Chapitre 1
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Chapitre 1
Étymologiquement parlant, le terme " environnement " trouve son origine dans le grec, le latin et le
gaulois. Le terme environnement est polysémique, c'est-à-dire qu'il recouvre aujourd'hui de
nombreuses significations. Ce terme a subi durant le temps une évolution étymologique, et durant
toute cette évolution, de virer, viron, environ, environner, environnement, le radical " vir " a toujours
signifié la forme du " tour " et de "l’arrondi ", qui a donné entour, autour, contours.
L'environnement est tout ce qui nous entoure. C'est l'ensemble des éléments naturels et artificiels
au sein duquel se déroule la vie humaine.
L'environnement serait donc — à un moment donné — le milieu dans lequel l'individu et/ou le groupe
évoluent, ce milieu incluant l'air, l'eau, le sol, leurs interfaces, les ressources naturelles, la faune, la
flore, les champignons, les microbes et les êtres humains, les écosystèmes et la biosphère.
L'environnement comprend différents " milieu de vie " de tailles très variables : une forêt, un champ,
une pelouse, un vieux mur…etc. On distingue donc 3 éléments dans notre environnement :
* Les êtres vivants : c’est tout être qui naît, grandit, mange, rejette des déchets, se reproduit et
meurt.
* Le non vivant : Le non vivant ne peut pas se reproduire. Il comprend des composantes minérales
(atmosphère gazeuse, eau, roches), des éléments issus du vivant et des productions humaines.
• L'eau peut-être douce ou salée, gelée, liquide ou gazeuse. Elle occupe quatre cinquièmes
de la surface terrestre. C'est un constituant fondamental de l'environnement.
• Le sous-sol contient des roches qui diffèrent selon l'endroit où l'on se trouve et les
conditions qui y ont régné.
• Toutes les productions humaines font partie du non vivant : un tableau, un ordinateur, un
bâtiment, une voiture, etc.
les mâles et femelles d'une même espèce se reproduisent (le cerf et la biche) ;
certains parents s'occupent de leurs petits (la baleine, le scorpion) ;
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tous les êtres vivants, à l'exception des végétaux, se nourrissent aux dépens d'autres êtres
vivants (le lapin mange des carottes, la chouette mange des mulots, le champignon se nourrit
de matière décomposée) ;
les végétaux abritent des animaux (le geai niche dans un chêne).
• Les êtres vivants établissent également des relations avec le monde minéral : ils boivent de
l'eau, respirent l'air qui les entoure, utilisent le sol ou des roches comme support pour se fixer ou
comme point d'appui pour se déplacer.
L'homme a toujours exploité les ressources de la Terre pour satisfaire ses besoins. En effet, il a su
exploiter divers capitaux de sa planète en les considérants comme des réserves d'énergie. Citons les
mines de charbon, de fer, d'uranium ou encore les nappes de pétrole. Cependant, il apparaît que ces
réservoirs ne sont pas inépuisables.
En aménageant le territoire, l'homme modifie son environnement naturel : il détruit parfois des milieux
de vie. Cependant, il prend peu à peu conscience des dangers qu'il fait courir à la planète et
commence à restaurer des milieux qu'il a transformés.
Pour comprendre la relation et le rôle de l’homme avec son environnement il faut d’abord connaitre
comment l'homme a-t-il modifié et altéré son environnement ? Quels moyens met-il en œuvre pour
préserver l'équilibre naturel et éviter de polluer ?
• Les déchets de l'industrie sont rejetés, la plupart du temps, dans l'eau des rivières et des
fleuves. On assiste également à des retombées de polluants par voie atmosphérique (pluies
acides). Les polluants les plus dangereux sont les métaux lourds comme le mercure, le plomb,
etc. Les eaux peuvent être limpides et, malgré tout, polluées par ces métaux lourds. Ainsi, à
Minamata au Japon, des centaines de personnes sont mortes parce qu'elles avaient
consommé des poissons pêchés dans des eaux polluées par du mercure rejeté par une usine
chimique.
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* La pêche intensive :
• En raison de l'explosion démographique des années cinquante, les besoins en nourriture
animale ont augmenté. On a, par exemple, développé la pêche et puisé sans contrôle dans
les réserves de poissons jusque dans les années soixante-dix.
• Si les pêches sont parfois réglementées, les techniques et les engins de pêche actuels
restent extrêmement performants. Les satellites aident les pêcheurs à se diriger vers les eaux
les plus poissonneuses. Sur les bateaux, les bancs de poissons sont repérés à l'aide de
sonars. Les chalutiers possèdent des filets de plus en plus grands, ce qui permet des pêches
très importantes, parfois dévastatrices pour le milieu marin. L'homme est donc responsable de
la diminution importante du nombre des individus des différentes espèces.
• Les eaux usées sont, en premier lieu, débarrassées des déchets solides par dégrillage
(matières les plus grosses), par dessablage (matières les plus lourdes) et par dégraissage
(matières les plus légères). L'élimination de la pollution organique dissoute dans l'eau peut,
par ailleurs, s'effectuer grâce à des bactéries qui digèrent les matières polluantes et les
transforment en boues. Un décanteur recueille les boues qui sont recyclées. On peut ainsi
restituer une eau épurée à la nature.
Au début du XIXème siècle, en pleine révolution industrielle, émerge l'idée que c'est à travers la
croissance économique et donc la maîtrise de la nature que sera résolue la question sociale et qu'on
réussira à clore l'ère révolutionnaire. Partout dans le monde des usines poussent comme des
champignons.
Les activités industrielles peuvent exercer des pressions et ont des impacts sur l’environnement. Elles
peuvent également être source de risques pour le personnel et les populations avoisinantes.
La création de richesse
Création d’emplois (directs et indirects)
Profits pour l’entreprise
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