ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE DES ORGANES DE SENS 2020 (Enregistré Automatiquement) - 1
ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE DES ORGANES DE SENS 2020 (Enregistré Automatiquement) - 1
ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE DES ORGANES DE SENS 2020 (Enregistré Automatiquement) - 1
L’être humain est doté de cinq sens par lequel il communique avec son
environnement. Il s’agit de :
Objectif générale :
A la fin de ce cours l’étudiant de première année IDE doit être capable
de décrire la structure et les fonctions de la peau.
Objectifs spécifiques
Plus spécifiquement il doit être capable de :
Décrire l’aspect extérieur de la peau
Nommer les différentes parties de la peau et les tissus qui
composent l’épiderme et le derme
Identifier leurs principales couches et expliquer leurs fonctions
Déterminer les facteurs qui déterminent normalement la
couleur de la peau
Comparer la structure la répartition et la situation la plus
fréquente des glandes sudoripares et sébacées ainsi que les fonctions
de leur sécrétion
Comparer les glandes sudoripares merocrines et les glandes
sudoripares apocrines
Enumérer les parties d’un follicule pileux et expliquer leur
fonction respective
1
Décrire la relation fonctionnelle entre le muscle érecteur du poil
et le follicule pileux
Nommer les parties du poil et décrire la répartition, la
croissance et le renouvèlement des poils
Décrire la structure des ongles
Enumérer au moins cinq fonctions de la peau et les décrire
Décrire les muqueuses et leurs fonctions
Interpréter les schémas de peau.
I- DEFINITION
1-coloration
La couleur de la peau permet de distinguer les différentes
ethnies (blanches, jaune noire), dans une même ethnie la couleur varie
souvent les régions du corps, les zones exposées étant le plus souvent
foncées.
2- l’épaisseur
L’épaisseur de la peau varie selon les points du corps
considérés. Elle est épaisse au niveau du crâne, de la plante du pied
2
(zone d’appui) et d’une façon générale plus épaisse à la face dorsale du
corps et plus mince sur toutes les parties ventrales
3- Surface
Elle est marquée par la présence de plis qui sont de quatre
sortes :
Les plis papillaires très petits qui forment aux doigts les
empreintes digitales
Les plis de locomotion déterminés par les mouvements ;
Les plis musculaires déterminés par la contraction des muscles
sous-jacents
Les plis séniles ou rides dus au vieillissement.
1- l’épiderme
L’épiderme, partie superficielle, la plus mince constituée de la
surface en profondeur par quatre couches d’épithélium stratifiées :
La couche cornée ou stratum corneum frontière entre
l’organisme et le milieu extérieur ; sa surface est assoupli par le
sébum ; elle est faite de cellules mortes (kératinisées ou cornées)
aplaties de kératinocytes formant une véritable barrière de
desquamation.
Couche granuleuse ou stratum granulosum contient les
premiers éléments vivants (des kératinocytes) composée de deux ou
trois assises
3
Couche épineuse stratum épinosum ou corps muqueux de
Malpighie la plus profonde
Couche germinative ou stratum germinatum ou couche basale
composée d’une seule assise de kératinocytes ; elle fabrique de cellules
épithéliales qui migrent vers la surface formant la couche cornée ; ces
cellules sont à l’origine des renouvèlements de l’épiderme.
L’épiderme contient plusieurs types de cellule à savoir :
2) le derme
Le derme est principalement composé de tissu conjonctif dense
irrégulier jouant un rôle de nutrition et de soutient richement
4
vascularisé et innervé sur lequel repose l’épiderme. Il comprend de
nombreuses cellules clairsemées :
Le fibroblaste responsable de la formation des fibres collagènes
ayant pour rôle essentiel la réparation des lésions traumatiques,
inflammatoire et la cicatrisation de la plaie.
Les histiocytes qui assurent la phagocytose.
Les mastocytes qui contiennent les médiateurs (héparine et
histamine) donc la libération joue un rôle dans l’hypersensibilisation.
Le derme contient donc des vaisseaux sanguins, des cellules
sanguines, des fibres élastiques, des terminaisons nerveuses.
3/L’hypoderme
C’est la couche la plus profonde de la peau ; c’est un tissu
conjonctif contenant des adipocytes (cellules graisseuses). Il à un rôle
de protection contre le chaud et le froid et assure le glissement de la
peau sur les viscères ; il ne fait pas partie intégrante de la peau, mais
est en étroite relation avec cette dernière.
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Les phanères : constitués des poils, des cheveux, des ongles
Les glandes : constituées des glandes sébacées et des glandes
sudoripares
1) les phanères
a) les poils et les cheveux
Jusqu'à la puberté, le corps est recouvert d'un fin duvet. À la
puberté, les poils croissent, s'épaississent et foncent sous les aisselles,
sur le pubis et chez la plupart des hommes et chez certaines femmes
sur le torse, les membres, dans les narines et les conduits auditifs
externes ainsi que sur le visage. Leur morphologie est variable : section
ovale chez les Européens et les Noirs, ronde chez les Asiatiques.
L'importance et la topographie de la pilosité dépendent, d'une part, des
hormones androgènes (abondantes chez l'homme) et, d'autre part, d'un
facteur héréditaire. La mélanine est responsable de la couleur du poil
tandis que les kératines lui confèrent sa consistance.
- Structure
Les poils et les cheveux ont la même structure. La partie du poil
située dans la peau, qui prend naissance dans le derme et traverse
l'épiderme, est appelée racine et la partie visible, tige. Racine et tige
comprennent 3 cylindres concentriques : la moelle au centre , entourée
de l'écorce riche en mélanine et en kératines et de la cuticule riche en
kératines.
L'épiderme, à hauteur du pore (orifice par lequel le poil sort de
la peau), s'enfonce pour former autour de la racine une gaine appelée
follicule pileux. Ce follicule se termine par un renflement, le bulbe,
présentant à sa base une petite dépression, la papille, par où pénètrent
des vaisseaux nourriciers.
- cycle pilaire
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Le cycle de pousse des poils comprend 3 phases. Des cellules
d'origine épidermique, situées dans le bulbe, assurent en proliférant la
croissance d'un poil, puis donnent naissance à un nouveau poil, qui
repousse le précédent jusqu'à ce qu'il chute.
- Différents facteurs de croissance
Le facteur héréditaire joue un rôle essentiel, en particulier sur
la longueur du cheveu.
Le facteur saisonnier se traduit par une augmentation du
nombre de cheveux en été et par une chute plus importante en automne.
Des facteurs métaboliques, tels qu'une carence en acides
aminés, en sels minéraux, en acides gras et en vitamines, peuvent
entraîner soit une chute, soit une dépigmentation ou une finesse
excessive du cheveu.
Les facteurs hormonaux jouent également un rôle important
ainsi, les œstrogènes allongent la phase anagène, et les hormones
thyroïdiennes la raccourcissent.
b) Les ongles
L'ongle est formé d'une racine, postérieure et cachée sous un
repli cutané, et d'une partie antérieure visible. Cette dernière comprend
une petite zone blanchâtre, la lunule, puis une grande région
translucide rosée, cette coloration étant due aux vaisseaux sous-jacents.
La peau superficielle forme un repli, la cuticule, fermant
hermétiquement les régions profondes. La peau profonde forme la
matrice, entourant la base de l'ongle, et le lit, sur lequel repose presque
toute sa partie visible Lame dure recouvrant le dos de la dernière
phalange des doigts et des orteils.
La matrice produit une variété de kératine (protéine qui est le
principal constituant de la peau et des cheveux) qui pousse
progressivement l'ongle, lui assurant ainsi une croissance continue. La
repousse complète d'un ongle de la main prend environ 6 mois, celle
d'un ongle du pied, un an.
2) les glandes
a) les glandes sébacées
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Glande annexe de l'épiderme, sécrétant le sébum.
Les glandes sébacées sont présentes sur toute la surface de la peau,
sauf sur la paume des mains et la plante des pieds, mais elles sont plus
abondantes dans certaines régions : visage, dos, cuir chevelu.
Ces glandes sont le plus souvent dépendantes de follicules pileux,
leur taille variant en fonction inverse de la taille du poil ; elles sont ainsi
uniques et petites en cas de longs poils épais, et multiples et très
développées si le poil est court. Les glandes sébacées indépendantes
d'un follicule pileux, plus rares, sont situées dans les paupières (glandes
de Meibomius), dans la lèvre supérieure (grains de Fordyce), dans les
aréoles des seins ; chez l'homme, dans le prépuce (glandes de Tyson)
et, chez la femme, dans les muqueuses génitales.
Une glande sébacée se compose de deux parties : une partie
sécrétrice (la glande sébacée proprement dite) entourée par une
membrane, en forme de petit sac, et un canal, dit sébacé, qui rejoint la
tige d'un poil pour former un canal pilosébacé. On y distingue deux
parties, l'une sous-épidermique, l'autre traversant l'épiderme jusqu'à la
surface de la peau.
La sécrétion du sébum est activée par les hormones androgènes
(testostérone). D'autres facteurs l'influencent : âge (avec un léger pic
avant l'âge de trois mois et un autre, plus important, à la puberté), «
dégraissage » excessif de la peau par des cosmétiques, hormones
médicamenteuses du type œstrogène ou progestatif (activation ou
inhibition), affections neurologiques (maladie de Parkinson).
Le sébum est un produit blanc jaunâtre, pâteux, d'odeur alliacée
(odeur de l’ail). Il est constitué essentiellement de lipides, en majorité
du type des triglycérides. Il se répand à la surface de l'épiderme et
participe à la protection contre certains microbes (bactéries et
champignons microscopiques). En outre, il lubrifie la peau, la protège
de l'humidité et de la sécheresse et entretient sa souplesse.
L'augmentation pathologique de la sécrétion de sébum est
représentée par la séborrhée, hypersécrétion de sébum fréquente à
l'adolescence, prédisposant à l'acné et à la dermatite séborrhéique.
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b) les glandes sudoripares
Encore appelée glande sudorale est une glande exocrine annexe de
l'épiderme et sécrétant la sueur.
Il en existe deux sortes :
Les glandes sudoripares apocrines sont présentes dans les
régions anale et génitale ainsi qu'aux aisselles. Elles sont toujours
rattachées à un follicule pileux, où s'abouche leur canal sécréteur. Elles
se caractérisent par l'évacuation de la sueur apocrine, qu'elles sécrètent,
et d'une partie du matériel cellulaire, proche de la partie terminale du
canal excréteur de la glande.
2) protection thermique
En cas de chaleur il ya vasodilatation entrainant la
transpiration ; en cas de fraicheur il ya vasoconstriction qui déclenche
la chaleur profonde ; il faut noter le rôle des glandes sudoripares dans
la régulation de température.
3) La fonction sensorielle
La perception de tac est assurée par le corpuscule de Meissner
qui apprécie la forme, le volume et le poids d’un objet ; La perception
de la chaleur par les terminaisons nerveuses et le corpuscule de Merkel
La perception du chaud et du froid par le corpuscule de Krause,
de Pacini et de Ruffini
4) La fonction d’éliminations
La peau joue un second rôle excréteur en éliminant l’eau, les
sels minéraux, et le déchet azoté.
5) Fonction d’absorption
Des corps solubles dans les corps gras par l’épiderme
Des corps solubles dans l’alcool par des pores.
VIII- MUQUEUSE
1- définition
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B) ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE DE L’ŒIL
Objectif général
A la fin de ce cours l’étudiant de première année IDE doit être
capable de décrire la structure et le fonctionnement de l’œil ;
Objectifs spécifiques
Plus spécifiquement il doit être capable de :
Situer les structures du globe oculaire et des annexes de l’œil
Décrire les structures et les fonctions du globe oculaire et des
annexes
Décrire le fonctionnement de l’œil en insistant sur : la réfraction
et l’accommodation, la vision périphérique, centrale et de couleur, les
voies optiques, les mouvements de l’œil et l’adaptation à la lumière.
Interpréter les schémas structuraux et fonctionnels de l’œil
I) DEFINITION
L’œil ou l’organe de sens de la vue est sensible à la lumière et
à la couleur. L’appareil oculaire comprend : l’œil proprement dit et les
organes annexes.
1) l’orbite
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L’œil est logé dans une cavité osseuse appelé l’orbite ; dans le
cours d’ostéologie, nous savons que cette cavité pyramidale est formé
par les os de la face et du crane (sphénoïde, frontal, maxillaire
supérieure, malaire….). Le fond de l’orbite est percé de deux trous ou
orifices : l’un allongé en forme de fente laisse passer les nerfs et les
vaisseaux de l’œil, l’autre rond par ou passe le nerf optique.
2) les paupières
Implantées sur le bord de l’orbite, elles forment deux
membranes semi-lunaires, mobiles, délimitant entre elles la fente
palpébrale qui, découvre la partie antérieure de l’œil quand celui-ci est
ouvert. Le bord libre des paupières portent les cils.
la peau,
un cartilage : le tarse qui donne à la paupière sa rigidité et sur
lequel s’insèrent les muscles élévateurs des paupières.
La conjonctive : celle-ci est une muqueuse qui recouvre la face
interne des paupières (conjonctive palpébrale), se réfléchit en
cul de sac pour tapisser la partie antérieure de l’œil sauf la
cornée (conjonctive bulbaire) la conjonctive palpébrale est
richement vascularisée ; elle est plus fine sur l’œil que sur les
paupières.
Ces replis de peau peuvent se fermer pour protéger les yeux
contre toute agression extérieure (lumière intense, lésion
mécanique, etc.). Les cils, une frange de poils courts croissant
sur les bords de chaque paupière, forment un écran qui éloigne
les poussières et les insectes des globes oculaires quand les
paupières ne sont que partiellement fermées.
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Figure 1 : muscles oculomoteurs
15
III-LE GLOBE OCULAIRE
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C’est l’œil proprement dit. Il est situé à la partie antérieure de
l’orbite. C’est une sphère blanche, opaque, présentant en avant une
partie transparente en forme de lentille : la cornée.
1) les membranes
a) la sclérotique
C’est la membrane externe ; elle est épaisse, fibreuse, résistante.
Elle couvre le cinq sixième de toute la surface de l’œil, en avant elle
continue avec la cornée, et en arrière ou elle présente un orifice par ou
pénètre le nerf optique. C’est sur elle que s’insèrent les muscles de
l’œil.
b) la choroïde
C’est la membrane vasculaire, nourricière de l’œil. Elle tapisse
toute la surface interne de la sclérotique. Elle est constituée de deux
parois entre lesquelles circule un réseau capillaire. En avant, la
choroïde se continue avec l’iris et le corps ciliaire.
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des muscles ciliaires dont les fibres, les unes
circulaires, les autres rayonnantes agissent sur le
cristallin. Ce sont les muscles de l’accommodation.
Les procès ciliaires, petits replis conjonctifs, très
richement vascularisés.
b) la rétine
b) le cristallin
c) l’humeur vitrée
Elle occupe tout l’espace compris entre la rétine et le cristallin.
Elle est gélatineuse et est contenue dans la membrane hyaloïde.
3) voies optiques
Structures nerveuses transmettant la sensation visuelle de la rétine
au cortex occipital du cerveau.
Les voies optiques de chaque œil sont constituées par trois niveaux de
neurones.
Le premier niveau de neurones est intra rétinien et correspond
aux cellules bipolaires qui s'articulent avec les cellules photo
réceptrices de la rétine, cônes et bâtonnets.
Le deuxième niveau de neurones correspond aux cellules
ganglionnaires qui s'articulent avec les neurones de premier niveau.
Leurs axones, très longs, se réunissent à l'endroit de la papille pour
former le nerf optique. Les deux nerfs optiques s'entrecroisent dans le
cerveau, dessinant un X formé de deux bandes blanches, appelé
chiasma optique : les fibres provenant de la région temporale de la
rétine restent alors du même côté, tandis que les fibres provenant de la
région nasale de la rétine passent dans les voies optiques
controlatérales ; les fibres provenant de la région de la macula
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s'entrecroisent partiellement, les fibres musculaires temporales restant
du même côté et les fibres maculaires nasales se croisant.
De l'angle postérieur du chiasma naissent ensuite les bandelettes
optiques, qui contournent, à la partie inférieure du cerveau, les
pédoncules cérébraux reliant le cerveau à la moelle, et qui se terminent
juste au-dessus, dans les corps genouillés externes, où se fait la dernière
articulation.
Le troisième niveau de neurones commence dans les corps
genouillés externes et chemine dans les radiations optiques jusqu'au
cortex du lobe occipital situé dans la partie postérieure du cerveau.
1) quelques définitions
champ visuel : c’est l’espace que l’œil peut percevoir quant il
est immobile.
acuité visuelle : c’est une grandeur mesurant la capacité de l’œil
à distinguer deux points distincts en fonction de la distance qui les
sépare et l’éloignement. L’acuité visuelle se mesure de loin au-delà de
5m et de prés à 33cm par des tests recourant à des objets ou des lettres
variables appelés optotypes. elle est exprimée en dioptrie.
accommodation
C’est la modification de courbure du cristallin sous l’influence du
muscle ciliaire qui permet la formation d’image nette sur la rétine.
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examen du fond d’œil
C’est l’examen qui permet de visualisé la pupille optique, la rétine
et les vaisseaux.
2) réfraction et accommodation
Avant d’atteindre la rétine, les rayons lumineux traversent les
milieux transparents de l’œil, c’est-à-dire, successivement, la cornée,
l’humeur aqueuse, le cristallin et l’humeur vitrée. Au cours de ce trajet,
la cornée et le cristallin leur font subir une réfraction (un changement
de direction) qui les fait converger et former une image sur la rétine.
Le pouvoir de réfraction spontanée est tel que, pour la vision de loin
(au-delà de 5 m environ), l’image tombe exactement sur la rétine.
Quand l’objet se rapproche, si l’œil gardait ses caractéristiques
optiques, l’image reculerait et deviendrait de plus en plus floue. Mais
le cristallin s’arrondit progressivement sous l’action du muscle ciliaire,
ce qui augmente la convergence des rayons et maintient l’image sur la
rétine : il s’agit de l’accommodation
2) Fonctionnement de la rétine
Les cellules photoréceptrices de la rétine comprennent des
pigments visuels, dont le principal est le pourpre rétinien, ou
rhodopsine. Celui-ci contient un dérivé de la vitamine A. Lorsque ces
pigments reçoivent des photons, ils subissent une transformation
chimique correspondant à leur excitation, puis ils reviennent à leur état
de repos. Les cellules sensorielles traduisent cette réaction chimique
interne en une activité électrique (un potentiel d’action, ou influx
nerveux) qu’elles transmettent aux neurones. L’influx nerveux est
transporté le long de l’axone (prolongement du corps du neurone),
jusqu’aux zones du cerveau impliquées dans la vision.
5) adaptation à la lumière
Pour maintenir une image sur la macula des deux yeux en même
temps, il se produit soit des mouvements conjugués, soit des
mouvements de convergence. Le mouvement conjugué permet aux
deux yeux de se déplacer dans la même direction, par exemple pour
suivre un objet en mouvement. La convergence permet, en « louchant »
de fixer un objet proche, parallèlement à l’accommodation. Par
ailleurs, ce sont les centres nerveux (et non pas les yeux) qui assurent
la fonction de vision binoculaire. Le cerveau fusionne les images
provenant de chacun des deux yeux et peut, en outre, tenir compte
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d’une très légère différence entre les images, dans le cas des objets
proches, et la transformer en sensation.
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Ici l’œil n’est pas parfaitement sphérique. C’est l’astigmatisme.
L’astigmate voit nettement certaines lignes, tandis que d’autres sont
floues. (Par exemple il voit parfaitement certaines lettres et voit mal
d’autres. On peut corriger l’astigmatisme par des verres spéciaux.
Objectif général
Objectifs spécifiques
I- DEFINITION
II-SITUATION DE L’OREILLE
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L’oreille est un organe pair, symétrique occupant les cavités
creusées dans l’épaisseur de l’os temporale et plus particulièrement
dans sa partie appelée Rocher
1) l’oreille externe
L’oreille externe est composée du pavillon et du méat
acoustique externe (ou conduit auditif).
Le pavillon est constitué de cartilage élastique recouvert d’une
mince couche de peau et de poils clairsemés ; son bord, l’hélix est plus
épais que son centre, et sa partie inferieure charnue : le lobule ou lobe
de l’oreille ne contient pas de cartilage. La fonction du pavillon est de
diriger les ondes sonores dans le conduit auditif externe.
Le conduit auditif externe est un tube court et courbé qui relie
le pavillon à la membrane du tympan. La peau qui le recouvre comporte
des poils, des glandes sudoripares apocrines modifiées, les glandes
cérumineuses ; ces glandes secrètent une substance cireuse de couleur
jaune brunâtre appelée cérumen qui emprisonne les corps étrangers et
chasse les insectes.
25
Les ondes sonores qui entrent dans le méat acoustique externe
frappent la membrane du tympan : la limite entre l’oreille externe et
interne
3) l’oreille moyenne
Elle est constituée du tympan, des osselets et de la trompe
d’Eustache.
L’oreille moyenne ou caisse du tympan, est une petite cavité
remplie d’air tapissé d’une muqueuse creusée dans la partie pétreuse
de l’os temporal ; sa limite latéral est le tympan, et sa limite médiane
est une paroi osseuse percée de deux orifices : la fenêtre du vestibule
ou fenêtre ronde et la fenêtre de la cochlée ou fenêtre ovale. La partie
supérieure arquée de la caisse de tympan est appelée récessus
épitympanique ou logette des osselets ;
Une cavité pratiquée dans la paroi postérieure de la caisse du tympan,
l’antre mastoïdienne met celle-ci en communication avec les cellules
mastoïdes situées dans le processus mastoïde de l’os temporal.
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tympan fait saillie vers l’intérieure ou vers l’extérieure. Ce qui entrave
l’audition (les voies semblent lointaines) et peut causer une autalgie.
3) l’oreille interne
L’oreille interne est aussi appelé labyrinthe ; elle est située dans
l’os temporal, à l’arrière de l’orbite, protège les délicats récepteurs
qu’elle abrite ; l’oreille interne
Comprends deux grandes divisions : le labyrinthe osseux et le
labyrinthe membraneux :
Le labyrinthe osseux est un système de canaux tortueuse creusé
dans l’os, il est formé par le vestibule, la cochlée et les canaux
semi-circulaires (le labyrinthe osseux est en réalité une cavité)
Le labyrinthe membraneux est un réseau de vésicule et de
conduits membraneux logé dans le labyrinthe osseux et épousant plus
ou moins ses contours
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Le labyrinthe osseux est rempli de périlymphe, un liquide
semblable au liquide cérébro-spinal. Le labyrinthe membraneux flotte
dans la périlymphe ; il contient l’endolymphe, un liquide dont la
composition chimique est semblable à celle du liquide intracellulaire
riche en ion potassium
28
IV- FONCTIONNEMENT DE L’OREILLE
Le fonctionnement de l’oreille humain est basé sur deux systèmes :
l’audition et l’équilibration
1) audition
L’audition comprend : le système de transmission et le système
de perception et le rôle du cerveau
a) le système de transmission
Il est formé par l’oreille externe (pavillon et conduit auditif) qui
permet de recueillir les sons et les orienter vers l’oreille moyenne.
L’oreille moyenne (tympan et osselets) assure la fonction de
transmission proprement dite, qui inclut une transformation d’ondes
sonores aérienne en ondes liquidiennes, mais sans l’importante perte
d’intensité que l’on observerait si l’on passait directement de l’air au
liquide ; cela est du au faite que la surface initiale de vibration, le
tympan est nettement plus grande que la surface finale, la fenêtre ovale
qui communique avec les liquides de l’oreille interne.
b) le système de perception
l’oreille interne dans sa partie ( la cochlée) et le nerf auditif
assurent la fonction de perception. Le processus commence par
l’élaboration d’un message nerveux à partir d’un phénomène non
nerveux, en l’occurrence la vibration d’un liquide, grâce à
l’intervention des cellules spécialisées ; la gamme des fréquences
sonores perceptibles par l’homme est comprise entre 15Hz et
20000Hz ; ensuite, les différentes caractéristiques du son sont codées
et transmises jusqu’au cerveau. : Les vibrations transmises par la
chaîne des osselets de l’oreille moyenne jusqu’aux liquides de l’oreille
interne, via la fenêtre ovale. Les mouvements de l’endolymphe font
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bouger les cils des cellules sensorielles de la cochlée. Les cellules
ciliées transforment ces mouvements en messages nerveux, qu’elles
transmettent aux neurones du nerf cochléaire qui, à son tour, véhicule
ces informations jusqu’au cerveau.
2) l’équilibration
C’est à l’appareil vestibulaire, la partie postérieure du
labyrinthe, qu’est dévolue une grande partie de l’équilibration, fonction
qui permet à l’individu de garder l’équilibre malgré les changements
de position du corps.
Objectif général
Objectifs spécifiques
I) DEFINITION
Le gout est l’un des cinq sens renseignant sur les saveurs et la
composition des aliments. Il est situé sur la langue au niveau des
papilles gustatives, parsemés sur la muqueuse de la langue.
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et une pointe.la base musculaire est solidement inséré au maxillaire
inferieur, à l’os hyoïde, et à l’apophyse styloïde du temporal. Le corps
et la pointe sont constitués de plusieurs muscles striés, disposés de telle
façon que la langue possède une mobilité d’une grande précision. Cela
lui permet de jouer un rôle important dans la déglutition et surtout dans
la parole.
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Elles sont reparties sur toute la surface de la langue. Elles ont la
forme d’un bourgeon, et leur épithélium contient des bourgeons du
goût analogue à ceux des papilles caliciformes.
III) FONCTIONNEMENT
Objectif général
Objectifs spécifiques
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Décrire la structure macroscopique et microscopique de
l’organe de sens
Expliquer le fonctionnement
Interpréter les schémas
I) DEFINITION
II) STRUCTURE
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Les neurofibres de ces faisceaux montent à travers les orifices de la
lame criblée de l’ethmoïde et elles font synapse dans le bulbe olfactif
sus-jacent.
Pour être odorante, une substance chimique doit être volatile, c'est-à-
dire quel doit entrer à l’état gazeux dans la cavité nasale .elle doit être
hydrosoluble pour se dissoudre dans le mucus.
2) voie olfactive
Les axones des cellules olfactives forment les nerfs olfactifs et ils
se terminent dans les bulbes olfactifs qui constituent les extrémités
distales des tractus olfactifs.
Les neurofibres des nerfs olfactifs font synapse avec des cellules
mitrales. Lorsque les cellules mitrales sont activées, les influx
provenant des bulbes olfactifs empruntent les tractus olfactifs ; ils
passent par le thalamus ensuite se dirigent vers les aires olfactives
du cortex ou les odeurs sont consciemment interprétées : ils passent
ensuite par la région sous corticale pour s’acheminer vers
l’hypothalamus, vers le corps amygdaloïde et d’autres régions du
système limbique qui analysent les aspects émotionnels des odeurs
et y réagissent ;
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désagréables provoquent des réflexes de défense comme
l’éternuement et l’étouffement.
3) Quelques dysfonctionnements
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