Etude Et Maintenance D'une Turbine À
Etude Et Maintenance D'une Turbine À
Etude Et Maintenance D'une Turbine À
UNIVERSITE D’EL-OUED
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNOLOGIE
LICENCE ACADEMIQUE
Domaine : Science technique
Spécialité : Génie mécanique
Option: Maintenance Des Équipements Industrielle
Thème
2013/2014
Remercîments
de ce travail rigoureux.
Dédicace
Med Laid
Dédicace
Au nom d’Allah ; le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux
« Et dis : œuvrez, car Allah va voir œuvre, de même que son messager
et les croyants »
O mon Dieu ; si j’ai bien aimé le temps que j’ai passé, ou les jours que
j’ai vécus, ou les moments dont je me souviens ; c’est grâce à TOI ma
seule inspiration. Je ne souhaite qu’une seule chose : être auprès de TON
paradis.
Je dédie ce travail tout d’abord pour celui qui nous a amené le saint
Islam, et qui nus a guidé dans le droit chemin « notre prophète Sidna
Mohammed -Que la paix soit sur lui- ».
Pour celui que je porte son nom, l’homme qui m’a élevé ; qui m’a
protégé ; qui n’a jamais cessé de me éclairer le chemin. Ses conseils
étaient toujours la bonne guidance.
Cher Papa
Chère Maman
Pour mes frères qui ne portent pas mon nom de famille, ceux qui ont été
toujours à mes côtés pour le bonheur et la tristesse
saif eddine
Dédicace
Au nom d’Allah ; le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux
« Et dis : œuvrez, car Allah va voir œuvre, de même que son messager
et les croyants »
O mon Dieu ; si j’ai bien aimé le temps que j’ai passé, ou les jours que
j’ai vécus, ou les moments dont je me souviens ; c’est grâce à TOI ma
seule inspiration. Je ne souhaite qu’une seule chose : être auprès de TON
paradis.
Je dédie ce travail tout d’abord pour celui qui nous a amené le saint
Islam, et qui nus a guidé dans le droit chemin « notre prophète Sidna
Mohammed -Que la paix soit sur lui- ».
Pour celui que je porte son nom, l’homme qui m’a élevé ; qui m’a
protégé ; qui n’a jamais cessé de me éclairer le chemin. Ses conseils
étaient toujours la bonne guidance.
Cher Papa
Chère Maman
Pour mes frères qui ne portent pas mon nom de famille, ceux qui ont été
toujours à mes côtés pour le bonheur et la tristesse
Med mourad
SOMMAIRE
Liste de figure
Introduction générale 01
IV- 7.2 Analyse ABC des pannes mécanique selon leurs heures d’arrêt....................... 46
Conclusion générale........................................................................................................... 50
Bibliographe..................................................................................................................... 51
Résumé
LISTE DES FIGURES
1
CHAPITRE I NOTION GENERALE SUR LA MAINTENANCE
I-1- Introduction :
De nos jours le problème de production dans les entreprises est
en relation directe avec la maintenance. La préoccupation principale de
toute entreprise doit viser à réduire les coûts de production en minimisant les
périodes d’immobilisation des installations. L’existence d’un service
maintenance se justifie par la nécessité d’assurer la disponibilité
permanente des équipements pour que le service puisse accomplir sa
tâche en obtenant le rendement optimal, son coût constitue une partie
de plus en plus grande du coût total de fabrication à tel point que le
service de maintenance est devenu un organe capital dans les
entreprises.
I-2- Historique de la maintenance : [8]
a- Le terme "maintenance" à son origine dans le vocabulaire
militaire, dans le sens "maintenance dans des unités de combat, de l’effectif
et du matériel à un niveau constant".
b- Entretien et Maintenance :
Au-delà du vocabulaire à la mode, c'est en fait une réelle et profonde
mutation qui recouvre ces deux termes.
- Entretenir, c’est dépanner et réparer un parc matériel, afin d’assurer
la continuité de la production :
- Entretenir, c’est subir le matériel.
- Maintenir , c’est choisir des moyens de prévenir, de corriger ou
de rénover le matériel, suivant sa criticité économique afin
d’optimiser le coût global de possession:
Maintenir c’est maîtriser en fait, la plus part des services actuels.
I-3- Définition de la maintenance : [3]
Selon d’AFNOR X60 010, la maintenance est : ≪ Toutes les activités
destinées à maintenir ou à rétablir un bien dans un état ou dans des
conditions données de sûreté de fonctionnement, pour accomplir une
fonction requise. Ces activités sont une combinaison d’activités techniques,
administratives et de management. ≫.
La définition de la maintenance fait donc apparaître quatre notions :
Maintenir : qui suppose un suivi et une surveillance.
Rétablir : qui sous-entend l’idée d’une correction de défaut.
Etat : qui précise le niveau de compétences et les objectifs attendus de
la maintenance.
2
CHAPITRE I NOTION GENERALE SUR LA MAINTENANCE
Avantage
Bonne préparation de l’intervention.
Durée de mobilisation du matériel minimisée.
Facilité de programmation et de planification des travaux.
Inconvénients
Frais de gestion des stocks importants.
Frais dus à la planification.
Charges supplémentaires dues formation du personnel.
I-6-1-A. La maintenance conditionnelle :
D’après la norme AFNOR X 60-100, la maintenance conditionnelle se
définit comme une maintenance préventive subordonnée à un type
d’évènement prédéterminé (autodiagnostic, information d’un capteur,
mesure d’une usure), révélateur de l’état de dégradation du bien .
4
CHAPITRE I NOTION GENERALE SUR LA MAINTENANCE
5
CHAPITRE I NOTION GENERALE SUR LA MAINTENANCE
6
CHAPITRE I NOTION GENERALE SUR LA MAINTENANCE
Niveau 2 :
Dépannage par échange standard d’élément prévu à cet effet ou
d'opérations mineures de maintenance préventive (rondes).
Niveau 3 :
Identification et diagnostique des pannes, réparations par échange de
composants fonctionnels, réparations mécaniques mineurs.
Niveau 4 :
Travaux importants de maintenance corrective ou préventive.
Niveau 5 :
Travaux de rénovation, de reconstruction ou de réparation importante
confiée à un atelier central.
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CHAPITRE I NOTION GENERALE SUR LA MAINTENANCE
e- Inspection :
sont des actions de surveillance qui consistent à relever des
anomalies, elles nécessitent ni l'arrêt de l'équipement ni son démontage
à l'exception des réglages très simples.
I.10. Les fonctions d'un service maintenance :
I.10.1. Fonction méthode :
Cette fonction est considérée comme le cerveau du service de
maintenance, elle définit :
Ce qu'il faut faire, avec qui le faire et comment le faire ;
Les méthodes et les techniques d’intervention ;
Les moyens et les normes d’entretien ;
La création et l'exploitation de la documentation technique et
historique ;
Elaboration des méthodes d'entretien.
Elle détermine les moyens nécessaires (matériels et humains) et les
fréquences d'intervention.
I.10.2. La fonction d’ordonnancement :
Cette fonction rassemble les moyens et matériels pour rendre
exécutable les travaux à réaliser, elle établit la programmation des
travaux, suit leur avancement et veille au respect des délais ; elle définit
les besoins en main d'œuvre, contrôle et regroupe les informations
relatives aux travaux.
I.10.3. La fonction de la préparation :
Bien que découlant de la fonction méthodes, la préparation du
travail détermine le processus des différentes phases, les moyens
nécessaires, les durées opératoires et la préparation de la main d'œuvre.
I.10.4. La fonction de lancement :
Assure la distribution du travail selon un planning établi en
fonction de la charge et assure la gestion et la conduite des hommes pour
la bonne exécution des travaux. Elle s'occupe de la surveillance et de
l'orientation du personnel.
8
CHAPITRE I NOTION GENERALE SUR LA MAINTENANCE
9
CHAPITRE I NOTION GENERALE SUR LA MAINTENANCE
10
CHAPITRE II ETUDE THEORIQUE DE TURBINE à GAZ
II.1. Historique :
La turbine à gaz est un moteur rotatif qui transforme l’énergie
thermique (calorifique) en énergie mécanique par un procédé continu qui
comprime, chauffe et évacue un gaz. La première turbine à gaz fut brevetée
en 1791 en Angleterre, Frank Whittle dépose le premier de nombreux
brevets pour des moteurs à réaction d’aviation, qui sont essentiellement des
turbines à gaz.
Les turbines à gaz employées sur les navires sont des moteurs à
réaction provenant de l’aviation, et marines c’est- à -dire qu’elles servent
de générateurs de gaz. L’énergie de ces gaz est récupérée (600°c à 3 bars)
pour entraîner une turbine basse pression qui entraîne à son tour par le
moyen d’un réducteur une hélice ou un hydrogel, Tous les matériaux
sensibles à la corrosion saline sont éliminés.
II.2. Définition Turbine à gaz : [4]
La turbine à gaz est un moteur à combustion interne. tous les points
de vue, elle peut être considérée comme un système autosuffisant ; en effet,
elle prend et comprime l’air atmosphérique dans son propre compresseur,
augmente la puissance énergétique de l’air dans sa chambre de combustion
et convertit cette puissance en énergie mécanique utile pendant le processus
de détente qui a lieu dans la section turbine.
L’énergie mécanique qui en résulte et transmise par l’intermédiaire
d’un accouplement a une machine conduite, qui produit la puissance utile
pour le processus industriel ou la turbine à gaz est appliquée.
II .3.Domaines d’application des turbines à gaz :
Les domaines d’application des turbines à gaz peuvent être devisés en
deux catégories :
1. Domaines fixes (utilisation industrielle) :
entraînement des compresseurs ;
entraînement des pompes ;
entraînement des alternateurs.
2. Domaines mobiles :
Pour la traction automobile ;
Pour la traction ferroviaire ;
Pour l’application marine (turbo hélice) ;
Pour l’aviation (turbo réacteur).
11
CHAPITRE II ETUDE THEORIQUE DE TURBINE à GAZ
Mode de fonctionnement
Mode de construction Mode de travail Thermodynamique
Mono arbre Bi- arbre à action à réaction à cycle fermé à cycle ouvert
Simple Régénéré
12
CHAPITRE II ETUDE THEORIQUE DE TURBINE à GAZ
13
CHAPITRE II ETUDE THEORIQUE DE TURBINE à GAZ
14
CHAPITRE II ETUDE THEORIQUE DE TURBINE à GAZ
Combustion
2 Echappement
Compresseur 4
3
Charge
Combustible
Turbine
1
Entrée d’air
Combustion
2 Echappement
Compresseur 4
3
Charge
Combustible
HP BP
1 Turbine
Entrée d’air
15
CHAPITRE II ETUDE THEORIQUE DE TURBINE à GAZ
Haut
Température
Pression
Niveauatmosphérique
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CHAPITRE II ETUDE THEORIQUE DE TURBINE à GAZ
18
CHAPITRE II ETUDE THEORIQUE DE TURBINE à GAZ
19
CHAPITRE II ETUDE THEORIQUE DE TURBINE à GAZ
Pression atmosphérique
La chute de pression atmosphérique diminue le débit
massique de l'air en raison d'une réduction de sa masse spécifique, donc
20
CHAPITRE II ETUDE THEORIQUE DE TURBINE à GAZ
Humidité relative:
En effet, l'air humide est moins dense que l'air sec, donc si l’humidité
relative augmente, la puissance débitée diminue et la consommation
spécifique du gaz augmente.
21
CHAPITRE II ETUDE THEORIQUE DE TURBINE à GAZ
22
CHAPITRE III DESCRIPTION DE LA TURBINE à GAZ ms 5002 B
23
CHAPITRE III DESCRIPTION DE LA TURBINE à GAZ ms 5002 B
Type Genre N°
Elliptique Coussinet lisse 1
Patins oscillants, à compensation Butée active
automatique
Patins oscillants, à compensation Butée inactive
Elliptique Coussinet lisse 2
Coussinet lisse, elliptique Coussinet lisse 3
Patins oscillants Coussinet lisse 4
Patins oscillants, à compensation Butée active
Patins oscillants, sans compensation
Butée inactive
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CHAPITRE III DESCRIPTION DE LA TURBINE à GAZ ms 5002 B
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CHAPITRE III DESCRIPTION DE LA TURBINE à GAZ ms 5002 B
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CHAPITRE III DESCRIPTION DE LA TURBINE à GAZ ms 5002 B
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CHAPITRE III DESCRIPTION DE LA TURBINE à GAZ ms 5002 B
Les aubes du stator situé dans le corps avant sont montées dans des segments
demi-circulaires rainurés. Les ensembles aubes et segments du stator sont alors
montés dans des rainures en queue d’aronde, usinées dans la paroi du corps
d’admission. Une longue clavette de blocage, monté dans une rainure usinée
dans une bride de raccordement horizontal de la moitié inférieur du corps,
empêche ces ensembles de tourner dans les rainures du stator.
28
CHAPITRE III DESCRIPTION DE LA TURBINE à GAZ ms 5002 B
29
CHAPITRE III DESCRIPTION DE LA TURBINE à GAZ ms 5002 B
30
CHAPITRE III DESCRIPTION DE LA TURBINE à GAZ ms 5002 B
c) détecteur de flamme :
Pendant la séquence de lancement il faut envoyer une indication de
présence ou absence de flamme au système de commande pour cette raison, un
système de contrôle de flamme est utilisé, il comprend deux capteurs installés
sur deux chambres de combustion adjacentes et un amplificateur électrique
monté dans le tableau de commande de la turbine.
Le capteur de flamme ultraviolette comprend un capteur de flamme,
contenant un détecteur rempli de gaz. Le gaz dans ce détecteur est sensible à la
présence des radiations ultraviolettes émisse par la flamme aux hydrocarbures.
La tension C. C, fournie par l’amplificateur, est appliquée à travers les bornes
de détecteur. En cas de flamme, l’ionisation du gaz dans le détecteur. Permets la
conduction dans le circuit électronique ce qui donne une sortie définissant la
flamme.
Au contraire, l’absence de la flamme engendrera une sortie opposée définissant
l’absence de flamme.
d) injecteur de combustible :
Chaque chambre de combustion et pour vue d’un injecteur de
combustible émettant une quantité mesurée de combustible dans la chemise de
combustion, le combustible gazeux entre directement dans
Chaque chambre à travers des trous de mesure situés sur le bord extérieur
de la plaque de turbulence.
Quand le combustible liquide est utilisé, atomisé dans la chambre de
turbulence de l’injection par l’intermédiaire d’air haute pression.
Le mélange air combustible plus complet est un fonctionnement sans fumée de
l’unité.
31
CHAPITRE III DESCRIPTION DE LA TURBINE à GAZ ms 5002 B
32
CHAPITRE III DESCRIPTION DE LA TURBINE à GAZ ms 5002 B
33
CHAPITRE III DESCRIPTION DE LA TURBINE à GAZ ms 5002 B
Fig.III.5.Directrice BP [7]
c) Ensemble diaphragme :
Le diaphragme est soutenu entre les roues de la turbine de premier étage
et celle de la turbine de deuxième étage par six chevilles creuses radiales
traversant la caisse de la turbine et aboutissant dans des trous percés dans la
paroi du diaphragme. Ce diaphragme est une pièce cylindrique fendue en deux
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CHAPITRE III DESCRIPTION DE LA TURBINE à GAZ ms 5002 B
sur le plan horizontal. Un joint d'air est installé dans une rainure du diaphragme
pour séparer les deux étages de la turbine et forme l'espace roué arrière de la
turbine de premier étage est l'espace roué avant de la turbine de deuxième étage.
L'air de refroidissement est envoyé dans les espaces roue pour refroidir les roues
de la turbine et fermer hermétiquement la veine des gaz. Les flasques du
diaphragme comportent les joints des roues qui empêchent les gaz chauds de
s'échapper dans les espaces roux.
Le diaphragme soutient également la paroi interne de la veine des gaz
entre étages. Une rainure usinée sur la circonférence de l'extrémité arrière de la
paroi externe du diaphragme sert à retenir les éléments de protection intérieurs
de la directrice de deuxième étage et à minimiser les fuites de gaz autour de la
directrice.
L'air de refroidissement est envoyé au diaphragme de deuxième étage par
les chevilles creuses du support et l'alésage central de la roue de premier étage.
Les trous percés à angle dans la paroi du diaphragme, directement derrière la
rainure du déflecteur d'air, croisent les trouent des chevilles de support et
permettant à l'air de refroidissement d'arriver à l'espace rouent avant du
deuxième étage, en passant par les chevilles creuses du support.
Les thermocouples devant mesurer la température des espaces rouent
arrière de premier étage et avant de deuxième étage sont maintenus dans les
flasques du diaphragme. Les conducteurs des thermocouples sortent de la
turbine par l'une des chevilles creuses de support.
3) Rotor de la turbine :
La turbine à gaz dispose de deux rotors séparés : celui de la turbine de
premier étage, ou turbine haute pression, qu’entraîne le compresseur à flux
axial et les accessoires, et le rotor de la turbine de deuxième étage, ou turbine
basse pression, qui entraîne la charge.
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CHAPITRE III DESCRIPTION DE LA TURBINE à GAZ ms 5002 B
Les deux rotors de la turbine sont alignés dans la section turbinée, mais
sont mécaniquement indépendants l'un de l'autre, ce qui permet aux deux
turbines de marcher à des vitesses différentes.
La roue de la turbine de premier étage est boulonnée directement sur le
demi-arbre arrière du rotor du compresseur de manière à fermer un rotor haut
pression.
La roue de deuxième étage est boulonnée sur un arbre pour former le
rotor de la turbine basse pression / puissance. Ce rotor de turbine de puissance
est soutenu par deux paliers : le coussinet lisse N.3 situés à l'avant du cadre
d'échappement et le palier de butée est coussinet lisse N.4 situé dans le
logement de palier boulonné à l'arrière du cadre d'échappement.
L'arbre de la turbine de puissance dispose d'une masse de survitesse qui
déclenche mécaniquement le système de commande de la turbine à gaz en cas
de survitesse. Le rotor est équilibré avec la masse de survitesse située dans
l'arbre, avant le montage final, et il suffira d'une légère correction pour obtenir
l'équilibre final.
4) Aubes de la turbine :
Les aubes de la turbine sont montées dans les roues, dans des queux
d'aronde axiales, en forme de sapin avec des couvercles installés sur les
échasses de l'aube. Un couvercle sur deux est un couvercle de fermeture. Les
aubes sont maintenues en place sur une cheville Twistlock fixée par empilage.
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CHAPITRE III DESCRIPTION DE LA TURBINE à GAZ ms 5002 B
Fig.III.8.Caisse d’échappement
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CHAPITRE III DESCRIPTION DE LA TURBINE à GAZ ms 5002 B
a. Systèmedecontrôle dufuel :
La fonction primaire du système de contrôle du fuel est de contrôler la
vitesse de la turbine en charge, il comprend également :
La fonction d’allumage.
La fonction d’accélération.
La fonction de contrôle limite du combustible.
La fonction de contrôle de la température d’échappement.
b. Systèmedecontrôle deladirectricedupremierétage :
Afin de maintenir relativement constante la température d’échappement
sous les différentes charges et suivant la température ambiante, l’angle des
aubages orientables de la directrice du premier étage est ajusté automatiquement
pour pouvoir contrôler la vitesse de la charge suivant le besoin.
c. Systèmedecontrôle delatempérature :
Pour obtenir le meilleur rendement de la turbine à gaz il est souhaitable
de travailler avec des températures du gaz à l’entrée de la section turbine aussi
hautes que possible.
Cependant, afin de travailler à l’intérieur des limites de résistance des
pièces il ne faudra pas dépasser un maximum permis de température d’entrée et
d’échappement. Ainsi, un système de contrôle de température est nécessaire
pour contrôler la vitesse ou la charge dans le cas où la température d’admission
ou d’échappement dépasse les limites prescrites.
38
CHAPITRE III DESCRIPTION DE LA TURBINE à GAZ ms 5002 B
III.3.2. Systèmesdeprotection :
Le système de protection est constitué par un certain nombre de systèmes
secondaires et primaires dont certains travaillent à chaque démarrage ou à
chaque arrêt. Les autres systèmes et composants sont réservés pour des
conditions de marche anormales ou des cas d’urgence demandant l’arrêt de la
turbine à gaz.
a. Systèmedeprotectiondesurvitesse :
Le système de protection de survitesse consiste en un système primaire et
secondaire. Le système primaire est le système de protection électronique et le
système de protection secondaire est le système mécanique, il comprend des
masses de survitesse HP et BP. La masse de survitesse HP est assemblée dans
l’arbre du réducteur des auxiliaires. La masse de survitesse BP est placée dans
l’arbre de la turbine seconde étage.
b. Systèmedeprotectiondedépassementdetempérature :
Le système de protection de dépassement de température est l’un des
systèmes de protection primaires de la turbine à gaz. Le système déclenche une
alarme dés que ta température dépasse la limite fixée.
c. Systèmedeprotectionetdedétection desvibrations :
Le système est constitué de plusieurs détecteurs de vibrations. Il agit pour
mettre la turbine soit en alarme soit en déclanchement. Les capteurs ou
détecteurs de vibrations sont répartis stratégiquement en différents points de la
turbine.
d. Systèmedeprotectionetdedétection deflamme :
Le système sert pour les trois fonctions principales suivantes :
a)- Lorsque la vanne de régulation qui contrôle l’arrivée du combustible
pour l’allumage est en fonctionnement et que les circuits d’allumage sont sous
tension dans la séquence de démarrage, la vanne d’arrêt de combustible se
d'éclanche si la flamme n’est pas détectée dans le temps réglé du temporisateur
d’allumage (généralement 60 secondes).
Et les circuits d’allumage ne sont plus sous tension. Cela permet d’éviter un
excès de concentration de combustible dans la turbine et dans le système
d’échappement pour éviter tout risque d’explosion dans les conduites.
b)- Lorsque la flamme est établie et détectée au moment de l’allumage
dans la séquence de démarrage, la détection de la flamme est utilisée pour
commander d’autres phases de la séquence de démarrage pour la montée en
régime de la turbine.
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CHAPITRE III DESCRIPTION DE LA TURBINE à GAZ ms 5002 B
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CHAPITRE IV ANALYSE DES DONNES
IV- 1-Introduction:
Dans le cadre de la maintenance, la méthode ABC est un outil
intéressant pour classer les matériels ou modes de défaillance en trois
catégories : les éléments appartenant à la zone A seront prépondérants, ceux
de la zone B devront faire l'objet d'études moins approfondies, alors que ceux
de la zone C feront principalement l'objet d'une politique de maintenance
corrective.
IV- 2-Historique :
C'est un sociologue et économiste franco-italien, Vilfredo Federico
Samoso, dit marquis de Pareto (1848 - 1923) qui a montré que 80 %
des richesses étaient détenues par 20 % de la population. Par extension,
dans la majorité des cas, un petit nombre de facteurs est responsable du plus
grand nombre des effets.
IV-3-Objectif :
Le but est d'analysé un phénomène, en le représentant par un graphique qui
permet de déterminer l'existence d'une relation entre deux groupes de
données. Le diagramme de Pareto permet de classer les événements selon
l'enjeu qu'ils représentent. Il permet de visualiser rapidement les
priorités d'action, de faire un choix et de se concentrer sur les problèmes à
traiter en priorité. C'est un moyen simple de classer les phénomènes par ordre
d'importance.
IV -4-Analyse de Pareto (méthode ABC):
L’analyse de Pareto consiste à déterminer la minorité de causes responsables
de la majorité Des effets.
La démarche de la méthode se décline en 4 étapes principales :
1. définir la nature des éléments à classer dépendent du caractère étudié. Ces
élément peuvent être: des matériels, des causes de panes, des natures de
Pannes, des bons de travail, des articles en stocks etc.
2. Choisir le critère de classement
Les critères les plus fréquents sont les coups et les temps, selon le caractère
Étudiée, d'autres critères peuvent être retenue tels que :
le nombre d'accidents, le nombre d'incidents;
le nombre de rebuts, le nombre d'heures d'utilisation;
le nombre de kilomètres parcourus;
la valeur consommée annuellement.
41
41
CHAPITRE IV ANALYSE DES DONNES
42
42
CHAPITRE IV ANALYSE DES DONNES
Effet Causes
Coût de maintenance Equipements
Coût d'indisponibilité Défaillances
Valeur de consommation Articles en stock
Tableau IV.1 : La minorité des Causes responsables de la majorité des effets
IV -5- Fonction :
Suggérer objectivement un choix, c'est-à-dire ordre importance des éléments
(produits, machine pièces….) à partir d'une base des connaissances d'une
période antérieure (une base connaissance antérieure), historique de panne
par exemple.
Les résultats se présentent sous la forme d'un courbe appeler courbe ABC
dont l'exploitation permet de détecter les éléments les plus significatifs du
problème à résoudre et de prendre les décisions permettant sa résolution.
IV -6- Stratège et Méthode du travail:
Cette méthode est menée à travers plusieurs étapes suivantes:
1. Collecter la donne relative au problème
2. Définir un premier critère de sélection des sujets
3. Valoriser, pour chaque sujet, la valeur de critère
4. Classer les sujets dans l'ordre décroissant de la valeur du critère
5. Calculer les valeurs cumulées du critère (dans l'ordre de classement).
6. Confectionner le tableau ou tracer la courbe des fréquences cumulées.
7. Interpréter le tableau ou la courbe.
Classement
% de Cumuls %nombre Cumul par ordre
pannes des d’heures nombre décroissant
cumulées pannes d’arrêt d’heures de d’heures
d’arrêt d’arrêt
∑ N pi ∑Ha/HaT Ha Ha
Npi/NPT
Tableau IV.2 : pour la méthode ABC
Dans lequel on a:
- Ha: représente la valeur du critère choisi, classée par ordre décroissant.
- a Ha / HaT : cumul des effectifs (fréquence) (CT).
- Npi : Représente l'effectif du sujet de range i (éléments i).
43
43
CHAPITRE IV ANALYSE DES DONNES
44
44
CHAPITRE IV ANALYSE DES DONNES
54.40
60
45.16
50
% cumuld'heuresd'arrét
40
20
10
0
Mécanique Hydraulique Electrique Types des pannes
Figure.IV.2: Histogramme de type des pannes par rapport aux nombres des pannes
45
45
CHAPITRE IV ANALYSE DES DONNES
Conclusion :
À partir de ces résultats, sous forme d’histogrammes, on constate facilement
que les causes des pannes du type mécaniques (56,86%) sont responsables de
la majorité des effets (54.40 %) avec un nombre important de pannes.
Donc on doit concentrer nos efforts sur la partie mécanique d'une turbine à
gaz, pour déterminer bien évident la minorité d’éléments responsables de la
majorité des effets, afin de choisir la politique de maintenance la plus
convenable
IV- 7.2 Analyse ABC des pannes mécanique selon leurs heures d’arrêt:
D’après le fichier historique de la turbine à gaz ms 5002 b on peu classé les
pannes mécaniques et calculer le nombre de pannes enregistrées par
chaque organe, ainsi que les heurs d’arrêts correspondantes.
Les résultats sont portés dans le tableau ci-dessous.
Nombre Heures Nombre pièces N°
d'arrêt (TTR) de
pannes
18 15 Bruleur 01
200 1 Déplacement lignes décharge 02
76 1 Package turbin 03
288 2 Défaut de masse 04
607 5 Système anti incendie 05
27 5 Soufflets palie 04 06
35 3 Calorifugez de la cheminée 07
78 2 Palier 04 08
338 2 Compresseur centrifuge 09
360 2 Palie 02 changement de joint 10
3 3 Thermocouple échappement 11
turbine
74 10 Thermocouple espace roue 12
21 7 Etanchéité 13
46
46
CHAPITRE IV ANALYSE DES DONNES
47
47
CHAPITRE IV ANALYSE DES DONNES
100
90
80
70
Heures d'arréts
60
C
50
40 B
30 A
20
10
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Nbr des pannes cumule%
Figure IV-3 : Courbe ABC des pannes mécanique selon leurs heures
d’arrêt
A-Interprétation de la courbe :
D’après les deux modes d’analyse (heures d'arrêt) on constate que :
Zone " A " :
Dans cette Zone on remarque, que « 20.5 % » du cumul des pannes
correspondent à « 84 % » du cumul d’heures d’arrêt. Cette zone comprend les
organes suivants (Système anti-incendie, Compresseur centrifuge, Palie 02
changements de joint, Défaut de masse, déplacement lignes décharge).(Nésite
une maintenance préventive)
Zone " B " :
Contient « 36.4 % », du cumul des pannes correspondant « 14.1 % » du
cumul d’heures d’arrêt, dans cette zone ont trouve les organes suivants (Palie
04, Package turbine, Thermocouple espace roue, Calorifugez de la chemine
,Soufflets palie 04).(moins exigeant de la maintenance préventive).
48
48
CHAPITRE IV ANALYSE DES DONNES
B- Conclusion:
Les résultats obtenus permettant de prendre des décisions en matière de
politique de maintenance en effet, la zone A doit faire l'objet d'une
maintenance préventive systématique ou conditionnelle en vue de minimiser
considérablement le coût, et améliorer la disponibilité et par conséquent,
augmenter la production de la machine.
D'autre part, cette classification en zones ABC permet de bien gérer les stocks
en garantissant l'existence constante des pièces de rechange (PDR) et partant
de minimiser le temps logistique lors des interventions.
49
49
Conclusion général
50
Bibliographe
[1]Document de l’entreprise, "Manuel d’utilisation de la turbine à
gaz MS 5002b"NuovoPignone, Florence, 1987.
[3]-Guide de la maintenance :
51
Résumé:
Ce travail a été réalisé sur l’étude d’une turbine à gaz industrielle MS5002 B
utilisée dans une station pétrolière, application la maintenance sur la turbine
à gaz permet de réduire les temps d’arrêt de la machine, donc
d’améliorer la disponibilité et finalement réduire les pertes de
production ,pour ce la nous appliquons de la méthode de Pareto (outil d'aide
à la décision), qui permet de visualiser rapidement les priorités d'action,
de faire un choix et de se concentrer sur les problèmes à traiter en priorité.
SUMMARY:
This work has been done on the study of an industrial gas turbine
MS5002 B used in an oil station, applying maintenance on the gas turbine
reduces the downtime of the machine, thus improving the availability and
ultimately reduce production losses, in the method we apply Pareto tool
(decision support), which allows you to quickly view the priorities for
action, to choose and focus on problems addressed as a priority
:اﻟﻤﻠﺨﺺ
ﻗﺪ ﺗﻢ اﻟﻌﻤﻞ ﻋﻠﻰ دراﺳﺔ اﻟﺘﻮرﺑﯿﻨﺎت اﻟﻐﺎزﯾﺔ اﻟﺼﻨﺎﻋﯿﺔ اﻟﻤﺴﺘﺨﺪﻣﺔ ﻓﻲ ﻣﺤﻄﺔ ﻟﻠﻨﻔﻂ ﺣﯿﺚ أن
ﺗﻄﺒﯿﻖ اﻟﺼﯿﺎﻧﺔ ﻋﻠﻰ اﻟﺘﻮرﺑﯿﻨﺎت اﻟﻐﺎزﯾﺔ ﯾﻘﻠﻞ ﻣﻦ ﺗﻀﯿﯿﻊ اﻟﻮﻗﺖ ﻟﻸﺟﮭﺰة وﺑﺎﻟﺘﺎﻟﻲ ﺗﺤﺴﯿﻦ اﻟﻨﺘﺎﺋﺞ
. واﻟﺤﺪ ﻣﻦ اﻟﺨﺴﺎﺋﺮ
واﻟﺘﺮﻛﯿﺰ, وﻟﺬﻟﻚ ﯾﺘﻢ ﺗﻄﺒﯿﻖ أداة ﺑﺎرﯾﺘﻮ)دﻋﻢ اﻟﻘﺮار( واﻟﺘﻲ ﺗﺴﻤﺢ ﺑﺴﺮﻋﺔ ﻋﺮض أوﻟﻮﯾﺎت اﻟﻌﻤﻞ
.ﻋﻠﻰ ﺗﻨﺎول اﻟﻤﺸﺎﻛﻞ ﻛﺄوﻟﻮﯾﺔ