Le document décrit le syndrome néphrotique, y compris sa définition, sa physiopathologie, son tableau clinique et ses examens biologiques. Il s'agit d'une protéinurie abondante associée à une hypoalbuminémie et des œdèmes.
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Le document décrit le syndrome néphrotique, y compris sa définition, sa physiopathologie, son tableau clinique et ses examens biologiques. Il s'agit d'une protéinurie abondante associée à une hypoalbuminémie et des œdèmes.
Le document décrit le syndrome néphrotique, y compris sa définition, sa physiopathologie, son tableau clinique et ses examens biologiques. Il s'agit d'une protéinurie abondante associée à une hypoalbuminémie et des œdèmes.
Le document décrit le syndrome néphrotique, y compris sa définition, sa physiopathologie, son tableau clinique et ses examens biologiques. Il s'agit d'une protéinurie abondante associée à une hypoalbuminémie et des œdèmes.
Il est qualifié d’impur s’il est associé à un ou plusieurs des signes précédents. L’insuffisance rénale aiguë :
• Fonctionnelle par hypovolémie :
➢due à la baisse de la volémie par fuite d’albumine vers le secteur interstitiel (rare) ; ➢ou déplétion hydrosodée brutale par diurétique. • Organique : ➢par nécrose tubulaire aiguë ; ➢par thrombose veineuse rénale. Physiopathologie du syndrome néphrotique : Mécanismes et lésions élémentaires initiales
Le passage d’une grande quantité d’albumine dans l’urine résulte d’un
trouble de la perméabilité capillaire glomérulaire lié à :
• une anomalie de la structure de la membrane basale glomérulaire
• une perte des charges électronégatives de la membrane basale glomérulaire • une altération des podocytes • une altération de l’endothélium au cours des microangiopathies thrombotiques Physiopathologie du syndrome néphrotique : Mécanismes et lésions élémentaires initiales
La protéinurie du syndrome néphrotique contient essentiellement de
l’albumine ou des protéines de poids moléculaire supérieur à l’albumine :
• la fuite urinaire d’albumine dépasse les capacités de synthèse
hépatique, provoquant ainsi une hypoalbuminémie • la symptomatologie clinique est dominée par le syndrome œdémateux. Diagnostic positif d’un syndrome néphrotique
Diagnostic aisé chez l’adulte et sera évoqué dans 2 circonstances
principales :
✓Installation explosive ou progressive d’un syndrome œdémateux
✓Découverte d’une protéinurie abondante lors d’un examen systématique (médecine du travail, médecine scolaire) Tableau clinique 1. Œdèmes : Ils dominent le tableau clinique
• mous, blancs, indolores et prennent le godet
• dans les territoires déclives et dans les régions où la pression extravasculaire est faible (œil) • prise de poids • En cas d’installation aiguë, le syndrome œdémateux peut être associé à une oligurie • Pression artérielle est variable : dépend de la cause du syndrome néphrotique et de l’association éventuelle à une insuffisance rénale organique
L’absence de syndrome œdémateux n’écarte pas le diagnostic de syndrome
néphrotique. Par ex : Patients traités par diurétiques au préalable. Tableau clinique 2. Mécanismes des œdèmes du syndrome néphrotique :
Les œdèmes du syndrome néphrotique reflètent 2 anomalies fondamentales :
1) Une rétention de sodium 2) Un déséquilibre de répartition des volumes entre secteur interstitiel et secteur plasmatique dans le compartiment extracellulaire.
➔Cercle vicieux par stimulation des systèmes participant à la rétention
hydrosodée : système rénine-angiotensine et système sympathique Examens biologiques 1. Dans les urines :
• Protéinurie : permanente et abondante (> 3 g/24 heures)
• Analyse du sédiment urinaire : recherche d’une hématurie microscopique. • Examen du culot urinaire : recherche des cylindres hématiques • Ionogramme urinaire : diminution de la natriurèse associée à une kaliurèse adaptée aux apports. Examens biologiques 2. Dans le sang :
• Hypoalbuminémie < 30 g/L et une hypoprotidémie > 60 g/L.
• Electrophorèse des protéines montre une modification de la répartition • des globulines avec : • une élévation des a2-globulines, des b-globulines et du fibrinogène ; • une diminution des gammaglobulines. • Hyperlipidémie fréquente avec une élévation des taux de cholestérol et de triglycérides. • Hypoprotidémie associée à une hypocalcémie par diminution de la fraction du calcium lié à l’albumine. • Créatininémie varie en fonction de la cause du syndrome néphrotique et de l’association possible à une insuffisance rénale organique ou fonctionnelle. Diagnostic différentiel
Il faut distinguer le syndrome néphrotique des autres causes d’œdèmes
généralisés sans protéinurie :
• Avec rétention sodée : cirrhose, insuffisance cardiaque
• Des autres causes d’hypoprotidémie où le mécanisme des œdèmes est incertain : malabsorption, dénutrition…