 et
1600 m (souvent en mélange avec le chêne zéen). Il se développe parfois à des altitudes
plus basses à 200 m ou il est mélange avec le chêne liège comme à El Millia. L’arbre
préfère des tranches pluviométriques annuelles variant entre 800 et 1000 mm voire 1300
mm. Il redoute les saisons sèches prolongées. Il résiste bien à la chaleur et au froid. Du
point de vue édaphique, cette espèce exige des sols non calcaires (Boudy, 1950; Maire,
1961).
Les jeunes plants sont robustes et ne craignent pas le découvert, c'est une espèce
héliophile (Boudy, 1950 et Messaoudene, 1996). Le chêne afarès rejette bien de souches. Sa
régénération par semis est facile et abondante. (Medjmadj, 2014).
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Chapitre 1 Synthèses bibliographiques
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Chapitre 1 Synthèses bibliographiques
10
Chapitre 1 Synthèses bibliographiques
La biogéographie, la paléodistribution
Explorer les mécanismes de spéciation, la phylogéographie
Eviter les risques biologiques et gérer l'invasion de certaines espèces
2.6. Algorithmes
Les algorithmes prédictifs de niche écologique sont utilisés depuis une dizaine
d’années afin de construire les niches écologiques des espèces. Ils permettent de comprendre
les possibles influences des facteurs environnementaux sur les populations du présent et du
futur. Voici une liste incomplète de ces algorithmes (Leriche, 2010) :
ANN
SRE
MaxEnt
FDA
ANN
GLM
GAM
MARS
11
Chapitre 1 Synthèses bibliographiques
de valeur incertaine dans beaucoup de situations. Elle présente par ailleurs une bonne
performance pour la prédiction de la distribution des espèces dans des paysages très peu
étudiés (Hernandez et al. 2008).
12
Chapitre II
Matériels et méthodes
Chapitre 2 Matériels et méthodes
13
Chapitre 2 Matériels et méthodes
14
Chapitre 2 Matériels et méthodes
ID Variables
Alt Altitude
Cette étape nous permet de réduire les zones à modéliser à notre zone d'intérêt et de
définir toutes les couches avec la même étendue, la même taille de cellule et le même système
15
Chapitre 2 Matériels et méthodes
de coordonnées. Cette étape peut également être utilisée pour définir l'étendue, la taille de la
cellule et le système de coordonnées si les couches environnementales sont déjà découpées
(Dudik & Phillips, 2008).
Variables environnementales
Rasters (*.tif)
Conversion ArcToolbox
ASCII
16
Chapitre 2 Matériels et méthodes
Une fois les points d'occurrence du chêne afarès sont récoltées du terrain (points GPS)
et des différentes sources (polygones, cartes), on a procédé aux différentes opérations de
traitement pour pouvoir rassembler toutes les coordonnées dans un seul fichier en format
"csv" que le logiciel MaxEnt utilisera pour générer le modèle. Tout d'abord on convertit les
polygones en rasters avec Arctoolbox, puis en points et on termine en combinant les points
de présence issus des polygones. Pour les cartes on doit d'abord les géoréférencer avec l'outil
"géoréférencement" puis les digitaliser avec l'outil " éditeur", on récupère les points de
présence de la table attributaires des cartes traitées. Pour en finir avec les points d'occurrence,
on saisit les coordonnées pris sur terrain avec le GPS sur une feuille Excel avec le nom de
l'espèce, et on combine à ce fichier tous les points qu'on a récupéré des cartes et polygones.
On enregistre le fichier Excel sous format "csv". La figure 7 résume ces opérations.
17
Chapitre 2 Matériels et méthodes
Pour commencer, on fait appel au fichier des localités de présence dans format .csv.
Ensuite, on doit fournir les couches environnementales utilisées pour le modèle. Ce sera le
dossier contenant toutes nos couches environnementales au format ASCII avec les mêmes
limites géographiques, la même taille de cellule et le même système de projection. Un dossier
de sortie doit également être sélectionné. Ce sera le dossier où toutes les sorties MaxEnt
seront stockées.
Il faut s'assurer que les options; Créer des courbes de réponse, Créer des images de
prédictions, sont toutes cochées (flèches sur la fig. 7). On laisse la case fonctions
automatiques cochée et le format de sortie en tant que logistique et le format de sortie. Type
de fichier en tant que .asc.
MaxEnt permet d'exécuter un modèle plusieurs fois, puis de faire la moyenne des
résultats de tous les modèles créés. L'utilisation de cette fonctionnalité, combinée à la retenue
d'une certaine partie des données à des fins de test, permet de tester les performances du
modèle tout en exploitant toutes les données disponibles sans disposer d'un ensemble de
données indépendant. L'exécution de plusieurs analyses fournit également un moyen de
18
Chapitre 2 Matériels et méthodes
mesurer l'ampleur de la variabilité dans le modèle. Pour définir les réplicas dans MaxEnt, aller
à Settings et fixer le nombre de réplications qu'on désire avoir.
4. Évaluation du modèle
L'AUC
La robustesse du modèle est testée par la courbe ROC (Receiver Operating
Characteristic), l’AUC (Area Under Curve) correspond à l’aire en dessous de la courbe
exprimant le rapport entre la sensibilité et la spécifié du modèle (ROC). Plus cette aire,
comprise entre 0 et 1, La valeur d’AUC pour un modèle aléatoire est de 0,5. La sensibilité
correspond au nombre de pixels « présents » dans la réalité qui sont aussi prédits comme «
présents » par le modèle. La spécificité est le nombre de pixels « absents » dans la réalité et
prédits par le modèle. Des valeurs d’AUC comprises entre 0,5 et 0,7 correspondent à des
modèles mauvais à médiocre, entre 0,7 et 0,8 à des modèle corrects, et respectivement entre
0,8 et 0,9 puis 0,9 et 1 à de bons puis très bonne modèles (Phillips et Dudı´k, 2008).
19
Chapitre III
Résultats et discussions
Chapitre III Résultats et discussion
1. Evaluation du modèle
Pour évaluer la qualité du modèle produit par MaxEnt, nous avons analysé la fonction
d'efficacité du récepteur (Courbe ROC: Receiver Operating Characteristic) qui attribue une
valeur unique en fonction de la performance du modèle (AUC : Area Under the Curve) (fig.
10). Ainsi, l’analyse ROC évalue la capacité du modèle à prédire correctement l’occurrence
de l’espèce. En effet, plus la valeur d’AUC est proche de un, plus on est éloigné d’un modèle
aléatoire (Phillips et al. 2006).
Sept variables, dont les précipitations (Bio12, Bio 13, Bio18 et Bio16), l'altitude et les
températures (Bio9 et Bio5) avaient une contribution supérieure à 90% au modèle. Les
20
Chapitre III Résultats et discussion
variables contributives ont expliqués 35% de la variance totale et ont donc été identifiées
comme les principaux facteurs affectant la distribution spatiale de Quercus afares. Ceci
témoigne de l’importance de ces variables pour la distribution du chêne afarès et concorde
avec la littérature qui a délimité son aire de répartition (Emberger, 1939; Messaoudene, 1991).
Variables % de contribution
Bio 12 77
Bio 09 5,6
Bio 13 2,6
Alt 2,5
Bio 16 2,3
Bio 05 2,3
Bio 18 1,5
Le modèle développé par MaxEnt a permis de générer une carte moyenne issue de 10
répétitions. Cette dernière a été exportée vers ArcGIS en lui associant un système de
coordonnées (GCS_WGS_1984). La carte représente la distribution potentielle de Quercus
afares en Algérie et en Tunisie dans les conditions climatiques actuelles avec une échelle
continue de probabilité d'occurrence variant de 0 à 1 (Fig. 11). Cette distribution spatiale
prédite du chêne afarès confirme l’affinité de cette espèce pour la zone du Nord-est algérien et
de l'extrême Ouest tunisien, et concorde avec la bibliographie existante. L’aire potentielle
prédite est plus vaste que l’aire réelle (Fig. 11).
21
Chapitre III Résultats et discussion
Sur la carte des étages bioclimatiques d’Algérie (Stewart, 1974) (fig. 12), on remarque
que la distribution de cette espèce suit les étages bioclimatiques humides et subhumides c’est-
à-dire que la distribution de Quercus afares suit les régions les plus arrosées, étant donné que
les précipitations annuelles est la variable qui contribue le plus à la distribution de cette
espèce et qui détermine les régions les plus arrosées, il apparait clairement que les zones
prédites comme très favorables pour l’espèce sont incluses ou se limitent principalement à
l’étage bioclimatique humide.
22
Chapitre III Résultats et discussion
23
Chapitre III Résultats et discussion
24
Chapitre III Résultats et discussion
La figure 14, représente la distribution potentielle finale du chêne afarès selon les deux
classes de probabilité; moyennes et fortes, c-à-d que nous avons adopté un seuil de 23%, ce
qui correspond aux zones favorables et fortement favorables.
25
Chapitre III Résultats et discussion
26
Chapitre III Résultats et discussion
Nos résultats peuvent fournir un point de départ utile dans les stratégies de
conservation tout d'abord, étant donné que l'espèce est une endémique algero-tunisienne, elle
présente une richesse de l'écosystème, une espèce à protéger avant tout. La carte de
probabilité de présence de Quercus afares peut fournir un outil de réflexion pour aider la prise
de décision en vue d’une gestion raisonnée et durable de l’espèce. Ainsi, les zones prédites
comme hautement favorables, mais actuellement non occupées, peuvent être retenues pour un
reboisement.
27
Conclusion
Générale
Conclusion générale
Conclusion
L’objectif principal de notre travail était de prédire l'aire potentielle du chêne afarès
ainsi que d’explorer l'effet de certaines variables bioclimatiques et topographiques sur la
distribution géographique de l'espèce, les habitats potentiels et les préférences écologiques
pour le chêne afarès à l’échelle régionale (nord algérien et tunisien). A travers les résultats
issus de la modélisation de la niche écologique, les variables identifiées comme étant des
variables clés sont les précipitations (Bio12, Bio 13, Bio18 et Bio16), l'altitude et les
températures (Bio9 et Bio5). La variable partageant le rapport le plus fort avec la distribution
de l'espèce étudiée est Bio 12 qui a une grande importance.
28
Conclusion générale
Organiser des compagnes de prospection dans les zones prédites comme étant
favorables pour l'espèce.
Prendre en considération la carte de distribution potentielle prédite de l'espèce à des
fins de reboisement et de conservation.
29
Bibliographie
Références bibliographiques
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Résumé
Mots clés: SDMs, Maxent, Quercus afares, distribution potentielle, Nord algérien et tunisien
Abstract
Key words: SDMs, Maxent, Quercus afares, potential distribution, northern Algeria and
Tunisia