TP de Module Electrochimie
TP de Module Electrochimie
TP de Module Electrochimie
Abdeladim Hanane
Adaoui Alaae
Groupe: A11
Responsable :
Pr.R.CHFAIRA
Manipulation N°1 :
Cinétique electrochimie
I. Le but de la manipulation :
Le but de cette manipulation est de mettre en évidence, expérimentalement, la cinétique d’une
réaction d’oxydoréduction à une électrode au moyen du tracé de courbes intensités de courant-
potentiel.
E (V) 0.4 0.47 0.52 1.08 1.11 1.15 1.16 1.17 1.19 1.2 1.25 1.28 1.31 1.32 1.33
I 0 1.01 1.18 1.54 2.8 4.43 5.5 5.99 7.31 7.31 10.63 11.87 14.2 14.64 14.99
(mA)
b) Les résultats des mesures de branche cathodique :
2
E(V) 0.4 0.35 0.33 0.31 0.29 0.23 - - - -0.3 - - -0.4 - -0.61
0.15 0.27 0.29 0.33 0.37 0.51
I 0 - - - -1.01 - - -1.61 - - - - - - -13.77
(mA) 0.78 0.88 0.96 1.05 1.06 2.42 3.18 5.57 8.33 9.43 11.96
1- La courbe globale d’intensité-potentiel :
La courbe de Fe3+/Fe2+
20
I (mA)
15
10
5
0
-1 -0,5 0 0,5 1 1,5
-5
E (V)
-10
-15
-20
3
6- le rôle de la solution KCl (1M) utilisée pour préparer les solutions d’espèce électro-actives
Fe(III)/Fe(II) la solution de KCl : est une solution support, absolument non électro-actif en dehors de domaine
d’électroactivité de l’eau et son rôle est éliminer le courant de migration.
on travail sans agitation et à température constante : pour éviter le courant lié à la convection
de la matière et mesurer le courant de diffusion
2- Etude du domaine d’électroactivité dans l’eau :
a- Etude du couple H+ (aq)\H2 sur électrode en platine :
1- les résultats des mesures :
-14
E (V) 0.4 -0.48 -0.49 -0.5 -0.51 -0.52 -0.57 -0.6 -0.62 -0.63
I (mA) 0 -0.19 -0.38 -1.64 -1.84 -3.25 -6.76 -8.7 -9.33 -10.89
2- la courbe intensité-potentiel correspondante à ces résultats :
La courbe de E=f(I) de H+/H2 sur Fe E(V)
0
-0,7 -0,6 -0,5 -0,4 -0,3 -0,2 -0,1 0
-2
-4
-6
-8
I (mA)
-10
-12
4
3- L’espèce électro active présent en solution est : H⁺
La réaction correspond au courbe expérimental est : H⁺ + 1e¯ → 1/2H₂
4- Le potentiel à partir duquel a eu lieu la réaction sur l’électrode en fer est : Eimp=-0 ,48V .
Eth= E°(H+/H2) + 0,06log[H+ ] avec [H+ ] = 1mol/L Eth= E°H+/H2 =0V/ENH
Donc : Eth/ECS=0 – 0,24 = -0,24V /ECS Eimp < Eth
Calcul de la surtension : ⴂ= Eimp- Eth ⴂ= -0,48 + 0,24 =-0,18V/ECS
Alors le système H⁺/H₂ sur l’électrode en fer est un système lent.
5- Pour un couple redox donné, la cinétique électrochimique dépend de la nature du métal de l’électrode car la
réduction de l’eau est lente sur l’électrode du fer tandis que sa réduction sur l’électrode de platine est rapide, ce qui
implique que l’électrode de travail influence la cinétique de la réaction.
c- Système O2/H2O sur électrode en platine :
1- Les résultats des mesures :
E (V) 0.5 1.49 1.5 1.57 1.59 1.62 1.66 1.72 1.75 1.84 1.89 1.92 1.96
I (mA) 0 0 0.1 0.2 0.3 0.39 0.68 1.51 1.89 2.7 3.63 4.20 5.03
2- la courbe intensité potentiel correspondants à ces résultats :
6
5
4
3
2
1
0
-1 0 0,5 1 1,5 2 2,5
E (V)
5
Manipulation N°2 :
Electrolyse et son analyse par courbe intensité-potentiel
I. Le but de la manipulation :
Le but cette manipulation est de montrer d’une part, que l’électrolyse est le siège des réactions d’oxydoréduction non
spontanées, se produisant au voisinage des électrodes sous l’effet d’un courant électrique imposé par un générateur
externe. D’autre part, montrer que chaque électrolyseur est caractérisé par deux paramètres importants la tension seuil
U0 et la résistance interne r de la solution d’électrolyse.
PH=4.41 et =11.27mS/cm
b-A partir de l'inventaire des espèces chimiques présentes dans la solution CuSO4/KBr sont : Cu2+, SO4 2- , K+ et Br-
Les couples redox susceptibles d’être mis en jeu à l’anode et à la cathode sont :
6
-À la cathode : Cu2+/Cu, K+/K, et H+/H2 , et -À l’anode : S2O82- /SO42- , Br2 /Br- et O2/H2O
Leurs réactions électrochimiques correspondantes sont :
A la cathode : ֍ Cu2+ + 2 e- → Cu ֍ 2H + + 2 e-→ H2 ֍ K + + 1 e- → K
A l’anode : ֍ 2Br- → Br2 + 2 e- ֍ 2SO42- → S2O82-+ 2 e- ֍2H2O → O2 + 4H+ + 2 e-
Calcul de leurs potentiels thermodynamiques :
E(cu2+/Cu) = E°(Cu2+/Cu) + 𝑅𝑇/2 F 𝐿𝑛 ([𝐶u2+]/[Cu]) = E°(CU2+/Cu) + 0,06/2 𝑙𝑜𝑔([Cu2+])
AN: E(Cu2+/Cu) = 0,34 + 0,03log(0,1) = 0,31V
E(Br2 /Br-) = E°(Br2 /Br-) + 𝑅𝑇/2 F 𝐿𝑛([𝐵𝑟2]/[Br−]) = E°(Br2 /Br-) - 0,06𝑙𝑜𝑔[Br- ]
AN: E(Br2 /Br-) = 1,087 – 0,06log(0,1) = 1,147V
E(S2O8 2-/SO4 2-)= E°(S2O8 2-/SO4 2-) + 𝑅𝑇/2 F 𝐿𝑛([S2O82−]/[SO42−])
AN: E (S2O82-/SO42-) = E°(S2O82-/SO42-) + 0,03log(0,1)= 2,04V
E(O2 /H2O) = E°(O2 /H2O) + 4×0,03×𝑙𝑜𝑔([H+ ]/PO2) → E(O2 /H2O) = E°(O2 /H2O) – 0,12×pH+ 𝑙𝑜𝑔(PO2)
AN: E(O2 /H2O) = 1,23 – 0,12×4,41+ 0,5 = 1,20V
E(H+/H2) = 0+ −0,06𝑝𝐻 AN : E(H+/H2) = -0,06×4,41= -0,26V
E(K+/K) = E°(K+/K) + 𝑅𝑇/F 𝐿𝑛([𝐾+]/[K]) = E°(K+/K) + 0,06 𝑙𝑜𝑔[K+]
AN: E(K+ /K) = -2,92 + 0,06log(0,1) = -2,98V
Les Réactions principales d’électrolyse sont :
A l’anode : 2Br- → Br2 + 2 e- et A la cathode : Cu2+ + 2 e- → Cu → Réaction globale : 2Br- + Cu2+ → Br2 + Cu
→ On conclure que en imposant un potentiel à un système chimique, on provoque une réaction de sens inverse à une
réaction spontanée.
Calcul de la valeur théorique de U0th à appliquer aux électrodes pour démarrer l’électrolyse :
U0th = Ea+ - Ec¯ → AN : U0th = 1,147 – 0,31 = 0,837V .
6
5
4
3
2
1
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3
I (mA)
puisque on a un courbe linaire Alors l’équation
de la droite est :Y=aX+b avec : a est la pente a=(4-2)/(2.25-1)=1.6 et b=Y-aX b=2-1.6×1=0.4
Alors l’équation de la droite est : Y=1.6X+0.4
d- La valeur expérimentale de la tension seuil U0 et la résistance interne r : UAC= U0 + rI U0=0.4 V et r=1.6ohm
2) L’électrolyse de l’eau:
a- Le schéma du montage électrique, le sens de déplacement des porteurs de charge et celui du courant électrique
imposé :
PH=1.20 et =380mS/cm
■ les réactions qui se produisent effectivement aux électrodes :
A l’anode, électrode de platine reliée au pôle positif du générateur, on observe un dégagement gazeux de l’oxygène
(O2), donc la réaction est d’oxydation de l’eau. H₂O ↔ ½ O₂ + 2H⁺ + 2e¯
A la cathode, électrode de platine reliée au pôle négatif du générateur, on observe un dégagement gazeux de
l’hydrogène (H2), donc la réaction est de réduction du H⁺/H₂. H⁺ + e¯ ↔ ½ H₂
b- Les espèces chimiques présentes dans la solution sont : H⁺, H2O et SO42-
■ Tous les couples redox susceptibles d’être mis en jeu à l’anode et à la cathode, leurs réactions électrochimiques
correspondantes et leurs potentiels thermodynamiques :
A l’anode : les couples O2 /H2O et S2O82-/ SO42-
֍ H₂O ↔ ½ O₂ + 2H⁺ + 2e¯ E(O2 /H2O) = E°(O2 /H2O) + 4×0,03×𝑙𝑜𝑔([H+ ]/PO2)
→ E(O2 /H2O) = E°(O2 /H2O) – 0,12×pH+ 𝑙𝑜𝑔(PO2) AN: E(O2 /H2O) = 1,23 – 0,12×1.20 + 0,5 = 1.59V
֍ 2SO4 2- → S2O82- + 2e- E(S2O8 2- /SO4 2-)= E°(S2O8 2- /SO4 2-) + 𝑅𝑇/2 F 𝐿𝑛([S2O82−]/[SO42−]) = 2,04V
A la cathode : le couple H⁺/H₂
֍ H⁺ + 1e¯ ↔ ½ H₂ E(H+/H2) = −0,06𝑝𝐻 = -0,06×1.20 = 0,072V
■ Les réactions principales d’électrolyse et la réaction globale :
A l’anode : H₂O ↔ ½ O₂ + 2H⁺ + 2e¯ et A la cathode : H⁺ + e¯ ↔ ½ H₂
Donc : La Réaction globale : H₂O ↔ ½ O₂ + H₂ On conclut que la réaction d’électrolyse de l’eau
est une réaction lente car on a la présence de la surtension dû à l’oxygène sur le platine.
■Calculer la valeur théorique de la tension seuil minimale U0th à appliquer aux électrodes pour démarrer l’électrolyse :
On a : U0th= Ea+ - Ec- U0th = 1.59 - 0.072 =1.52V
c- ■ Les résultats des mesures intensité-tension appliquée UAC d’électrolyse :
E(V) 0 0.33 1 1.83 2.30 2.79 3 3.51 3.59 4.44 4.95 5
I(mA) 0 0.17 0.52 0.89 1.68 10.58 20.5 76.24 83 88.54 95.04 264
8
■ La courbe correspondante aux ces résultats :
E (V)
La courbe de E=f(I) de l'éléctrolyse d'eau
7
6
5
4
3
2
1
0
0 50 100 150 200 250 I (mA) 300
Y= 0,017X+1.75
■ La valeur de pH et de conductivité spécifique mesurées avant l’électrolyse sont : PH=1.20 et =380mS/cm
d- La valeur expérimentale de la tension seuil U0 et celle de la résistance interne r : UAC= U0 + rI
U0=1.75V et r=0.017ohm
■ La comparaison de U0exp avec celle calculée U0th : U0th= 1.75V et U0exp=1.52V Donc ces deux
valeurs sont approximatives . Lors de cette électrolyse , on a la présence de la surtension.
e- Calcul de la résistance interne r de la solution : On a r = 𝟏/𝝈 𝟏/380 = 0,003ohm
La valeur de rexp= 0,017ohm rth =0,003ohm On peut conclure que la solution électrolytique de H2SO4 permet
le passage du courant au cœur de la solution.
f- Les réactions d’oxydation et de réduction montrées dans la courbe intensité-potentiel, leurs valeurs de potentiel
expérimental et la nature de la cinétique des réactions d’électrolyse :
A l’anode : H₂O ↔ ½ O₂ + 2H⁺ + 2e¯ Eexp = 1,45V
A la cathode : H⁺ + e¯ ↔ ½ H₂ Eexp = -0,24V
■ La réaction de l’électrolyse de l’eau est une réaction lente car les potentiels expérimentaux (potentiels imposés) sont
différents de ceux calculés théoriquement (Potentiels thermodynamiques).
■ Les réactions qui se produisent effectivement aux électrodes lors de charge et décharge de l’accumulateur au Pb :
Au pôle négative(cathode) : l’électrode n’est pas modifiée lors de l’électrolyse.
Au pôle positive(anode) : on a formation de PbO2.
b- A partir de l'inventaire des espèces chimiques présentes dans la solution de H2SO4:
■ Les couples redox susceptibles d’être mis en jeu à l’anode et à la cathode, leurs réactions électrochimiques
correspondantes et leurs potentiels thermodynamiques :
A l’anode : On a les couple redox : PbO2/PbSO4 ; S2O8/SO4 et O2/H2O
Les réactions et leurs potentiels : ֍ PbSO4 + 2H2O ↔ PbO2 + SO4 2- + 4 H+ + 2 e-
E(PbSO4/Pb) = E°(PbSO4/Pb) – 0,03𝑙𝑜𝑔[SO4 2- ] , AN : E(PbSO4/Pb) = -0,36 -0,03log(2) = -0,37V
֍ 2SO4 2- ↔ S2O8 2- +2é E(S2O8 2- /SO4 2-)= E°(S2O8 2- /SO4 2-) + 𝑅𝑇/2 F 𝐿𝑛([S2O82−]/[SO42−])
AN: E(S2O8 2- /SO4 2-)= 2,01 + 𝟎, 𝟎𝟑𝒍𝒐𝒈𝟏/𝟐 = 2V
9
֍ 2H₂O ↔ O₂ + 4H⁺ + 4e¯ E(O2/H2O) = E°(O2/H2O) + 2(0,03)𝑙𝑜𝑔[H+ ]
AN : E(O2/H2O) = 1,23 + 2 × 0,03𝑙𝑜𝑔[2] = 1,25V
A la cathode : Les couples redox sont : Pb2+/Pb PbSO4/Pb H+/H2
Les réactions et leurs potentiels : ֍ Pb(s) ↔ Pb2+ + 2 e- E(Pb2+ /Pb)= E°(Pb2+ /Pb)+ RT/F 𝑙n(Pb2+)
avec Ks= [Pb2+]/[SO4 2-] [Pb2+] = 𝐾𝑠×[(SO4)2−]
■ Calcul de Ks . On a à l’équilibre : E(PbSO4/Pb) = E°(PbSO4/Pb) – 0,03𝑙𝑜𝑔SO4 2- ] = E(Pb2+/Pb)
= E°(Pb2+ /Pb) + 0,03𝑙𝑜𝑔[Pb2+]
E°(PbSO4/Pb) – 0,03𝑙𝑜𝑔SO4 2-] = E(Pb2+/Pb) + 0,03log(Ks) -0,03log[SO4 2-] Ks=10^(-𝟎,𝟑𝟔+𝟎,𝟏𝟑/𝟎,𝟎𝟑)=2,15×10-8
Donc : E(Pb2+/Pb) = E°(Pb2+/Pb) + 0,03𝑙𝑜𝑔( 2,15×10-8 ) – 0,03log(2) E Pb2+ /Pb = -0,36V
֍ PbSO4 + 2 e- ↔ Pb + SO42- E(PbSO4/Pb) = E°(PbSO4/Pb) – 0,03𝑙𝑜𝑔[SO4 2-]
AN : E(PbSO4/Pb) = -0,36 -0,03log(2) = -0,37V
֍ H⁺ + 1e¯ ↔ ½ H₂ E H+/H2 = 0,06𝑙𝑜𝑔[H+ ] = 0,06log(2) = 0,01V
■ Les réactions principales d’électrolyse et la réaction globale :
A l’anode : PbSO4 + 2H2O ↔ PbO2 + SO4 2- + 4 H+ + 2 e- et A la cathode : PbSO4 + 2é ↔ Pb + SO4 2
La réaction globale : 2PbSO4 + 2H2O ↔ Pb + PbO2 + 2SO4 2- + 4H+
Conclusion : le système évolue de gauche vers la droite (sens directe) correspondant à la réaction
de charge forcée tandis que l’évolution dans le sens de droite à gauche (sens inverse) correspond
à la réaction de décharge de l’accumulateur. On remarque aussi que dans la réaction globale on a
une double sulfatation.
Calcul de la tension seuil minimale U0th à appliquer aux électrodes pour démarrer l’électrolyse :
U0th= Ea+ - Ec- = E(PbO2/PbSO4) –E(PbSO4/Pb) AN : U0th= 1,73 - (-0,37) = 2,1V
c- Les résultats des mesures intensité-tension appliquée UAC d’électrolyse :
E(V) 0.36 1.26 2 3.23 3.46 3.67 3.92 4.03 4.22 4.34 4.39
I(mA) 1.3 2.03 3.3 11.6 89 54.89 89.4 1074 1313 1547 1630
La courbe correspondant à ces résultats :
La courbe de éléctrolyse ou accomulateur de Pb
E (V)
1
I (mA)
0
0 500 1000 1500 2000
Y= 0.0016X + 2.1
Les valeurs mésurées avant l’électrolyse : pH = 0.85 et σ = 623mS/cm
d- La valeur expérimentale de la tension seuil U0 et celle de la résistance interne r : UAC= U0 + rI
U0= 2.1V et r = 0.0016ohm
Alors on trouve U0th = U0exp. On conclure que on a la présence de la surtension car U0 n’est pas nulle, c-à-d la
réaction ne se démarre qu’après avoir franchir une certaine tension U0
e- Calcul de la valeur de la résistance interne r de la solution : On a r= 𝟏/𝝈 = 𝟏/623 = 0,0016ohm
On a rexp=rth et leurs valeur est très faibles donc on a l’absence de la chute ohmique.
f- La valeur expérimentale de Epile mesurée aux bornes des deux plaques de plomb ainsi que le courant débité par
l’accumulateur : Epile=1.95V et i=0.4mA
L’expression théorique de la f.e.m de l’accumulateur au plomb fonctionnant comme générateur en fonction du pH
du milieu : Epile = Ec - Ea = E(PbO2/SO4) – E(PbSO4/Pb) = E°(PbO2/PbSO4) + 𝑅𝑇/2𝐹 Ln([H+ ]^4 /[SO4 2- ]) – E°(PbSO4/Pb) +
𝑅𝑇/2𝐹 Ln([SO4 2-]) Epile = E°Pile + 𝑹𝑻/𝟐𝑭 Ln[H+ ]^4 /[SO4 2- ]^2 et On a : [H+ ]=2C et [SO4 2-]=C
Donc : [SO4 2-]= [𝐻+] ]/2 On remplace [SO4 2- ] par [𝐻+] /2 dans l’expression de la pile:
Epile = E°Pile + 𝑅𝑇/2𝐹 Ln[H+ ]^4/ ( [𝐻+]/2 ) )^2 = E°Pile + 𝑅𝑇/2𝐹 Ln([H+]^6) /4
= E°Pile – 𝑅𝑇/2𝐹 Ln(4) + 3×0,06log[H+ ] = E°Pile - 0,03log(4) – 0,18pH
10
AN : Epile = 2,03 -0,18pH avec pHf = 0.87 Epile = 2,03 -0,18×0,87 = 1,87V Alors on a les deux valeus
sont comparable
Calculer la capacité de charge électrique de cet accumulateur ainsi que son énergie stockée :
La capacité : On a Q= I × t avec t= 30mn AN: Q= 0.4×10^-3×30×60 = 0,72C ; Q= 2592Ah
L’énergie de stock : Estock = Q × Epile = 0.72×2.1 = 1.512Wh = 1.512×3600 = 5443.2 J
g- Les réactions d’oxydation et de réduction montrées dans la courbe intensité-potentiel , leurs valeurs de potentiel
expérimental et la nature de la cinétique des réactions de charge et de décharge se produisant à l’anode :
Réactions d’oxydations : 2H2O ↔ O2 + 4H + + 4 e- E(O2/H2O) = 2V
2SO4 2- ↔ S2O8 2- + 2 e- E(S2O8 2- /SO4 2-)=2,3V Pb + SO₄²¯ ↔ PbSO4 + 2 e- E(PbSO4/Pb) = -0,66V
Réactions de réductions : PbSO4 + 2 e- ↔ Pb + SO4 2- E(PbSO4/Pb) = -0,66V
2H+ + 2 e- ↔ H2 E(H+/H2) = -1,2V
La cinétique est lente car les potentiels expérimentaux et théoriques sont différents pour ces reactions
Manipulation N°3 :
DOSAGE POTENTIOMETRIQUE A INTENSITE DE COURANT NUL DES
HALOGENURES Cl- , Br- ET I- DANS UNE PILE A CONCENTRATION AVEC
DILUTION D’ELECTROLYTE.
I. Le but de la manipulation :
Le but de cette manipulation est d’effectuer un dosage potentiométrique à intensité de courant nul des halogénures Cl-
, Br- , Iet leurs mélanges en utilisant une pile à concentration avec dilution d’électrolyte.
2. En négligeant le potentiel de jonction, alors les réactions aux électrodes, la réaction bilan et l’expression de la f.e.m
de Nernst de cette pile sont :
on suppose que C1 est supérieure à C2 :
11
Anode : Ag ↔ Ag+ + 1e- et Ag+ + Cl- (C1) ↔ AgCl Ag + Cl- (C1) ↔ AgCl + 1 e-
Cathode : Ag+ + 1 e- ↔ Ag et AgCl ↔ Ag+ + Cl- (C2) AgCl + 1 e- ↔ Ag + Cl- (C2)
Réaction globale : CL- (C2) ↔ CL- (C1)
■ Expression de Epile en négligeant le potentiel de jonction :
Pour KCl : ∆EPile = EC - Ea = -𝑅𝑇/𝐹 ln(Cl- (C2)) + 𝑅𝑇/𝐹 ln(Cl- (C1)) = 𝑅𝑇/𝐹 ln𝐶1/𝐶2 > 0, pile débite
Pour KBr : ∆EPile = EC - Ea = - 𝑅𝑇/𝐹 ln(Br- (C’2)) + 𝑅𝑇/𝐹 ln(Br- (C’1)) = 𝑅𝑇/𝐹 ln 𝐶1′/𝐶2′
Pour le mélange ∆EPile = EC - Ea = - 𝑹𝑻/𝑭 ln(Br- (C2)×Cl- (C2)) + 𝑹𝑻/𝑭 ln(Br- (C1)×Cl- (C1))
= =𝑹𝑻/𝑭 ln(𝑪𝟏×𝑪𝟏′/𝑪𝟐×𝑪𝟐)
3. Les réactions dues aux effets de migration, en déduire la réaction globale de la pile de concentration avec dilution
d’électrolyte
■ Dosage des halogénures suels Cl- , Br- et I- :
5. Le tableau des mesures de la f.e.m E en fonction du volume ajouté de nitrate d’argent et leurs courbes
correspondantes de chaque halogénure étudié Cl- , Br- et I- :
Pour KCl :
∆ 0 0 0 0 0 0 0.0 0.0 0.01 0.01 0.01 0.01 0.02 0.02 0.02 0.02 0.03
E 1 1 4 5 7 2 5 8
V 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 5.5 6 6.5 7 7.5 8 8.5
∆ 0.03 0.0 0.04 0.0 0.06 0.0 0.1 0.1 0.10 0.11 0.11 0.11 0.11 0.12 0.12 0.12 0.12
E 5 4 5 5 6 8 6 3 6 9 3 4 5
V 9 9.5 10 10. 11 11. 12 12. 13 13.5 14 14.5 15 15.5 16 16.5 17
5 5 5
∆ 0.12 0.12 0.12 0.12 0.12 0.1 0.1 0.1 0.13 0.13 0.13 0.13 0.13 0.13 0.13 0.13
E 6 8 9 9 9 3 3 3 1 1 2 2 2 2 3 3
V 17.5 18 18.5 19 19.5 20 20. 21 21.5 22 22.5 23 23.5 24 24.5 25
5
0,14
0,12
0,1
0,08
0,06
0,04
0,02
0 V (mL)
-0,02 0 5 10 15 20 25 30
Pour KBr :
12
(V) La courbe de dosage de KBr
0,4
0,35
0,3
0,25
0,2
0,15
0,1
0,05 V (mL)
0
0 5 10 15 20 25 30
Pour KI :
E 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
V 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 5.5 6 6.5
E 0 0 0.02 0.08 0.23 0.35 0.43 0.45 0.46 0.52 0.52 0.53 0.53
V 7 7.5 8 8.5 9 9.5 10 10.5 11 11.5 12 12.5 13
E 0.53 0.53 0.53 0.54 0.547 0.547 0.547 0.548 0.548 0.549 0.55 0.555 0.555
V 13.5 14 14.5 15 15.5 16 16.5 17 17.5 18 18.5 19 19.5
E 0.556 0.558 0.56 0.56 0.56 0.56 0.563 0.564 0.565 0566 0.566
V 20 20.5 21 21.5 22 22.5 23 23.5 24 24.5 25
La courbe de dosage de KI
E (V)
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
V (mL)
0
0 5 10 15 20 25 30
-0,1
13
E 0.148 0.15 0.16 0.17 0.19 0.21 0.23 0.24 0.249 0.25 0.254 0.259 0.26 0.267
V 21.5 22 22.5 23 23.5 24 24.5 25 25.5 26 26.5 27 27.5 28
E 0.287 0.269 0.27 0.27 0.274 0.274 0.274 0.275 0.276 0.277 0.278 0.279 0.34 0.346
V 28.5 29 29.5 30 30.5 31 31.5 32 32.5 33 33.5 34 34.5 35
La courbe de KCl+KBr
(V)
0,4
0,35
0,3
0,25
0,2
0,15
0,1
0,05 V (mL)
0
-0,05 0 5 10 15 20 25 30 35 40
Mélange de KCl+KI :
Mélange de KBr+KI :
14
La courbe de dosage KI+KBr
(V)
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
-0,1 0 5 10 15 20 25 30 35 V (mL)40
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
V (mL)
0
0 10 20 30 40 50 60
-0,1
8. Sachant que les constantes de produit de solubilité pKs des sels AgCl, AgBr et AgI sont respectivement 9,75, 12,3
et 16,08, expliquer dans quel ordre se fait la précipitation pour chaque mélange étudié (KCl + KBr), (KCl + KI), (KBr
+ KI) et (KCl + KBr + KI) :
Détermination de l’ordre de précipitation :
■ KS(AgCl) = 10^-PKs = 10^-9,75 = 1,77×10^-10 Kf(AgCl) = 1/Ks=0.56×10^10
■ Ks(AgBr) = 10^-PKs = 10^-12,3 = 5,01×10^-13 Kf(AgBr) = 0.2×10^13
■ Ks(AgI) = 10^-PKs= 10^-16.08=9.33×10^-17 Kf(AgI) = 0.11×10^17
Donc la précipitation se fait dans l’ordre de AgI qui se précipite avant AgCl et AgBr car Kf(AgI)˃Kf(AgBr) >
Kf(AgCl) .
9. Les points équivalents pour chaque mélange, et les titres et la comparaison aux valeurs trouvées dans le dosage de
l’halogénure seul:
15
pour KCl+KBr :
D’après sa courbe : Véqu1 = 8.5ml et Véqu2 = 22ml
Titre : on a CX= (CAgNO3×Véqui)/(Vi(KCL)+ Vi(KBr))
AN : CX1 = 𝟎,𝟎𝟏×𝟎,𝟎085/𝟎,𝟎𝟏 = 0,0085M et CX2= 𝟎,𝟎𝟏×𝟎,𝟎2𝟐/𝟎,𝟎𝟏 = 0,022M
Pour KCl+KI :
D’après sa courbe : Véqu1 = 7.5ml et Véqu2 = 20ml
Titre : on a CX= (CAgNO3× Véqui)/(Vi(KCL)+ Vi(KBr)) AN : CX1 = 𝟎,𝟎𝟏∗𝟎,𝟎075/ 𝟎,𝟎𝟏 = 0,0075mol/l et
CX2= 𝟎,𝟎𝟏∗𝟎,𝟎2/𝟎,𝟎𝟏 = 0,02M
Pour KI+KBr :
D’après sa courbe : Véqu1 = 7ml et Véqu2 = 19ml
Titre : on a CX= (CAgNO3× Véqui)/(Vi(KCL)+ Vi(KBr)) AN : CX1 = 𝟎,𝟎𝟏∗𝟎,𝟎07/ 𝟎,𝟎𝟏 = 0,007M et
CX2= 𝟎,𝟎𝟏∗𝟎,𝟎19/𝟎,𝟎𝟏 = 0,019M
Pour KI+KBr+KCl :
D’après sa courbe : Véqu1 = 7.5ml et Véqu2 = 20.5ml et Véqui3= 30.5ml
Titre : on a CX= (CAg2SO4× Véqui)/(Vi(KCL)+ Vi(KBr)+Vi(KI)) AN : CX1 = 𝟎,𝟎𝟏×𝟎,𝟎075/ 𝟎,𝟎𝟏 = 0,0075M et
CX2= 𝟎,𝟎𝟏×𝟎,𝟎25/𝟎,𝟎𝟏 = 0,025M et CX3 = 0.01× 0.035/0.01=0.035M
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