Anapath 1
Anapath 1
Anapath 1
Conges on
S’observe par :
Conges on ac ve - Mécanisme nerveux réflexe
- Adapta on lors d’une sollicita on fonc onnelle
accrue (muscle en exercice),
- Lors de la phase ini ale d’une inflamma on
- La mise en jeu de médiateurs chimiques
Conséquence d’un ralen ssement du drainage sanguin veineux (stase).
S’accompagne d’une dilata on passive des veines et capillaires et d’une ↓ du débit sanguin.
Tissus hypoxie (₡ endothéliales = premières altérées) + ↑ locale de la pression
hydrosta que œdème.
Organes = froids, bleu violacé (= cyanose par désatura on de l’hémoglobine), ↑ poids
Conges on passive
Conges on passive peut être
- Localisée, d’origine veineuse, liée à une stase, à une oblitéra on (thrombose) ou à une
compression veineuse
- Généralisée, due à une insuffisance cardiaque.
Les conséquences ≠ selon le type d’insuffisance cardiaque.
CONGESTION LIÉE À UNE INSUFFISANCE CARDIAQUE GAUCHE
= incapacité du cœur gauche à évacuer le sang veineux pulmonaire
↑ des pressions dans l’OD, les veines caves et sus-hépa ques conséquences
patho +++ au nv du foie : « foie cardiaque ».
Si stase aiguë : foie gros, lisse, ferme, rouge sombre, laissant s’écouler à la coupe du
sang noirâtre par les veines sus-hépa ques dilatées. Les tranches de sec on
montrent une surface de coupe bigarrée (« foie muscade ») : un réseau rougeâtre se
détache sur un fond jaune
Rmq : Des lésions hépa ques ≈ au foie cardiaque peuvent se produire en cas d’obstacle sur la
circula on veineuse sus-hépa que, au cours du syndrome de Budd-Chiari (thrombose des gros
troncs veineux sus-hépa ques), ou de la maladie veino-occlusive (fibrose sténosante et oblitérante de la
paroi des pe tes veines sus-hépa ques centro-lobulaires).
HÉMORRAGIE
= issue de sang hors des cavités vasculaires.
Artérielle : sang rouge vif, écoulement saccadé
Hémorragie
Veineuse : sang rouge sombre, écoulement con nu.
Capillaire : en nappes (par érythrodiapédèse).
- Rupture des vaisseaux ou du cœur : trauma externe, rupture d’une paroi fragilisée par une
pathologie antérieure (anévrisme artériel), rupture du myocarde par nécrose ischémique (infarctus),
destruc on d’une paroi artérielle par un processus pathologique extrinsèque (ulcère gastrique,
Mul ples
tumeur).
circonstances - Érythrodiapédèse au travers de parois capillaires altérées : lésions de
é ologiques l’endothélium par des toxines bactériennes (au cours de sep cémies) ou à l’occasion de
coagulopathies de consomma on (lors de divers états de choc) ou au cours de certaines inflamma ons
localisées (dites « hémorragiques »).
ÉTAT DE CHOC
= défaillance circulatoire aiguë avec hypoperfusion généralisée des ssus.
Choc = collapsus
Entraîne rapidement des lésions ssulaires par anoxie, réversibles, mais si persistance :
cardio-vasculaire
appari on de lésions ssulaires irréversibles décès.
Choc hypovolémique, par ↓ du volume sanguin : hémorragie, pertes plasma ques des
grands brûlés, pertes hydrosodées par vomissements ou diarrhée ;
Mécanismes des Choc cardiogénique, par ↓ du débit cardiaque : insuffisance cardiaque ; arrêt de la
états de choc circula on cardiaque par embolie pulmonaire ;
Choc par vasodilata on généralisée : choc sep que, choc neurogène (accident anesthésique,
trauma sme médullaire), choc anaphylac que, choc toxique.
Lésions hypoxiques ++, réversibles, mais si prolonga on de l’état de choc : irréversibles,
entraînant mort cellulaire
Forme typique du thrombus veineux (cons tué après plusieurs heures) : 3 par es, caractérisant
le thrombus fibrino-cruorique :
1. Tête : thrombus blanc = plaque es + fibrine adhérant à la paroi ;
2. Corps : thrombus mixte = alternance d’éléments figurés du sang (leucocytes, héma es,
plaque es) et de fibrine : aspect hétérogène et strié (stries de Zahn). Mécanisme de
ce e alternance = turbulences consécu ves à l’obstacle ini al (tête) : créa on d’une série
d’ondes sta onnaires où le sang est immobile et coagule (bandes rouges), alternant avec des
Morphologie du
zones de turbulences, où les plaque es et la fibrine s’accumulent (bandes blanches)
thrombus favorisant la coagula on sanguine dans la bande rouge suivante ;
3. Queue : le thrombus rouge = sang +/- bien coagulé avec peu de fibrine, flo ant vers
l’aval du vaisseau, parfois sur plusieurs cm de long.
VARIABILITÉ DU DEGRÉ D’OBLITÉRATION DU CONDUIT VASCULAIRE
Thrombus totalement oblitérant : le plus souvent = thrombus veineux ou capillaire,
parfois thrombus des artères de pe t ou moyen calibre.
Thrombus par ellement oblitérant / mural : artères de gros / moyen calibre, cœur.
Localisa ons ++ = artères les plus touchées par l’athérosclérose : aorte, artères des membres
inférieurs, coronaires, caro des, artères rénales, artères mésentériques, artères cérébrales
Principales conséquences = ischémie locale et risque d’embolie dans la grande circula on.
THROMBOSES CAPILLAIRES
Favorisées par la stase et par les lésions endothéliales (anoxie, état de choc ou effet de toxines).
Sont généralement mul ples, à l’occasion du syndrome de coagula on intravasculaire
disséminée (CIVD).
CIVD = présence dans le lit vasculaire microcirculatoire de mul ples thrombus fibrino-
plaque aires. Associé ++ à un syndrome biologique de coagulopathie de consomma on,
avec pour conséquences des phénomènes hémorragiques diffus.
- É ologies variées : sep cémie à bactéries gram néga ves, état de choc, embolie
amnio que, trauma sme sévère, toxines (venins), etc.
- Localisa ons ++ : poumons, glomérules rénaux, cerveau, foie.
EMBOLIE
Embolie = circula on d’un corps étranger (exogène ou endogène) dans le courant
circulatoire et son arrêt dans un vaisseau trop pe t pour lui livrer passage.
Corps étranger = embole
Embolie Point d’arrêt déterminé par lieu d’origine et diamètre de l’embole. Situé nécessairement
dans une par e du système circulatoire sanguin où le calibre des vaisseaux va en diminuant :
le système artériel (y compris pulmonaire).
Embolies également possibles dans le système circulatoire lympha que, avec un rôle +++
dans le processus métasta que.
EMBOLE CRUORIQUE (THROMBUS SANGUIN) = majorité des cas (95%)
= fragment de thrombus qui migre dans le courant circulatoire.
Thromboses les plus emboligènes = thromboses des veines des membres inférieurs et du
pelvis, les thromboses cardiaques (↑ risque si arythmie), thromboses des anévrismes
artériels, thromboses artérielles à proximité d’une bifurca on (caro des)
AUTRES EMBOLES (beaucoup plus rares)
Gazeux : blessure vasculaire avec introduc on d’air, accident de décompression.
Graisseux : souvent embole de moelle osseuse à par r d’un foyer de fracture ou
éventuellement de l’injec on IV inappropriée d’une substance huileuse.
Athéromateux (= « de cholestérol ») : par migra on d’un fragment de plaque
Classifica on des athéroscléreuse ulcérée.
embolies selon la Tumoral (néoplasique) : agrégat de ₡ cancéreuses circulant dans le système
nature de l'embole lympha que ou vasculaire sanguin mode de dissémina on à distance des
tumeurs malignes
Corps étranger (matériel médical, cathéter, etc.).
Parasitaire, microbien (ex : embolie sep que à par r d’une endocardite), amnio que.
TRAJET NORMAL : L’embole s’arrête en aval de son point de départ dans un vaisseau de
diamètre insuffisant pour le laisser passer.
À par r de thromboses des veines de la grande circula on (veines des membres
inférieurs, plexus pelviens, VCI) : embole remonte vers le cœur droit, et se bloque dans
une branche de l’artère pulmonaire (AP).
Si embole volumineux : se bloque dans le tronc de l’AP ou dans l’AP droite ou
gauche. Emboles plus pe ts, souvent mul ples : se bloquent dans des pe tes AP
distales intra-parenchymateuses.
À par r de thromboses des cavités cardiaques gauches (oreille e, ventricule) et des
artères (aorte, iliaque, caro de) : emboles cheminent dans la grande circula on et
Trajet des emboles
s’arrête dans une artère des membres inférieurs, des reins, de la rate, du cerveau,
du foie…
TRAJET ANORMAL = embolie paradoxale (excep onnelle)
Embole court-circuite le système artériel pulmonaire et passe du système veineux
(cœur droit) vers le système artériel (cœur gauche) en empruntant une
communica on anormale entre les cavités cardiaques (communica on inter-auriculaire),
souvent à l’occasion d’une inversion du flux au travers de la communica on par ↑
de pression dans l’OD, lors d’une embolie pulmonaire.
Trajet rétrograde, par inversion du flux sanguin normal (cas de pe ts emboles
néoplasiques)
Déterminées ++ par le siège de l’embolie et par la taille de l’embole.
Conséquences des Dans les embolies non cruoriques, la nature de l’embole peut entraîner des conséquences
embolies par culières.
EMBOLIE PULMONAIRE (EP)
Mort subite : par embolie massive dans le tronc de l’artère pulmonaire (l’interrup on
de la circula on arrêt cardiaque)
Insuffisance cardiaque droite aiguë : si une seule AP ou grosse branche artérielle est
occluse.
Insuffisance cardiaque chronique (= « cœur pulmonaire chronique ») à la suite de
mul ples pe tes embolies pulmonaires distales souvent passées inaperçues (la ↓ du
lit vasculaire entraîne une ↑ des résistances pulmonaires et une hypertension artérielle pulmonaire).
Plus de 60 % des EP = cliniquement silencieuses : embole, de pe te taille, touche une AP de
pe t calibre, sans conséquence en aval (pas d’infarctus). S’organise selon un processus
similaire à celui décrit précédemment pour un thrombus et est incorporé à la paroi artérielle
EMBOLIE ARTÉRIELLE
Entraîne (en aval du point d’arrêt) des phénomènes ischémiques aigus abou ssant à un
infarctus.
Selon nature de l’embolie, certaines conséquences par culières sont observées plus
fréquemment :
Embolie graisseuse mul ple (après une fracture du fémur, par exemple) : détresse
respiratoire aiguë, lésions ischémiques cérébrales ;
Embolie gazeuse : lésions d’ischémie cérébrale ;
Embolie amnio que sévère : risque de coagula on intravasculaire disséminée
(CIVD) ;
Embolies tumorales : dvpt d’une métastase au point d’arrêt des emboles ;
Embolie sep que : forma on d’un foyer infec eux suppuré au point d’arrêt
ISCHÉMIE, INFARCTUS, INFARCISSEMENT HÉMORRAGIQUE
ISCHÉMIE
Ischémie = ↓ (ischémie rela ve), ou aboli on (ischémie complète) de l’apport sanguin
Défini on
artériel dans un territoire limité de l’organisme.
Provoque une hypoxie (↓ rela ve de l’oxygène délivré au ssu par rapport à ses besoins) ou,
selon son degré de sévérité, une anoxie (suppression de l’apport d’oxygène au ssu)
= Toutes les causes d’oblitéra on par elle ou totale d’une lumière artérielle, parfois
intriquées : athérosclérose, artérite (maladie inflammatoire primi ve de la paroi artérielle),
thrombose, embolie, compression extrinsèque, spasme artériel prolongé, dissec on
Cause des ischémies artérielle.
Conséquences d’une oblitéra on par elle d’une lumière artérielle peuvent être
aggravées par des condi ons générales : chute du débit cardiaque ou anémie profonde, par
exemple.
Intensité et durée de l’ischémie.
Sensibilité du ssu et du type cellulaire à l’anoxie : neurones sensibles +++ à
Facteurs influençant l’ischémie (lésions irréversibles après 3 à 5 min d’anoxie), myocarde (20–30 min) et
le reten ssement de ₡ épithéliales.
l’ischémie Possibilité d’une circula on de suppléance : organes naturellement riches en
anastomoses (estomac, intes n), ou pourvus d’une double circula on (poumons, foie)
plus résistants.
Rapidité d’installa on : si ischémie brutale : ne laisse pas le temps au dvpt d’une
circula on de suppléance. Si se prolonge : entraîne des lésions cellulaires
irréversibles : nécrose ssulaire.
Si ischémie par elle, chronique installa on progressive d’une circula on de
suppléance et est responsable de lésions d’atrophie et de fibrose progressives.
Dépendent des facteurs qui viennent d’être cités. Schéma quement :
Ischémie complète et étendue responsable d’une nécrose complète du territoire
d’ischémie : infarctus, ramollissement, gangrène ;
Conséquences de Ischémie incomplète et transitoire s’accompagne de douleurs intenses mais
l’ischémie transitoires survenant lors de la phase ischémique = claudica on intermi ente d’un
membre inférieur/angor d’effort/angor intes nal ;
Ischémie incomplète et chronique appari on d’une atrophie (avec apoptose des
cellules les plus fonc onnelles) avec remplacement progressif du ssu par de la fibrose
(ex : sténose de l’artère rénale responsable d’une atrophie et d’une fibrose du rein)
INFARCTUS
Infarctus = foyer circonscrit de nécrose ischémique dans un viscère, consécu f à
Défini on
une obstruc on artérielle complète et brutale.
Beaucoup d’infarctus ne sont pas associés à une inonda on hémorragique du territoire
nécrosé.
INFARCTUS BLANC
= territoire de nécrose ischémique exsangue, dans un organe plein, par obstruc on d’une
artère terminale. Le territoire a eint subit une nécrose de coagula on.
Touche : cœur, reins, rate, cerveau...
Aspects macroscopiques
On peut dis nguer plusieurs phases :
De 6 (et surtout de 24) à 48 heures, la lésion devient progressivement visible.
Territoire de distribu on artérielle (forme pyramidale à base périphérique), plus
pâle et plus mou que le reste de l’organe, devenant progressivement plus ne ement
blanc ou jaunâtre et entouré d’un liseré conges f rouge ;
Au cours des 1ère et 2èmes semaines : limites de l’infarctus sont de + en + ne es, sa
surface est déprimée par rapport au ssu sain. Entouré d’un ssu mou et rouge
( ssu de granula on inflammatoire, puis bourgeon charnu) ;
À par r de la 3ème semaine : cons tu on progressive d’une cicatrice blanchâtre,
Variétés
fibreuse, avec amincissement et rétrac on de la zone lésée
morphologiques
d’infarctus
Infarctus du myocarde : importance par culière car fréquent +++ et gravité +++.
- Cause principale = athérosclérose coronaire.
- Topographie de l’infarctus déterminée par le siège de l’obstruc on étendue
variable selon le calibre de la coronaire a einte.
- Distribu on de l’infarctus dans l’épaisseur de la paroi variable : infarctus transmural
(occupant toute l’épaisseur de la paroi) ou sous-endocardique (limité aux couches les plus
internes).
- Complica ons locales principales : troubles de la fonc on ventriculaire (insuffisance
cardiaque, troubles du rythme), thrombose murale intra cavitaire, rupture de pilier avec
insuffisance valvulaire aiguë, rupture pariétale avec hémopéricarde, péricardite,
anévrisme ventriculaire.
Intes n grêle : obstruc on touche le plus souvent une branche de l’AMS (thrombose
sur plaque athéroscléreuse préexistante ou embolie) entraînant une nécrose ischémique des
anses intes nales situées dans le territoire correspondant, secondairement inondée
de sang provenant de la circula on collatérale. Ce segment intes nal est noirâtre ou
violacé, induré, à paroi épaisse mais fragile. L’infiltra on hémorragique s’étend
souvent dans le mésentère
Évolu on
Au niveau pulmonaire : risque de surinfec on.
Au niveau intes nal : risque majeur de péritonite par perfora on (urgence
chirurgicale)
INFARCISSEMENT HÉMORRAGIQUE
= nécrose viscérale hémorragique par obstruc on d’une veine de drainage.
= degré maximum de l’anoxie due à une stase veineuse.
Pas d’obstruc on artérielle.
Infarcissement Causé par une thrombose veineuse (intes n : thrombose de la veine mésentérique), ou une
hémorragique compression veineuse (ex : torsion d’un pédicule vasculaire au cours d’un volvulus).
Localisa on +++ : intes n grêle et mésentère, poumon, cerveau, tes cule.
Caractéris ques macroscopiques et microscopiques sont souvent impossibles à
dis nguer de celles d’un infarctus rouge. L’évolu on est iden que.
ATHÉROSCLÉROSE
= associa on variable de remaniements de l’in ma des artères de gros et moyen calibre :
accumula on focale de lipides, de glucides complexes, de sang et de produits sanguins, de
ssus fibreux et de dépôts calciques + modifica ons de la média
Maladie fréquente +++, notamment dans les pays industrialisés répercussions cliniques
variables +++ (IDM, AVC, embolie, thrombose, etc.) pb majeur de santé publique.
Athérosclérose
A. Coupe transversale d’une artère musculaire (ex : une artère coronaire). B. Prépara on histologique montrant
une artère (A) et une veine (V) dont les lames élas ques sont colorées en noir (flèche = limitante élas que interne
de l’artère). En raison des pressions importantes qu’elle doit supporter, la paroi artérielle est plus épaisse et
comporte un réseau de fibres élas ques mieux organisé que celui de la veine correspondante. À l’inverse, la veine
est dotée d’une lumière plus large et de fibres élas ques répar es de façon diffuse, autorisant une réplé on plus
importante
ÉPIDÉMIOLOGIE
Âge : athérosclérose = la plus commune des maladies artérielles et l’une des
principales causes de décès au-delà de 40 ans dans les pays industrialisés. Peut
débuter très précocement dès les premiers mois de la vie et évoluer
insidieusement en vieillissant, tous les individus sont porteurs de lésions
athéroscléreuses, mais avec une extension et une sévérité variable ++
Sexe : homme >> femme. Aggrava on des lésions chez la femme après la
Facteurs de risque
ménopause.
de l’athérosclérose
Alimenta on : alimenta on riche en graisses animales et en protéines.
Mode de vie : surmenage et stress ; tabagisme ; sédentarité.
Facteurs métaboliques et maladies associées : diabète, hypertension, obésité,
hypothyroïdie primi ve (myxœdème), hyperlipoprotéinémies.
Facteur géné que : risque d’IDM 5 fois plus élevé que pour l’ensemble de la
popula on si père ou mère a précocement souffert d’athérosclérose coronarienne
FORMES TOPOGRAPHIQUES
Localisa on des lésions : aorte, grosses et moyennes artères (caro des internes, coronaires, sous-
clavières, artères rénales, etc.) et prédominent ++ dans les zones de turbulence : bifurca ons,
coudures, naissance des collatérales (os a) et segments d’artère « fixés » au squele e (ex :
aorte sous-diaphragma que).
Sur aorte : segment abdominal sous-diaphragma que touché ++ (notamment au
niveau du carrefour aor que).
Sur aorte thoracique : segment ascendant et sommet de la crosse ++
Sur artères cervico-céphaliques : lésions touchent ++ les artères caro des et
vertébrales (sur trajet cervical et intracrânien)
Viscères : dvpt des lésions sur les premiers cm du vaisseau (coronaires, artères rénales,
artères mésentériques...)
Membres : lésions a eignent ++ les membres inférieurs et peuvent s’étendre jusqu’à
mi-jambe. L’a einte des membres supérieurs est rare.
Artères pulmonaires : lésions d’athérosclérose qu’en cas d’hypertension artérielle
pulmonaire associée
Formes
topographiques
Athérosclérose aor que cons tuée : prédominance des
lésions sur l’aorte abdominale et sur le carrefour aorto-
iliaque
Jamais d’athérosclérose sur les segments veineux sauf sur les greffons veineux (u lisés pour
remplacer un segment artériel lésé) après un phénomène pathologique (= « artérialisa on
veineuse »). Ces lésions sont également notées en cas d’hyperpression sur les segments
veineux : fistules congénitales ou acquises.
FORMES ANATOMOPATHOLOGIQUES
4 grades sur le plan macroscopique :
Grade I : stade débutant stries lipidiques ;
Grade II : stade moyen plaques athéroscléreuses non compliquées ;
Grade III : plaques ulcérées et nécrosées avec hémorragies ;
Grade IV : plaques massivement calcifiées et ulcérées.
Certaines lésions ini ales peuvent régresser tandis que d’autres progresseront vers
des lésions cons tuées
Point et strie lipidique
Macroscopie :
Point lipidique = élevure jaunâtre <1 mm
Strie lipidique = fine traînée jaunâtre à peine saillante, allongée dans le sens du courant
sanguin, mesurant quelques mm. Peuvent s’anastomoser aspect « ré culé ».
Microscopie : point strie formés par des amas de cellules lipophagiques, situées dans
l’in ma (macrophages ++ et plus rarement de myocytes dédifférenciés en myofibroblastes qui se chargent de
graisses). Lipophages = ₡ spumeuses, à cytoplasme clair, surchargé de cholestérol
Microscopie : lésion formée d’un centre cons tué de ₡ « spumeuses » et de nécrose riche
en cristaux de cholestérol situés en posi on extra-cellulaire (« bouillie lipidique » = athérome) et
d’un territoire périphérique entourant ce e zone, formé d’une fibrose densifica on
progressive fibrose en séparant la nécrose centrale de l’endothélium et en dissociant la
média dans les zones profondes
CORRÉLATIONS ANATOMOCLINIQUES
Manifesta ons cliniques en rapport avec la présence d’une plaque athéroscléreuse = très
inconstantes et corréla ons imprécises rend difficile la prévision des manifesta ons
cliniques en fonc on de la taille et de l’évolu on d’une plaque.
Variabilité de :
- É ologie
- Mécanismes pathogéniques
- Nature (artère, artériole, capillaire, veine, veinule)
Généralités
- Calibre des vaisseaux a eints
- Symptômes cliniques,
Concerne nombreux organes et ssus : poumon, rein, peau, SNC, cœur, muscles...
Critères histologiques :
Calibre des vaisseaux concernés :
Principes généraux o Gros vaisseaux : aorte et ses branches de division,
o Pe ts vaisseaux : capillaires et vaisseaux pré et post-capillaires (artérioles et
veinules),
o Vaisseaux de moyen calibre : vaisseaux occupant une posi on intermédiaire
;
Nature de l’a einte vasculaire (nature de l’infiltrat inflammatoire, présence d’une nécrose
fibrinoïde de la paroi vasculaire, granulome extra-vasculaire)
Principales Classifica on de Chapel Hill (u lisée ++++) repose sur le calibre et la nature des vaisseaux
classifica ons touchés par chacune des vascularites.
La classifica on de l’ACR surtout intéressante pour la maladie de Wegener et pour le syndrome de
Churg-Strauss.
VASCULARITES INTÉRESSANT LES VAISSEAUX DE GROS CALIBRE
= artérite gigantocellulaire de l’aorte et de ses principales branches de division a eignant ++
les branches de la caro de externe (artère temporale ++) biopsie d’artère temporale =
site classique du prélèvement à visée diagnos que.
Maladie de Horton
A. Coupe histologique colorée par l’HE d’une artère temporale, montrant des ₡ géantes, au contact de la limitante
élas que interne par ellement détruite (flèche). B. Colora on des fibres élas ques me ant en évidence une
destruc on localisée de la limitante élas que interne (flèche) et un épaississement in mal (IT) caractéris que
d’une artérite d’évolu on prolongée ou cicatrisée. C. Artère temporale d’un pa ent a eint de maladie de Horton :
l’artère est visible sous la peau, épaisse, nodulaire et sensible.
Infiltra on de la paroi artérielle par des cellules géantes pluri-
nucléées associées à des lymphocytes (HES, fort grossissement)
Syndrome de Churg Manifesta ons cliniques et lésions histologiques proches de la PAN mais par culières car :
et Strauss Angéite touchant les artères et les veines de moyen et pe t calibre ;
Asthme grave cor codépendant avec hyperéosinophilie ;
Granulomes vasculaires et extravasculaires ;
Infiltra on des lésions par de nombreux éosinophiles
= vascularite nécrosante des veinules, capillaires et artérioles
+ glomérulonéphrite nécrosante
+ capillarite pulmonaire, (≈ maladie de Wegener)
Polyangéite PAM :
microscopique
A einte rénale = glomérulonéphrite extra-capillaire (PAN lésions = conséquences
(PAM)
des infarctus viscéraux, rénaux++).
A einte pulmonaire (capillarite) entraine hémorragie alvéolaire.
Pas de rela on avec l’infec on par le VHB.
Pas d’anomalies artériographies (micro-anévrismes ou sténoses)
= vascularite nécrosante avec dépôts d’IgA au niveau des capillaires, veinules et artérioles.
Dépôt IgA, C3 (un peu) dans peau saine et lésée + mésangium glomérulaire
Purpura rhumatoïde
Localisa on ++ : peau, tube diges f et reins (glomérulonéphrite) ; fréquentes arthralgies et
de Henoch-
arthrites. Prédomine aux membres inférieurs. Manifesta ons diges ves et ar culaires en
Schönlein
même temps que l’a einte cutanée
Purpura ↑ de fréquence à l’automne et en hiver et est favorisé par l’orthosta sme.
Prédomine aux membres inférieurs.
= vascularite avec dépôts d’Ig affectant les capillaires, les veinules et les artérioles, +
cryoglobulinémie évoluant le plus souvent dans le cadre d’une hépa te C.
Localisa on ++ : peau et reins (glomérulonéphrite)
Si durée +++, ischémie sévère entraîne la nécrose du territoire situé en aval = infarctus.
Ischémie, Infarctus
Blanc dans un organe avec circula on artérielle terminale : cœur, reins, rate, cerveau
et infarcissement
Rouge dans un organe avec une double circula on ou une importante circula on
hémorragique
collatérale : poumons, intes n.
Athérosclérose Facteurs de risques ++ : âge, sexe masculin, alimenta on riche en graisses animales et
hyperlipidémie, sédentarité, tabagisme, HTA.
Plaque athéroscléreuse = un centre athéromateux (bouillie lipidique, nécrose, ₡ spumeuses) + une
coque fibreuse. Refoule progressivement la média artérielle et ↓ le calibre luminal.
Principales complica ons évolu ves : ulcéra on, hémorragie, thrombose, embolie,
anévrisme (avec leurs propres risques évolu fs : ischémie, infarctus, rupture…)
Vascularites = maladies inflammatoires primi ves de la paroi vasculaire.
Très nombreuses et ≠ cliniquement, en fonc on des territoires et organes a eints
classement en fonc on de la taille et de la nature des vaisseaux a eints.
Vascularites La plus commune = maladie de Horton : vascularite des gros vaisseaux qui survient ++ chez
le sujet âgé, habituellement avec un syndrome inflammatoire +++.
A einte fréquente de l’artère temporale donc diagnos c ++ par sa biopsie
Au microscope : présence d’une inflamma on granulomateuse (gigantocellulaire ++) de
l’in ma et de la média artérielles