Loi 044-2017 Portant Justice Militaire
Loi 044-2017 Portant Justice Militaire
Loi 044-2017 Portant Justice Militaire
LOI N°044-2017/AN
PORTANT MODIFICATION DE LA LOI N° 24/94/ADP
DU 24 MAI 1994 PORTANT CODE DE JUSTICE MILITAIRE
L’ASSEMBLEE NATIONALE
Vu la Constitution ;
2
Article 1 :
Au lieu de :
Lire :
Article 3 : supprimé
Section 1 : De l’organisation
Au lieu de :
Article 4 :
Il est institué sur le territoire national des tribunaux militaires dont les sièges
et ressorts s'étendent sur tout ou partie d'une ou plusieurs régions militaires.
3
Chaque tribunal comprend :
- un juge d'instruction,
- un parquet militaire.
Lire :
Article 4 :
Il est institué sur le territoire national des tribunaux militaires dont les sièges
et ressorts s'étendent sur tout ou partie d'une ou plusieurs régions militaires.
- un parquet militaire.
4
Section 2 : De la composition
Au lieu de :
Article 9 :
Lire :
Article 9 :
5
Au lieu de :
Article 12 :
6
Lire :
Article 12 :
Au lieu de :
Article 16 :
7
Lire :
Article 16 :
Au lieu de :
Article 17 :
Lire :
Article 17 :
Au lieu de :
Article 18 :
8
Ces juges suppléants sont désignés sur les listes visées à l'alinéa 2 de
l'article 17.
Tous les membres du tribunal militaire sont nommés par décret pour une
durée d'un an.
Lire :
Article 18 :
Ces juges suppléants sont désignés sur les listes visées à l'alinéa 2 de
l'article 17 ci-dessus.
Tous les membres du tribunal militaire sont nommés par décret pris en
Conseil des ministres.
Au lieu de :
Article 19 :
Le service des tribunaux militaires est assuré par des magistrats militaires,
des officiers greffiers, des sous-officiers greffiers et des sous-officiers
appariteurs.
Les fonctions du ministère public près le tribunal militaire sont assurées par
les commissaires du Gouvernement.
9
Les juges d'instruction militaires procèdent à l'information.
Les greffiers tiennent la plume aux audiences et sont chargés des écritures et
de la conservation des archives du tribunal.
Lire :
Article 19 :
Le service des tribunaux militaires est assuré par des magistrats militaires,
des officiers greffiers, des sous-officiers greffiers et des sous-officiers
appariteurs.
Les fonctions du ministère public près le tribunal militaire sont assurées par
les procureurs militaires et leurs substituts.
Les greffiers tiennent la plume aux audiences et sont chargés des écritures et
de la conservation des archives du tribunal.
Au lieu de :
Article 20 :
10
Lire :
Article 20 :
Au lieu de :
Article 21 :
Lire :
Article 21 :
11
Au lieu de :
Article 23 :
Lire :
Article 23 :
12
Section 6 : De la défense
Au lieu de :
Article 31 :
La défense devant les tribunaux militaires est assurée par les avocats inscrits
au barreau ou admis en stage, ou par les officiers ou sous-officiers militaires
agrées par le ministre de la Défense.
Lire :
Article 31 :
La défense devant les tribunaux militaires est assurée par tout avocat inscrit
au barreau de son pays ou admis en stage, conformément aux textes en
vigueur, ou par les officiers ou sous-officiers militaires agréés par le ministre
en charge de la défense.
Article 41 : supprimé
13
LIVRE II : DE LA PROCEDURE PENALE MILITAIRE
Au lieu de :
Article 51 :
Lire :
Article 51 :
Au lieu de :
Article 52 :
Le chef d’état-major général des armées, les chefs d'état-major des armées de
terre, de l’air, de la gendarmerie, les commandants de régions militaires, les
commandants de groupements, les commandants d'Armes, les chefs de corps,
de détachements, les directeurs et chefs des services militaires peuvent faire
personnellement, ou requérir les officiers de police judiciaire militaires,
chacun en ce qui le concerne, de faire tous les actes nécessaires à l'effet de
constater les crimes ou délits commis à l'intérieur des établissements
militaires et d'en découvrir les auteurs.
Les chefs de corps et les chefs des détachements militaires isolés équivalant
au moins à une compagnie peuvent déléguer les pouvoirs qui leur sont
attribués au précédent alinéa à l'un des officiers sous leurs ordres.
14
Lire :
Article 52 :
Le chef d’Etat-major général des armées, les chefs d’Etat-major des armées
de terre, de l’air, de la gendarmerie, les commandants des régions militaires,
les commandants de région de gendarmerie, les commandants de région
aérienne, les commandants de la brigade nationale des sapeurs-pompiers, le
commandant du groupement central des armées, les commandants des
groupements, les commandants d’armes, les chefs de corps, des
détachements, les directeurs et chefs de services militaires peuvent faire
personnellement, ou requérir les officiers de police judiciaire militaire,
chacun en ce qui le concerne, de faire tous les actes nécessaires à l’effet de
constater les crimes ou délits commis à l’intérieur des établissements
militaires et d’en rechercher les auteurs.
Au lieu de :
Article 56 :
Les officiers de police judiciaire militaires sont tenus d'informer sans délai
l'autorité investie des pouvoirs judiciaires militaires de leur ressort ainsi que
le commissaire du Gouvernement, des crimes, délits et contraventions
relevant de la compétence de la justice militaire dont ils ont connaissance.
Ils doivent conduire dans les 24 heures devant cette autorité toute personne
étrangère à l’armée retenue pour nécessité d'enquête ou d'exécution d'une
commission rogatoire.
15
L'autorité militaire investie des pouvoirs judiciaires ou le commissaire du
Gouvernement peut leur permettre de retenir cette personne pour un
nouveau délai de 24 heures.
En cas de crime ou délit contre la sûreté de l’Etat les délais prévus à l'alinéa
ci-dessus sont portés au double.
Les officiers de police judiciaire militaires sont dessaisis de plein droit dès
qu'une information judiciaire a été ordonnée.
Lire :
Article 56 :
Les officiers de police judiciaire militaires sont tenus d'informer sans délai,
l'autorité investie des pouvoirs judiciaires militaires de leur ressort ainsi que
le procureur militaire, des crimes, délits et contraventions relevant de la
compétence de la justice militaire dont ils ont connaissance.
Ils doivent conduire dans les vingt-quatre heures devant cette autorité, toute
personne étrangère à l’armée retenue pour nécessité d'enquête ou
d'exécution d'une commission rogatoire.
En cas de crime ou délit contre la sûreté de l’Etat, les délais prévus à l'alinéa
ci-dessus sont portés au double.
Les officiers de police judiciaire militaires sont dessaisis de plein droit dès
qu'une information judiciaire a été ordonnée.
16
CHAPITRE 2 : DU DROIT D'ARRESTATION ET DE GARDE, DE MISE A
DISPOSITION ET DE LA GARDE À VUE, DE LA
PERQUISITION
Au lieu de :
Article 57 :
Dans les cas de crime ou délit flagrant puni d'emprisonnement, tout officier
de police judiciaire militaire dispose du droit d'arrestation à l'égard des
militaires qui en sont auteurs, co-auteurs ou complices.
Les militaires ainsi arrêtés peuvent être déposés dans une chambre de sûreté
ou dans une prison militaire. La durée de cette garde ne doit pas excéder
quarante-huit heures. Toutefois, elle peut être prolongée de 48 heures sur
autorisation écrite de l'autorité compétente investie des pouvoirs judiciaires.
Lire :
Article 57 :
Dans les cas de crime ou délit flagrant puni d'emprisonnement, tout officier
de police judiciaire militaire dispose du droit d'arrestation à l'égard des
militaires qui en sont auteurs, co-auteurs ou complices.
Les militaires ainsi arrêtés peuvent être déposés dans une chambre de sûreté
ou dans une prison militaire. La durée de cette garde ne doit pas excéder
quarante-huit heures. Toutefois, elle peut être prolongée de quarante-huit
heures sur autorisation écrite du procureur militaire investi des pouvoirs
judiciaires.
17
Section 2 : De la mise à disposition et de la garde à vue
Au lieu de :
Article 64 :
Les conditions de la garde à vue des personnes étrangères aux Forces armées
sont celles applicables dans le code de procédure pénale. Le contrôle de la
garde à vue est assuré par le commissaire du Gouvernement ou le juge
d'instruction militaire territorialement compétent qui peuvent déléguer
leurs pouvoirs à leurs homologues près le tribunal de grande instance dans
le ressort duquel la garde à vue est exercée.
A l'expiration des délais de garde à vue prescrits, les personnes contre qui
pèsent des indices graves et concordants de culpabilité doivent être
présentées, soit à l'autorité exerçant les poursuites, soit au juge d'instruction
militaire compétent ou à la chambre de contrôle de l'instruction.
Lire :
Article 64 :
Les conditions de la garde à vue des personnes étrangères aux Forces armées
sont celles applicables dans le code de procédure pénale. Le contrôle de la
garde à vue est assuré par le procureur militaire ou le juge d'instruction
militaire territorialement compétent qui peuvent déléguer leurs pouvoirs à
leurs homologues près le tribunal de grande instance dans le ressort duquel
la garde à vue est exercée.
A l'expiration des délais de garde à vue prescrits, les personnes contre qui
pèsent des indices graves et concordants de culpabilité doivent être
présentées, soit à l'autorité exerçant les poursuites, soit au juge d'instruction
militaire compétent ou à la chambre de contrôle de l'instruction.
18
Section 3 : De la perquisition
Au lieu de :
Article 67 :
Lire :
Article 67 :
Au lieu de :
Article 69 :
19
Lire :
Article 69 :
Article 71 : supprimé
Article 72 : supprimé
Au lieu de :
Article 73 :
S'il s'agit d'un engagé volontaire ou d'un rengagé qui n'a pas rejoint le corps,
une expédition de l'acte d'engagement ou de rengagement est annexée à la
plainte.
20
Lire :
Article 73 :
S'il s'agit d'un engagé volontaire ou d'un rengagé qui n'a pas rejoint le corps,
une expédition de l'acte d'engagement ou de rengagement est annexée à la
plainte.
Au lieu de :
Article 74 :
21
6. relevé des notes en double ;
7. relevé des punitions, sauf celle faisant l'objet de la présente
procédure en double ;
8. relevé des condamnations en double.
Lire :
Article 74 :
Au lieu de :
Article 78 :
Dès qu'un ordre de poursuite a été délivré contre une personne dénommée
et arrêtée, celle-ci est mise à la disposition du commissaire du Gouvernement
territorialement compétent.
22
En matière criminelle, l'information est obligatoire. Il en est de même à
l'égard des mineurs de dix-huit ans. Dans les autres cas, elle demeure
facultative.
Lire :
Article 78 :
Au lieu de :
Article 79 :
23
Lire :
Article 79 :
TITRE II : DE L'INSTRUCTION
Au lieu de :
Article 80 :
Lire :
Article 80 :
Au lieu de :
Article 81 :
24
Lire :
Article 81 :
Au lieu de :
Article 90 :
Lire :
Article 90 :
25
Le témoin ainsi condamné à l'amende qui, après nouvelle citation, produit
devant le juge d'instruction militaire des excuses légitimes, peut, sur les
conclusions du procureur militaire, être déchargé de l'amende.
Au lieu de :
Article 91 :
Lire :
Article 91 :
26
Le juge d'instruction militaire conserve le droit de décerner au cours de
l'information, après avis du procureur militaire un nouveau mandat de dépôt
ou mandat d'arrêt, si des circonstances nouvelles ou graves rendent cette
mesure nécessaire.
Au lieu de :
Article 92 :
Dans tous les cas le juge d’instruction militaire statue dans les cinq jours des
réquisitions du parquet par une ordonnance motivée.
Lire :
Article 92 :
Dans tous les cas, le juge d’instruction militaire statue dans les cinq jours de
la communication de la demande au parquet par une ordonnance motivée.
Au lieu de :
Article 93 :
L'appel doit être formé dans le délai de 24 heures qui court à l'égard du
commissaire du Gouvernement, à compter du jour de la notification ; à
l'égard de l'inculpé à compter de la notification qui lui est donnée de
l'ordonnance par le gardien chef de la prison.
L'inculpé sous mandat de dépôt ou d'arrêt y est maintenu jusqu'à ce qu’il ait
été statué sur l'appel et, dans tous les cas, jusqu'à l’expiration du délai
d’appel.
27
Lire :
Article 93 :
L'appel doit être formé dans le délai de vingt-quatre heures qui court à
l'égard du procureur militaire, à compter du jour de la notification ; à l'égard
de l'inculpé, à compter de la notification qui lui est donnée de l'ordonnance
par le gardien chef de la prison.
L'inculpé sous mandat de dépôt ou d'arrêt y est maintenu jusqu'à ce qu’il ait
été statué sur l'appel et, dans tous les cas, jusqu'à l’expiration du délai
d’appel.
Au lieu de :
Article 95 :
S'il résulte de l'instruction que l'inculpé peut être poursuivi pour des faits
autres que ceux visés dans l'ordre de poursuite, le juge d'instruction militaire
en réfère au commissaire du Gouvernement qui procède conformément aux
dispositions de l’article 78.
Lire :
Article 95 :
S'il résulte de l'instruction que l'inculpé peut être poursuivi pour des faits
autres que ceux visés dans l'ordre de poursuite, le juge d'instruction militaire
en réfère au procureur militaire qui procède conformément aux dispositions
de l’article 78.
28
Au lieu de :
Article 96 :
Dans tous les cas les délais à observer sont ceux prévus par l’article 79 du
code de procédure pénale.
Lire :
Article 96 :
Dans tous les cas, les délais à observer sont ceux prévus par l’article 79 du
code de procédure pénale.
Au lieu de :
Article 98 :
29
Lire :
Article 98 :
Au lieu de :
Article 99 :
S'il estime que le fait incriminé ne constitue ni crime ni délit ou s'il n'existe
pas contre l’inculpé de charges suffisantes il rend, une ordonnance de non-
lieu et, si l'inculpé était détenu, il est mis en liberté.
30
Le même droit appartient à l'autorité qui a délivré l'ordre de poursuite. Ce
délai d’appel est de 10 jours.
L'inculpé ne peut former appel de ces ordonnances que dans les cas suivants :
L'appel est formé et jugé dans les conditions fixées à l’article 93.
Lire :
Article 99 :
S'il estime que le fait incriminé ne constitue ni crime ni délit ou s'il n'existe
pas contre l’inculpé de charges suffisantes, il rend une ordonnance de non-
lieu et, si l'inculpé était détenu, il est mis en liberté.
31
Le procureur militaire, l'inculpé et la partie civile peuvent former appel des
ordonnances rendues par le juge d'instruction militaire.
L'inculpé ne peut former appel de ces ordonnances que dans les cas suivants :
‑ si la procédure n'a pas été communiquée au ministère public et s'il n'a pas
pris ses réquisitions.
L'appel est formé et jugé dans les conditions fixées à l’article 93.
Au lieu de :
Article 100 :
Dans tous les cas où un inculpé de nationalité étrangère est laissé en liberté
ou mis en liberté provisoire, la juridiction compétente peut lui assigner pour
résidence un lieu dont il ne devra s'éloigner sans autorisation, avant non-lieu
ou décision définitive sous peine des sanctions prévues en matière
d'interdiction de séjour.
32
Les mesures nécessaires à l'application des deux alinéas qui précèdent,
notamment le contrôle de la résidence assignée et la délivrance
d'autorisations provisoires, sont déterminées par arrêté.
Lire :
Article 100 :
Dans tous les cas où un inculpé de nationalité étrangère est laissé en liberté
ou mis en liberté provisoire, la juridiction compétente peut lui assigner pour
résidence un lieu dont il ne devra s'éloigner sans autorisation, avant non-lieu
ou décision définitive, sous peine des sanctions prévues en matière
d'interdiction de séjour.
33
CHAPITRE 2 : DE LA CHAMBRE DE CONTROLE DE L’INSTRUCTION DES
TRIBUNAUX
Au lieu de :
Article 101 :
Pour tous les faits susceptibles d'être punis d'une peine criminelle, le renvoi
devant la juridiction militaire ne peut être prononcé que par la chambre de
contrôle de l’instruction militaire compétente. Celle-ci est saisie par le
commissaire du Gouvernement et procède conformément aux dispositions
du code de procédure pénale en la matière.
Lire :
Article 101 :
Pour tous les faits susceptibles d'être punis d'une peine criminelle, le renvoi
devant la juridiction militaire ne peut être prononcé que par la chambre de
contrôle de l’instruction militaire compétente. Celle-ci est saisie par le
procureur militaire et procède conformément aux dispositions du code de
procédure pénale en la matière.
Au lieu de :
Article 102 :
- un juge militaire.
Le juge militaire est choisi parmi les officiers ayant vocation à siéger.
34
Lire :
Article 102 :
La chambre de contrôle est composée comme suit :
- un président : magistrat militaire ou de l'ordre judiciaire ;
- deux conseillers : magistrat militaire ou de l’ordre judiciaire.
Au lieu de :
Article 103 :
Les pouvoirs de la chambre de contrôle militaire sont ceux prévus par le code
de procédure pénale pour la chambre d’accusation. Elle peut d'office ou sur
les réquisitions du commissaire du Gouvernement statuer à l’égard de
chacun des inculpés ou prévenus renvoyés devant elle, sur tous les chefs de
crimes, de délits de contraventions à titre principal ou connexe résultant de
la procédure, qui ont été compris dans les inculpations retenues par le juge
d'instruction, même si ces inculpations avaient été écartées par une
ordonnance comportant non-lieu partiel, disjonction ou renvoi direct devant
la juridiction militaire.
Lire :
Article 103 :
Les pouvoirs de la chambre de contrôle militaire sont ceux prévus par le code
de procédure pénale pour la chambre d’accusation. Elle peut d'office ou sur
les réquisitions du procureur militaire statuer à l’égard de chacun des
inculpés ou prévenus renvoyés devant elle, sur tous les chefs de crimes, de
délits, de contraventions à titre principal ou connexe résultant de la
procédure, qui ont été compris dans les inculpations retenues par le juge
d'instruction, même si ces inculpations avaient été écartées par une
ordonnance comportant non-lieu partiel, disjonction ou renvoi direct devant
la juridiction militaire.
35
TITRE III : DE L'EXAMEN ET DU JUGEMENT DEVANT LES TRIBUNAUX
MILITAIRES
Au lieu de :
Article 104 :
Lire :
Article 104 :
Au lieu de :
Article 106 :
Lire :
Article 106 :
Au lieu de :
Article 116 :
Le greffier lit à haute voix la liste des témoins à entendre. Cette liste est celle
prescrite à l'article 106 sous réserve des pouvoirs accordés au président par
l'article 118 où le commissaire du Gouvernement peut s'opposer à l'audition
qui n'aurait pas été notifiée à la partie adverse ou du témoin expressément
désigné dans la convocation. Le tribunal statue immédiatement sur cet
incident.
37
Lire :
Article 116 :
Le greffier lit à haute voix la liste des témoins à entendre. Cette liste est celle
prescrite à l'article 106 sous réserve des pouvoirs accordés au président par
l'article 118 où le procureur militaire peut s'opposer à l'audition qui n'aurait
pas été notifiée à la partie adverse ou du témoin expressément désigné dans
la convocation. Le tribunal statue immédiatement sur cet incident.
Au lieu de :
Article 118 :
Il peut, à tout moment, faire apporter toute pièce qui lui paraît utile à la
manifestation de la vérité et décerner des mandats de comparution ou
d'amener contre toute personne dont l'audition lui semble nécessaire.
Les témoins ainsi appelés ne prêtent pas serment et leurs déclarations sont
reçues à titre de renseignements.
Lire :
Article 118 :
38
Il peut, à tout moment, faire apporter toute pièce qui lui paraît utile à la
manifestation de la vérité et décerner des mandats de comparution ou
d'amener contre toute personne dont l'audition lui semble nécessaire.
Les témoins ainsi appelés ne prêtent pas serment et leurs déclarations sont
reçues à titre de renseignements.
Au lieu de :
Article 120 :
Lire :
Article 120 :
CHAPITRE 3 : DU JUGEMENT
Au lieu de :
Article 128 :
39
136, alinéa 1 sont contradictoires et ne peuvent faire l'objet d'opposition.
Lorsque le prévenu ou l'accusé, après avoir comparu, fait défaut il est rendu
à son égard un jugement réputé contradictoire.
Lire :
Article 128 :
CHAPITRE 1 : DE L’APPEL
Les jugements rendus par les chambres de première instance peuvent faire
l'objet d’appel devant la chambre d’appel du tribunal militaire.
‑ à l’accusé ou au prévenu ;
‑ au parquet militaire ;
‑ à la partie civile.
40
Au lieu de :
Lire :
Au lieu :
Article 129 :
Lire :
Article 129 :
41
qui a rendu le jugement. Celui-ci en donne avis au commandant de la région
militaire du siège du tribunal et éventuellement au commandant de la région
militaire dont relève le condamné.
Au lieu de :
Article 130 :
Le procureur général près la Cour suprême transmet sans délai les pièces
avec l'arrêt d'annulation, soit au parquet de la juridiction de droit commun
devant laquelle l’affaire est renvoyée, soit au parquet de la juridiction
militaire dont le jugement a été annulé, si la cassation a eu lieu sans renvoi.
Lire :
Article 130 :
Le procureur général près la Cour de cassation transmet sans délai les pièces
avec l'arrêt d'annulation, soit au parquet de la juridiction de droit commun
devant laquelle l’affaire est renvoyée, soit au parquet de la juridiction
militaire dont le jugement a été annulé, si la cassation a eu lieu sans renvoi.
Dans tous les cas, un extrait de l'arrêt de cassation est adressé au procureur
militaire près la juridiction militaire qui a rendu la décision annulée.
42
Au lieu de :
Article 132 :
Si le deuxième jugement est annulé, l’affaire est renvoyée devant une autre
juridiction. Toutefois, si cette annulation intervient pour les mêmes motifs,
le tribunal militaire désigné doit se conformer à la décision de la Cour
suprême.
Lire :
Article 132 :
Si le deuxième jugement est annulé, l’affaire est renvoyée devant une autre
juridiction. Toutefois, si cette annulation intervient pour les mêmes motifs,
le tribunal militaire désigné doit se conformer à la décision de la Cour de
cassation.
Au lieu de :
Lire :
Au lieu de :
Article 135 :
43
Sur le vu de l'arrêt et de l'ordonnance de renvoi et à la diligence du
commissaire du Gouvernement, le président du tribunal militaire rend une
ordonnance indiquant le crime ou le délit pour lequel l'accusé ou le prévenu
est poursuivi et mentionnant qu'il sera tenu de se présenter dans le délai de
dix jours à compter de l'accomplissement constaté de la dernière en date des
formalités de la publication de ladite ordonnance.
Lire :
Article 135 :
44
En temps de guerre ou en cas de déclaration de l’état de siège du territoire
sur lequel l’infraction a été commise, ce délai est réduit à cinq jours.
Au lieu de
Article 136 :
45
Le greffier et le maire ou le préfet dressent procès-verbal chacun en ce qui le
concerne.
Le jugement par défaut, rendu dans la forme ordinaire, est mis à l'ordre du
jour de la place, affiché à la porte du lieu où siège le tribunal militaire et
signifié au prévenu défaillant ou à son domicile.
Dans les cinq jours, à partir de cette signification le prévenu défaillant peut
faire opposition. Ce délai expiré sans qu'il ait été formé opposition, le
jugement est réputé contradictoire.
Toutefois, si cette signification n’a pas été faite à personne ou s'il ne résulte
pas des actes d'exécution du jugement que le condamné en a eu
connaissance, l’opposition est recevable jusqu’à l'expiration des délais de
prescription de la peine.
Lire :
Article 136 :
46
Le greffier et le maire ou le préfet dressent procès-verbal chacun en ce qui le
concerne.
Le jugement par défaut, rendu dans la forme ordinaire, est mis à l'ordre du
jour de la place, affiché à la porte du lieu où siège le tribunal militaire et
signifié au prévenu défaillant ou à son domicile.
Dans les cinq jours à partir de cette signification, le prévenu défaillant peut
faire opposition. Ce délai expiré sans qu'il ait été formé opposition, le
jugement est réputé contradictoire.
Toutefois, si cette signification n’a pas été faite à personne ou s'il ne résulte
pas des actes d'exécution du jugement que le condamné en a eu
connaissance, l’opposition est recevable jusqu’à l'expiration des délais de
prescription de la peine.
Au lieu de :
Article 137 :
47
Lire :
Article 137 :
Au lieu de :
Article 138 :
Si le condamné par contumace se représente ou s'il est arrêté, il lui est fait
application des dispositions de l'article 136 du présent code et de l'article
621 alinéa 2 du code de procédure pénale. Le contumax qui, après s'être
représenté, obtient son renvoi de l’accusation, ne peut être dispensé du
payement des frais occasionnés par la contumace que par décision du
tribunal militaire.
Lire :
Article 138 :
Si le condamné par défaut se représente ou s'il est arrêté, il lui est fait
application des dispositions de l'article 136 du présent code et de l'article
621, alinéa 2 du code de procédure pénale. L’accusé qui, après s'être
représenté, obtient son renvoi de l’accusation, ne peut être dispensé du
payement des frais occasionnés par le défaut que par décision du tribunal
militaire.
48
CHAPITRE 2 : DES REGLEMENTS DE JUGES ET DES RENVOIS D'UN
TRIBUNAL A UN AUTRE
Au lieu de :
Article 139 :
Lire :
Article 139 :
Au lieu de :
Article 141 :
49
Le tribunal militaire statue sur la reconnaissance, en audience publique, en
présence de l'individu repris, après avoir entendu les témoins appelés tant
par le ministère public que par l’individu repris, le tout à peine de nullité.
Lire :
Article 141 :
Au lieu de :
Article 144 :
50
Lorsque la condamnation est la peine de mort, il ne peut être procédé à
l'exécution du condamné qu’après qu'il ait été statué sur le recours en grâce,
lequel sera de droit.
Lire :
Article 144 :
Au lieu de :
Article 145 :
Les jugements des tribunaux militaires sont exécutés sur ordre du ministre
chargé de la défense et à la diligence du commissaire du Gouvernement en
présence du greffier qui dresse procès-verbal.
Lire :
Article 145 :
Les jugements des tribunaux militaires sont exécutés sur ordre du ministre
en charge de la défense et à la diligence du procureur militaire en présence
du greffier qui dresse procès-verbal.
51
La minute du procès-verbal est annexée à la minute du jugement en marge
de laquelle il est fait mention de l’exécution.
Dans les trois jours de l’exécution, le procureur militaire est tenu d'adresser
une expédition du jugement au chef de corps du condamné.
Au lieu de :
Article 241 :
Les prévôtés sont constituées par la gendarmerie et sont établies ainsi qu'il
suit :
Lire :
Article 241 :
52
TITRE II : DES TRIBUNAUX PREVOTAUX
CHAPITRE 4 : DU JUGEMENT
Au lieu de :
Article 253 :
Lire :
Article 253 :
Article 2 :
53
54