Genéralite Sur La Pétrographie SédimentaireL2S3
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PETROGRAPHIE SEDIMENTAIRE
Il faut noter l’importance économique des argiles, des calcaires, du pétrole, des
charbons etc…
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ROCHEROCHE
MERE MERE
ROCHE BROYEE
TRANSPORT
DIAGENESE
ROCHES
SEDIMENTAIRES
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SHEMAS DE LA TRANSFORMATION DES ROCHES SEDIMENTAITES
Le volume des roches sédimentaire est d’environ 4,4.108 km3 et la masse 3200.1015t.
Les minéraux authigènes sont caractérisés par la beauté de leurs formes cristallines
et l’indépendance de leur taille par rapport à celle des particules voisines.
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a- Les minéraux siliceux
Le quartz peut précipiter au sein des roches sédimentaires et devenir un ciment de
grès.
b- Les carbonates authigènes
La calcite est normalement authigène parce que le principal constituant des
coquilles est l’aragonite et non la calcite. Les coquilles aragonitiques sont
rapidement transformées en calcite. La calcite croît autour des grains préexistants,
comme le fait le quartz.
La glauconie est typiquement authigène. Elle se forme en milieu peu profond, à une
température relativement basse et milieu réducteur, ce qui le fait relier à la pyrite. La
structure cristalline de la glauconie est celle de l’illite. Le fer apparait comme le
résultat d’une activité bactérienne anaérobie tandis que le K et le Mg sont
empruntés à l’eau de mer. La biotite par altération peut donner la glauconie. La
glauconie authigène peut être remaniée pour devenir un minéral détritique.
Des minéraux argileux prennent naissance également dans certains sables au grès
peu cohérents à ciment argileux de milieux continental.
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‐ Autres minéraux authigènes
Il existe de la tourmaline authigèneetdurutile authigène.
4- Matière organique
C’est une composante normale des roches sédimentaires. Elle peut exister dans les
roches sédimentaires sous forme détritiques, ou à l’état absorbé par les particules,
ou en liaison chimique avec les substances minérales (sels). Le pourcentage des
roches sédimentaires en matière organique est évalué à 1-2%. Mais la majeure
partie des roches sédimentaires renferment 0,01% de matière organique.
L’absence totale de la matière organique dans la roche n’a pas été observée. Les
roches sédimentaires qui renferment 10% de matière organique ne sont pas
nombreuses. La quantité de matière organique et sa répartition dépendent du type
de faciès. Les formations carbonatées sont les plus pauvres en matière organique
tandis que les plus riches sont les charbons et les formations marines à composition
argileuse. En fonction du type de la roche ce sont les argiles les plus riches en
matière organique. Le pourcentage des calcaires en matière organique dépend de la
quantité d’argile qu’ils contiennent.
Elle peut être autochtone ou allochtone. Elle est autochtone si elle s’est formée à
partir de la production biologique du milieu où la roche est formée.
5- La matière volcanique
Les tufs volcaniques peuvent participer à la formation des roches sédimentaires.
Ces tufs sont formés par projections volcaniques en fragment de quelques
millimètres. Ce sont des roches pyroclastiques à lapillis dominants. Les lapillis
sont des fragments de lave projetés par les volcans. Leur taille est comprise entre 2
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et 30mm, ou entre 2 et 64mm. Leur accumulation donne le plus souvent des
couches meubles.
Les cendres volcaniques sont des fragments de roches effusives, c’est à dire des
éléments pyroclastiques directement projetés par les volcans de taille < 2mm. Ces
fragments sont constitués de magma pulvérisé et de roches broyées provenant en
particulier des parois de la cheminée.
6- Matière cosmique
On peut noter ici les météorites, les poussières et les gaz cosmiques.
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I. ARCHITECTURE DES ROCHES SEDIMENTAIRES
1‐ Texture et structure des roches sédimentaires
La stratification qui est la disposition des couches permet de comprendre la structure qu’on utilise
également pour désigner la disposition des couches à l’échelle macroscopique.
La texture est généralement visible au microscope. Les épaisseurs des lits sont variables. On
distingue les lits suivants :
Elle est répandue dans les sédiments détritiques sableux ou gréseux. Elle peut être retrouvée
également dans les calcaires à débris.
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Stratification entrecroisée dans les grès
En lentille ou en biseaux.
En lentilles En biseaux
La forme la plus répandue de la stratification entrecroisée est la forme tubulaire. Le banc représentant
des lits obliques est limité au‐dessous et au‐dessus par un litage horizontal.
La stratification entrecroisée des plages est caractérisée par des angles faibles et longs. Les dépôts de
dunes sont composés de strate fortement plongeante.
Les dépôts alluviaux montrent une variation dans les structures suivant le mode de formation. Dans les
dépôts de courant, les graines roulent sur un fond à peu près plat, et le grain arrive sur un talus où il se
dépose. L’angle de la stratification entrecroisée est donc celui du talus.
On peut, à partir des directions de stratification entrecroisée, indiquer le sens des apports et souvent
même la source du matériel.
b‐ La sédimentation gradée
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Elle est marquée par un classement progressif des graines de plus en plus fin de la base au sommet
d’un même banc.
Elle s’observe dans des milieux différents de ceux ou se présente la sédimentation entrecroisée. Ce
type de sédimentation est assez généralement associé au faciès flysch, c’est‐à‐dire aux formations
de fosse marines épaisses et caractérisées par des alternances de bancs gréseux et schisteux.
La sédimentation gradée est le résultat des courants de turbidités. Ces derniers se déclenchent
périodiquement sur les pentes du talus continental quand la limite d’équilibre des matériaux sur les
pentes du talus est dépassée. Les mouvements tectoniques ne jouent pas un grand rôle pour
déclencher les courants de turbidité.
¾ les varves
On les rencontres généralement avec des argiles associées à des formes lacustres glaciaires.
Ces argiles variées présentent des alternances régulières de lits clairs et de lits foncés de quelques
millimètres. Ces alternances sont attribuées à des causes saisonnières ; en hiver le lac se gèle et le
matériel déposé est fin. En été avec le dégel les matériaux les plus grossiers sédimentent.
¾ Les rides
Les rides (ripple‐marks) se forment sur des fonds sableux, soit dans l’air, soit dans l’eau. Seules les
rides formées dans l’eau peuvent se conserver. On distingue deux principaux types de rides :
Les rides de courants :elles sont dissymétriques, la pente la plus douce est tournée vers
l’amont. La crête est adoucie.
Les rides de vagues : elles sont symétriques et stationnaires. Les crêtes sont aigues.
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c‐ Les marques organiques
Les pistes laissées par les organismes sont appelées lebenspuren (les marques de la vie). Certaines
de ces marques sont faciles à interpréter surtout s’il est possible de faire une liaison entre la trace et
le fossile qui l’a imprimée.
Lorsque des organismes ont été fossilisés en position de vie il peut être possible de reconnaitre le
sommet et la base de la couche.
On distingue :
a‐ Le ciment basal : la quantité de ciment se trouve entre 30‐50% de la masse de la roche. Les
débris cimentés ne se touchent pas.
b‐ Le ciment des pores: le ciment remplit les pores entre les débris.
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d‐ Le ciment de contact: la cimentation entre deux débris se fait en un seul point. Les pores restent
vides.
e‐ Le ciment de crustification: la surface des débris est recouverte de minéraux secondaires, ce qui
va permettre la cimentation.
f‐ Le ciment de regénération: l’altération des débris conduit à la formation des minéraux qui ont
cimenter.
g‐ Le ciment monocristallin: la roche est constituée de grès debris qui contiennent de petits
minéraux.
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