RA Rapport Annuel 2021-2022 MTQ
RA Rapport Annuel 2021-2022 MTQ
RA Rapport Annuel 2021-2022 MTQ
2021-2022
MINISTÈRE DES TRANSPORTS ET DE LA MOBILITÉ DURABLE
RAPPORT
ANNUEL
DE GESTION
2021-2022
MINISTÈRE DES TRANSPORTS
ET DE LA MOBILITÉ DURABLE
Cette publication a été réalisée par la Direction de l’évaluation des programmes
et de la reddition de comptes et éditée par la Direction générale des communications
du ministère des Transports et de la Mobilité durable.
Tous droits réservés. Reproduction à des fins commerciales par quelque procédé que ce
soit et traduction, même partielles, interdites sans l’autorisation écrite des Publications
du Québec.
TABLE DES MATIÈRES
MESSAGE DE LA MINISTRE V
MESSAGE DU SOUS-MINISTRE VII
DÉCLARATION ATTESTANT LA FIABILITÉ DES DONNÉES IX
RAPPORT DE L’AUDIT INTERNE XI
1. L’ORGANISATION 1
1.1 Organisation en bref . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.2 Faits saillants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2. LES RÉSULTATS 12
2.1 Plan stratégique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.2 Déclaration de services aux citoyennes et aux citoyens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
Madame la Présidente,
Conformément à la Loi sur l’administration publique, j’ai le plaisir de déposer, à l’Assemblée nationale, le
Rapport annuel de gestion 2021-2022 du ministère des Transports et de la Mobilité durable. Ce rapport rend
compte des résultats du Ministère pour l’exercice financier se terminant le 31 mars 2022, le tout dans le respect
des exigences législatives et gouvernementales.
Cette année, le ministère des Transports et de la Mobilité durable a continué de jouer un rôle de premier plan
dans l’économie québécoise. Il a rempli ses obligations en matière de développement et d’exploitation des
infrastructures et des équipements de transport ainsi que d’investissements dans les projets structurants
des municipalités et des sociétés de transport. De même, il a joué son rôle lié à l’établissement des normes
à respecter lors de la conception et de la réalisation des projets routiers pour encadrer les pratiques de l’industrie
et de ses partenaires.
Dans le contexte des mesures sanitaires déployées durant les vagues successives de la pandémie de COVID-19,
le Ministère a également tout mis en œuvre pour garantir la continuité des services essentiels à la population
et assurer la réalisation de sa mission.
C’est ainsi que de nombreux projets ont été lancés en 2021-2022 pour construire et mettre en place les réseaux
de transport planifiés. Pensons notamment au démarrage du chantier de l’élargissement de l’autoroute 50 entre
Gatineau et L’Ange-Gardien. D’importantes annonces d’investissements en transport collectif ont également
été faites afin d’accroître la mobilité des personnes, telles que le prolongement de la ligne bleue du métro
de Montréal. Plusieurs projets porteurs d’avenir ont aussi été réalisés, notamment grâce à des investissements
historiques pour électrifier le parc d’autobus urbains et scolaires ainsi qu’à la bonification de l’offre de services
à la population avec l’ajout de trois nouveaux villages-relais et l’ouverture de l’aire de service du Point-du-Jour,
à Lavaltrie. La nouvelle vision maritime du Québec, Avantage Saint-Laurent, s’ajoute aussi à ce bilan porteur
d’amélioration et d’avenir.
D’autres chantiers majeurs se sont par ailleurs terminés cette année comme le projet d’élargissement
de l’autoroute Henri-IV, à Québec (fin des principales interventions), et le premier tronçon du projet
de réaménagement de l’autoroute 85, au Bas-Saint-Laurent. Il s’agit de chantiers d’intérêt et chers aux citoyennes
et citoyens de ces secteurs.
Nous vous prions d’agréer, Madame la Présidente, l’expression de nos sentiments les meilleurs.
Original signé
Geneviève Guilbault
Québec, novembre 2022
Madame la Ministre,
C’est avec fierté que je vous transmets le Rapport annuel de gestion 2021-2022 du ministère des Transports
et de la Mobilité durable. Le Ministère est responsable de planifier et de réaliser la construction d’infrastructures
et de réseaux de transport. Il veille également à l’exploitation et l’entretien des infrastructures et équipements
de transport afin d’assurer la sécurité de toutes les usagères et tous les usagers. Pour mener à bien sa mission
et financer adéquatement ses activités, il gère de façon responsable ses investissements et les fonds
octroyés pour en optimiser les retombées. Enfin, il agit à titre de leader de l’industrie du transport en guidant
et en influençant les différents secteurs afin de promouvoir des pratiques innovantes et cohérentes.
Le présent rapport fait état des résultats du Ministère pour l’exercice financier se terminant le 31 mars 2022
au regard des engagements prévus au Plan stratégique 2019-2023. Il traite de la gestion des ressources
humaines, financières et informationnelles et des engagements de la Déclaration de services aux citoyennes
et aux citoyens et comporte une partie consacrée à la reddition de comptes découlant des exigences législatives
et gouvernementales.
Cette année marque la reconnaissance des activités réalisées quant à l’amélioration de la performance
de l’organisation. Le Ministère s’est classé au premier rang du Tableau de bord de la performance de
l’administration publique du Secrétariat du Conseil du trésor. Il s’agit d’un accomplissement important qui
mérite d’être mis de l’avant, car cela fait rayonner le travail de toutes les employées et tous les employés
de ce grand ministère.
Les efforts se sont poursuivis afin de renforcer la culture de santé et de mieux-être des membres du personnel.
L’organisation a ainsi fait reconnaître 37 sites supplémentaires dans le cadre de la certification Entreprise
en santé, portant à 48 le nombre total de lieux de travail adoptant ces principes.
Original signé
Patrick Dubé
Québec, novembre 2022
À notre avis, l’information contenue dans ce document correspond à la situation telle qu’elle se présentait
au 31 mars 2022.
Original signé
Patrick Dubé
Sous-ministre
Original signé
Andrée-Anne Gabra
Sous-ministre adjointe
aux services gouvernementaux
aérien, aéroportuaire
et de l’équipement roulant
Rapport annuel de gestion 2021-2022 | IX
RAPPORT DE L’AUDIT INTERNE
Monsieur le Sous-Ministre,
Nous avons procédé à l’examen des données et de l’information présentées dans toutes les parties du
Rapport annuel de gestion 2021-2022 du ministère des Transports et de la Mobilité durable pour l’exercice qui s’est
terminé le 31 mars 2022, à l’exception des résultats du Plan d’action pour assurer l’occupation et la vitalité des
territoires 2020-2022.
Cet examen a été réalisé conformément aux Normes internationales pour la pratique professionnelle de l’audit
interne de l’Institut des auditeurs internes. Ainsi, les travaux ont consisté essentiellement à obtenir des
renseignements et des pièces justificatives, à mettre en œuvre des procédés analytiques, à réviser des calculs
et à discuter de l’information fournie pour l’examen. Ces travaux ne visaient pas à vérifier les systèmes
de compilation, ni à évaluer le contrôle interne, ni à effectuer des sondages. Par conséquent, notre conclusion
ne constitue pas une opinion d’audit sur l’information contenue dans le Rapport annuel de gestion 2021-2022.
Le Plan stratégique 2019-2023 comprend plusieurs indicateurs pour lesquels les résultats présentés dans
la partie 2.1 du Rapport annuel de gestion 2021-2022 proviennent de données externes dont le Ministère n’est pas
le propriétaire. Ainsi, nous nous sommes assurés que ces résultats étaient appuyés sur une source externe.
Au terme de notre examen, nous concluons que les informations contenues dans les parties examinées nous
paraissent, à tous égards importants, plausibles et cohérentes.
Original signé
Hind Belqorchi
Québec, novembre 2022
Clientèle
Toute personne, entreprise ou instance locale, régionale et provinciale susceptible d’utiliser les infrastructures
et les équipements de transport de même que les services offerts par le Ministère fait partie de sa clientèle.
Organisation administrative
Les produits et services externes sont composés des orientations (plans ministériels et politiques)
et des régulations (lois et règlements), de la gestion des infrastructures de transport, des installations
et des équipements et, enfin, de l’aide aux partenaires. Quant au volet interne, il comprend le soutien
au fonctionnement de l’organisation et le soutien technique.
Au 31 mars 2022, le Ministère était composé de la Direction des enquêtes et de l’audit interne, de la Direction
du Secrétariat général et du soutien à la gouvernance, de la Direction générale du leadership éthique
et de la transparence et de 10 sous-ministériats :
• le Sous-ministériat à l’ingénierie et aux infrastructures;
• le Sous-ministériat à l’électrification des transports, à la sécurité et à la mobilité;
• le Sous-ministériat à la performance organisationnelle;
• le Sous-ministériat à la sécurité civile, à la surveillance du réseau et aux partenariats;
• le Sous-ministériat aux territoires;
• le Sous-ministériat aux services gouvernementaux aérien, aéroportuaire et de l’équipement roulant;
• le Sous-ministériat aux grands projets routiers et à la région métropolitaine de Montréal;
• le Sous-ministériat aux services à la gestion;
• le Sous-ministériat à l’expertise contractuelle et immobilière;
• le Sous-ministériat aux projets stratégiques de transport collectif et ferroviaire.
Le Ministère comprenait également la Direction des affaires juridiques, qui relève du ministère de la Justice,
et la Direction générale des communications, qui relève du ministère du Conseil exécutif.
Un organisme et deux sociétés relèvent directement de la ministre des Transports : la Commission des transports
du Québec, la Société de l’assurance automobile du Québec et la Société des traversiers du Québec. Ces
organisations ont leur propre rapport annuel de gestion.
Cabinet
de la ministre déléguée MINISTRE DÉLÉGUÉE
Laura Lizotte
Catherine Émond
Chantal Rouleau
Gestion des actifs routiers Laboratoire Sécurité et camionnage Transport maritime, Ressources humaines Gestion axée
aérien et ferroviaire sur les résultats
et de l’innovation des chaussées David Côté Isabelle Mignault, int. et amélioration continue
Stéphane Dallaire Yvon Villeneuve Yanick Blouin Marzena Jarek
Politique de mobilité
durable et de l’électrification
Évangéline Lévesque
Grands projets routiers Mobilité et partenariats Grands projets routiers Coordination et relations Planification et gestion
du nord et de l’est stratégiques de l’ouest du Québec avec le milieu des infrastructures
du Québec
Dany Hubert Mélanie St-Cyr, int. Claude Thibault Rogerio Correia Kamal Boulhrouz
Sécurité civile et veille Partenariats Coordination territoriale Service aérien Projets et exploitation
opérationnelle et parcs routiers Luc Tremblay gouvernemental aéroportuaires
Céline Tremblay Martin Cormier Denis Page Danielle Fleury
Coordination des mesures Québec 511 Gouvernance, des projets Centre de gestion de
d’atténuation du Réseau stratégiques et de
Benoît L’Allier l’innovation des services l’équipement roulant
express métropolitain Carl Gauthier
Lynda Roy
Denis Page
Technologies Finances Surveillance des marchés Services en gestion Métropole et ouest Capitale et est
de l’information Harold Garneau et application des règles contractuelle
contractuelles Pierre Fernandez Galvan Mathieu Grondin
Alexandre Poirier Nathalie Dion Bruno Légaré
Adjointe aux opérations Aides financières Expertise immobilière Projets spéciaux Gouvernance des projets
technologiques et Jonathan Lavallée, int. Yanina Klimenko, int.
à la sécurité Raymond Jeudi Éric Breton
David Gaudreau, dir. adj.
Ressources matérielles
et immobilières
Jean-Sébastien Dumont
Légende :
Sous-ministériat Sous-ministériat adjoint Direction générale principale Direction générale Direction ou service Organisme public Unité dont le personnel relève du ministère
de la Justice ou du ministère du Conseil exécutif
Par ailleurs, le Ministère a adapté ses activités pour répondre aux mesures sanitaires mises en place pendant
cette deuxième année de la pandémie, ce qui a permis de maintenir les services essentiels en tout temps
et d’assurer la sécurité du personnel sur les sites.
Enfin, la pandémie a modifié les habitudes des consommatrices et consommateurs et la capacité de production
des entreprises, entraînant des difficultés d’approvisionnement en 2021-2022, notamment pour la fabrication
et la vente de véhicules, de pièces automobiles et de matériaux. De plus, les prix à la consommation au Québec
ont connu une hausse majeure, surtout le prix des carburants.
La demande en transport
Quel que soit le territoire au Québec, le principal mode de déplacement des populations est l’automobile1.
En moins grande proportion se trouvent le transport en commun, les modes actifs comme la marche
et le vélo et les déplacements à titre de passagère ou de passager d’un véhicule2. Par ailleurs, la pandémie
de COVID-19 a imposé le télétravail et a stimulé encore plus le choix de l’automobile au détriment de celui
du transport en commun, lequel a connu une baisse d’achalandage considérable.
Au Québec, le secteur des transports consomme plus des trois quarts du pétrole3. Par conséquent, ce secteur
d’activité est celui qui émet le plus de gaz à effet de serre4. Le Québec demeure toutefois un chef de file
au Canada dans l’utilisation de moyens de transport propulsés par l’électricité.
La sécurité routière
Le nombre de véhicules en circulation a augmenté de près de 2 % en 2021, pour atteindre 6 995 085 véhicules,
avec une hausse encore marquée pour les camions légers. Malgré cette croissance, le bilan routier au Québec
s’est amélioré de façon importante au cours des 10 dernières années, particulièrement dans la première partie
de cette période. Par la suite, une certaine stabilité a été observée5. Bien que les acquis soient fragiles et les gains
de plus en plus difficiles à réaliser, des améliorations du bilan sont encore possibles, et ce, afin que le Québec
1. MINISTÈRE DES TRANSPORTS (2020), Analyse de la mobilité différenciée selon les sexes – Territoires RMR et hors-RMR, [En ligne],
https://www.transports.gouv.qc.ca/fr/ministere/Planification-transports/enquetes-origine-destination/Documents/ADS-mobilite-RMR.pdf.
2. INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC (2014), Répartition de la population québécoise selon le principal moyen de transport utilisé dans
une semaine type, 2010, [En ligne], https://statistique.quebec.ca/fr/produit/tableau/repartition-de-la-population-quebecoise-selon-le-
principal-moyen-de-transport-utilise-dans-une-semaine-type-2010.
3. WHITMORE, J., et P.-O. PINEAU (2022), État de l’énergie au Québec : édition 2022, Chaire de gestion du secteur de l’énergie, HEC
Montréal, p. 6, [En ligne], https://energie.hec.ca/wp-content/uploads/2022/03/EEQ2022_web.pdf.
4. INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC (2022), Le Québec chiffres en main 2022, p. 9, [En ligne],
https://statistique.quebec.ca/fr/fichier/le-quebec-chiffres-en-main-edition-2022.pdf.
5. SOCIÉTÉ DE L’ASSURANCE AUTOMOBILE DU QUÉBEC (2021), Stratégie de prévention en sécurité routière 2021-2023, [En ligne],
https://saaq.gouv.qc.ca/fileadmin/documents/publications/strategie-prevention-securite-routiere-2021-2023.pdf.
Le Ministère s’est d’ailleurs doté d’une politique ministérielle de télétravail en mars 2022 pour accompagner
le coup d’envoi officiel du retour au travail en mode hybride. Cette politique s’inscrit dans la volonté de la fonction
publique d’offrir au personnel les meilleures conditions pour la réalisation de ses activités professionnelles
et de répondre aux enjeux d’attraction, de mobilisation et de rétention, de santé des personnes et de mobilité
durable.
• le lancement des appels de qualification pour les volets Matériel roulant et Infrastructures
du projet de tramway de Québec;
• le passage à la réalisation pour le projet de mesures prioritaires pour le transport collectif sur
le boulevard Guillaume-Couture, à Lévis.
En janvier 2022, le Ministère s’est vu octroyer la certification Entreprise en santé pour 37 lieux de travail
supplémentaires. À la suite de l’audit de maintien et de certification mené par le Bureau de normalisation
du Québec, c’est aussi 11 lieux du Ministère déjà certifiés qui ont démontré avec succès la pérennité de leurs
efforts en matière de santé et de mieux-être au travail.
Certaines cibles 2022-2023 du plan stratégique ont été révisées pour tenir compte des répercussions
de la pandémie.
En somme, le Ministère a atteint 14 des 17 cibles annuelles en 2021-2022, ce qui représente un taux d’atteinte
de 82 %.
CIBLE RÉSULTAT
OBJECTIF INDICATEUR PAGE
2021-2022 2021-2022
CIBLE RÉSULTAT
OBJECTIF INDICATEUR PAGE
2021-2022 2021-2022
3. Poursuivre 3.1 Q
uantité de gaz 192 000 202 498 21
l’électrification des à effet de serre évités par
transports les véhicules électriques
immatriculés (t éq. CO2)
3.2 N
ombre de véhicules 1 700 1 705 22
électriques dans le parc
gouvernemental
4. Soutenir la mise 4.1 A
chalandage du transport 330 millions 244,8 millions 24
en place de services collectif de déplacements de déplacements
en transport collectif 4.2 N
ombre de déplacements 4,5 millions 5,3 millions 25
des personnes admises de déplacements de déplacements
en transport adapté
5. Assurer la sécurité des 5.1 P
ourcentage de réduction ≥5% 13,4 % 26
transports de la moyenne triennale
du nombre d’accidents
mortels ou graves
6. Développer 6.1 T
onnages de marchandises 175 000 184 292 29
l’intermodalité transbordées dans les ports
du réseau et les centres intermodaux
ferroviaires du Québec
(en milliers de tonnes)
7. Appliquer le concept 7.1 P
roportion des nouveaux 40 % 55 % 30
de carboneutralité projets routiers
aux projets routiers de 100 millions de dollars
de 100 millions et plus, en réalisation,
de dollars et plus adoptant une approche
carboneutre
CIBLE RÉSULTAT
OBJECTIF INDICATEUR PAGE
2021-2022 2021-2022
Contexte lié à l’objectif : Les infrastructures routières affichent un important déficit de maintien d’actifs,
et l’envergure des travaux nécessaires au maintien de l’état du réseau routier est considérable. Les
travaux à réaliser, dont le nombre s’élève à plusieurs centaines annuellement, contribuent à l’amélioration
de l’indice d’état gouvernemental des chaussées et des structures du réseau routier. Au cours
de l’exercice financier 2021-2022, des investissements majeurs ont été consacrés à la modernisation,
à la réfection et à la préservation des infrastructures routières afin d’en assurer la pérennité.
• Des investissements totalisant 905,2 millions de dollars ont été réalisés pour la conservation des
chaussées.
• L’état des structures du réseau supérieur requiert une attention particulière. Ainsi,
1 076,5 millions de dollars ont été destinés à leur conservation.
Indicateur 1.1 : Proportion des chaussées du réseau routier supérieur6 en bon état selon l’indice d’état
gouvernemental
Cible 50 % 51 % 52 % 53 %
49 % 50 % 51 %
Résultat
(cible non atteinte) (cible non atteinte) (cible non atteinte)
6. Le Ministère est responsable de l’entretien du réseau routier supérieur, composé de 31 131 kilomètres d’autoroutes, de routes
nationales, de routes régionales, de routes collectrices ainsi que de chemins d’accès aux ressources. Cela exclut donc les rues,
les routes et les chemins locaux gérés par les municipalités, d’autres ministères ou Hydro-Québec. De plus, les bretelles, les voies
de desserte et les chaussées en gravier ne sont pas considérées dans l’état des chaussées.
Les travaux peuvent être composés d’interventions préventives sur des chaussées susceptibles de devenir déficientes afin de les
conserver en bon état, d’interventions correctives sur des chaussées déficientes ou d’interventions palliatives pour ramener
temporairement en bon état des chaussées très détériorées.
L’indice d’état gouvernemental est un indicateur québécois servant à évaluer l’état des infrastructures. Cet indice
reflète l’état global de la chaussée, en combinant quatre indicateurs : l’indice de rugosité international, l’orniérage,
la fissuration et la susceptibilité au gel. Cet indice permet au gouvernement d’établir les priorités et de planifier
les investissements inscrits au Plan québécois des infrastructures. Le Ministère a décidé de prendre le relais
et d’inclure cet indice dans les cibles annuelles du Plan stratégique 2019-2023 pour les chaussées, les structures
et les ponts municipaux.
En 2021, la chaussée était en bon état sur 51 % du réseau routier supérieur. Les travaux effectués sur
1 979 kilomètres de chaussées en 2021, dont 1 146 kilomètres de travaux de réfection, 246 kilomètres de travaux
palliatifs temporaires sur des chaussées déficientes et 587 kilomètres de travaux préventifs, ont permis
d’augmenter la proportion de chaussées en bon état de 1 point de pourcentage par rapport à l’état observé
en 2020.
Le Ministère s’est doté d’une stratégie de planification des interventions en conservation des chaussées qui
vise à maximiser les retombées à long terme des investissements en conservation des chaussées. Le défi
est d’investir sur la bonne chaussée, au bon moment, avec la bonne technique, grâce à une planification
optimale des interventions. La stratégie est évolutive et adaptée pour chaque région selon l’état du réseau
et les besoins en interventions sur celui-ci, les paramètres financiers et les objectifs définis dans le Plan
québécois des infrastructures, et les cibles établies dans la planification stratégique du Ministère. Des
formations sont disponibles en ligne sur la planification stratégique des interventions à l’aide du système
de gestion des chaussées, et ce, en tout temps pour les usagères et usagers du système de gestion des
chaussées.
Qui plus est, une table d’échange sur la stratégie de planification des interventions en conservation des
chaussées a été mise en place par la Direction générale de la coordination territoriale pour regrouper
les unités centrales et les territoires. Le but est d’échanger sur les difficultés soulevées par les territoires
à l’égard de cette stratégie et d’apporter des solutions pour l’atteinte des objectifs.
Enfin, une analyse de la programmation des travaux routiers est effectuée chaque année afin d’assurer
la mise en œuvre adéquate de la stratégie.
Évolution de l’état des chaussées du réseau routier supérieur selon l’indice d’état gouvernemental (%)
INDICE D’ÉTAT 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Cible 76 % 77 % 78 % 79 %
La proportion des structures du réseau routier supérieur en bon état selon l’indice d’état gouvernemental
a connu une hausse d’un point de pourcentage par rapport à l’année précédente. Depuis 2012, la proportion
de structures en bon état a connu une augmentation de neuf points de pourcentage.
En 2021, 62 % des structures existantes avaient été construites entre les années 1960 et 1980. Étant donné que
des travaux de réparation sont habituellement nécessaires 30 ans après la construction d’un ouvrage, les besoins
actuels en matière d’entretien et de réparation sont encore importants.
Le nombre de structures dont l’état est devenu déficient et qui doivent être réparées est demeuré à peu
près stable au cours des quatre dernières années. En 2021, 90 structures déficientes ont été corrigées par
la réalisation de travaux.
Évolution de l’état des structures du réseau routier supérieur (4,5 mètres et plus) selon l’indice d’état
gouvernemental (%)
INDICE D’ÉTAT 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
A, B et C (très bon, bon 69 71 72 74 75 75 76 77 77 78
et satisfaisant)
Selon le
D (mauvais) 12 11 10 8 9 8 7 8 7 7
nombre
E (très mauvais) 19 18 18 18 16 17 17 15 16 15
Indice d’état médian C C C C C C C C C C
A, B et C (très bon, bon 45 47 51 51 53 49 53 53 54 56
et satisfaisant)
Selon la
D (mauvais) 13 12 10 8 9 9 8 9 8 7
valeur
E (très mauvais) 42 41 39 41 38 42 39 38 38 37
Indice d’état médian D D C C C D C C C C
La proportion des structures du réseau routier supérieur exprimée selon la valeur démontre l’importance
de certaines structures. Ainsi, les structures de grande valeur ont une forte incidence à la baisse sur le portrait
global lorsqu’elles sont en mauvais état.
7. Le réseau routier sous la responsabilité du Ministère comprend 5 660 structures dont la longueur est de 4,5 mètres ou plus.
Cible 58 % 59 % 60 % 61 %
En 2021, la proportion de ponts en bon état sur le réseau municipal sous la gestion du Ministère8 a connu une
hausse d’un point de pourcentage par rapport à l’année précédente. Depuis 2012, une augmentation de 13 points
de pourcentage de la proportion de ponts du réseau municipal en bon état a été enregistrée.
Le nombre de ponts dont l’état est devenu déficient et qui doivent être réparés est demeuré stable au cours des
deux dernières années. En 2021, 95 ponts déficients sur le réseau municipal sous la gestion du Ministère ont été
corrigés par la réalisation de travaux.
Évolution de l’état des ponts du réseau municipal sous la gestion du Ministère selon l’indice d’état
gouvernemental (%)
INDICE D’ÉTAT 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Cible 60 % 65 % 70 % 75 %
59 % 67 % 65 %
Résultat
(cible non atteinte) (cible atteinte) (cible non atteinte)
Lors de l’exercice de préparation du plan stratégique, il avait été anticipé que la réalisation des projets
de réfection majeure de l’aire de mouvement à l’aéroport de Montmagny et de la piste 18-36 à l’aéroport
de Chicoutimi-Saint-Honoré, en 2020, permettrait d’excéder la cible pour l’année 2020-2021 et d’atteindre la cible
pour l’année 2021-2022. Cependant, la mise à jour des projections basées sur les relevés visuels d’inspection
réalisée en 2020 a démontré que les modèles de comportement de dégradation basée sur les données
d’inspection antérieures étaient moins optimistes que les projections de 2016 ayant servies pour la détermination
des cibles du Plan stratégique 2019-2023.
Au 31 mars 2022, les activités préparatoires à la réalisation de deux projets de chaussées aéroportuaires
asphaltées prévus en 2022-2023 étaient terminées. La réalisation de ces projets de réfection majeure
permettra d’atteindre la cible finale du Plan stratégique 2019-2023.
Indicateur 1.5 : Proportion des voies ferrées fonctionnelles sous la responsabilité du Ministère
Cible 43 % 55 % 70 % 80 %
Les projets de réhabilitation du chemin de fer de la Gaspésie et du chemin de fer Québec Central, propriétés
du gouvernement du Québec, progressent bien. La proportion des voies ferrées fonctionnelles sous
la responsabilité du Ministère était de 76 % au 31 mars 2022. Ce résultat permet d’atteindre la cible de 70 %.
Il s’explique par la réalisation des principaux travaux sur les tronçons suivants du chemin de fer de la Gaspésie :
Contexte lié à l’objectif : Outre la poursuite du développement de ses connaissances et de son expertise
à l’égard des aléas naturels et des changements climatiques, le Ministère vise à rendre ses pratiques de gestion
plus préventives, notamment en développant une approche intégrée et concertée qui assurera la prise en charge
du contexte d’intervention en situation d’urgence ou d’urgence imminente.
Le Ministère prévoit la réalisation de 25 projets routiers liés à l’adaptation aux changements climatiques d’ici
le 31 mars 2023.
Indicateur 2.1 : Taux de réalisation des projets routiers en adaptation aux changements climatiques
Cible 12 % 32 % 60 % 100 %
8% 40 % 68 %
Résultat
(cible non atteinte) (cible atteinte) (cible atteinte)
Dans le cadre de l’exercice de la programmation 2021-2022, le Ministère avait identifié 14 projets routiers qui
permettent d’assurer la résilience et la pérennité du réseau routier québécois face aux enjeux liés à l’adaptation
aux changements climatiques. Pour être retenus, les projets doivent répondre à deux critères, soit la présence
d’un aléa naturel associé aux changements climatiques (inondation fluviale, submersion côtière, érosion fluviale
et côtière, glissement de terrain d’origine naturelle, fonte du pergélisol ou avalanche) et une intervention
dont l’objectif principal vise l’adaptation aux changements climatiques (ouvrages de stabilisation, ouvrages
de protection, relocalisation ou reconfiguration d’une infrastructure).
En 2021-2022, 7 de ces projets routiers en adaptation aux changements climatiques ont été réalisés9, auxquels
s’ajoutent les 10 projets terminés lors des deux premières années du Plan stratégique 2019-2023. Ainsi, un total
de 17 projets ont été réalisés depuis le 1er avril 2019. Cela représente un cumulatif de 68 %, soit un résultat
supérieur à la cible fixée à 60 %.
Contexte lié à l’objectif : Afin de réduire la dépendance du Québec aux énergies fossiles et de favoriser
la transition vers une économie sobre en carbone, le gouvernement s’est engagé sur la voie de l’électrification des
transports en s’appuyant sur des objectifs économiques et environnementaux. Des programmes et des mesures
variés ont été mis de l’avant dans le Plan de mise en œuvre 2021-2026 du Plan pour une économie verte 2030,
notamment des mesures visant l’électrification du parc de véhicules routiers légers et lourds.
La croissance du nombre de véhicules électriques dans le parc roulant québécois a été limitée au cours
de l’année 2021-2022 par des problèmes de chaînes d’approvisionnement qui ont mené à une rareté des
véhicules électriques disponibles pour la vente au Québec. Malgré cela, au 31 mars 2022, 137 321 véhicules
électriques étaient en circulation sur les routes du Québec, soit une augmentation de 40 % par rapport à l’année
précédente.
9. Depuis 2020-2021, pour qu’un projet soit considéré comme réalisé, les travaux qui visent l’adaptation aux changements climatiques
devaient être entièrement terminés et 95 % des dépenses associées aux coûts totaux du projet devaient avoir été effectuées.
Certaines sommes, c’est-à-dire moins de 5 % des coûts totaux, peuvent être dépensées dans l’exercice financier suivant, notamment
pour les travaux d’aménagement paysager. En 2019-2020, 100 % des sommes devaient être dépensées pour qu’un projet soit
considéré comme réalisé.
Les véhicules lourds électriques, comme les camions et les autobus, sont aussi de plus en plus présents sur les
routes du Québec. Leur nombre est passé à 338 en 2021-2022, soit une augmentation de 101 % par rapport aux
168 véhicules lourds de l’année précédente.
Indicateur 3.1 : Quantité de gaz à effet de serre évités par les véhicules électriques immatriculés
Entre le 1er avril 2021 et le 31 mars 2022, les véhicules électriques ont permis d’éviter l’émission
de 202 498 t éq. CO2. La majeure partie des gaz à effet de serre évités est associée aux véhicules électriques
légers avec 194 285 t éq. CO2. Les véhicules lourds électriques ont quant à eux permis d’éviter l’émission de
8 213 t éq. CO2.
Avec le Plan pour une économie verte 2030, le gouvernement poursuit son grand chantier d’électrification
du secteur des transports. Différentes mesures sont déployées afin de concrétiser les engagements ambitieux
du gouvernement, qui visent, en 2030, l’électrification de 65 % des autobus scolaires, de 55 % des autobus urbains
et de 40 % des taxis, ainsi que l’atteinte de 1,5 million de véhicules légers électriques immatriculés au Québec10.
Un comité interministériel, sous la responsabilité du Ministère, veille à la mise en œuvre proactive et cohérente
des nombreuses interventions gouvernementales en matière d’électrification des transports.
Pour encourager l’électrification des transports et favoriser l’atteinte des cibles, le Ministère a continué
de soutenir financièrement des activités de promotion et de sensibilisation, comme la création d’une chaîne
YouTube diffusant des capsules sur les enjeux et les avancées en électrification des transports ainsi que la mise
en place d’un service d’accompagnement spécialisé pour les nouveaux électromobilistes.
Pendant l’année 2021-2022, le Ministère a contribué à l’installation de 13 bornes de recharge rapide dans des
villages-relais et des sites stratégiques ainsi que dans ses haltes routières et ses aires de service. Ces bornes
s’intègrent au Circuit électrique, le réseau de bornes de recharge géré par Hydro-Québec, qui comptait
3 469 bornes au 31 mars 2022 (2 826 bornes de niveau 2 et 643 bornes de niveau 3).
10. Ces engagements ont été publiés dans le Plan pour une économie verte 2030 en novembre 2020.
Le Ministère appuie également la transition dans le secteur du transport de marchandises en ayant bonifié
le programme Écocamionnage, qui propose différentes mesures permettant l’amélioration de l’efficacité
énergétique ou l’utilisation d’énergies de remplacement. Afin d’encourager les retombées économiques
locales, les modalités du programme prévoient notamment des aides financières bonifiées pour l’acquisition
de technologies installées, assemblées ou fabriquées au Québec.
Au 31 mars 2022, le parc automobile gouvernemental comptait 1 705 véhicules électriques ou hybrides
rechargeables en circulation ou réservés pour les besoins saisonniers, soit 15,4 % de plus que le nombre recensé
au 31 mars 2021.
Le Plan pour une économie verte 2030, dévoilé en novembre 2020, propose d’électrifier, d’ici 2030,
100 % des automobiles, des fourgonnettes, des minifourgonnettes et des véhicules utilitaires sport utilisés
par les ministères, certains organismes gouvernementaux, le réseau de la santé et des services sociaux ainsi que
le réseau de l’éducation et de l’enseignement supérieur. Le gouvernement veut aussi électrifier 25 % du parc
de camionnettes de ces mêmes entités.
Contexte lié à l’objectif : La mise en place d’une offre de services de transport diversifiée pour la population
est une condition de base afin que toutes et tous puissent avoir accès à plusieurs options de déplacement.
Le Ministère veut soutenir l’implantation du transport durable par l’entremise d’un plus large éventail de choix
en vue d’améliorer les déplacements quotidiens en les rendant plus efficaces, sécuritaires et abordables.
À cet égard, le Ministère poursuit son soutien financier au moyen de divers programmes d’aide. Les autorités
organisatrices de transport bénéficient de ce soutien et de l’accompagnement du Ministère dans la mise en place
de grands projets stratégiques de transport collectif tels que les suivants :
• Le service rapide par bus sur le boulevard Pie-IX, entre Montréal et Laval : dans le cadre du suivi
de la phase de réalisation du projet avec les partenaires concernés, le Ministère a assuré
la coordination entre les chantiers du lot de Laval du service rapide par bus et le chantier
de réfection majeure du pont Pie-IX, ainsi que la coordination entre le service rapide par bus,
dans le secteur de Montréal, et d’autres chantiers en cours;
11. Les informations relatives au projet du Réseau express métropolitain de l’Est présentent l’état d’avancement de ce projet
au 31 mars 2022. Par conséquent, les actions énoncées ne tiennent pas compte de la reprise du projet par le gouvernement
du Québec et la Ville de Montréal, annoncée en mai 2022.
Une part de ces projets ont bénéficié des mesures prévues à la Loi concernant l’accélération de certains projets
d’infrastructure.
De plus, le Ministère soutient financièrement les sociétés de transport en commun ainsi que les organisations
municipales afin qu’elles puissent doter leur territoire d’un service de transport répondant aux besoins des
personnes handicapées.
En janvier 2021, l’indicateur et ses cibles ont été modifiés pour les années 2020-2021, 2021-2022
et 2022-2023 en raison des répercussions de la pandémie de COVID-19 sur le nombre de déplacements
en transport collectif. L’indicateur n’est plus présenté en pourcentage d’augmentation, mais plutôt
en nombre de déplacements, et ce, pour en faciliter la compréhension.
Une nouvelle révision des cibles 2022-2023 a été effectuée en mars 2022 en raison de la continuité des
répercussions de la pandémie.
L’achalandage du transport collectif a atteint 244,8 millions de déplacements13 en 2021, soit une baisse
de 19,9 % par rapport à celui observé en 2020. Les données de 2020 sont supérieures à celles de 2021 puisque
l’achalandage du transport collectif n’a diminué qu’à compter de la mi-mars 2020, lors du début de la pandémie.
La cible 2021-2022 n’a pas été atteinte dans le contexte marqué par la poursuite de la pandémie. Au début 2021,
plusieurs mesures de confinement et de limitation des déplacements étaient en place, ce qui a entraîné une
diminution considérable de l’achalandage. Ensuite, les déplacements ont repris graduellement à la suite
de la campagne de vaccination de la population et de certains assouplissements des mesures sanitaires.
12. La valeur pour l’année 2018 a été révisée à 644 millions de déplacements depuis l’adoption du Plan stratégique 2019-2023.
13. Il s’agit d’une donnée préliminaire en date du 25 mai 2022.
2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
597,5 604,9 605,4 598,8 604,2 619,2 643,9 649,7 305,7a 244,8b
a. Donnée révisée en date du 25 mai 2022.
b. Donnée préliminaire en date du 25 mai 2022.
Depuis le début de la pandémie, l’achalandage du transport collectif a connu une baisse importante
sur l’ensemble du territoire de la province. Le Ministère a entrepris plusieurs mesures afin de garantir
la continuité des services de transport collectif à la population et ainsi de contribuer à la relance
économique du Québec :
14. La donnée de 2017 a été révisée à 8 941 507 déplacements en date du 3 mai 2022.
Une nouvelle révision des cibles 2022-2023 a été effectuée en mars 2022 en raison de la continuité des
répercussions de la pandémie.
La donnée disponible est celle de 202015. Ainsi, le nombre de déplacements des personnes admises en transport
adapté est estimé à 5 343 329, ce qui représente une baisse de 43 % par rapport aux données obtenues l’année
précédente. La pandémie a entraîné des changements dans les habitudes d’utilisation des divers services
de transport, y compris le transport adapté.
2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017a 2018a 2019a 2020b
7 397 000 7 657 640 7 878 202 8 208 115 8 435 437 8 728 612 8 941 507 9 143 394 9 396 441 5 343 329
a. Donnée révisée en date du 3 mai 2022.
b. Donnée préliminaire en date du 3 mai 2022.
Contexte lié à l’objectif : Le Ministère vise à optimiser les gains en matière de sécurité afin de rendre
le réseau routier toujours plus sécuritaire. L’atteinte des objectifs passe notamment par plusieurs mesures,
allant de la correction de l’orniérage ainsi que de la mise en forme et de l’asphaltage des accotements
jusqu’à la réalisation d’avis et d’audits de sécurité lors de la conception de projets routiers. Le Ministère maintient
des exigences élevées pour la surveillance continue du réseau, la gestion des corridors routiers, la signalisation,
le marquage, l’éclairage et l’entretien hivernal. Il cherche à assurer un partage de la route harmonieux
et sécuritaire et à mieux encadrer l’utilisation des modes de transport. Une attention particulière est accordée
à la sécurité des piétons, piétonnes et des cyclistes de même qu’à celle des usagères et usagers et des personnes
qui travaillent aux abords des zones de travaux.
Indicateur 5.1 : Pourcentage de réduction de la moyenne triennale du nombre d’accidents mortels ou graves
Résultat 3,2 % (cible atteinte) 9,8 % (cible atteinte) 13,4 % (cible atteinte)
15. La donnée de 2021 sera disponible dans le prochain rapport annuel de gestion.
La moyenne triennale des accidents mortels et graves pour la période 2019-2020-2021 a diminué de 13,4 %, avec
1 354 accidents, comparativement à 1 564 pour la période de référence 2016-2017-2018. Le nombre de véhicules
en circulation sur l’ensemble du réseau routier québécois et de titulaires de permis de conduire est en hausse
pour l’année 2021.
Moyenne triennale des accidents mortels et graves impliquant un véhicule routier par rapport au
nombre de véhicules en circulation et de titulaires de permis de conduire au 31 décembre de chaque
année
2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021
Moyenne 2 137 1 956 1 794 1 677 1 602 1 603 1 564 1 514 1 411 1 354
triennale
se terminant
l’année
indiquée
Véhicules 6 082 303 6 191 286 6 240 266 6 310 810 6 416 349 6 552 488 6 608 276 6 697 819 6 834 681 6 995 085
en circulation
Titulaires 5 194 760 5 241 846 5 283 950 5 330 564 5 375 648 5 414 479 5 473 342 5 528 681 5 546 433 5 655 647
de permis
de conduire
En 2021, le nombre d’accidents mortels et graves a connu une hausse par rapport à 2020. En effet, il y a eu
321 accidents mortels et 1 031 accidents graves en 2021, ce qui représente des hausses de 5 accidents mortels
et de 49 accidents graves par rapport à 2020. Malgré ces hausses, la moyenne triennale de 2019-2020-2021,
c’est-à-dire 1 354 accidents, a diminué de 57 accidents par rapport à la précédente de 2018-2019-2020, c’est-à-dire
1 411 accidents. De ce fait, le pourcentage de diminution de la moyenne triennale de 2019-2020-2021 par
rapport à celle de l’année de référence 2016-2017-2018, c’est-à-dire 13,4 %, est plus élevé que celui obtenu lors
de la reddition de comptes précédente, c’est-à-dire 9,8 %.
L’indicateur est basé sur des moyennes triennales pour refléter la tendance et non les variations annuelles. Dans
ce contexte, la cible de 5 % est largement atteinte en 2021.
À l’égard de la sécurité routière, le Ministère a notamment procédé à la correction de neuf sites à potentiel
d’amélioration16. Un site à potentiel d’amélioration est désigné comme étant un endroit ponctuel du réseau
où est relevée une concentration d’accidents qui peuvent être attribuables au comportement des conductrices
et conducteurs, à des déficiences de l’infrastructure routière ou à des défectuosités mécaniques des véhicules.
En ce qui a trait aux déficiences de l’infrastructure, plusieurs interventions peuvent être effectuées afin de réduire
de manière considérable le nombre d’accidents sur les routes du Ministère. Parmi les travaux exécutés à la suite
d’études de sécurité réalisées par le Ministère se trouvent notamment les projets suivants :
• l’installation d’une glissière de sécurité sur l’autoroute 50, de la fin de l’autoroute à quatre voies
jusqu’à la courbe de l’échangeur Doherty, à Gatineau, dans l’Outaouais;
16. La liste des sites à potentiel d’amélioration en sécurité routière 2020-2021 est disponible sur le site Web du Ministère :
https://www.transports.gouv.qc.ca/fr/securite-signalisation/Documents/Liste-Sites-Potentiel-Amelioration-2020-2021.pdf.
• l’ajout d’une voie de circulation en direction est au chemin Olivier, entre la route Lagueux et les
bretelles de l’autoroute 20 en direction ouest, à Lévis, dans Chaudière-Appalaches.
Par ailleurs, pour atteindre la cible de réduction de la moyenne triennale des accidents mortels ou graves
et améliorer le bilan routier des prochaines années, des mesures continueront d’être appliquées. Par exemple,
la poursuite de la mise en œuvre de la Politique de mobilité durable – 2030 permet notamment d’intégrer
la Vision zéro comme stratégie de référence en sécurité routière et de déployer des moyens d’action pour des
routes et des abords de routes plus sécuritaires. Également, les mesures du Plan d’action ministériel en sécurité
routière 2018-2023 ont été mises en œuvre.
Contexte lié à l’objectif : Les mesures prévues dans le Plan d’action 2018-2023 de la Politique de mobilité
durable – 2030 favorise une utilisation complémentaire et intégrée des différents modes de transport. Cette
intégration permet l’amélioration de l’efficacité des chaînes logistiques, qui est essentielle à la compétitivité des
entreprises dans une économie ouverte telle que celle du Québec.
Afin d’appuyer l’industrie du transport maritime, le Ministère a annoncé, dans le cadre d’Avantage Saint-Laurent,
son nouveau programme d’investissement en infrastructures maritimes de 100 millions de dollars. Le Ministère
s’est également engagé pour 22,5 millions de dollars avec l’Administration portuaire de Trois-Rivières pour
la construction d’un nouveau terminal multifonctionnel. Toujours dans le cadre de la mise en œuvre
d’Avantage Saint-Laurent, le Ministère a approuvé, par décret, le versement d’une aide financière de 10,8 millions
de dollars à l’Administration portuaire de Québec pour la réalisation de 14 projets de mise à niveau
d’infrastructures nécessaires aux activités portuaires. Finalement, afin d’améliorer la compétitivité du transport
maritime et de réduire ses impacts environnementaux, le Ministère s’est engagé à verser 3,7 millions de dollars
à l’Institut nordique de recherche en environnement et en santé au travail pour la mise en œuvre du projet
Enviro-Actions dans les zones portuaires de Saguenay et de Sept-Îles.
Dans le but d’appuyer l’industrie du transport ferroviaire, le Ministère s’est engagé financièrement pour
la réalisation de deux projets soumis au volet 2, Intégration modale, du Programme de soutien aux
infrastructures de transport ferroviaire et à l’intégration modale. Le premier engagement accordé à Bell-Gaz ltée,
au montant de 63 710 dollars, vise l’installation d’une unité de déchargement mobile de propane pour wagons.
Le second engagement, au montant de 254 054 dollars et accordé à Services Nolitrex inc., vise la réhabilitation
d’une infrastructure de transbordement camion-rail et d’un embranchement ferroviaire ainsi que l’acquisition
d’équipements mobiles de transbordement ferroviaire.
Toujours en matière de transport ferroviaire, le 16 septembre 2021, le ministère des Transports, le ministère des
Affaires municipales et de l’Habitation, la Ville de Sherbrooke et la Municipalité régionale de comté de Brome-
Missisquoi signaient l’Entente sectorielle de développement du corridor ferroviaire Estrie-Montérégie. Par cette
entente, la réalisation d’une étude de faisabilité exhaustive permettra, entre autres, d’analyser l’état du corridor
ferroviaire et de déterminer les travaux requis aux fins des usages souhaités. Puisque la Ville de Sherbrooke a été
désignée comme fiduciaire de l’Entente, le Ministère lui versera une aide financière de 450 000 dollars, répartie
sur deux années financières, pour la réalisation de l’étude.
En janvier 2021, l’indicateur et ses cibles ont été modifiés en raison des répercussions de la pandémie
de COVID-19 sur le nombre de tonnages de marchandises transbordées dans les ports et les centres
intermodaux ferroviaires du Québec. L’indicateur n’est plus présenté en pourcentage d’augmentation, mais
plutôt en nombre, et ce, pour en faciliter la compréhension.
En 2021, les tonnages des marchandises transbordées sont estimés à 184 292 milliers de tonnes. Il s’agit
d’une augmentation de 1 % par rapport aux 182 276 milliers de tonnes observées en 2020. Cette hausse
s’explique notamment par l’augmentation des importations de 11 % en 2021 par rapport à 2020, en particulier
pour les camions de poids léger, les fourgonnettes et les véhicules utilitaires sport (+30 %) et les produits
pharmaceutiques et médicinaux (+25 %)18. Le tonnage des marchandises par voie maritime a connu une
croissance entre 2020 et 2021 (2 %), qui est attribuable, d’une part, à l’augmentation des marchandises classées
« général » transbordées à hauteur de 37 % et, d’autre part, à la baisse du transbordement du vrac liquide chargé
dans les 5 ports des autorités portuaires canadiennes (-11 %) entre 2020 et 2021.
Contexte lié à l’objectif : Le Ministère fait preuve de proactivité et d’innovation en étant l’un des premiers
ministères au Canada à s’engager dans une démarche visant à éviter, à réduire et à compenser les émissions
de gaz à effet de serre produites par ses activités. La reconstruction de l’échangeur Turcot, premier chantier
du Ministère réalisé avec une approche visant la carboneutralité au Québec, aura inspiré, en 2019, une approche
ministérielle pour la gestion du carbone lié aux projets routiers de 100 millions de dollars et plus. L’approche
de carboneutralité est appliquée aux nouveaux projets inscrits au Plan québécois des infrastructures qui sont
à l’étape de la réalisation.
17. Les délais de publication des données probantes permettant de calculer cet indicateur sont de deux à trois ans. Dans le Plan
stratégique 2019-2023, la valeur des marchandises transbordées pour l’année de départ, soit 2018, a été estimée à 177 033 milliers
de tonnes. La valeur pour l’année 2018 a été révisée à 181 644 milliers de tonnes à la suite de la publication du Plan
stratégique 2019-2023.
18. INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QUÉBEC (2022), Augmentation de 3,0 % des exportations internationales de marchandises
du Québec en 2021, [En ligne], https://statistique.quebec.ca/fr/communique/augmentation-3-virgule-0-percent-exportations-
internationales-marchandises-quebec-2021.
Cible 25 % 50 % 40 % 50 %
0% 100 % 55 %
Résultat
(cible non atteinte) (cible atteinte) (cible atteinte)
En mai 2021, les cibles de l’indicateur de la proportion des nouveaux projets routiers de 100 millions
de dollars et plus, en réalisation, adoptant une approche carboneutre ont été modifiées pour les
années 2021-2022 et 2022-2023 en raison des répercussions des diverses mesures de relance économique
découlant de la pandémie de COVID-19, dont l’entrée en vigueur, en décembre 2020, de la Loi concernant
l’accélération de certains projets d’infrastructure.
La charge de travail des équipes de même que les délais pour la mise en chantier d’une vingtaine de projets
routiers de plus de 100 millions de dollars, dont neuf nouveaux projets, nécessitent des adaptations pour
l’application de l’approche menant à la carboneutralité. Ainsi, l’application de l’approche sur la gestion
du carbone se fait graduellement, ce qui permet, grâce aux apprentissages et au développement des
connaissances, une mise à jour et une amélioration en continu des façons de faire. Le Ministère vise
à atteindre ces nouvelles cibles en adoptant une approche progressive qui consiste à effectuer une
évaluation sommaire des gaz à effet de serre qui seront émis pendant les travaux et à prévoir un budget
pour leur séquestration.
En 2021-2022, 11 projets de 100 millions de dollars ont passé à l’étape de la réalisation au Plan québécois des
infrastructures 2022-2032. De ces 11 projets, l’approche de carboneutralité est appliquée aux 6 projets suivants,
ce qui permet d’obtenir un résultat de 55 % :
• l’aménagement d’une voie réservée sur l’autoroute 15 en direction nord, entre Boisbriand
et Mirabel;
• l’aménagement d’une voie réservée sur l’autoroute 20 en direction est, entre Belœil et Sainte-Julie.
Contexte lié à l’objectif : Une des principales activités du Ministère lui permettant de réaliser sa mission est
la mise en œuvre de projets qui visent l’exécution de travaux routiers. En effet, le Ministère planifie chaque année
la réalisation de plusieurs centaines de chantiers sur l’ensemble du territoire québécois.
Indicateur 8.1 : Taux d’utilisation des investissements pour les projets routiers
Cible ≥ 90 % ≥ 90 % ≥ 90 % ≥ 90 %
L’indicateur portant sur le taux d’utilisation des investissements pour les projets routiers permet de suivre
les sommes investies annuellement dans le réseau. Des travaux sont essentiels pour assurer la pérennité,
l’amélioration et le développement du réseau. Il est à noter que certains projets s’échelonnent sur
plusieurs années.
Le Ministère a dépensé 90,1 % du montant des investissements prévu à la programmation initiale. La tendance
à la baisse du résultat s’explique notamment par:
Le Ministère continue à mettre en place différentes initiatives visant à améliorer sa performance, notamment :
• un nombre considérable de projets avec contrats signés ou prêts à l’être en début d’année
financière.
Par ailleurs, en 2021-2022, le Ministère a renforcé son processus intégré de planification et son cadre
de gouvernance.
Contexte lié à l’objectif : Le Ministère figure parmi les plus importants donneurs d’ouvrage de l’appareil
gouvernemental. Il accorde 2 400 contrats en moyenne par année pour la construction d’infrastructures
de transport sécuritaires et leur entretien. Pour qu’une administration rigoureuse des fonds publics soit assurée,
la gestion contractuelle doit être efficace et efficiente.
Dans cette optique, le Ministère poursuit, de façon continue, l’amélioration de sa gestion contractuelle en :
• renforçant l’expertise et la compétence des ressources dans les domaines clés de la gestion
contractuelle;
La valeur définitive des contrats terminés de construction et de services professionnels relatifs aux infrastructures
de transport représente 99,8 % de la valeur de ces contrats à leur signature19. Le Ministère a donc atteint la cible fixée.
OBJECTIF 10 : ACCÉLÉRER LE TRAITEMENT DES DEMANDES D’AIDE FINANCIÈRE REÇUES DES MUNICIPALITÉS
POUR LA RÉFECTION DU RÉSEAU ROUTIER LOCAL
Contexte lié à l’objectif : Le Ministère soutient les municipalités dans la planification, l’entretien
et l’amélioration du réseau routier local, notamment par la mise en œuvre du Programme d’aide à la voirie locale.
En vue d’offrir un service de qualité aux municipalités, le Ministère s’engage à réduire le délai de traitement des
demandes d’aide financière20 complètes pour les deux volets suivants du programme :
• Redressement;
• Accélération.
19. À partir de 2021-2022, pour les contrats à exécution sur demande à plusieurs prestataires de services en vigueur au 31 mars 2022,
les montants des demandes d’exécution terminées sont considérés dans le calcul.
20. Cela exclut les délais municipaux et les périodes durant lesquelles les budgets ne sont pas disponibles.
En janvier 2021, les cibles de l’indicateur du délai moyen de traitement des demandes d’aide financière
complètes ont été modifiées à partir de 2020-2021 en raison des répercussions de la pandémie
de COVID-19 et de la relance économique. En effet, pour des fins de relance économique, le gouvernement
a accordé des investissements additionnels de 100 millions de dollars pour 2020-2021 aux volets
Redressement et Accélération du Programme d’aide à la voirie locale, portant le budget du programme
à 330 millions de dollars. Ces mêmes volets du Programme d’aide à la voirie locale ont bénéficié
d’un budget de 150 millions de dollars en 2021-2022. Ces hausses budgétaires sont importantes
comparativement au montant de 70 millions de dollars historiquement accordé par année.
En 2021-2022, la cible révisée a été atteinte avec un délai moyen de 38 jours ouvrables pour le traitement des
demandes d’aide financière complètes des volets Redressement et Accélération du Programme d’aide à la voirie
locale. Ainsi, le délai de traitement des demandes d’aide financière a été réduit de 10 jours ouvrables depuis
2020-2021.
Des améliorations ont été apportées afin de réduire ce délai pour les volets Redressement et Accélération,
notamment :
• l’offre d’un service-conseil d’accompagnement, tout au long de l’année, aux municipalités afin
de les aider à déposer des demandes complètes et admissibles. Ainsi, une ligne téléphonique
spécifique à la voirie locale a été introduite. Elle permet de centraliser les appels auprès d’une
équipe de préposées et de préposés aux renseignements et de limiter, durant la période d’appel
de projets, la sollicitation des analystes pour des questions relatives, par exemple, aux modalités
d’application du programme;
• la réalisation des appels de projets à partir de 2021-2022, ce qui a permis de traiter en lot
les demandes d’aide financière. Antérieurement, les demandes étaient traitées par ordre
de réception;
Contexte lié à l’objectif : La Stratégie de transformation numérique gouvernementale est un projet de société
qui met le numérique au service de la personne et du bien commun. Elle assure la cohérence de l’ensemble
des actions gouvernementales afin d’accélérer le déploiement, dans tous les milieux, d’une véritable culture
numérique.
Le passage au numérique s’est traduit notamment par la mise en service, en février 2019, de la prestation
électronique pour les demandes de permis spéciaux de circulation et la délivrance de ces permis. Cet outil
en ligne entièrement transactionnel permet une gestion des demandes de permis 365 jours par année,
24 heures par jour.
Soucieux d’offrir des services publics rapides, intuitifs et faciles d’utilisation pour la population, le Ministère
cherche à obtenir la rétroaction des utilisatrices et des utilisateurs.
Cible 70 % 72 % 75 % 80 %
91 % 92 % 95 %
Résultat
(cible atteinte) (cible atteinte) (cible atteinte)
Les résultats d’un sondage ont démontré que 95 % des personnes répondantes21 ont déclaré être satisfaites
de leur expérience de demande de permis spécial de circulation en 2021-2022. Le Ministère maintient
un taux de satisfaction supérieur à celui de l’année précédente, qui était de 92 %, et atteint sa cible pour une
troisième année consécutive.
21. Les demandeuses et les demandeurs particuliers n’ont toutefois pas pu être questionnés, puisque leur adresse de courriel et
leur nom sont des renseignements personnels et confidentiels.
La Déclaration de services aux citoyennes et aux citoyens révisée présente de nouveaux engagements à l’égard
du délai de traitement des demandes dans le cadre du Programme d’aide à la voirie locale et des permis spéciaux
de circulation, en cohérence avec le Plan stratégique 2019-2023.
• traiter les demandes avec professionnalisme et équité tout en assurant la confidentialité des
renseignements personnels;
2020-2021 2021-2022
ENGAGEMENT CIBLE NOMBRE DE NOMBRE DE
RÉSULTAT RÉSULTAT
DEMANDES DEMANDES
Assurer la prise d’appels téléphoniques au service Québec 511 par une préposée ou un préposé :
Québec 51122 a répondu à 42 208 appels en 2021-2022. Le contexte pandémique a eu des répercussions
importantes entraînant une diminution des appels en 2020-2021, alors qu’une reprise d’achalandage
au centre d’appels est constatée pour 2021-2022, voire un retour vers la normale. En dépit de l’augmentation
du nombre d’appels, le taux d’appels pris dans un délai maximal de trois minutes est supérieur de quatre points
de pourcentage à la cible fixée. À cet effet, des efforts en amélioration continue se sont poursuivis à Québec 511.
22. Québec 511 est un service qui permet aux usagères et usagers de la route de consulter les renseignements nécessaires à la
planification de déplacements sécuritaires sur le réseau routier du Québec. Québec 511 diffuse de l’information sur les travaux
routiers, les conditions routières hivernales, les événements en cours sur le réseau, les avertissements en vigueur, les services offerts
dans les haltes routières, l’état du service de traversier et le temps d’attente aux postes frontaliers. À ces informations s’ajoute l’accès
aux caméras de circulation. Québec 511 peut être consulté sur différentes plates-formes : service téléphonique, site Web, application
mobile et comptes Twitter.
Assurer une réponse à une demande écrite de renseignements par une préposée ou un préposé :
le Ministère a respecté son engagement en présentant un résultat de 93 % pour le taux de réponses transmises
aux citoyennes et aux citoyens dans un délai de 10 jours ouvrables et moins.
Mettre à jour les informations diffusées sur les plates-formes de Québec 511 : dans 99 % des cas, la diffusion
et la mise à jour des informations diffusées sur les plates-formes de Québec 511 ont été réalisées en moins
de 20 minutes à la suite de la validation d’un événement ayant des répercussions sur la circulation sur le réseau
routier sous la responsabilité du Ministère.
Mesurer la satisfaction à l’égard du service Québec 511 : afin de connaître la satisfaction des usagères
et usagers du service Québec 51123, le Ministère a sondé la population sur une période de quatre semaines
en février et en mars 2022. Le taux global de satisfaction des usagères et usagers de Québec 511 est de 93 %.
Ce résultat est sensiblement le même que celui observé en 2020-2021. L’ensemble des services de Québec 511
conserve un taux de satisfaction élevé des usagères et usagers.
Les informations relatives aux conditions routières hivernales demeurent celles qui sont jugées les plus utiles, par
80 % des utilisatrices et utilisateurs, suivies principalement par celles qui concernent les travaux routiers (68 %),
les événements en cours sur le réseau (53 %) et les caméras de circulation (31 %).
• la quasi-totalité (98 %) des usagères et des usagers qui ont parlé avec une préposée
ou un préposé du service téléphonique de Québec 511 ont été satisfaits des services obtenus;
• parmi les utilisatrices et utilisateurs sondés qui consultent Québec 511 pour les conditions
routières hivernales, ceux qui habitent les régions administratives du Saguenay–Lac-Saint-Jean
(100 %), du Bas-Saint-Laurent (98 %) et de Chaudière-Appalaches (92 %) sont les plus nombreux
à le faire;
• la plupart des usagères et usagers consultent le service quelques heures avant un déplacement
(42 %) ou tout juste avant de prendre la route (34 %);
• plus de la moitié des utilisatrices et utilisateurs du service téléphonique disent avoir parlé
à une préposée ou un préposé aux renseignements pour signaler un incident ou un accident
sur le réseau routier (55 %) ou encore pour s’informer des conditions routières hivernales, des
travaux routiers ou des événements en cours (46 %).
23. Le rapport et les résultats du sondage sont disponibles sur le site Web du Ministère.
Voir l’indicateur 11.1 Taux de satisfaction des demandeurs de permis spéciaux de circulation, dans la
section 2.1 Plan stratégique du présent rapport.
2020-2021 2021-2022
ENGAGEMENT CIBLE NOMBRE DE NOMBRE DE
RÉSULTAT RÉSULTAT
DEMANDES DEMANDES
Traiter dans les délais ciblés les demandes Délai moyen 396 48 jours 294 38 jours
déposées dans le cadre des appels de projets de 60 jours (cible
des volets Redressement et Accélération ouvrables atteinte)
du Programme d’aide à la voirie locale en 2021-2022
Voir l’indicateur 10.1 Délai moyen de traitement des demandes d’aide financière complètes dans la
section 2.1 Plan stratégique du présent rapport.
2020-2021 2021-2022
ENGAGEMENT CIBLE NOMBRE DE NOMBRE DE
RÉSULTAT RÉSULTAT
DEMANDES DEMANDES
Au cours de l’année financière 2021-2022, le Ministère a traité 1 482 demandes de réclamation pour dommages.
En 2021-2022, 84 % des demandes ont été traitées dans un délai maximal de 60 jours ouvrables, soit un point
de pourcentage de moins comparativement à 2020-2021. Des travaux sont en cours afin d’optimiser le processus
et d’améliorer le délai de traitement des demandes.
Le Ministère s’efforce d’améliorer de façon continue la qualité de ses services en accordant une grande attention
aux plaintes, aux commentaires et aux suggestions qu’il reçoit.
2020-2021 2021-2022
Au cours de l’exercice 2021-2022, le Ministère a traité 4 104 plaintes. Le délai de traitement maximal, fixé
à 20 jours ouvrables, a été respecté dans 92 % des dossiers de plaintes.
Plaintes reçues
Les plaintes relatives à la chaussée et aux travaux routiers sont celles qui ont généré le plus grand volume
en 2021-2022, et ce, malgré une baisse respective de 29 % et de 2 % comparativement à l’année 2020-2021.
L’augmentation de l’effectif moyen s’explique notamment par l’octroi d’effectifs additionnels par le Conseil
du trésor qui sont principalement des postes d’ingénieures ou ingénieurs et de professionnelles
ou professionnels.
2021-2022 2020-2021
RÉGION ADMINISTRATIVE VARIATION
RÉGULIER OCCASIONNELa TOTAL RÉGULIER OCCASIONNELa TOTAL
2021-2022 2020-2021
CATÉGORIE D’EMPLOI VARIATION
RÉGULIER OCCASIONNELa TOTAL RÉGULIER OCCASIONNELa TOTAL
Au cours de l’année civile 2021, le Ministère a investi 1,6 % de sa masse salariale dans la formation
et le perfectionnement de son personnel. Il dépasse ainsi la cible de 1 % établie par la Loi favorisant
le développement et la reconnaissance des compétences de la main-d’œuvre.
Durant la pandémie, la majorité des activités de formation ont été adaptées pour être offertes à distance aux
employées et aux employés. Par ailleurs, l’augmentation substantielle du champ d’activité « Améliorer les
capacités de communication orale et écrite » s’explique notamment par une offre de formation massive sous
les thèmes de l’approche client et de la rédaction stratégique.
POURCENTAGE
CATÉGORIE D’EMPLOI RETRAITE DÉMISSION MUTATION TOTAL DE DÉPARTS
VOLONTAIRES
En 2021-2022, le nombre de départs à la retraite correspond à 3 % de l’effectif, soit 186 départs pour une
moyenne de 6 547 personnes occupant un emploi régulier.
Personnel d’encadrement 20 13 39
Professionnelles et professionnels 29 26 41
Ingénieures et ingénieurs 8 14 15
Techniciennes et techniciens des travaux publics 27 28 33
Personnel de soutien et technique 43 42 72
Ouvrières et ouvriers 59 50 53
TOTAL 186 173 253
Pourcentage de départs à la retraite 2,8 % 2,7 % 3,9 %
Personnel – 1 – – – – 1 – – – 1 1
d’encadrement
Professionnelles 31 28 12 1 30 26 9 2 33 22 3 2
et professionnels
Ingénieures 47 44 25 5 34 22 12 – 22 16 6 –
et ingénieurs
Techniciennes 27 28 16 5 34 26 6 4 32 21 7 –
et techniciens
des travaux
publics
Personnel 42 55 28 15 39 46 18 4 47 30 21 6
de soutien
et technique
Ouvrières 42 45 47 19 21 33 43 16 31 28 21 15
et ouvriers
TOTAL 189 201 128 45 158 153 89 26 165 117 59 24
a. Cela exclut les membres du personnel recrutés par mutation ou promotion.
364 99
a. Emplois régionalisés au 31 janvier 2022, selon les critères du plan gouvernemental de régionalisation et les détails fournis dans
le document de questions et réponses.
Par ailleurs, le Ministère est responsable des trois grands secteurs d’investissements suivants du Plan québécois
des infrastructures : « Réseau routier », « Transport collectif » et « Transport maritime, aérien, ferroviaire
et autres ». Ensemble, ces trois secteurs représentent environ le tiers du Plan québécois des infrastructures,
et une très forte majorité de ces investissements ont une incidence directe sur les résultats financiers du
Fonds des réseaux de transport terrestre.
Ministère
Budgets et programmes du Ministère
Le budget de dépenses du ministère des Transports couvre les besoins courants ainsi que la portion des
investissements à long terme imputable à l’exercice financier, y compris l’amortissement. Pour 2021-2022,
un budget de dépenses totalisant 1 221,3 millions de dollars a été associé au fonctionnement du Ministère.
Le budget de dépenses du Ministère regroupe notamment la rémunération, l’entretien hivernal ainsi que les
subventions versées pour le transport adapté et le transport aérien de même que celles versées à la Société
des traversiers du Québec. Ce budget inclut également celui de la Commission des transports du Québec,
un organisme budgétaire sous la responsabilité du ministre des Transports.
Les crédits votés du Ministère représentent une enveloppe budgétaire de 154,5 millions de dollars pour les
investissements. Ce budget permet au Ministère d’acquérir divers biens dont la durée de vie s’étend sur plusieurs
années, principalement des infrastructures ferroviaires et aériennes, de même que des équipements et des
systèmes informatiques.
DÉPENSES
DÉPENSES RÉELLES
TAUX 2020-2021d
BUDGET DE PRÉVUES
D’UTILISATION
DÉPENSES AU ÉCART
SECTEUR D’ACTIVITÉ DU BUDGET
2021-2022a, b 31 MARS [3] = [2] - [1] SOURCE :
2021-2022
[1] 2022c COMPTES
[4] = [2]/[1)
[2] PUBLICS
2020-2021
Budget de dépenses
01 – I nfrastructures 1 156 367,2 2 898 655,0 1 742 287,8 250,7 % 2 768 328,4
et systèmes de transport
01 – Transport terrestre 904 817,3 2 591 069,6 1 686 252,3 286,4 % 2 469 489,5
02 – Transport maritime 197 628,8 232 421,2 34 792,4 117,6 % 217 538,6
03 – Transport aérien 42 628,1 62 812,0 20 183,9 147,4 % 69 561,5
04 – C
ommission des transports 11 293,0 12 352,2 1 059,2 109,4 % 11 738,8
du Québece
02 – A
dministration 64 909,8 5 783 925,4 5 719 015,6 8 910,7 % 84 463,1
et services corporatifs
01 – Direction 9 046,4 9 933,3 886,9 109,8 % 9 308,7
02 – Services corporatifs 47 939,3 50 790,5 2 851,2 105,9 % 48 661,2
03 – P
lanification, recherche 7 924,1 8 823,8 899,7 111,4 % 8 769,4
et développement
04 – M
odification comptable – – 5 714 377,8 5 714 377,8 – 17 723,8
paiements de transfert
TOTAL 1 221 277,0 8 682 580,4 7 461 303,4 710,9 % 2 852 791,5
Budget d’investissements
01 – I nfrastructures 149 656,9 99 513,9 -50 143,0 66,5 % 79 193,2
et systèmes de transport
01 – Transport terrestre 109 760,9 63 449,4 -46 311,5 57,8 % 44 667,2
02 – Transport maritime 1 608,0 190,7 -1 417,3 11,9 % 730,5
03 – Transport aérien 38 013,0 35 772,9 -2 240,1 94,1 % 33 657,0
04 – C
ommission des transports 275,0 100,9 -174,1 36,7 % 138,5
du Québece
02 – A
dministration 4 796,2 5 349,9 553,7 111,5 % 5 475,0
et services corporatifs
01 – Direction 15,9 – -15,9 – –
02 – Services corporatifs 4 754,4 5 349,9 595,5 112,5 % 5 475,0
03 – P
lanification, recherche 25,9 – -25,9 – –
et développement
TOTAL 154 453,1 104 863,8 -49 589,3 67,9 % 84 668,2
a. Il s’agit du budget de dépenses 2021-2022 voté par l’Assemblée nationale en mars 2021.
b. Dont aucune dépense occasionnée par la gestion de la pandémie et par les mesures de relance de l’économie.
c. Dont 18,4 milliers de dollars liés aux dépenses occasionnées par la gestion de la pandémie de même qu’aux mesures de relance
de l’économie.
d. Dont 34,4 milliers de dollars liés aux dépenses occasionnées par la gestion de la pandémie de même qu’aux mesures de relance
de l’économie.
e. La Commission des transports du Québec présente un rapport annuel de gestion distinct.
• 1 706,4 millions de dollars en affectation au Fonds des réseaux de transport terrestre pour
combler le dépassement annuel du fonds et pour subventionner les programmes en transport
collectif et en voirie locale, dont 1 120,0 millions de dollars d’aides financières anticipées relatifs
à des projets de la Société de transport de Montréal;
• 46,0 millions de dollars pour le versement d’une subvention à la Société des traversiers
du Québec;
De plus, le Ministère a autofinancé une dépense additionnelle de 17,9 millions de dollars en transport aérien
pour le financement du Programme d’aide pour le maintien des services aériens régionaux essentiels en période
d’urgence sanitaire et du Programme de soutien aux aéroports régionaux.
Outre cet élément, les dépenses supérieures en 2021-2022 par rapport à celles de 2020-2021 s’expliquent par
l’affectation au Fonds des réseaux de transport terrestre, par les coûts d’entretien d’hiver et des infrastructures
aéroportuaires, par la subvention versée à la Société des traversiers du Québec et par celles versées dans
le cadre de la stratégie maritime. Les dépenses en transport aérien ont quant à elles été inférieures concernant
le Programme d’aide pour le maintien des services aériens régionaux essentiels en période d’urgence sanitaire
et le Programme de soutien aux aéroports régionaux.
• des autres activités liées à l’offre de biens et services au sein du réseau de parcs routiers ainsi
qu’au financement de l’ensemble des opérations relatives à la conception, à la mise en œuvre,
à la gestion et aux activités de ce réseau;
• des frais de fonctionnement des services de transport en commun relevant d’une régie
intermunicipale ou d’un regroupement de municipalités;
• des programmes d’aide financière qui sont destinés aux fins prévues au deuxième alinéa
de l’article 15.1 de la Loi sur le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des
Parcs et qui favorisent le développement et l’utilisation du transport en commun des personnes
ou le développement et l’utilisation de modes de transport de personnes, à l’exception
du véhicule de promenade dont le seul occupant est la conductrice ou le conducteur;
• d’un programme d’aide financière établi par le ministre des Transports et qui vise
à indemniser, dans la mesure prévue par ce programme, les personnes ou les groupements
qui, le 19 mars 2019, étaient titulaires d’un permis de propriétaire de taxi délivré avant
le 15 novembre 2000;
REVENUS ET
REVENUS ET DÉPENSES
BUDGET DE TAUX RÉELS
DÉPENSES
REVENUS ET D’UTILISATION 2020-2021e
PRÉVUS AU ÉCART
SECTEUR D’ACTIVITÉ DÉPENSES DU BUDGET
31 MARS [3] = [2] - [1] SOURCE :
2021-2022b 2021-2022
2022c, d COMPTES
[1] [4] = [2]/[1]
[2] PUBLICS
2020-2021
Revenus
Droits et permisf 1 203 302,3 1 283 721,0 80 418,7 106,7 % 1 133 851,7
Taxe sur les carburants 2 205 000,0 2 075 136,5 -129 863,5 94,1 % 1 903 766,0
Autres revenus 1 206 313,6 8 414 018,6 7 207 705,0 697,5 % 2 598 649,1
TOTAL DES REVENUS 4 614 615,9 11 772 876,1 7 158 260,2 255,1 % 5 636 266,8
Dépenses
Rémunération 296 094,4 304 704,2 8 609,8 102,9 % 279 473,6
Fonctionnement 1 851 800,1 2 011 063,4 -159 263,3 108,6 % 1 733 213,9
Transfert 2 171 647,7 3 388 237,1 1 216 589,4 156,0 % 3 252 148,4
Créances douteuses 8 656,6 7 786,6 -870,0 89,9 % 6 675,8
Service de la dette 750 092,7 741 021,7 -9 071,0 98,8 % 726 795,3
TOTAL DES DÉPENSES 5 078 291,5 6 452 813,0 1 374 521,5 127,1 % 5 998 307,0
DÉFICIT (SURPLUS) -463 675,6 5 320 063,1 5 783 738,7 -362 040,2
DE L’EXERCICE
EXCÉDENT ACCUMULÉ 1 226 152,0 -4 015 112,0 1 266 151,9
AU DÉBUT DE L’EXERCICE
Modifications comptables avec -4 919 223,7
retraitement des exercices
antérieurs
EXCÉDENT ACCUMULÉ -3 653 071,8
AU DÉBUT DE L’EXERCICE
RETRAITÉ
EXCÉDENT ACCUMULÉ 802 476,4 1 304 951,1 -4 015 112,0
À LA FIN DE L’EXERCICE
a. Depuis 2021-2022, la dépense est présentée par nature plutôt que par catégorie, et ce, afin d’uniformiser toutes les entités
du Ministère. Pour fins de comparabilité, les données de l’exercice précédent ont été reclassées.
b. Dont aucune dépense occasionnée par la gestion de la pandémie et par les mesures de relance de l’économie.
c. Il s’agit de données préliminaires : des modifications sont susceptibles d’être apportées à la suite des travaux relatifs à la publication
des comptes publics.
d. Dont 115 194,4 milliers de dollars liés aux dépenses occasionnées par la gestion de la pandémie de même qu’aux mesures de relance
de l’économie.
e. Dont 1 403 391,3 milliers de dollars liés aux dépenses occasionnées par la gestion de la pandémie de même qu’aux mesures de relance
de l’économie.
f. Cela exclut la portion des revenus des droits perçus par la Société de l’assurance automobile du Québec pour financer le contrôle
routier et une partie des dépenses relatives à la gestion de l’accès au réseau routier.
Les dépenses du Fonds des réseaux de transport terrestre ont augmenté de 454,5 millions de dollars
comparativement à celles de l’exercice financier précédent. Cette augmentation est essentiellement attribuable
au changement d’application de la norme comptable sur les paiements de transfert. De plus, les paiements
anticipés de subventions pour des projets d’investissements en transport collectif expliquent notamment l’écart
de 1 374,5 millions de dollars entre le montant réel et le budget.
Valeur des investissements du Fonds des réseaux de transport terrestre (en milliers de dollars)a, b
Investissements
Budget des Taux réels
Investissements 2020-2021
investissements d’utilisation
prévus au Écart
réels du budget Source :
31 mars 2022c [3] = [2] - [1]
2021-2022 2021-2022 Comptes
[2]
[1] [4] = [2]/[1] publics
2020-2021
Travaux routiers
Conservation des chaussées 907 819,0 862 109,1 -45 709,9 95,0 % 835 231,8
Conservation des structures 1 054 447,8 1 060 691,2 6 243,4 100,6 % 809 547,2
supérieures
Conservation des structures 92 865,7 97 418,9 4 553,2 104,9 % 108 039,2
locales
Amélioration du réseau routier 185 628,2 230 766,9 45 138,7 124,3 % 215 484,0
Développement du réseau 645 560,1 411 783,0 -233 777,1 63,8 % 386 357,6
routier
SOUS-TOTAL DES TRAVAUX 2 886 320,8 2 662 769,1 -223 551,7 92,3 % 2 354 659,8
ROUTIERS
Autres 46 494,8 31 4221,8 -15 073,0 67,6 % 34 033,6
TOTAL 2 932 815,6 2 694 190,9 -238 624,7 91,9 % 2 388 693,4
a. Depuis 2021-2022, les dépenses d’investissement présentées sont circonscrites à celles générant des actifs pour le Fonds des réseaux
de transport terrestre.
b. Les données présentées considèrent uniquement la valeur en immobilisation.
c. Il s’agit de données préliminaires : des modifications sont susceptibles d’être apportées à la suite des travaux relatifs à la publication
des comptes publics.
Les prévisions budgétaires sont établies en fonction de l’enveloppe décennale et selon l’information détenue
au moment de leur élaboration. Il apparaît que les projets de l’axe développement ont tous connu une réalisation
moindre qu’anticipée.
En 2021-2022, le Fonds des réseaux de transport terrestre a encaissé une somme de 400,6 millions de dollars
en provenance du Fonds d’électrification et de changements climatiques. Pendant la même période, des
dépenses admissibles totalisant 387,1 millions de dollars ont été réalisées.
MONTANT RÉEL
2021-2022a
Par ailleurs, le Ministère impute directement au Fonds d’électrification et de changements climatiques des
dépenses liées à des programmes de réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le transport des
marchandises et à des mesures en électrification des transports et en adaptation aux impacts des changements
climatiques, conformément à l’entente. Au cours de l’exercice financier 2021-2022, des dépenses admissibles
totalisant 1,3 million de dollars ont été attribuées au Fonds d’électrification et de changements climatiques.
MONTANT RÉEL
2021-2022a
Par ailleurs, selon l’entente administrative relative à la mise en œuvre des actions financées du Plan d’action
2013-2020 sur les changements climatiques du gouvernement du Québec, pour l’année financière 2021-2022, des
dépenses admissibles et divers ajustements totalisant 11,0 millions de dollars ont été effectués afin de respecter
les engagements du Ministère, bien que ce plan d’action ait pris fin le 31 mars 2021.
REVENUS ET
REVENUS ET DÉPENSES
BUDGET DE TAUX RÉELS
DÉPENSES
REVENUS ET D’UTILISATION 2020-2021d
PRÉVUS AU ÉCART
SECTEUR D’ACTIVITÉ DÉPENSES DU BUDGET
31 MARS [3] = [2] - [1] SOURCE :
2021-2022a 2021-2022
2022b, c COMPTES
[1] [4] = [2]/[1]
[2] PUBLICS
2020-2021
Revenus
Amendes et frais de greffe 71 917,5 47 615,2 -24 302,3 66,2 % 43 773,4
Frais de cour et d’exécution 7 293,9 4 364,9 -2 929,0 59,8 % 3 922,2
Autres revenus – 407,3 407,3 189,5
TOTAL DES REVENUS 79 211,4 52 387,4 -26 824,0 66,1 % 47 885,1
Dépenses
Coordination et mise en œuvre 2 234,5 1 548,1 -686,4 69,3 % 1 487,3
Activités policières 8 460,3 6 620,8 -1 839,5 78,3 % 6 125,1
Traitement et gestion des 23 592,0 14 265,3 -9 326,7 60,5 % 11 055,1
constats
Exploitation et entretien des 5 672,3 4 662,8 -1 009,5 82,2 % 4 505,4
équipements et des sites
Programme d’aide en sécurité 18 260,8 7 087,2 -11 173,6 38,8 % 1 815,7
routière et autres transferts
TOTAL DES DÉPENSES 58 219,9 34 184,2 -24 035,7 58,7 % 24 988,6
EXCÉDENT DE L’EXERCICE 20 991,5 18 203,2 -2 788,3 22 896,5
EXCÉDENT ACCUMULÉ 58 929,4 59 238,4 36 341,9
AU DÉBUT DE L’EXERCICE
EXCÉDENT ACCUMULÉ 79 920,8 77 441,6 59 238,4
À LA FIN DE L’EXERCICE
a. Aucun montant lié aux dépenses occasionnées par la gestion de la pandémie et par les mesures de relance de l’économie.
b. Il s’agit de données préliminaires : des modifications sont susceptibles d’être apportées à la suite des travaux relatifs à la publication
des comptes publics.
c. Dont 2,0 milliers de dollars liés aux dépenses occasionnées par la gestion de la pandémie de même qu’aux mesures de relance
de l’économie.
d. Dont 2,8 milliers de dollars liés aux dépenses occasionnées par la gestion de la pandémie de même qu’aux mesures de relance
de l’économie.
Contrairement à 2020-2021, aucun ralentissement des activités d’analyse des infractions et de délivrance des
constats n’est survenu durant l’exercice à cause de la pandémie. Cela a permis de hausser le nombre de constats
délivrés et donc les revenus de 4,5 millions de dollars en 2021-2022 comparativement à l’exercice précédent.
Une part importante des frais d’exploitation budgétés pour le programme de contrôle automatisé sont rattachés
au nombre de constats délivrés, surtout ceux qui concernent le traitement et la gestion des constats. Ainsi,
l’incidence du nombre inférieur de constats délivrés par rapport aux prévisions, comme souligné précédemment,
explique que les dépenses soient moindres que celles budgétées de 9,3 millions de dollars pour cette catégorie
de coûts. Ce motif est aussi valable pour expliquer en partie l’écart de 1,8 million de dollars entre les dépenses
de l’exercice et celles budgétées pour les activités policières en raison des effectifs moindres que ce qui était
envisagé pour le traitement de la preuve d’infraction. Par ailleurs, moins d’effectifs que prévu affectés aux
opérations policières de la Sûreté du Québec ont été nécessaires à la suite de changements dans les stratégies
d’opération des appareils de contrôle automatisé.
Justifiée en partie par la hausse des constats délivrés en 2021-2022, l’augmentation des dépenses de traitement
et de gestion des constats de plus de 3,2 millions de dollars par rapport à l’exercice précédent s’explique
également par les coûts de la poste, qui ont augmenté à la suite d’un changement de service pour expédier
les constats. Des difficultés pour signifier les constats, engendrées par les mesures de confinement liées
à la pandémie, ont nécessité cette modification de service mise en place dès le début de l’exercice. Des charges
supplémentaires liées au coût du carburant ont aussi été ajoutées aux frais de la poste à partir d’août 2021.
Les dépenses moindres que prévu de près de 11,2 millions de dollars pour le programme d’aide en sécurité
routière et autres transferts s’expliquent par l’intention d’octroyer, en 2021-2022, les excédents désignés
aux municipalités pour l’utilisation des appareils de contrôle automatisé dans le cadre de partenariats
de collaboration. À la fin de l’exercice, le processus décisionnel autorisant d’allouer ces excédents aux
municipalités était toujours en cours.
La hausse des dépenses en 2021-2022 de près de 5,3 millions de dollars pour le Programme d’aide financière
du Fonds de la sécurité routière s’explique par les coûts des aides consenties durant l’exercice, contrairement
à 2020-2021, où les dépenses étaient uniquement attachées à des aides octroyées lors d’exercices antérieurs.
• la lutte contre les incendies de forêt au Québec, en collaboration avec le ministère des Forêts,
de la Faune et des Parcs et la Société de protection des forêts contre le feu; ailleurs au Canada,
dans le cadre d’une entente pancanadienne; et ailleurs dans le monde, selon les besoins des
différents organismes gouvernementaux;
• le transport des personnes et des marchandises afin de répondre aux besoins en déplacements
des membres des équipes ministérielles, le tout par le nolisement d’aéronefs du secteur privé.
REVENUS ET
REVENUS ET DÉPENSES
BUDGET DE TAUX RÉELS
DÉPENSES
REVENUS ET D’UTILISATION 2020-2021d
PRÉVUS AU ÉCART
SECTEUR D’ACTIVITÉ DÉPENSES DU BUDGET
31 MARS [3] = [2] - [1] SOURCE :
2021-2022a 2021-2022
2022b, c COMPTES
[1] [4] = [2]/[1]
[2] PUBLICS
2020-2021
Revenus
Services aériens 87 766,2 92 365,0 4 598,8 105,2 % 89 224,0
Autres 126,1 101,9 -24,2 80,8 % 125,4
TOTAL DES REVENUS 87 892,3 92 466,9 4 574,6 105,2 % 89 349,4
Dépenses
Traitements et avantages 25 445,0 26 905,7 1 460,7 105,7 % 25 035,8
sociaux
Fonctionnement 51 221,1 55 025,2 3 804,1 107,4 % 54 817,5
Amortissement des 9 560,2 9 058,9 -501,3 94,8 % 8 093,2
immobilisations corporelles
Frais financiers 1 051,1 847,5 -203,6 80,6 % 820,5
TOTAL DES DÉPENSES 87 277,4 91 837,3 4 559,9 105,3 % 88 767,0
EXCÉDENT DE L’EXERCICE 614,9 629,6 14,7 102,4 % 582,4
EXCÉDENT ACCUMULÉ 62 381,1 62 381,1 61 798,7
AU DÉBUT DE L’EXERCICE
EXCÉDENT ACCUMULÉ 62 996,0 63 010,7 62 381,1
À LA FIN DE L’EXERCICE
a. Dont 1 128,4 milliers de dollars liés aux dépenses occasionnées par la gestion de la pandémie de même qu’aux mesures de relance
de l’économie.
b. Il s’agit de données préliminaires : des modifications sont susceptibles d’être apportées à la suite des travaux relatifs à la publication
des comptes publics.
c. Dont 1 952,2 milliers de dollars liés aux dépenses occasionnées par la gestion de la pandémie de même qu’aux mesures de relance
de l’économie.
d. Dont 3 611,9 milliers de dollars liés aux dépenses occasionnées par la gestion de la pandémie de même qu’aux mesures de relance
de l’économie.
Le dépassement de 3,8 millions de dollars des dépenses réelles de fonctionnement par rapport au budget est
principalement causé par :
• l’excédent net de 7,0 millions de dollars des missions externes dans les autres provinces
ou territoires canadiens;
• les entretiens et réparations, lesquels ont été de 7,5 millions de dollars moins élevés que prévu.
Tous les éléments précédents ont également une incidence sur l’écart entre les revenus réels et le budget
puisque la quasi-totalité des dépenses est refacturée aux partenaires.
L’augmentation des dépenses de 3,1 millions de dollars par rapport à l’exercice précédent s’explique
principalement par :
• une augmentation de 5,1 millions de dollars de l’excédent net des missions externes;
• une augmentation de 2,8 millions de dollars des dépenses de carburant causée par la hausse
du prix de vente de celui-ci;
• une augmentation de 1,4 million de dollars des dépenses de location causée par le nolisement
des ministères traité par le Fonds aérien;
• une diminution d’environ 7 millions de dollars liée au coût d’installation d’un moteur moindre
que l’an dernier.
Les revenus du Fonds proviennent de la location clés en main de véhicules, des services de génie-conseil,
de la formation des conductrices et des conducteurs, de la réparation et de l’entretien des véhicules selon une
tarification horaire, de l’analyse de gestion de parc de véhicules et de la fourniture de carburant.
REVENUS ET
REVENUS ET DÉPENSES
BUDGET DE TAUX RÉELS
DÉPENSES
REVENUS ET D’UTILISATION 2020-2021d
PRÉVUS AU ÉCART
SECTEUR D’ACTIVITÉ DÉPENSES DU BUDGET
31 MARS [3] = [2] - [1] SOURCE :
2021-2022a 2021-2022
2022b, c COMPTES
[1] [4] = [2]/[1]
[2] PUBLICS
2020-2021
Revenus
Location 109 581,4 111 759,7 2 178,3 102,0 % 108 585,1
Réparation et entretien 6 000,0 7 702,2 1 702,2 128,4 % 6 223,2
Carburant 16 389,0 18 460,9 2 071,9 112,6 % 12 791,0
Contributions du gouvernement 1 268,0 786,7 -481,3 62,0 % 497,3
Autres 320,0 386,8 66,8 120,9 % 286,4
TOTAL DES REVENUS 133 558,4 139 096,3 5 537,9 104,1 % 128 383,0
Dépenses
Traitements et avantages 31 285,5 30 695,1 -590,4 98,1 % 29 322,7
sociaux
Fonctionnement 57 780,4 59 743,5 1 963,1 103,4 % 50 740,4
Amortissement des 38 125,8 37 523,0 -602,8 98,4 % 38 393,5
immobilisations corporelles
Frais financiers 5 015,3 4 453,5 -561,8 88,8 % 4 972,1
TOTAL DES DÉPENSES 132 207,0 132 415,1 208,1 100,2 % 123 428,7
EXCÉDENT DE L’EXERCICE 1 351,4 6 681,2 5 329,8 494,4 % 4 954,2
EXCÉDENT ACCUMULÉ 16 251,3 20 685,6 15 731,4
AU DÉBUT DE L’EXERCICE
EXCÉDENT ACCUMULÉ 17 602,7 27 366,8 20 685,6
À LA FIN DE L’EXERCICE
a. Dont 34,0 milliers de dollars liés aux dépenses occasionnées par la gestion de la pandémie de même qu’aux mesures de relance
de l’économie.
b. Il s’agit de données préliminaires : des modifications sont susceptibles d’être apportées à la suite des travaux relatifs à la publication
des comptes publics.
c. Dont 19,5 milliers de dollars liés aux dépenses occasionnées par la gestion de la pandémie de même qu’aux mesures de relance
de l’économie.
d. Dont 98,9 milliers de dollars liés aux dépenses occasionnées par la gestion de la pandémie de même qu’aux mesures de relance
de l’économie.
En ce qui a trait aux dépenses, les variations les plus importantes se traduisent par une augmentation des frais
de fonctionnement, qui comprennent le coût des carburants vendus, ainsi que par une diminution des frais
financiers, qui s’explique par une utilisation moindre de la marge de crédit et par une diminution de la moyenne
des taux d’intérêt sur les emprunts.
Ces explications sont valables pour justifier les écarts autant entre le réel de 2021-2022 et le budget qu’entre
le réel de 2021-2022 et celui de 2020-2021.
La sécurité de l’information
Dans une période marquée par la croissance de la cybercriminalité, le Ministère a poursuivi ses efforts
pour renforcer la sécurité de ses systèmes et des informations qui y circulent. Ainsi, le Ministère a finalisé
l’implantation d’un centre opérationnel en cyberdéfense qui couvre l’ensemble des organismes du portefeuille
Transports, soit le ministère des Transports, la Commission des transports du Québec et la Société des
traversiers du Québec. L’élaboration d’un plan d’action en gestion des identités et des accès et le déploiement
d’un mécanisme d’authentification multifacteur sont également quelques exemples de réalisations. De plus,
le Ministère sensibilise son personnel à l’importance de la cybersécurité par le biais de messages d’information,
de formations obligatoires et d’activités.
Malgré l’identification de vulnérabilités au cours de l’année, notamment la vulnérabilité « Log4j », aucun incident
de sécurité n’a perturbé la continuité des services.
• le déploiement d’un outil uniformisé de gestion des demandes de services en territoire qui
permet de normaliser les façons de traiter les demandes, d’en faciliter l’assignation et le suivi,
en plus de produire une information de gestion utile à la prise de décision;
• l’élaboration d’un processus de diffusion des données ouvertes qui viendront soutenir
l’innovation dans le numérique de même que le développement de la mobilité des citoyennes
et citoyens et des entreprises;
Les ressources informationnelles ont également contribué à l’atteinte des indicateurs suivants du Plan
stratégique 2019-2023 :
L’expérience employé
Les ressources informationnelles ont amélioré le travail quotidien du personnel du Ministère grâce à :
• la mise en production d’une version plus performante et conviviale de l’outil de gestion des
requêtes qui permet de soumettre rapidement des demandes de soutien informatique, des
besoins et des incidents et d’en faire le suivi;
• l’évolution du système de dotation pour répondre aux besoins des gestionnaires et des
employées et employés dans un contexte d’environnement de travail hybride.
• La mise en service d’une solution de gestion des dossiers officiels et ministériels adaptée
au contexte du télétravail, qui permet le suivi et la gestion documentaire des correspondances
au moyen d’un processus d’approbation électronique par les gestionnaires;
Par ailleurs, les travaux visant à résorber le déficit de maintien d’actifs se sont poursuivis et permettront
au Ministère de réduire ses risques liés à la désuétude en améliorant l’état de santé et la sécurité de ses actifs
informationnels.
La sous-consommation des heures rémunérées est notamment attribuable aux difficultés de dotation des
postes vacants. La suspension temporaire par le SCT des processus de qualification a accentué la problématique
en matière de recrutement.
L’augmentation de la consommation d’heures rémunérées en 2021-2022 par rapport à l’année précédente est
en partie attribuable au fait qu’il y a eu un gel d’embauche au début de l’année financière 2020-2021.
Répartition de l’effectif en heures rémunérées pour la période du 1er avril 2021 au 31 mars 2022
TOTAL EN
TOTAL DES ÉQUIVALENTS
HEURES HEURES
HEURES TEMPS
CATÉGORIE TRAVAILLÉES SUPPLÉMENTAIRES
RÉMUNÉRÉES COMPLETS
[1] [2]
[3] = [1] + [2] TRANSPOSÉS
[4] = [3]/1 826,3
Contrats de service comportant une dépense de 25 000 dollars et plus, conclus entre
le 1er avril 2021 et le 31 mars 2022 et soumis à l’autorisation du sous-ministre en vertu de la
Loi sur la gestion et le contrôle des effectifs des ministères, des organismes et des réseaux
du secteur public ainsi que des sociétés d’État
NOMBRE VALEUR
Contrats de service avec une personne physique (en affaires ou non) 19 812 621,40 $
Contrats de service avec un contractant autre qu’une personne physique 53 63 048 708,71 $
TOTAL 72 63 861 330,11 $
Par ailleurs, le Ministère a obtenu une note de 95 % pour la qualité de son Plan d’action de développement
durable 2021-2022, une amélioration de 12 points de pourcentage par rapport à la version antérieure du plan
d’action. Il a obtenu une note globale de 79 % pour l’indice de performance en matière de développement
durable pour l’année 2020-2021, soit une amélioration de 5 points de pourcentage de son résultat par rapport
à 2019-2020. Il s’est maintenu à la cinquième position de cet indice de performance.
ATTEINTE
CIBLE RÉSULTAT
ACTION INDICATEUR DE LA
2021-2022 2021-2022
CIBLE
7–A
ssurer la mobilité Ajouter des voies de dépassement sur la route 117 pour améliorer En cours
durable, efficiente la circulation et la sécurité
et efficace des
personnes et des
biens sur l’ensemble
du territoire de la
région de l’Abitibi-
Témiscamingue ainsi
que les liens avec les
régions limitrophes
et les grands centres
Bas-Saint-Laurent
ÉTAT DE
PRIORITÉ ACTION/RÉPONSE
RÉALISATION
1–A
gir pour l’attractivité Élaborer un plan quinquennal d’exploitation, d’entretien et de travaux Réalisée
de la région d’immobilisations du port de Gros-Cacouna, dont le Ministère est
devenu propriétaire en 2020
Élaborer un plan quinquennal d’exploitation, d’entretien et de travaux Réalisée
d’immobilisations du port de Rimouski, dont le Ministère est devenu
propriétaire en 2020
Élaborer un plan quinquennal d’exploitation, d’entretien et de travaux Réalisée
d’immobilisations du port de Matane, dont le Ministère est devenu
propriétaire en 2020
Poursuivre la réalisation des travaux de transformation de la En cours
route 185 en autoroute à deux voies par direction pour finaliser
le lien entre l’autoroute 20 et le Nouveau-Brunswick
5–A
ssurer la pérennité Contribuer à la planification de l’enquête origine destination En cours
du transport adapté de la région de Québec-Lévis en collaboration avec les partenaires
et collectif du milieu municipal
Poursuivre l’accompagnement auprès de la Ville de Québec En cours
et du Réseau de transport de la Capitale dans le cadre
de la planification du projet de réseau structurant de transport
en commun
Centre-du-Québec
ÉTAT DE
PRIORITÉ ACTION/RÉPONSE
RÉALISATION
5–A
ssurer des services Poursuivre la planification du projet d’amélioration de l’autoroute 55 En cours
de proximité entre l’échangeur des Acadiens et l’autoroute 20 afin d’améliorer
la sécurité routière
Poursuivre l’accompagnement des acteurs du milieu (les municipalités En cours
régionales de comté et les municipalités) visant la consolidation
du transport collectif urbain et régional et du transport adapté ainsi
que l’adaptation aux nouvelles mobilités intégrées dans les systèmes
de transport
Participer au comité Transport piloté par le ministère des Affaires En suspensa
municipales et de l’Habitation en codéveloppement avec les
municipalités régionales de comté de la région
a. Les travaux du comité sont suspendus afin que les acteurs puissent réaliser des travaux préalables en amélioration du système
de transport collectif et déterminer de nouvelles orientations stratégiques.
5–F
avoriser le transport Poursuivre la planification du projet de remplacement du tablier En cours
des biens du pont de Québec
et des personnes Poursuivre la planification du projet du tunnel Québec-Lévis En cours
en Chaudière-
Appalaches Appuyer le projet d’implanter des mesures prioritaires pour En cours
le transport en commun par l’aménagement de voies réservées sur
le boulevard Guillaume-Couture
Poursuivre la planification de l’interconnexion du transport En cours
en commun entre Québec et Lévis
Réhabiliter le réseau ferroviaire régional entre Charny et Vallée- En cours
Jonction sur la rive droite (est) de la rivière Chaudière
Réhabiliter la voie ferrée de Vallée-Jonction vers Thetford Mines En cours
6–F
aire du tourisme Collaborer, en tant que propriétaire, aux projets de sentiers En cours
un moteur de véhicules hors route dans l’emprise du chemin de fer Québec
économique Central menés par les fédérations locales et appuyés, notamment,
de développement par la Municipalité régionale de comté des Appalaches
des communautés Collaborer, en tant que propriétaire, au projet de piste cyclable En cours
en Chaudière- dans l’emprise du chemin de fer Québec Central mené par
Appalaches la Municipalité régionale de comté Robert-Cliche, en partenariat
avec les municipalités régionales de comté de Beauce-Sartigan
et de La Nouvelle-Beauce
Côte-Nord
ÉTAT DE
PRIORITÉ ACTION/RÉPONSE
RÉALISATION
2–D
ésenclaver Entreprendre les travaux de construction de la route 138 entre Amorcée
la Côte-Nord Kegaska et La Romaine
et ses communautés Entreprendre les travaux de construction de la route 138 entre Non
en agissant La Tabatière et Tête-à-la-Baleine amorcéea
sur les fronts
du transport et des Réaliser les études nécessaires à la préparation des projets En cours
télécommunications de construction de la route 138 entre La Romaine et Tête-à-la-Baleine
Réaliser les études nécessaires à la préparation des projets En cours
de construction de la route 138 entre La Tabatière et Vieux-Fort
Poursuivre les travaux d’amélioration de la route 389 En cours
Réaliser des travaux de rechargement de l’aire de mouvement Réalisée
et de réfection du balisage et du drainage à l’aéroport de La Tabatière
Relocaliser les unités lumineuses de pentes d’approche et remplacer En cours
le balisage à l’aéroport de La Romaine
a. Bien que le projet soit passé à l’étape de la réalisation au Plan québécois des infrastructures 2022-2032, les travaux n’étaient pas
amorcés au 31 mars 2022.
3–M
ettre en place Réaménager les approches du pont de Fer, sur la route 263, Réalisée
les conditions à Lambton
gagnantes pour
favoriser l’attraction
d’entreprises
7–A
ugmenter Construire une bretelle d’entrée entre la route 141, en direction nord, Amorcée
l’accessibilité aux et l’autoroute 10 à Magog
milieux naturels Appuyer l’offre et l’interconnexion des réseaux cyclables pour Réalisée
pour la pratique en faire des réseaux d’envergure par la construction d’une passerelle
d’activités récréatives piétonne et cycliste sur la route 220 au-dessus de l’autoroute 10
par les citoyennes à Sherbrooke
et citoyens et les
visiteuses et visiteurs
Gaspésie
ÉTAT DE
PRIORITÉ ACTION/RÉPONSE
RÉALISATION
6–A
ssurer, de façon Poursuivre la réhabilitation du chemin de fer de la Gaspésie par En cours
fiable et efficace, la mise en service du tronçon entre Caplan et Port-Daniel–Gascons
le transport des Élaborer un plan quinquennal d’exploitation, d’entretien et de travaux Réalisée
personnes, des d’immobilisations du port de Gaspé, dont le Ministère est devenu
marchandises propriétaire en 2020
et des informations
sur l’ensemble Négocier une entente de gestion du quai avec la Ville de Percé et ses Réalisée
du territoire utilisatrices et utilisateurs
Soutenir le transporteur aérien régional afin qu’il maintienne Réalisée
sa desserte aérienne de Bonaventure en plus d’ajouter Gaspé à son
réseau à la suite de la pandémie de COVID-19
Améliorer le réseau routier contre l’érosion, la submersion et les En cours
inondations par le remplacement et la reconstruction de ponts ainsi
que par la réfection d’ouvrages de protection côtière
2–A
ssurer des liens Soutenir financièrement le transporteur aérien de l’archipel Réalisée
de transport afin de maintenir une desserte aérienne de qualité à la suite
et de communication de la pandémie de COVID-19 et de la suspension des vols
efficaces entre d’un transporteur aux Îles-de-la-Madeleine
l’archipel Soutenir la mise en place d’une prestation de desserte maritime En cours
et le continent optimale et pérenne pour la population des Îles-de-la-Madeleine
afin d’assurer la mobilité des personnes et des biensa
4 – Pratiquer une gestion Effectuer des interventions à Pointe-aux-Loups (route 199) pour Réalisée
durable du territoire protéger le secteur contre les répercussions de l’érosion
et de ses richesses Effectuer des interventions dans le secteur de La Martinique pour En cours
dans le respect le protéger contre les répercussions de l’érosion
de la culture locale
et des principes Effectuer des interventions à la traverse du détroit entre l’île du Havre En cours
de développement aux Maisons et la dune du Nord pour la protéger contre
durable les répercussions de l’érosion
Effectuer des interventions à la Grosse Île pour protéger le secteur En cours
contre les répercussions de l’érosion
a. Au besoin, le Ministère accompagne la Société des traversiers du Québec dans les démarches afin de mettre en place une prestation
de desserte maritime optimale et pérenne pour la population des Îles-de-la-Madeleine.
Lanaudière
ÉTAT DE
PRIORITÉ ACTION/RÉPONSE
RÉALISATION
6–S
outenir Réaliser une étude pour l’implantation d’un réseau de mesures Modifiéea
le développement préférentielles en transport collectif - Région métropolitaine En cours
d’un plan de Montréal
d’action régional
intégré visant
le développement
et la promotion
du transport actif
et du transport
collectif ainsi que
le développement
d’une offre
intermunicipalités
régionales de comté
a. Le nom du projet a été modifié. Initialement, l’action était de réaliser une étude pour l’implantation d’un réseau métropolitain de voies
réservées sur les autoroutes 13, 20, 25, 440 et 640 ainsi que sur la route 116.
5–O
ptimiser les Poursuivre la planification du projet de prolongement de En cours
mobilités des l’autoroute 19 entre les autoroutes 440 et 640, qui comprend
individus et des l’aménagement de voies réservées aux autobus, au covoiturage
marchandises et aux véhicules électriques
Poursuivre la planification de projets visant l’amélioration En cours
de la sécurité routière, dont le réaménagement de la route 117
entre Labelle et Rivière-Rouge
Poursuivre la planification de projets visant l’amélioration En cours
de l’autoroute 50 entre L’Ange-Gardien et Mirabel
Laval
ÉTAT DE
PRIORITÉ ACTION/RÉPONSE
RÉALISATION
9–U
ne ville Continuer, dans le respect de ses compétences, à soutenir le projet En cours
écoresponsable de Réseau express métropolitain mis de l’avant par la Caisse de dépôt
et résiliente – et placement du Québec en vertu de la Loi concernant le Réseau
la stratégie lavalloise électrique métropolitain
de lutte contre Soutenir CDPQ Infra dans l’étude d’un prolongement du Réseau En cours
les changements express métropolitain visant à desservir le centre de Laval
climatiques
Continuer de soutenir l’étude d’un projet structurant de transport En cours
collectif de type service rapide par bus dans l’axe des
boulevards Notre-Dame et de la Concorde
Réaliser une étude pour l’implantation d’un réseau de mesures Modifiéea
préférentielles en transport collectif - Région métropolitaine En cours
de Montréal
Poursuivre la planification du projet de prolongement En cours
de l’autoroute 19 entre les autoroutes 440 et 640 qui comprend
l’aménagement de voies réservées aux autobus, au covoiturage
et aux véhicules électriques
a. Le nom du projet a été modifié. Initialement, l’action était de réaliser une étude pour l’implantation d’un réseau métropolitain de voies
réservées sur les autoroutes 13, 20, 25, 440 et 640 ainsi que sur la route 116.
3–A
ssurer l’occupation Poursuivre la planification du projet de réfection de la dalle centrale Réalisée
dynamique du pont Laviolette afin d’en assurer la fonctionnalité, la sécurité
de l’ensemble et la pérennité
du territoire
mauricien
5–F
avoriser la qualité Participer à l’instance régionale de concertation en mobilité durable Non
de vie et le bien-être amorcéea
de la population
a. En 2021-2022, les travaux de l’instance régionale de concertation en mobilité durable n’avaient pas débuté. Par ailleurs, Roulons Vert
a obtenu le financement du Ministère, ce qui favorise une mobilité durable en Mauricie.
Montérégie
ÉTAT DE
PRIORITÉ ACTION/RÉPONSE
RÉALISATION
8–C
ontribuer Poursuivre la préparation du projet d’amélioration de l’autoroute 30 En cours
à l’amélioration entre Brossard et Boucherville, qui prévoit notamment des
du transport comme aménagements favorisant le transport collectif
axe névralgique Réaliser les travaux de construction de la phase III du prolongement En cours
et structurant de l’autoroute 35 entre Saint-Sébastien et Saint-Armand
de l’ensemble des
secteurs d’activité Poursuivre la préparation de la phase IV du prolongement En cours
en Montérégie de l’autoroute 35 entre Saint-Armand et la frontière américaine
Procéder à l’implantation de 11 nouvelles installations En cours
de vidéosurveillance sur le territoire montérégien
Réaliser une étude pour l’implantation d’un réseau de mesures Modifiéea
préférentielles en transport collectif - Région métropolitaine En cours
de Montréal
Soutenir CDPQ Infra dans l’étude des projets structurants En cours
de transport collectif électrique dans les axes du boulevard
Taschereau et de la continuité de la ligne jaune du réseau de métro
Finaliser les aménagements cyclables et piétons dans le cadre Réalisée
du projet de reconstruction du pont Gouin à Saint-Jean-sur-Richelieu
a. Le nom du projet a été modifié. Initialement, l’action était de réaliser une étude pour l’implantation d’un réseau métropolitain de voies
réservées sur les autoroutes 13, 20, 25, 440 et 640 ainsi que sur la route 116.
2–A
ssurer Poursuivre la collaboration avec la Ville de Montréal dans le cadre En cours
la performance du projet de Grand parc de l’Ouest
et l’efficacité Poursuivre la collaboration avec la Ville de Montréal dans Amorcée
de la mobilité l’établissement de nouveaux liens de transport collectif et actif dans
l’emprise de l’autoroute 440
Poursuivre la participation à la planification du Programme particulier En cours
d’urbanisme des Faubourgs
Poursuivre la coordination de Mobilité Montréal En cours
Maintenir la collaboration avec la Ville de Montréal pour la mise Réalisée
en œuvre d’une plate-forme d’échanges afin de relier le Centre
de gestion de la mobilité urbaine de la Ville et le Centre intégré
de gestion de la circulation de Montréal du Ministère
8–F
avoriser Continuer de soutenir CDPQ Infra dans l’étude de projets structurants Modifiéea
la croissance de transport collectif électrique pour relier l’est et le nord-est En cours
d’un réseau de Montréal au centre-ville
d’infrastructures Soutenir l’Autorité régionale de transport métropolitain dans l’étude Modifiéea
performant de projets structurants de transport collectif électrique pour relier En cours
le sud-ouest de Montréal au centre-ville
Appuyer le projet de service rapide par bus dans l’axe En cours
du boulevard Pie-IX
Nord-du-Québec
ÉTAT DE
PRIORITÉ ACTION/RÉPONSE
RÉALISATION
2–S
outenir Entreprendre la construction d’une nouvelle aérogare à l’aéroport En cours
le développement de Chibougamau-Chapais
et la diversification
économiques
2–F
avoriser Maintenir l’accompagnement technique auprès des organismes
un développement suivants :
fort et durable des • La Société de transport de l’Outaouais relativement Modifiéea
communautés, fondé au développement du réseau et des infrastructures structurantes En cours
sur la solidarité de transport en commun dans la portion urbaine de la région, dont
et un arrimage le projet de transport électrique (projet structurant de transport
robuste des milieux collectif électrique entre l’ouest de Gatineau et le centre-ville
ruraux et urbains d’Ottawa)
• Transcollines (Municipalité régionale de comté des Collines- En cours
de-l’Outaouais), notamment avec le développement de l’offre
de services dans la zone rurale de la région
• Le Regroupement des transports adaptés et collectifs ruraux En cours
de l’Outaouais
4–F
avoriser Participer à la concertation régionale sur les saines habitudes de vie En cours
la résilience face
aux changements
climatiques
en assurant
un développement
durable
a. L’action a été modifiée : une précision a été apportée concernant le projet de transport électrique (projet structurant de transport collectif
électrique entre l’ouest de Gatineau et le centre-ville d’Ottawa).
Saguenay–Lac-Saint-Jean
ÉTAT DE
PRIORITÉ ACTION/RÉPONSE
RÉALISATION
2–T
ransports – Assurer Appuyer les travaux du comité CMAX Transport (comité En cours
la pérennité des de maximisation des retombées économiques – volet transport)
chemins multiusages; Continuer de collaborer au projet d’écoparc industriel En coursa
maximiser de la Municipalité régionale de comté du Fjord-du-Saguenay
le potentiel
ferroviaire; optimiser Poursuivre les analyses afin d’achever le lien routier Alma–La Baie En cours
les installations Poursuivre la mise en œuvre du plan d’intervention pour En cours
portuaires; l’amélioration de la route d’Obedjiwan
achever l’autoroute
Alma-La Baie;
développer
le potentiel
aéroportuaire;
assurer une
meilleure connexion
entre la région
et le territoire
du Plan Nord
a. L’action était inscrite comme réalisée en 2020-2021 puisqu’une aide financière avait été versée. Cependant, le Ministère a continué
de soutenir la Municipalité régionale de comté du Fjord-du-Saguenay dans la réalisation de son projet d’écoparc industriel en
2021-2022.
Délégation
Le Ministère n’a déterminé aucune action en matière de délégation. Il ne dispose pas de programme
de délégation en faveur des municipalités régionales de comté. Il s’agit davantage de cession d’actifs,
principalement dans le cadre de projets routiers.
Régionalisation
Le Ministère couvre l’ensemble des régions du Québec par l’entremise de ses directions générales territoriales
et de sa Direction générale principale de la région métropolitaine de Montréal. Il n’a donc déterminé aucune
action spécifique en matière de régionalisation.
Abitibi- – – 1 – – – – – 1
Témiscamingue
Bas-Saint- – – 1 – 3 – – – 4
Laurent
Capitale- – – 2 – – – – – 2
Nationale
Centre-du- – – 2 1 – – – – 3
Québec
Chaudière- – – 8 – – – – – 8
Appalaches
Côte-Nord 1 1 4 – 1 – – – 7
Estrie – 1 – – 2 – – – 3
Gaspésie – – 2 − 3 – – – 5
Îles-de-la- – – 4 – 2 – – – 6
Madeleine
Lanaudière – – 1 – – – – 1 1
Laurentides – – 3 – – – – – 3
Laval – – 5 – – – – 1 5
Mauricie 1 – – – 1 – – – 2
Montérégie – – 6 – 1 – – 1 7
Montréal – 1 7 – 1 – – – 9
Nord-du- – – 1 – – – – – 1
Québec
Outaouais – – 4 – – – – – 4
Saguenay−Lac- – – 4 – – – – – 4
Saint-Jean
TOTAL 2 3 55 1 14 – – 3 75
6 547
Nombre total de personnes embauchées, selon le statut d’emploi, au cours de la période 2021-2022
Pour toutes les catégories confondues (régulier, occasionnel, étudiant et stagiaire), 327 personnes visées par
les programmes et mesures d’accès à l’égalité en emploi ont été embauchées, ce qui correspond à 12,6 %
du recrutement total et représente une augmentation de 0,2 point de pourcentage en un an.
24. Cet objectif consiste à atteindre un taux d’embauche annuel de 25 % des nouveaux employées et employés (de statuts régulier,
occasionnel, étudiant et stagiaire) qui sont des membres des minorités visibles et ethniques, des anglophones, des Autochtones
ou des personnes handicapées.
Nombre de Taux
Nombre de
personnes d’embauche
Nombre total membres des Nombre de
Nombre Nombre embauchées de membres
Statut de personnes minorités personnes
d’anglophones d’Autochtones membres d’au moins un
d’emploi embauchées visibles et handicapées
embauchés embauchés d’au moins groupe cible
en 2021-2022 ethniques embauchées
un groupe par statut
embauchés
cible d’emploi
Évolution du taux d’embauche global des membres des groupes cibles par statut d’emploi
Le taux de représentativité des groupes cibles parmi l’effectif régulier est de 17 % au 31 mars 2022, soit un bond
d’un peu plus d’un point de pourcentage par rapport à l’an dernier.
Évolution de la présence des membres des groupes cibles (à l’exclusion des membres des minorités
visibles et ethniques) au sein de l’effectif régulier – résultats comparatifs au 31 mars de chaque année
Taux de Taux de
Taux de
présence présence
Groupe Nombre au Nombre au Nombre au présence dans
dans l’effectif dans l’effectif
cible 31 mars 2022 31 mars 2021 31 mars 2020 l’effectif régulier
régulier au régulier au
au 31 mars 2020
31 mars 2022 31 mars 2021
Au 31 mars 2022, les personnes handicapées composaient 1 % de l’effectif régulier, ce qui est inférieur à la cible.
Le Ministère poursuit ses efforts en vue d’atteindre le taux de représentativité souhaité pour l’ensemble des
groupes cibles.
Évolution de la présence des membres des minorités visibles et ethniques au sein de l’effectif régulier
et occasionnel – résultats comparatifs au 31 mars de chaque année
• Montréal/Laval : 41 %;
• Outaouais/Montérégie : 17 %;
• Estrie/Lanaudière/Laurentides : 13 %;
• Capitale-Nationale : 12 %;
• Autres régions : 5 %.
Présence des membres des minorités visibles et ethniques au sein de l’effectif régulier et occasionnel –
résultat pour le personnel d’encadrement au 31 mars 2022
AGENTES
PERSONNEL PERSONNEL PERSONNEL PERSONNEL PERSONNEL
GROUPE CIBLE ET AGENTS TOTAL
D’ENCADREMENT PROFESSIONNEL TECHNICIEN DE BUREAU OUVRIER
DE LA PAIX
AUTOMNE 2021 (COHORTE 2022) AUTOMNE 2020 (COHORTE 2021) AUTOMNE 2019 (COHORTE 2020)
7 14 1
2 1 –
Le Ministère accomplit des actions qui favorisent l’embauche, l’intégration et le maintien en emploi.
Quelques-unes de ses réalisations sont présentées ici.
La Stratégie d’attraction du personnel 2017-2020, lancée à l’été 2017 et renouvelée jusqu’en 2024, est une
clé importante pour l’atteinte des objectifs ministériels de consolidation et de maintien de l’expertise au sein
de l’organisation.
Pour accroître l’embauche des personnes visées par un programme gouvernemental d’accès à l’égalité,
le Ministère s’est doté d’une politique de gestion de la représentativité des membres des minorités visibles
et ethniques, des anglophones, des Autochtones et des personnes handicapées, laquelle comprend des mesures
qui ont contribué à recruter, au cours de l’année, 327 personnes visées, dont 252 membres des minorités visibles
et ethniques.
25. Les groupes cibles sont les suivants : membres des minorités visibles et ethniques, anglophones, Autochtones et personnes
handicapées.
• le projet de loi modifiant la Loi sur l’assurance automobile, le Code de la sécurité routière
et d’autres dispositions.
Allégement administratif
Au cours de l’exercice 2021-2022, le Ministère a poursuivi le développement de la prestation électronique
de services pour les demandes de permis spéciaux de circulation et la délivrance de ces permis. Au terme
de cette démarche, le projet de refonte du Règlement sur le permis spécial de circulation sera bonifié. Cette
mise à jour réglementaire permettra de réaliser ces mesures identifiées dans le Plan d’action gouvernemental
en matière d’allégement réglementaire et administratif 2020-2025 :
• rendre accessibles des permis spéciaux de circulation de classe 5 qui ne nécessitent pas la
réalisation d’expertises avant d’être délivrés à une plus grande variété de configurations de
véhicules;
• établir des critères clairs d’attribution des permis des classes 6 et 7 pour permettre aux
transporteurs de faire des demandes qui ne seront pas refusées et éviter ainsi les délais
supplémentaires.
De 0 à 20 jours 327 6 –
De 21 à 30 jours 266 3 –
TOTAL 597 9 –
En 2021-2022, tous les documents ont pu être transmis à la personne demanderesse pour 48 % des
demandes d’accès. Pour 18 % des demandes, l’information n’a été divulguée qu’en partie. Pour 8 % des
demandes, la transmission des documents a été refusée. Pour 25 % des demandes, aucun document n’a été
retracé. Les motifs de refus généralement invoqués sont la confidentialité des renseignements financiers
et techniques appartenant au Ministère ou des renseignements fournis par des tiers ainsi que des analyses, avis
et recommandations utilisés dans le cadre d’un processus décisionnel en cours. Parmi les décisions rendues,
aucun dossier n’a fait l’objet de mesures d’accommodement raisonnable et 8 dossiers, soit 1 % des demandes
d’accès traitées, ont fait l’objet d’une demande de révision à la Commission d’accès à l’information.
Pour l’année financière 2021-2022, le Ministère a traité 99 % des demandes d’accès dans le délai fixé par la Loi sur
l’accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels, soit 20 jours
avec une possibilité de prolongation de 10 jours sur avis à la personne requérante avant l’échéance du premier
délai. De ces demandes, 55 % ont été traitées à l’intérieur d’un délai de 20 jours.
Le Ministère s’est également conformé aux exigences législatives et réglementaires en diffusant de façon
continue, dans son site Web, les documents et les renseignements prescrits par le Règlement sur la diffusion
de l’information et sur la protection des renseignements personnels.
• une formation en accès à l’information et une autre en protection des renseignements donnés
au personnel du Ministère;
DEMANDE
DEMANDE D’ACCÈS
D’ACCÈS À DES DISPOSITION DE LA
DÉCISION RENDUE À DES DOCUMENTS RECTIFICATION
RENSEIGNEMENTS LOI INVOQUÉE
ADMINISTRATIFS
PERSONNELS
dans l’Administration
Comité permanent et mandataire
QUESTION RÉPONSE
QUESTION RÉPONSE
QUESTION RÉPONSE
• Les travaux effectués pour l’élaboration du Plan d’action ministériel en matière d’égalité entre
les femmes et les hommes 2022-2025;
• Un travail de sensibilisation sur les enjeux liés aux inégalités entre les sexes, lequel a été fait tout
au long de l’année auprès du personnel :
- des capsules d’information ont été diffusées par rapport aux féminicides, aux Journées
d’action contre la violence faite aux femmes et à la Journée nationale de commémoration
et d’action contre la violence faite aux femmes,
• Des activités organisées à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes,
dont un café-causerie avec madame Chantal Rouleau, ministre déléguée aux Transports,
et les membres du Comité ministériel de la condition féminine et de gouvernance,
l’annonce de la programmation annuelle de conférences en condition féminine ainsi qu’une
conférence-midi de Me Louise Cordeau, présidente du Conseil du statut de la femme;
• L’appui du Ministère, pour la 17e fois, au concours Chapeau, les filles! et son volet Excelle Science
par une participation annuelle de 6 000 dollars afin d’inciter les jeunes femmes à s’intéresser
davantage au domaine des transports.
• Les sommes les plus importantes recueillies par le Ministère proviennent des revenus perçus
des usagères et usagers routiers par l’intermédiaire des immatriculations, ainsi que pour
la gestion des ports. Outre ces revenus, le Ministère ne perçoit que peu de revenus de la vente
de biens et services.
• La majeure partie des revenus tarifaires du Fonds des réseaux de transport terrestre provient
des revenus des droits d’immatriculation et des droits sur les permis de conduire. Les autres
types de revenus tarifaires du Fonds proviennent des postes de péage de l’autoroute 25 et de
l’autoroute 30, des redevances de transport rémunéré de personnes par automobile, des
haltes routières, de la location de terrains et bâtiments, de la vente ou de l’usage de matériel
et de fournitures, d’aide technique et de soutien, ainsi que des revenus d’emprises routières. Par
ailleurs, une source de revenus non tarifaires, mais majeurs, du Fonds des réseaux de transport
terrestre est constituée des revenus de la taxe sur les carburants.
• Le Fonds aérien finance ses services en refacturant les coûts de fonctionnement à ses
partenaires pour l’extinction des feux et en faisant la location d’un dispositif d’entraînement
de vol.
NIVEAU DE FINANCEMENT
REVENUSa COÛTS
ATTEINT VISÉ
Ministère
Droits et permis
Droits et permis – Immatriculationb 43 211
Droits portuaires 1 089
La majorité des revenus tarifés
Vente de biens et services est perçue par la Société
Terrains et bâtiments – de l’assurance automobile
du Québec.
Location de terrains, bâtiments et autres 1 004
Divers 80
TOTAL 45 384
Fonds des réseaux de transport terrestre
Droits et permis
Droits et permis – Immatriculationc, d 1 069 050
Conductrices et conducteurs, chauffeuses et chauffeurs (permis) 110 853
Immatriculation (contribution au transport en commun)e 89 665
Redevances – Transport rémunéré de personnes par automobile 13 843 En vertu de la Loi sur
Autres droits et permis 297 l’administration financière,
le Fonds des réseaux
Vente de biens et services
de transport terrestre doit
Location de terrains, bâtiments et autres 1 305 s’autofinancer selon ses
Revenus des haltes routières (hors partenariat public-privé) 47 modalités de gestion.
Péage de l’autoroute 25 f
101 330
Péage de l’autoroute 30 f
29 302
Divers 55
TOTAL 1 415 747
Fonds aérien
Location d’un dispositif d’entraînement de vol – Le budget de dépenses
Extinction de feux – Québec 34 269 du Fonds aérien est
équilibré puisque les coûts
Extinction de feux – Entente avec le Centre interservices
6 744 de fonctionnement sont
des feux de forêt du Canada
refacturés aux partenaires,
Extinction de feux – Entente hors Canada 4 721 à l’exception des revenus
autonomes, qui peuvent
TOTAL 45 734
générer un certain surplus.
Fonds de gestion de l’équipement roulant
Location de machinerie, d’équipements et autres 20 833 Le Fonds de gestion
de l’équipement roulant doit
TOTAL 20 833 s’autofinancer.
a. Il s’agit de données préliminaires : des modifications sont susceptibles d’être apportées à la suite des travaux relatifs à la publication
des comptes publics.
b. Cela inclut les permis spéciaux de circulation et les vignettes de stationnement pour les personnes handicapées.
c. Cela inclut la portion des montants prélevés sur les immatriculations des véhicules munis d’un moteur de forte cylindrée.
d. Cela inclut les revenus associés aux véhicules hors route.
e. Cette contribution n’est pas un tarif au sens de la Loi sur l’administration financière et n’a donc pas à être soumise à l’indexation.
f. Cela inclut la part versée au partenaire.
Ministère
Données Indice des prix
Droits et permis – Immatriculation 1991 1991
administratives à la consommation
Terrains et bâtiments Prix du marché Continu Prix du marché Continu
Location de terrains, bâtiments et autres Prix du marché Continu Prix du marché Continu
Fonds des réseaux de transport terrestre
Données Indice des prix
Droits et permis – Immatriculation 1991 1991
administratives à la consommation
Location de terrains, bâtiments et autres Prix du marché Continu Prix du marché Continu
L’inventaire des produits et services réalisé au Ministère dans le cadre de la Politique de financement des services
publics a révélé que la majorité des produits et services pouvant être tarifés le sont déjà.
Le Ministère n’a pas entrepris de travaux visant à établir le coût de revient de ses biens et services non tarifés.