Gen MSS - Rev09 - 01 Sep 2022
Gen MSS - Rev09 - 01 Sep 2022
Gen MSS - Rev09 - 01 Sep 2022
GEN - MSS
Révision N°09
du 01 Septembre 2022
* TUNISAIR *
Siège Social :
Boulevard Mohamed Bouazizi Tunis-Carthage 2035 TUNISIE
Tél : 216 70 837 000 Fax : 216 70 836 900
D : Détruire
N : Nouveau
R : Réviser
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INTENTIONNELLEMENT
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FEUILLE D’OBSERVATION
Toute personne ayant relevé des inexactitudes dans ce manuel est priée de bien vouloir
en faire mention sur cette feuille en précisant la référence de la page incriminée.
La présente feuille ne doit être retirée du manuel que pour être envoyée, dans les
meilleurs délais, à la Direction de la Logistique Opérationnelle - Département des
Méthodes Opérationnelles.
N° et date de
OBSERVATIONS
la page
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INTENTIONNELLEMENT
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• Format électronique :
- Système documentaire
- Chaque membre de l’équipage
- Direction PNC
- Direction Management de la Qualité et de l’environnement
• Format papier :
- Service DOC de Bord pour les avions non encore approuvés EFB
- Tout les CC(P)
• DGAC
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DLO 1 BMO 25 DEC 2017
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07 25-12-2017
• 08 15-09-2020
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Texts & Content © TUNI SAIR Doc Engineering © BMO
~ ~~IJ.~1 Manuel GEN-MSS LMJ·2
~ TU N I SAI R 1
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DLOf BMO 25 DEC 2017
1
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Texts & Content e TUN ISAIR Doc Eng ineering © BMO
Manuel GEN - MSS LPE - 1
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Ceci est la liste des TR (Temporary Revision). Elle vous sera automatiquement envoyée
avec chaque nouvelle TR. Elle est à insérer au début du manuel après la liste des pages
effectives (LPE).
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Chapitre
Page Description du changement
Chapitre BMJ - Bulletin De Mise À Jour
1/2 Mise à jour du bulletin de mise à jour
Chapitre 00 - INTRODUCTION
00-01-3 Mise à jour du Système de diffusion des manuels et révisions
00-02-1 Mise à jour des REMARQUES IMPORTANTES
Chapitre 01 - INFORMATIONS GENERALES
01-TDM Mise à jour de la table de matières
Sous-chapitre 1.2 - SYSTEME DE GESTION DE LA SECURITE ET DES RISQUES
LIES A LA FATIGUE
Mise à jour de la SYSTEME DE GESTION DE LA SECURITE ET
01-26
DES RISQUES LIES A LA FATIGUE
Sous-chapitre 1.4 - EQUIPAGE
Mise à jour de la Responsabilité sur les vols long-courriers :
05
«PASSATION LONG COURRIER»
Mise à jour du Nombre minimal de PNC réglementaires sur les
06
vols commercialisés
Insertion des nouvelles LIMITATIONS DU TEMPS DE VOL ET DE
09-24
SERVICE ET EXIGENCE EN MATIERE DE REPOS (FTL) :
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PAGE DE GARDE
BULLETIN DE MISE A JOUR BMJ-1
FEUILLE D’OBSERVATION OBS-1
LISTE DES DESTINATAIRES LDD-1
LISTE DES MISES A JOUR LMJ-1
LISTE DES PAGES EFFECTIVES LPE-1
LISTE DES REVISIONS TEMPORAIRES LTR-1
LISTE DES MODIFICATIONS LDM-1
TABLE DES MATIERES DU MANUEL TMM-1
CHAPITRE 00 INTRODUCTION
• TABLE DE MATIERES 00-TDM-1
• COMPOSITION ET AMENDEMENT DU MANUEL 00-01-1
• REMARQUES IMPORTANTES 00-02-1
• LEXIQUE 00-03-1
CHAPITRE 01 INFORMATIONS GENERALES
• TABLE DE MATIERES 01-TDM-1
• ORGANISATION 01-01-1
• PROGRAMME DE PREVENTION DES ACCIDENTS ET DE LA SECURITE
DES VOLS 01-02-1
• GUIDE DE DESTINATIONS 01-03-1
• EQUIPAGE 01-04-1
• PASSAGERS - OCCUPANTS 01-05-1
• TRANSPORT DE BEBES 01-06-1
• TRANSPORT D’ENFANTS 01-07-1
• TRANSPORT DE FEMMES ENCEINTES ET NOUVEAU-NES 01-08-1
• TRANSPORT DE PERSONNES HANDICAPEES 01-09-1
• TRANSPORT EN CABINE 01-10-1
• PRECAUTIONS EN MATIERE DE SANTE 01-11-1
• TRAITEMENT DES PASSAGERS INDISCIPLINES 01-12-1
CHAPITRE 07 SECOURISME
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Les conditions d’utilisation des avions exploités par Tunisair sont décrites dans le manuel
d’exploitation.
Ce manuel élaboré par la Direction Centrale des Opérations Aériennes, Bureau Méthodes
Opérationnelles, est la référence, en terme de sécurité sauvetage, pour l’utilisation des
appareils en ligne et la formation du personnel navigant :
- Il fixe le cadre réglementaire Tunisair, donne la description des divers matériels utilisés,
et précise les consignes générales et particulières d'utilisation des équipements de
secours.
NOTE : Des dérogations peuvent être accordées par les autorités officielles. Ces
dérogations figurent en général dans les différentes listes d’équipement
minimum (MEL).
- Il fournit l'ensemble des renseignements et consignes applicables par le PNC, ainsi que
des éléments d'informations concernant le PNT dont la connaissance est utile au PNC.
- Il n'inclut pas les manœuvres techniques de pilotage pour pallier les conséquences
d'un incident quelconque, et d'une façon générale, toutes les consignes applicables par
le seul PNT, qui doivent être recherchées dans le FCOM/AFM de l'appareil concerné.
- Il existe en deux formats : papier et électronique.
- Il comprend deux parties :
• Une partie "GEN-MSS" commune à tous les types d'appareils;
• Un "Livret Avion" pour chaque type d’appareil.
- La tenue à jour du manuel est assurée par diffusion :
• De "Révisions Normales", accompagnées d'un "Bulletin de Mise à Jour" (BMJ)
portant la liste des pages à supprimer, ajouter, remplacer.
• De "Révisions Temporaires (TR)", qui permettent de communiquer aux équipages les
modifications ne pouvant pas attendre une révision normale.
NOTE : Les langues officielles à Tunisair sont l’Anglais et le Français.
Les bulletins de mise à jour seront numérotés. Une liste des mises à jour placée dans le
manuel permettra de noter le numéro ainsi que les dates de révision et le nom de la
personne ayant introduit l'amendement, de façon à pouvoir contrôler aisément la mise à
jour du manuel.
Les amendements manuscrits sont interdits, sauf dans les circonstances exceptionnelles
exigeant l'adoption immédiate d'un amendement ou d'une révision pour des raisons de
sécurité. Ces amendements seront portés à la connaissance du personnel par une note ou
un message émanant du Directeur Central des Opérations Aériennes.
Les pages du GEN-MSS contiennent, dans l'entête, un cartouche (voir modèle donné
ci-dessous). Chaque chapitre est découpé en plusieurs parties afin d'obtenir une
numérotation continue de l'ordre d'une dizaine de pages pour ne pas avoir à modifier la
numérotation et à rééditer, inutilement, un grand nombre de pages à chaque révision.
Manuel GEN-MSS 03 - 02 - 1
La liste des pages effectives est rééditée à chaque mise à jour, elle permet à l'utilisateur de
s'assurer que le manuel est complet et à jour. L’abréviation "BL" correspondant à une
"Page Intentionnellement Blanche" que l’on trouve au verso de certaines pages du
manuel.
Les pages révisées porteront la date de mise à jour. Ces pages porteront un trait vertical
dans la marge à l’endroit de la partie modifiée. Chaque amendement sera accompagné de
la nouvelle liste des pages en vigueur avec leur date de révision.
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INTENTIONNELLEMENT
BLANCHE
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INTENTIONNELLEMENT
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0.3 LEXIQUE :
0.3.1 ABREVIATIONS :
ABREVIATION TERME
A
A/C Aircraft
AAP Additional Attendant Panel
ACP Area Call Panel
AFM Aircraft Flight Manual
AIP Attendant Indication Panel
AMU Audio Management Unit
ANT Antenne
APU Auxiliary Power Unit
ASR Air Safety Report
ASU Attendant Service Unit
ATC Air Trafic Control
AVIH Animals In Hold (animaux vivants en soute)
B
BB Bébé
BCF Bromochlorodifluorométhane
C
CAPT Captain
CAT Catégorie
CC(P) Chef de Cabine (Principal)
CCOM Cabin Crew Operating Manual
CDB Commandant De Bord
CIDS Cabin Intercommunication Data System
C/L Check List
CLB Cabin Log Book
CNC Contrôleur PNC
CRM Crew Ressources Management
CRV Compte Rendu de Vol
D
DCOA Direction Centrale des Opérations Aériennes
DGS Direction de Gestion de la Sécurité
DGAC Direction Générale de l’Aviation Civile
DLO Direction de la Logistique Opérationnelle
DMO Département des Méthodes Opérationnelles
DSA Defibrillateur Semi-Automatique
DSV Déclaration Spontanée Vol
ABREVIATION TERME
E
ENC Instructeur / Examinateur PNC
ETOPS Extended Twin Engine Operations
EVAC Evacuation
F
F/A First Aid
FAP Flight Attendant Panel
FAR Federal Aviation Regulations
FCOM Flight Crew Operating Manual
FL Flight Level (niveau de vol)
F/O First Office
FWD Forward
G
G5 Galley 5
GEN Généralité
GMT Greenwich Mean Time
GNSS Global Navigation Satellite System
GOM Ground Operation Manual
GPS Ground Positioning System
GPU Ground Power Unit
H
hPa Hecto Pascal
Hz Hertz
I
IATA International Air Transport Association
IFE In Flight Entertainment
IOCC Centre Intégré de Contrôle des Opération
INOP Inoperative
IPNC Instructeur PNC
IPL Pilote de ligne instructeur
J
JAA Joint Aviation Authorities
JAR Joint Aviation Regulations
K
Kg Kilogramme
ABREVIATION TERME
L
L, l Litre
LAV Lavatory
LH Left Hand
LDD Liste Des Destinataires
LEP Liste des Pages Effectives
LMJ Liste des Mises à Jour
LSU Lavatory Service Unit
LTR Liste des Révisions Temporaires
M
M, m Mètre
(M)MEL (Master) Minimum Equipment List
MEDIF Medical Information Form (Formulaire d’identification médicale)
MHz Mégahertz
MM, mm Millimètre
MN, mn Minute
MSN Manufacturer’s Serial Number
MRT Manual Release Tool
MSS Manuel Sécurité Sauvetage
N
N/A Not Applicable
NAV Navigation
NIL No Item Listed
NM Nautical Miles
NORM Normale
NOTOC Notification au Commandant de bord
NO PED No Portable Electronic Devices
NS No Smoking
O
02 Oxygène
OACA Office de l’Aviation Civile et des Aéroports
OACI Organisation de l’Aviation Civile Internationale
OAT Outside Air Temperature
OMA Operations Manual Part A
OMS Organisation Mondiale de la Santé
OPL Officier Pilote de Ligne
ABREVIATION TERME
OPS Operations
OTS Oceanic Track System
P
PA Passenger Address
PAX Passager
PBE Portable Breathing Equipment
PCU Passenger Control Unit
PDA Personal Digital Assistant
PDF Portable Document Format
PED Portable Electronic Devices
PETC Pets in Cabin
PF Pilote qui assure aux commandes la réalisation du vol
PIL Passengers Information List
PLS Position Latérale de Sécurité
PMR Passager à Mobilité Réduite
PNC Personnel Navigant de Cabine
PNT Personnel Navigant Technique
POC Portable Oxygen Concentrator
PSU Passenger Service Unit
R
RDC Rapport du Commandant de Board
RH Right Hand
RNAV Area Navigation
RTS Return To Seat
RVR Runway Visual Rang
RVSM Reduced Vertical Separation Minima
RWY Runway
S
SAFA Safety Assessment for Foreign Aircrafts
SAG Safety Action Group (groupe d’action de sécurité)
SARPS Standard And Recommended Practices
SAT Static Air Temperature
SGS Système de Gestion de la Sécurité
SMS Safety Management System
SRB Safety Review Bord (comité de pilotage du SGS)
ABREVIATION TERME
T
t, T tonne, Température
TCAA Tunisian Civil Aviation Authority
TDM Table De Matières
TMM Table des Matières du Manuel
TR Temporary Revision
U
Unaccompanied Minor (enfant non accompagné de 02 ans inclus à 12
UM
ans exclus)
UTC Universal Time Co-ordinated
W
WCHC Wheelchair Cabin seat
WCHR Wheelchair Ramp
WCHS Wheelchair Steps
0.3.2 DEFINITIONS :
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INTENTIONNELLEMENT
BLANCHE
1.1.1
GENERAL
DIRECTION CENTRALE
ORGANIGRAMME DE TRANSITION NOVEMBRE 2013 COMMUNICATION ET
RELATIONS EXTERIEURES
DCOA
Relations Externes
DIRECTION DE L’INSPECTION
GENERALE DIRECTION MANAGEMENT
ENTITE ECONOMIE
DE LA QUALITE ET DE
DIRECTION STRATEGIE ET CARBURANT
L’ENVIRONNEMENT
PLANIFICATION
DIRECTION SECURITE
INFORMATIQUE DIRECTION DE LA SURETE DIRECTION DE GESTION DE
DES VOLS ET DU LA SECURITE
PATRIMOINE
DIRECTION DE L’AUDIT
DIRECTION DE L’ORGANISATION
ORGANISATION GENERALE TUNISAIR :
DIRECTION CENTRALE
DIRECTION CENTRALE DU DIRECTION CENTRALE GESTION DE LA NAVIGABILITE
FINANCIERE
PRODUIT
DIRECTION CENTRALE DU
CONTRÔLE
01 - 01 - 1
25 DEC 2017
SYSTEMES D’INFORMATION
1.1.2
OPERATIONS AERIENNES
Administrative
DLO / DMO
Dépt Contrôle de l’Exécution Dépt Assurance Dépt Gestion Ressources et Dépt Budget et Suivi des
Sce Suivi de la Stabilité Sce Suivi de la Sce Analyse Risque de Sce Gestion Sce Coordination Sce Contrôle et Suivi Sce Elaboration et
Sce Qualité/Sécurité
du Programme Réglementation Fatigue Administrative PS Gestion PN Facturation Suivi Budget
ORGANISATION
Dépt Développement Technique Secteur Suivi Dépt Gestion Dépt Programmation PN Sce Dossiers Formation Centre de Contrôle et
et Projets Technique et Projets Chef de Secteur A320 Administrative Chef PNC PNT Suivi Qualité
LA
Sce Infrastructure Administrative Sce Standardisation Dépt Contrôle Qualité Secteur Formation PNC
Vols
Sce Normes Procédures et
Sce Gestion de la Coordination Sce Dossiers Formation
Sce Administratif PNT Sce Documentation Secteur Sécurité au Travail
ORGANISATION
Documentation PNC
Manuel GEN - MSS
Sce PAO Secteur Moyens et Support Sce Gestion SIMU Sce Etudes et Planification
Sce Pré affectation Multicritères
CENTRALE
Sce MANEX A & D Secteur Suivi et Exécution des Vols Sce Hébergement PN Sce Gestion AEL Sce Exécution et Suivi
Chapitre 01 : INFORMATIONS GENERALES
Rév N° : 007
25 DEC 2017
c) Assurance de la sécurité :
- Suivi et mesure de la performance de sécurité.
- La gestion du changement.
- Amélioration continue du SGS.
d) Promotion de la sécurité :
- Formation et sensibilisation.
- Communication en matière de sécurité.
1.2.1.3 PERIMETRE DU SYSTEME DE GESTION DE LA SECURITE :
Le point de départ pour assurer l'efficacité et l'efficience du SGS de notre organisation est
la politique de sécurité signée par le Dirigeant responsable.
La politique disciplinaire est utilisée pour déterminer si une erreur ou une violation
de règle a été commise, si une violation est confirmée, une mesure disciplinaire est prise.
Plusieurs moyens sont utilisés afin d’assurer une diffusion efficace de la politique sécurité
dans toute l’organisation. Parmi ces moyens nous citons :
Les responsabilités des personnes assurant des fonctions d'encadrement sont notamment
les suivantes :
2/ demande une réunion Sécurité avec le nouveau responsable désigné afin de passer en
revue :
Le processus de gestion des risques a pour but d'assurer le recueil, l'analyse, l'évaluation
et le contrôle des risques touchant à la sécurité des vols.
Il s'agit d'une déclaration volontaire, faite par un personnel de la compagnie pour rapporter
une situation ayant causé ou pu causer une menace pour la sécurité, en particulier
associée, à une erreur ou un écart de sa part liée aux facteurs humains. En l'établissant, il
montre sa volonté de partager avec ses collègues l'enseignement qu'il a pu tirer afin
d'éviter la reproduction d'une telle situation.
Il est souhaitable d'avoir l'identité du rapporteur afin de pouvoir le contacter si nécessaire.
• en main propre
• par courrier
• par e-mail : [email protected]
• via le portail PNT
• par fax confidentiel : 70 83 68 28
La DGS procédera à la saisie des rapports dans la base de données "Suivi des
Déclarations Spontanées",
DSV
DÉCLARATION SPONTANÉE VOL
(pour l'usage du PNT et PNC)
Retour d’expérience :
Vous avez commis ou failli commettre une erreur et vous voulez partager votre expérience avec
vos collègues
Menace ou Danger
Vous avez repéré ou identifié une situation potentiellement dangereuse en relation ou non avec
votre travail sans que cette menace ne se transforme en évènement
Evènement de sécurité
Situation dans laquelle les opérations ont subi une dégradation du niveau de sécurité, une
enquête est nécessaire pour établir des recommandations de sécurité
Bande d'identification : Si vous souhaitez avoir un "feed back" ou si vous acceptez que nous vous contactions en cas
de besoin d'informations complémentaires, veuillez renseigner la bande d'identification.
Nous vous conseillons, toutefois, de le faire afin de pouvoir analyser l'événement dans des conditions optimales.
Dans tous les cas, la bande d'identification vous sera renvoyée, le plutôt possible, afin de vous confirmer la réception de votre
rapport et aucune trace ne sera gardée.
QUE S'EST-IL PASSE ? : Décrivez brièvement l’événement, en citant tous les facteurs contributifs : problèmes
techniques, procédures compagnie, infrastructures aéroportuaires …
Utilisation de l'imprimé : Vous pouvez nous faire parvenir votre déclaration par l'un des moyens suivants :
- En la remettant en main propre à un membre de la DGS
- En la mettant dans l’enveloppe « Safety forms and related data » que vous trouverez à bord des avions puis dans la boite
aux lettres Safety dans la PPV
- Par courrier service ou par voie postale à l'adresse suivante :"Déclaration spontanée-DGS-Tunisair ,
Boulevard Mohamed Bouazizi- 2035 Tunis-Carthage"
- Par fax confidentiel au N° 70 83 68 28
- En renseignant la version électronique disponible sur Le portail PNT ou sur "Intraweb" et l'envoyant par e-mail à :
[email protected] ou par intranet à : Safety
Note : Ce formulaire n'est pas destiné à remplacer les documents standards ou réglementaires de compte
rendu existants. Il les remplace pour les situations ou ceux-ci ne sont pas appropriés.
MSGS.FRMS-c1-1#2
DSV
DÉCLARATION SPONTANÉE VOL
PARTIE INTENTIONNELLEMENT
BLANCHE
POURQUOI CELA EST IL ARRIVE ? : Décrivez les défaillances ayant conduit à l'occurrence de
l'incident, par exemple : problème technique, lacune en formation, procédures, réglementation, …
COMMENT AVEZ-VOUS AGI ? : Décrivez les différentes actions entreprises à partir du diagnostic du
problème jusqu'à son rétablissement
MSGS.FRMS-c2-2#2
DSS
DÉCLARATION SPONTANÉE SOL
Retour d’expérience :
Vous avez commis ou failli commettre une erreur et vous voulez partager votre expérience
avec vos collègues
Menace ou Danger
Vous avez repéré ou identifié une situation potentiellement dangereuse en relation ou non
avec votre travail sans que cette menace ne se transforme en évènement
Evènement de sécurité
Situation dans laquelle les opérations ont subi une dégradation du niveau de sécurité, une
enquête est nécessaire pour établir des recommandations de sécurité
Bande d'identification : Si vous souhaitez avoir un "feed back" ou si vous acceptez que nous vous contactions en cas
de besoin d'informations complémentaires, veuillez renseigner la bande d'identification.
Nous vous conseillons, toutefois, de le faire afin de pouvoir analyser l'événement dans des conditions optimales.
Dans tous les cas, la bande d'identification vous sera renvoyée, le plutôt possible, afin de vous confirmer la réception de votre
rapport et aucune trace ne sera gardée.
Nom : Tel : E-mail :
QUE S'EST-IL PASSE ? : Décrivez brièvement l’événement, en citant tous les facteurs contributifs : problèmes
techniques, procédures compagnie, infrastructures aéroportuaires …
Utilisation de l'imprimé : Vous pouvez nous faire parvenir votre déclaration par l'un des moyens suivants :
- En la remettant en main propre à un membre de la DGS
- En la mettant dans l’enveloppe « Safety forms and related data » que vous trouverez à bord des avions puis dans la
boite aux lettres Safety dans la PPV
- Par courrier service ou par voie postale à l'adresse suivante :"Déclaration spontanée-DGS-Tunisair ,
Boulevard Mohamed Bouazizi- 2035 Tunis-Carthage"
- Par fax confidentiel au N° 70 83 68 28
- En renseignant la version électronique disponible sur "Intraweb" et l'envoyant par e-mail à : [email protected]
ou par intranet à : Safety
Note : Ce formulaire n'est pas destiné à remplacer les documents standards ou réglementaires de compte
rendu existants. Il les remplace pour les situations ou ceux-ci ne sont pas appropriés.
MSGS.FRMS-d1-1#2
DSS
DÉCLARATION SPONTANÉE SOL
PARTIE INTENTIONNELLEMENT
BLANCHE
POURQUOI CELA EST IL ARRIVE ? : Décrivez les défaillances ayant conduit à l'occurrence de
l'incident, par exemple : problème technique, lacune en formation, procédures, réglementation, …
COMMENT AVEZ-VOUS AGI ? : Décrivez les différentes actions entreprises à partir du diagnostic du
problème jusqu'à son rétablissement
MSGS.FRMS-d2-2#2
Dans son chapitre 3, l'arrêté du ministre du transport du 12 janvier 2017, relatif aux
limitations du temps de vol et de service et exigences en matière de repos du personnel
navigant en cas d'opérations de transport aérien commercial effectuées au moyen
d'avions, décrit les exigences en matière de système de gestion des risques liés à la
fatigue.
Comme le stipulent les articles 17 et 18 dudit arrêté, la mise en place d'un tel système
permet plus de flexibilité en matière de Temps de service de vol maximal en gardant un
niveau de sécurité optimal.
L'article 49 du même arrêté exige que l'exploitant fournisse aux membres d'équipage, au
personnel chargé de l'élaboration et de l'actualisation du tableau de service et au
personnel de direction concerné une formation initiale et continue à la gestion de la
fatigue.
- Coordonner, animer, piloter et suivre les activités liées au système de gestion des
risques liés à la fatigue.
- Assister la direction générale pour la définition et la validation de la politique FRMS.
- Assurer la promotion du FRMS à travers toute l'organisation.
- Veiller à la formation du personnel en matière de risques liés à la fatigue.
- Veiller à la réalisation des réunions des groupes d'action sécurité fatigue.
- Fournir des comptes rendus périodiques sur la performance du système de gestion des
risques liés à la fatigue.
- Assurer le suivi de la mise en œuvre des actions correctives.
1.2.2.3.3 Responsabilités du DCOA :
TUNISAIR est consciente de l'effet que la fatigue peut avoir sur les performances des
équipages et du personnel au sol appelés à effectuer des journées de service allongées,
de faire des quarts de nuit notamment aux heures du petit matin et des risques pour la
sécurité de son exploitation.
La fatigue a été identifiée comme la cause primaire de plusieurs accidents d'avion et est
souvent un facteur contributeur dans la plupart des accidents.
Les recherches scientifiques ont révélé que le manque de sommeil a des effets similaires
à ceux de l'intoxication par l'alcool.
La fatigue peut être causée par divers facteurs (les rythmes biologiques, l'horaire de
travail, le type de tâche, l'environnement de travail, des problèmes non reliés au travail,
etc…).
Le cycle jour/nuit est l'un des rythmes environnementaux les plus prévisibles qui régit
l'organisme. L'horloge biologique régit la sensation de somnolence.
Les moments dans la journée où les risques liés à la fatigue sont plus élevés sont :
• De minuit à 6 h (et plus encore de 3 h à 5 h).
• Le début et la fin d'un quart, soit le moment où une nouvelle équipe prend la relève -
la fatigue risque d'altérer les communications.
• Lorsque la dernière pause remonte à plusieurs heures.
• Lorsque le quart débute tôt (avant 6 h).
Le sommeil varie pendant la nuit; il n'est pas uniforme. Les divers stades du sommeil se
suivent pour former un cycle continu qui dure de 90 à 120 minutes. Chaque cycle se
compose de cinq stades :
• Le stade 1 : est celui de l'endormissement.
• Le stade 2 : correspond à un sommeil léger.
• Les stades 3 et 4 : sont des stades de sommeil profond où l'organisme se régénère.
• Le stade 5 : c'est le moment des rêves, la respiration devient irrégulière comme si
l'on allait s'éveiller, alors que paradoxalement le sommeil à ce stade est très profond.
La performance et la vigilance sont altérées pendant un certain laps de temps après
le réveil. La plupart des gens sont confus lorsqu'ils se réveillent ou qu'on les tire du
sommeil. Cet état, appelé inertie du sommeil, dure généralement de cinq à 20 minutes. Il
faut s'abstenir d'activités qui pourraient être sensibles à l'inertie du sommeil pendant les
20 minutes suivant le réveil.
Le niveau de sucre dans le sang affecte la capacité de demeurer vigilant et sécuritaire. Un
niveau de sucre dans le sang stable est un atout important pour atténuer les fluctuations
du niveau d'énergie, courantes chez les travailleurs par quarts.
Par ailleurs, l'alcool et certains médicaments altèrent considérablement la vigilance.
Associés à la fatigue ils deviennent très dangereux.
Bien que la caféine soit efficace pour maintenir un niveau d'éveil et de vigilance, son
utilisation doit se faire avec certaines précautions et être limitée.
L'identification des risques liés à la fatigue permet de gérer en continu le ou les risques
opérationnels encourus par l'exploitant résultant de la fatigue d'un membre d'équipage.
L'identification des dangers liés à la fatigue est faite selon trois approches :
Le processus réactif détermine la part des dangers liés à la fatigue dans les comptes
rendus et événements associés à des conséquences négatives potentielles pour la
sécurité, afin d'établir comment l'incidence de la fatigue aurait pu être limitée. Le processus
peut être déclenché par l'un des éléments suivants :
• comptes rendus de fatigue;
• rapports confidentiels;
• incidents;
• événements mis en évidence par l'analyse de données de vol.
1.2.2.8.1.2 Approche proactive :
Le processus proactif détecte les dangers liés à la fatigue présents dans les activités
aériennes en cours. Les éléments utilisés à cette fin sont :
En intégrant les tendances, les résultats des sondages peuvent être classés dans cette
catégorie.
L'évaluation des risques liés à la fatigue se fait par le groupe d'action sécurité fatigue selon
le processus d'évaluation des risques décrit dans le chapitre 2.9.6 évaluation du risque de
la Partie 2 Système de Gestion de la Sécurité.
L'atténuation des risques liés à la fatigue se fait par le groupe d'action sécurité fatigue
selon le processus d'atténuation des risques décrit dans le chapitre 2.9.7 Contrôle du
risque de la Partie 2 Système de Gestion de la Sécurité.
M.SGS.FRMS-i-1
Les programmes de formation sur le FRMS sont une partie du plan de communication.
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INTENTIONNELLEMENT
BLANCHE
1.4 EQUIPAGE :
1.4.1 DEFINITIONS :
1.4.1.1 EQUIPAGE DE CONDUITE :
L’équipage de conduite, appelé communément « PNT » Personnel Navigant Technique,
est formé des membres de l'équipage qui accomplissent des tâches liées aux fonctions
«Commandement», «Pilotage», «Mécanique», «Navigation» et «Télécommunications». Il
participe aux tâches de la fonction «Sécurité-Sauvetage».
Tous les membres d’équipage de conduite sont titulaires d’une licence et de qualifications
délivrées ou acceptées conformément à la réglementation nationale et correspondent au
niveau des tâches qui leur sont attribuées.
1.4.1.1.1 Commandant De Bord (CDB) :
Le CDB est délégataire de la Direction Générale pour l'exécution du vol.
Il assure lui-même ou en déléguant à l’OPL, le pilotage, la navigation, la mécanique et les
télécommunications. Il assure également le commandement dont il ne peut déléguer la
responsabilité à un autre membre de l’équipage.
1.4.1.1.2 Officier Pilote de Ligne (OPL) :
L'OPL est l'assistant du CDB, lors de la préparation et de la réalisation du vol.
1.4.1.2 EQUIPAGE DE CABINE :
L'équipage de cabine, appelé communément « PNC » Personnel Navigant de Cabine.
Un «membre d'équipage de cabine» désigne un membre d'équipage disposant de
qualifications appropriées, autres que celles de membre d'équipage de conduite ou
d'équipage technique, à qui un exploitant confie des tâches liées à la sécurité des
passagers et du vol pendant l'exploitation.
1.4.1.2.1 PNC réglementaire :
C’est le PNC requis par la réglementation pour exploiter un appareil commercial, en
fonction de son type (voir paragraphe 1.4.3.2 ci-dessous).
1.4.1.2.2 PNC additionnel :
Le nombre de PNC prévu pour chaque courrier ou pour chaque type d’avion en fonction
des besoins commerciaux tels que définis dans le paragraphe 1.4.3.2 ci-dessous.
1.4.1.2.3 PNC supplémentaire :
Le PNC supplémentaire est programmé sur certains vols ou sur certains aéronefs en sus
de effectif habituel pour répondre à des besoins spécifiques commerciaux ou autres tels
que : hôtesse accompagnant un bébé ou un enfant de moins de cinq ans voyageant seul
(UM), PNC sur vol VIP, PNC stagiaire, instructeur en vol, etc...
Note : Les PNC additionnels et supplémentaires ne sont pas nécessairement
titulaires de la qualification de type.
1.4.1.2.4 Chef de cabine :
Lorsque plusieurs membres d'équipage de cabine sont nécessaires, un chef de cabine ou
un responsable de cabine doit être désigné et sera responsable devant le commandant de
bord de la conduite et de la coordination des procédures normales et d’urgence spécifiées
dans le manuel de sécurité et sauvetage «MSS».
4) respecte toutes les limitations des temps de vol et de service (FTL), ainsi que les
exigences en matière de repos qui s'appliquent à ses activités.
Pour accomplir les tâches relatives à la fonction sécurité-sauvetage dans le transport
aérien commercial, le PNC réglementaire doit remplir les conditions ci-après :
- Etre âgé de 20 ans révolus;
- Etre titulaire de la licence PNC, (certificat de sécurité et sauvetage, attestation
d'aptitude physique et mentale) +60H d'adaptation en ligne;
- Etre titulaire de la qualification de type.
Il doit pouvoir présenter les originaux des titres et certificats exigés par la
réglementation à l'instant même de toute demande des services compétents.
(Licence et carnet de vol).
Le CC(P) est le PNC premier responsable sécurité-sauvetage et sûreté.
La fonction sécurité-sauvetage est assurée par tous les membres de l'équipage de
conduite et le PNC, sous la responsabilité du CDB.
1.4.2.4 AUTORITE, TACHES ET RESPONSABILITES DU CDB :
Le CDB est le seul responsable de la réalisation du vol dans le cadre de la réglementation
en vigueur et des directives de Tunisair telles qu'elles figurent dans le Manuel
d'exploitation.
Le pilote commandant de bord :
- Est responsable, dès qu’il arrive à bord et jusqu’à ce qu’il quitte l’avion à la fin du vol, de
la sécurité de tous les membres d’équipage, des passagers et du fret qui se trouvent à
bord;
- Est responsable de l’exploitation et de la sécurité de l’avion, à partir du moment où
l’avion est prêt à effectuer le roulage au sol avant le décollage jusqu’à l’immobilisation
de l’avion à la fin du vol et l’arrêt des moteurs utilisés comme unités de propulsion
principales;
- A autorité pour donner tous les ordres et prendre toutes les actions qu’il juge
nécessaires pour assurer la sécurité de l’avion et des personnes et/ou biens
transportés à bord;
- A autorité pour débarquer toute personne, ou toute partie du chargement, dont il estime
qu’elle peut constituer un danger potentiel pour la sécurité de l’avion ou de ses
occupants;
- N’autorise pas le transport à bord de l’avion d’une personne qui semble être sous
l’influence de l’alcool ou de drogues au point d’être susceptible de compromettre la
sécurité de l’avion ou de ses occupants;
- A le droit de refuser de transporter des passagers non admissibles, des personnes
expulsées ou des personnes en état d’arrestation si leur transport présente un risque
quelconque pour la sécurité de l’avion ou de ses occupants;
- S’assurer que tous les passagers reçoivent des informations sur l’emplacement des
issues de secours, ainsi que sur l’emplacement et l’utilisation du matériel de sécurité-
sauvetage pertinent;
- S’assure du respect de toutes les procédures opérationnelles et des listes de
vérification conformément au manuel d’exploitation;
- N’autorise aucun membre d’équipage à se livrer à une quelconque activité pendant les
phases critiques de vol, à l’exception des tâches requises pour assurer la sécurité de
l’exploitation de l’avion;
- S’assure que les enregistreurs de vol :
• ne sont pas mis hors service ou coupés pendant le vol; et
• en cas d’accident ou d’incident devant faire l’objet d’un rapport obligatoire :
- ne sont pas effacés volontairement;
- sont désactivés immédiatement après la fin du vol; et
- ne sont réactivés qu’avec l’accord de l’autorité chargée de l’enquête;
- Décide d’accepter ou non un avion présentant des éléments non utilisables admis par
la liste des déviations tolérées (CDL) ou la liste minimale d’équipements (MEL);
- S’assurer que la visite pré-vol a été effectuée conformément aux exigences de la
réglementation nationale;
- A la certitude que les équipements de secours appropriés restent facilement
accessibles pour une utilisation immédiate;
- Enregistre, à la fin du vol, les données d'utilisation et tous les défauts connus ou
présumés de l'avion dans le compte rendu matériel ou le carnet de route de l'avion afin
de garantir la continuité de la sécurité des vols.
En cas de situation d'urgence mettant en danger l'exploitation ou la sécurité de l'avion et/
ou des personnes se trouvant à bord, le pilote commandant de bord ou le pilote investi de
la conduite du vol prend toute mesure qu'il juge nécessaire dans l'intérêt de la sécurité.
Il peut, dans un tel cas, s’écarter des règles, ainsi que des procédures et méthodes
opérationnelles dans l’intérêt de la sécurité. Lorsque ces mesures impliquent une violation
des réglementations ou procédures locales, le pilote commandant de bord a la
responsabilité d'en aviser les autorités locales compétentes dans les plus brefs délais.
Lorsqu’un avion en vol a effectué une manœuvre à la suite d’un avis de résolution (AR) du
système anti-collision embarqué (ACAS), le commandant de bord soumet un compte
rendu ACAS à la DGAC.
Lorsqu’un risque aviaire potentiel est constaté, le commandant de bord en informe
immédiatement l’unité des services de la circulation aérienne (ATS) dès que la charge de
travail de l’équipage de conduite le permet.
Lorsqu’une collision aviaire s’est produite avec l’avion dont il a la responsabilité, le
commandant de bord s’il l’a constaté soumet à la DGAC, après l’atterrissage, un compte
rendu écrit de collision aviaire.
Le commandant de bord signale dès que possible à l'unité appropriée des services de la
circulation aérienne (ATS) toute condition météorologique ou de vol dangereux susceptible
d'avoir une incidence sur la sécurité d'autres aéronefs.
L’exploitant prend toutes les mesures raisonnables nécessaires afin de s’assurer que
toutes les personnes transportées à bord de l’aéronef obéissent à tous les ordres licites
donnés par le commandant de bord aux fins d’assurer la sécurité de l’aéronef et des
personnes ou des biens qu’il transporte.
L'OPL exécute les tâches qui lui sont assignées dans les procédures de travail et/ou qui lui
sont déléguées par le CDB. Il assure la fonction pilotage seulement sur ordre du CDB.
Il est de la plus haute importance que l'OPL attire l'attention du CDB aux faits et
circonstances qui risquent d'affecter la sécurité du vol et qui n'ont pas été signalées par
celui-ci.
En cas d'absence ou d'incapacité du CDB, l'OPL assume le rôle du CDB.
1.4.2.6 TACHES ET RESPONSABILITES DU PNC :
Il est de la charge et de la responsabilité de l'équipage PNC sous l’autorité du CC(P) :
- De s'assurer à temps de la présence à bord des équipements de secours nécessaires
pour le vol.
- D'informer les passagers sur les procédures de sécurité et de sauvetage.
- D'assurer la sécurité des passagers durant toutes les phases du vol.
- D'assurer les opérations de secourisme suite à une situation d'urgence conformément
aux consignes du manuel d'exploitation et aux instructions du CDB.
Si le responsable cabine désigné n’est plus en mesure d’exercer ses fonctions, un
membre d’équipage de cabine, le plus qualifié pour assurer la dite fonction, sera
sélectionné selon les procédures en vigueur.
1.4.2.6.1 Responsabilité sur les vols d'adaptation et de familiarisation :
Lorsqu'un CCP ou un CC effectue un vol sous supervision dans le cadre d'une adaptation,
d'une remise à niveau ou d'une familiarisation pour un nouveau type d'appareil, c'est le
superviseur, le contrôleur ou l'instructeur qui est responsable devant le Commandant de
Bord de la conduite et de la coordination des procédures de sécurité cabine et d'urgence
spécifiées dans le Manuel de Sécurité et Sauvetage «MSS».
1.4.2.6.2 Responsabilité sur les vols de contrôle :
Cette responsabilité revient au CCP ou au CC du vol. Le personnel de supervision, dans
les situations d'urgence applique alors les consignes du CCP ou du CC.
1.4.2.6.3 Responsabilité sur les vols long-courriers :
Sur les vols long-courriers:
- La responsabilité de la cabine est assurée par un chef de cabine principal.
- Le repos en vol peut être accordé aux membres d'équipage de cabine.
- Pendant le repos du CSD (CCP), la délégation de la responsabilité de gestion de la
cabine est confiée au CC (L4) qui assurera également la liaison permanente avec
l'équipage de conduite. Un formulaire de passation sera déposé dans le dossier de vol.
PASSATION LONG COURRIER :
Numéro de Vol :
NOM CDB :
Le nombre minimal de PNC réglementaire peut être réduit ; (Réf: Décision 240 - CC.205)
1) Dans des circonstances imprévues telles que maladie loin de la base, incapacité,
indisponibilité, etc..., le nombre des passagers transportés à bord de l'aéronef doit être
limité pour respecter la règle prévoyant qu’au moins un membre d'équipage de cabine
est requis par groupe de 50 passagers, complet ou incomplet, présents sur le même
pont de l'aéronef. Un compte rendu doit être soumis à la DGAC après le vol.
Action PNT :
Action PNC :
2- Le PNC veille à ce que les issues et les allées restent dégagées de tout obstacle.
Les personnes choisies par l’exploitant pour cette tâche doivent être capables d'effectuer
les manœuvres d'utilisation des issues normales et de secours, des dispositifs
d'évacuation, de flottabilité et de survie, et d'assurer la mise en œuvre de tous les
équipements de secours.
Dans tous les cas, le PNT est responsable de la sécurité, et en particulier, du maniement
des portes et de la préparation des moyens d'évacuation.
Les positions que doivent occuper les membres de l’ équipage de cabine au décollage et à
l’atterrissage ont reçu un numéro d’ordre et sont indiquées dans les Livrets Avions.
1.4.4.2 TERMINOLOGIE :
Heure de référence : l'heure locale au lieu de présentation dans une bande de fuseau
horaire de 2 autour de l'heure locale à laquelle le membre d'équipage est acclimaté;
Hébergement : un lieu tranquille et confortable, fermé au public, aménagé aux fins d'une
période de réserve à préavis court et d'un service fractionné, dont l'éclairage et la
température peuvent être réglés, équipés d'un mobilier adéquat permettant au membre
d'équipage de dormir, disposant d'une capacité suffisante pour accueillir tous les membres
d'équipage simultanément présents et offrant un accès à de la nourriture et à des boissons
Hébergement approprié : une pièce individuelle aménagée pour chaque membre
d'équipage située dans un environnement calme, aux fins d'une période de réserve à
préavis court, d'un service fractionné et d'un temps de repos équipée d'un lit,
suffisamment ventilée, comportant un dispositif de réglage de la température et de
l'intensité de l'éclairage et offrant un accès à de la nourriture et à des boissons;
Equipage de conduite renforcé : un équipage de conduite dont le nombre de membres
est supérieur au nombre minimal requis pour l'exploitation de l'aéronef, permettant à
chaque membre de l'équipage de conduite de quitter son poste et d'être remplacé par un
autre membre de l'équipage de conduite ayant la qualification appropriée, en vue de
prendre un temps de repos en vol;
Pause : une période inférieure à un temps de repos, durant un temps de service de vol,
exempte de tout service et comptée comme temps de service;
Présentation différée : le report, par l'exploitant, d'un Temps de Service de Vol
(TSV) programmé avant qu'un membre d'équipage n'ait quitté son lieu de repos;
Horaire perturbateur : un tableau de service d'un membre d'équipage empêchant ce
dernier de dormir durant la phase de sommeil optimale du fait qu'il comporte un TSV ou
une combinaison de TSV commençant, se terminant ou empiétant sur toute partie du jour
ou de la nuit de l'endroit auquel le membre d'équipage est acclimaté. Un horaire peut être
perturbateur s'il débute tôt, se termine tard ou s'il implique un service de nuit;
Service de nuit : une période de service empiétant sur la période comprise entre 2h00 et
4h59 dans le fuseau horaire auquel un membre d'équipage est acclimaté;
Service : toute tâche réalisée par un membre d'équipage pour le compte de l'exploitant, y
compris le service de vol, les tâches administratives, le fait de donner ou de suivre une
formation, de réaliser ou de subir un contrôle, la mise en place et certaines périodes de
réserves à préavis court;
Période de service : une période qui commence lorsqu'un exploitant demande à un
membre d'équipage de se présenter en vue d'un service ou de commencer un service et
se termine lorsque cette personne est libérée de toutes ses tâches, y compris le service
postérieur au vol;
Temps de Service de Vol (TSV) : une période qui commence lorsqu'un membre
d'équipage est tenu de se présenter pour un service, qui comprend une étape ou une série
d'étapes, et se termine à la fin de la dernière étape pour laquelle le membre d'équipage est
en service, lorsque l'aéronef est immobilisé et que ses moteurs sont arrêtés;
Temps de vol : pour les avions et les moto-planeurs, le temps écoulés entre le moment où
l'aéronef quitte son emplacement de stationnement en vue de décoller jusqu'au moment
où il s'immobilise à l'emplacement de stationnement désigné, une fois que tous les
moteurs ou toutes les hélices sont arrêtés;
Base d'affectation : le lieu, assigné par l'exploitant au membre d'équipage, où celui-ci
commence et termine normalement une période de service ou une série de périodes de
service et où, dans des circonstances normales, l'exploitant n'est pas tenu de loger ce
membre d'équipage;
Jour local : une période de 24 heures commençant à 00h00, heure locale;
Nuit locale : une période de 8 heures entre 23h00 et 7h00, heure locale;
Membre d'équipage en service : un membre d'équipage qui accomplit des services dans
un aéronef au cours d'une étape;
Mise En Place : le transport, d'un lieu à un autre, sur instruction de l'exploitant, d'un
membre d'équipage qui n'est pas en service, à l'exclusion :
• Du temps de trajet entre un lieu de repos privé et le lieu de présentation désigné à la
base d'affectation et inversement,
• Du temps nécessaire pour le transfert local d'un lieu de repos au lieu où le service
commence et inversement;
Espace de repos : une couchette ou un siège avec support pour les jambes et les pieds,
permettant à un membre d'équipage de dormir à bord d'un aéronef;
Réserve à préavis long : une période pendant laquelle l'exploitant demande à un
membre d'équipage de rester disponible pour effectuer un TSV, une mise en place ou tout
autre service, notifié au moins 10 heures à l'avance;
Temps de repos : une période continue, ininterrompue et définie, suivant ou précédant un
service, pendant laquelle un membre d'équipage est libéré de tout service ainsi que de
toute réserve;
Rotation : un service ou une série de service de services comprenant au moins un service
de vol et des temps de repos hors de la base d'affectation, commençant à la base
d'affectation et se terminant au retour à l base d'affectation pour un temps de repos, où
l'exploitant n'est plus tenu de mettre un hébergement à la disposition du membre
d'équipage;
Jour isolé libre de service : un temps libre de tout service ou de réserve consistant en un
jour et deux nuits locales, notifié à l'avance. Un temps de repos peut être inclus dans le
jour isolé libre de service;
Etape : la partie d'un TSV comprise entre le moment où l'aéronef quitte son premier
emplacement de stationnement en vue de décoller jusqu'au moment où il s'immobilise à
l'emplacement de stationnement désigné;
Réserve à préavis court : une période définie et préalablement notifiée pendant laquelle
l'exploitant demande à un membre d'équipage de rester disponible pour effectuer un vol,
une mise en place ou tout autre service, sans qu'un temps de repos intervienne;
Réserve à préavis court à l'aéroport : une période de réserve à préavis court effectuée à
l'aéroport;
Autre forme de réserve à préavis court : une période de réserve à préavis court au
domicile du membre d'équipage ou dans un hébergement approprié;
Fatigue : (Définition OACI, Doc 9966) État physiologique qui se caractérise par une
diminution des capacités mentales ou physiques due à une période d'éveil prolongée, à
une phase du rythme circadien ou à la charge de travail (mental et/ou physique), qui peut
réduire la vigilance d'un membre d'équipage et sa capacité de s'acquitter de fonctions liées
à la sécurité;
Phase basse du rythme circadien : la période comprise entre 2h00 et 5h59 dans le
fuseau horaire auquel un membre d'équipage est acclimaté.
La fatigue est un risque pour la sécurité des activités de transport aérien. Tous les risques
sont gérés par le système de gestion de la sécurité (SMS) que TUNISAIR a établi, mis en
œuvre et maintien à jour.
La gestion des risques liés à la fatigue (FRM) a été intégrée au système de gestion de la
sécurité (SMS).
La gestion des risques liés à la fatigue (FRM) de TUNISAIR utilise les principes, les
processus et les procédures du SMS pour identifier et gérer spécifiquement la fatigue des
membres d'équipage en tant que danger.
L'objectif de la gestion est risques liés à la fatigue (FRM) est d'atteindre un équilibre entre
sécurité et productivité, il cherche à identifier de manière proactive les opportunités
d'amélioration des processus opérationnels et de réduction des risques ainsi qu'à identifier
les défaillances après les évènements.
i. La Mise En Place qui suit la présentation mais précède le service est Incluse dans le
TSV mais n'est pas considérée comme une étape;
ii. Tout le temps consacré à la Mise En Place est considéré comme temps de service.
1.4.4.5.4.6 Service postérieur au vol :
• Après le vol, la durée du service postérieur au vol est égale à 30 minutes;
• Après une mise en place par voie de surface, pas de service postérieur au vol.
1.4.4.5.4.7 Limitations des temps de vol et du temps de service :
I. Le total des temps de service qui peuvent être assignés à un membre d'équipage ne
dépasse pas :
• 60 heures de service par période de 7 jours consécutifs;
• 110 heures de service par période de 14 jours consécutifs;
• 190 heures de service par période de 28 jours consécutifs, répartis le plus
uniformément possible sur l'ensemble de la période.
II. Le total des temps de vol pour les étapes assignées à un membre d'équipage en
service ne dépasse pas :
• 100 heures de vol par période de 28 jours consécutifs;
• 900 heures de vol par année civile;
• 1000 heures de vol par période de 12 mois consécutifs.
III. Le service après le vol est inclus dans le temps de service.
i. La réserve à préavis court à domicile doit figurer dans le tableau de service, et l'heure à
laquelle la réserve débute et se termine est définie et notifié à l'avance aux membres
d'équipage concernés afin de leur permettre de prévoir un repos approprié;
ii. La durée maximale de la réserve à prévis court à domicile est de 16 heures;
iii. La combinaison de la réserve à préavis court à domicile et le TSV assigné ne doit pas
conduire à plus de 18 heures de temps d'éveil;
iv. 25% du temps de la réserve à préavis court à domicile est pris en compte dans le calcul
des heures de service cumulatives uniquement;
v. Le temps de repos minimal suivant une réserve à préavis court à domicile qui ne
conduit pas à l'attribution d'un TSV est de 12 heures à la base d'affectation;
vi. La réserve à préavis court à domicile cesse au moment de la présence à l'aéroport;
vii. Calcul du Temps de Service de Vol maximal :
• Si la réserve cesse au cours des 6 premières heures : le TSV maximal commence
depuis la présence;
• Si la réserve cesse après les 6 premières heures : le TSV maximal est réduit de tout
le temps passé en réserve supérieur à 6 heures;
• Si le TSV est prolongé avec repos en vol (5.4.2) ou avec pause au sol (5.4.3), les 6
heures de références mentionnées ci-dessus sont portées à 8 heures.
viii. En cas d'affectation sur un TSV, le membre d'équipage s'efforce de rejoindre le lieu de
présence dans un délai maximum d'une heure.
Tableau 9 :
I. Une rotation est une série de services, y compris au moins un service de vol et une
période de repos en dehors de la base d'affectation, commençant à la base
d'affectation et se terminant au retour à la base d'affectation pour une période de repos
où TUNISAIR n'est plus responsable de l'hébergement du membre d'équipage;
II. En dehors de la base d'affectation, si un TSV implique un décalage horaire de 4 heures
ou plus, le repos minimum suivant ce TSV au moins égal à la période de service
précédente ou 14 heures, la période la plus longue étant retenue;
III. En cas de transition Est - Ouest ou Ouest - Est, au moins 3 nuits locales de repos à la
base d'affectation sont prévues entre les rotations alternées.
E) Service de nuit :
Une période de service empiétant sur la période comprise entre 2h00 et 4h59 dans le
fuseau horaire auquel un membre d'équipage est acclimaté.
I. En cas de services de nuit consécutifs, le nombre d'étapes est limité à 4;
II. La programmation d'un membre d'équipage sur deux services de nuit consécutifs
devrait être évitée et reste tributaire de l'accord de ce dernier;
III. L'affectation sur deux services de nuit consécutifs est tributaire de l'accord du membre
d'équipage;
IV. Dans tous les cas, le nombre de service de nuit consécutif est limité à une seule fois
par mois civil;
V. Un service de nuit est systématiquement suivi d'un jour de repos..
Service de nuit long (plus de dix heures)
TUNISAIR applique une gestion approprié des risques liés à la fatigue pour gérer
activement l'effet fatigant des services de nuit de plus de 10 heures.
Lors de l'affectation sur un service de nuit de plus de 10 heures, il est essentiel que le
membre d'équipage dorme suffisamment avant de tels services lorsqu'il est adapté pour
être éveillé pendant la journée à l'heure locale où il est acclimaté.
Afin d'optimiser la vigilance lors des services de nuit, la probabilité d'obtenir le sommeil
avant le début du TSV doit être prise en compte, lors de l'établissement des périodes de
repos avant les services de nuit long, en laissant suffisamment de temps au membre
d'équipage pour s'adapter à son état de veille pendant la nuit.
Les principes de gestion des risques liés à la fatigue qui pourraient être appliqués :
I. Eviter de longs services de nuit après des périodes de repos de récupération
prolongées;
II. Retarder progressivement l'heure de fin des TSV précédant les longs services de nuit;
III. Commencer un bloc de service de nuit avec un TSV plus court;
IV. Eviter l'alternance de "Débute tôt" / "Service de nuit long"
F) Horaires perturbateurs :
TUNISAIR adopte le type matinal :
• Débute tôt : 05h00 - 5h59
• Se termine tard : 23h00 - 01h59
I. Si une transition d'un service se termine tard / service de nuit à un départ tôt est prévue
à la base d'affectation, la période de repos entre les 2 TSV inclut une nuit locale (8h
dans la période 23h - 7h);
II. Si un membre d'équipage effectue 4 services ou plus : "service de nuit", "service débute
tôt" ou "service se termine tard" entre 2 périodes de repos de récupération prolongées,
la deuxième période de repos de récupération prolongée est portée à 60 heures.
G) Temps de repos réduit :
I. Les périodes minimales de repos réduit dans le cadre d'un régime de repos réduit sont
de 12 heures à la base d'affectation et de 10 heures en dehors de la base d'affectation
II. Le repos réduit est utilisé dans le cadre de la gestion des risques liés à la fatigue.
III. La période de repos suivant le repos réduit est prolongée de la différence entre la
période de repos minimale spécifiée dans les paragraphes (A) - (B) et le repos réduit.
IV. Il y a un maximum de 2 périodes de repos réduites entre 2 périodes de repos de
récupération prolongées récurrentes spécifiés au paragraphe (C).
1.4.4.6.1 Nutrition :
Au cours d'un TSV, tout membre d'équipage a la possibilité de s'alimenter et de se
désaltérer pour éviter une baisse de ses performances, en particulier lorsque le TSV
dépasse 06 heures.
1.4.4.6.2 Enregistrements de la base d'affectation, des heures de vol, des périodes
de service et de repos :
TUNISAIR conserve durant 24 mois :
1) Les relevés individuels des membres d'équipage mentionnant :
• Les temps de vol;
• Le début, la durée et la fin de chaque période de service et de chaque temps de
service de vol;
• Les temps de repos et les jours libres de tout service; et
• La base d'affectation assignée.
2) Les relevés des temps de service de vol prolongés et des temps de repos réduits.
Sur demande, TUNISAIR fournit des copies individuelles des relevés des temps de vol,
des temps de service et des temps de repos :
• Au membre d'équipage concerné;
• A un autre exploitant, pour un membre d'équipage qui est ou devient membre
d'équipage de cet autre exploitant.
Les relevés visés ci-dessus relatifs aux membres d'équipage qui effectuent des services
pour plusieurs exploitants sont conservés pendant 24 mois.
PAGE
INTENTIONNELLEMENT
BLANCHE
1.5.1 DEFINITIONS :
1.5.1.1 PASSAGERS :
Est considéré comme passager tout détenteur d’un titre de transport (à plein tarif ou non).
1.5.1.2 OCCUPANTS :
Le nombre de passagers admissibles à bord d’un appareil est déterminé sans tenir compte
des bébés.
Note : Lors de la certification, le nombre maximal de passagers est fixé par les
autorités officielles à partir d’éléments fournis par le constructeur. Sa valeur
est déterminée en fonction du nombre et du type des issues réglementairement
utilisables en secours.
Ce nombre est déterminé par la démonstration d’évacuation d’urgence des
passagers réalisable d’un seul côté de l’appareil en moins de 90 secondes.
Cette valeur spécifique à chaque type d’appareil est donnée dans le «Livret
Avion». Elle peut être éventuellement réduite en cas d’issue accidentellement
inutilisable.
Sur un vol déterminé, le nombre de passagers admissibles est limité à la plus faible des
valeurs résultant de la prise en compte des paramètres suivants :
Une issue est considérée comme inutilisable lorsque l'un de ses éléments essentiels ou
l'un des dispositifs d'assistance à l'évacuation qui lui sont liés est inopérant, et notamment,
lorsqu'ils existent :
- Placer un autocollant «SENS INTERDIT» bien en évidence sur l'issue (disponible dans
la serviette documentation technique).
- Informer les passagers qu'ils ne pourront pas utiliser cette issue.
- Désactiver / masquer les indications «SORTIE / EXIT» ou «EXIT» relatives à cette
issue.
- En coordination avec le PNT, vérifier les pressions des toboggans (si accessibles) et
des bouteilles d’assistance à l’ouverture (lorsqu’elles existent) des issues restantes .
- Limiter le nombre des passagers conformément aux valeurs indiquées dans les
«Livrets Avions».
Note : L'indisponibilité d'une ou de plusieurs issues de secours peut ne pas
empêcher la réalisation du vol à condition de respecter les dispositions
citées dans les «Livrets Avions» spécifiques à chaque type d’appareil.
Tout passager de 2 ans et plus doit disposer d’un siège individuel équipé d’une ceinture de
sécurité.
Compte tenu de cette règle, le nombre maximal de personnes d’un âge supérieur ou égal
à 2 ans admissibles en cabine est limité au nombre des sièges passagers, augmenté du
nombre des sièges de service disponibles.
En cas de disponibilité, les sièges bébé homologués auto sont des dispositifs approuvés.
Ils sont autorisés pendant les phases de décollage, d’atterrissage ou de turbulences à
condition de respecter les procédures d’installation suivantes :
1.7.1 GENERALITES :
Tout passager de deux ans et plus doit disposer d'un siège individuel équipé d'une cein-
ture de sécurité.
Avant le départ, le PNC doit s'assurer que tout accompagnateur a pris connaissance :
- Du nombre et de l'emplacement des issues de secours appropriées en cas
d'évacuation;
- De la localisation et de l'utilisation du gilet de sauvetage;
- De la localisation et de l'utilisation du masque à oxygène;
- De la carte des consignes de sécurité.
- Si les enfants (de 2 ans inclus à 12 ans exclus) ne sont pas regroupés en cabine, un
passager adulte doit être placé à proximité;
- S’ils sont regroupés en cabine, il est exigé un accompagnateur par tranche de 12
enfants complète ou incomplète.
Le regroupement de deux enfants sur un même siège est interdit sur les avions
TUNISAIR.
Nbre d'UM 32 24
Dans tous les cas de figure, le nombre d'enfants non accompagnés, dont l'âge se situe
entre cinq et huit ans, ne doit jamais dépasser les huit.
En cas de changement de machine (IRGAV), le chiffre le plus élevé est à retenir.
La répartition des UM en cabine se fait selon la composition de l’équipage :
- Equipage de cabine dont le nombre est supérieur au nombre de PNC réglementaires;
• Les UM peuvent être regroupés dans la zone attribuée à un PNC additionnel,
considéré alors comme accompagnateur.
- Equipage de cabine dont le nombre est égal au nombre de PNC réglementaires;
• Les UM doivent alors être placés de telle façon qu’il y ait un adulte au moins par
demi-rangée.
Les UM ne doivent pas être placés sur un rang de sièges permettant un accès direct aux
portes ou issues d'ailes.
Note : Si une cloison ou toute autre séparation se trouve entre une sortie et un bloc
de sièges, la demi-rangée de sièges ne peut, en aucun cas, être considérée
comme étant immédiatement en arrière de la sortie.
Avant le départ, le PNC doit informer le passager adulte que l’enfant (ou les enfants) assis
sur la même rangée que lui, voyage(ent) seul(s) et lui demander de bien vouloir l’aider (les
aider) à respecter les consignes de sécurité.
L'enfant évacuerait selon les procédures normales, guidé par l'équipage ou par un
passager requis.
IMPORTANT : Le dossier de l’UM doit être en sa possession durant tout le voyage.
Il doit être obligatoirement rédigé au moment de l’achat des billets et
réclamé au moment de l’enregistrement de l’enfant.
Les groupes d’enfants doivent être encadrés par des accompagnateurs désignés, à raison
d’un accompagnateur par tranche complète ou incomplète de douze enfants. Le siège
occupé par l’accompagnateur désigné doit lui permettre de guider l’enfant en cas de
nécessité.
IMPORTANT :
Les enfants accompagnés ou non par un adulte ne doivent pas être placés sur les sièges
des rangs permettant un accès direct aux portes ou issues d'ailes.
Note : Si une cloison ou toute autre séparation se trouve entre une sortie et un bloc
de sièges, la demi-rangée de sièges ne peut, en aucun cas, être considérée
comme étant immédiatement en arrière de la sortie.
PAGE
INTENTIONNELLEMENT
BLANCHE
Il ne peut être dérogé à ces exigences que dans des circonstances exceptionnelles et
après accord du Service Médical de la Compagnie.
1.8.2 NOUVEAU-NES :
Un certificat médical est exigé pour les nouveau-nés voyageant dans les sept jours qui
suivent la naissance.
les femmes enceintes et les passagers voyageant avec un nouveau-né ne doivent pas être
placés sur les rangs de sièges permettant un accès direct aux portes ou issues d'ailes.
Note : Si une cloison ou toute autre séparation se trouve entre une sortie et un bloc
de sièges, la demi-rangée de sièges ne peut, en aucun cas, être considérée
comme étant immédiatement en arrière de la sortie.
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INTENTIONNELLEMENT
BLANCHE
1.9.1.1 DEFINITIONS :
Un passager «PMR» est une personne dont la mobilité est réduite de façon permanente
ou temporaire pour une des raisons suivantes :
- Tout handicap physique (sensoriel ou moteur);
- Tout handicap ou déficience intellectuelle;
- Toute autre cause d’handicap (l’âge si la personne s’est déclarée PMR, etc...).
La situation du PMR requiert une adaptation du service mis normalement à la disposition
des passagers pour l’embarquement, le débarquement et/ou pendant toutes les
opérations en vol et au sol.
Note : Si une cloison ou toute autre séparation se trouve entre une sortie et un bloc
de sièges, la demi-rangée de sièges ne peut, en aucun cas, être considérée
comme étant immédiatement en arrière de la sortie. Certaines catégories de
PMR peuvent par conséquent y être installés.
Peut être considéré comme accompagnateur de PMR tout passager d’au moins 18 ans
capable de subvenir aux besoins et de procéder à l’évacuation du PMR dont il a la charge.
NOTE : Seuls les WCHC et WCHS font l'objet de restriction quant à leur acceptation
à bord.
Ces restrictions varient selon que les intéressés voyagent individuellement
ou en groupe.
1.9.1.3.1.1 Nombre :
Le nombre de WCHC voyageant individuellement à bord d'un même vol est égal à la
moitié des issues de plain-pied utilisables. Ce nombre est arrondi au chiffre supérieur
lorsque le nombre d'issues de plain-pied utilisables est impair.
Chaque WCHC doit occuper un siège situé non loin d'une issue de plain-pied. Cependant,
ce siège ne doit pas être sur la rangée permettant un accès direct aux portes ou issues
d'ailes.
Ils doivent être répartis à raison d'un WCHC par paire de portes de plain-pied.
Chaque WCHC voyageant individuellement doit occuper un siège identifié sur le plan
d'aménagement cabine (Cf. Livrets Avions).
1.9.1.3.2.1 Nombre :
Le nombre des passagers WCHC et WCHS voyageant en groupe sur un même vol est
limité pour tenir compte des dispositifs d'évacuation de chaque avion.
NOTE :
Lorsque sur un même vol, le nombre de WCHC et la moitié du nombre de WCHS
dépassent les 5% de la capacité maximale certifiée de l'appareil, une étude
particulière est élaborée par la DCOA afin de déterminer leur acceptabilité à bord.
Cette étude prend notamment en compte les éléments suivants :
- Le nombre total de passagers prévus sur le vol;
- La composition de l’équipage PNC;
- La catégorie des passagers (sportifs, enfants, vieillards, etc...);
- La possibilité ou non de scinder le groupe sur plusieurs vols;
- Le nombre d’accompagnateurs.
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Manuel GEN - MSS 01 - 09 - 3
1.9.1.3.2.2 Accompagnateurs :
Groupe de WCHC :
Un accompagnateur est exigé par un passager WCHC voyageant en groupe.
Groupe de WCHS :
Pas d'accompagnateurs exigés pour les WCHS voyageant en groupe.
Groupe de WCHR :
Pas d'accompagnateurs exigés pour les WCHR voyageant en groupe.
Note : Dans le cas de groupe « mixte » de passagers WCHC et WCHS, le nombre
d’accompagnateurs est au moins égal au nombre de WCHC.
Ils extraient l’oxygène à partir de l’air ambiant et restituent au patient un gaz dont la
concentration en oxygène est comprise entre 90 et 96%.
Tout passager demandeur est informé 48H à l'avance des conditions suivantes :
- Le POC doit répondre aux conditions d'acceptation des bagages à main en cabine soit:
Long. + Larg. + Haut. < 115 cm et poids Total = 8Kg max.
- Le POC doit figurer sur la liste des POC homologués (ci-dessus).
- Au niveau de l'acceptation, le passager est appelé à remplir un formulaire d'information
médicale (MEDIF) qui doit inclure une déclaration écrite du médecin traitant.
Le MEDIF, ainsi rempli, est transmis au médecin de TUNISAIR pour étude et acceptation
puis transmis au service des cas spéciaux portant soit un rejet soit un accord dûment signé
par le médecin.
Avant d'embarquer un passager avec le POC, il est demandé aux services concernés
d'informer le CDB et de lui présenter le certificat médical contenant l'avis et les
recommandations du médecin ainsi que les besoins en oxygène du passager en question.
Bien que la réglementation ne le prévoit pas, Tunisair exige à partir du 13ème passager,
un accompagnateur valide âgé d'au moins 18 ans, par tranche complète ou incomplète de
12.
Le nombre de civières sur un même vol est limité à deux. Un accompagnateur valide âgé
d’au moins 18 ans est exigé par civière. L'évacuation des passagers sur civières s'effectue
par le ou les accompagnateurs après les autres passagers.
Les zones d'installation sont précisées dans les «livrets avions» et se situent
généralement à l'arrière de la cabine. Il est interdit d'installer des civières devant les issues
de secours. Les places neutralisées à côté des civières peuvent être occupées par les
accompagnateurs.
La présence de civière(s) doit faire l'objet d'une information communiquée au CDB avant le
briefing.
Note : le transport de passagers sur civière est interdit sur tout B737 Tunisair.
En règle générale, les passagers présentant ces invalidités sont acceptés sans aucune
restriction particulière.
Installation à bord :
Ces passagers ne doivent pas être placés sur les sièges des rangs avec :
Il est impératif que le plâtre ait été posé au moins 48 heures avant la date de départ.
Le passager doit présenter un certificat médical ou à défaut une déclaration sur l’honneur.
Installation à bord :
• Un passager ayant une jambe plâtrée en dessous du genou (botte plâtrée) est accepté
sur un seul siège.
• Un passager ayant une jambe plâtrée au-dessus du genou peut être accepté à condition
qu’il réserve une rangée entière 03 sièges pour qu’il puisse étendre la jambe.
• Pour tous les autres cas (membre inférieur plâtrée jusqu'au bassin, deux jambes
plâtrées, deux bottes plâtrées...), le passager ne peut être accepté que sur civière.
Avant le départ du vol, le PNC est tenu d'informer les handicapés, toutes catégories
confondues, et leurs accompagnateurs sur le moment, la méthode à adopter et les issues
de secours préférentielles à utiliser en cas d'évacuation d'urgence.
Ils sont évacués, par leurs accompagnateurs avec l’aide de l’équipage de cabine, après
les autres passagers.
Présence Limitations en
Catégories accompagnateurs nombre installation à bord
Handicapés
WCHR et NON Interdits sur les sièges des
WCHS
Voyageant individuellement
CIVIERES 1 ou 2
Aux emplacements définis
(Interdit sur 1 par civière par vol (voir sur le plan d’aménagement.
B737) livrets avions)
Handicapés
NON NON
WCHR
Idem règle individuelles
OUI
WCHS NON
selon avion
Voyageant en groupe
Déficients
OUI NON Idem règles individuelles
MENTAUX
A partir du 13ème
passager, Interdits sur les sièges des
Malvoyants
1 accompagnateur rangs permettant un accès
et/ou par tranche NON
direct aux portes ou issues
malentendants complète ou d'ailes
incomplète de 12
Note : Si une cloison ou toute autre séparation se trouve entre une sortie et un
bloc de sièges, la demi-rangée de sièges ne peut, en aucun cas, être
considérée comme étant immédiatement en arrière de la sortie. Les bébés
et certaines catégories de PMR peuvent, par conséquent, y être installés.
1.10.1 GENERALITES :
Les informations ci-après sont destinées à préciser les règles de sécurité auxquelles
doivent satisfaire les bagages de cabine.
La somme des trois valeurs du bagage (Hauteur + Longueur + largeur) ne doit pas
dépasser 115 cm : 55 x 40 x 20 cm (poches, roues et poignées comprises).
Les bagages à main les plus légers seront disposés et bien rangés dans les coffres à
bagages fermés. Les bagages à main les plus lourds seront placés sous les sièges
équipés d’une barre de maintien.
L’utilisation des autres appareils (émetteurs / récepteurs radio, appareil fonctionnant avec
haut-parleur ou avec télécommande) est interdite pendant toutes les phases du vol.
Si malgré ces dispositions, le PNT constate une perturbation sur les équipements ou
instruments de bord, Il doit faire vérifier par le PNC que l’utilisation d’un appareil
électronique par un passager n’est pas à l’origine du défaut. Dans un tel cas, le PNC
devra, dans la mesure du possible, relever la marque et le type de l’appareil incriminé afin
que le CDB, le cas échéant, porte ces éléments au ASR (Air Safety Report).
Le transport d'animaux de compagnie en cabine (chiens, chats, petits rongeurs, etc...) est
admis aux conditions suivantes :
L'animal doit être enfermé dans une caisse, panier ou sac spécial muni de trous d’aération
placé au pied de son maître. Les dimensions du contenant sont celles d'un bagage à main
(H + L + l) ne doit pas dépasser 115 cm.
Le code de particularité IATA figurant sur la P.I.L (Passengers Information List) sera PETC
ou AVIH.
Les oiseaux doivent être enfermés dans une cage recouverte d’un tissu.
Le poids maximum d’un animal vivant en cabine est de 8 KG (y compris son contenant). Il
n'est autorisé qu'un seul contenant par passager.
Les passagers avec un animal en cabine ne doivent pas être placés sur les sièges des
rangs permettant un accès direct aux portes ou issues d'ailes.
Les animaux habitués les uns aux autres voyageant sous le même nom de dossier passa-
ger sont traités comme une seule unité de contenant. Ils peuvent être enfermés dans un
même contenant en respectant les normes de dimensions et du poids.
Les animaux non habitués les uns aux autres doivent être séparés en cabine d’environ 10
rangées.
En cas de dérangement occasionné en vol par les animaux, ceux-ci pourront, sur décision
du CDB, être placés en soute à la première escale. (sauf soutes non climatisées).
Sur un même vol, le nombre maximum de contenants en cabine est réparti uniformément
et fixé à :
• 4 pour A319/320 et B737.
• 6 pour A330.
Note : Les animaux vivants sont interdits en soute sur A319/320 (soute pressurisée
mais non climatisée).
Pour des raisons de sécurité, il est interdit de placer dans les bagages certains produits ou
objets pouvant présenter un danger lors du transport aérien, (Cf : chapitre 06 -
marchandises dangereuses).
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INTENTIONNELLEMENT
BLANCHE
Nul ne fera fonction de membre d’équipage d’un aéronef s’il se trouve sous
l’influence de boissons alcoolisées, de stupéfiants, de substances psychoactives
ou de médicaments de nature à compromettre son aptitude à exercer ses fonctions.
Il est nécessaire pour le personnel navigant de mener une hygiène de vie lui conférant un
équilibre physique et mental. Le maintien de la forme physique par l'exercice est essentiel.
Des études ont prouvé que les exercices permettant de rester en forme physique
contribuent à la longévité et constituent une protection contre les maladies coronariennes.
L'activité mentale est également nécessaire. Le personnel navigant doit maintenir un bon
équilibre psychologique et éviter les soucis et les causes de tensions émotionnelles.
Tout PNC déclaré sous l’effet de substances psychoactives doit être retiré de l’équipage à
moins que les substances psychoactives soient bien prescrites par un médecin et
acceptées par le médecin du Centre Médical de Tunisair.
Tout arrêt de travail égal ou supérieur à dix (10) jours pour cause de maladie ou accident
de travail entraîne l'obligation de passer une visite médicale appelée visite de reprise.
Lors de cette visite, le PNC doit présenter au Centre Médical de TUNISAIR un compte
rendu circonstancié relatif à son état de santé délivré par son médecin traitant.
1.11.1.2 NOURRITURE :
Un mauvais régime alimentaire provoquera des troubles digestifs qui peuvent altérer les
capacités professionnelles. A la longue, il peut détériorer la santé d'une personne et
raccourcir sa carrière.
d. Après le vol :
Il est conseillé de prendre un repas substantiel riche en protéine.
Dans les pays chauds, l'alimentation devrait être moins riche en calories que dans les
zones froides ou tempérées.
Il est recommandé qu'une heure s'écoule entre les repas des pilotes aux commandes.
1.11.1.3 PREVENTION DES MALADIES CONTAGIEUSES :
La prévention de ces maladies peut, dans une large mesure, être assurée par :
1.11.1.4 QUARANTAINE :
Lorsqu'une personne à bord montre des symptômes qui peuvent indiquer la présence
d'une maladie grave, il incombe au commandant de bord de s'assurer qu'à l'arrivée les
autorités médicales ont été informées. C'est à elles que revient la responsabilité d'isoler
l'avion et ses occupants. Le débarquement des personnes se trouvant à bord et le
déchargement de l'avion (fret, catering, etc...) ne peuvent être effectués qu'avec leurs
autorisation.
Un membre de l'équipage ne doit pas exercer de fonction sur un avion lorsqu'il est sous
l'effet de médicaments, stupéfiants, préparation pharmaceutiques ou de drogues risquant
d'affecter ses facultés au point de nuire à la sécurité de l'avion et/ou de ses occupants.
c. En cas de vaccinations :
- Tétanos-Polio : s'abstenir d'une telle vaccination avant toute activité aérienne ayant lieu
le même jour;
- Fièvre jaune : une petite réaction fébrile avec courbatures peut apparaître de six à huit
jours plus tard. En conséquence, s'efforcer de choisir judicieusement le jour de
vaccination par rapport à l'activité aérienne connue ou prévue.
1.11.1.6 ANESTHESIE :
- Dans les 48 heures qui suivent une anesthésie générale ou de la colonne vertébrale.
- Dans les 12 heures qui suivent une anesthésie locale.
1.11.1.7 DON DU SANG :
Un membre d'équipage doit éviter d'exercer sur un avion après un don de sang, tant
qu’une durée de 48 heures ne s’est pas écoulée.
Ce don doit rester toutefois inférieur à 500 millilitres.
Un membre d'équipage ne doit pas exercer sur un avion après une plongée profonde
excédant 10 mètres tant qu’une durée de 48 heures ne s’est pas écoulé.
1.11.1.10 TABAC :
Après un congé médical supérieur à 10 jours, une visite médicale PN est obligatoire sauf
dérogation accordée par l'autorité.
1.11.2.3 INTERVENTION CHIRURGICALE :
En cas d'accident aérien causé par une déficience physique ou mentale, même si celui-ci
n'a entraîné aucune incapacité de travail, le PN concerné doit subir un nouvel examen
médical de renouvellement d'aptitude.
1.11.2.5 GROSSESSE :
1.11.2.5.1 Equipage de conduite :
La grossesse sera considérée comme une cause d'inaptitude temporaire. Seules les
conclusions d'un médecin agréé permettent, en cas d'absence d'anomalies importantes,
de déclarer l'aptitude de l'intéressée dans les 16 premières semaines.
Toute hôtesse de l'air titulaire est tenue d'annoncer à la Direction Centrale des Opérations
Aériennes sa grossesse éventuelle au plus tard à la fin de la cinquième semaine de celleci,
et ce au moyen d'un certificat médical approuvé par le centre médical de la société.
L'activité vol de l'intéressée sera interrompue à partir de la cinquième semaine de la
grossesse.
Les vaccinations ne peuvent en aucun cas être effectuées moins de 24 heures avant
l'heure à partir de laquelle le PN est planifié pour un vol.
En cas de réaction violente au vaccin, un avis médical doit être obtenu afin de connaître
les risques de dégradation de son état de santé au cours de la durée du vol.
Aucune consommation d'alcool ne doit avoir lieu au cours des 24 heures qui suivent une
vaccination.
a. Choléra :
La période de validité de cette vaccination s'étend du septième jour suivant l'injection,
jusqu'à la fin du sixième mois suivant l'injection.
b. Tétanos, Poliomyélite :
La vaccination contre le Tétanos, la Poliomyélite est recommandée partout.
La période de validité de cette vaccination s'étend de la troisième injection, jusqu'au
dixième anniversaire de cette injection.
c. Typhoïde, paratyphoïde (TAB) :
La vaccination contre la Typhoïde, paratyphoïde est recommandée partout, sauf en
Europe du Nord.
La période de validité de cette vaccination s'étend du septième jour suivant l'injection,
jusqu'au troisième anniversaire de cette injection.
d. Peste :
La vaccination contre la Peste est recommandée au Viet Nam, en République
démocratique populaire lao, en Kampuchea démocratique. Peut-être Pakistan et Inde.
e. Typhus :
La vaccination contre le Typhus est recommandée au Viet Nam, en République
démocratique populaire lao, en Kampuchea démocratique. Peut-être Pakistan et Inde.
f. Gammaglobulines contre l'hépatite infectieuse :
La vaccination contre l'hépatite infectieuse est recommandée dans les pays où
l'assainissement est médiocre.
1.12.1 DEFINITION :
- Comportement grossier;
- Irrespect des consignes compagnie : tabagisme, utilisation d’équipements
électroniques, etc...
- Négligence des instructions répétées de l'équipage;
- Consommation abusive d'alcool ou de drogue avec ou sans prescription médicale.
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INTENTIONNELLEMENT
BLANCHE
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INTENTIONNELLEMENT
BLANCHE
Siège non commercialisé, équipé d’une ceinture de sécurité et d’un harnais, certifié pour le
décollage et l’atterrissage, normalement utilisé par l’équipage.
Les assises des sièges (ou banquettes) PNC doivent être obligatoirement fermées tant
que le siège (ou la banquette) n’est pas occupé(e) (ressort de rappel en état de
fonctionnement).
2.1.1.2.1 Utilisation des sièges de service disponibles :
Les sièges de service vides peuvent être attribués à des passagers non payants avec
accord du CDB.
Toutefois, pour des raisons commerciales, certains sièges disponibles font l’objet de
restrictions d’utilisation (sièges de service faisant face aux passagers première classe,
busness classe, etc...).
Ne peuvent être admis au poste de pilotage que des passagers autorisés par le CDB.
2.1.2 GENERALITES :
- Tout passager de 2 ans et plus et chaque membre de l’équipage, doit disposer d’un
siège individuel équipé d’une ceinture de sécurité.
- Pendant les phases de décollage et d’atterrissage et toutes les fois que le CDB en
donne l’ordre :
• Les passagers doivent être assis et attachés sur leur siège et observer les
consignes de sécurité.
• Chaque membre de l’équipage de cabine doit occuper un siège et boucler sa
ceinture de sécurité et son harnais pendant les phases de décollage, atterrissage,
turbulences sévères et chaque fois que le CDB en donne l’ordre.
• Au moins un PNC réglementaire doit être posté à proximité de chaque issue ou paire
d’issues de plain-pied.
- Les membres de l’équipage de cabine doivent, dans la mesure du possible, être
uniformément répartis dans la cabine et avoir une vue directe sur leur zone de
responsabilité.
2.1.3 PARTICULARITES :
- Avant chaque décollage, les passagers doivent être informés du mode d’emploi des
ceintures de sièges.
- L’attention des passagers doit être attirée avant le vol ou au début du vol sur l’intérêt
pour leur sécurité de garder leur ceinture de siège bouclée toutes les fois qu’ils
occupent leur siège en dehors des moments du vol où cela est obligatoire.
- Les sièges situés à proximité immédiate des issues de secours doivent avoir les
dossiers non inclinables et non rabattables. Ils peuvent, en outre, comporter l’une ou
les particularités suivantes :
- Assise surbaissée;
- Accoudoir fixé à l’issue.
- Les sièges du poste de pilotage, ainsi que les sièges PNC, sont munis d’un harnais et
d’une ceinture de sécurité.
- Des rallonges de ceinture pour sièges passagers sont disponibles à bord et destinées
aux passagers de forte corpulence. Lors de la visite prévol, il faut s'assurer de la
conformité du nombre et de la présence selon le plan d'armement.
- Lorsque les ceintures doivent être attachées, l’information des passagers est assurée
au moyen de panneaux lumineux et confirmée par une annonce du PNC.
- Des ceintures de démonstration sont disponibles à bord de chaque appareil.
- Des ceintures spécifiques bébé sont mises à bord de chaque appareil, leur nombre est
égal à celui des gilets bébé/enfant. Lors de la visite prévol, il faut s'assurer de la
conformité du nombre et de la présence selon le plan d'armement.
- L’occupation d’un siège par deux personnes n’est autorisée que dans le cas d’un
accompagnateur et de son bébé correctement attaché par une ceinture supplémentaire
spécifique ou un autre système de maintien homologué.
2.2.1 DEFINITIONS :
C'est l'oxygène fourni aux occupants d'un avion pour éviter des troubles hypoxiques dus à
une dépressurisation, leur permettant ainsi de maintenir leurs activités psychomotrices.
IMPORTANT :
Un dispositif avertisseur destiné à prévenir le PNT se déclenche lorsque l'altitude
pression cabine dépasse 3000 mètres.
Lorsque le niveau de vol prévu est supérieur à 25 000 ft les avions doivent être munis
d’équipements d’oxygène de premiers secours.
Pendant toute la durée du vol où l’altitude pression cabine est supérieur à 8000ft, les
équipements d'02 doivent être en nombre suffisant pour que l’oxygène soit fourni au moins
à 2% des passagers transportés et en aucun cas pas moins d’une personne.
Cet oxygène peut être utilisé en cas de besoin nécessitant le secours d’un passager à
bord, sans qu’il y ait eu dépressurisation. (voir Chapitre 07 : Secourisme)
2.2.2 GENERALITES :
2.2.2.1 OXYGENE DE SUBSISTANCE :
• OXYGENE CHIMIQUE : l’oxygène est produit par des générateurs situés dans chaque
PSU (Passenger Service Unit), chaque LSU (Lavatory Service Unit) des toilettes,
au-dessus des sièges PNC et dans les galleys ASU (Attendant Service Unit)
(voir Livrets Avions).
• OXYGENE GAZEUX : l’oxygène est contenu dans des bouteilles situées en soute qui
alimentent les masques du poste de pilotage.
Tous les appareils sont équipés en permanence de bouteilles portatives d’02, chacune
dotée de 3 masques thérapeutiques.
Précaution d'utilisation :
- Prévenir le PNT;
- Ne pas utiliser l'02 sur un corps gras;
- En utilisation normale, ne pas vider totalement une bouteille d'02.
2.2.4.2 DESCRIPTION :
• Conditionnée sous vide dans une enveloppe étanche à l'intérieur d'un boîtier de couleur
verte et installée approximativement à un mètre d’un extincteur BCF.
• Autonomie 15 minutes.
• Enceinte flexible.
• Visière panoramique (anti-buée).
• Membrane d'étanchéité.
• Système d'absorption du C02 (chaux sodée).
• Lanière garantissant la stabilité.
• Couleur : beige
• Validité : 10 ans.
Vérifier :
- La présence conforme au plan d'armement;
- Un témoin de contrôle bleu visible à travers une lucarne garantit le bon état général de
la cagoule;
- Le bon arrimage.
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Manuel GEN - MSS 02 - 02 - 5
2.2.4.4 UTILISATION :
1. Extraire la cagoule de son boîtier;
2. Détacher la bande rouge et faire sortir la cagoule de
l’enveloppe.
3. Tirer sur l’anneau vers le haut pour percuter le générateur
d’oxygène (s’assurer qu’il y ait sifflement du passage
d’oxygène avant d’enfiler la cagoule).
4.
- Balancer la cagoule à l’avant tout en la saisissant des deux
mains: pouces à l’intérieur pour dégager au maximum la
membrane élastique.
- Se pencher pour enfiler la cagoule de l’avant vers l’arrière.
5.
- Tirer la cagoule vers le bas.
- S’assurer que la membrane élastique adhère bien à la peau
du cou, (étanchéité).
- S’assurer que la lanière supérieure repose sur le front.
- Rabattre la partie inférieure de la cagoule.
Remarques :
• Le mégaphone;
• Le combiné en mode PA;
• Le combiné en mode interphone.
2.2.5.2.1 Description :
- Capacité 311 litres (1850 PSI).
- Une sangle permet le port de la bouteille en bandoulière.
- Le régulateur de cette bouteille permet une seule prise et deux types de débits :
- Premier débit : 2 litres par minute;
- Deuxième débit : 4 litres par minute.
- Un sélecteur ON-OFF permet l'ouverture du robinet et permet également de sélectionner
le débit désiré.
MASQUES OXYGENE
2.2.6.3.1 Description :
- Ils sont destinés à administrer de l’oxygène à des passagers indisposés à partir des
prises «CONTINU» des bouteilles portatives.
- Le mélange respiré est alors constitué par l’air ambiant de la cabine «enrichi» par
l’apport d’oxygène.
- Le débit de 4 litres par minute délivré par les bouteilles portatives peut être donné à un
passager sans avoir à solliciter l’avis d’un médecin.
- L‘excès de maquillage doit être ôté, sinon le contact corps gras-oxygène pourrait
entraîner des brûlures.
Vérifier :
- La présence à bord.
- Le bon état général du sac de conditionnement.
- La validité : 6 ans à partir de la date de fabrication; au-delà des 3 premières années
une étiquette d’inspection sera ajoutée par la maintenance.
N.B: Tunisair fournit à ses clients insuffisants respiratoires des masques thérapeutiques
autre que (AVOX type KS) dont la validité et de 5 ans à partir de la date de fabrication.
2.2.6.3.3 Utilisation :
- RACCORDER LE TUYAU au masque.
- BRANCHER LE MASQUE sur la bouteille.
- OUVRIR LE ROBINET de la bouteille.
Le débit d’oxygène peut être vérifié en bouchant et débouchant alternativement l’extrémité
du tuyau avec le doigt. Le bruit caractéristique du débit peut s’entendre.
- PLACER LE MASQUE sur le visage en commençant par le menton.
- PASSER L’ELASTIQUE derrière la tête.
- Ajuster la barrette métallique sur le nez (étanchéité).
- Après utilisation, retirer le masque, fermer le robinet, débrancher le masque puis
remettre les bouchons.
Le masque n’est utilisable qu’une seule fois (jetable) et doit être jeté après utilisation.
NOTE : L’administration de l’oxygène à un bébé se fait par balayage au moyen du
raccord (ôter le masque).
2.2.6.4.1 DESCRIPTION :
- Plusieurs types de masques sont utilisés selon les appareils.
- De présentations différentes, leurs caractéristiques sont sensiblement les mêmes.
- Chaque masque est relié au dispositif commandant l’arrivée d’oxygène.
- Un élastique permet de maintenir le masque sur le visage.
- Les masques de démonstration sont identiques aux masques du circuit fixe.
2.2.6.4.2 UTILISATION :
Lorsque les masques sont présentés en cas de dépressurisation :
• TIRER SUR LE MASQUE ET L’APPLIQUER SUR LE VISAGE. (Cette manœuvre
provoque la percussion du générateur).
• Lorsque le débit d'02 > 0,5 l/mn, l'indicateur du flux vire au vert. S'il n'y a pas de passage
d'oxygène ou le débit < 0,5 l/ mn, l'indicateur du débit reste invisible.
• PASSER L’ELASTIQUE derrière la tête pour maintenir le masque.
NOTE : Les deux opérations ci-dessus doivent être montrées gestuellement aux
passagers au cours de la démonstration.
Tout appareil doit être équipé d’un nombre minimal d’extincteurs portatifs tel que :
Nombre d’extincteurs
Nombre de sièges passagers
Poste* Cabine
<7 1 -
7 à 30 1 1
31 à 60 1 2**
61 à 200 1 3***
201 à 300 1 4***
Les lunettes EROS sont destinées à la protection du PNT contre la fumée au poste.
Tous les avions sont dotés dans chaque compartiment "toilettes" d’un système de détec-
tion de fumée (voir Livrets Avions).
2.3.2.1.2.1 Description :
BCF : Bromochlorodifluorométhane
AIR TOTAL :
Arrêtoir et plomb
Diffuseur Gâchette
Manomètre
Poignée
CARACTERISTIQUES
COULEUR Rouge
CAPACITE 1 kg d’hydrocarbure halogène (HALON 1211)
DUREE DE FONCTIONNEMENT Environ 7 secondes
L’agent extincteur est emmagasiné sous forte pression
2.3.2.1.2.2 Utilisation :
- Impérativement s'équiper d'une cagoule;
- Se positionner à 1m50 du feu;
- DONNER un COUP sec sur l’ARRETOIR pour déplomber l'extincteur étant tenu d'une
main, bras tendu;
- Appuyer à fond avec le pouce sur la gâchette jusqu'a l'extinction complète du feu;
- Diriger le jet sur la base des flammes.
Vérifier :
Les dates figurant sur la plaquette fixée sur les extincteurs correspondent à la date de la
dernière pesée et à la date de révision.
2.3.2.1.3.1 Description :
Ce type extincteur est installé dans un support à sangle sur les A320 Néo.
2.3.2.1.3.2 Utilisation :
• Tirez sur le crochet de verrouiallage et ouvrez la sangle.
• Retirez l’éxtincteur de son support.
• Tenez l’éxtincteur d’une main et retirez la goupille de sécurité en une traction verticalele
long de son axe avec l’autre main.
• Dirigez le diffuseur vers la base du feu ( se mettre è une distanceentre 1,5 et 2 m).
• Poussez le levier de l’extincteur pour démarrer immédiatement le flux d’agent extincteur
(relâcher le levier arrêtera le débit).
• Balayez le flux d’agent extincteur d’un côté à l’autre, jusqu’à l’extention du feu.
• Ventilez la zone après utilisation.
Vérifier :
- Cagoules SCOTT/AVOX;
- Ensemble masque PNT* / lunettes anti fumée EROS, (voir Livrets Avions).
Le type de masque PNT utilisé est différent selon les appareils, (voir Livrets Avions).
Lunettes en matière plastique souple ne couvrant que les yeux spécialement adaptées au
masque régulateur EROS.
Deux plaques métalliques sont ajoutées sur le dessus des lunettes pour créer des zones
de condensation et éviter ainsi la formation de buée.
Une ventilation permanente de l’enceinte des lunettes est assurée au moyen d’un robinet
solidaire du masque actionné manuellement par l’utilisateur. Ce robinet met en communi-
cation l’enceinte du masque-régulateur placé en position 100% « EMERGENCY » avec
l’enceinte des lunettes, dans laquelle il délivre un débit préréglé.
2.3.2.2.2.2 Utilisation :
Ces lunettes sont destinées à protéger le PNT contre d’éventuelles fumées ou vapeurs
nocives au poste de pilotage.
Leur mise en place sur le visage doit être effectuée après celle du masque.
NOTE :
• Les lunettes anti-fumée doivent pouvoir être portées avec des lunettes person-
nelles. Pour les concernés, s’assurer que cette condition peut être remplie.
• Pour les masques EROS, enlever le film protecteur extérieur avant utilisation.
Vérifier la présence des lunettes. (Le PNT doit vérifier le bon état des lunettes).
Afin d’assurer la protection incendie dans les toilettes, un certain nombre de mesures ont
été prises pour limiter la propagation d’un feu éventuel :
- Présence sur avion passagers, d’un système de détection fumée dans les toilettes.
- Un extincteur à déclenchement automatique installé dans chaque compartiment pou-
belle.
- Les compartiments poubelles ont été conçus de telle façon qu’ils puissent contenir un
feu éventuel (matières ignifugées et isolation des installations électriques).
- La signalisation est renforcée par :
• Des symboles d’interdiction de fumer sur les deux faces de la porte de chaque com-
partiment toilettes,
Toutes ces mesures sont complétées par une annonce faite en début du vol, précisant
qu’il est interdit de fumer à bord.
De plus, des contrôles sont effectués régulièrement par le PNC pendant certaines phases
du vol.
2.3.2.3.2.1 Fonctionnement :
La mise en oeuvre de l’extincteur est automatique en cas d’incendie. Dés atteinte d’une
température donnée (environ 80°C), des capuchons obstruant les deux buses d’éjection
fondent. Alors le produit extincteur se décharge dans le compartiment poubelle.
2.3.2.4.1 Description :
Le système comprend un détecteur dans chaque compartiment toilettes.
Vérifier que les détecteurs de fumée ou les grilles de protection des détecteurs ne sont pas
obstrués.
Nombre de haches
Nombre de sièges passagers
Poste Cabine
200 1 -
> 200 1 1
Les haches doivent être placées en cabine de telle manière à ne présenter de risque pour
la sécurité des passagers.
2.3.2.5.1.1 Utilisation :
Utiliser ces équipements pour dégarnir la moquette ou les revêtements intérieurs (pan-
neaux, portes, etc...), afin d’atteindre le foyer du feu ou de s’assurer de l’extinction totale
d’un foyer.
2.3.2.5.2 Gants :
Sur tous nos appareils, une paire de gants en Kevlar est mise à disposition au poste de
pilotage pour manipuler les objets brûlants ou coupants.
Ces gants sont ensachés dans des pochettes en plastique transparent thermo-soudées.
2.3.2.5.2.1 Visite prévol :
Vérifier la présence des gants (le PNT doit vérifier l’état général des gants).
Toute absence ou déchirure doit être mentionnée au "Technical Log Book" en vue de son
remplacement.
PAGE
INTENTIONNELLEMENT
BLANCHE
Tout avion de Tunisair est équipé de dispositifs pour faciliter l’accès au sol des occupants
depuis les issues :
- Situées au-dessus des ailes lorsque l'avion étant au sol train sorti, le bord de fuite des
volets en position d'atterrissage ou de décollage, se trouvant à plus de 1,83 mètre du
sol;
- Autres que celles situées au-dessus des ailes et dont le seuil se trouve à plus de 1,83
mètre du sol, l'avion au sol train sorti.
Le système d'éclairage de secours inclut l'éclairage général de la cabine et des issues et,
lorsqu'ils existent :
Visite prévol :
2.4.2 PARTICULARITES :
- Les postes de pilotage sont équipés de cordes d’évacuation facilitant l’accès au sol par
les glaces latérales.
- Les portes latérales des avions passagers sont équipées de toboggans gonflables et/
ou SLIDE RAFT (se rapporter aux livrets avions).
- Pour la description et l'utilisation de ces dispositifs, se reporter aux «Livrets Avions».
PAGE
INTENTIONNELLEMENT
BLANCHE
2.5.1 GENERALITES :
2.5.1.1 MEGAPHONE :
2.5.2 EQUIPEMENTS :
2.5.2.1 MEGAPHONE :
Type : DME.
Modèle : EF1-201S
Alimentation : Par pile non rechargeable (non commercialisée).
Potentiel de la pile : 2 ans et demi environ.
Protections : Fil à casser et/ou rhodoïd "EMERGENCY USE ONLY" par dessus le corps
de la lampe.
Ces protections ne doivent être arrachées qu’en cas d’urgence car la remise en place
nécessite l’intervention des services d’entretien.
2.5.2.2.2 Utilisation :
IMPORTANT : CETTE LAMPE NE DOIT ETRE UTILISEE QU’EN CAS D’URGENCE.
2.6.1.1.1 Composition :
Chaque trousse de signalisation comporte :
• Une pochette de neuf fusées à parachute ou une pochette de neuf fusées de
signalisation + un stylo lance fusée;
• Trois signaux de détresse JOUR/NUIT;
• Trois miroirs de signalisation;
• Un lot de bord spécial (lot désertique) comportant un jeu de bandes AIR/SOL et une
lampe torche.
La trousse est munie d’une sangle qui permet de la porter en bandoulière même avec le
gilet de sauvetage en place.
En cas d’évacuation, l’emport de la trousse de signalisation, lorsque cela s’avère
nécessaire, incombe au pilote.
2.6.1.1.2 Visite prévol :
Le PNC responsable sécurité de sa zone doit vérifier leur contenu.
NOTE : La validité des équipements existants dans la trousse est vérifiée
automatiquement par la Maintenance.
- Principe : Attirer l’attention sur soi par les éclats d’un miroir reflétant les rayons solaires.
- Portée : 20 km environ.
2.6.2.1.2 Utilisation :
1 - Placer la cordelette autour du cou;
2 - Tenir le miroir devant l’oeil, face noire tournée vers le visage;
3 - Diriger la tache lumineuse repérée dans le viseur sur une surface proche quelconque
(exemple : sur sa propre main placée dessous la ligne soleil/miroir);
4 - Sans quitter de l’oeil cette tache, la diriger vers le lieu à prospecter;
5 - Déplacer la tache rouge sur l’objectif par petits mouvements du miroir afin d’envoyer
des éclats lumineux qui indiqueront aux sauveteurs la position des sinistrés.
NOTE : On peut balayer l’horizon avec le miroir même si aucun moyen de sauvetage
n’est en vue.
2.6.2.2.2 Utilisation :
- Choisir le côté de la bande qui contraste le plus avec la couleur du sol.
- Disposer les bandes selon le code.
2.6.3.1.1 Description :
Fumigène------------------->10 Km
Feu de Bengale----------->48 Km
2.6.3.1.2 Utilisation :
Ces artifices ne sont utilisés en général que lorsque les secours sont vus ou entendus.
CEP 270 :
- Dos au vent;
- TENIR FERMEMENT la partie OPPOSEE au côté choisi;
- SOULEVER L’ANNEAU et L’APPUYER D’UN COUP SEC sur le rebord de l’artifice;
- BRAS TENDUS AU-DESSUS DE LA TETE, ARRACHER LE CABLE, de mise à feu EN
TIRANT L’ANNEAU DE PERCUSSION VERS LE HAUT, dans le prolongement de
l’artifice.
CEP 252 :
- Identifier le côté à utiliser: bague cannelée côté nuit, lisse côté jour;
- Diriger le côté à allumer LOIN DU VISAGE ET DOS AU VENT;
- Positionner la main suivant le schéma :
• L’index au 2/3 du signal;
• Le pouce sous la languette blanche;
- Déclencher le signal en soulevant la languette et en provoquant sa rotation dans le
sens de la flèche;
- Tenir le signal à bout de bras à 45°.
2.6.3.2.1 Description :
- Fumée rouge : Feu de Bengale.
- La portée : 400 mètres.
- Durée de combustion : 30 secondes environ.
- -Visibilité : 25 kms.
2.6.3.2.2 Utilisation :
Cet artifice n'est utilisé que lorsque les secours sont vus ou entendus.
1- Tirer la languette,
2- la gâchette descend automatiquement,
3- Tenir solidement le signal, Presser la gâchette contre le tube.
2.6.3.3.1 Description :
- Le lance-fusée, de taille réduite, a la forme d'un stylo,
- L’ensemble stylo / 9 fusées est généralement ensaché dans une pochette plastique.
- La fusée de couleur rouge très vif, peut atteindre une trentaine de mètres de hauteur.
- Durée de combustion : de 3 à 5 secondes environ.
2.6.3.3.2 Utilisation :
Cet artifice n’est utilisé que lorsque les secours sont vus ou entendus.
Des radiobalises de détresse fixes ELTs (Emergency Locator Transmitters) équipent tous
les avions de Tunisair. Elles sont approuvées par la DGAC et sont conformes aux
spécifications techniques et environnementales relatives aux balises de détresse.
Le système comprend :
- Un émetteur : radiobalise qui émet sur 121.5, 243.0 et 406.0 MHz pendant une durée
de 48 heures lorsqu'elle est sollicitée soit en automatique (suite à un choc) soit en
manuel par la commande à distance ou l'interrupteur;
- Une commande (à distance sur Airbus, et intégrée sur Boeing);
- Une antenne extérieure tri-fréquence (121.5, 243.0 et 406.0 MHz).
Face avant de la balise :
Un interrupteur à 3 positions :
• «AUTO»: Le circuit interne du déclenchement
automatique est en veille.
2.6.4.1.1.2 Utilisation :
ATTENTION :
• Le PNC n'interviendra que sur ordre du commandant de bord.
• L'interrupteur doit être en permanence sur ''AUTO''.
• La radiobalise ne doit être utilisée qu’en cas de détresse. La réglementation aérienne
interdit formellement l’émission en mode manuel pour la vérification du fonctionnement.
Seul l’auto test est autorisé pour la vérification par le personnel technique.
• Le PNC est prié de veiller au respect des instructions «No Stowage» pour assurer
l’accessibilité à la balise.
NOTE : Sur Airbus uniquement, une protection du panneau de commande à
distance a été réalisée pour éviter la mise en route accidentelle de la balise.
Fonctionnement automatique :
Commande à Distance :
La radio balise est dotée d’un boîtier de commande (uniquement pour la flotte Airbus)
permettant d’enclencher manuellement ou de vérifier son fonctionnement.
Emission Intempestive :
En cas d'émission intempestive signalée ou constatée (écoute 121.5 MHz, clignotement
ou allumage du voyant) :
2.6.4.1.2.1 DESCRIPTION :
- Un émetteur qui émet sur trois fréquences pendant une durée de 48 heures lorsqu'elle
est sollicitée soit en automatique (suite à un choc) soit en manuel par la commande à
distance ou l'interrupteur.
- Une antenne extérieure tri-fréquence (121.5, 243.0 et 406.0 MHz).
- Une commande à distance.
- Un voyant rouge qui s'allume lorsque la balise est en émission.
- Un interrupteur sur la face avant de la balise à 3 positions ON/OFF/ARM.
NOTE : l'interrupteur toujours sur la position «ARM».
- Une prise de connexion au panneau de commande.
- Une prise coaxiale de connexion à l'antenne extérieure.
2.6.4.2.1 Description :
- Un cordon permettant d'attacher la balise au moyen d'évacuation;
- Une antenne flexible tri-fréquence (121.5, 243.0 et 406.025 MHz);
- Un interrupteur avec trois positions ON/OFF/ARM.
NOTE : l'interrupteur doit être sur «ARM». Cette position est protégée par une
broche de sécurité.
Les radiobalises de détresse portables ELTs sont munies de 3 fréquences (121.5, 243.0 et
406,025 MHz) conçues pour une utilisation en milieu terrestre et maritime.
2.6.4.2.2 Utilisation :
2.6.4.2.2.1 Sur terre :
- Placer la balise dans un lieu le plus élevé possible (exemple : un arbre, etc...);
- Extraire l'antenne. Elle se met automatiquement en position verticale;
- Activer la balise en plaçant l'interrupteur «ARM/OFF/ON» sur la position ON.
2.6.4.2.2.2 Sur mer :
Vérifier :
- La présence et le branchement de l'antenne à la prise «ANT» de la radiobalise;
- La présence du cordon et du mousqueton;
- Le bon arrimage.
L’emplacement des balises est indiqué par un pictogramme et par le tableau suivant :
Emplacement de la
Emplacement de la balise commande à distance
Flotte A319 Au plafond entre les deux toilettes Sur le panneau supérieur
et A320-211 arrière du galley G5
Une torche électrique pour chaque membre d'équipage requis à bord, facilement
accessible depuis leur poste désigné.
Moyen de repérage à très courte distance, utilisé de jour et de nuit pour émettre des
signaux lumineux.
a) Lorsque l’avion doit survoler une étendue d’eau à plus de 50 milles nautiques de la
côte.
b) Lorsque l’avion doit décoller ou atterrir sur un aérodrome où la trajectoire du
décollage ou d’approche se situe au-dessus de l’eau.
2.7.1.2 DEMONSTRATION :
Le mode d’emploi des gilets de sauvetage doit être montré soit directement par le PNC,
soit par vidéo sur avions équipés et dans tous les cas avant le décollage.
Tous les avions sont dotés en permanence d’un nombre de gilets égal au nombre de
sièges certifiés décollage et atterrissage.
2.7.2.1.2 Protection des enfants :
La limite inférieure d’homologation est en fait basée sur une «corpulence» normale d'un
enfant de 7 ans. Il est bien évident que cette limite d'âge ne doit pas être prise en compte
de façon rigide et qu'il est tout à fait normal de considérer que des enfants d'un âge inférieur
à 7 ans peuvent recevoir un gilet adulte dans la mesure où leur corpulence le permet.
Pour les bébés, tous les avions sont dotés en permanence de gilets «bébé/enfant»
homologués jusqu’à 7 ans, (le nombre est indiqué dans les Livrets Avions). Cette dotation
peut être augmentée, à la demande, chaque fois que les besoins du vol l'exigent.
Le PNC chargé de cette opération se place aux postes définis pour les démonstrations de
sécurité.
ADULTES/ENFANTS mono-boucle
double chambres
(à partir de 7 ans) double boucles
NOTE :
NOTE : Des dessins imprimés sur les gilets représentent leur mode d’emploi.
a) Mise en place :
b) Gonflage :
Gonflage semi-automatique :
Gonflage buccal :
- Gonflage par embouts caoutchoutés (un par chambre) pour maintenir ou augmenter la
pression interne;
- L’étanchéité est assurée par valve.
c) Repérage lumineux :
- Par lampe et pile hydroélectrique
2.7.3.3.2.2 Utilisation :
BEAUFORT MK 22 :
Couleur : Jaune
2.7.3.4.2 Particularités :
• Non réversible;
• Mono-chambre;
• Encolure auto-adaptable;
• Une cordelette de retenue lovée sur le côté du gilet.
2.7.3.4.3 Utilisation :
Les gilets «bébés/enfants» doivent toujours être gonflés en cabine.
a) Mise en place :
b) Gonflage :
- Semi-automatique :
• Tirer un coup sec vers le bas sur la commande de percussion de couleur rouge.
- Buccal :
• Gonflage par embout caoutchouté.
• L‘étanchéité est assurée par valve.
c) Repérage lumineux :
Tout avion de transport public de passagers doit être doté de fournitures médicales
suffisantes, accessibles et appropriées à la capacité de transport de passagers de l'avion.
0 - 100 1
101 - 200 2
201 - 300 3
301 - 400 4
401 - 500 5
501 ou plus 6
b) Le commandant de bord s’assure que les médicaments ne sont administrés que par des
personnes dûment qualifiées.
c) La trousse médicale d’urgence est :
2.8.2.1.1 Généralités :
Tous les appareils sont dotés, en permanence, en cabine de trousses de premiers soins
ou boîte à pharmacie (localisation : Cf. MSS parties Livrets Avions).
A319 / B737 2
A320 2
A330 3
• Les trousses de premiers soins ou boîtes à pharmacie sont mises à bord au départ des
escales TUNIS, MONASTIR et DJERBA. Elles se présentent sous forme d’une boîte,
impérativement plombée.
• Seul le plombage (fracturable par torsion) apposé par le centre médical atteste du
reconditionnement de la boîte. Tout autre plomb n’est qu’un plomb de sauvegarde.
2.8.2.1.2 Utilisation :
Après utilisation de la trousse de premiers soins ou boîte à pharmacie, le PNC est appelé
à mentionner à la fin du vol sur l'état la quantité de médicaments prélevés et de plomber la
boîte à pharmacie en utilisant le plomb prévu à cet effet. Elle sera conservée à bord pour la
rotation, et sera remplacée au retour à la base tunisienne.
Vérifier :
Désignation Quantité
Pansement oculaire 01
Bandage adhésif (Tricostéryl) 15 cm
Bande gaze 7cm 02
Bandage épinglé 01
Tulle gras 01 pochette
Compresses stériles 05 pochettes
Sparadrap simple 01
Masque de réanimation A bord
Gants jetables (médium) 02
Thermomètre 01
Cicagraph 01
Paire de ciseaux à bout rond 01
Pansement adhésif chirugical 20 cm
2.8.2.1.4.2 Médicaments :
Vérifier :
Désignation Quantité
Tensiomètre 01
Stéthoscope 01
Thermomètre 01
Cathéter urinaire 01
Masque chirugical 01
Kit de trachéotomie 01
Clamp ombilical 01
Perfuseur 01
Lame bistouri 01
Cathéter N°18 01
Cathéter N°20 01
Compresses stériles 02
Lingettes antiseptiques 02
Garrot 01
Coton 25 g 01
Sparadrap simple 01
2.8.2.2.3.2 Médicaments :
Ce kit, détenu par le CC(P), servira à se protéger contre tout type de maladies
contagieuses et qui risquent d'impliquer un contact avec des fluides corporels (respiration,
salive, flux sanguin, etc...).
250 1
> 250 2
2.8.2.3.2 Composition :
- Poudre sèche qui peut convertir les petits déversements de liquide en un gel granulé;
- Désinfectant germicide pour le nettoyage de surface;
- Lingettes peau;
- Visage / masque pour les yeux (séparée ou combinée);
- Gants (jetables);
- Tablier de protection;
- Large serviette absorbante;
- Pick-up cuillère à raclette;
- Bio-Hazard sac de l'élimination des déchets;
- Instructions.
2. ALERTER LE CDB.
7. SURVEILLER.
4. DELIVRER LE CHOC
-Arbre décisionnel-
PAGE
INTENTIONNELLEMENT
BLANCHE
PAGE
INTENTIONNELLEMENT
BLANCHE
3.1 GENERALITES :
L'organisation du briefing commun, dont l'objectif est une meilleure coordination entre
membres d'équipage, doit comporter les informations nécessaires au bon déroulement de
la mission : information sécurité, sûreté, fonctionnement CRM de l’équipage, turbulences,
météo, commercial etc...
Note : Des contacts réguliers seront établis tout au long du vol entre le CDB et le
CC(P) afin de réactualiser les informations.
3.1.1.1.1 Lieu et horaire :
En salle de briefing, il débute à H-80 et à H-120 sur les vols long-courriers
transatlantiques, durée 7 à 15mn (au besoin scinder le briefing, une partie sera traitée à
bord).
Le CDB peut réduire le briefing commun à quelques minutes à bord une fois la cabine est
prête et avant l’embarquement des passagers.
En l’absence du CDB à la salle de briefing, le CC(P) rappelle les notes de services, les
nouvelles procédures et toute autre information ou nouveauté insérée au niveau du MSS.
Puis par délégation, mène le briefing selon le modèle ci-après.
3.1.1.1.2 Recommandations :
3.2.1 GENERALITES :
On distingue deux types de visite prévol sécurité : la visite journalière et la visite de transit.
La liste des équipements de sécurité dont la présence et l’état doivent être vérifiés, figure
dans chacun des «Livrets Avions» au chapitre «CONSIGNES NORMALES EN LIGNE».
Le détail des contrôles à effectuer en visite prévol sur chacun des équipements mobiles
figure au chapitre 02 (Equipements communs à tous les vols).
3.2.1.1.2 Equipements avion :
Vérifier la présence et le fonctionnement :
- Lorsqu'il existe, du système IFE (le bon fonctionnement et état des écrans indivi-
duels);
- Des moyens de communication (Passenger Address, Interphone);
- Du circuit alarme d’évacuation (quand il existe);
- De l’éclairage de secours;
- Des consignes lumineuses (PSU, LSU et ASU).
Vérifier la présence :
- des appels passagers par sondage (PSU, LSU);
- du plan d'armement (affichage à l'avant et à l'arrière, conformité);
- des gilets de sauvetage, «adulte» (par sondage);
- de tous les gilets PN et de tous les gilets bébés (systématique);
- des consignes de sécurité passagers;
- des ceintures des sièges passagers (systématique);
- des sièges PNC (état, appuie tête, harnais, relevage automatique de l'assise,
verrouillage de la trappe en dessous);
- des hublots;
- des accoudoirs (bon état général et le fonctionnement du b/p d'inclinaison);
- des verrous des tablettes.
Leur nombre varie selon le type d’avion (Livrets Avions). Chaque pochette contient :
• Un gilet de démonstration;
• Un masque passagers;
• Une ceinture de démonstration;
• Un carton consignes de sécurité passagers.
Vérifier :
• Chauffe-eau :
- Que l’interrupteur sur «ON», la lampe allumée et l’eau normalement chaude. En cas
de condamnation d’un compartiment toilettes, l’interrupteur du chauffe-eau concerné
sera placé sur «OFF». Informer le CDB qui tirera le disjoncteur correspondant;
- L’absence de papier, ouatose, etc... dans le compartiment chauffe-eau;
• Les extincteurs automatiques (voir Livrets Avions) :
- Couleur des témoins de température, ou manomètre;
• Le système de détection fumée des toilettes :
- Que les détecteurs de fumée ou les grilles de protection des détecteurs de fumée ne
sont pas obstruées;
• La présence des cendriers (à l'intérieur et à l'extérieur);
• La fermeture et le verrouillage des toilettes avant l’embarquement (sûreté).
3.2.1.1.5 Dans les galleys :
Vérifier :
• Les verrous :
- Que les verrous de portes du matériel roulant soient en position fermée et verrouillée.
Note : Au départ des escales tunisiennes, le matériel roulant ayant des
fermetures défectueuses ou des freins inopérants devra être remplacé.
Durant le vol, si un des matériels roulants s’avère défectueux il doit être
rangé et étiqueté avec des étiquettes portant la consigne «Inop».
- Que les verrous des logements sont présents et en bon état.
- L'existence des loquets de logements.
• Le matériel roulant :
- Tout matériel roulant embarqué doit être équipé de freins opérationnels;
Note : Tout PNC ayant la charge d’un trolley durant le service, ne doit s’en
éloigner qu’en cas de nécessité absolue et après avoir actionné les freins.
• Les fours :
- Que dans les fours n’est entreposé que du matériel destiné au réchauffage des
prestations.
- Le bon fonctionnement.
- La présence des extracteurs et des grilles.
• Les compartiments poubelles :
- Le bon fonctionnement du ressort de rappel des trappes.
- Le système de verrouillage des portières.
- La présence des caches des prises électriques.
• Les disjoncteurs :
En exploitation normale, les disjoncteurs en cabine ne doivent pas être tirés, même en
fin de vol. Le PNC s’assure au cours de la visite prévol que les disjoncteurs des offices
(fours, chauffe-eau, etc...) sont enclenchés. Dans le cas contraire, Il s’informe auprès de
l’OPL ou des services d’entretien avant de les remettre en service.
CHANGEMENT D’EQUIPAGE
Sans passagers à
VISITE JOURNALIERE VISITE TRANSIT
bord
VISITE TRANSIT
Avec passagers à Suivie d’une visite journalière à la
VISITE TRANSIT
bord prochaine escale sans passagers
à bord
Dès son arrivée à bord, le PNC, chacun dans sa zone, range ses affaires aux vestiaires ou
dans les porte-bagages et commence ses contrôles. Le PNC s’assure du bon état de la
cabine (sécurité, état général, confort et propreté) en faisant usage de la «CHECK-LIST
SECURITE» qui lui a été remise au cours du briefing par le CC(P) détaillant tous les items
à contrôler en cabine (Réf: 03-02-6/7 §3.2.2.2).
Ces consignes zonales sont applicables par les PNC désignés par le CC(P) pour assumer
les responsabilités «Sécurité». La responsabilité de plusieurs demi-zones peut être
confiée à un même PNC.
En conséquence, les PNC non titulaires de la qualification du type, ne sont pas habilités à
effectuer seuls ces manœuvres, ni à procéder seuls au contrôle des équipements de
secours.
En fonction des circonstances ou sur demande du CDB, le PNC pourra être conduit à
effectuer des vérifications plus approfondies (exemple : contrôle de la présence de tous les
gilets de sauvetage en remplacement du contrôle par sondage).
3.2.2.1 PROCEDURE :
Suite
Lors des premiers départs, pour une mise en place d’appareils en vols non
commercialisés, la visite prévol de sécurité est assurée de la manière suivante :
Compte tenu du nombre de postes à vérifier, le contrôle ne peut pas être assuré par le
CDB dans le cadre de sa visite prévol.
Pour tous les appareils, en ce qui concerne les circuits interphone, appels passagers et
alarme d’évacuation, leur contrôle n’est pas nécessaire sur ce type de vols.
3.3.1.1 GENERALITES :
La porte du cockpit est fermée et verrouillée à partir du moment où toutes les portes
extérieures de l‘avion sont fermées une fois l‘embarquement terminé jusqu‘au
moment où l‘une quelconque de ces portes est ouverte pour le débarquement, sauf
pour laisser entrer ou sortir des personnes autorisées respectant les consignes de
sûreté.
Note : De nuit, le PNC veille à ne pas éblouir le PNT par la lumière cabine ou office
lorsqu’il pénètre dans le poste de pilotage.
- Le PN désirant entrer dans le poste de pilotage vérifie que les abords de la porte sont
dégagés et que les rideaux sont tirés.
- Il demande l'autorisation d'accéder au poste par l'interphone en précisant le "mot de
passe".
- EN cas de doute, le PNT doit vérifier par le judas et déverrouille la porte.
- Le PN entre et verrouille la porte.
- Avant de sortir, le PN doit vérifier par le judas que les abords de la porte sont dégagés.
Une fois confirmé, il sort et verrouille la porte.
- Le PN désirant entrer dans le poste de pilotage vérifie que les abords de la porte sont
dégagés et que les rideaux sont tirés.
- Il compose le code approprié via le pavé numérique et regarde vers la caméra afin de
permettre une identification claire par l'équipage PNT.
- Le PNT vérifie que la zone autour de la porte est dégagée et que la personne
demandant l'accès est autorisée à entrer dans le poste de pilotage. Une fois confirmé, il
déverrouille la porte.
- Le PN entre et verrouille la porte.
- Avant de sortir, le PN doit vérifier que les abords de la porte sont dégagés. Une fois
confirmé, il sort et verrouille la porte.
Si en cours de vol, une demande par interphone adressée par le PNC au PNT reste
sans réponse, appliquer la procédure suivante :
• Reformuler la demande par « H key ».
• Si encore pas de réponse.
• Tenter une autre demande par interphone.
• Si toujours pas de réponse, interpréter que les deux pilotes ne sont pas en état
d’ouvrir :
• Utiliser alors le code de secours pour ouvrir la porte du cockpit.
• Constater l’allumage du témoin vert.
• Ouvrir la porte.
- Le roulage;
- Le décollage;
- L'atterrissage; et
- Toutes les étapes de vol où l'avion est en dessous de 10 000 ft (niveau 100).
La procédure "Cockpit Stérile" est appliquée pendant les phases critiques du vol.
Aucun appel PNC/PNT et/ou accès au cockpit durant ces phases sauf pour des raisons de
sécurité telles que :
Seul le CC(P) est habilité à interrompre la procédure "Cockpit Stérile", lorsqu'il juge
que la situation le nécessite. Dans ce cas, il utilise l’interphone pour communiquer
avec le PNT.
- Si une personne demande l’accés au cockpit, elle doit être accompagnée par un PNC
et autorisée par le CDB.
- Un des deux PNT s’assure par le camera de surveillance (sur avions équipés) ou le
judas (oeil magique) que les abords de la porte sont dégagés, les rideaux tirés, puis
autorise l’entrée au poste.
- L’autre PNT doit être assis à son poste avec accès libre et total aux commandes de vol.
Pendant toutes les autres phases du vol, chaque membre d'équipage de conduite devant
être en service au poste de pilotage doit rester à son poste, à moins que son absence ne
soit nécessaire à l'exécution de ses tâches pour l'exploitation de l'avion ou pour la
satisfaction de ses besoins physiologiques.
A tout moment du vol, il faut qu’au minimum un pilote ait accès direct aux commandes de
l’avion.
NOTE 1 : Il est interdit qu’un pilote quitte son siège en dessous du FL100.
NOTE 2 : En cas d'absence de caméra de surveillance et dans le cas ou un membre
d'équipage de conduite quitte son poste, un membre d'équipage de cabine
doit entrer immédiatement au cockpit et occuper le siège vacant (Jump
Seat) afin d'identifier le pilote sortant, voulant rejoindre son poste.
Des PNT en surnombre peuvent être requis par le CDB à bord de l'avion, et occuper alors
les places qui leur sont assignées par celui-ci, à chaque fois qu'une telle action est jugée
nécessaire dans l'intérêt de la sécurité du vol.
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INTENTIONNELLEMENT
BLANCHE
Si un avion voisin met en route ses réacteurs ou évolue sur l'aire de stationnement :
- Le PS arrête les passagers derrière les barrières anti-souffle ou dans les bus;
- Le PNC admet le plus vite possible dans la cabine tous les passagers se trouvant sur
les escaliers ou escabeaux.
L’embarquement des passagers avec les moteurs en route est possible (sous certaines
conditions). Le CDB est seul habilité à prendre une telle décision.
Le PNC se rend à la position d'embarquement qui lui est assignée (Livret Avion) et
s’assure que :
- Les passagers respectent la consigne d’interdiction de fumer;
- Les passagers n’introduisent pas en cabine des objets dont la forme ou l’odeur
laisseraient suspecter leur appartenance à la catégorie des objets interdits;
- Les sièges des rangées permettant un accès direct aux portes ou issues d'ailes, ne
sont attribués qu’à des passagers valides, ayant l’aisance de leurs mouvements et
aptes à comprendre les instructions relatives à la sécurité.
Cette disposition prise dans le but de faciliter l’accès rapide aux issues de secours en
cas d’urgence, exclut notamment les vieillards, les infirmes, les passagers obèses, les
femmes enceintes, les bébés et enfants accompagnés ou non par un adulte, les
passagers voyageant avec un animal, les insuffisants respiratoires, etc...
Avant de procéder à la fermeture d'une porte et après accord du CDB, le PNC doit vérifier
que :
- L’environnement est libéré;
- Le seuil de porte est parfaitement dégagé afin que la porte et la barre d'armement du
toboggan se positionnent correctement au moment de leur mise en place.
Lorsque les portes ont été fermées, ne pas les rouvrir sans l'accord du CDB (risque
d’ouverture d’une porte alors que l’avion se met en mouvement, que la cabine est déjà
pressurisée, ou que les moyens d’accès sont retirés).
Note : Lorsque des passagers sont encore debout à la fermeture des portes, le
CC(P) informe le CDB qui décide de la conduite à tenir.
L’armement des toboggans sera effectué, sur ordre du CC(P), après la fermeture des
portes.
Afin d’éviter les oublis ou les fausses manœuvres, l’annonce faite par le CC(P) est scindée
en quatre phases, les trois premières sont faites au «Passenger Address» :
1ère phase : «PNC AUX PORTES»
- Les PNC responsables de l’armement des toboggans rendent compte au CC(P) par
interphone suivant la phraséologie : «toboggans armés et vis-à-vis vérifiés» (sur B737)
ou «Portes armées et vis-à-vis vérifiées» (sur flotte Airbus), dans l’ordre utilisé lors des
essais collectifs.
Sur les avions équipés d'un système de contrôle centralisé, le CC(P) vérifie l'armement
des toboggans en se rendant sur la page concernée du FAP.
IMPORTANT : En cas de nécessité de la réouverture d’une porte, demander d'abord
l'autorisation au CDB puis désarmer le toboggan.
3.5.5.2 GENERALITES :
Dès que les passagers sont installés et les toboggans armés, une démonstration de
sécurité est effectuée soit par les PNC, soit à travers un équipement vidéo.
Dès la mise en route des moteurs. ou dès que l’avion quitte son point de stationnement, le
PNC doit être attentif au déclenchement éventuel d’une évacuation d’urgence et être en
mesure, sans délai, de :
• Rejoindre son poste de sécurité (les issues et allées doivent être dégagées de tout
obstacle ou matériel de service);
• Assurer l’évacuation.
le PNC responsable sécurité d'une zone rend compte au CC(P): «CABIN READY».
LE CC(P) :
Il est souhaitable que cette annonce ne soit pas «trop sèche» pour ne pas surprendre les
passagers et faite, dans la mesure du possible, en 3 langues.
Elle sera interprétée par chaque membre d’équipage de cabine comme l’obligation de
regagner immédiatement son siège, et de s’attacher (ceintures et harnais).
Dans le cas où une panne du «Passenger Address» ne permettrait pas de faire cette
annonce, le CC(P), prévenu conventionnellement par le CDB au moyen de la consigne
«Défense de fumer» ou «NO PED» répétée deux fois, ferait lui-même l’annonce en cabine.
Nom/Prenom : Date :
Matricule : N° du vol :
Position : Immatriculation avion
NOTE 1 : Vérifier les titres d’accès des inspecteurs (si le cas se présente)
NOTE 2 : Avant le début de la fouille, le CC doit préciser à chaque PNC la zone
qu’il est appelé à couvrir
3.6.1 DECOLLAGE :
Dès l'annonce du décollage, tous les membres de l’équipage de cabine s'assoient aux
emplacements prévus :
IMPORTANT :
L’accès au poste de pilotage d’un membre d’équipage de cabine est interdit entre
l’annonce de décollage et l’autorisation de se déplacer.
Aucun appel PNC PNT et PNC PNC ne doit être fait entre la mise en vitesse et la
rentrée des trains.
Environ 90% des accidents surviennent au cours des 3 minutes qui suivent le décollage
ou des 8 minutes qui précèdent l’atterrissage.
Le but de la check-list silencieuse est de permettre au PNC, dans un temps très court, de
se préparer mentalement à réagir efficacement dans des circonstances imprévisibles.
En fonction de la zone qu’il occupe en cabine, chaque PNC assis à son poste pour le
décollage et l’atterrissage doit être en mesure de faire l’inventaire des actions à
entreprendre immédiatement afin de mettre en oeuvre les équipements de sécurité à sa
disposition pour faire face à toute éventuelle situation d’urgence par exemple :
- Interruption du décollage;
- Sortie de piste;
- Feu à bord;
- Alerte à la bombe.
L’inventaire de ces actions peut être remis en mémoire à l’aide des questions suivantes :
Tous les membres de l’équipage de cabine doivent rester assis et attachés jusqu’à
l’extinction de la consigne «Attachez vos ceintures».
Avant de faire ce rappel, le PNC s'assurera auprès du CDB que le maintien de la consigne
est justifié.
Dans tous les cas, la surveillance est réalisée par les PNC responsables sécurité des
zones incluant des toilettes.
Afin d’assurer la prévention des incendies à bord en vol, la surveillance par le PNC des
toilettes et de la cabine doit être assurée dans les conditions suivantes :
La surveillance est ainsi assurée par le PNC pendant que les passagers sont maintenus
sur leur siège.
En dehors de ces phases, la surveillance est assurée de façon quasi permanente par les
passagers qui fréquentent les toilettes.
Le PNC ne doit pas hésiter à intervenir lorsqu’il constate qu’un passager est en train de
fumer dans les toilettes.
Pendant toutes les phases du vol le PNC doit d'assurer que tout le matériel roulant
non utilisé est rangé dans les galleys, verrouillé et freins actionnés.
- Le CDB :
• Vérifie l’allumage ou allume la consigne «Attachez vos ceintures». La consigne
lumineuse «Return to Seat» dans les toilettes s’allume.
• Clignotte la consigne «Défense de fumer» ou «NO PED» (sur avions équipés).
• Fait l’annonce suivante au «Passenger Address» :
- Le PNC informe les passagers le plus tôt possible par l’annonce suivante :
«Mesdames, Messieurs, nous entrons dans une zone de fortes turbulences. Pour
votre sécurité, veuillez regagner vos sièges, attacher et ajuster vos ceintures».
Dès que le CDB estime que les conditions permettent la reprise du service à bord, il en
informe l’équipage de cabine.
3.6.6 DESCENTE :
Le début de descente puis l’allumage des consignes «Attachez vos ceintures» doivent être
confirmés par une annonce du PNC au moyen du «Passenger Address». Le respect de
ces consignes est rappelé si nécessaire jusqu’à l’arrivée.
Le PNC effectue une annonce invitant les passagers à regagner leur siège.
3.6.6.4 A 10 000 FT (ou à une altitude plus élevée si les conditions du vol l’exigent):
- Tous les passagers, y compris ceux éventuellement présents dans les toilettes ont
regagné leurs sièges;
- Toutes les toilettes sont fermées et verrouillées;
- Tous les passagers sont attachés;
- Les porte-bagages sont fermés et verrouillés;
- Les tablettes individuelles sont relevées et les dossiers de sièges sont redressés et les
accoudoirs abaissés;
- Les bagages à main sont rangés sous les sièges ou dans les porte-bagages;
- Les bébés sont tenus sur les genoux des adultes accompagnateurs et attachés par les
ceintures spécifiques ou remis dans leurs sièges auto qui doivent être attachés;
- Les écrans vidéos sont fermés;
- Les appareils électroniques et les téléphones mobiles sont éteints;
- Tout le matériel roulant est rangé dans les logements des offices qui doivent être
fermés et verrouillés;
- Les caches hublots sont en position ouverte.
- Les rideaux sont sanglés;
Le PNC responsable sécurité d'une zone rend compte au CC(P) : «CABIN READY».
Le CC(P) :
Après s’être assuré que :
• Les différentes tâches de sécurité et commerciales sont terminées,
• Tous les membres de l’équipage de cabine sont assis à leurs sièges, ceintures et
harnais attachées,
- Annonce au CDB : «CABIN READY»; ou
- Appuie sur le bouton «CABIN READY» du FAP (sur avions équipés).
IMPORTANT :
Aucun appel PNC PNT et PNC PNC ne doit être fait entre l’allumage de la
consigne «Défence de fumer» ou «NO PED» et le dégagement de la piste après
atterrissage.
Le PNT fait clignoter la consigne «Défence de fumer» ou «NO PED» (sur avions équipés)
avant l’atterrissage. C’est le signal normal pour l’équipage de cabine de s’asseoir et de
s’attacher (ceintures et harnais). Si le PNC est obligé de différer son retour vers son poste,
la limite extrême pour rejoindre son siège et s’attacher est constituée par la sortie des
trains.
Cette consigne, impérative pour ne pas prendre le risque de se trouver debout au moment
du toucher, prend encore plus de valeur lorsque les conditions du vol peuvent laisser
supposer un atterrissage difficile. Il appartient au CC(P) d’être vigilant sur ce point.
A son poste, le PNC adopte la même attitude que lors de la phase de décollage :
Normalement, les portes de la cabine ne doivent pas être ouvertes tant que les moteurs
n'ont pas été arrêtés, les freins de stationnement mis en oeuvre ou les cales positionnées.
Inversement, les portes doivent être fermées et verrouillées avant la mise en route des
moteurs. Toute situation particulière sera soumise à l'appréciation du CDB.
Aucune ouverture d’une porte cabine ne peut se faire sans l’accord du chef de cabine
après autorisation du CDB.
Désarmement des toboggans après arrêt complet de l’appareil et mise en place des
moyens de débarquement.
LE CC(P) :
Dans le cas d’un débarquement par escabeau, un personnel sol sera présent pour guider
les passagers après la descente de l’avion.
En prévention des effets de souffle et d’aspiration des réacteurs, si un avion voisin met en
route ses réacteurs ou évolue sur l'aire de stationnement :
3.7.5.1 GENERALITES :
La surveillance de la cabine est assurée exclusivement par des PNC réglementaires. Leur
nombre doit être au moins égal à celui requis par la réglementation.
A défaut de PNC disponible, tous les passagers devraient débarquer.
Note : Dans les escales de transit où il y a relève d’équipage de cabine :
• Le nombre de PNC réglementaire requis "partants" doit rester à bord en
attendant l’arrivée du PNC de relève.
• Un briefing doit être fait en cas de ravitaillement carburant.
Le PNT :
- Informe le PNC que les pleins s’effectueront avec passagers à bord;
- Informe le PNC du début et de la fin des opérations de ravitaillement carburant.
- Vérifie les voies d’évacuation et informe le PNC des moyens disponibles.
- Vérifie la disponibilité des services incendie de l’aéroport.
- Eteint la consigne «ATTACHEZ VOS CEINTURES».
- Allume ou vérifie l’allumage de la consigne «DEFENSE DE FUMER» ou «NO PED» sur
avions équipés.
- Allume l’éclairage de secours.
- Reste à l’écoute sur haut-parleur afin de déclencher, en cas de nécessité, l’évacuation
de l’avion.
LE PNC :
- De nuit, allume ou vérifie l’allumage de l’éclairage cabine;
- Fait une annonce aux passagers en vue de :
- Eviter tout déplacement pendant l’opération d’avitaillement;
- S'abstenir de fumer;
- Eteindre les téléphones mobiles;
- Placer les bagages à main dans les porte-bagages;
IMPORTANT :
Le nombre de PNC doit être égal ou supérieure au nombre de PNC réglementaire.
Les services d'assistance au sol doivent être conduits de telle sorte qu'ils permettent un
éventuel déploiement d'un nombre suffisant de toboggans d'évacuation.
Compte tenu des conditions locales de chaque escale, le déroulement des opérations au
sol doit conduire :
- Soit à laisser toutes les issues non utilisées du côté gauche dégagées;
- Soit à disposer d'un nombre total d'issues dégagées et utilisables au moins égal à la
moitié du nombre total des issues.
Un moyen d'évacuation (escalier ou passerelle) doit être en place à chaque porte servant
à l'embarquement des passagers et disposé de manière à être immédiatement utilisable
en cas d’urgence.
Si l'embarquement des passagers est effectué par aérobus, un moyen d'évacuation doit
être en place à une porte accessible.
L'aérobus n'est pas pris en compte pour la définition des moyens minimaux d'évacuation
d'urgence. En cas d'incident, l'évacuation d'urgence se fera par les toboggans et les
moyens mis en place par l'escale.
Avant tout déplacement, y compris l'accès aux passerelles, les passagers doivent être
informés que les pleins sont en cours et qu'ils ne doivent manipuler aucun objet
susceptible de produire une flamme ou d’étincelles notamment les briquets et les
allumettes. Il leur sera rappelé l'interdiction de fumer.
Tout mouvement de passagers aura lieu sous la conduite d'un agent responsable. A
l'intérieur de l'avion, les déplacements de passagers seront organisés de sorte qu'il n'en
résulte aucun encombrement des couloirs ou des accès aux issues.
- Le PNC rassure, réconforte, apporte la première aide aux passagers et informe le CDB
du degré de gravité des personnes blessées ou malades.
En fonction des avis médicaux (médecin, état de passagers blessés ou malades similaires
aux principaux cas décrits dans le chapitre «SECOURISME») et des circonstances du vol,
le CDB prendra la décision de poursuivre le vol programmé ou de dérouter.
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INTENTIONNELLEMENT
BLANCHE
7: Début de la descente
2: Pushback
1 3 4 5 6 8 9 10 11 12
LEGENDE:
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INTENTIONNELLEMENT
BLANCHE
4.1 GENERALITES :
Il est difficile de fixer des procédures détaillées permettant de couvrir l’ensemble des
situations d’urgence dans lesquelles l’intervention de l’équipage est indispensable.
L’objectif visé par les consignes définies ci-après est de servir de guide pour une
intervention efficace et rapide du personnel responsable de la sécurité à bord.
Ces directives n’excluent pas l’initiative et le jugement des membres de l’équipage face à
une situation qui n’est pas décrite dans le MSS.
1. Lorsqu’une situation mettant en cause la sécurité se produit, (ex : bruit anormal ressenti
très fortement, explosion, incendie, fumée, odeur, problème lié à la sûreté), elle peut ne
pas être perçue immédiatement par le PNT, il est essentiel d’en informer le CDB de
façon rapide, complète et précise.
Dans le doute, il vaut mieux rendre compte d’un fait qui, à l’analyse, se révélerait sans
gravité réelle plutôt que de ne pas donner une information qui peut être primordiale.
2. Tout PNC témoin ou informé d’un fait pouvant affecter la sécurité de l’aéronef doit en
rendre compte immédiatement au PNT selon la procédure suivante :
IMPORTANT :
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INTENTIONNELLEMENT
BLANCHE
4.2.1.1 INTRODUCTION :
L'incendie se déclenche lorsque les trois éléments suivants sont réunis (triangle du feu) :
- Le combustible (la matière);
- Le comburant (l'oxygène de l'air);
- La flamme ou la chaleur.
Une combustion peut être lente (sans émission de flamme) ou vive (avec émission de
flamme).
Un incendie débute généralement par une émission de fumée qui s'accompagne d'une
odeur.
Agir par refroidissement en utilisant l'eau ou tout autre liquide non alcoolisé
(par exemple : jus, café, thé, etc...).
Classe B : fumée noire et épaisse (par exp liquide inflammable, fluide hydraulique,pétrole,
goudron, kérozène, etc...).
Classe D : fumée très sombre : métaux combustible (par exemple : sodium, magnésium,
potassium, feu batteries au lithium).
Note :
- Les types de feu les plus rencontrés sont ceux de la classe A et C.
- Le BCF est utilisé sur tout type de feu.
- La localisation de l'incendie;
- La couleur, l'opacité et la densité de la fumée.
Il doit maintenir un contact permanent avec le CDB près de la zone affectée pour préciser :
- Le développement des fumées ou des vapeurs toxiques en cabine;
- Le nombre d'extincteurs utilisés;
- L’ extinction définitive de l'incendie.
NOTE 1 : Le port d'une cagoule permet la communication interphone.
NOTE 2 : Eviter l'ouverture de la porte du poste afin de limiter l'introduction
éventuelle de la fumée.
BCF EAU
IMPORTANT : En cas de vol sans passagers, bloquer en position ouverte toutes les
portes des toilettes et les rideaux afin de détecter le plus rapidement
possible tout début d’incendie.
4.2.1.4 ACTIONS :
SIMULTANEMENT :
Un autre PNC se tient prêt à intervenir.
- Si possible, fermer les orifices de ventilation de la zone du sinistre (en particulier les
prises de ventilation individuelles).
- Retirer de la zone les bouteilles à oxygène et éventuellement les matériels
pyrotechniques et les trousses médicales;
- Déplacer les passagers (si nécessaire).
Afin d’éviter tout mouvement de panique, une annonce au "Passenger Address" doit être
effectuée pour informer les passagers de la situation en leur assurant que les actions
nécessaires sont entreprises.
• Après disparition des flammes, après avis du PNT, arroser le foyer avec de l’eau pour
finir d’éteindre les matériaux en ignition et éviter la reprise de l’incendie.
• Pour éviter des décharges électriques, ne pas diriger le jet d’eau sur les équipements
électriques qui sont encore sous tension.
• Ouvrir tous les logements, arracher les garnitures et revêtement de la zone touchée par
l’incendie afin de détecter et d’éliminer toutes matières en combustion pouvant être
dissimulées.
ATTENTION :
- Ne jamais déplacer le dispositif;
- Ne jamais couvrir.
Le PNC doit :
Fumée / feu dans les toilettes peut être causé par : un dysfonctionnement électrique
(chauffe-eau, chasse d'eau, etc...), les maladresses des passagers (cigarettes dans le
compartiment poubelle, etc...).
Le feu/fumée de four peut être causé par un mauvais fonctionnement électrique ou bien
par le contenu du four.
Les consignes générales de lutte contre l’incendie en cabine sont applicables en cas de
feu de four, complétées par les consignes suivantes :
Il peut accroître la ventilation en cabine après s’être assuré que le feu a été maîtrisé.
4.3 DEPRESSURISATION :
Le PNC :
L’ouverture d’une ou de quelques trappes de PSU sans mise sous pression du circuit
oxygène (ex : turbulences), peut entraîner la chute accidentelle de quelques masques.
Ne pas reconditionner les masques dans leurs logements afin de garantir leur utilisation en
cas de dépressurisation.
Note :
- Informer les passagers et leur interdire par "Passenger Adress" d’utiliser
les masques;
- Déplacer les passagers qui auraient utilisé les masques.
En cas de chute accidentelle de tous les masques, considérer le circuit comme inopérant
pour la suite du vol (même si aucun masque n’a été utilisé).
Ne pas re-conditionner les masques dans leur logement (Cf: FCOM pour appliquer les
limitations de niveau de vol).
ATTENTION :
Dans tous les cas, le reconditionnement doit être effectué par les services de main-
tenance, seuls habilités à réaliser cette opération.
4.3.3 DEPRESSURISATION :
- Un coup de canon;
- Une chute brutale de température;
- Formation éventuelle de brouillard;
- Des symptômes de douleurs physiques (oreilles, sinus, etc...);
- Allumage des consignes lumineuses;
- Chute des masques à oxygène;
- Annonce automatique.
Le PNC :
Le CC(P) :
Le CDB établit rapidement un contact avec le CC(P) pour convenir de la conduite à tenir
en fonction de l’altitude des paliers de sécurité à venir, (éventuellement au "Passenger
Address" si l’altitude cabine ne permet pas au PNC de se déplacer). Il tient régulièrement
informé le CC(P) de l’évolution de cette altitude.
Après la descente rapide d'urgence, aussitôt que le permet le relief, le profil de vol
rejoindra le niveau 100 (niveau auquel seul l’oxygène de premier secours est requis).
A la demande du CDB, le CC(P) informe les passagers qu’il n’est plus nécessaire d’utiliser
les masques.
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INTENTIONNELLEMENT
BLANCHE
4.4.1 INONDATION :
Toute incapacité d'un PNT membre d'un équipage de conduite minimum doit être
considérée comme une situation d'urgence. Dans ce cas, le PNT aux commandes peut
demander de l'aide à toute personne qu'il juge compétente. L'incapacité d'un PNT doit être
immédiatement rapportée à l'ATC afin d'obtenir un traitement prioritaire ("MAYDAY" 3 fois).
En cas d'incapacité d'un des pilotes, le PNC entreprendra chronologiquement les actions
suivantes sur ordre du PNT aux commandes :
4.4.4.3 AU SOL :
4.4.4.4 EN VOL :
- EFFECTUE UNE ANNONCE AUX PASSAGERS : (en évitant de donner les raisons);
- Veille au respect des consignes "ATTACHEZ VOS CEINTURES" et "DEFENSE DE
FUMER" ou "NO PED" sur avions équipés;
- S'assure que :
• Les dossiers de sièges sont redressés;
• Les tablettes sont relevées;
• Les appareils électroniques portables sont éteints.
- Demande la présence d'un personnel EOD ( Explosive Ordnance Disposal). Seulement
le personnel familier à ces initiales se manifestera. Il sera informé de la situation.
Après avoir fourni aux experts artificiers toutes les informations utiles, et en fonction des
recommandations qu'ils peuvent donner et uniquement sur décision du CDB, un
déplacement de la bombe peut être envisagé par le PNC.
- Eloigner les passagers assis à proximité d'au moins 4 rangées (demander aux
passagers proches de se protéger la tête par une couverture, un coussin ou autres ...);
- Recouvrir la bombe d'un sac en plastique et réaliser des écrans de protection en
utilisant des matériaux mous;
- Couper l'alimentation électrique (galleys, IFE, etc...);
- Retirer les objets pouvant se transformer en projectiles ou présenter un danger en cas
d'explosion tels que les bouteilles d'02, extincteurs BCF, etc...
Deuxième couche de
matériel mouillé
Ligne d’indicateur
d’emplacement de la bombe
Matériaux mous,
coussins de sièges
BOMBE La Bombe
Coffre
Première couche de matériel
toboggan
mouillé
Bagages solide
- Evacuer les passagers en utilisant les moyens normaux (escabeau, passerelle) et/ou
les moyens auxiliaires en les invitant à s'éloigner de l'avion.
NOTE :
- L'évacuation des passagers se fait par les issues situées du côté opposé de
la localisation de la bombe.
- Ne pas utiliser l’issue en vis-a-vis de l'emplacement de la bombe.
le PNC doit :
En cas de danger manifeste en cabine constaté ou alerté par les passagers (feu, fumée,
bruit, odeur, etc...), le PNC doit avertir le CDB sans délai et l'informer de la nature de
l'urgence.
Le CDB annonce au CC(P) un problème qui nécessite une préparation cabine pour une
éventuelle évacuation préparée et le temps restant pour le vol.
Toutefois si le temps disponible est faible, procéder à une mise en place aussi complète
que possible du dispositif.
En cas d’amerrissage et après accord du CDB, un PNC aide le PNT à endosser les
gilets de sauvetage si nécessaire.
Le PNC :
- Range la cabine :
• Attache les rideaux;
• Range les objets susceptibles de se transformer en projectiles (bagages à main).
- Range les galleys (le matériel hôtelier) et verrouille les portes des logements;
- S’assure que tous les passagers sont à leurs sièges.
IMPORTANT :
Garder tout le temps son calme pour ne pas inquiéter les passagers qui cherchent
des signes sur les visages de l’équipage.
LE PNC :
- Sangle les rideaux;
- Range le matériel hôtelier et verrouille les portes des logements;
- Range les objets susceptibles de se transformer en projectiles (bagages à main);
- Applique les consignes particulières au type avion.
Le CC(P) :
- S'assure que l'éclairage cabine est sur «FORT»;
- S'assure que le système IFE est éteint;
- Informe les passagers de la situation et des dispositions à prendre par une annonce
faite dans la langue comprise par la majorité des passagers.
Le texte en langue française est le suivant et est scindé en trois parties (Cf: Manuel
d’annonces) :
• Préparation psychologique,
• Changement vestimentaire,
• Consigne avant impact.
ANNONCE LE PNC :
Mesdames, Messieurs,
Nous envisageons un atterrissage (ou un
amerrissage) en secours dans... X minutes. - Range la cabine et les galleys;
Veuillez écouter attentivement et exécuter - S’assure que tous les passagers sont à
IMPERATIVEMENT les consignes qui vont leurs sièges;
vous être données. - S'assure que les porte-bagages sont
Votre SECURITE dépend de votre CALME bien fermés;
et de votre DISCIPLINE. - Applique les consignes particulières au
Faites confiance aux membres de type avion.
l’équipage qui ont suivi un entraînement
spécial pour faire face à cette situation.
ANNONCE LE PNC :
Amerrissage seulement
- Aide les passagers (particulièrement les
Retirez vos chaussures.
enfants et les bébés) à endosser leurs
Mettez des vêtements chauds. gilets.
Mettez vos gilets de sauvetage, vous les
- Gonfle les gilets des enfants et des
gonflerez à la sortie de l’appareil.
bébés et dégage les languettes de
Nous gonflerons uniquement les gilets des protection du repérage lumineux.
enfants et des bébés.
Le PNC sera assis à son poste réglementaire de sécurité (voir livrets avions).
Les consignes définies dans chaque «Livret Avion» prévoient le recours à des passagers
requis, occupant des emplacements bien définis, pour la réalisation de certaines tâches
d’aide au PNC. Dans tous les cas, le PNC indique à ces passagers l’emplacement à
occuper lors de l’impact (déplacement éventuel d’autres passagers) et les consignes à
appliquer.
Le choix des passagers requis est basé sur leur prédisposition à apporter assistance, leur
aptitude mentale, leur forme physique et leur calme.
Il appartient au PNC de choisir ces passagers et de leur expliquer les tâches qui pourraient
leur être confiées :
- Ouverture des issues de secours sur ordre de l’équipage et mise en œuvre des moyens
d'évacuation;
- Position à proximité :
• Des issues utilisables, pour aider les autres passagers à évacuer;
• Des issues inutilisables pour empêcher les autres passagers de les ouvrir;
- Assistance aux femmes enceintes, enfants (accompagnés et UM), personnes âgées,
invalides, etc...;
- Maintien du toboggan d’évacuation au sol;
- Assistance aux passagers à l’arrivée au sol pour dégagement de l’espace au seuil du
toboggan;
- Assistance aux passagers pour se regrouper autour du toboggan (amerrissage).
NOTE :
Lorsque des déplacements de passagers sont nécessaires pour libérer des sièges
au niveau des issues (ou pour des raisons de centrage sur ordre du CDB), procéder
à des groupages d'enfants et y installer des passagers requis.
Rappel : Un passager handicapé ne doit pas être placé sur le rang de sièges
permettant un accès direct aux portes ou issues d'ailes.
le PNC doit :
LE CC(P) :
RAPPEL :
Garder tout le temps son calme pour ne pas inquiéter les passagers qui cherchent
des signes sur les visages de l’équipage.
- Disjoncteurs tirés
- Journaux ramassés
- Toilettes verrouillées
- Rideaux sanglés
- Issues dégagées
- Tablettes relevées
- Accoudoirs abaissés
- Cravates enlevées
- Objets tranchants (montres, lunettes, etc...) enlevés et placés dans des sacs à
mains ou sous les sièges en face
- Bagages stockés dans les racks
- Appuie sur le bouton «CABIN READY» du FAP (sur avions équipés) effectuée
Juste avant l’impact, le CC(P) ordonne aux passagers de prendre la position de sécurité et
de se préparer aux chocs par l’annonce : «CRISPEZ-VOUS», «CRISPEZ-VOUS»...,
«BRACE», «BRACE»,»BRACE»... à répéter en criant jusqu’à l'immobilisation totale de
l'appareil.
- Interprète cette annonce comme le signal d'un crash ou d'un amerrissage probable;
- Se rend à son poste de sécurité et s’assoit (ceintures et harnais);
- Donne l'ordre aux passagers à voix haute au «Passenger Address» d'adopter la
position de sécurité :
4.6.1 GENERALITES :
Les différents cas d’incident pouvant conduire à une évacuation d’urgence des occupants
de l’appareil sont difficiles à énumérer. On peut cependant citer :
- Incendie à bord;
- Incendie extérieur manifeste (attention, certaines formes d’incendie réacteur à la mise
en route sont facilement contrôlables par le PNT et ne nécessitent donc pas
obligatoirement une évacuation d’urgence);
- Incendie au roulage ou accélération arrêt;
- Atterrissage ou amerrissage non préparé;
- Eventuellement, information de bombe à bord, etc...
La décision de procéder à une évacuation d’urgence est une décision difficile à prendre, le
CDB peut donc être conduit à retarder la décision de déclencher l’évacuation, au moins
tant que la nécessité n’en est pas évidente.
ATTENTION :
Si la demande d’évacuation
Si la demande de préparation de
provient de la cabine, le CDB
l’évacuation est faite par le CDB,
accuse OBLIGATOIREMENT
il annonce au "Passenger
réception en annonçant au
Address" :
"Passenger Address" :
ATTENTION : Cet ordre ne déclenche pas une évacuation. Le PNT doit analyser la
situation avant de donner l'ordre d'évacuer et de lancer le signal de
l'évacuation.
Le PNC doit :
Si l'évacuation n'est pas lancée, le CDB informe le PNC de la fin de la phase d'alerte, en
faisant l'annonce suivante au "Passenger Address" :
"Ladies and gentlemen, this is your captain, situation is now under control....."
La discipline, l’identification aisée des membres d’équipage, le sang froid, la diffusion des
ordres sont des facteurs déterminants pour le bon déroulement de l’évacuation.
Il est important que chaque membre d’équipage de cabine soit à son poste de sécurité
(Cf: "Livrets Avions", position PNC décollage et atterrissage).
- Le PNT évacue normalement par les toboggans. Ce n’est qu’en cas d’impossibilité
d’atteindre la cabine qu’il utilise les moyens de secours mis à sa disposition pour
évacuer à partir du poste (cordes ou sangles d’évacuation).
Il assure alors l’assistance à l’extérieur.
Le PNC :
- Tente de localiser un incendie extérieur éventuel ou tout obstacle risquant d’entraver la
mise en oeuvre du toboggan (par le hublot de la porte ou adjacent);
- Ouvre les issues de secours adéquates;
- Ouvre les issues d’ailes (avions concernés) et les jette à l’extérieur;
- Met en oeuvre les moyens d’évacuation utilisables (ne pas utiliser un toboggan trop
incliné ou trop à plat);
- Fait évacuer en premier un ou deux passagers requis pour assurer l’assistance au pied
du toboggan ou à la descente de l’aile;
- Dirige l'évacuation et respecte la même cadence (un passager par seconde);
- Aide les passagers à évacuer;
- Evacue et rejoint les passagers;
- Leur donne l’ordre de s’éloigner immédiatement de l’appareil dés leur évacuation,
parallèlement au fuselage, dos aux ailes;
- Regroupe les passagers (à l’aide du mégaphone);
- Apporte soutien et réconfort et s’efforce de ne pas laisser les passagers inactifs.
Note : Lorsque la cabine est complètement évacuée, le PNC doit s’assurer que le
poste de pilotage a été aussi évacué.
Le PNC :
- S’assure que chaque passager porte son gilet de sauvetage;
- Ouvre les portes après s’être assuré que l’eau ne pénètre pas en cabine "Cf: Livrets
Avions";
- Ouvre les issues d’ailes et les jette à l’extérieur (avions équipés);
- Déploie le tobbogan / le slide raft et l’éloigne du seuil de la porte;
- Fait évacuer en premier un ou deux passagers requis afin d’assurer l’assistance autour
du toboggan dans l’eau ou sur le slide raft (avions équipés);
- Aide les passagers à évacuer, (les passagers sautent directement dans l’eau ou dans
le slide raft sur avions équipés);
- Aide les passagers (particulièrement les enfants et les bébés) à endosser leurs gilets.
- Ordonne et vérifie le gonflage des gilets des passagers à leur sortie de la cabine
"GONFLEZ, SAUTEZ!"
- Gonfle son gilet, évacue et rejoint les passagers;
- Regroupe les passagers autour du toboggan;
- Coupe le filin d'amarrage pour s'éloigner de l'avion;
- Donne l’ordre aux passagers de s’éloigner de l’avion, perpendiculairement au fuselage
pour éviter la zone de remous;
- Regroupe sur avions équipés, les slide rafts en les attachant les uns aux autres et met
en place l'ancre flottante;
- Met en oeuvre la balise de survie;
- Organise la survie;
Note :
• Le PNC veille à empêcher tout déplacement massif des passagers risquant
de compromettre l’assiette de l’avion.
• Lorsque la cabine est complètement évacuée, le PNC doit s’assurer que le
poste de pilotage a été aussi évacué.
• L’avion peut, en principe, flotter un temps largement suffisant pour
permettre l’évacuation. Ce temps de flottaison est, toutefois, conditionné par
l’état structural résultant de l’amerrissage ainsi que la quantité de carburant
restant à bord.
Les inflexions de la voix, la hauteur des sons ont une importance extrême sur le
comportement émotionnel des occupants.
En cas d'affluence excessive à une issue, il intervient pour réorienter une partie de la file
d'attente vers une autre issue.
Le PNC se tient en retrait sur le côté de la porte, se maintient d’une main à la poignée
placée sur la cloison, place l’autre main à plat, sous les reins du passager, le poussant
ainsi à sauter directement sur le toboggan après avoir franchi le seuil de la porte.
- La jambe;
- La tête;
- L’autre jambe.
En cas d’amerrissage, le PNC fait gonfler ou gonfle le gilet dès que le passagers est sur
l’aile (le passager saute dans l'eau par le bout de l'aile).
Afin que le PN et le PS puissent accéder à l’avion, les emplacements retenus pour les
escabeaux sont :
• 1G et 4G sur A330;
• AV/G et AR/G sur A320 et A319;
• AV/G sur B737.
4.6.6.1 PRINCIPE :
En cas d’issue inutilisable pour l’évacuation par suite de feu, ouverture impossible ou
incomplète, toboggan déficient (non-déploiement, absence de gonflage, gonflage
insuffisant, positionnement incorrect, moteur tournant du côté de l'issue), la réorientation
des passagers vers les issues disponibles doit se faire en principe selon l’ordre suivant :
1. issue opposée;
2. issue voisine.
Il est possible de refermer les portes sans toutefois pouvoir les verrouiller.
Le PNC :
- Se place devant l’issue inutilisable pour en interdire l’accès à tout passager. Faisant
face aux passagers, il les informe (ordres et gestes) que l’issue ne peut être utilisée
"FEU A L’EXTERIEUR..." "LA PORTE EST BLOQUEE..." "LA RAMPE EST
COINCEE..." "LA PORTE EST TROP HAUTE..." etc...;
- Donne l’ordre d’attendre "ATTENDEZ LES ORDRES";
- S’efforce d’identifier la porte la plus proche utilisable pour l’évacuation et l’indique
nettement de la voix et du geste. Ne pas oublier que le déclenchement correct de
l’ouverture de la porte n’implique pas que l’issue pourra effectivement être utilisée pour
l’évacuation;
- Se fait assister par un passager requis afin d’interdire l’accès à l’issue inutilisable.
Afin de faciliter leur évacuation en cas d’urgence, les passagers handicapés sont évacués,
en général, par leurs accompagnateurs après les autres passagers avec l’aide du PNC.
Chacun est évacué par le PNC par la porte la plus proche de sa position en cabine.
Il sont évacués par leurs accompagnateurs, avec l'aide du PNC. Il est recommandé de
procéder de la façon suivante :
Le toboggan étant en place, faire soulever son extrémité afin d’en réduire la pente.
Les passagers sur civières sont évacués par leurs accompagnateurs, après les autres
passagers, avec l'aide du PNC.
Les passagers doivent être tenus éloignés de l’avion jusqu’à ce que le risque d’incendie ou
d’explosion ait disparu.
Les balises radio sont mises en service dès que possible si elles sont accessibles.
L’équipage, sous la responsabilité du CDB, prend toutes les dispositions utiles pour la
protection et la survie des rescapés.
PAGE
INTENTIONNELLEMENT
BLANCHE
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INTENTIONNELLEMENT
BLANCHE
5.1.1 SURVIE :
Survivre, c’est rester en vie jusqu'à ce qu'on soit sauvé. Les 4 principes de base de survie
sont : la protection, la localisation, I'eau et la nourriture.
Le corps humain est comme une machine et ne peut "fonctionner" au-delà de certaines
limites. Ce sont ces limites-là qui déterminent si la vie peut exister.
- Température : La normale est de 36,9°C mais peut varier entre 34,4°C et 41,1 °C. Si
elle dépasse ces Iimites la mort pourrait advenir (sauf si des soins médicaux intensifs
sont disponibles).
- Eau : Un corps moyen contient approximativement 50 litres d'eau. S'il perd 25% de
cette quantilé (12,5 Iitres), la mort sera imminente. Cependant, après en avoir perdu
6 lilres, la personne devient comateuse et incapable d'efforts physiques.
- Equilibre chimique : L'équillbre chimique du corps doit être maintenu à des limites
raisonnables. Tout ce qui pourrait augmenter ou diminuer les produits chimiques du
corps peut être mauvais pour la santé.
- Le sang : Une personne moyenne a, à peu près, 5,7 Iitres de sang dans Ie corps et la
perte de 2,3 litres entraînerait la mort.
Pour essaiyer de survivre, on doit maintenir Ie corps aux Iimites de son fonctionnement.
Concernant la température. Si nous restions dans un réfrigérateur pendant une longue
période de temps, nous serions frigorifiés à mort car la température du corps redescendrait
au-dessous de 34,4°C. Inversement, si nous restions longtemps dans un four, nous
serions "cuit" jusqu'à ce que notre température dépasse 41,1°C provoquant ainsi la mort.
Par conséquent, it s'ensuit que pour survivre, nous devons protéger Ie corps de tout
environnement hostile qui l'entoure prenant en considération la température.
Dans des conditions normales de vol, la température en cabine est d'environ 24°C et nous
sommes habillés en conséquence. Dans Ie cas d'atterrissage forcé, il est peu probable
que nous serions vêtus d'une rnanière adaptée pour I'endroit où nous sommes et notre
meilleur moyen de protection et de quitter I'environnement en question et retrouver un
refuge. Nous devons également, durant cette phase nous protéger d'une perte de sang et
des infections du corps par des blessures. II faut s'administrer les premiers soins.
Concernant I'eau. Dans des conditions idéales, Ie corps perd environ un litre d'eau par
jour. Elle est perdue à travers la transpiration, la respiration et les fonctions normales du
corps. Un calcul rapide nous permet de déduire qu'à moins qu'on réhydrate Ie corps,
toujours dans des conditions idéales, on peut vivre environ 11 jours et puis tomber dans Ie
coma après 5 jours.
Concernant I'équilibre chimique du corps. II peut être faussé par tout ce qui provoquerait
I'infection des blessures, I'absorption de substances toxiques ou la morsure d'insectes
venimeux ou de serpents.
Afin de bien vivre, le corps humain a besoin de nourriture mais peut résister pendant un
mois environ sans nourriture à condition d'avoir de I'eau. La nourriture peut être classée en
2 catégories :
Si I'on n'a pas d'eau, il vaudrait mieux ne pas consommer de la nourriture à base de
protéines et limiter I'apport de glucides qui requièrent moins d'eau. Seulement quand I'eau
est difficile à obtenir, I'ordre des priorités pour la survie doit être : La protection, la
localisation, I'eau et la nourriture. Ces priorités concernent toutes les formes de survie
dans la mer, sur terre, dans Ie désert et dans la neige.
• La volonté de survivre;
• Le savoir-faire.
La volonté de survivre varie d'un individu à l'autre et se trouve augmentée par une
connaissance solide de l’équipement et des procédures.
5.1.1.2.1 La protection :
Une fois à bord, la corde doit être sectionnée et Ie toboggan ou le slide raft éloigne de
I'avion et rapproche des autres si possible.
5.1.1.2.2 La localisation :
Les survivants doivent faire tout leur possible afin d'aider les secours à les retrouver.
L'équipement qui pourrait être utilisé peut inclure:
Une garde continue doit être maintenue avec tous les moyens de localisation disponibles à
usage immédiat au cas où un avion soit vu ou entendu.
5.1.1.2.3 L'eau :
L'eau provenant des réserves de I'avion, à utiliser pour les blessés qui auraient de
diminuer les effets du choc ou de la perte de sang. On peut suppléer à cette réserve d'eau
en utilisant :
• N'importe quelles boissons alcoolisées ou non rapportées de l’avion;
• De l'eau de pluie;
• De la glace d'eau de mer;
5.1.1.2.4 La nourriture :
II est nécessaire de se rappeler que la quantité de nourriture avalée est limitée par la
quantité d'eau disponible. La plupart des poissons d'eau de mer sont comestibles.
Cependant, iI serait judicieux de rejeter tout poisson couvert d'une sécrétion visqueuse,
sans écailles, ayant des yeux enfoncés, une peau flasque ou une odeur désagréable, Les
poissons épineux, possédant des couleurs vives ou ayant I'air d'être enflés devraient être
évités car ils pourraient non seulement être venimeux à avaler mais aussi au toucher.
Les risques d'attaque cardiaque ou de perte de fluide corporel dans les climats chauds
peuvent être réduits en se protégeant pour avoir de I'ombre. Les brûlures du soleil et les
douleurs oculaires sont plus faciles à prévenir qu'à guérir. La peau doit être complètement
couverte et les yeux protégés par des lunettes de soleil.
Les requins sont nécrophages mais aussi réputés pour avoir attaqué des baigneurs et des
dinghies : Par conséquent, quand des requins sont en vue, la conduite à tenir est la
suivante :
• Arrêter de pêcher;
• Crier sous I'eau s'ils s'approchent de trop près ou frapper la surface de I'eau avec les
mains;
• S'ils continuent de s'approcher de trop près essayez de les frapper sur Ie museau. Un
signal de nuit utilisé sous I'eau entre Ie toboggan et Ie requin est souvent efficace mais iI
faut prendre soin de ne pas abîmer Ie toboggan ou de blesser Ie requin car un requin
blessé est susceptible d'atlaquer et attirera d'autres requins dans la zone.
Dispositions ultérieures :
- Préservez les toboggans en gardant les objets tranchants en dehors des poches et loin
des rebords. Débarrassez-vous des chaussures à talents hauts. Elles pourraient
perforer Ie toboggan;
- Protégez-vous contre I'exposition et les brûlures du soleil. Restez couvert. Mettez vos
vêtements et vos chaussures. Utilisez une crème solaire de protection et un baume à
Ièvres;
- Ne vous mettez pas debout;
- Vous ne pouvez pas manoeuvrer Ie toboggan. A I'arrivée des secours n'essayez pas
d'atteindre Ie canot de sauvetage, iI viendra vous joindre.
- Ne vous considérez pas hors de danger jusqu'à ce que vous soyez à bord du canot de
sauvetage.
- Rassemblez-vous;
- Formez un cercle étroit et diminuez vos
mouvements;
- Mettez-vous les bras autour de la taille des uns
et des autres et augmentez Ie contact corporel
autant que possible;
- Placez bébés, enfants et personnes blessés au
centre du cercle;
5.1.1.2.8 Résumé :
La mer est un endroit vaste, désolé et inhospitalier pour la survie. Cependant, la richesse
des connaissances de certains survivants aide beaucoup à apprendre et acquérir un
certain savoir-faire et la politique compagnie est basée sur la célérité des secours couvrant
notre reseau.
Les déserts sont des étendues de terre immenses, scèhes et arides ou la température est
élevée pendant le jour et basse pendant la nuit. La surface du désert peut être vallonée
couverte de gravier, rocheuse, couverte d'arbustes ou montagneuse. Elle peut contenir
une riviere ou un lit de rivière, avoir une flore et mêmes des bassins d'eau ou des oasis.
Cependant, tous les déserts ont 2 choses en commun: ils sont chauds et I'eau est rare.
Afin d'y survivre, iI nous faut appliquer les 4 principes de base de Ia survie: la protection, la
localisation, I'eau, la nourriture.
5.1.1.3.1 La protection :
II est essentiel de quitter I'avion Ie plus rapidement possible, trouver ou improviser des
endroits à l'ombre et administrer les premiers soins aux blésses (Cf: page 07.08.1). Quand
tout risque d'incendie est écarté, it est préférable de retourner près de I'avion et d'installer
un abri plus durable et plus efficace, les toboggans, I'ombre des collines des arbustes un
fossé pas très profond dans Ie sable peuvent fournir un abri temporaire mais un refuge
plus efficace peut être construit à I'aide de I'appareil et de son équipement par la suite.
5.1.1.3.2 La localisation :
la localisation rapide est très importante et Ie ELT est notre moyen de localisation principal.
Mais nous avons également la trousse de signalisation (désert saoudien). L'avion lui
même est une aide precieuse à la localisation et doit être accentuée par la modification
autant que possible de la zone de survie. Ceci peut être realise en éparpillant des valises
et autres bagages, des vêtements etc ... afin qu'à leur vue, les secours s'en aperçoivent et
de la localisent la catastrophe.
La possibilité d'utiliser la radio de I'avion ne doit pas être negligée mais à condition de
disposer de l’électricité nécessaire. La nuit, nous avons besoin d'un feu pour nous
réchauffer et puisque I'un des principaux signaux de détresse internationaux est constitue
de 3 feux formant un triangle, on devrait avoir un feu allume et 2 prats à I'être. Durant la
journée, la fumée pourrait être plus remarquable, donc on peut brûler de I'huile ou du
caoutchouc obtenus des composants de I'avion.
5.1.1.3.3 L'eau :
Les seule ressources d'eau disponibles sont :
- Les réserves d'eau de I'avion;
- Les boissons non alcoolisées de I'avion;
D'autres ressources peuvent s'y ajouter à partir de :
- La pluie;
- La courbe extérieure d'un lit de rivière asséchée;
- La condensation de I'air humide pendant la nuit;
- Le pied d'une colline ou un escarpement dans la direction du vent.
II est également possible que vous découvriez des puits qui ont été creusés dans Ie passé
par des nomades ou des hommes de caravanes. Pendant la recherche de puits, iI faut se
souvenir que :
- Les routes rnènent généralement à I'eau;
des cendres de feu de camps, des déchets d'animaux et des endroits généralement
modifiés peuvent prouver que d'autres personnes ont campés à cet endroit-Ià et qu'un puit
ne doit pas être bien loin.
- Ies puits sont souvent couverts par une pièrre plate ou une plaque de bois afin d'éviter
qu'ils ne soient de nouveau remplis par Ie sable. Ce genre de "couverture" peut être
caché par du sable entassé.
5.1.1.3.4 La nourriture :
En plus de la nourriture foumie par I'avion, iI y a une faune dans Ie désert sous forme de :
- Serpents;
- Lézards;
- Rats du désert;
- Tortues;
- Sauterelles ... etc.
Qui sont tous comestibles.
II ne faut pas oublier que la quantité de nourriture avalée dépend de la quantité d'eau dis-
ponible.
Les risques d'attaques cardiaques sont réduits si les survivant restent à I'ombre et main-
tiennent la transpiration à un niveau minimal. Si les réserves d'eau sont suffisantes, Ie sel
doit être consommé en petite quantilé.
Les brûlures du soleil et les douleurs oculaires sont de vrais dangers, plus facile à prévenir
qu'à guérir. La peau doit être totalement protégée et Ie port des lunettes de soleil est
impératif.
Tous les serpents du désert doivent être considérés comme venimeux. En cas de morsure,
appliquez immédiatement un garrot entre la zone de morsure et Ie coeur. Faites une
incision dans la zone de la morsure afin d'augmenter Ie saignement ensuite essayez de
sucer Ie poison et de Ie cracher si on n'a aucune lésion dans la bouche. Le garrot doit être
retiré au bout de 20 minutes. Si après 2 heures, la personne mordue est encore envie,
vous avez reussl à la sauver.
Les autres formes de vie (animaux, insectes...) du désert tels que les scorpions, les
araignées, les scarabées etc... sont plus souvent gênant qu'autre chose, bien que la
morsure de certains peut être fatale pour les enfants.
5.1.1.3.7 Résumé :
Le désert est Ie plus difficile de tous les environnements mais plusieurs gens y ont été
sinistrés et ont survécu.
II y aura une grande tentation aprés le crash d'essayer de tout faire en même temps. Elle
doit être résistée. Calmez-vous, restez à I'ombre et attendez Ie coucher du soleil ensuite
effectuez vos tâches respectives lentement et sûrement.
La règle principale pour la survie dans Ie désert est "Ne rationnez pas I'eau trop
sévèrement, rationnez plutôt votre transpiration".
Le principe de la survie en hiver doit être appliqué aux régions oû dominent, basses
températures, vents forts et une couche de neige à des moments différents. Ces endroits
peuvent varier de la neige nue, aux forêts de conifères avec une forme de toundra au sol.
Afin de survivre, nous appliquons les 4 principes de base de survie suivants : la protection-
Ia localisation-I'eau-Ia nourriture.
5.1.1.4.1 La protection :
II est essentiel de quitter I'avion aussi vite que possible, de trouver refuge pour s'abriter du
vent et d'administrer les premiers soins aux blessés. Quand Ie risque d'incendie est écarté,
iI est préférable de retourner près de I'avion et de construire un abri plus durable.
Les grottes les trous dans les arbres, les toboggans de sauvetage ou des fossés dans la
neige peuvent constituer des abris temporaires, des fossés en commun doivent être
creuses. La qualité de la neige et de la glace vont déterminer Ie type de refuge que vous
pourrez construire.
S'il n'y a ni neige ni glace (ex: toundra d'été en bas des arbres) alors un abri consistant à
I'aide de couvertures de tapis, etc.... soutenus par une structure en bois doit être construit.
5.1.1.4.2 La localisation :
L'ELT est notre moyen de localisation principal.
Le feu est un des besoins essentiels pour la survie donc il doit être allumé : un aussitôt que
possible, les deux autres feux doivent être positionnés de manière à ce qu'ils forment un
triangle lorsqu'ils sont allumés (signal international de détresse). Pendant la jourée, la
fumée doit avoir une couleur qui contraste avec celle de la zone oû Ie feu est allumé. On
devrait donc brûler de I'huile ou du caoutchouc pour produire une fumée noire ou du bois
pour obtenir une fumée blanche.
L'avion est un outil précieux à la localisation et dont l’efficacité doit être accentuée par la
modification autant que possible de la zone de survie.
S'il neige, I'avion et autres objets que nous avions éparpillés, doivent être déblayés, au ris
que d'être confondus avec Ie paysage.
5.1.1.4.3 L'eau :
Là oû il y a de la neige et de la glace, la quantité d'eau potable disponible est limitée
uniquement par la capacité à les faire fondre. La glace et la neige ne doivent jamais être
avalées puisqu'elles vont faire baisser la température du corps et endommager les lèvres,
les gencives et la langue. Quand cela est possible, la glace fondue devrait être
consommée plutôt que la neige car cela prend moins de temps et produit plus d'eau.
Si glace ou neige ne sont pas disponibles, toute autre sorte d'eau obtenue doit être puriflée
par ébullition.
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Manuel GEN - MSS 05 - 01 - 9
5.1.1.4.4 La nourriture :
Puisqu'il n'y a pas de pénurie d'eau, quelle que soit la nourriture disponible ou possible à
obtenir, elle doit être consommée. A I'exception de ce qu'on a pu récupérer de I'avion,
nous pouvons suppléer notre nourriture avec :
• Poissons;
• Oiseaux;
• Lapins;
• Baies... etc.
Dont la plupart sont comestibles.
Au moment d'expérimenter de nouvelles sortes de nourriture, il est conseillé d'en prendre
de petite quantité au début (donner à une personne choisie) et de voir s'il y a des effets
secondaires nocifs tels que douleur ou crampe, avant d'en préparer un repas pour chacun.
5.1.1.4.5 Dangers :
L'exposition est la perte continue de chaleur corporelle sans qu'aucune partie ne soit
vraiment gelée. Le traitement consiste à faire revenir la température du corps à la normale
et ceci peut être réalise à travers des méthodes variées :
- Par I'utilisation d'éléments chauffants( tels que des bouteilles d'eau chaude) placés sur
des endroits stratéqiques du corps :
- Le bas du ventre.
- La chute des reins.
- Sous les aisselles.
- La nuque.
- Les poignets.
- Entre les cuisses jusqu'aux genoux.
- Les pieds.
Puis, la priorité suivante étant celle de s'asseoir.
- Déshabiller complètement Ie patient et Ie placer entre deux individus nus dans un sac
de couchage.
- Des boissons chaudes si Ie survivant est capable de boire (pas d'alcool !).
Le patient sera guéri aussitôt que la température de son corps sera revenue à la normale.
L'augmentation de la chaleur corporelle, par la nourriture et Ie repos est essentielle.
Les gelures sont des tissus vivants gelés généralement causes par I'inattention ou la
négligence. Le traitement dans les premiers stades s'effectue par Ie rechauffement corpoel
qui réchauffe les tissus et fait reprendre la circulation sanguine. Dans les stades avancés
des gelures, les tissus sont irréversiblement endommagés quand ils sont réchauffés.
La reprise de la circulation est toujours douloureuse.
La cécité de la neige (snow blindness) est une forme temporaire de cécité causée par la
réflexion de la lumière par la neige. Elle peut être très douloureuse et Ie seul traitement
possible et praticable est de reposer les yeux dans l'obscurité totale en les couvrant d'un
bandeau si nécessaire.
5.1.1.4.7 Résumé :
Les régions froides posent de serieux problèmes aux survivants, Ie plus dangereux étant
la mort par exposition au froid. Il est donc essentiel de rassembler un grand nombre de
personnes dans un espace confiné afin de conserver la chaleur. Une fois cela accompli, la
survie sera possible voire agréable.
Dans les conditions de froid extrême avec de la neige en hiver, Ie risque d'incendie après
un atterrissage forcé, peut ne pas se déclarer. Le fuselage de I'appareil constitue la meil-
leure sorte d'abri possible.
II n'y a pas de type standard de jungle, Ie terrain peut être constitué de grands arbres de
plus de 60 m de haut entre mêlés avec relativement peu de broussaille (jungle primaire) ou
bien d'arbres de tailles variées avec une broussaille dense et des animaux rampants
(connue comme étant une jungle secondaire).
Dans les deux types de jungle, iI y a des clairières, des arbrisseaux et des rivières de
différentes tailles. II y existe une multitude d'animaux et d'insectes mais la plupart des
animaux sont si timides que même si vous les entendiez, vous ne les verriez pas avant
plusieurs jours. Les insectes peuvent varier de ceux qui sont embêtant à ceux qui sont
dangereux pour la santé. La plupart des jungles sont inhabitées et avec quelques
exceptions peu nombreuses, les indigènes sont amicaux.
Ces derniers ont tendance à installer leurs villages près des grandes rivières et comme on
dit, les rivières sont les routes de la jungle.
Dans Ie cas d'un atterrissage forcé dans les arbres, Ie nombre de morts et de blessés sera
multiplié, Ies statistiques indiquent qu'approximativement 98% des passagers et de
I'équipage seront tués ou blessés, par conséquent Ie commandant essayera d'atterrir soit
dans une clairière, une rivière ou un lac.
Afin de survivre, les 4 principes de base à appliquer sont la protection, Ia localisation, I'eau
et la nourriture.
5.1.1.5.1 La protection :
II est essentiel de quitter I'avion Ie plus tôt possible, et puisqu'il y a peu d'hoslilité dans
I'environnement à I'exception des pluies torrentielles, un toit sur votre tête ou vous pourrez
administrer les 1èr soins aux blessés est tout ce qui est exigé initialement. Quand tout
risque d'incendie est écarté, retourner près de l'avion et installer un abri plus confortable et
plus efficace.
5.1.1.5.2 La localisation :
Celle ci représente un réel problème dans la jungle puisque Ie voile des arbres au-dessus
de nos têtes cachera probablement tous les signaux visuels et réduira, I'efficacité des
balises radio. Afin de dépasser ce problème, il serait possible de :
positionner et faire marcher les balises radio dans les zones dégagées les plus hautes
possibles.
éparpiller des gilets de sauvetage et des vêtements afin de contraster les couleurs dans
n'importe quel espace dégagé.
se déplacer vers les endroits tels que rivière, lac ou clairière oû les appareils de
localisation seront plus efficace. Ceci est pratique uniquement quand vous savez oû vous
êtes et oû vous allez.
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Le voyage à travers la jungle peut être lent (pas plus de 3 ou 4 kilomètres par jour selon Ie
type de la jungle) et si vous decidez de vous déplacer iI serait mieux de partir aussitôt que
possible quand vous êtes au mieux de votre forme. Il est aussi important pendant Ie
voyage de marquer un chemin aftn de s'assurer que vous allez dans la bonne direction et
d'avoir des repères au cas ou vous décidez de revenir sur vos pas.
5.1.1.5.3 L'eau :
II n'y a pas de pénurie d'eau dans la jungle puisqu'à I'exception de la pluie et des petits
ruisseaux, plusieurs tiges de plantes et de vignes contiennent de I'eau.
N'importe quelle eau obtenue des bassins, ruisseaux, rivières doit être purifiée par
ébullition.
5.1.1.5.4 La nourriture :
II n'y a pas de pénurie de nourriture dans la jungle mais iI ne taut pas trop compter sur les
animaux car ils sont difficiles à trouver et à attraper. Cependant, il y a plusieurs sources
inhabituelles de nourriture :
• Rats;
• Lézards;
• Serpents;
• Poissons;
• Larves/ asticots/ vers de terre;
• Plantes.
Comme dans toute forme de survie, expérimentez de nouvelles sortes de nourriture mais
quand iI s'agit de plantes, appliquez les règles suivantes :
Les dangers de la survie dans la jungle peuvent être résumés comme suit :
• Panique;
• Empoisonnement par absorption ou contact avec les plantes;
• Danger de toute sorte d'animal ou d'insecte;
• Maladie/fièvre.
L'empoisonnement par absorption de plantes est rare si les règles générales sont
appliquées mais plusieurs plantes ressemblent aux orties et peuvent causer des
symptômes allant d'une irritation de la peau à la fièvre.
5.1.1.5.7 Résumé :
La jungle est l'endroit le plus facile pour survivre, puisqu'il y a des sources multiples de
nourriture et d'eau . Les plus grands dangers sont la panique et le risque de maladies
causées par les insectes et les plantes.
C'est l'environnement où on peut choisir de quitter l'avion et s'il y a un grand nombre de
survivants, il serait préférable d'envoyer un petit groupe à l'endroit le plus proche et le plus
propice à la localisation.
Il est recommandé de rester dans les environs de l’avion et d’activer la balise radio.
La zone de responsabilité est normalement celle des limites FIR (région d’information de
vol) mais peut être étendue par des accords mutuels et internationaux.
Une fois alertés, le RCC dispose de tous les avions militaires et civils, des unités de la
marine, la marine marchande, l’armée, la police pour coordonner les opérations de
recherche et de sauvetage. S’il ressent le besoin de secours additionnels, il peut avoir
recours aux ressources des RCC voisins.
Le RCC dirigera les opérations de recherche jusqu’à ce que tous les survivants soient,
retrouvés et sauvés ou jusqu’à ce que tout espoir de survie soit enlevé, et dans ce cas, les
recherches de l’épave continueront.
SOUVENEZ-VOUS : Si les unités de recherche vous ont trouvés, vous ne serez SAUVÉ
que lorsque vous serez hors de la zone de survie, ce qui peut prendre un peu plus de
temps.
Le RCC est alerté à la phase d’alerte mais l’avion de recherche ne commence sa mission
que quand :
Naturellement, si l’avion est en contact radio, le RCC est alerté et l’avion de recherche
envoyé à la réception d’un appel de détresse (MAYDAY).
La technique la plus commune utilisée par les avions de recherche est appelée "Treeping
line ahead" qui consiste à :
Exemple :
• Il est possible qu’un des éléments de l’équipement lancé soit une radio Tx/Rx avec une
fréquence 121.5 MHz ou 243 MHz, (similaire à une radio VHF) la manipulation de ce
type de radio est très simple : un bouton "appuyer pour parler" et un autre "appuyer pour
écouter";
Puisque la radio utilise une fréquence internationale de détresse, il est recommandé que
les utilisateurs sachent les priorités à respecter pour lancer un message d’urgence.
• Alerte : avion qui n’est pas en danger immédiat mais dans des conditions difficiles
pouvant aboutir à un danger;
• Urgence : avion en danger et ayant un besoin urgent d’assistance pour écarter le
danger;
• Détresse : avion menacé par un danger grave imminent et qui nécessite une assistance
immédiate.
6.1.1 DEFINITIONS :
Les Marchandises Dangereuses sont des matières ou des objets qui présentent un
risque pour la santé, la sécurité, les biens ou l’environnement, qui sont énumérés dans la
liste des marchandises dangereuses de la présente Réglementation ou qui, s’ils ne
figurent pas sur cette liste, sont classés conformément à la réglementation.
Les prescriptions de transport par avion sont plus restrictives que tout autre moyen de
transport, les conditions normales de transport par air étant très différentes des conditions
rencontrées lors des transports de surface :
- Ecarts de températures extrêmes;
- Diminution de pression importante;
- Amplitude des vibrations subies;
- Violence des turbulences.
La liste des marchandises dangereuses contient environ 3000 articles et matières qui sont
susceptibles d'être proposées au transport aérien.
La réglementation internationale régissant les Marchandises Dangereuses est élaborée
par l’O.A.C.I. (Organisation de l’Aviation Civile Internationale), et est reprise à l’usage des
compagnies aériennes par l’I.A.T.A. (International Air Transport Association).
Cette réglementation IATA comporte une liste détaillée des différents articles et matières;
elle indique, pour chaque article ou matière, la classe ou la division telle que définie par la
classification des Nations Unies, de même son acceptabilité pour le transport aérien et les
conditions dans lesquelles ce transport peut s'effectuer.
Les marchandises dangereuses se voient attribuer un numéro ONU et une désignation
exacte d'expédition en fonction de leur classe de danger et de leur composition.
L'emballage des marchandises dangereuses est une composante essentielle pour garantir
leur transport sécuritaire. La réglementation IATA fournit des instructions d'emballage pour
toutes les marchandises dangereuses acceptées pour le transport par voie aérienne. Les
instructions d'emballage exigent normalement d'utiliser des emballages à spécifications
ONU ayant subi des épreuves de résistances; ces derniers ne sont toutefois pas requis
lorsque les marchandises dangereuses sont expédiées en quantités limitées.
Texts & Content © TUNISAIR Doc Engineering © DMO
Manuel GEN - MSS 06 - 01 - 2
En général, la quantité de marchandises dangereuses qui peut être placée dans ces
emballages est strictement contrôlée.
Les compagnies et leurs équipages sont tenus de respecter la réglementation en vigueur.
Les personnes intervenant dans le transport des marchandises dangereuses doivent être
formées aux prescriptions règlementaires en rapport avec leurs responsabilités.
Les ETATS et les exploitants peuvent imposer des dispositions plus strictes que celles de
la réglementation sous forme de divergence.
Un exploitant qui accepte des marchandises dangereuses doit se conformer aux
dispositions ci-après :
- Acceptation;
- Stockage;
- Chargement;
- Inspection;
- Renseignements à fournir au personnel (les manuels), aux passagers et dans les
zones d'acceptations de fret;
- Compte rendu;
- Conservation des documents;
- Formation.
6.1.3 RENSEIGNEMENTS A FOURNIR AUX PASSAGERS :
L'exploitant doit vérifier que les avis prévenant les passagers du type de marchandises
dangereuses interdites au transport à bord d'un avion sont disponibles et affichés en
évidence et en nombre suffisant à chaque endroit de l’aéroport où :
- Des billets sont émis;
- Les voyageurs s’enregistrent;
- Les voyageurs attendent avant l’embarquement;
- Les zones de retrait des bagages (restrictions additionnelles de L’IATA).
Les informations fournies via internet doivent figurer de manière à ce que le passager doit
d'abord indiquer qu'il a pris connaissance des restrictions relatives aux marchandises
dangereuses dans les bagages avant de pouvoir compléter l'achat du billet.
Aussitôt que possible avant le départ, le CDB doit être informé des renseignements écrits
ou imprimés précis et lisibles concernant les marchandises dangereuses à transporter
comme fret (NOTOC : "notification au CDB des chargements spéciaux").
- Le N° de la lettre de transport;
- Le N° "UN" ou "ID" et la désignation exacte d'expédition complète;
- La classe / division de danger principal et le(s) risques(s) subsidiaire(s) éventuel(s);
- Le groupe d'emballage;
- Le nombre de colis et la quantité nette/brute de chaque colis;
- Si les colis doivent être transportés sur avion avions cargo seulement;
- Leur emplacement exact de chargement dans l'avion;
- Les indicatifs de consignes d'intervention d'urgence, tels que mentionnés pour chaque
marchandises dangereuses dans la colonne "N" de la liste des marchandises
dangereuses.
Si une urgence intervient en cours de vol, le commandant de bord doit informé dès que la
situation le permet les autorités aéroportuaires de toutes les données existantes sur la
"NOTOC".
6.1.5 FORMATION :
La formation est une aide importante pour réussir à comprendre les principes généraux et
les spécifications de la réglementation. Il est nécessaire que toutes les personnes
intéressées reçoivent une formation soit pour se familiariser de façon générale avec le
domaine, soit pour obtenir des connaissances détaillées, ce qui permettra à chacun de
remplir ses responsabilités.
La formation doit être donné ou vérifié au moment du recrutement de personnel
appartenant aux catégories spécifiées dans les tableaux (IATA/ DGR 1.5.A);
L'actualisation des connaissances doit se faire à intervalles d'au plus 24 mois.
CATEGORIE :
PAGE
INTENTIONNELLEMENT
BLANCHE
6.2 CLASSIFICATION :
6.2.1 DEFINITION :
Par définition, est considérée comme marchandise dangereuse, toute marchandise qui
répond aux critères de l'une des neufs classes de danger. Les marchandises dangereuses
sont réparties en neuf classe, d'après la nature du risque, mais il n'existe aucune relation
entre le numéro des classes et le degré relatif de danger.
Dans certaines classes, les matières dangereuses sont réparties en divisions. La division
est exprimée par un nombre séparé du nombre de la classe par un point (exemple : 1.1).
les marchandises dangereuses sont identifiées par une désignation officielle de transport
et par un numéro "ONU".
les explosifs de la division 1.4S, sont emballés et conçus de façon à ce que tous les effets
dangereux, provoqués par un fonctionnement accidentel, restent intérieurs à l'emballage à
moins que l'emballage ait été détérioré par le feu.
Les gaz sont affectés à l'une des trois divisions ci-après en fonction du risque principal que
le gaz représente pour le transport :
- Division 2.1 : Gaz inflammables;
Divergence Tunisair :
- N° TU-02 : Les gaz inflammables de la division 2.1 ne sont pas autorisés au transport à
l'exception des aérosols inflammables UN 1950.
- N° TU-03 : Les gaz toxiques de la division 2.3 ne sont pas autorisés au transport.
Divergence Tunisair :
Matières comburantes : sont des matières qui, bien qu'elles ne soient pas
nécessairement combustibles par elles-mêmes, peuvent, généralement en produisant de
l'oxygène, provoquer la combustion d'une autre matière ou y contribuer.
Divergence Tunisair :
Ce sont les matières et objets qui peuvent présenter pendant le transport aérien un risque
dont les caractéristiques sont différentes de celles des 8 autres classes.
MARCHANDISES DANGEREUSES
CODE NOM
EAT ALIMENTS
PER PERISSABLES
6.3 EMBALLAGE :
6.3.1 GENERALITES :
Chaque type d'emballage (par exemple : bidon en plastique, fût en acier, caisse en carton,
sac en papier, etc...) est fabriqué selon des critères édictés par l'ONU et soumis à des
tests de chute, de rupture, d'étanchéité, d'empilage, de pression hydraulique, etc...,
effectués par des agences autorisées par les ETATS, pour être conforme aux normes
ONU.
Un sur-emballage est défini comme un contenant utilisé par un seul expéditeur pour réunir
un ou plusieurs colis pour en former un seul dans le but d'en faciliter la manutention et le
stockage.
PAGE
INTENTIONNELLEMENT
BLANCHE
6.4.1 GENERALITES :
Tous les marquages et toutes les étiquettes doivent être imprimés ou solidement apposés
sur la surface extérieure des colis ou des sur-emballages de façon visible et lisible.
Ils ne doivent pas être couverts ou masqués soit par une partie de l'emballage ou par un
élément joint à celui-ci, soit par un autre marquage ou une étiquette.
Les marquages et les étiquettes doivent pouvoir résister à une exposition aux intempéries
sans dégradation notable et supporter les conditions normales de transport.
6.4.2 MARQUAGE :
- Numéro UN (à 4 chiffres);
- La désignation exacte d'expédition;
- Nom complet et adresse de l'expéditeur;
- Nom complet et adresse du destinataire.
Des marquages supplémentaires sont requis pour certaines classes ou divisions de
danger et pour certains articles ou produits :
- Le poids net : glace carbonique;
- Le nom et le numéro de téléphone d'une personne responsable de l'expédition :
matières infectieuses de la division 6.2;
- Les textes suivants "HANDLE WITH CARE" (manipuler avec soin), "DO NOT DROP"
(ne pas laisser tomber), "KEEP UP RIGHT" (maintenir en position verticale) : ces
marquages supplémentaires pour le transport de gaz réfrigérés liquéfiés;
- Pour le transport des générateurs chimiques d'oxygène le colis doit nécessairement
inclure le marquage du texte suivant : "Air Crew Protective Breathing Equipement".
IMPORTANT :
Toutes les marques doivent être :
- Durables et être imprimés ou autrement apposées sur la surface extérieure du colis ou
du sur-emballage;
- Facilement visible et lisible;
- Pouvoir être exposées aux intempéries sans dégradation notable;et
- Apposé sur un fond de couleur contrastante.
6.4.3 ETIQUETAGE :
- Les étiquettes relatives au danger : elles ont pour but d'attirer l'attention sur le genre
de danger que représente la marchandise. Le numéro au bas de chaque étiquette de
danger primaire et subsidiaire indique la classe ou les divisions de danger auxquelles
appartient le produit.
- Les étiquettes de manutention : elles ont pour but d'indiquer le traitement particulier
qu'exigent certaines marchandises dangereuses.
Toutes les étiquettes doivent être apposées sur une seule face des colis, à l'exception des
étiquettes :
Classe 1 Classe 4
* * *
Explosives
FLAMMABLE
1.1 1.2
1
* 1
* SOLID
1 4
D N
1 1
* Les articles portant les étiquettes «Explosives» de cette colonne et appartenant aux Spontaneously
Combustible
divisions 1.1, 1.2, 1.4F, 1.5 et 1.6 sont normalement interdits au transport aérien.
4
Explosives Explosives
1.3
B C DANGEROUS
1 1 1 WHEN WET
Explosives Explosives 4
D E
1 1
G S
1 1
5.1
NON
FLAMMABLE FLAMMABLE FLAMMABLE
GAZ GAZ LIQUID
2 2
3
TOXIC
GAZ
5.2
2
Classe 6
Infectio us su bstan ce
TOXIC In cas e of damage or l eakage
imm edi ately notify P ubl i c
Heal th authori ty
6 6
Classe 7
Classe 8 Classe 9
CORROSIVE
8 9
PAGE
INTENTIONNELLEMENT
BLANCHE
6.5 RESTRICTIONS :
6.5.1 GENERALITES :
Les passagers ou les membres d'équipage ne doivent pas transporter de marchandises
dangereuses dans leurs bagages. On dénombre différentes sortes de marchandises :
Il faut noter que l’on ne parle ici que de bagage et non de fret. La mention bagage de soute
défini un bagage enregistré voyageant dans la soute de l’aéronef. Le fret utilise un circuit
différent.
Les marchandises dangereuses qui font partie de l’équipement de bord et celles qui sont
liés au certificat de navigabilité de l’aéronef sont autorisées à être transportées sur
l’aéronef :
- Produits de consommation (aérosols, parfums, boissons alcoolisées;
- La «glace carbonique» contenu dans les trolleys en cabine;
- Les P.S.U. Passager Service Unit, dans leur emplacement à bord;
- Equipements électronique alimentés par une batterie (appareils de loisirs, lecteurs de
carte de crédit, etc...).
Par contre, ces mêmes éléments mis à bord pour approvisionner une escale, doivent être
déclarés conformément à la réglementation, comme toutes les pièces de rechange,
contenant ou constituant des marchandises dangereuses.
Appareil respiratoire : peut désigner des bouteilles d'air ou d'oxygène comprimé, des
groupes générateurs d'oxygène chimiques ou de l'oxygène liquéfié réfrigéré.
Appareillage pour dentiste : peut contenir des résines ou des diluants inflammables, du
gaz comprimé ou liquéfié, du mercure et des matières radioactives.
Bagages des passagers : peuvent contenir n'importe quel produit dangereux tels que des
feux d'artifice, des liquides ménagers inflammables, des nettoyants corrosifs pour four ou
tuyauterie, des recharges pour briquets ou des bouteilles pour réchaud de camping, des
allumettes, de l'eau de javel, des aérosols, etc...
Ballon à air chaud : peut contenir des bouteilles de gaz inflammable, des extincteurs, des
moteurs à combustion interne, des accumulateurs , etc...
Boîtes à outils : peuvent contenir des explosifs (rivets explosifs), des gaz comprimés ou
aérosols, des gaz inflammables (cartouche de butane ou torches), des adhésifs ou
peintures inflammables, des liquides corrosifs, des piles au lithium, etc....
Bouteilles (peuvent contenir des gaz comprimés) : peuvent contenir des gaz
comprimés ou liquéfiés.
COMAT (matériel de l'exploitant) : peut contenir des pièces de rechange pour aéronef au
sol, des générateurs d'oxygène chimiques, des bouteilles de gaz comprimés (oxygène,
dioxyde carbone, azote), des briquets , des aérosols, des extincteurs, des liquides
inflammables (carburant, adhésifs, peintures), des matières corrosives telles les
accumulateurs et d'autres articles tels que des fusées éclairantes, des trousses de
premiers secours, du matériel de survie, des allumettes, des masses magnétisées, etc...
Combustibles : peuvent contenir des liquides, des solides ou des gaz inflammables.
Contenant cryogénique : peut contenir de l'azote liquide à l'état libre.
Echantillons diagnostiques : peuvent contenir des matières infectieuses.
Echantillons pour essais : peuvent contenir des matières infectieuses, des liquides et
des solides inflammables, des matières comburantes, des peroxydes organiques, des
matières toxiques ou corrosives.
Embryons gelés : peuvent être emballés dans du gaz liquéfié réfrigéré ou du dioxyde de
carbone solide( glace carbonique.
Equipement de forage et d’exploitation : peut contenir des explosifs (mèche pour
mineur, bâtons de dynamite, etc...) ou d'autres marchandises dangereuses.
Equipement de plongé : peut contenir des bouteilles de gaz comprimé (bouteilles de
plongée, vestes de plongée), des torches (lampes) de plongée à haute intensité qui
peuvent générer de très grandes quantités d'énergie thermique lorsqu'elles sont utilisées à
l'air. Pour être transporté en toute sécurité, l'ampoule ou la pile (accumulateur) doit être
débranchée.
Equipement de tournage de films ou pour effets spéciaux : peut contenir des engins
pyrotechniques explosibles, des groupes générateurs contenant des moteurs à
combustion interne, des accumulateurs à électrolyte liquide, des piles au lithium, des
objets produisant la chaleur, etc...
Equipement électrique : peut contenir des masses magnétisées ou du mercure dans des
boîtiers d'interrupteurs ou des tubes électroniques et des accumulateurs remplis
d'électrolyte liquide, des piles au lithium, des piles à combustible ou des cartouches de
piles à combustible qui contiennent ou qui ont contenu du carburant.
Equipement expéditionnaire : peut contenir des explosifs (fusée éclairantes), des
liquides inflammables (essence), des gaz inflammables (propane ou gaz de camping), et
d'autres matières dangereuses.
Equipement pour laboratoire d’analyse et de contrôle : peut contenir en particulier des
liquides et des solides inflammables, des comburants, des peroxydes organiques et des
matières toxiques ou corrosives, des piles au lithium, des bouteilles de gaz comprimé, etc..
Equipement sportif, d'équipes sportives : peut contenir des bouteilles de gaz comprimé
ou liquéfié (air, dioxyde de carbone), des piles au lithium, des chalumeaux au propane, des
trousses de premier soins, des adhésifs inflammables, des aérosols, etc...
Expéditions groupées : peuvent contenir des marchandises dangereuses de toutes
classes.
Fournitures médicales, équipement médical : peuvent contenir des liquides et des
solides inflammables, des comburants, des peroxydes organiques et des matières
toxiques ou corrosives, des piles au lithium, etc...
Fourniture, équipement pour la photographie : peuvent contenir des dispositifs
produisant de la chaleur, des liquides et des solides inflammable, des matières
comburantes, des peroxydes organiques et des matières toxiques ou corrosives, des piles
au lithium.
Liquide cryogénique : désigne des gaz liquéfiés tels que l’hélium, l’argon, l’azote et le
néon.
Matériel de camping : peut contenir des gaz inflammables (butane, propane, etc...), des
liquides inflammables (kérosène, essence, etc...)
Matériel de stand de course automobile ou moto : peut contenir, des moteurs à piles à
combustible, des carburateurs ou des réservoirs qui contiennent du carburant résiduel,
des aérosols inflammables, des bouteilles de gaz comprimé, du nitrométhane ou autres
additifs pour l'essence, des accumulateurs remplis d'électrolyte liquide, des piles au
lithium, etc...
Pièces de rechange pour avion : peuvent contenir des explosifs (dispositifs éclairants ou
autres engins pyrotechniques), des générateurs d'oxygène chimiques, des pneumatiques
endommagés, des bouteilles de gaz comprimé (oxygène, dioxyde de carbone, azote,
extincteurs), des peintures, des adhésifs, des aérosols, des équipements de survie, des
trousses de premier secours, du carburant dans des pièces d'équipement, des
accumulateurs au lithium ou remplis d'électrolyte liquides, des allumettes, etc...
Torches : les micro-torches et les dispositifs d'allumage divers peuvent contenir du gaz
inflammable et être équipés d'un starter électronique. les grandes torches peuvent
comprendre un chalumeau coupeur (souvent muni d'un commutateur à auto-allumage)
assujetti à un conteneur ou une bouteille de gaz inflammable.
Exemples :
- Eau oxygénée,
- Lessive et détersifs en poudre,
- Engrais liquide ou en poudre,
- Désherbants.
Tous produit corrosif tel que batteries (avec électrolyte) ou électrolytes seuls, baromètres
et thermomètres à mercure, produits pour décaper : corrosifs, acides etc...
6.5.6 DISPOSITIONS POUR LES MARCHANDISES DANGEREUSES TRANSPORTEES PAR LES PASSAGERS OU LES
MEMBRES D’EQUIPAGE :
Les marchandises dangereuses ne doivent pas être transportées par les passagers ou les membres d'équipage, ni en bagages de soute ou de
cabine, sauf mention contraire indiquée ci-après (Réf: tableau 2.3.A - IATA/DGR). A moins d'indication contraire, les marchandises dangereuses
permises dans les bagages de cabine sont également autorisées «sur la personne».
Le commandant de bord doit être informé de l'emplacement.
Autorisées dans les bagages de cabine ou comme bagages de cabine
Autorisées dans les bagages de soute ou comme bagages de soute
L'approbation de l'exploitant ou des exploitants est requise.
Les médicaments non radioactifs ou articles de toilette (y compris les aérosols) tels que la laque pour les cheveux, NON OUI OUI NON
les parfums et eaux de Cologne et les médicaments contenant de l'alcool; et Aérosols non inflammables, non
toxiques de la division 2.2, à usage domestique ou sportif qui ne présentent pas de danger subsidiaire.
La quantité nette totale de médicaments non radioactifs ou articles de toilette et d’aérosols non inflammables, non
toxiques (division 2.2) ne doit pas dépasser 2 kg ou 2 L et la quantité nette de chaque article ne doit pas excéder 0,5 kg
ou 0,5 L. Les soupapes de décharge des aérosols doivent être protégées par un capuchon ou par un autre moyen
approprié pour prévenir le déversement par inadvertance du contenu.
Aides à la mobilité: En ce qui concerne les fauteuils roulants électriques ou autres aides à la mobilité similaires équipés OUI NON OUI OUI
de batteries au lithium ionique dont la batterie est spécifiquement conçue pour être enlevée, la batterie doit être
transportée dans la cabine (voir 2.3.2.4.3 (b)2 pour plus de détails).
Aides à la mobilité : Les fauteuils roulants électriques ou autres aides à la mobilité similaires équipés d'accumulateurs OUI OUI NON OUI
à électrolyte liquide inversables ou d'accumulateurs satisfaisant à la disposition particulière A123 ou A199 (voir
2.3.2.2).
Aides à la mobilité : Les fauteuils roulants électriques ou autres aides à la mobilité similaires équipés d'accumulateurs OUI OUI NON OUI
versables ou d'accumulateurs au lithium (voir 2.3.2.3 et 2.3.2.4 pour les détails).
Allumettes de sûreté (une petite boîte) ou petit briquet qui ne contient pas de liquide non absorbé, autre que du gaz NON SUR LA NON
liquéfié, qui sera utilisé par la personne qui le transporte. Le combustible pour briquet et les cartouches de rechange ne PERSONNE
sont pas autorisés sur la personne, ni dans les bagages de soute ou de cabine.
Note : Les «allumettes chimiques» n'exigeant pas de frottoir et les briquets à «flamme bleue» ou «allume-cigares» ou
briquets alimentés par pile au lithium sans capuchon de sécurité ni moyen empêchant leur allumage accidentel sont
interdits.
Appareils électroniques alimentés par des batteries au lithium. Pour les batteries au lithium ionique pour appareils OUI OUI OUI NON
électroniques portables (y compris les appareils électroniques médicaux, puissance en Wattheures se situant entre
100 Wh et 160 Wh. Pour les appareils électroniques médicaux portables uniquement, batteries au lithium métal dont le
contenu en lithium métal se situe entre 2 g et 8 g. Les appareils dans les bagages de sout doivent être complètement
éteints et protégés contre les dommages.
Les armes électriques (par exemple. les Tasers) contenant des éléments dangereux tels que des explosifs, des gaz INTERDIT
comprimés, des piles au lithium, etc., sont interdits dans les bagages de cabine ou de soute ou au transport sur la personne.
Bagages avec batteries au lithium installées batteries non amovibles excédant 0,3 g de lithium métal ou 2,7 Wh. INTERDIT
Bagages avec batteries au lithium installées: NON OUI OUI NON
- batteries non amovibles. Les batteries ne doivent pas excéder 0,3 g de lithium métal ou 2,7 Wh de lithium ionique;
- batteries amovibles. Les batteries doivent être retirées si les bagages doivent être enregistrés. Les batteries
retirées doivent être transportées dans la cabine.
Batteries au lithium : Équipement de sûreté équipé de batteries au lithium (voir 2.3.2.6 pour plus de détails). OUI OUI NON NON
Batteries au lithium : Appareils électroniques portables (AEP) contenant des piles ou des batteries au lithium NON* OUI OUI NON
métal ou au lithium ionique, y compris les appareils médicaux tels que des concentrateurs d'oxygène portables (COP)
et produits électroniques de consommation portables tels que des appareils photographiques, des téléphones mobiles,
des ordinateurs portables et des tablettes, lorsqu'ils sont transportés par les passagers ou les membres d'équipage pour
un usage personnel (voir 2.3.5.8). Dans le cas des batteries au lithium métal, le contenu en lithium métal ne doit pas
dépasser 2 g et, en ce qui concerne les batteries au lithium ionique, la charge en Wattheures ne doit pas être supérieure
à 100 Wh. Les appareils dans les bagages de soute doivent être complètement éteints et protégés contre les domages.
Chaque personne est limitée à un maximum de 15 AEP. Lorsque les bagages sont équipés d'une batterie au lithium,
autre que des piles-boutons au lithium, la batterie doit pouvoir être retirée. Lorsqu'elle est présentée comme bagage
enregistré, la batterie doit être retirée et transportée dans la cabine.
* L'exploitant peut approuver le transport de plus de 15 AEP.
Les batteries de rechange, y compris les accumulateurs au lithium, les accumulateurs inversables, les accumulateurs NON* NON OUI NON
au nickel-hydrure métallique et les accumulateurs secs (voir 2.3.5.8), pour les appareils électroniques portables doivent
être transportées uniquement dans les bagages de cabine. En ce qui concerne les batteries au lithium métal, le contenu
en lithium métal ne doit pas dépasser 2 g et, dans le cas des batteries au lithium ionique, la puissance en Wattheures ne
doit pas dépasser 100 Wh. Les articles appelés batteries externes sont considérés comme des batteries de rechange.
Ces piles doivent être protégées individuellement pour éviter les courts-circuits.
Batteries au lithium métal : le contenu en lithium métal ne doit pas dépasser 2 g (voir 2.3.5.8)).
Batteries au lithium ionique : la charge en Wattheures ne doit pas être supérieure à 100 Wh.
Chaque personne est limitée à un maximum de 20 batteries de rechange.
* L'exploitant peut approuver le transport de plus de 20 batteries.
Accumulateurs inversables : leur charge ne doit pas dépasser 12 V et 100 Wh. Chaque personne est limitée à un
maximum de deux accumulateurs de rechange (voir 2.3.5.8.5)).
Les batteries de rechange au lithium dont la charge en énergie est comprise entre 100 Wh et 160 Wh pour les NON NON OUI NON
appareils électroniques grand public et les appareils médicaux électroniques portables ou dont le contenu en lithium
métal est compris entre 2 g et 8 g pour les appareils médicaux électroniques portables uniquement. Un maximum de
deux piles de rechange est permis uniquement dans les bagages de cabine. Ces piles doivent être protégées
individuellement pour éviter les courts-circuits.
Suite
Le commandant de bord doit être informé de l'emplacement.
Autorisées dans les bagages de cabine ou comme bagages de cabine
Autorisées dans les bagages de soute ou comme bagages de soute
L'approbation de l'exploitant ou des exploitants est requise.
Les boissons alcoolisées, lorsqu'elles sont contenues dans des emballages de vente au détail et dans des récipients NON OUI OUI NON
d'une capacité inférieure à 5 L, excédant 24 % sans toutefois dépasser 70 % d'alcool en volume, la quantité nette totale
par personne étant de 5 L.
Les bouteilles de gaz non inflammables non toxiques portées pour faire fonctionner les prothèses mécaniques. NON OUI OUI NON
Également, bouteilles de rechange de taille similaire si nécessaire pour assurer les besoins pendant la durée du voyage.
Bouteilles d'oxygène ou d'air sous forme gazeuse requises pour un usage médical. Le poids brut de la bouteille ne OUI OUI OUI OUI
doit pas dépasser 5 kg.
Note : Le transport des systèmes à base d'oxygène liquide est interdit.
Les bouteilles pour réchauds de camping et autres objets ayant contenu un combustible liquide inflammable OUI OUI NON NON
dont le réservoir et/ou la bouteille est vide (voir 2.3.2.5 pour plus de détails).
Les cigarettes électroniques (y compris les cigares électroniques, les pipes électroniques et autres vaporisateurs NON NON OUI NON
personnels) contenant des batteries, doivent être protégées individuellement contre toute activation accidentelle.
Dioxyde de carbone, solide (glace carbonique) utilisé pour l'emballage de denrées périssables non soumises à la OUI OUI OUI NON
présente Réglementation, dans des quantités n'excédant pas 2,5 kg par personne, à condition que le bagage de soute
(l'emballage) permette le dégagement du dioxyde de carbone. Les bagages de soute doivent être marqués de la mention
« Glace carbonique » ou « Dioxyde de carbone solide » et de la masse nette de glace carbonique ou d'une indication
précisant qu'il ne contient pas plus de 2,5 kg de glace carbonique.
Les dispositifs de pénétration doivent satisfaire la disposition spéciale A41. (voir 2.3.5.14 pour plus de détails). NON OUI NON NON
Les dispositifs incapacitants contenant une substance irritante ou incapacitante tels que les matraques chimiques, les INTERDIT
aérosols à base de poivre, etc., sont interdits au transport sur la personne ainsi que dans les bagages de soute et de
cabine.
Emballages isothermes contenant de l'azote liquide réfrigéré (emballage isotherme), entièrement absorbé dans un NON OUI OUI NON
matériau poreux renfermant uniquement des produits non dangereux.
Les équipements de contrôle d'agent chimique lorsqu'ils sont transportés par des membres du personnel de OUI OUI OUI NON
l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) en déplacement officiel (voir 2.3.4.4).
Équipement de sûreté (voir 2.3.2.6 pour plus de détails). OUI OUI NON NON
Le matériel de coiffure contenant une cartouche de gaz d'hydrocarbure, dans la limite d'un (1) par passager ou membre NON OUI OUI NON
d'équipage, à condition que le couvercle de sécurité soit fixé solidement sur l'élément chauffant. Ce matériel de coiffure
ne doit pas être utilisé à bord de l'avion. Les cartouches de gaz de rechange pour ce matériel de coiffure ne sont
autorisées ni dans les bagages enregistrés, ni dans les bagages de cabine..
Kit de sauvetage en avalanche, un (1) par personne, contenant une cartouche de gaz comprimé de la division 2.2. OUI OUI OUI NON
Il peut également être équipé d'un mécanisme de déclenchement pyrotechnique contenant sans excéder de 200 mg net
d'explosifs de la division 1.4S. Le dispositif doit être emballé de manière à éviter son activation accidentelle. Les sacs
gonflables du kit doivent être munis de soupapes de sécurité.
Le transport de mallettes de sûreté, boîtes ou bourses pour le transport d'argent liquide, etc., contenant des INTERDIT
marchandises dangereuses, p. ex. des piles au lithium et/ou des matières pyrotechniques, est totalement interdit,
exception faite des dispositions prévues en 2.3.2.6. Voir cette rubrique en 4.2 - Liste des marchandises dangereuses.
Les moteurs à combustion interne ou à pile à combustible doivent satisfaire la disposition particulière A70 NON OUI NON NON
(voir 2.3.5.13 pour plus de détails).
À condition d'être solidement emballées, (division 1.4S, ONU 0012 ou ONU 0014 seulement) en quantités ne OUI OUI NON NON
dépassant pas 5 kg de poids brut par personne, réservées à l'usage personnel de celle-ci. Les franchises de plusieurs
personnes ne doivent pas être combinées en un ou plusieurs colis.
Petites cartouches de gaz non inflammable contenant du dioxyde de carbone ou tout autre gaz approprié de la OUI OUI OUI NON
division 2.2. Maximum de deux (2) petites cartouches intégrées à un dispositif de sécurité individuel autogonflable
comme un gilet de sauvetage, destiné à être porté par une personne. Maximum de deux (2) dispositifs par passager et
de deux (2) petites cartouches de rechange par dispositif, de quatre (4) cartouches d'une capacité en eau ne dépassant
pas 50 mL pour les autres appareils (voir 2.3.4.2).
Cartouches de combustible de recharge pour les appareils électroniques portables (voir 2.3.5.9 pour plus de détails). NON OUI OUI NON
Piles à combustible utilisés pour alimenter des appareils électroniques portables (par exemple appareils photo, NON NON OUI NON
téléphones portables, ordinateurs portables et caméscopes), voir 2.3.5.9 pour plus de détails.
Régulateurs cardiaques radio-isotopiques ou autres dispositifs, y compris ceux qui fonctionnent à l'aide de piles au NON SUR LA NON
lithium, implantés dans l'organisme ou portés sur la personne. PERSONNE
Les spécimens non infectieux emballés avec de petites quantités de liquide inflammable doivent satisfaire la disposition NON OUI OUI NON
particulière A180 (voir 2.3.5.12 pour plus de détails).
Thermomètre médical ou clinique contenant du mercure, un (1) par personne pour un usage personnel, lorsqu'il est NON OUI NON NON
placé dans son enveloppe de protection.
Thermomètre ou baromètre à mercure transporté par un représentant du bureau météorologique d'un État ou d'un OUI NON OUI OUI
organisme officiel similaire (voir 2.3.3.1 pour plus de détails).
Etape Intervention
Après l’atterrissage
1. FAIRE DEBARQUER LES PASSAGERS ET LE PERSONNEL DE BORD
AVANT D’OUVRIR LES PORTES DU COMPARTIMENT CARGO
PAGE
INTENTIONNELLEMENT
BLANCHE
1. IDENTIFIER L’ARTICLE
Attention :
Pour éviter les blessures que pourrait causer un embrasement éclair, il n’est pas
recommandé d’ouvrir le bagage touché s’il y a des signes de fumée ou de
flammes.
Attention :
- Ne pas tenter de prendre ou de déplacer l’appareil.
- Ne pas recouvrir l’appareil ni le placer dans une enceinte fermée.
- Ne pas employer de glace ni de neige carbonique pour refroidir l’appareil.
6. QUAND L’APPAREIL S’EST REFROIDI (p. ex. après environ 10 à 15 minutes)
a) Se procurer un récipient vide approprié.
b) Remplir le récipient d’une quantité d’eau (ou d’un autre liquide ininflammable)
suffisante pour submerger l’appareil.
c) Après avoir mis l’équipement de protection, placer l’appareil dans le récipient
en le submergeant entièrement dans de l’eau (ou un autre liquide
ininflammable).
d) Ranger et caler le récipient (dans la mesure du possible) pour éviter qu’il ne se
renverse.
7. SURVEILLER L’APPAREIL ET LA ZONE AVOISINANTE PENDANT LE
RESTE DU VOL
8. APRES L’ATTERRISSAGE A LA PROCHAINE DESTINATION
Attention :
Pour éviter les blessures que pourrait causer un embrasement éclair, il n’est pas
recommandé d’ouvrir le bagage touché s’il y a des signes de fumée ou de
flammes.
3. ARROSER L’APPAREIL (LE BAGAGE) AVEC DE L’EAU (OU UN AUTRE
LIQUIDE ININFLAMMABLE)
Note.— Les liquides peuvent se transformer en vapeur au contact de la pile
chaude.
1. IDENTIFIER L’ARTICLE
2. DEMANDER AU PASSAGER D’ETEINDRE IMMEDIATEMENT L’APPAREIL
Attention :
Ne pas tenter de retirer la pile de l’appareil.
4. RECUPERER L’ARTICLE
Attention :
Ne pas déplacer le siège par des moyens électriques ou mécaniques lorsqu’on
tente de récupérer l’article.
1. IDENTIFIER L’ARTICLE
Note. — Il peut ne pas être possible d’identifier immédiatement l’article (à
l’origine du feu). Dans ce cas, exécuter l’étape 2 en premier, puis tenter
d’identifier l’article.
Attention :
Pour éviter les blessures que pourrait causer un embrasement éclair, il n’est pas
recommandé d’ouvrir le bagage touché s’il y a des signes de fumée ou de
flammes.
2. IDENTIFIER L’ARTICLE
A
Accouchement 07-06-16
Appendicite 07-06-7
Coma 07-02-9
Epilepsie 07-05-7
H
hémorragies 07-05-2
I
Indigestion alimentaire 07-05-5
Luxations 07-07-12
Syncope 07-02-4
7.2.1.1 DIAGNOSTIC :
7.2.1.2.1 Dégagement :
• Extraire le passager de son siège;
• Allonger la victime sur un plan dur, sur le dos et torse dégagé;
• Dégrafer cravate, col, ceinture, soutien-gorge.
• Compression sternale les bras tendus a la verticale du malade. Elles doivent être
d'une amplitude de 4 a 5 cm a une fréquence de 100 / mn;
• Prévoir deux ventilations pour 15 massages, associé par bouche à bouche;
• S'organiser pour se relayer.
7.2.1.2.4 Particularités :
Si enfant de 1 a 8 ans :
• Massage cardiaque : même repère que pour I'adulte mais celui-ci se fait avec un seul
bras :
• Compression cardiaque avec deux doigts (index et majeur) ou avec les deux pouces au
milieu du sternum sous la ligne entre les deux seins :
7.2.2 SYNCOPE :
7.2.2.1 DEFINITION :
Perte brutale de connaissance de courte durée (1 à 2 mn) avec chute par perte du tonus
musculaire et retour à la normale, éventuellement accompagnée de pâleur et sueurs.
Suite a un problème émotif, un trouble digestif, une fatigue importante, une petite hypogly-
cémie : chute de tension, pâleur, sueurs, malaise avec Perte de Connaissance (PC) brève.
Conduite à tenir :
- Allonger le passager;
- Tapoter son visage et ses mains;
- Stimuler le passager en lui parlant;
- Oxygène 4 l/mn;
- Après reprise de la conscience (le faire boire une boisson sucrée);
- Surveillance ; pouls, tension artérielle, respiration.
• Epilepsie : perte de connaissance après fin de crise convulsive.
- Phase convulsive : éviter que le passager se blesse ou blesse un autre passager, éviter
la morsure de langue avec la canule de Guedel;
- Phase de résolution :
- Libération des voies aériennes supérieures;
- Desserrer col, ceinture;
- PLS;
- Oxygène 4 l/mn;
- Surveillance pouls, tension artérielle, fréquence respiratoire, reprise conscience.
Note : Si la perte de connaissance se prolonge ou crises d'épilepsies répétitives,
sans reprise de la conscience : contact médecin à bord, éventuellement
demande de l’assistance m"dicale à l’arrivée.
7.2.3.1 DEFINITION :
Certains corps étrangers de petite taille peuvent être inhalés par inadvertance dans le
larynx et bloquer la respiration (bonbons, cacahuètes, noisettes, aliment, etc...). Si on
n'intervient pas immédiatement, la mort par asphyxie peut survenir en quelques minutes.
7.2.3.2 SIGNES :
- Victime debout;
- Désobstruer les voies aériennes en lui donnant cinq claques dans le dos;
- Se placer sur le coté un peu en arrière de la victime;
- Soutenir son thorax d'une main, le pencher un peu en avant pour que le corps étranger
sorte de la bouche;
- Lui donner cinq claques dans le dos entre les deux omoplates avec le plat de la main
ouverte;
- Arrêter les claques dès désobstruction.
Note : L’oxygéne est contre indiqué en cas de corps étrangers abstruant totalement
les voies aériennes supérieures.
- Coucher le nourrisson tête penchée en avant à califourchon sur l'avant-bras, tête plus
basse que le thorax. Maintenir la tête avec les doigts (index et majeur) de part et d'autre
de la bouche (éviter d'appuyer sur la gorge).
- Donner jusqu'à cinq claques dans le dos entre les deux omoplates avec le plat de la
main ouverte.
Si non efficace :
7.2.4.1 CAUSES :
• Diminution de la masse sanguine : hémorragies graves et pertes liquidiennes
importantes( diarrhée, vomissement);
• Dilatation des vaisseaux : allergies graves et intoxication médicamenteuses;
• Diminution des performances cardiaque : primitive ou secondaire à embolie
pulmonaire ou infarctus du myocarde.
7.2.4.2 SIGNES :
7.2.5 COMAS :
7.2.5.1 DEFINITIONS :
- C'est une perte de connaissance prolongée;
- C'est un signe d'altération du fonctionnement du cerveau;
NOTE : Les fonctions cardiaques et respiratoires sont conservées (le pouls et la
respiration sont conservés).
7.2.5.2 CAUSES :
- Diabète;
- Traumatisme crânien;
- Hémorragie cérébrale;
- Absorption de drogues ou médicaments,…
b - MALAISE HYPERGLYCEMIQUE :
• SIGNES :
- SIGNES DIGESTIFS : nausée, vomissement, douleurs abdominales;
- SIGNES RESPIRATOIRES : respiration rapide, superficielle;
- TROUBLES DE LA CONSCIENCE : agité, confus en état de torpeur, pouvant aller
jusqu'au coma.
• CONDUITE A TENIR :
- Souvent, il est difficile de faire le diagnostic de malaise hyperglycémique (dans le
doute, traiter comme malaise hypoglycémique, donner du sucre);
- Appeler médecin.
CONDUITE A TENIR EN
PRATIQUE
Présent Absent
DEROUTEMENT
- Pax en PLS
Donner du sucre
- Réchauffer
attendre de 15 à 20 minutes
- Oxygène
- Surveiller
Surveillance
• CONDUITE A TENIR :
7.2.6.1 SIGNES :
- Ventilation difficile ou irrégulière, mais présente;
- Respiration parfois bruyante, rapide;
- Victime consciente, assise cherchant son souffle;
- Signes associés; sueurs, cyanose, pouls rapide, etc..
7.2.6.2 CAUSES :
- Crise d'asthme;
- Position ½ assise;
- Oxygène 4 l/mn;
2- Arrêt ventilatoire;
7.2.7.2 INDICATIONS :
En dehors de ces trois contre indications, on peut administrer l'oxygène dans tous les
autres cas.
• Ces variations des pressions partielles sont à l'origine des troubles respiratoires
hypoxiques rencontrés en altitude. On entend par hypoxie un manque d'oxygène dans
l'air inspiré et les conséquences qui en découlent.
• En effet, l'être humain, pour vivre, doit respirer. La respiration consiste de façon
schématique à :
• Capter l'oxygène de l'air ambiant et le fixer sur du sang veineux qui sera de cette
façon transformé en sang artériel;
• Rejeter le gaz carbonique présent dans le sang veineux.
• Ces deux opérations sont réalisées au niveau des alvéoles pulmonaires pour l'oxygène,
par simple diffusion des alvéoles vers le sang : pour le gaz carbonique, également par
diffusion, mais dans le sens inverse, bien évidemment.
• L'altitude atteinte;
• La durée du séjour;
• La vitesse d'ascension;
• L'exercice physique;
• La température ambiante;
• L'état général du sujet;
L'altitude atteinte.
Plus l'altitude atteinte est élevée, plus les troubles seront nets et importants puisque, par
définition, la pression barométrique diminue avec l'altitude.
Au fur et à mesure que l'on s'élève, l'organisme s'adapte d'abord, puis souffre et enfin
présente des troubles. On peut distinguer 4 phases, selon l'altitude atteinte :
Au niveau du cerveau :
Dès l'altitude de 3000 m alors que, théoriquement, nous sommes encore dans la phase de
compensation complète, certaines fonctions mentales (le jugement, l'attention, la
mémoire) sont déjà perturbées. Un long séjour à cette altitude peut provoquer fatigue et
maux de tête. La vision nocturne est diminuée.
Au-delà de 3500 m, les troubles s'accentuent et, selon les sujets, il peut survenir soit de la
somnolence, de l'apathie, de l'indifférence, soit de l'agitation, de l'euphorie : c'est l'ivresse
de l'altitude. Puis peut survenir un coma.
On conçoit les conséquences graves qui peuvent survenir à l'apparition de tels troubles
chez un PNT en fonction.
Son rôle est de supprimer les effets de l'altitude. Elle ramène les passagers à une altitude
(en général en-dessous de 2000 m) bien inférieure à celle à laquelle évolue la plupart des
avions commerciaux actuels (9 à 12 000 m).
La pressurisation est obtenue grâce à des compresseurs qui injectent de force à l'intérieur
de la cabine l'air capté à l'extérieur, élevant ainsi artificiellement la pression cabine.
Les débits de ces compresseurs sont réglés en fonction du volume de la cabine, des fuites
d'air, du nécessaire renouvellement de l'air pour éliminer le gaz carbonique en excès, de la
température.
Les avantages de la cabine pressurisée sont évidents : elle assure une protection
collective. Tous les passagers sont dans un espace clos dans lequel ils trouvent une
atmosphère voisine des conditions physiologiques normales. De plus, la protection contre
le froid et les bruits s'en trouve facilitée.
Loi de Mariotte : Au fur et à mesure que l'on monte en altitude, la pression d'un gaz
diminue, en même temps que son volume augmente de manière inversement
proportionnelle.
Les cavités naturelles de l'organisme n'étant pas indéfiniment extensibles, c'est cette
augmentation incessante de volume des gaz occlus qui sera à l'origine des troubles lors
d'une montée en altitude. En fait, chaque fois que les gaz contenus dans les cavités de
l'organisme peuvent s'échapper (c'est précisément le cas des cavités semi-closes), aucun
trouble ne sera ressenti.
Par contre, s'il existe une anomalie au niveau des orifices ou des canaux conduisant à
l'extérieur, l'égalisation de pression ne pourra plus se faire; les troubles vont alors apparaître.
Ils sont au contact de l'air extérieur par la bouche et le nez. Ces orifices sont suffisamment
grands et perméables en toutes circonstances pour qu'aucun trouble ne soit ressenti du
fait de l'augmentation de volume de gaz occlus avec l'altitude.
Sur l'estomac :
Cet air pénètre au cours de la mastication et de la déglutition des aliments, ou provient des
aliments eux-mêmes (boissons gazeuses en particulier).
Avec l'altitude, la poche à air gastrique va augmenter de volume, d'où les troubles
ressentis: sensation de malaise, hoquet, ballonnement épigastrique, gêne à la respiration.
Ces troubles vont s'atténuer si les gaz en excès qui distendent l'estomac sont éliminés,
soit par la bouche au cours d'une éructation, soit en "passant" par l'intestin.
La plus grande partie des gaz présents dans les intestins provient des fermentations
digestives. Ils vont s'accumuler, là où il y a le maximum de place, c'est-à-dire au niveau du
gros intestin. De la même façon que pour l'estomac, le gros intestin sera donc le siège
d'une dilatation plus ou moins importante au cours d'une montée en altitude, d'où les
troubles ressentis : gêne, ballonnements, sensation de tension abdominale, voire douleurs
si la distension est trop importante.
Tous ces troubles ne disparaîtront qu'avec l'évacuation des gaz présents en excès.
Conséquence pratique pour les occupants : la présence des gaz dans l'estomac et dans
les intestins est inévitable puisqu'elle est physiologique ; cependant, il faut éviter qu'ils
soient présents en quantité excessive grâce à une bonne hygiène alimentaire. II faut donc
apprendre à se connaître, savoir éviter les aliments qui provoquent le plus de troubles
(aliments à base de choux, légumes secs, fromages fermentés, boissons gazeuses,
chewing gum), et lutter contre la constipation.
C'est donc au niveau de l'oreille moyenne et du tympan que les troubles peuvent
apparaître : l'air qui y est contenu subira des variations de volume liées aux modifications
de la pression barométrique, et le tympan, qui est une membrane souple, va se déformer
sous l'action de la pression atmosphérique qui s'exerce sur ses deux faces.
Au niveau de sa face externe, l'air arrive par le conduit auditif externe. Au niveau de sa
face interne, l'air arrive des fosses nasales par la trompe d'Eustache.
Une déformation de trop grande amplitude, dans un sens ou dans l'autre, occasionnera
des douleurs et une baisse temporaire de l'acuité auditive.
Deux cas sont à considérer :
Pendant la montée :
Pendant la descente :
La pression barométrique augmente au fur et à mesure de la descente et le volume de l'air
présent dans l'oreille moyenne diminue.
Le tympan va alors bomber vers l'intérieur de l'oreille moyenne.
• Au niveau de la trompe d'Eustache :
• Si elle est perméable, le passage normal de l'air des fosses nasales vers l'oreille
moyenne va se faire, rétablissant sans difficulté l'équilibre des pressions de part et
d'autre du tympan.
• Si au contraire elle n'est pas perméable (que son orifice interne soit légèrement
enflammé ou que la trompe soit infectée et en partie remplie de mucus épais), le
passage de l'air ne pourra se faire et le déséquilibre des pressions de part et d'autre
du tympan va s'accentuer.
Le tympan va se déformer de plus en plus vers l'intérieur, entraînant la survenue de
douleurs extrêmement vives voire insupportables : c'est l'otite barotraumatique qui
s'accompagne, selon le stade de congestion, d'hémorragie, de sérosité dans l'oreille
moyenne, voire exceptionnellement de perforation du tympan (ce qui explique qu'un PN ne
doit pas se mettre des gouttes dans les oreilles sans contrôle préalable de l'état de son
tympan).
L'absence de sensation habituelle de l'un ou des deux côtés doit inciter à absorber
rapidement un anti-inflammatoire par voie orale (paracétamol ou aspirine par exemple) et
à s'administrer, dix à quinze minutes avant le début de la descente, un vaso-constricteur
par voie nasale.
Ceci permet d'espérer une amélioration passagère de la perméabilité tubaire durant une
heure environ; il faut ensuite éviter de continuer à voler; mais on peut, exceptionnellement,
utiliser une seconde fois un vaso-constricteur (un usage systématique serait dangereux,
provoquant à long terme une accoutumance, voire une détérioration de la muqueuse).
Les sinus sont des cavités semi-closes, creusées dans les os de la face. Il existe deux
sinus frontaux placés au-dessus des orbites, et deux sinus maxillaires placés sous les
orbites de chaque côté des fosses nasales. Sinus frontaux et maxillaires communiquent
avec l'extérieur par des petits canaux, les méats, qui s'ouvrent dans le fond des fosses
nasales. Ils jouent le même rôle que la trompe d'Eustache dans l'égalisation des pressions
mais ne sont pas extensibles. En cas d'inflammation des sinus et/ou d'obturation des
méats, la libre communication entre l'intérieur des sinus et l'extérieur ne pourra s'établir ;
une sinusite barotraumatique peut subvenir selon un processus identique à l'otite
barotraumatique, mais cette fois en montée comme en descente.
Une dent saine n'est pas une cavité semi-close, la montée en altitude n'a aucun effet sur
elle. Par contre une dent malade (carie, pulpite, etc...), ou encore une dent dévitalisée ou
imparfaitement obturée, peut être le siège de douleurs très intenses car si une petite
quantité d'air se trouve enclavée entre la dent et le plombage, cet air va subir la variation
de volume liée aux variations de pression avec l'altitude, d'où les douleurs. Conséquence
pratique pour le PN : seule une bonne hygiène dentaire et une surveillance médicale
régulière le mettront à l'abri de l'accident.
Jusqu'à présent, nous n'avons considéré que le vol commercial normal. Il faut, cependant,
envisager l'éventualité d'un défaut de pressurisation qui peut provenir
En cas de dépressurisation rapide ou explosive, il n'en est pas de même. II existe une
soudaine et brutale diminution de la pression cabine à haute altitude, d'où les troubles. La
décompression est dite rapide si elle se produit en plus d'une seconde, par rupture de
hublot par exemple , elle est dite explosive, si elle se produit en moins d'une seconde, par
arrachement d'une porte par exemple.
6 types d'effets différents vont apparaître lors d'un tel accident. Ce sont :
- Les effets dus aux réactions émotives;
- Les effets dus au froid;
- Les effets dus au souffle;
- Les effets sur les cavités semi-closes de l'organisme;
- Les effets dus à l'aéroembolisme;
- Les effets dus à l'hypoxie.
Bien évidemment, des troubles vont apparaître. Ils sont en rapport avec l'expansion des
gaz dans les cavités semi-closes de l'organisme. Pour un avion volant à 10 000 m et
pressurisé à 2000 m, l'expansion gazeuse au cours d'une décompression rapide ou
explosive serait de l'ordre de 350%. Le volume des gaz occlus serait plus que triplé.
Heureusement, à bord d'un avion de ligne, le temps de décompression reste toujours
largement supérieur au temps limite de 0,5 seconde au-dessous duquel se produisent des
accidents graves, du fait de l'expansion gazeuse (éclatement des organes sous l'effet
d'une distension extrêmement brutale). Par contre, il y aura des barotraumatismes au
niveau des oreilles et des sinus, et évacuation brutale de l'air contenu dans les poumons
par la bouche et par le nez; les joues et les lèvres vont battre et clapoter pendant la sortie
de ce courant d'air.
• Le système nerveux (moelle épinière) : lorsqu'il est atteint, il est le signe d'accidents très
graves. C'est ainsi qu'il peut se produire une paraplégie, c'est-à-dire une paralysie de la
partie inférieure du corps.
• Le poumon : la localisation des bulles d'azote dans les poumons va entraîner l'apparition
"d'un point de côté", d'une gêne à la respiration et parfois d'une embolie pulmonaire
avec douleur thoracique intense, toux incoercible, suffocation.
Les effets dus à l'hypoxie brutale :
Ils représentent les troubles les plus graves engendrés par une décompression rapide ou
explosive car, à très court terme, ils vont mettre en danger la vie de tous les occupants de
l'appareil ; nous ne reviendrons pas sur les effets de la haute altitude au niveau des
fonctions vitales de l'organisme, vous les connaissez : une syncope cardio-respiratoire et
un coma vont survenir à la fin du temps de conscience utile avec les conséquences qui en
découlent.
La toxicité de l'ozone est bien connue expérimentalement. C'est un agent oxydant puissant
souvent utilisé pour son pouvoir désinfectant, dont les effets sont essentiellement irritants
pour le système respiratoire et variables en fonction de la concentration : perception de
l'odeur caractéristique, puis irritation nasale et pharyngée, ensuite difficultés respiratoires
avec toux, expectoration et essoufflement. A forte concentration, il détermine la mort par
oedème pulmonaire. L'ozone atmosphérique (03), résulte de l'action des rayons ultra-
violets solaires sur l'oxygène (02). Au niveau de la mer, l'ozone existe dans l'atmosphère
dans une proportion très faible : 0.01 partie par million. La concentration de ce gaz
augmente rapidement au-dessus de 12 000 m. La quasi-totalité de l'ozone atmosphérique
se trouve entre 12 et 50 km d'altitude avec un maximum entre 15 et 30 km. Des variations
s'observent avec l'altitude, la saison, l'heure et les conditions météorologiques.
Concernant l'exposition à l'ozone en aviation civile commerciale, deux cas doivent être
considérés :
Dans ce cas, l'altitude de croisière habituelle (à 10 000 m / 30 000 ft) reste très en-dessous
des zones de concentration maxima de l'ozone atmosphérique : le danger de l'ozone
n'existe pour ainsi dire pas et n'est donc pas à prendre en considération. Toutefois, des
concentrations de l'ordre de 1 ppm ont été retrouvées sur certains vols se déroulant à
40 000 ft d'altitude, sans qu'aucun symptôme clinique ne se manifeste chez les équipages
ni chez les passagers.
A haute altitude, l'air ambiant est froid et sec car les rayonnements solaires traversent les
couches d'air sans les réchauffer. Ils sont ensuite absorbés par la couche terrestre qui
augmente ainsi sa température. Le réchauffement de l'air s'effectue au contact de la terre
et de bas en haut, ce qui explique que la température décroît avec l'altitude. Cette
diminution est d'environ 6,5° par tranche de 1000 m et jusqu'aux environs de 10 000 m. La
température reste constante aux alentours de - 56°C au delà de 10 000 m.
7.3.2.2 LES EFFETS LIES AUX TURBULENCES : mal de l'air (ou aérocinétose) :
Les signes cliniques, les facteurs déclenchants, les mécanismes en cause dans le mal de
l'air sont très proches de ceux du mal de mer (ou naupathie), du mal de terre ou mal des
transports terrestres (voiture, chemin de fer, etc...), ainsi que du mal de l'espace.
Des mouvements :
Ils sont déterminants; ils peuvent être de plusieurs types et associés de façon variable :
roulis et tangage, rafales verticales ou "trous d'air". Outre le type du mouvement, les
accélérations jouent également un rôle aggravant. Ils sont particulièrement marqués
pendant les turbulences.
Des facteurs déclenchant ou aggravants qui peuvent être séparés en deux catégories :
• Des facteurs extrinsèques liés aux conditions de transport. Parmi eux, les odeurs de
toutes sortes (accrues par le confinement), la chaleur, les bruits, les vibrations.
• Des facteurs individuels qui tiennent à l'âge (l'enfant paraît plus souvent atteint), au sexe
(la femme enceinte est particulièrement exposée), à la position (la position couchée est
la plus favorable pour éviter la survenue de l'aérocinétose; on explique ainsi le fait que
les nourrissons soient rarement atteints par le' mal des transports), à l'état général du
sujet (fatigue physique et manque de sommeil diminuent la résistance au mal de l'air), à
la nourriture (un excès étant aussi néfaste que le jeûne, sans oublier les excès d'alcool).
De plus, une composante psychique existe : l'appréhension du retour d'un mal déjà subi
facilite l'apparition du mal de l'air.
7.3.2.2.3 Prévention :
La prévention doit tenter de réduire les facteurs déclenchants :
• Au niveau du pilotage de l'avion : éviter les virages brusques, les remous, les nuages,
les zones de turbulences.
• Au niveau de la cabine : assurer une bonne ventilation afin d'éviter le confinement, les
odeurs, la fumée de tabac, la chaleur excessive.
• Au niveau du passager : éviter la fatigue, le manque de sommeil, prendre une
alimentation légère, sans boissons alcoolisées; choisir une place le plus près possible
du centre de gravité de l'avion où l'amplitude des mouvements de l'appareil sera
moindre. Se mettre en position allongée, tête appuyée. Eviter les mouvements brusques
de la tête et ne pas garder la tête penchée en avant. Mettre des bouchons d'oreille pour
atténuer les bruits. Porter des lunettes noires ou un masque de repos pour les sujets
sensibles à la lumière. S'occuper par des distractions diverses, lecture, jeux.
Dès les premiers symptômes, divers médicaments peuvent être utilisés ; ils sont très
efficaces mais doivent, bien évidemment, être absorbés avant la période de
vomissements. De toute façon, ils n'agissent que 20 à 30 minutes après la prise du cachet
et provoquent une légère somnolence pendant une période de 3 à 4 heures. Leur temps
d'action moyen est d'environ 6 heures.
7.3.2.5.1 Définition :
Le déplacement d'un avion est caractérisé par sa vitesse et sa direction. Toute
modification de l'une ou l'autre engendre une accélération.
II existe différents types d'accélérations et parmi celles-ci, on peut distinguer deux variétés
principales, les seules qui puissent se voir en aviation commerciale.
• Les accélérations linéaires : elles apparaissent lorsqu'un avion qui se déplace selon une
ligne droite, modifie sa vitesse sans changer de direction. Elle est positive quand la
vitesse augmente (décollage, accélération). Elle est négative quand la vitesse diminue
(atterrissage, décélération).
• Les accélérations radiales : elles apparaissent lorsqu'un avion modifie sa direction sans
changer de vitesse.
Ces évolutions (pente, virage, décollage, atterrissage) sont calibrées de manière à limiter
les accélérations à des valeurs très faibles, inférieures à celles enregistrées en automobile
et donc sans danger pour un individu assis.
Elle influe bien évidemment sur la fatigue physique et/ou nerveuse puisque la charge de
travail est d'autant plus grande que le voyage est plus long.
• Pour le PNT : tension nerveuse accrue, lassitude musculaire et fatigue physique du fait
de la longue durée de station assise.
• Pour le PNC : au contraire, station debout prolongée avec piétinement, multiplicité des
services, etc...
Les variations climatiques peuvent être brutales et extrêmement variées, par passage en
quelques heures des zones tempérées au climat tropical ou continental, voire arctique.
Le passage rapide d'un climat à un autre peut être générateur d'incidents ORL (rhinite, rhi-
nopharyngite), respiratoires (bronchite), cutanés (coup de soleil, etc... ).
Les conditions sanitaires aux escales ne sont pas toujours celles trouvées en Europe et
les maladies infectieuses ou tropicales doivent être prévenues soit par des vaccins, soit
par des mesures d'hygiène évidentes. Le paludisme reste la maladie la plus préoccupante
: la chimioprophylaxie n'est plus satisfaisante pour une exposition de courte durée mais
répétée, et la vaccination n'est pas encore au point. Actuellement, c'est la protection contre
les piqûres de moustiques qui prime.
- Manger cuit et chaud, éplucher soi-même les fruits et ne boire que de l'eau encapsulée.
La plupart de ces diarrhées seront bénignes et passagères, mais, accompagnées de
fièvre, de sang, de glaires, ou "afécales" (uniquement liquides), elles doivent conduire à
une consultation spécialisée.
7.3.3.1 L'HYPERVENTILATION :
7.3.3.1.1 Mécanisme :
L'hyperventilation consiste à respirer trop rapidement et trop amplement. Il en résulte une
élimination trop importante de gaz carbonique ; de plus, en altitude, il existe une tendance
naturelle à l'hypocapnie, c'est-à-dire à la diminution de la quantité de gaz carbonique dans
le sang.
Au cours d'un vol, ces deux causes, associées, vont entraîner une perte excessive de gaz
carbonique et rompre ainsi l'équilibre du milieu intérieur de l'organisme, d'où l'apparition de
troubles.
7.3.3.1.2 Causes de l'hyperventilation :
D'une façon générale, en dehors de l'exercice physique, un sujet peut se mettre
spontanément en hyperventilation quand il est ému, anxieux, inquiet ou effrayé.
C'est dire qu'une crise d'hyperventilation survient le plus souvent chez le sujet émotif ou
nerveux et qu'elle peut être déclenchée par un état d'excitation, par la peur, l'angoisse ...
De ce fait, en aéronautique, les crises d'hyperventilation surviendront essentiellement au
décollage ou à l'atterrissage, moments les plus critiques d'un vol.
7.3.3.1.3 Manifestations cliniques :
Les troubles débutent par l'apparition d'une respiration de plus en plus rapide et de plus en
plus ample, puis survient un malaise général avec sensation de gorge serrée, agitation,
anxiété, sensations vertigineuses donnant une impression d'instabilité; pâleurs, sueurs
froides, maux de tête, brouillard visuel complètent ce tableau.
7.3.3.1.4 Traitement :
A ce stade de la crise, il est simple : trois gestes sont à faire. II faut :
• Rassurer le passager, c'est essentiel : calmer l'angoisse et l'agitation par une attitude
ferme et rassurante ... et en faisant un peu de psychothérapie.
• Demander au passager de ralentir son rythme respiratoire et de retenir sa respiration,
bref de la contrôler.
• Lui faire respirer du gaz carbonique. Où le trouver? La meilleure source en est le sujet
lui-même. II suffit de lui faire respirer le gaz carbonique qu'il a rejeté en grande quantité.
Pour cela, il faut faire respirer le passager dans un sac vomitoire pour récupérer le gaz
carbonique. Ce procédé est extrêmement efficace, mais est parfois refusé par le malade
qui "se sent étouffer" en respirant dans le sac. Dans ce cas, il suffit de mettre sur le
visage du malade le masque à oxygène passager, sans ouvrir l'arrivée d'oxygène bien
évidemment.
Texts & Content © TUNISAIR Doc Engineering © DMO
Manuel GEN - MSS 07 - 03 - 18
7.3.3.2 LA TETANIE :
A bord, une crise de tétanie est le plus souvent la conséquence d'une crise d'hyperventilation
qui n'a pas été jugulée à temps.
A cela s'ajoutent d'autres signes, tels que sensation de gorge serré, ou d'oppression
respiratoire.
Si la crise se prolonge, peuvent apparaître une contracture des muscles thoraciques avec
troubles respiratoires voire, exceptionnellement, une crise convulsive.
Le traitement d'une crise de tétanie relève des mêmes moyens que ceux d'une crise
d'hyperventilation. Si ces mesures sont insuffisantes, on peut, s'il se trouve un médecin à
bord, pratiquer une injection intra-musculaire de Valium 10, médicament présent dans la
"trousse médicale d'urgence".
- INTERROGATOIRE;
- INSPECTION;
- PALPATION;
- CONCLUSION.
- INTERROGATOIRE;
- EXAMEN DU BLESSE;
- BILAN DU BLESSE.
Bilan des lésions Rassembler par écrit toutes les informations qui
serviront :
- D’examen de référence pour suivre l’évolution.
- De transmission des consignes pour l’équipe
d’assistance médicale à l’arrivée.
Signes :
- Rougeur;
- Douleur;
- Parfois phlyctène (cloques);
- Atteinte superficielle et déshudratation de la peau.
CONDUITE A TENIR :
- Antalgique;
- Mettre la partie brûlée sous l'eau froide pendant 10 mn;
- Ne pas percer les cloques;
- Protéger avec tulle gras;
- Pansement.
- Douleur;
- phlyctène (cloques);
- Parfois anesthésietotale (3éme degré);
CONDUITE A TENIR :
7.5.2.3.1 LE NEZ :
7.5.2.3.2 L’OREILLE :
URGENCE
7.5.2.3.3 LA BOUCHE :
URGENCE
7.5.2.3.4 VAGIN :
HYPERVENTILLATION TETANIE
7.5.5 EPILEPSIE :
Cause :
Après la crise :
1- Laisser le passager au repos, au calme.
2- Eloigner des hublots (stimulations lumineuses).
ATTENTION :
Une première crise chez un sujet non épileptique connu, peut être dûe à une
maladie grave et nécessite un déroutement et toujours faire appel à un médecin à
bord ou à l’arrivée lors d'une crise inaugurale.
1 2 3
Ivresse banale Forme excito-motrices et Intoxication alcoolique
formes hallucinatoires aigue
CONDUITE A TENIR :
7.6.2.1 GENERALITES :
Comment TROUVER l'organe souffrant ? Grâce à :
- l'INTERROGATOIRE;
- l'EXAMEN de l'abdomen;
• Inspection;
• Palpation.
- INTERROGATOIRE :
1- TROIS QUESTIONS IMPERATIVES
- Où avez-vous mal?
- Depuis quand avez-vous mal?
- Comment avez-vous mal?
2- DEUX QUESTIONS COMPLEMENTAIRES :
- Antécédent de douleurs similaires ; si oui, quel traitement?
- Antécédent d'intervention chirurgicale ; si oui, quel type d'opération?
- EXAMEN :
• INSPECTION;
• Abdomen souple, mobile à la respiration? (TOUTE MODI-
FICATION d'un de ces 2 critères PATHOLOGIQUE);
• PALPATION;
• S'effectue sur un passager allongé;
• Doit intéresser TOUT l'abdomen;
• Avec MAINS RECHAUFFEES :
• Pour délimiter les ZONES DOULOUREUSES;
• Pour CONFIRMER l'INTERROGATOIRE;
7.6.2.2 LA DOULEUR :
Cause :
Arrêt d'un calcul dans les voies urinaires.
Conséquences :
Interrogatoire - Où ?
• Flanc droit ou gauche avec irridation dans le bas ventre
- Depuis quand ?
• Depuis plusieurs heures; aggravation, envie d'uriner sans
pouvoir le faire
- Comment ?
• Douleur permanente à type de torsions, spasmes
Cause :
Arrêt d'un calcul dans les voies biliaires.
Conséquences :
Interrogatoire - Où ?
• Sous les côtes, à droite (hypocondre droit)
• Douleur remontant vers l'épaule, "en bretelle"
- Depuis quand ?
• Depuis longtemps; douleur vague au début, ne cessant pas,
devenant insupportable
- Comment ?
• Douleur permanente avec des paroxysmes, à type de spasmes,
de torsions, coupant la respiration
Cause :
Présence d'une prostate hypertrophiée
obturant le conduit urinaire (aggravé par
certains médicaments).
Conséquences :
Interrogatoire - Où ?
• Au niveau de la vessie, derriére le pubis
- Depuis quand ?
• Douleurs existantes depuis plusieurs heures, qui d'est
aggravée, avec envie d'uriner sans pouvoir le faire
- Comment ?
• Douleur sourde, permanente lancinante
7.6.6 APPENDICITE :
Cause:
Cause :
Perforation de l'appendice infecté.
Conséquences :
Interrogatoire - Où ?
• Douleur généralisée de TOUT l'abdomen
- Depuis quand ?
• Début net, franc, en "coup de poignard"
- Comment ?
• Douleur violente, intolérable, permanente, à type de brûlures,
spasmes, torsions
Cause :
Conséquences :
1- Stade des aliments et des liquides
secrétés AU-DESSUS de la bride
2- Contractions de l'appareil digestif par
VAGUES SUCCESSIVES : lutte contre
l'obstacle
3- NECROSE de l'intestin EN-DESSOUS
de la bride
- Où avez-vous mal ?
• Région péri-ombilicale
- Depuis quand ?
• Douleur d'apparition brutale, ou, au contraire, progressive
- Comment ?
• Douleur à type de coliques, par vagues douloureuses
+ 3 QUESTIONS COMPLEMENTAIRES
- Inspection 1- Cicatrice
2- Vomissements
3- Ballonnements
4- Mouvements de reptation des intestins
5- Abdomen mobile ou non
Cause :
Conséquences :
RISQUE DE COMPLICATIONS
Cause :
Perforation de la paroi de l'estomac par l'acide qui l'a rongée.
Conséquences :
Cause :
Perforation par l'acide d'un vaisseau de l'estomac.
Conséquence :
- Signes d'HEMORRAGIE :
• Signes de l'état de choc hémorragique : pâleur, cyanose, sueurs froides,
refroidissement;
• Hématémèse : vomissement de sang.
- Modification des signes de l'ulcère :
• Crise douloureuse typique de l'ulcère gastrique;
• Puis, survenue de l'hémorragie;
• Enfin, disparition de la douleur et survenue de l'ETAT DE CHOC HEMORRAGIQUE.
7.6.12 ACCOUCHEMENT :
• Régulières;
• Espacées;
• De plus en plus rapprochées;
• Associées ou non à la rupture de la poche des eaux;
• ANXIETE.
Prèciser :
7.6.12.2 L’ACCOUCHEMENT :
NE POUSSEZ PLUS
- Examen neurologique :
• EVALUATION DE L'ETAT DE CONSCIENCE
• RECHERCHE DES SIGNES OBJECTIFS DE LESION DU
CERVEAU
- Examen général :
• Recherche d'autres lésions éventuelles, chez un passager
polytraumatisé (fracture, thorax, membres, etc...).
- Interrogatoire :
• Quelle est la zone douloureuse?
• Perception jambes et bras ? (si négatif, mauvais pronostic)
- Examen :
• Appréciation de la motricité :
1- Faire bouger doigts + orteils
2- Faire relever pieds + mains
URGENCE
URGENCE
SI FRACTURE OUVERTE :
• Ne pas désinfecter
• Faire un pansement stérile
• Immobiliser sans comprimer la fracture
• Surveiller
SI HOMORAGIE :
- Point de compression
Cas particuliers :
Conduite à tenir :
- PAS DE DEROUTEMENT
- Immobilisation de la jambe dans la position trouvée
- Pas de mobilisation intempestive de la jambe et du blessé
- Surveillance: pouls, tension artérielle, conscience pour dépistage
d'un éventuel ETAT DE CHOC
Signes cliniques :
- PAS DE DEFORMATION
- PAS TOUJOURS D'IMPOTENCE FONCTIONNELLE
- Par contre, DOULEUR spontanée + douleur "exquise" à la
palpation douce
Conduite à tenir :
- Immobiliser dans une ATTELLE comme dans le cas d'une
FRACTURE RECONNUE
- PAS DE DEROUTEMENT
- CONFIER AU MEDECIN de l'escale suivante pour radiographie
PAGE
INTENTIONNELLEMENT
BLANCHE
7.8.1.1 BUT :
- Vous
Protéger
- Puis les blessés
7.8.1.3 TABLEAU :
- Etat de choc
(polytraumatisés).
Causes Prévention
Pathologie Signes
circonstances traitement
7.9.1.1 EXAMINER :
En l'absence d'une
réponse claire : Si simple geste de réponse :
Si pas de réponse à la
manœuvre précédente: Si pas de réponse :
En recherchant INCONSCIENCE PROFONDE
réaction à la douleur
7.9.1.2 RECHERCHER :
• Plaies;
• Hémorragies;
• Lésions traumatiques - fractures.
7.9.1.3 INTERROGER :
- Interroger l'entourage
- Modalités d'apparition des premiers troubles, antécédents
Si sujet inconscient
- Rechercher dans poches ordonnances, médicaments, carte
de diabétique, d'épileptique
7.9.1.4 SURVEILLER :
- Fonctions vitales:
• Conscience;
• Ventilation;
• Circulation.
- Saignements;
- Evolution des autres signes.
POSITION INDICATIONS
Afin de faciliter la venue des secours à l'arrivée, il est indispensable de transmettre avec
votre demande, très brièvement, certains renseignements concernant le malade ou le
blessé.
7.9.3.1 EN VOL :
A - DEMANDE :
• Chaise roulante
• Ambulance
• Médecin + Ambulance
C - MOTIF DE LA DEMANDE
D - INDICES DE GRAVITE :
1) Conscience :
- Normale
- Altérée
- Absente
2) Ventilation :
- Normale
- Difficile
- Arrêtée
3) Circulation :
- Normale
- Pouls rapide (fréquence par minute)
- Pouls non perçu
- Tension artérielle maximale éventuellement
4) Aspect du visage :
- Normale
- Pâle
- Cyanose
5) Impression générale :
- Peu inquiétant
- Inquiétant
- Très inquiétant
7.9.3.2 A L'ARRIVEE :
7.10.1 GENERALITES :
Chaque membre du personnel navigant doit s’informer sur les recommandations sanitaires
des différentes escales désservies par TUNISAIR.
Les recommandations concernent en premier lieu la prévention contre certaines maladies
infectieuses dans les pays d’Afrique et du moyen-orient, et sont détaillées ci-dessous :
7.10.1.1 PALUDISME :
- Maladie infectieuse due à un parasite transmis par des moustiques dont la piqûre,
surtout nocture, est indolore.
- Le Plasmoduim Falciparum est le parasite le plus répondu (plus de 80%) et le plus
redoutable (accés pernicieux parfois mortel si non traité à temps).
- La prévention n’est pas la même pour les voyageurs et pour le personnel navigant :
• Pour les voyageurs : préventions par des médicaments.
• Pour le personnel navigant : appelé à faire des séjours courts mais répétés en
zone dans d’endémie palustre, l’abstention de prise médicamenteuse à titre préventif
est fortement recommandée sous réserve :
- De précautions visant à réduire le risque de piqûres de moustiques (crème
anti-moustique, climatisation de la chambre, port de vêtements couvrants la nuit
tombée, etc...).
- L’extrême vigilance devant toute fièvre au retour d’afrique qui doit mener à une
consultation médicale pour diagnostic et traitement rapide d’un éventuel
paludisme. Le retard de diagnostic est la première cause de gravité de cette
maladie.
7.10.1.2 CHOLERA :
- La contamination s’effectue par ingestion d’eau ou de crudités souillées et se manifeste
par une diarrhée brutale et intense qui entraîne une déshydration majeure.
- La vaccination est peu efficace, le degré de protection ne dépasse pas les 50% et sa
durée ne dépasse pas les 3 à 6 mois.
- Seules les mesures générales pour la prévention de la diarrhée peuvent assurer la
protection (respecter les règles d’une bonne hygiène alimentaire et ne pas consommer
le même plat dans les restaurants (se laver fréquemment les mains et avant chaque
repas; manger cuit et chaud; éviter la viande hachée, les crudités et les salades de
fruits; ne pas consommer de glaçons, glaces au sorbets; éviter les fruits de mer; ne
consommer que les fruits lavés ou épluchés par vos soins).
- C’est une maladie infectieuse aigue bactérienne grave venant compliquer une infection
rhino-pharyngnée.
- La contamination est interhumaine et peut se faire par l’intermédiaire de porteurs sains.
Elle est fovorisée par les rassemblements.
- La vaccination est fortement recommandée, elle doit être administrée 10 jours avant le
départ et elle est valable pour une période de 3 ans.
• PREVENTIONS :
Respecter les règles d’une bonne hygiène alimentaire et ne pas consommer le même plat
dans les restaurants (se laver fréquemment les mains et avant chaque repas; manger cuit
et chaud; éviter la viande hachée, les crudités et les salades de fruits; ne pas consommer
de glaçons, glaces ou sorbets; éviter les fruits de mer; ne consommer que les fruits lavés
ou épluchés par vos soins).
7.10.1.6.1 LA DIARHEE :
- Peut être bactérienne, virale ou parasitaire;
- Elle est due le plus souvent à la consommation d’aliments ou de boissons contaminés;
- La diarrhée est plus ou moins sévère et s’accompagne d’un malaise digestif invalidant;
- L’hygiène alimentaire et recommandée.
* Infections intestinales :
7.10.1.7.2 BILHARZIOSE :
- Infection parasitaire grave qui se transmet à travers la peau, pouvant être contractée à
l’occasion de baignade en eau douce;
- Evitez de rester les pieds nus et de prendre des bains en eau douce en dehors des
piscines contrôlées.
Escales
Arabie
Mali Sénégal E.A.U Soudan
Saoudite
Méningite à
Risque Risque Risque Risque Risque
Méningocoque
Possible Possible Possible Faible Possible
A&C
Infections Risque
Intestinales Possible
Infections Risque
Respiratoires Possible
Risque
Bilharziose
Possible
Maladies
Sexuellement Fréquentes Fréquentes
Transmissibles
ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ اﻟﻨﺰول ﻋﻠﻰ ﺳﻄﺢ اﻟﻤﺎء Amerrissage seulement Amerrissage seulement
إرﺗﺪوا ﻣﻼﺑﺲ ﺳﺨﻨﺔ- - Mettez des vêtements chauds - Put on warm clothes
- Mettez vos gilets de sauvetage, vous les gonflerez - Put on your life jackets but don’t inflate them before
إرﺗﺪوا ﺻﺪرﻳﺎ ت اﻟﻨﺠﺪة و اﻧﻔﺨﻮهﺎ ﻋﻨﺪ اﻟﺨﺮوج- à la sortie de l’appareil leaving the aircraft
ﻳﻘﻮم ﻃﺎﻗﻢ اﻟﻄﺎﺋﺮة ﺑﻨﻔﺦ ﺻﺪرﻳﺎت اﻷﻃﻔﺎل و اﻟﺮﺿﻊ- - Nous gonflerons uniquement les gilets des enfants - We will inflate only children’s and babies life jackets only
et des bébés.
أوﺛﻘﻮا رﺑﺎط ﺣﺰام اﻷﻣﺎن - - Attachez votre ceinture et serrez la fortement - Fasten your seat belt tight
- Avant l’atterrissage (amerrissage) lorsque je crierai - Before landing (ditching), when you hear the command
ﻗﺒﻞ اﻟﻨﺰول )ﻋﻠﻰ ﺳﻄﺢ اﻟﻤﺎء( و ﻋﻨﺪﻣﺎ أﺻﻴﺢ " إﻧﻜﻤﺸﻮا " إﺗﺨﺬوا -
« CRISPEZ-VOUS », vous prendrez la position que « BRACE FOR IMPACT », follow the position being
اﻟﻮﺿﻊ اﻟﺬي ﻧﺸﻴﺮ ﺑﻪ ﻋﻠﻴﻜﻢ nous vous montrons shown now.
:ﻋﻨﺪ اﻹﺣﺘﻜﺎك ﺑﺎﻷرض )ﺑﺴﻄﺢ اﻟﻤﺎء( ﺳﺘﺘﻌﺮض اﻟﻄﺎﺋﺮة ﻟﻌﺪة هﺰات - - Lorsque l’avion atterrira (amerrira), il y’aura plusieurs chocs : - Upon the aircraft landing (ditching) there will be several
ﺣﺎ ﻓﻈﻮا ﻋﻠﻰ رﺑﻂ ﺣﺰام اﻷﻣﺎن ﺣﺘﻰ اﻟﻮﻗﻮف اﻟﺘﺎم ﻟﻠﻄﺎﺋﺮة * * Gardez votre ceinture attachée jusqu’à l’arrêt complet impacts
ﺗﺮﻗﺒﻮا ﺗﻌﻠﻴﻤﺎﺗﻨﺎ ﻗﺒﻞ اﻟﺘﻨﻘﻞ * de l’avion * Keep your seat belt fastened until the aircraft comes to
* Attendez les ordres pour vous déplacer a standstill
. ﺑﻌﺪ أن ﺗﺤﻂ اﻟﻄﺎﺋﺮة ﺳﻨﺸﻴﺮ ﻋﻠﻴﻜﻢ ﻣﻦ أﻳﻦ ﻳﻤﻜﻦ اﻟﻬﺒﻮط * * Nous vous dirons après l’atterrissage (amerrissage) * Wait for instructions before moving around
par où sortir. * We will show you the exits to be used after landing (ditching).
- Schlieβen Sie Ihre Gurte und ziehen Sie sie fest - Allacciate la vostra cintura strettamente - Abróchense los cinturones y aprétenlos fuertement
- Vor der Landung (Wasserung), und auf das - Prima dell’atterraggio (l’ammaraggio), quando gridero antes el aterrizaje (amarje) cuando grite «CRISPENSE»
Kommando «VERKRAMPFEN SIE SICH», müssen «CONTRAETEVI» prendete la posizione che vi mostriamo se colocoran en la posición que les vamos a enseñar.
Sie die Position einnehmen, die wir Ihnen jetzt zeigen - Nel momento dell’atterraggio (l’ammaraggio) ci saranno - Cuando el avión aterrice (amare) se producirán varios
- Bei der Landung (Wasserung) wird es mehrere stöße molti urti choques
geben * Rimanete allacciati fino all’immobilizzazione completa * No se desabrochen los cinturones hasta de que se
* Bleiben Sie angeschnallt, bis das Flugzeug völِlig stillsteht. dell’aereo
haya parado por completo el avión
* Warten Sie auf unsere Anweisungen, bevor Sie sich * Aspettate gli ordini per spostarvi
* Esperen el órden para cambiar de sitio.
bewegen * Vi deremo dopo l’atterraggio (l’ammaraggio) da dove uscrire.
* Les diremos despúes del aterrizaje (elamarje) por donde
* Nach der Landung (Wasserung) werden wir Ihnen die
salir.
Ausgänge zeigen.