TP de Module Electrochimie

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Présenté par :

 Abdeladim Hanane
 Adaoui Alaae
 Groupe: A11

Responsable :
Pr.R.CHFAIRA
Manipulation N°1 :

Cinétique electrochimie

I. Le but de la manipulation :
Le but de cette manipulation est de mettre en évidence, expérimentalement, la cinétique d’une
réaction d’oxydoréduction à une électrode au moyen du tracé de courbes intensités de courant-
potentiel.

II. La partie théorique :


A la cathode, il se produit une réaction de réduction (Ox + n e- ⇌ Red) par le
mécanisme suivant :
 Arrivée des électrons milieu extérieur à travers le du conducteur métallique.
Arrivée à l’électrode de l’oxydant du cœur de la solution.
Départ du réducteur vers la solution
A l’anode, il se produit une réaction d’oxydation (Red ⇌ Ox + n e- ) par le mécanisme
suivant :
Arrivée du réducteur du cœur de la solution à l’électrode.
Départ des électrons vers le milieu extérieur à travers le conducteur métallique.
Départ de l’oxydant vers la solution .
Il y a deux types différents de systèmes électrochimiques : système
rapide et système lent :
1) Système rapide : Pour un système rapide, le régime est dit de diffusion pure et le potentiel à partir duquel
s’effectue la réaction d’oxydation ou de réduction est égale au potentiel thermodynamique de Nernst.
2) Système lent : Pour un système lent, le régime est dit d’activation ou de pur électronique et le potentiel à
partir duquel se produit la réaction d’oxydation ou de réduction est différent de potentiel thermodynamique de Nernst.

III. La partie experimentale :


qualitative expérimentale de la cinétique électrochimique nécessite l’emploi d’un système à L’étude trois électrodes
(électrode de travail, électrode de référence et électrode auxiliaire) et d’un simple générateur réglable de tension
continue.
1- Etude du système Fe(III) /Fe(II) sur électrode en platine :
i). Le mantage :

IV- Résultats et Discussion :


a) Les résultats des mesures de branche anodique :

E (V) 0.4 0.47 0.52 1.08 1.11 1.15 1.16 1.17 1.19 1.2 1.25 1.28 1.31 1.32 1.33
I 0 1.01 1.18 1.54 2.8 4.43 5.5 5.99 7.31 7.31 10.63 11.87 14.2 14.64 14.99
(mA)
b) Les résultats des mesures de branche cathodique :

2
E(V) 0.4 0.35 0.33 0.31 0.29 0.23 - - - -0.3 - - -0.4 - -0.61
0.15 0.27 0.29 0.33 0.37 0.51
I 0 - - - -1.01 - - -1.61 - - - - - - -13.77
(mA) 0.78 0.88 0.96 1.05 1.06 2.42 3.18 5.57 8.33 9.43 11.96
1- La courbe globale d’intensité-potentiel :
La courbe de Fe3+/Fe2+
20

I (mA)
15
10
5
0
-1 -0,5 0 0,5 1 1,5
-5
E (V)
-10
-15
-20

2- Les réactions électrochimiques correspondantes à chaque branche de la courbe intensité-


potentiel :
Les espèces présentes en solution sont : Fe2+ , Fe3+ , H+ , SO42- , S2O82- , H2O , K+ et Cl-
A l’anode: réaction d’oxydation Fe2+ → Fe3+ + 1é et
H2O → 1/2O2 + 2H+ + 2é
A la cathode : réaction de réduction Fe3+ + 1é → Fe2+ et
2H+ + 2é → H2
3- La courbe intensité-potentiel coupe l’axe des potentiels en un point unique d’abscisse :
Eéq = 0,43V correspondant à I(t)= 0 mA où ia=ǀ ic ǀ.
 Calcul de E(th)(Fe3+/ Fe2+) : E(th)= E°(Fe3+/ Fe2+)+ 0,06log([Fe3+] / [Fe2+])
or [Fe3+]=[ Fe2+] Donc : E(th)= E°(Fe3+/ Fe2+)=
0,67V/ENH en milieu sulfurique.
AN : E(th)= E°(Fe3+/ Fe2+)= 0,67 – 0,24 = 0,43V/ECS

Par suite : E(th)= E(équ)= 0,43V/ECS.


→On conclut que le système Fe3+/ Fe2+ est rapide sur électrode de platine.
5- Les équations intensité-potentiel correspondantes aux branches anodique et
cathodique de la courbe globale :
A l’anode : réaction d’oxydation : E= E°(Fe3+/ Fe2+) + 𝑹𝑻/𝐅 𝑳𝒏([𝐅𝐞𝟑+] / [𝐅𝐞𝟐+])
→ = E°(Fe3+/ Fe2+) + 𝑹𝑻/𝐅 𝑳𝒏(𝑲𝒓𝒆𝒅 / 𝐊𝐨𝐱) + 𝑹𝑻/𝐅 𝑳𝒏(𝒊−𝒊∞𝒄/ 𝒊∞𝒂−𝒊)
Or : 𝑹𝑻/𝐅 𝑳𝒏(𝑲𝒓𝒆𝒅 𝐊𝐨𝐱) = 0 → E= E°(Fe3+/ Fe2+) + 𝑹𝑻/𝐅 𝑳𝒏(𝒊−𝒊∞𝒄 / 𝒊∞𝒂−𝒊)
A la cathode : réaction de réduction : E= E°(Fe3+/ Fe2+) + 𝑹𝑻/𝐅 𝑳𝒏([𝐅𝐞𝟑+] / [𝐅𝐞𝟐+])

= E°(Fe3+/ Fe2+) + 𝑹𝑻/𝐅 𝑳𝒏(𝒊−𝒊∞𝒄 / 𝒊∞𝒂− 𝒊)

Calcul des potentiels de demi-vague et les courants limites de diffusion :


A l’anode : on a : [Fe3+ ]s=0 → 𝒊∞𝒄 = 0 Alors pour : E1/2 → i= 𝒊∞𝒂/𝟐 →E1/2 = E°(Fe3+/ Fe2+)= 0,67V
Et i∞a = K(Fe2+) [Fe2+] = 2×10¯²×0,7=0,014A/cm²
A la cathode : on a : [Fe+2]s=0 → 𝒊∞𝒂 = 0 Alors pour : E1/2 → i= 𝒊∞𝒄 /𝟐 → E1/2 = E°(Fe3+/ Fe2+)= 0,67V
Et i∞c = -K(Fe3+)×[Fe3+ ] = 2×10¯²×0,7= -0,014A/cm²

3
6-  le rôle de la solution KCl (1M) utilisée pour préparer les solutions d’espèce électro-actives
Fe(III)/Fe(II) la solution de KCl : est une solution support, absolument non électro-actif en dehors de domaine
d’électroactivité de l’eau et son rôle est éliminer le courant de migration.
 on travail sans agitation et à température constante : pour éviter le courant lié à la convection
de la matière et mesurer le courant de diffusion
2- Etude du domaine d’électroactivité dans l’eau :
a- Etude du couple H+ (aq)\H2 sur électrode en platine :
1- les résultats des mesures :

E (V) 0.54 - - - - - -0.3 -0.31 - - - - -0.38 -0.39 -0.4


0.2 0.24 0.26 0.27 0.29 0.33 3.35 3.36 0.37
I 0 0 -
- - - -0.11
- - -1.1- - - - -9.12
(mA) 0.01
1.83 0.03
3.05 10.05 10.99 11.82 5.26 6.88 7.82

2- la courbe intensité-potentiel correspondante à ces résultats :

La corbe de E=f(I) de H+/H2 sur Pt I (mA)


0
-0,6 -0,4 -0,2 -2 0 0,2 0,4 0,6
-4
-6
-8
-10
-12
E (v)

-14

3-  l’espèce électro-active présente en solution est : H+


 La réaction correspond au courbe expérimental est : H⁺ + 1e¯ → ½ H
4-  Le potentiel appliqué à partir duquel a eu lieu la réaction du système H+/H₂ sur le
platine est : Eimp= -0,27V. Eth= E°(H+/H2) + 0,06log[H+ ] = -0,06pH or pH=0
→ Eth= E°H+/H2 =0V/ENH Donc : Eth/ECS=0 – 0,24 = -0,24V/ECS → Eth≈Eimp.
 Calcul de la surtension : ⴂ= Eimp- Eth . AN : ⴂ= -0,27 + 0,24 = 0,03≈0V .
Donc La surtension est presque nulle.
Puisque Eth ≈ Eimp Donc la nature de la cinétique de système H + /H₂ sur le platine est rapide.
b- Système H+ aq/H2 sur électrode en Fer :
1- Les résultats des mesures :

E (V) 0.4 -0.48 -0.49 -0.5 -0.51 -0.52 -0.57 -0.6 -0.62 -0.63
I (mA) 0 -0.19 -0.38 -1.64 -1.84 -3.25 -6.76 -8.7 -9.33 -10.89
2- la courbe intensité-potentiel correspondante à ces résultats :
La courbe de E=f(I) de H+/H2 sur Fe E(V)
0
-0,7 -0,6 -0,5 -0,4 -0,3 -0,2 -0,1 0
-2
-4
-6
-8
I (mA)

-10
-12

4
3-  L’espèce électro active présent en solution est : H⁺
 La réaction correspond au courbe expérimental est : H⁺ + 1e¯ → 1/2H₂
4- Le potentiel à partir duquel a eu lieu la réaction sur l’électrode en fer est : Eimp=-0 ,48V .
Eth= E°(H+/H2) + 0,06log[H+ ] avec [H+ ] = 1mol/L  Eth= E°H+/H2 =0V/ENH
Donc : Eth/ECS=0 – 0,24 = -0,24V /ECS  Eimp < Eth
 Calcul de la surtension : ⴂ= Eimp- Eth  ⴂ= -0,48 + 0,24 =-0,18V/ECS
Alors le système H⁺/H₂ sur l’électrode en fer est un système lent.
5- Pour un couple redox donné, la cinétique électrochimique dépend de la nature du métal de l’électrode car la
réduction de l’eau est lente sur l’électrode du fer tandis que sa réduction sur l’électrode de platine est rapide, ce qui
implique que l’électrode de travail influence la cinétique de la réaction.
c- Système O2/H2O sur électrode en platine :
1- Les résultats des mesures :

E (V) 0.5 1.49 1.5 1.57 1.59 1.62 1.66 1.72 1.75 1.84 1.89 1.92 1.96
I (mA) 0 0 0.1 0.2 0.3 0.39 0.68 1.51 1.89 2.7 3.63 4.20 5.03
2- la courbe intensité potentiel correspondants à ces résultats :

La courbe E=f(I) de O2/H2O sur Pt


I (mA)

6
5
4
3
2
1
0
-1 0 0,5 1 1,5 2 2,5

E (V)

3- L’espèce électro-active présente en solution est : H₂O


La réaction correspondante est : H₂O → ½ O₂ + 2H⁺ + 2e¯
4- Le potentiel à partir duquel a eu lieu la réaction du système O₂/H₂O sur le platine est : Eimp= 1,5V .
Eth= E°(O2/H2O) + 0,06log([H⁺]/PO2) avec [H⁺] = 1mol/l et PO2 = 1atm Eth= E°(O2/H2O) =1,23V/ENH
Donc : Eth/ECS=1,23 – 0,24= 0,99V /ECS  Eth <Eimp .
 Calcul de la surtension : ⴂ= Eimp- Eth  ⴂ= 1,5- 0,99 = 0,51V/ECS
 Puisque Eth ≠ Eimp Donc la nature de la cinétique de système O₂/H₂O sur le platine est lent.
5- D’après les courbes intensité-potentiels, les limites du domaine d’électro-activité dans l’eau pour les systèmes
H⁺/H₂ et O₂/H₂O sur le platine est : [-0,27V ; 1,5V] , Et pour le système H⁺/H₂ sur le fer est : [-0,48V ; 1,5V].
→ On conclut que le domaine d’électro-activité de l’eau est lié à la nature des électrodes utilisées car le domaine
d’électroactivité de l’eau est plus large sur l’électrode de fer par rapport à l’électrode de platine.

5
Manipulation N°2 :
Electrolyse et son analyse par courbe intensité-potentiel

I. Le but de la manipulation :
Le but cette manipulation est de montrer d’une part, que l’électrolyse est le siège des réactions d’oxydoréduction non
spontanées, se produisant au voisinage des électrodes sous l’effet d’un courant électrique imposé par un générateur
externe. D’autre part, montrer que chaque électrolyseur est caractérisé par deux paramètres importants la tension seuil
U0 et la résistance interne r de la solution d’électrolyse.

II. La partie théorique :


1. Définition d’électrolyse: est une transformation forcée d’une réaction électrochimique, due à la circulation
du courant imposé par un générateur, le système évoluant en sens inverse de celui de la transformation spontanée.
 L’électrode où se produit l’oxydation est appelée anode.
 L’électrode où se produit la réduction est appelée cathode.
2. Condition d’électrolyse :
Envisageons la situation suivante où les deux couples d’oxydo-réduction Ox1/Red1 et Ox2/Red2 sont en présence et
que dans l’échelle des potentiels E1< E2: Red1 ⇌ Ox1+n1e – (E1), et Ox2+n2e -⇌ Red2 (E2)
La réaction naturelle spontanée est dans ce cas : n1 Ox2 + n2 Red1⇌ n2 Ox1 + n1 Red2
L’électrolyse correspond à la réaction suivante non spontanée : n2 Ox1 + n1 Red2⇌ n1 Ox2 + n2 Red1
Soit UAC la tension appliquée pour l’électrolyse entre l’anode A et la cathode C
Il vient que : UAC E2 – E1; Donc : UAC =VA-VC E2 – E1
III. La partie experimentale :
1) Electrolyse de la solution de bromure de cuivre :
1-1) Objectifs:
- Mise en évidence de la réaction d’oxydoréduction à travers une solution de bromure de cuivre (II) dans
l’électrolyseur avec des électrodes inertes en graphite.
- Mise en évidence d’absence de surtension lors de cette électrolyse due à la différence assez grande des potentiels
standards entre ses les deux couples redox formant ses réactions principales.
- Caractériser cette électrolyse par les paramètres U0 représentant la tension seuil, à partir de laquelle le courant
commence à circuler dans l’électrolyseur, et r qui est la résistance interne de cette électrolyseur - Analyser les produits
d’électrolyse par les courbes intensité-potentiel.
IV- Résultats et Discussion :
a- Le schéma du montage électrique, le sens de déplacement des porteurs de charge, du courant électrique imposé et
aussi les réactions qui se produisent effectivement aux électrodes :

PH=4.41 et =11.27mS/cm
b-A partir de l'inventaire des espèces chimiques présentes dans la solution CuSO4/KBr sont : Cu2+, SO4 2- , K+ et Br-
 Les couples redox susceptibles d’être mis en jeu à l’anode et à la cathode sont :

6
-À la cathode : Cu2+/Cu, K+/K, et H+/H2 , et -À l’anode : S2O82- /SO42- , Br2 /Br- et O2/H2O
 Leurs réactions électrochimiques correspondantes sont :
A la cathode : ֍ Cu2+ + 2 e- → Cu ֍ 2H + + 2 e-→ H2 ֍ K + + 1 e- → K
A l’anode : ֍ 2Br- → Br2 + 2 e- ֍ 2SO42- → S2O82-+ 2 e- ֍2H2O → O2 + 4H+ + 2 e-
 Calcul de leurs potentiels thermodynamiques :
 E(cu2+/Cu) = E°(Cu2+/Cu) + 𝑅𝑇/2 F 𝐿𝑛 ([𝐶u2+]/[Cu]) = E°(CU2+/Cu) + 0,06/2 𝑙𝑜𝑔([Cu2+])
AN: E(Cu2+/Cu) = 0,34 + 0,03log(0,1) = 0,31V
 E(Br2 /Br-) = E°(Br2 /Br-) + 𝑅𝑇/2 F 𝐿𝑛([𝐵𝑟2]/[Br−]) = E°(Br2 /Br-) - 0,06𝑙𝑜𝑔[Br- ]
AN: E(Br2 /Br-) = 1,087 – 0,06log(0,1) = 1,147V
 E(S2O8 2-/SO4 2-)= E°(S2O8 2-/SO4 2-) + 𝑅𝑇/2 F 𝐿𝑛([S2O82−]/[SO42−])
AN: E (S2O82-/SO42-) = E°(S2O82-/SO42-) + 0,03log(0,1)= 2,04V
 E(O2 /H2O) = E°(O2 /H2O) + 4×0,03×𝑙𝑜𝑔([H+ ]/PO2) → E(O2 /H2O) = E°(O2 /H2O) – 0,12×pH+ 𝑙𝑜𝑔(PO2)
AN: E(O2 /H2O) = 1,23 – 0,12×4,41+ 0,5 = 1,20V
 E(H+/H2) = 0+ −0,06𝑝𝐻  AN : E(H+/H2) = -0,06×4,41= -0,26V
 E(K+/K) = E°(K+/K) + 𝑅𝑇/F 𝐿𝑛([𝐾+]/[K]) = E°(K+/K) + 0,06 𝑙𝑜𝑔[K+]
AN: E(K+ /K) = -2,92 + 0,06log(0,1) = -2,98V
 Les Réactions principales d’électrolyse sont :
A l’anode : 2Br- → Br2 + 2 e- et A la cathode : Cu2+ + 2 e- → Cu → Réaction globale : 2Br- + Cu2+ → Br2 + Cu
→ On conclure que en imposant un potentiel à un système chimique, on provoque une réaction de sens inverse à une
réaction spontanée.
 Calcul de la valeur théorique de U0th à appliquer aux électrodes pour démarrer l’électrolyse :
U0th = Ea+ - Ec¯ → AN : U0th = 1,147 – 0,31 = 0,837V .

c-  Les résultats des mesures intensité-tension appliquée UAC d’électrolyse :


E(V) 0.27 0.37 0.79 1.56 1.89 2.39 3.89 4.2 4.38 4.92 4.95 5
I(mA) 0.012 0.1 0.23 0.67 0.87 1.22 2.19 2.32 2.39 2.71 2.75 2.77

 La courbe correspondante aux ces mesures :

La courbe de E=f(I) de CuBr


E (V)

6
5
4
3
2
1
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3
I (mA)
puisque on a un courbe linaire Alors l’équation
de la droite est :Y=aX+b avec : a est la pente a=(4-2)/(2.25-1)=1.6 et b=Y-aX  b=2-1.6×1=0.4
 Alors l’équation de la droite est : Y=1.6X+0.4
d- La valeur expérimentale de la tension seuil U0 et la résistance interne r : UAC= U0 + rI  U0=0.4 V et r=1.6ohm

Comparaison de la valeur de U0exp avec U0th : on a : U0exp=0.4V < U0th= 0,837V


On déduit qu’on la présence de surtension lors de cette électrolyse car la réaction ne se démarre qu’après avoir atteindre la
tension seuil
e-Calcul de la valeur de la résistance interne r de la solution : r= 1/𝜎 Avec : 𝜎 =11.27mS/cm
Donc : r=1/11.27= 0.089ohm Alors : rth =0.089ohm < rexp =1.6ohm
7
f- Les réactions d’oxydations et de réductions d’après le graphe de la figure 5 dans le polycopie de TP , et leurs valeurs de
potentiel expérimental et sa nature de la cinétique des réactions d’électrolyse :
Réactions d’oxydations : ■ 2Br- → Br2 + 2e- E(Br2/Br-) = 0,77V
■ 2H2O → O2 + 4H+ + 2 e- E(O2/H2O) = 1,25V ■ Cu → Cu2+ + 2 e- E(CU2+/CU) = 0,1V
Réaction de réduction : ■Br2 + 2 e-→ 2Br- E(Br2/Br-) = 0,7V
■ Cu2+ + 2 e- → Cu E(Cu2+/Cu) = 0,07V ■ 2H + + 2 e- → H2 E(H+/H2) = -0,37V
 La réaction de L’électrolyse de bromure de potassium est : une réaction lente car les potentiels expérimentaux
(potentiels imposés) sont différents de ceux calculés théoriquement (Potentiels thermodynamiques) .

2) L’électrolyse de l’eau:
a- Le schéma du montage électrique, le sens de déplacement des porteurs de charge et celui du courant électrique
imposé :

PH=1.20 et =380mS/cm
■ les réactions qui se produisent effectivement aux électrodes :
A l’anode, électrode de platine reliée au pôle positif du générateur, on observe un dégagement gazeux de l’oxygène
(O2), donc la réaction est d’oxydation de l’eau.  H₂O ↔ ½ O₂ + 2H⁺ + 2e¯
A la cathode, électrode de platine reliée au pôle négatif du générateur, on observe un dégagement gazeux de
l’hydrogène (H2), donc la réaction est de réduction du H⁺/H₂.  H⁺ + e¯ ↔ ½ H₂
b- Les espèces chimiques présentes dans la solution sont : H⁺, H2O et SO42-
■ Tous les couples redox susceptibles d’être mis en jeu à l’anode et à la cathode, leurs réactions électrochimiques
correspondantes et leurs potentiels thermodynamiques :
A l’anode : les couples O2 /H2O et S2O82-/ SO42-
֍ H₂O ↔ ½ O₂ + 2H⁺ + 2e¯  E(O2 /H2O) = E°(O2 /H2O) + 4×0,03×𝑙𝑜𝑔([H+ ]/PO2)
→ E(O2 /H2O) = E°(O2 /H2O) – 0,12×pH+ 𝑙𝑜𝑔(PO2) AN: E(O2 /H2O) = 1,23 – 0,12×1.20 + 0,5 = 1.59V
֍ 2SO4 2- → S2O82- + 2e-  E(S2O8 2- /SO4 2-)= E°(S2O8 2- /SO4 2-) + 𝑅𝑇/2 F 𝐿𝑛([S2O82−]/[SO42−]) = 2,04V
A la cathode : le couple H⁺/H₂
֍ H⁺ + 1e¯ ↔ ½ H₂  E(H+/H2) = −0,06𝑝𝐻 = -0,06×1.20 = 0,072V
■ Les réactions principales d’électrolyse et la réaction globale :
A l’anode : H₂O ↔ ½ O₂ + 2H⁺ + 2e¯ et A la cathode : H⁺ + e¯ ↔ ½ H₂
Donc : La Réaction globale : H₂O ↔ ½ O₂ + H₂  On conclut que la réaction d’électrolyse de l’eau
est une réaction lente car on a la présence de la surtension dû à l’oxygène sur le platine.
■Calculer la valeur théorique de la tension seuil minimale U0th à appliquer aux électrodes pour démarrer l’électrolyse :
On a : U0th= Ea+ - Ec-  U0th = 1.59 - 0.072 =1.52V
c- ■ Les résultats des mesures intensité-tension appliquée UAC d’électrolyse :
E(V) 0 0.33 1 1.83 2.30 2.79 3 3.51 3.59 4.44 4.95 5
I(mA) 0 0.17 0.52 0.89 1.68 10.58 20.5 76.24 83 88.54 95.04 264

8
■ La courbe correspondante aux ces résultats :
E (V)
La courbe de E=f(I) de l'éléctrolyse d'eau
7
6
5
4
3
2
1
0
0 50 100 150 200 250 I (mA) 300
Y= 0,017X+1.75
■ La valeur de pH et de conductivité spécifique mesurées avant l’électrolyse sont : PH=1.20 et =380mS/cm
d- La valeur expérimentale de la tension seuil U0 et celle de la résistance interne r : UAC= U0 + rI
U0=1.75V et r=0.017ohm
■ La comparaison de U0exp avec celle calculée U0th : U0th= 1.75V et U0exp=1.52V  Donc ces deux
valeurs sont approximatives . Lors de cette électrolyse , on a la présence de la surtension.
e- Calcul de la résistance interne r de la solution : On a r = 𝟏/𝝈  𝟏/380 = 0,003ohm
La valeur de rexp= 0,017ohm  rth =0,003ohm  On peut conclure que la solution électrolytique de H2SO4 permet
le passage du courant au cœur de la solution.
f- Les réactions d’oxydation et de réduction montrées dans la courbe intensité-potentiel, leurs valeurs de potentiel
expérimental et la nature de la cinétique des réactions d’électrolyse :
 A l’anode : H₂O ↔ ½ O₂ + 2H⁺ + 2e¯  Eexp = 1,45V
 A la cathode : H⁺ + e¯ ↔ ½ H₂  Eexp = -0,24V
■ La réaction de l’électrolyse de l’eau est une réaction lente car les potentiels expérimentaux (potentiels imposés) sont
différents de ceux calculés théoriquement (Potentiels thermodynamiques).

3) Etude de l’accumulateur au plomb :


a-le schéma du montage électrique, le sens de déplacement des porteurs de charge et celui du courant électrique
imposé :

■ Les réactions qui se produisent effectivement aux électrodes lors de charge et décharge de l’accumulateur au Pb :
 Au pôle négative(cathode) : l’électrode n’est pas modifiée lors de l’électrolyse.
 Au pôle positive(anode) : on a formation de PbO2.
b- A partir de l'inventaire des espèces chimiques présentes dans la solution de H2SO4:
■ Les couples redox susceptibles d’être mis en jeu à l’anode et à la cathode, leurs réactions électrochimiques
correspondantes et leurs potentiels thermodynamiques :
A l’anode :  On a les couple redox : PbO2/PbSO4 ; S2O8/SO4 et O2/H2O
 Les réactions et leurs potentiels : ֍ PbSO4 + 2H2O ↔ PbO2 + SO4 2- + 4 H+ + 2 e-
  E(PbSO4/Pb) = E°(PbSO4/Pb) – 0,03𝑙𝑜𝑔[SO4 2- ] , AN : E(PbSO4/Pb) = -0,36 -0,03log(2) = -0,37V
֍ 2SO4 2- ↔ S2O8 2- +2é  E(S2O8 2- /SO4 2-)= E°(S2O8 2- /SO4 2-) + 𝑅𝑇/2 F 𝐿𝑛([S2O82−]/[SO42−])
AN: E(S2O8 2- /SO4 2-)= 2,01 + 𝟎, 𝟎𝟑𝒍𝒐𝒈𝟏/𝟐 = 2V

9
֍ 2H₂O ↔ O₂ + 4H⁺ + 4e¯  E(O2/H2O) = E°(O2/H2O) + 2(0,03)𝑙𝑜𝑔[H+ ]
AN : E(O2/H2O) = 1,23 + 2 × 0,03𝑙𝑜𝑔[2] = 1,25V
A la cathode : Les couples redox sont : Pb2+/Pb PbSO4/Pb H+/H2
Les réactions et leurs potentiels : ֍ Pb(s) ↔ Pb2+ + 2 e-  E(Pb2+ /Pb)= E°(Pb2+ /Pb)+ RT/F 𝑙n(Pb2+)
avec Ks= [Pb2+]/[SO4 2-]  [Pb2+] = 𝐾𝑠×[(SO4)2−]
■ Calcul de Ks . On a à l’équilibre : E(PbSO4/Pb) = E°(PbSO4/Pb) – 0,03𝑙𝑜𝑔SO4 2- ] = E(Pb2+/Pb)
= E°(Pb2+ /Pb) + 0,03𝑙𝑜𝑔[Pb2+]
E°(PbSO4/Pb) – 0,03𝑙𝑜𝑔SO4 2-] = E(Pb2+/Pb) + 0,03log(Ks) -0,03log[SO4 2-] Ks=10^(-𝟎,𝟑𝟔+𝟎,𝟏𝟑/𝟎,𝟎𝟑)=2,15×10-8
Donc : E(Pb2+/Pb) = E°(Pb2+/Pb) + 0,03𝑙𝑜𝑔( 2,15×10-8 ) – 0,03log(2)  E Pb2+ /Pb = -0,36V
֍ PbSO4 + 2 e- ↔ Pb + SO42-  E(PbSO4/Pb) = E°(PbSO4/Pb) – 0,03𝑙𝑜𝑔[SO4 2-]
AN : E(PbSO4/Pb) = -0,36 -0,03log(2) = -0,37V
֍ H⁺ + 1e¯ ↔ ½ H₂  E H+/H2 = 0,06𝑙𝑜𝑔[H+ ] = 0,06log(2) = 0,01V
■ Les réactions principales d’électrolyse et la réaction globale :
 A l’anode : PbSO4 + 2H2O ↔ PbO2 + SO4 2- + 4 H+ + 2 e- et  A la cathode : PbSO4 + 2é ↔ Pb + SO4 2
 La réaction globale : 2PbSO4 + 2H2O ↔ Pb + PbO2 + 2SO4 2- + 4H+
 Conclusion : le système évolue de gauche vers la droite (sens directe) correspondant à la réaction
de charge forcée tandis que l’évolution dans le sens de droite à gauche (sens inverse) correspond
à la réaction de décharge de l’accumulateur. On remarque aussi que dans la réaction globale on a
une double sulfatation.
 Calcul de la tension seuil minimale U0th à appliquer aux électrodes pour démarrer l’électrolyse :
U0th= Ea+ - Ec- = E(PbO2/PbSO4) –E(PbSO4/Pb) AN : U0th= 1,73 - (-0,37) = 2,1V
c-  Les résultats des mesures intensité-tension appliquée UAC d’électrolyse :

E(V) 0.36 1.26 2 3.23 3.46 3.67 3.92 4.03 4.22 4.34 4.39
I(mA) 1.3 2.03 3.3 11.6 89 54.89 89.4 1074 1313 1547 1630
 La courbe correspondant à ces résultats :
La courbe de éléctrolyse ou accomulateur de Pb
E (V)

1
I (mA)
0
0 500 1000 1500 2000
Y= 0.0016X + 2.1
 Les valeurs mésurées avant l’électrolyse : pH = 0.85 et σ = 623mS/cm
d- La valeur expérimentale de la tension seuil U0 et celle de la résistance interne r : UAC= U0 + rI
U0= 2.1V et r = 0.0016ohm
 Alors on trouve U0th = U0exp. On conclure que on a la présence de la surtension car U0 n’est pas nulle, c-à-d la
réaction ne se démarre qu’après avoir franchir une certaine tension U0
e- Calcul de la valeur de la résistance interne r de la solution : On a r= 𝟏/𝝈 = 𝟏/623 = 0,0016ohm
On a rexp=rth et leurs valeur est très faibles donc on a l’absence de la chute ohmique.
f-  La valeur expérimentale de Epile mesurée aux bornes des deux plaques de plomb ainsi que le courant débité par
l’accumulateur : Epile=1.95V et i=0.4mA
 L’expression théorique de la f.e.m de l’accumulateur au plomb fonctionnant comme générateur en fonction du pH
du milieu : Epile = Ec - Ea = E(PbO2/SO4) – E(PbSO4/Pb) = E°(PbO2/PbSO4) + 𝑅𝑇/2𝐹 Ln([H+ ]^4 /[SO4 2- ]) – E°(PbSO4/Pb) +
𝑅𝑇/2𝐹 Ln([SO4 2-])  Epile = E°Pile + 𝑹𝑻/𝟐𝑭 Ln[H+ ]^4 /[SO4 2- ]^2 et On a : [H+ ]=2C et [SO4 2-]=C
Donc : [SO4 2-]= [𝐻+] ]/2  On remplace [SO4 2- ] par [𝐻+] /2 dans l’expression de la pile:
Epile = E°Pile + 𝑅𝑇/2𝐹 Ln[H+ ]^4/ ( [𝐻+]/2 ) )^2 = E°Pile + 𝑅𝑇/2𝐹 Ln([H+]^6) /4
= E°Pile – 𝑅𝑇/2𝐹 Ln(4) + 3×0,06log[H+ ] = E°Pile - 0,03log(4) – 0,18pH
10
AN : Epile = 2,03 -0,18pH avec pHf = 0.87  Epile = 2,03 -0,18×0,87 = 1,87V Alors on a les deux valeus
sont comparable
 Calculer la capacité de charge électrique de cet accumulateur ainsi que son énergie stockée :
La capacité : On a Q= I × t avec t= 30mn AN: Q= 0.4×10^-3×30×60 = 0,72C ; Q= 2592Ah
L’énergie de stock : Estock = Q × Epile = 0.72×2.1 = 1.512Wh = 1.512×3600 = 5443.2 J
g- Les réactions d’oxydation et de réduction montrées dans la courbe intensité-potentiel , leurs valeurs de potentiel
expérimental et la nature de la cinétique des réactions de charge et de décharge se produisant à l’anode :
Réactions d’oxydations : 2H2O ↔ O2 + 4H + + 4 e- E(O2/H2O) = 2V
2SO4 2- ↔ S2O8 2- + 2 e- E(S2O8 2- /SO4 2-)=2,3V Pb + SO₄²¯ ↔ PbSO4 + 2 e- E(PbSO4/Pb) = -0,66V
Réactions de réductions : PbSO4 + 2 e- ↔ Pb + SO4 2- E(PbSO4/Pb) = -0,66V
2H+ + 2 e- ↔ H2 E(H+/H2) = -1,2V
 La cinétique est lente car les potentiels expérimentaux et théoriques sont différents pour ces reactions

Manipulation N°3 :
DOSAGE POTENTIOMETRIQUE A INTENSITE DE COURANT NUL DES
HALOGENURES Cl- , Br- ET I- DANS UNE PILE A CONCENTRATION AVEC
DILUTION D’ELECTROLYTE.

I. Le but de la manipulation :
Le but de cette manipulation est d’effectuer un dosage potentiométrique à intensité de courant nul des halogénures Cl-
, Br- , Iet leurs mélanges en utilisant une pile à concentration avec dilution d’électrolyte.

II. La partie expérimentale :


Dans la présente manipulation nous utiliserons la méthode électrochimique de dosage potentiométrique à intensité de
courant nul pour doser les halogénures :
Cl- dans une solution de KCl Br- dans une solution de KBr I - dans une solution de KI
Et des mélanges d’halogénures : Cl- + Br- dans une solution de KCl et KBr Cl- + I- dans une solution de KCl
et KI I - + Br- dans une solution de KI et KBr Cl- + Br- + I- dans une solution de KCl, KBr et KI

III- Résultats et Discussion :


1. Faire un schéma de cette pile à concentration :

2. En négligeant le potentiel de jonction, alors les réactions aux électrodes, la réaction bilan et l’expression de la f.e.m
de Nernst de cette pile sont :
 on suppose que C1 est supérieure à C2 :

11
Anode : Ag ↔ Ag+ + 1e- et Ag+ + Cl- (C1) ↔ AgCl  Ag + Cl- (C1) ↔ AgCl + 1 e-
Cathode : Ag+ + 1 e- ↔ Ag et AgCl ↔ Ag+ + Cl- (C2)  AgCl + 1 e- ↔ Ag + Cl- (C2)
Réaction globale : CL- (C2) ↔ CL- (C1)
■ Expression de Epile en négligeant le potentiel de jonction :

 Pour KCl : ∆EPile = EC - Ea = -𝑅𝑇/𝐹 ln(Cl- (C2)) + 𝑅𝑇/𝐹 ln(Cl- (C1)) = 𝑅𝑇/𝐹 ln𝐶1/𝐶2 > 0, pile débite
 Pour KBr : ∆EPile = EC - Ea = - 𝑅𝑇/𝐹 ln(Br- (C’2)) + 𝑅𝑇/𝐹 ln(Br- (C’1)) = 𝑅𝑇/𝐹 ln 𝐶1′/𝐶2′
 Pour le mélange ∆EPile = EC - Ea = - 𝑹𝑻/𝑭 ln(Br- (C2)×Cl- (C2)) + 𝑹𝑻/𝑭 ln(Br- (C1)×Cl- (C1))
= =𝑹𝑻/𝑭 ln(𝑪𝟏×𝑪𝟏′/𝑪𝟐×𝑪𝟐)
3. Les réactions dues aux effets de migration, en déduire la réaction globale de la pile de concentration avec dilution
d’électrolyte
■ Dosage des halogénures suels Cl- , Br- et I- :
5. Le tableau des mesures de la f.e.m E en fonction du volume ajouté de nitrate d’argent et leurs courbes
correspondantes de chaque halogénure étudié Cl- , Br- et I- :
 Pour KCl :
∆ 0 0 0 0 0 0 0.0 0.0 0.01 0.01 0.01 0.01 0.02 0.02 0.02 0.02 0.03
E 1 1 4 5 7 2 5 8
V 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 5.5 6 6.5 7 7.5 8 8.5
∆ 0.03 0.0 0.04 0.0 0.06 0.0 0.1 0.1 0.10 0.11 0.11 0.11 0.11 0.12 0.12 0.12 0.12
E 5 4 5 5 6 8 6 3 6 9 3 4 5
V 9 9.5 10 10. 11 11. 12 12. 13 13.5 14 14.5 15 15.5 16 16.5 17
5 5 5
∆ 0.12 0.12 0.12 0.12 0.12 0.1 0.1 0.1 0.13 0.13 0.13 0.13 0.13 0.13 0.13 0.13
E 6 8 9 9 9 3 3 3 1 1 2 2 2 2 3 3
V 17.5 18 18.5 19 19.5 20 20. 21 21.5 22 22.5 23 23.5 24 24.5 25
5

La corbe de dosage de KCl


 (V)

0,14
0,12
0,1
0,08
0,06
0,04
0,02
0 V (mL)
-0,02 0 5 10 15 20 25 30

 Pour KBr :

E 0 0 0 0 0 0.01 0.01 0.012 0.016 0.018 0.02 0.022 0.026


V 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 5.5 6 6.5
E 0.027 0.03 0.038 0.043 0.045 0.06 0.07 0.1 0.25 0.25 0.29 0.3 0.31
V 7 7.5 8 8.5 9 9.5 10 10.5 11 11.5 12 12.5 13
E 0.32 0.326 0.33 0.33 0.336 0.338 0.34 0.34 0.34 0.346 0.346 0.349 0.35
V 13.5 14 14.5 15 15.5 16 16.5 17 17.5 18 18.5 19 19.5
E 0.354 0.354 0.355 0.356 0.356 0.357 0.358 0.359 0.36 0.361 0.362
V 20 20.5 21 21.5 22 22.5 23 23.5 24 24.5 25

12
 (V) La courbe de dosage de KBr
0,4
0,35
0,3
0,25
0,2
0,15
0,1
0,05 V (mL)
0
0 5 10 15 20 25 30

 Pour KI :

E 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
V 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 5.5 6 6.5
E 0 0 0.02 0.08 0.23 0.35 0.43 0.45 0.46 0.52 0.52 0.53 0.53
V 7 7.5 8 8.5 9 9.5 10 10.5 11 11.5 12 12.5 13
E 0.53 0.53 0.53 0.54 0.547 0.547 0.547 0.548 0.548 0.549 0.55 0.555 0.555
V 13.5 14 14.5 15 15.5 16 16.5 17 17.5 18 18.5 19 19.5
E 0.556 0.558 0.56 0.56 0.56 0.56 0.563 0.564 0.565 0566 0.566
V 20 20.5 21 21.5 22 22.5 23 23.5 24 24.5 25

La courbe de dosage de KI
E (V)

0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
V (mL)
0
0 5 10 15 20 25 30
-0,1

6. Le point équivalent de chaque courbe et le titre de chacun des halogénures étudiés :


■ Pour KCl : D’après la courbe de KCl, on peut repérer le point d’équivalent à : Véqui = 10.5ml
Titre : on a CX= (C(AgNO3)× Véqui)/V(Cl-)  AN : CX = 𝟎,𝟎𝟏×𝟎,𝟎105 / 𝟎,𝟎𝟎𝟓 = 0,021 M
■ Pour KBr : D’après la courbe de KBr, on peut repérer le point d’équivalent à : Véqui = 11,5ml
Titre : on a CX= (C(AgNO3)×Véqui)/V(KBr-)  AN : CX = 𝟎,𝟎𝟏×𝟎,𝟎𝟏𝟏𝟓 /𝟎,𝟎𝟎𝟓 = 0,023 M
■ Pour KI : D’après la courbe de KI , on peut repérer le point d’équivalent à : Véqui = 8.5ml
Titre : on a CX= (C(AgSO4)× Véqui)/V(I-)  AN : CX = 𝟎,𝟎𝟏×𝟎,0085 / 𝟎,𝟎𝟎𝟓 = 0,017 M

■ Dosage des mélanges :


7- Les valeurs des mesures de E=f(VAgNO3) et les courbes correspondantes :
Mélange de KCl+KBr :
E 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0.01 0.01 0.01 0.02
V 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 5.5 6 6.5 7
E 0.02 0.03 0.03 0.037 0.04 0.045 0.05 0.066 0.068 0.11 0.11 0.11 0.11 0.11
V 7.5 8 8.5 9 9.5 10 10.5 11 11.5 12 12.5 13 13.5 14
E 0.114 0.114 0.114 0.115 0.116 0.117 0.12 0.12 0.125 0.125 0.128 0.13 0.136 0.14
V 14.5 15 15.5 16 16.5 17 17.5 18 18.5 19 19.5 20 20.5 21

13
E 0.148 0.15 0.16 0.17 0.19 0.21 0.23 0.24 0.249 0.25 0.254 0.259 0.26 0.267
V 21.5 22 22.5 23 23.5 24 24.5 25 25.5 26 26.5 27 27.5 28
E 0.287 0.269 0.27 0.27 0.274 0.274 0.274 0.275 0.276 0.277 0.278 0.279 0.34 0.346
V 28.5 29 29.5 30 30.5 31 31.5 32 32.5 33 33.5 34 34.5 35

La courbe de KCl+KBr
 (V)

0,4
0,35
0,3
0,25
0,2
0,15
0,1
0,05 V (mL)
0
-0,05 0 5 10 15 20 25 30 35 40

Mélange de KCl+KI :

E 0 0 0 0 0 0.01 0.014 0.016 0.018 0.02 0.02 0.02 0.03 0.04


V 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 5.5 6 6.5 7
E 0.047 0.055 0.09 0.18 0.24 0.3 0.31 0.32 0.33 0.34 0.34 0.35 0.35 0.35
V 7.5 8 8.5 9 9.5 10 10.5 11 11.5 12 12.5 13 13.5 14
E 0.363 0.365 0.37 0.37 0.375 0.379 0.38 0.386 0.39 0.395 0.4 0.41 0.42 0.45
V 14.5 15 15.5 16 16.5 17 17.5 18 18.5 19 19.5 20 20.5 21
E 0.47 0.49 0.5 0.51 0.51 0.52 0.526 0.53 0.53 0537 0.54 0.54 0.54 0.54
V 21.5 22 22.5 23 23.5 24 24.5 25 25.5 26 26.5 27 27.5 28
E 0.55 0.55 0.553 0.553 0.555 0.556 0.557 0.559 0.559 0.56 0.56 0.562 0.563 0.564
V 28.5 29 29.5 30 30.5 31 31.5 32 32.5 33 33.5 34 34.5 35
 (V)

La courbe de dosage de KCl+KI


0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
V (mL)
0
0 10 20 30 40
-0,1

Mélange de KBr+KI :

E 0 0 0 0 0 0 0 0.01 0.01 0.01 0.01 0.02 0.027 0.03


V 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 5.5 6 6.5 7
E 0.039 0.05 0.06 0.1 0.16 0.17 0.18 0.19 0.2 0.205 0.21 0.216 0.22 0.223
V 7.5 8 8.5 9 9.5 10 10.5 11 11.5 12 12.5 13 13.5 14
E 0.226 0.229 0.23 0.23 0.24 0.244 0.25 0.256 0.26 0.27 0.29 0.4 0.47 0.49
V 14.5 15 15.5 16 16.5 17 17.5 18 18.5 19 19.5 20 20.5 21
E 0.51 0.51 0.52 0.52 0.53 0.53 0.53 0.54 0.544 0.546 0.548 0.55 0.55 0.553
V 21.5 22 22.5 23 23.5 24 24.5 25 25.5 26 26.5 27 27.5 28
E 0.555 0.555 0.556 0.557 0.559 0.56 0.56 0.56 0.56 0.566 0.566 0.567 0.568 0.569
V 28.5 29 29.5 30 30.5 31 31.5 32 32.5 33 33.5 34 34.5 35

14
La courbe de dosage KI+KBr
 (V)
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
-0,1 0 5 10 15 20 25 30 35 V (mL)40

Mélange de KCl + KI + KBr :

E 0 0 0 0 0 0 0.01 0.015 0.019 0.02 0.027 0.03 0.038 0.04


V 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 5.5 6 6.5 7
E 0.05 0.08 0.16 0.17 0.18 0.19 0.2 0.2 0.2 0.21 0.21 0.21 0.22 0.224
V 7.5 8 8.5 9 9.5 10 10.5 11 11.5 12 12.5 13 13.5 14
E 0.227 0.229 0.23 0.235 0.238 0.24 0.244 0.25 0.254 0.26 0.267 0.267 0.29 0.3
V 14.5 15 15.5 16 16.5 17 17.5 18 18.5 19 19.5 20 20.5 21
E 0.32 0.33 0.34 0.34 0.348 0.35 0.35 0.356 0.36 0.36 0.364 0.367 0.37 0.372
V 21.5 22 22.5 23 23.5 24 24.5 25 25.5 26 26.5 27 27.5 28
E 0.375 0.379 0.38 0.389 0.397 0.4 0.417 0.43 0.447 0.468 0.48 0.5 0.5 0.52
V 28.5 29 29.5 30 30.5 31 31.5 32 32.5 33 33.5 34 34.5 35
E 0.52 0.525 0.53 0.531 0.533 0.535 0.538 0.54 0.541 0.543 0.54 0.547 0.548 0.549
V 35.5 36 36.5 37 37.5 38 38.5 39 39.5 40 40.5 41 41.5 42
E 0.55 0.55 0.55 0.555 0.556 0.556 0.556 0.556 0.556 0.56 0.56 0.56 0.56 0.56
V 42.5 43 43.5 44 44.5 45 45.5 46 46.5 47 47.5 48 48.5 49
E 0.56 0.56
V 49.5 50

La courbe de dosage de KCl+KI+KBr


E (V)

0,6

0,5

0,4

0,3

0,2

0,1
V (mL)
0
0 10 20 30 40 50 60
-0,1

8. Sachant que les constantes de produit de solubilité pKs des sels AgCl, AgBr et AgI sont respectivement 9,75, 12,3
et 16,08, expliquer dans quel ordre se fait la précipitation pour chaque mélange étudié (KCl + KBr), (KCl + KI), (KBr
+ KI) et (KCl + KBr + KI) :
 Détermination de l’ordre de précipitation :
■ KS(AgCl) = 10^-PKs = 10^-9,75 = 1,77×10^-10  Kf(AgCl) = 1/Ks=0.56×10^10
■ Ks(AgBr) = 10^-PKs = 10^-12,3 = 5,01×10^-13  Kf(AgBr) = 0.2×10^13
■ Ks(AgI) = 10^-PKs= 10^-16.08=9.33×10^-17  Kf(AgI) = 0.11×10^17
Donc la précipitation se fait dans l’ordre de AgI qui se précipite avant AgCl et AgBr car Kf(AgI)˃Kf(AgBr) >
Kf(AgCl) .
9. Les points équivalents pour chaque mélange, et les titres et la comparaison aux valeurs trouvées dans le dosage de
l’halogénure seul:

15
pour KCl+KBr :
 D’après sa courbe : Véqu1 = 8.5ml et Véqu2 = 22ml
Titre : on a CX= (CAgNO3×Véqui)/(Vi(KCL)+ Vi(KBr))
AN : CX1 = 𝟎,𝟎𝟏×𝟎,𝟎085/𝟎,𝟎𝟏 = 0,0085M et CX2= 𝟎,𝟎𝟏×𝟎,𝟎2𝟐/𝟎,𝟎𝟏 = 0,022M
Pour KCl+KI :
 D’après sa courbe : Véqu1 = 7.5ml et Véqu2 = 20ml
Titre : on a CX= (CAgNO3× Véqui)/(Vi(KCL)+ Vi(KBr)) AN : CX1 = 𝟎,𝟎𝟏∗𝟎,𝟎075/ 𝟎,𝟎𝟏 = 0,0075mol/l et
CX2= 𝟎,𝟎𝟏∗𝟎,𝟎2/𝟎,𝟎𝟏 = 0,02M
Pour KI+KBr :
 D’après sa courbe : Véqu1 = 7ml et Véqu2 = 19ml
Titre : on a CX= (CAgNO3× Véqui)/(Vi(KCL)+ Vi(KBr)) AN : CX1 = 𝟎,𝟎𝟏∗𝟎,𝟎07/ 𝟎,𝟎𝟏 = 0,007M et
CX2= 𝟎,𝟎𝟏∗𝟎,𝟎19/𝟎,𝟎𝟏 = 0,019M
Pour KI+KBr+KCl :
 D’après sa courbe : Véqu1 = 7.5ml et Véqu2 = 20.5ml et Véqui3= 30.5ml
Titre : on a CX= (CAg2SO4× Véqui)/(Vi(KCL)+ Vi(KBr)+Vi(KI)) AN : CX1 = 𝟎,𝟎𝟏×𝟎,𝟎075/ 𝟎,𝟎𝟏 = 0,0075M et
CX2= 𝟎,𝟎𝟏×𝟎,𝟎25/𝟎,𝟎𝟏 = 0,025M et CX3 = 0.01× 0.035/0.01=0.035M

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