Poly - Copié - Electronique - GMSM - 2ème - Année - Version - 0-1
Poly - Copié - Electronique - GMSM - 2ème - Année - Version - 0-1
Poly - Copié - Electronique - GMSM - 2ème - Année - Version - 0-1
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Objectif du cours :
Ce présent polycopié de cours vise à appréhender les principaux composants en électronique analogique,
notamment les diodes de jonction, les transistors bipolaires et les amplificateurs opérationnels. Après avoir
défini, puis exposé les principales caractéristiques, le cours met l’accent sur les applications classiques
faisant appel à ces composants électroniques : Il sera question de redressements des tensions alternatives,
de comparateur de tension, des interrupteurs électroniques, des circuits électroniques effectuant des
opérations mathématiques, ….
Prérequis :
En premier lieu, les théorèmes généraux de l’électricité notamment les lois de mailles et de Kirchhoff.
Également les techniques de calcul en électricité comme les ponts de diviseur de tensions ou de courant.
Le théorème de MILLMANN est très pratique dans l’étude des circuits électroniques à base des
amplificateurs opérationnels (AOP) qui est traité dans un chapitre n°4. La connaissance des lois physiques
des éléments de bases en électricité (Les résistances R, les capacités C et les impédances L) est aussi
importante. Toutes ces notions mentionnées sont abordées dans le cours du 1ère année DUT génie mécanique
intitulé ‘’ Composants de base et les lois fondamentales en électricité ’’.
Prérequis en mathématiques :
Niveau 1ère année en mathématique, entre autres l’étude des fonctions mathématiques : Notion sur la
dérivation, sur l’intégration, … et études des nombres complexes.
Table de matières
1. Chapitre n°1 : Introduction aux matériaux de semi-conducteurs
2. Chapitre n° 2 : La Diode de redressement et ses applications
3. Chapitre n°3 : L’Amplificateurs opérationnels (AOP) et ses applications
4. Chapitre n°4 : Les Transistors bipolaires NPN-PNP et ses applications
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Chapitre 1 : Introduction aux matériaux semi-conducteurs
Pour comprendre quelque peu le fonctionnement des composants électroniques réalisés à l'aide des
matériaux ou alliages semi-conducteurs, il nous faut avoir en tête la théorie des atomes. L'explication
actuelle que nous donne les physiciens sur la matière met en jeux la composition de celle-ci.
La matière serait composée d'atomes d'un diamètre d'environ 1⋅10-10 à 1⋅10-12 mètre de diamètre, distincts
entre eux par leur nombre de particules dont ils sont eux-mêmes composés. Ces atomes sont classés
précisément par l'évolution du nombre de ces particules, le premier atome n'en contenant que deux,
jusqu'aux derniers qui en contiennent plus de cent. C'est le tableau périodique des éléments créé par Dimitri
MENDELEÏEV (1834 - 1907), déjà vu dans le programme du lycée.
Il est admis que les particules qui composent l'atome sont constituées d’un noyau, dont le diamètre est
d'environ 1 ⋅ 10-14 mètre, qui contient des protons et des neutrons accompagnés autour d'un nuage de petits
électrons qui gravitent au loin, à des distances bien définies appelées couches électroniques. Chaque proton
ou neutron, appelés tous deux nucléons, est d'un diamètre et d'une masse environ 2000x supérieure à un
électron.
Les forces qui interagissent entre toutes ces particules ainsi que celles qui interviennent entre les différents
atomes d'un objet vont fortement influencer le comportement d'un matériau en fonction des contraintes qu'il
subit. ‘’En ce qui concerne l'électricité et ces effets, ce sont essentiellement les électrons qui gravitent sur
la dernière couche électronique qui sont impliqués’’.
La nature a fabriqué des atomes ne possédant jamais plus de 8 électrons périphériques (pour un état dit
stable). Le tableau périodique des éléments, étudié en lycée, nous le confirme (n’hésitez pas à y jeter un œil
ce tableau pour l’examiner !!! ).
Il est facile de simplifier au maximum la représentation de NIELS BOHR en ne laissant apparaître que le
noyau avec les couches électronique interne et surtout la dernière couche électronique, appelée couche
périphérique ou couche de valence. Un matériau semi-conducteur à la particularité de posséder 4 électrons
périphériques, soit exactement la moitié d'une couche complètement saturée.
Cette particularité va lui donner un comportement particulier en ce qui concerne les phénomènes
électriques, entre autres. Le matériau semi-conducteur actuellement le plus utilisé est le SILICIUM.
Toutefois, pour utiliser du silicium en électronique, il faut obtenir des plaquettes d'une pureté extraordinaire.
La pureté est de l'ordre d’un atome impur pour un million d'atomes de silicium. Le tout reste totalement
stable si la température est très basse.
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Chapitre 2 : La Diode et ses applications électroniques
1. Définition
Symbole :
Constitution :
Il s’agit d’une jonction PN : P désignant un semi-conducteur dopé
positivement et N désignant un semi-conducteur dopé
négativement.
Sens d’orientation :
La diode peut ainsi commuter de l’état passant à l’état bloqué selon la nature de la tension qui lui ai
soumise.
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3. Principales caractéristiques de la diode :
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NB : Suivant l’étude que l’on veut mener, on prendra l’une ou l’autre de ces caractéristiques. En règle
générale, la caractéristique Classique est la plus souvent utilisée pour effectuer des calculs. La
caractéristique Idéale s’utilise plutôt pour analyser le fonctionnement.
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3. Modélisation de la diode
L’observation de l’étude de la polarisation de la diode permet de définir deux modèles simples de la diode
: l’un tient compte de la tension de seuil Vseuil, l’autre néglige cette tension de seuil Vseuil. Ce second modèle
est le modèle équivalent d’une diode idéale ; il est suffisant dans de nombreuses applications.
Le modèle idéal électrique équivalente d’une diode est décrit comme suit : constituant d’un interrupteur
parfait ( lors de l’état bloqué) et d’un fil électrique (lors de l’état passant).
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4. Exemples d’utilisation de diodes
a. Montage Simple Redressement des tensions alternatives
La diode, présentant une résistance pratiquement infinie lorsqu’elle est polarisée en inverse, peut être
utilisée pour obtenir un courant unidirectionnel à partir d’un courant alternatif tel que le courant sinusoïdal.
On pose donc sin avec w étant la pulsation et la tension maximale.
Le circuit de la figure ci dessous, la diode est passante quand le potentiel de son anode est supérieur de 0,6
V que celui de sa cathode. Si on néglige les effets dus à la tension de seuil, la charge R est traversée par du
courant uniquement pendant les alternances positives.
Pour procéder au redressement des deux alternances, il faut utiliser un transformateur ayant deux
enroulements secondaires identiques reliés en série et qui délivre deux tensions opposées :
En posant , le point commun aux deux enroulements sert de référence de potentiel. Si
0 la diode D1 conduit alors que la diode D2 est bloquée. Lors de la demi-alternance suivante, la situation
est inversée. Le courant dans la charge R est unidirectionnel.
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√
La valeur moyenne de la tension de sortie est donnée par 〈 〉 2 .
c. Diodes Zener
La diode Zener est une diode qui a la particularité de pouvoir. Dans le sens direct ( et positifs), Cette
diode présente la même caractéristique qu’une autre diode. Elle s’utilise dans la polarisation inverse où les
notations changent et deviennent et . Dans ce sens, cette diode ne présente pas de
zone de claquage :
NB : Les diodes ZENER sont appréciées pour leur tension VZ stable. On les trouve souvent associées à
des fonctions telles que :
- Stabilisation de tensions fortement perturbées ;
- Ecrêtage des tensions variables ;
- Alimentation continue de petite puissance.
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TP n°1 : Etude des montages à diodes.
Objectif du TP :
- Etude du composant « diode de signa » seule.
- Utilisation de la diode dans un montage redresseur à une diode, avec une charge résistive.
On effectue le montage suivant avec R = 50 Ω. E est une tension réglable fournie par une
alimentation stabilisée.
Question 2 : Tracez la caractéristique de la diode : Id = f(uD). Elle doit avoir la forme suivante :
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Chapitre 3 : L’Amplificateur opérati6onnel (AOP) et ses applications
Définition : Un amplificateur est un quadripôle ayant pour rôle de passer d’une tension/courant/puissance
d’entrée à une tension/courant/puissance de sortie, a priori supérieur(e). Il s’agit Il s’agit d’un circuit Intégré
(C.I) analogique « multifonctions ».
NB : Un C.I. est un circuit électronique miniaturisé, principalement constitué de transistors. (1958 : 1er
Circuit Intégré par la société Texas Instruments).
Par exemple, le circuit intégré : μA741, du Texas Instruments, est un circuit intégré contenant deux
amplificateur opérationnel. Il est présenté sous forme d’un boitier à huit broches (DILL 8), voire la figure
n°2.
Deux entrées : Il s’agit de IN+ (ou e+) pour bornes ‘’ non inverseuse ’’
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et IN- (ou e-) pour la borne dite inverseuse.
Un A.O.P est un composant actif et nécessite donc une alimentation constituée de deux générateurs de
tension continue symétriques (C’est-à-dire deux sources de tension continue délivrant une même valeur de
tension mais de signe opposé ou inversé). La figure n°4 illustre l’exemple d’un AOP alimenté par deux
sources de tension de 15V de sens opposés).
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NB : Pour de raison de simplicité des montages contenant des AOP, souvent on omet de dessiner
l’alimentation ! Sauf dans le cas où il est question d’étudier l’alimentation des AOP. Garder à l’esprit
qu’un AOP nécessite une alimentation pour fonctionner !
Un AOP est conçu de sorte que le courant électrique aux deux bornes d’entrées (Borne Inverseuse et borne
non inverseuse) soit pratiquement nul. Ainsi, l’impédance d’entrée de l’AOP est élevée pour faire chuter
considérablement l’intensité de courant entrant à ces deux bornes d’entrées.
En résumé, une première caractéristique électrique d’un AOP est le fait que les courants électriques à
ces deux bornes d’entrée sont quasiment nuls (i+ =0 et i - =0) et peuvent être négliger pour étudier
un montage impliquant un AOP.
Définition : La tension différentielle d’entrée d’un AOP est la différence de potentiels entre l’entrée non
inverseuse (la borne +) et l’entrée inverseuse (la borne -). Elle est assimilée comme étant un signal d’entrée
et est sollicitée lors de la caractéristique de transfert de l’AOP.
Pour un AOP, le comportement au fil du temps de la sortie dépend uniquement de la différence de tension
entre la borne non inverseuse et la borne inverseuse : Autrement dit, la sortie est une fonction qui est liée à
la tension différentielle .
La caractéristique de transfert d’un AOP est donc l’étude de la tension de sortie S par rapport à la tension
différentielle d’entrée de l’AOP.
Remarque : Pratiquement, si Vcc± = ±15 V, alors Vsat± (Tension de saturation) est de l’ordre de ±14 V :
c’est-à-dire une chute d’environ un volt.
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d. Réaction positive et Réaction négative
Définitions : On dit qu’il y a réaction positive quand la sortie est reliée à l’entrée non inverseuse.
On dit qu’il y a contre-réaction (ou réaction négative) quand la sortie est reliée à l’entrée inverseuse.
NB : On admet l’axiome suivant : Une contre-réaction (ou la réaction négative) assure un fonctionnement
linéaire de l’AOP et donc une tension différentielle 0 V, alors qu’une réaction positive engendre un
fonctionnement en saturation de l’AOP.
Une conséquence importante de la contre-réaction est le montage suiveur de tension de la figure n°9 qui
est très utilisé en comme un moyen d’isolation des étages électroniques.
La Loi des mailles appliquée sur le montage de la figure n°9 donne l’équation suivante : US = UE – .
L’A.O. possède une contre réaction ⇒ =0 V. Finalement : US = UE.
L’A.O. doit avoir une contre-réaction (condition nécessaire mais pas toujours suffisante). On sait qu’en
régime linéaire : =0 V.
à é
Également, par définition, le gain en tension est : Gv =20 log10 |Av| (en décibels dB)
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2.2. Montage « amplificateur inverseur »
Le montage suivant est un amplificateur de tension avec inversion de signe. Il est constitué d’un AOP
avec deux résistances d’adaptation qui peuvent être choisies en fonction du coefficient d’adaptation.
Cherchons la relation entre la tension d’entrée et la tension de sortie (en analysant le montage de la figure
n°10) :
= V+ - V- = 0 (puis qu’on est en régime linéaire car il y a une contre-réaction !)
V+ = 0 (entrée non inverseuse reliée à la masse)
Appliquons le théorème de MILLMAN à l’entrée inverseuse (V-) :
Soit donc : , et par application numérique (AN) : 21.3. Notez que la tension de la
sortie du montage = qui amplifie avec un rapport d’environ 21 en valeur absolue.
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2.3. Montage additionneur non-inverseur
Il est possible grâce à l’AOP de réaliser un certain nombre de fonction mathématique linéaire, notamment
la soustraction, l’addition, la dérivée, l’intégration, …. Dans le cadre de cours, nous allons juste traiter
l’exemple du montage d’un additionneur. Le TD va compléter l’étude des principaux circuits réalisant des
opérations mathématiques.
Sur la figure n°11, le montage à base de l’AOP réalise une opération d’addition mathématique des tensions
d’entrées sans inversion du résultat.
NB : A titre d’application, essayer de trouver l’expression de US en fonction des entrées UE1 et UE2 en
raisonnant de la même manière que dans la section précédente ?
En raisonnant de la même manière que l’étude du montage de la section précédente, nous obtenons
que :US=UE1+UE2
En régime de saturation, l’A.O. est réalisée avec une réaction positive. Dans ce cas de figure, la sortie de
l’A.O. se sature sur deux états :
Un exemple classique d’un circuit contenant un AOP en régime de saturation, est ‘’un comparateur
simple’’. Le circuit de la figure n°12 est un montage d’un comparateur simple non inverseur à base d’un
AOP fonctionnant en régime de saturation car il n’y a pas de contre-réaction.
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4.1. Montage d’un comparateur simple
La loi de mailles appliquée sur ce circuit de la figure n°12, on peut écrire que : UE -EREF. La tension
UE étant alternative, selon la position de UE par rapport à la tension de référence, il est possible de distinguer
deux états de la sortie :
si UE > Eref alors > 0 et US=Vsat+
si UE < Eref alors < 0 et US=Vsat-
Le niveau d’entrée (UE = Eref) qui provoque le basculement de la sortie est appelé tension de seuil. Les
graphiques de la figure n°13 montre la fonction de transfert ainsi que l’évolution temporelle de la tension
de la sortie du circuit de comparateur simple en fonction de la tension d’entrée. Ce montage compare la
tension d’entrée à une tension de référence (Eref). L’état de la sortie US donne le résultat de la comparaison.
Le montage de la figure n°14, est celui d’un trigger non inverseur et symétrique. Il est constitué d’un AOP
fonctionnant en régime de saturation (la sortie Us est reliée à la borne non inverseuse : il s’agit d’une
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réaction positive). Il est souvent utilisé dans la gestion des applications électronique nécessitant des
basculements maitrisés d’une tension donnée, en occurrence la tension de la sortie Us pour le montage de
la figure n°14.
Exemple d’application : La régulation de température dans une chambre de préservation des alimentations
T > 20 °C : on coupe le chauffage
T < 18 °C : on met le chauffage
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TP n°2 : Etude des circuits à base des AOP.
1) Objectifs du TP :
2) Matériels :
Un GBF
Une Résistance R = 10 kΩ
Un amplificateur opérationnel LM 358 N
Une Alimentation stabilisée
Un Oscilloscope Numérique
Des fils de connexion
une plaque de connexion (ou platine)
Etude théorique :
1) L’amplificateur fonctionne-t-il en régime linaire ? Justifier
2) Déterminer l’expression de la sortie us.
3) Déterminer le gain (rapport d’amplitude) entre Vs et Ve.
Etude expérimentale :
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4) Sélectionner sur le GBF une tension sinusoïdale ; régler la fréquence : f = 1 000 Hz et l’amplitude
du signal : Uem = 1 V.
5) Peut-on identifier les 2 tensions observées sur l’oscilloscope ?
6) Identifier les 2 tensions observées sur l’oscilloscope.
7) Tracer les courbes: Ue = f(t) et Us =f(t). Bien noter les valeurs maximales de Ue et de Us, ainsi que
la période T du signal.
8) Pourquoi le montage porte-t-il un tel nom ?
ANNEXE
Comment réaliser un montage comportant un amplificateur opérationnel
8 7 6 5
Offset 1 8 Non connecté
Détrompeu
r LM entrée E+ 2 7 Alimentation + Vcc
358 Entrée E- 3 6 Sortie
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Chapitre 4 : Les transistors Bipolaires (NPN et PNP) et ses applications
Définition : Le transistor bipolaire est réalisé dans un monocristal d’un matériau de semiconducteur
comportant trois zones de dopage différentes. Le transistor a été inventé en 1947. Il existe deux types de
transistor bipolaire qui sont les transistors NPN et NPN. Un transistor bipolaire possède trois bornes :
La base (B)
Le collecteur (C)
L’émetteur (E)
Les transistors bipolaires peuvent etre reconnus sur une carte életronique par les trois pins de connexion
indiquant la base (B), le collecteur (C) et l’émetteur (E).
NB : La différenciation entre les deux types de transistor (NPN et PNP) réside schématiquement dans le
sens d’orientation du courant électrique entre la base (B) et l’émetteur (E) : D’après la figure n°2, nous
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admettons que pour le transistor NPN, l’intensité électrique est orientée de la base (B) vers l’émetteur (E)
alors que pour le transistor PNP est le sens contraire.
2. Caractéristiques électriques
Selon le type de transistor bipolaire, nous admettons les symboles, ainsi que l’orientation des courants
électriques et des tensions suivantes :
Une fois l’orientation des grandeur électriques comme les différentes intensités de courant et les
principales tensions établies, l’application de la loi de Kirchhoff donne : .
La figure n°3 représente un circuit à émetteur commun. Ce montage nécessite deux sources de tension
pour l’alimentation de la base et du collecteur. L’émetteur est relié à la masse.
La relation de courant donne : . Le transistor est conçu pour être commander par la jonction
B-E :
• Si le courant de base est nul, la jonction B-E est bloquée et on dit que le transistor est bloqué.
• S’il y a un courant de base (dans le sens direct : IB > 0), le transistor est dit passant.
Le courant de la base est donc un courant de commande (ou un courant dont il est possible de
commander).
Lors d’un état bloqué d’un transistor, les courants au niveau des trois bornes sont quasiment nuls.
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La jonction B-E est bloquée : IB= 0 et VBE < 0,6 V. Alors, le transistor est bloqué. Et tous les courants étant
nuls, on obtient : 0.
Lors d’un état passant du transistor, on a ( voire figure 6) : La jonction B-E est passante dans le sens direct
: IB > 0 et VBE = 0,6 V.
Le transistor est passant et il y a un courant de collecteur et un courant d’émetteur : IC > 0 et IE > 0. Il existe
alors deux régimes de fonctionnement :
Fig7. Configuration courant et tension lors d’un état passant en régime de linéaire
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β est le coefficient d’amplification en courant (de quelques dizainesà quelques centaines). Et si β >>1 donc
IC >> IB et d’autre part : où IE est proche de la valeur du IC
Au-dessus d’une certaine valeur du courant de base (IBsat), le courant de collecteur « sature ». On a alors :
IB > IBsat : IC = ICsat et que : . Également, la tension VCE saturation est proche de zéro.
Par rapport au transistor NPN, le sens des courants et le signe des tensions sont inversés : Les différentes
orientations sont répertoriées sur la figure 9.
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Institut Universitaire de technologie Industrielle (IUT-I) Filière : DUT GM 2 ième Année
TD N°3 : Transistor Bipolaire et ses Applications en régime linéaire DUT 2ième Année GM
Exercice n°3 :
Données :
1. Que vaut VCE lorsque l’entrée vin est mise `a zéro
? - A la fréquence du signal, les condensateurs de
2. Quel courant Ib doit-on imposer pour polariser le couplage remplissent parfaitement leur rôle ;
transistor en saturation profonde ? - résistances : R1 = 22 kΩ, R2 = 4.7 kΩ, RC = 2.2
kΩ, RE = 1 kΩ;
- transistor : β = 100 , effet Early négligé ;
- source de tension : VCC = 15 V.
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M. Moustapha Hassan Ibrahim
Institut Universitaire de technologie Industrielle (IUT-I) Filière : DUT GM 2 ième Année
Etude Statique :
a) VCE = 5 V.
b) VCE = 10 V.
Etude Dynamique :
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M. Moustapha Hassan Ibrahim