ICNA 2004 Com Phys Corrige
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Mécanique du solide.
1. Le cylindre C roule sans glisser sur le plan horizontal xOy tout en restant dans le plan vertical xOz
(mouvement plan sur plan) ainsi :
V ( I, C / R ) = V ( G, C / R ) + ω ( C / R ) ∧ GI = ( V − a ω) e x = 0
Donc, à l'instant initial, V0 = aω0.
Le théorème de Koenig relatif à l'énergie cinétique nous conduit alors à :
1 1 3
K 0 ( C / R ) = K 0 ([ G ] / R ) + K 0 ( C / R * ) = mV02 + Jω02 = mV02
2 2 4
dK ( C / R )
2. On applique à C dans R le théorème de la puissance cinétique : = Pext . Comme C roule
dt
sans glisser sur un plan horizontal, seul le couple de freinage développe une puissance non nulle au cours
V
du mouvement, soit : Pext = Cf .ω ( C / R ) = −Cf ω = −Cf . On en déduit l'équation différentielle :
a
3 dV (t ) C
m =− f
2 dt a
qui, compte tenu que V(0) = V0, s'intègre en :
2C f
V (t ) = − t + V0
3am
3amV0
3. Le cylindre s'arrête à l'instant t0 > 0 tel que V(t0) = 0, soit t 0 = . Par ailleurs l'intégration
2C f
Cf 2
de V(t), avec x(0) = 0, nous conduit à x (t ) = − t + V0 t . On en déduit la distance de freinage :
3am
3ma 2
x 0 = x (t 0 ) = V0
4C f
AC
120 ICNA – SESSION 2004
Optique géométrique.
7. Une image nette se forme sur la rétine de l'observateur si le microscope donne de l'objet A0B0 une
image à l'infini. Pour cela il faut que l'image intermédiaire se forme dans le plan focal objet de L1, c'est-à-
dire que F2 soit le conjugué image de A0 à travers L1. En utilisant la formule de conjugaison de Descartes :
1 1 1
− + =
O1 A 0 O1 F 2 f '1
avec O1 A 0 = p 0 et O1 F 2 = O1 F'1 + F'1 F 2 = f '1 + ∆ (∆ : intervalle optique) on obtient :
f '1 (f '1 + ∆ )
p0 = −
∆
Remarque. On peut aussi utiliser la formule de conjugaison de Newton :
F1 A 0 .F'1 F 2 = (f '1 + p 0 ).∆ = −f '1
d'où le résultat précédent.
8. Le grandissement transversal de l'objectif est obtenu par la formule de Newton :
F'1 F 2 ∆
γ ob = − =−
f '1 f '1
A 0 B0
9. A l'œil nu l'objet est vu sous l'angle : α 0 = . Le même objet, placé dans le plan focal image
dm
A 0 B0
de l'oculaire, est vu sous l'angle : α i = . Le grossissement de l'oculaire est donc :
f '2
dm
G oc =
f '2
AC
ÉPREUVE COMMUNE DE PHYSIQUE - CORRIGÉ 121
17. La tension aux bornes des éléments en parallèle est u (t ) = U 2 cos(ωt + ϕ) avec :
AC
122 ICNA – SESSION 2004
I0 RI 0 1
U= = , ϕ = − arg(Y ) = − Arc tan Q x −
Y 2 x
1
1+ Q2 x −
x
L'intensité du courant qui traverse la bobine est alors i L (t ) = I L 2 cos(ωt + ϕ L ) avec :
U Q π
IL = = I0 , ϕL = ϕ −
Lω 2 2
1
x 1+ Q 2 x −
x
( ) (
18. On étudie la fonction : f (x ) = Q 2 x 4 + 1 − 2Q 2 x 2 + Q 2 . Sa dérivée, f ' (x ) = 2x 2Q 2 x 2 + 1 − 2Q 2 )
s'annule pour :
1
♦ x0 = 0 si Q < (notons que f'(x) > 0 pour x > 0) ;
2
1 1
♦ x0 = 0 et x 1 = 1 − 2
< 1 si Q > .
2Q 2
Dans ce dernier cas on vérifie aisément que f(x) passe par un minimum, donc IL par un maximum, pour x = x1.
19. La pulsation correspondante est :
1
ω1 = ω 0 1 − < ω0
2Q 2
23. Le densitomètre conserve une position d'équilibre stable, tige verticale, si Gd est au-dessous de GL,
soit :
Sh ( h + 2R )
G d G L .e x = x L − x d = − xd > 0
2 ( V0 + Sh )
On en déduit l'inéquation en h :
AC
ÉPREUVE COMMUNE DE PHYSIQUE - CORRIGÉ 123
x d V0
h 2 − 2 (x d − R )h − 2 >0
S
Par identification avec l'inéquation proposée on obtient :
1/ 3
3V
b = x d − R = x d − 0 = 6cm
4π
24. De même :
2 x d V0
c= = 13,24cm 2
S
25. La limite de l'équilibre stable du densitomètre est obtenue lorsque Gd et GA sont confondus ; dans
ce cas la valeur minimale hm de h doit être solution de : h 2m − 2bh m − c = 0 . La seule solution
physiquement acceptable est :
h m = b + b 2 + c = 13,01cm
26. La valeur minimale ρm de ρ mesurable avec ce densitomètre est obtenue pour h = H. Le théorème
( )
d'Archimède conduit à écrire : m + ρHg V0 g = ρm ( V0 + SH ) g ; on en déduit :
m + ρ Hg V0
ρm = = 0,76g.cm −3
SH + V0
27. La valeur maximale ρM de ρ mesurable avec ce densitomètre est obtenue pour h = hm. On obtient
ainsi, par la même démarche que précédemment :
m + ρ Hg V0
ρM = = 1,68g.cm −3
Sh m + V0
Thermodynamique.
28. Le moteur fonctionnant de manière réversible, le bilan entropique se traduit par :
Tc1
dT ML T ML
∆S = S éch = −2MC ⌠
− = −2MC ln c1 −
T =0
⌡ T Tf 0 Tc0 f0
Tc 0
On en déduit la température de la source chaude lorsque la totalité de la glace de la source froide a fondu :
L
Tc1 = Tc 0 exp − = 322K
2CTf 0
29. Dans ce cas, le travail total fourni par moteur est, d'après le premier principe, tel que :
W1 = −(Q f + Q c ) = ML + 2MC (Tc1 − Tc0 ) = −9,076.10 6 J
(
T0 = Tf 0 Tc20
1/ 3
exp −)3
L
CT
= 304,8K
f0
31. Le travail total fourni par le moteur depuis le début de son fonctionnement est alors :
W2 = −(Q' f +Q' c ) = MC (3T0 − 2Tc0 − Tf 0 ) + ML = −1,016.10 7 J
AC
124 ICNA – SESSION 2004
W2 Q' L + C(T0 − Tf 0 )
η=− = 1+ f = 1+ = 0,18
Q' c Q' c 2C(T0 − Tc 0 )
33. Dans l'hypothèse où les températures des deux sources seraient maintenues constantes (moteur
fonctionnant suivant un cycle de Carnot réversible) on obtiendrait un rendement :
T
η 0 = 1 − 0f = 0,27
T0c
36. Pour déterminer rth, résistance interne du générateur de Thévenin équivalent, on éteint la source de
tension d'entrée (ve(t) = 0), source autonome, mais, attention, il ne faut surtout pas éteindre les
générateurs contrôlés sinon on obtient un résultat erroné.
On a :
v s (t ) = −R (i s (t ) + β i(t )) et (r + (1 + β )R 0 ) i(t ) − αv s (t ) = 0
En éliminant i(t) entre ces deux relations on obtient :
v (t ) R [r + (1 + β )R 0 ]
rth = − s =
i s (t ) r + αβ R + (1 + β )R 0
Évidemment rth n'est autre que la résistance de sortie du montage proposé.
37. Connaissant eth(t) et rth dans la représentation de Thévenin on passe aisément à celle de Norton. Le
courant électromoteur iN(t) du générateur de Norton équivalent est égal au courant de court-circuit du
générateur de Thévenin, soit :
e (t ) βv e (t )
i N (t ) = th = −
rth r + (1 + β)R 0
Évidemment on peut aussi obtenir ce résultat par un calcul direct en court-circuitant la sortie du circuit
entre A et B ; dans ce cas vs(t) = 0 ce qui éteint la source liée αvs(t) et iN(t) = −βi(t).
38. D'autre part, la résistance en parallèle avec la source idéale de courant précédente est :
R [r + (1 + β )R 0 ]
R th = rth =
r + αβ R + (1 + β )R 0
1
39. La puissance moyenne, calculée sur une période, dissipée dans Ru est : Pu = ℜe{u.i *} avec
2
Ru u
u= e th (utilisation du diviseur de tension) et i = . On en déduit :
R u + rth Ru
Ru
Pu = E 2th
(R u + rth ) 2
Eth est l'amplitude de la f.é.m. du générateur équivalent de Thévenin exprimée en volts efficaces.
AC
ÉPREUVE COMMUNE DE PHYSIQUE - CORRIGÉ 125
1
40. La relation précédente peut se mettre sous la forme : Pu = 2
E 2th . Le
R + rth
u
Ru
dénominateur passe par un minimum, donc Pu par un maximum, pour Ru = Ru0 telle que :
r
R u 0 = th
R u0
soit :
R [r + (1 + β )R 0 ]
R u 0 = rth =
r + αβ R + (1 + β)R 0
On dit qu'il y a adaptation d'impédance.
AC