Caractéristiques Physico-Chimiques de L'eau Potable de La Région de M'sila (Dréat, Souamaa, Newara)
Caractéristiques Physico-Chimiques de L'eau Potable de La Région de M'sila (Dréat, Souamaa, Newara)
Caractéristiques Physico-Chimiques de L'eau Potable de La Région de M'sila (Dréat, Souamaa, Newara)
Par:
GASMI WIDAD
REFICE MERIEM
Intitulé
Merci.
Dédicaces
Widad
Dédicaces
Meriem
Liste des figures I
% : Pourcentage
(-) : Négative
(+) : Positive
ADN : L’acide désoxyribonucléique
Alc : Alcalinité
ARN : acide ribonucléique
ATP : Adénosine-Triphos Phate
C° : Degré Celsius
Ca2+ : ion calcium
CaCO3 : carbonate de calcium
CaSO4 : Sulfate de calcium
cm : Centimètre
cm2 : Centimètre carré
CMA : Concentration maximale admissible
C.I .S.E : Centre d'information sur l'eau
Coli. Fécaux : Coliformes fécaux
Coli. Totaux: Coliformes totaux
EDTA : Ethylène diamine tétra acétique
g : gramme
g/L : gramme par litre
H : heure
HCO3- : bicarbonate de calcium
K+ : ion potassium
K : Kilomètre
L/S : Litre par seconde
M : Molarité
M.E.S: Matières En Suspensions
m: mètre
m3: mètre cube
mg : milligramme
mg/L : milligramme par litre
ml : Millilitre
NA : Normes Algériennes
Na+ : ion sodium
NH4+: Ammonium
NO2-: Nitrites
NO3-: nitrates
NTU : Unité turbidité Néphèlométrique
O.M.S : Organisation Mondiale de la Santé
PH : potentiel d’Hydrogène
Psu : practicalsalinity unit
S : station
T.D.S : solides Totaux Dissous
T°C : Température en degré Celsius
TA : Titre Alcalimétrique
TAC : Titre Alcalimétrique complet
TH : Titre hydrométrique (Dureté Totale)
UCV : Unité de Couleur Vraie
UFC : Union Fédérale des Consommateurs
UTN : Unité Néphélométrique Turbidité
μm : micromètre
μS/cm : micro-siemens par centimètre
Sommaire
Sommaire
Liste des figures I
Liste des tableaux II
Liste des abréviations III
Introduction
CHAPITRE I : Etude bibliographique sur l’eau
I.1. Structure de la molécule …………………………………………………...................02
I.2. L’origine d’eau potable………………………………………………….....................02
I.2.1.Eau minérale naturelle………………………………………….....................03
I.2.2.Eau de source………………………………………………………………...03
I.2.3.Eau du robinet………………………………………………..........................03
I.3.les caractéristiques de l’eau potable…………………………………………………....04
I.3.1. les caractéristiques organoleptique………………………………………….04
I.4.Les caractéristiques physico-chimique………………………………………..............05
I.4.1. caractéristiques physique……………………………………………05
I.4.2. caractéristiques chimiques…………………………………………..08
I.4.3. Les paramètres de pollution………………………………………....12
I.4.4. Les paramètres indésirables…………………………………………13
I.5. Les normes de qualité des eaux potable………………………………………………14
I.5.1. Définition d’une norme……………………………………………………...14
I.5.2. Les normes de qualité des eaux potable……………………………………15
I.6.pollution des eaux……………………………………………………………………...16
I.6.1 .Les différents types de pollution des eaux………………………………….16
I .6.1.1.Polluants biologiques……………………………………………...16
I.6.1.2.Polluants chimiques………………………………………………..17
I.6.1.2.1.Les sels minéraux………………………………………..17
I.6.1.2.2.Les composés toxiques…………………………………..18
I.6.1.3. Les polluants radioactifs…………………………………………..19
I.6.1.4. Pollution domestique……………………………………………...19
I.6.1.5.Pollution accidentelle……………………………………………...19
I.6.2.Conséquences de la pollution………………………………………………..19
I.7.Les cycles biogéochimiques…………………………………………………………20
I.7.1.Cycles biogéochimiques à phase gazeuse…………………………………..20
I.7.2.Cycles biogéochimiques à phase sédimentaire…………………………...…23
CHAPITRE II : Matériel et Méthodes
II.1. Présentation de la zone d’étude………………………………………………………26
II.2.Caractéristique climatique de wilaya de M’sila………………………………………28
II.2.1. Climat………………………………………………………………………28
II.2. 2. Pluviométrie……………………………………………………………….28
II.2.3. Température………………………………………………………………..28
II.2.4. Habitat……………………………………………………………………...29
II.3.Réseaux Hydrographique……………………………………………………………..29
II.4. Echantillonnage………………………………………………………………………30
II .5.Mode de prélèvement……………………………………………………………...…31
II .6. Analyse physico-chimique…………………………………………………………..32
II.6.1. Matériel et appareillages d’analyse……………………………………...…32
II .7. Méthodes d’analyse physico-chimique …………………………………………......33
II .7.1. Analyses physiques………………………………………………………..33
II.7.1.1. Mesurer la température………………………………………...…33
II .7.1.2. Détermination de Ph……………………………………..………33
II .7.1.3. Détermination de la turbidité…………………………………….34
II.7.1.4. Détermination de la conductivité et TDS………………………...36
II.7.1.5.Détermination Dureté……………………………………………..37
II .7.2.Analyses chimiques…………………………………………………...……37
II.7.2.1.Détermination de Bicarbonates………………………………...…37
II .7.2.2.Détermination de Nitrites (NO2-)………………………..………..38
II.7.2.3.Détermination de Nitrates (NO3-)…………………….…….……..39
II.7.2.4.Détermination des Chlorures Cl-………………………………….39
II.7.2.5.Détermination de l’ammonium (NH4+)…………..………..….…..40
II.7.2.6.Dosage de sodium et de potassium par photométrie de la flamme 41
II.7.2.7.Détermination de Titre Alcalimétrique Complet (TAC)………….42
II.7.2.8.Détermination du calcium (Ca+) et magnésium (Mg²+) ………......42
Introduction
L’eau est à l’origine de la vie sur terre. Elle est indispensable à la survie des êtres
vivants et a façonné, depuis longtemps, notre environnement et directement influencé le
mode de vie des hommes.
L’eau recouvre les trois quarts de la surface de notre planète. On la trouve sous
multiples formes : pluies, mers, océans, lacs, nappes, souterraines,…etc.
L'eau potable est une eau douce propre à la consommation humaine qui peut être
utilisée sans restriction pour boire ou préparer la nourriture. La potabilité des eaux,
typiquement une eau de source ou l'eau du robinet.
La consommation d’une eau potable est un facteur déterminant dans la prévention
des maladies liées à l’eau. Elle doit donc bénéficier d’une attention particulière. En effet,
une eau destinée à la consommation humaine est potable lorsqu’elle est exempte
d’éléments chimiques et/ou biologiques susceptibles, à plus ou moins long terme, nuire à la
santé des individus. C’est dans ce sens que des normes de qualité ont été définies pour
juger la potabilité des eaux de consommation, et ce au niveau de chaque pays ou à l’échelle
continentale (exemple des normes européennes) et mondiale (normes OMS).
Notre étude donc constitue une tentative de réponses aux questions suivantes :
Quels sont les problèmes de la qualité de l’eau potable dans la ville de M’sila ? Pourquoi
les résidents de la ville de M'sila préfère utiliser l'eau de souamaa et dréat que des eaux des
robinets ?
Au cours de la réalisation de notre mémoire intitulé :
« Caractéristiques physico-chimiques de l’eau potable de la région de M’sila (Dréat,
Souamaa, Newara) », Nous essayons d’apporter le minimum requis pour satisfaire la
curiosité de ceux qui s'intéressent à ce sujet.
Ce travail, consiste à réaliser après une premier chapitre est consacré à une
recherche bibliographique, deuxième chapitre comporte la partie matériel et méthodes
décrivant les caractéristiques générales de la zone d’étude et les méthodes d’analyse
utilisées sur le terrain et au laboratoire, et le dernier chapitre est réservé à la présentation et
la discussion des résultats obtenus, On terminera notre manuscrit par une conclusion
générale.
Chapitre I
Etude bibliographique sur
l’eau
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau
2
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau
Elle peut être distribuée à partir de bouteilles, du robinet et dans l’industrie, à partir
de citernes. L’eau potable fait souvent l’objet de traitements préventifs variés.
Il existe des types d'eaux destinés à la consommation : les eaux de distribution
publique (ce qu'on appelle l'eau du robinet), les eaux conditionnées (eaux de source, eaux
minérales naturelles). (C.I .S.E)
I.2.1.Eau minérale naturelle
Une eau minérale naturelle ne peut être que d'origine souterraine, et s'être
constituée à l'abri de tout risque de pollution. Microbiologiquement saine dès l'origine, elle
n'est perturbée par aucune contamination d'origine humaine. La principale caractéristique
de l'eau minérale naturelle réside dans sa pureté originelle qui est une exigence de la
réglementation. Les eaux minérales naturelles ont une composition physicochimique stable
qui peut leur permettre de se voir reconnaître des propriétés favorables à la santé humaine.
En résumé, l'eau minérale naturelle est définie règlementairement par trois critères
majeurs : absence de tout traitement ou d'addition de produits chimiques, sa pureté
originelle à la source et donc l'absence de tout polluant d'origine humaine et enfin une
composition minérale définie, parfaitement stable et garantie. (UFC)
I.2.2.Eau de source
Les eaux de source sont comme les eaux minérales naturelles, exclusivement
d'origine souterraine, microbiologiquement saines, préservées de la pollution d'origine
humaine, et aptes à la consommation humaine sans traitement ni adjonction. Contrairement
aux eaux minérales naturelles, leur composition n'est pas systématiquement stable. Les
eaux de sources répondent aux mêmes critères de potabilité que l'eau du robinet.
Par ailleurs, leur nom commercial n'est souvent pas spécifique à une source. Tout
en restant conforme aux règles de l'étiquetage, une même marque peut parfois recouvrir
plusieurs sources et donc avoir des compositions minérales différentes. (UFC)
I.2.3.Eau du robinet
Les eaux du robinet sont souvent constituées d'eaux souterraines puisées dans des
nappes phréatiques et même dans certains cas dans des sources, ou d’eaux de surface
prélevées dans les lacs, rivières, fleuves, retenues, etc. Mais elles peuvent aussi être ou
constituées d'un mélange des deux origines selon les disponibilités saisonnières et la
situation géographique. La répartition française est de 63% en provenance du sous-sol et
37% provenant des eaux de surface.
Avant d'emprunter le réseau de distribution et de parvenir jusqu'au robinet du
consommateur, les eaux d'adduction sont majoritairement traitées pour pouvoir répondre
3
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau
aux différents paramètres qui définissent les normes de potabilité définies spécifiquement
pour l'eau d'adduction. Pour parvenir potable au robinet, l’eau doit subir un certain nombre
de traitements physico-chimiques (mécaniques et chimiques) pour atteindre les normes
réglementaires. (UFC)
I.3.les caractéristiques de l’eau potable
Les qualités admises d’une eau d’alimentation impliquent la garantie de son
innocuité vis-à-vis de l’homme qui est appelé à la consommer.
Une eau potable doit présenter un certain nombre de caractères physiques,
chimiques et biologiques et répondre, à certains critères essentiels (incolore, insipide,
inodore…) appréciés par le consommateur. Toutefois, ses qualités ne peuvent pas se
définir dans l’absolu, ni d’une manière inconditionnelle. L’Organisation Mondiale de la
Santé (OMS) a édicté des normes internationales pour l’eau de boisson. (A.KHADRAOUI,
S .TALEB. 2008).
I.3.1.les caractéristiques organoleptique
Les facteurs organoleptiques (couleur, saveur, turbidité et odeur) constituent souvent
les facteurs d'alerte pour une pollution sans présenter à coup sûr un risque pour la santé.
La Couleur
Dans l’idéal, l’eau potable doit être claire et incolore. Le changement de couleur d’une
eau potable peut être le premier signe d’un problème de qualité. Dans un échantillon d’eau,
l’intensité relative d’une couleur est analysée à l’aide d’une échelle arbitraire composée
d’unités de couleur vraie (ucv) (DEGREMENT., 1952).
Goût et Odeur
Les eaux de consommation doivent posséder un goût et une odeur non désagréables.
La plupart des eaux, qu’elles soient ou non traitées, dégagent une odeur plus ou moins
perceptible et ont une certaine saveur. Ces deux propriétés, purement organoleptiques, sont
dextrement subjectives et il n’existe aucun appareil pour les mesurer. Selon les
physiologistes, il n’existe que quatre saveurs fondamentales : salée, sucrée, aigre et amère.
(DEGREMENT., 1952).
La saveur
La saveur peut être définie comme l'ensemble des sensations perçues à la suite de
la stimulation par certaines substances solubles des bourgeons gustatifs. (RODIER
.J.2005).
4
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau
Il est important de connaitre la température de l’eau avec une bonne précision. En effet
celle-ci joue un rôle dans la solubilité des sels et des gaz, dans la dissociation des sels
dissous, donc sur la conductivité électrique et dans la détermination du pH. (RODIER .,
1984).
La température des eaux de superficielle (rivières lacs et retenues) est très variable
selon les saisons et peut passer de 2°C en été.
La source principale de l’augmentation de la température est d’origine anthropique
pour les eaux de surface est constituée par le contrôle thermique et nucléaire (70 à 80) , le
reste étant lié à la métallurgie aux industries chimiques et alimentaires ………etc.
La température optimale pour se désaltérer se situé vers 12°C à 15°C .en pratique, elle
n’a pas d’action directe sur la santé de l’homme. (DEGREMONT., 1989)
pH (Potentiel Hydrogène)
5
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau
Ph <5 Acidité forte => présence d'acides minéraux ou organiques dans les
eaux naturelles
Ph=7 Ph neutre
Conductivité
La conductivité en tout que t’elle n’a pas d’effet sur la santé, puisqu’elle reflété la
concentration de l’ensemble des minéraux dissous. (DEGREMONT., 1989)
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Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau
Salinité
La salinité est un facteur écologique propre aux biotopes aquatiques (mais aussi aux
sols) qui caractérise leur teneur en sel (Na Cl) et autres sels dissous dans les eaux.
Par ailleurs, toute modification intempestive de la salinité due à l’action de l’homme
peut présenter un impact redoutable sur les biotopes aquatiques concernés. (RAMADE .,
2011).
Taux des sels dissous(TDS)
Les sels corrosifs les plus répandus sont les chlorures. les eaux saumâtres en
contiennent des proportions variables ,des eaux de surface et les nappes sont de plus en
plus polluées par des déversements. En général, jusqu’à 100 mg de chlorures par litre. Les
eaux de dureté moyenne ne manifestent par l’action corrosive appréciable. Au-delà de cette
teneur , la corrosion croit rapidement vers 1g/l de chlorures , la destruction des métaux ,
fer acier inoxydable détruit en six moins par une eau froide a 1G de Na Cl par litre.
(DEGREMONT., 1989)
Les sels dissous agissent :
Par augmentation de conductibilité de l’eau
Par modification de la structure de tartre déposé
7
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau
La turbidité
8
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau
La détermination des résidus totaux sur une eau non filtrée reflète la teneur en
matières dissoutes et en suspension non volatiles. La mesure des résidus socs après
filtration correspond quant à elle, aux matières dissoutes (dimension inferieur a1nm). Les
résidus secs permettent d’apprécier la minéralisation d’une eau. (DEGREMONT ., 1989).
Les eaux très minéralises semblent bien contribuer à l'équilibre des différentes
constantes physiologiques de l’homme et surtout de l'enfant, cependant elles peuvent poses
des problèmes endocriniens complexes.
D'après l'OMS une eau est considérée comme d'excellence qualité pour une teneur
de l'extrait sec inférieure à 300 mg/L et inacceptable pour une teneur supérieur à 1200mg/l.
(DEGRENMONT., 1989).
Alcalinité
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Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau
Elle correspond à la teneur en ions OH- CO3-2 et Hco3- pour des pH inferieurs à 8.3, la
teneur en ions OH- et CO3-2 est négligeable (TA =0) dans ce cas la mesure de TAC
correspond au dosage des bicarbonates seuls. (DESIARDINS RAYMOND., 1990).
Les Chlorures
Les chlorures existent dans toutes les eaux a des concentrations variables. Ils peuvent
avoir plusieurs origines :
Percolation à travers des terrains salés
Infiltration d’eaux marines dans les nappes phréatiques.
Activités humaines et industrielles.
Une présence excessive des Chlorures dans l’eau d’alimentation, la rend corrosive pour
les réseaux de distribution et nocive pour les plantes. Une forte fluctuation des chlorures
dans le temps peut être considérée comme indice de pollution. (DEGREMONT.,1989).
Le Calcium
Le Sodium est un élément dont la concentration dans l’eau varie d’une région a une
autre. Il n'existe pas de danger dans l'absorption des quantités relativement importantes de
sodium sauf pour les malades hypertendus.
Pour les doses admissibles de sodium dans l'eau il n'y a pas de valeur limitée
standard :
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Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau
La teneur en potassium dans les eaux naturelles est de l'ordre de 10 à15 mg/L. A cette
concentration, le potassium ne présente pas d'inconvénients pour la santé des individus. Le
seuil de perception gustative est variable suivant le consommateur, se situe aux environs de
40 mg /L pour les chlorures de potassium. (DESIARDINS RAYMOND., 1990)
Les Matières Organiques
Les matières organiques susceptibles d'être rencontrées dans les eaux sont constituées
par des produits de décomposition d'origine animale ou végétale, élaborés sous l’influence
des microorganismes. L’inconvénient des matières organiques est de favoriser l'apparition
de mauvais goût qui pourra être augmentes par la chloration.
Une eau riche en matière organique doit toujours être suspectée de contamination
bactériologique ou chimique. Leur teneur est appréciée, le plus souvent, par des tests tels
que la réduction du permanganate de potassium en milieu acide et en milieu alcalin.
Les eaux très pures ont généralement une consommation en oxygène inférieur à
1 mg/L (DEGREMONT.1989).
Selon la classification de (RODIER ., 1996)
Une eau est très pure pour des valeurs inférieures à 1 mg/L
Une eau est dite potable pour des valeurs comprises entre 1 et 2 mg /L
Une eau est suspecte pour des valeurs comprises entre 2 et 4 mg/L
Une eau est mauvaise pour des valeurs supérieures à 4 mg/L
Ammonium (NH4+)
Cette forme d’azote est assez souvent rencontrée dans les eaux et traduit.
habituellement un processus de dégradation incomplet de la matière organique.
Certaines eaux profondes peuvent être riches en azote ammoniacal sans être pour cela
nécessairement des eaux polluées. Dans ce cas, l‘ammonium (NH4+) peut provenir
dénitrification biochimique due au micro-organisme rédacteurs.
Par contre, si l'ammonium est trouvé dans une eau de surface (rivière ou lac) ou dans une
eau d'origine souterraine peu profonde, son origine doit être recherchée les déjections
animales.
11
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau
12
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau
Les Nitrates
Ils sont rarement présents dans l’eau de consommation. On les trouve dans les eaux
naturelles puisqu'ils sont le résultat normal de l’oxydation de l’azote organique.
(M.TARDAT-HENRY ., 1984).
Les phosphates
Les ions phosphate contenus dans les eaux de surface ou dans les nappes peuvent être
d'origine naturels : décomposition de la matière organique, lessivage des minéraux, ou due
aussi aux rejets industriels (agroalimentaire … etc.) domestiques (poly phosphate des
détergents), engrais (pesticides...etc.).
En l'absence d'apport d'oxygène, les phosphate n’existent qu’à l’état de traces dans les
eaux naturelles, leur introduction dans les eaux de surfaces (rivières, lacs) se faite par les
eaux usées dont l'épuration est souvent insuffisante. (DESIARDINS RAYMOND., 1990)
Les sulfates
Elles sont rencontrées sous formes de sulfates de magnésium et ou calcique dans les
eaux dues. A fortes concertation, ils peuvent provoquer des troubles gastro- intestinaux (en
particulier chez l’enfant) ils peuvent aussi conférer à l'eau un gout désagréable.
Les normes américaines préconisent pour les sulfates une concentration maximale
acceptable de 200 mg /L et une concentration maximales admissible de 400 mg /L (SO4-2).
Cette dernière valeur de 400 mg / L est également adoptée par l’OMS, une teneur
supérieur à 400 mg /L. rend l’eau impropre à la consommation (DESIARDINS ., 1989) .
La silice
La silice est rencontrée dans l’eau soit à l’état dissous, soit à l’état colloïdal. Les
eaux des régions granitiques peuvent en contenir plusieurs dizaines de milligrammes par
litre. Elle doit être éliminée dans les eaux de chaudière car elle forme des croutes sur les
parois. (M.TARDAT-HENRY.,1984).
I.4.4. Les paramètres indésirables
Le Fer
Les eaux de surfaces peuvent contenir jusqu’a 0.3 de fer qui peut avoir pour origine la
lessivassions des terrains traversés ou les pollutions industrielles, dans les eaux de
distribution .il provient plus souvent de la corrosion des conduites d'amenés. Ce métal à
13
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau
l’état ferreux est assez soluble dans l'eau. II précipite à la suite du départ de l’anhydride
carbonique et par oxydation à l’air.
Le fer de l’eau ne présente certes aucun inconvénient du point de vue physiologique,
mais à des teneurs très importantes il influe sur la qualité organoleptique de l'eau (mauvais
gout, couleur et saveur) (DESIARDINS RAYMOND., 1990).
L'Aluminium
Le manganèse est assez répondu dans la nature mais à des doses faibles (<0.05
mg/L), il est susceptible de former une couche noir sur les canalisations qui lorsqu’ elle se
détache donne un aspect peu engageant à l'eau. Au point de vue domestique, il présente un
inconvénient même en quantités faibles (0.1 mg/L). Il risque de tacher l’émail et le linge.
(DESIARDINS RAYMOND., 1990).
I.5. Les normes de qualité des eaux potables
I.5.1. Définition d’une norme
Une norme est un critère de référence établi conformément à une réglementation ou
une référence minimale, moyenne ou supérieure. Elle permet de comparer une situation
par rapport à une valeur seuil et de définir des conditions acceptables par rapport à
celle qui ne le serait pas. (HOFFAMN et al., 2014).
I.5.2. Les normes de qualité des eaux potable
L'eau après traitement doit répondre aux normes de qualité établis selon différents
Paramètres, notamment microbiologique, des analyses sont effectuées pour vérifier le
respect de ces normes. Ces normes de qualité, s'appuient sur les travaux médicaux de
l’organisation mondiale de la santé (O.M.S) qui diffusent des recommandations sur les
doses maximales admissibles à respecter, c’est-à-dire la quantité qu’un individu peut
absorber dans danger quotidiennement et tout au long de vie : ces recommandation sont
adaptées dans chaque pays en fonction de leur état sanitaire, leur situation économique et
selon la réglementation en vigueur. (DEGREMONT., 2005)
14
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau
Ph 9 6.5 - 8.5 -
Potassium 12 20 mg/L
Nitrates 50 50 mg/L
Phosphates 5 5 mg/L
15
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau
Oxydabilité 5 3 mg/L
(KMnO4)
Oxygène dissout 5 5 mg/L
Température 25 25 °C
Source : oms (2002), journal officiel de la république algérienne n°27 (26 avril 2006 p10,
11, 12)
I.6.pollution des eaux
La pollution des eaux est définie comme ‘‘ tout changement défavorable des
caractéristiques naturelles (biologiques ou physico-chimiques) dont les causes sont
directement ou indirectement en relation avec les activités humaines ’’. (DEJOUX C).
Les différents risques de l’eau sont : le risque d’ingestion ou risque direct, risque de
contact et le risque indirect.
I.6.1 .Les différents types de pollution des eaux
I .6.1.1.Polluants biologiques
Ils comprennent les organismes libres et les agents pathogènes.
Organismes libres
Les principaux organismes libres présents dans l’eau, sont : le plancton, les macro-
invertébrés et les micro-organismes.
Ces derniers se subdivisent en :
- micro-organismes des eaux de surface
- micro-organismes des eaux propres
- micro-organismes responsables de certains goûts et odeurs
Agents pathogènes
16
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau
I.6.1.2.Polluants chimiques
Certains éléments chimiques qui se trouvent dans l’eau sont utiles et même
indispensables à la santé de l’homme à faibles concentrations mais peuvent devenir
toxiques lorsqu’ils sont absorbés en très grande quantité.
Ils comprennent les sels minéraux et les composés toxiques. Ce sont des polluants
majeurs des cours d’eau par leur abondance et leurs effets biologiques.
I.6.1.2.1.Les sels minéraux
Les plus couramment rencontrés dans la pollution des eaux sont : les nitrates, les
phosphates, les sulfates, les nitrites, bicarbonates, etc.
Les principales sources mises en cause sont :
les effluents industriels et urbains.
le lessivage des terres cultivées renfermant des engrais.
17
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau
Ce sont essentiellement :
- les métaux lourds ou certains métalloïdes
- les minéraux d’origine agricole
- les minéraux d’origine industrielle
- certains composés naturels
Les polluants organiques toxiques
Ce sont principalement les pesticides et les détergents. Ces derniers ne sont pas
toxiques mais ils favorisent l’assimilation des substances toxiques.
Les pesticides
On désigne généralement les pesticides comme, des produits utilisés pour lutter
contre les organismes portant atteinte à la santé publique ou s’attaquant à tous les stades et
de toutes les manières aux ressources végétales ou animales nécessaires à l’alimentation
humaine, à l’industrie ou encore à la conservation de l’environnement.
D’après leurs usages, les pesticides sont classés de la manière suivante : les
insecticides, les fongicides, les nématoïdes, les rodenticides, les herbicides, les acaricides
etc.
Les sources de pollution sont :
- les industries fabricant les pesticides.
- l’utilisation des pesticides en agriculture et en santé publique.
- le lessivage des terrains traités par les eaux de pluie. (RODIER J. 1984)
Les détergents
On désigne par détergents (du latin « déterger » : nettoyer), les produits susceptibles
de permettre des opérations de nettoyage.
Les nuisances engendrées par l’utilisation des détergents sont :
- L’apparition de goût de savon.
18
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau
19
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau
Les acides sont toxiques à la vie aquatique et détériorent les réseaux d'égaux.
Les huiles et les graisses flottants conduisent au colmatage des conduites et
donnent un aspect esthétique indésirable.
Les matières toxiques et métaux lourds sont toxiques à la vie aquatique.
Le phosphore et l'azote conduisent à l'eutrophisation des cours d'eau.
Le phosphore est un élément limitant la croissance des plantes et du phytoplancton.
Les coliformes fécaux et pathogènes participent à la contamination bactériologique
des cours d'eau ( S. BIREECH et I. MESSAOUDI, 2007) .
Le carbone est le plus important des éléments chimiques caractérisant le monde vivant. Il
existe trois réservoirs de carbone : L'atmosphère, les océans et la biosphère continentale.
Les échanges entre l'atmosphère et la biosphère sont essentiellement liés à l'activité des
êtres vivants (Fixation du carbone lors de la photosynthèse, et son transfert à travers les
réseaux trophiques).
A l'opposé, d'autres échanges biochimiques vont équilibrer ces prélèvements en
rejetant dans l'atmosphère un flux identique de carbone : 100 Gt (Gigatonnes) issu de la
respiration cellulaire et la fermentation (Décomposition de la matière organique). De
20
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau
même, les éruptions volcaniques, les industries et les véhicules de transports, rejettent du
(CO2) dans l'atmosphère.
Quant aux flux du carbone entre l'air et l'eau des océans, ils sont équilibrés et du même
ordre. Les échanges physicochimiques aux interfaces des deux éléments font apparaitre un
rejet de 100 Gt de (CO2) dans l'atmosphère et une absorption identique de 100 Gt de ce gaz
par l'eau. La quantité de dioxyde de carbone dissous dans les océans est environ 50 fois
plus grande que celle qui est présente dans l'atmosphère.
Dans les sols, il se produit souvent un ralentissement du cycle du carbone : Les
matières organiques ne sont pas entièrement minéralisées mais transformées en un
ensemble de composés organiques acides qui s'accumulent dans diverses formations
sédimentaires (Acides humiques).
II se produit une stagnation et même un blocage du cycle du carbone. C'est le cas de la
constitution de grands dépôts de pétrole et d'autres hydrocarbures fossiles. (FRAHTIA K.
et AMRI S. ,2017)
Cycle de l’azote
L'azote minéral est présent à profusion sur notre planète puisque sa forme gazeuse (N2)
(Azote atmosphérique) représente la plus grande partie de l'air que nous respirons (78 % du
volume).
21
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau
En revanche, les ions nitrates (NO3-) constituent la seule forme d'azote minéral
assimilable par les plantes avec les ions ammonium. Cet élément se retrouve entre autres
dans les acides aminés constituant les protéines et dans les bases azotées de l'ADN.
La plupart des êtres vivants ne peuvent utiliser la molécule (N2). De ce fait, ils ont
besoin de ce qu’on nomme l’azote fixé dans lequel les atomes d’azote sont liés à d’autres
types d’atomes comme par exemple à l’hydrogène dans l’ammoniac (NH3) ou à l’oxygène
dans les ions nitrates (NO3).
Des processus sont nécessaires pour transformer l'azote atmosphérique (N2) en une
forme assimilable par les organismes : La fixation de l’azote diatomique (N2), la
nitrification et la dénitrification.
La fixation
Transforme les produits de la fixation (NH4+, les ions nitrates NH3) en (NOx)
(Soient NO2- et NO3-), des nitrites et nitrates. Les végétaux absorbent grâce à leurs racines
les (NO3-) et, dans une moindre mesure, l'ammoniac présent dans le sol, et les incorporent
dans les acides aminés et les protéines. Les végétaux constituent ainsi la source primaire
d'azote assimilable par les animaux.
La dénitrification
22
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau
23
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau
Les phosphates organiques sont restitués au sol avec les cadavres, déchets et excrétas
produits par les êtres vivants, attaqués par les microorganismes et retransformés en ortho
phosphates minéraux, à nouveaux disponibles pour les plantes vertes et autres autotrophes.
Le phosphore introduit dans les écosystèmes aquatiques par les eaux de ruissellement,
rejoint les océans, permettant ainsi le développement du phytoplancton et des animaux des
divers maillons de la chaîne trophique.
Un retour partiel des phosphates des océans vers les terres émergées s'effectue grâce à
la pratique de la pêche ou par les excréments des oiseaux marins piscivores.
Cependant, dans les océans, le cycle du phosphore se fait avec des pertes, puisqu'une
partie importante des phosphates entrainée en mer se retrouve immobilisée dans les
sédiments profonds (Fragments de cadavres de poissons non consommés par les
détritivores et les décomposeurs).
Lorsqu'il n'existe pas de courants ascendants permettant la remontée des eaux en
surface, la pénurie de phosphore devient un facteur limitant. Le cycle du phosphore est
donc incomplet et ouvert.
Du fait de sa rareté et en raison de ces pertes pour le cycle, le phosphore constitue
donc le principal facteur limitant qui contrôle la majeur partie de la production primaire.
(FRAHTIA K. et AMRI S. 2017).
24
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau
25
Chapitre II
Matériels et
méthodes
Chapitre II Matériels et Méthodes
26
Chapitre II Matériels et Méthodes
La zone l’etude
27
Chapitre II Matériels et Méthodes
28
Chapitre II Matériels et Méthodes
29
Chapitre II Matériels et Méthodes
II.4. Echantillonnage
L'étude expérimentale consiste à effectuer des analyses physico-chimiques et
microbiologiques de l’eau dans la wilaya de M’sila .
Les analyses microbiologiques et physico-chimiques ont été réalisées au sein du
laboratoire d’analyse du contrôle de qualité des eaux unité M’sila, L'étude de qualité de
l'eau comporte trois étapes :
▪ Prélèvement, échantillonnage.
▪ Analyse.
▪ Interprétation.
Pour réaliser cette étude on l’a été choisir trois stations au niveau de la wilaya
M’sila, La première et la troisième station mesure l’état initial des eaux et la deuxième
station représentent l’état des eaux après vers la installation (l’eau de robinet).
La période des prélèvements était de février 2020, Le tableau représente les lieux et
les dates de trois stations de prélèvements au niveau de la wilaya de M’sila.
30
Chapitre II Matériels et Méthodes
Figure N°08 : Station 1 Dréat (Ain Mazer) ) Figure N°09 : Station 3 Souamaa
(Ain Bouhmadou)
Les échantillons des eaux sont recueillis dans des bouteilles en plastique pour
les analyses physico-chimiques, Les bouteilles de prélèvement sont nettoyées et
identifiées au préalable , sur Chacune, on note la date, l’heure et l’endroit de prélèvement
sont mentionnés. Sur site les bouteilles sont d’abord rincées deux à trois fois par l’eau à
analyser, puis elles sont remplies par l’eau, Durant la période de prélèvement, on évite
toute modification des caractéristiques des échantillons (teneur en gaz, composés volatils
dissous, contamination biologique ….).
31
Chapitre II Matériels et Méthodes
Tableau N°7 : Types de solution et produits utilisés pour les différentes analyses
32
Chapitre II Matériels et Méthodes
Avec:
E: potentiel mesure
EO: potentiel standard d'électrode (dépend du choix de l'électrode de référence et des
solutions internes)
R:constante du gaz parfait (J/°C)
T:température absolue (°C)
N:charge de l'ion
F:constant de Faraday (96500C)
H+: activité des ions H+ dans l'échantillon.
b) Appareil : pH Mètre
33
Chapitre II Matériels et Méthodes
Figure N° 11 : pH mètre
34
Chapitre II Matériels et Méthodes
Figure N° 12 : Turbidimètre
35
Chapitre II Matériels et Méthodes
a)- Principe
Mesure de la conductance électrique d'une colonne d'eau et éliminée par deux
électrodes de platine (pt) (ou couvertes de noir de platine) maintenues parallèles. Si reste
résistance de la colonne d'eau en ohms.
La résistivité électrique en ohms-cm est : …………….…. (2)
FigureN°13:Conductimètre
36
Chapitre II Matériels et Méthodes
a)- Principe
La dureté totale détermine la concentration en calcium et du magnésium dissous.
Les alcalino-terreux présents dans l'eau sont amenés à former un complexe de type chélate
par le sel di sodique de l'Acide Éthylène Diamine tétra acétique (EDTA). L’estimation du
titre hydrométrique a été faite par l’expression suivante :
[( ) ] ………….. (4)
: C'est le titre hydrométrique en mg/l
C : Concentration en milliéquivalent par litre d’EDTA
: Volume ml de solution d'EDTA utilisé pour le titrage
: Volume d’échantillon.
II .7.2.Analyses chimiques:
II.7.2.1.Détermination de Bicarbonates
a)- Principe
Les carbonates n'existent qu'à pH > 8.3 et les bicarbonates si le pH est compris entre
4,4 et 8,3. Au cours d'un dosage asymétrique doublé d'une mesure de pH, à quel moment
ces ions sont encore présents ou non dans l'échantillon.
c)- Mode opératoire
37
Chapitre II Matériels et Méthodes
( ) ( )
II.7.2.2.Détermination de Nitrites ( )
a)- Principe
La diazotation de la sulfanilamide en milieu acide et sa copulation avec ou en
présence dedichlorhydrate N-(1-naphthyl) éthylène diamine donne un complexe coloré
pour pré susceptible d'un dosage colorimétrique. Limite de détection: 0.001 <c< 0.3 mg/l.
b)- Matériels
-Spectrophotomètre2. = 543 nm
•Fiole de 50 ml
- Pipette de 1 et 2 ml
d)- Mode opératoire
Introduire 50 ml de l'échantillon à analyser dans une fiole, puis on ajouter 1 ml de
sulfanilamide et agiter et en attendent 5 mn pour ajouter 1 ml de di chlorhydrate N-(1-
Naphtylc -)- éthylenediamine et agiter, attendent une autre fois 10 mn, enfin en fait la
lecture au spectrophotomètre à 2 = 543 nm (C)
e)- Expression des résultats
[NO2] = C (mg/L)
38
Chapitre II Matériels et Méthodes
39
Chapitre II Matériels et Méthodes
comme indicateur. Cette réaction est utilisée pour l'indication du virage. Durant le titrage
le pH est maintenu entre 5 et 9,5 afin de permettre la
( ) ( )
40
Chapitre II Matériels et Méthodes
41
Chapitre II Matériels et Méthodes
( )
Mode opératoire :
(V1)Ca2+:
42
Chapitre II Matériels et Méthodes
(V2) Ca2+Mg2+ :
Prendre 50 ml d’eau à analyser. Ajouter 2 ml de NH4OH (10,1) et aussi noir
eriochrome après titrer avec l'E.D.T.A jusqu’au virage (bleu).
V1*0,01*40,08*100
Donc : mgCa 2 /l
50
43
ChapitreIII
Résultats et
Discussions
Chapitre III Résultats et discussions
44
Chapitre III Résultats et discussions
Titre
Alcalimétrique 28 39 29 500 mg/L
complet ( TAC)
Titre 500 mg/L
Hydrométrique 34 104 68
(TH)
Nitrites ( NO2-) > 0.02 > 0.02 > 0.02 0.1 mg/L
III.1.1. Température
La figure représente la variation spatiale de température dans les eaux pour les différents
échantillons (S1, S2, S3) étudiés.
30 temperateur
25
20
Temperateur
15
10
0
S1 S2 S3 NA
Stations
45
Chapitre III Résultats et discussions
pH
8,2
8
7,8
7,6
7,4
PH
7,2
7
6,8
6,6
6,4
6,2
S1 S2 S3 NA
stations
Figure N°15 : Diagramme des points potentiels hydrogènes (pH) d’eau étudiés.
46
Chapitre III Résultats et discussions
conduire à des dépôts incrustants dans les circuits de distribution par ailleurs il peut
intensifier une possible coloration et donner une saveur amère.
Le pH dépend de l’origine des eaux, de la nature géologique du substrat. Il résume la
stabilité de l’équilibre établi entre les différentes formes de l’acide carbonique et il est lié
au système tampon développé par les carbonates et les bicarbonates. Les valeurs observées
révèlent que le pH est légèrement neutre à alcalin dans les 3 stations de la wilaya de
M’sila. Le pH varié entre (6.5 à 7.4) donc ne dépasse pas la norme Algérienne (pH = 6.5-
8.5), donc la qualité de l’eau dans la région d’étude est acceptable.
III.1.3. La Conductivité Electrique
La figure représente la variation spatiale de conductivité électrique dans les eaux pour
les différents échantillons (S1, S2, S3) étudiés.
3500
3000
2500
2000
CND
1500
1000
500
0
S1 S2 S3 NA
Stations
47
Chapitre III Résultats et discussions
donc la qualité de l’eau dans la région d’étude est très mauvaise. Faisant cette eau une eau
très minéralisée.
III.1.4. Salinité
La figure représente la variation spatiale de salinité dans les eaux pour les différents
échantillons (S1, S2, S3 ) étudiés .
2
1,8
sanilité
1,6
1,4
1,2
1
Sanilité
0,8
0,6
0,4
0,2
0
S1 S2 S3 NA
Stations
La salinité traduit le caractère salin de l’eau, elle varie considérablement d'une saison à
une autre et d'une région à une autre.
Les valeurs de la salinité oscillent entre 0.2 psu et 1.8 psu, la valeur maximale a été
enregistrée au S2 et la valeur minimale a été enregistrée au S1, ce qui est confirmé les
valeurs de la conductivité trouvés précédemment.
Ce comportement de salinité est étroitement lié aux apports en eau douce, et à la faible
évaporation de l’eau qui augmente la concentration de sel au milieu.
III.1.5. Solides Totaux Dissous
Tableau N°09: Goût de l’eau avec différentes concentration de TDS
Niveau de TDS (mg/l) Evaluation
Moins de 300 Excellent
300-600 Bien
600-900 Passable
900-1200 Faible
Plus de 1200 Inacceptable
48
Chapitre III Résultats et discussions
Les taux des TDS mesurés affichent des valeurs variant entre 220 mg/L et 1379
mg/L, la valeur maximale a été enregistrée au S2 et la valeur minimale a été enregistrée au
S1 .En S2 1379 mg/L ce qui prouve que une minéralisation continue de ces milieux.
III.1.6. Turbidité
La figure représente la variation spatiale de turbidité dans les eaux pour les différents
échantillons (S1, S2, S3) étudiés
Turbidité
6
4
turbidité
0
S1 S2 S3 NA
Station
49
Chapitre III Résultats et discussions
TH
600
500
400
TH
300
200
100
0
S1 S2 S3 NA
Station
Dureté Totale C'est une qualité particulière de l'eau due à la présence de calcium et
de magnésium. On distingue: une dureté carbonatée qui correspond à la teneur en
carbonates et bicarbonates de Ca2+ et Mg2+ et une dureté non carbonatée produite par les
autres sels. La dureté dépend de la structure géologique des sols traversés. Les résultats
obtenus montrent que la dureté varie entre 34 à 104 mg/L ne dépassent pas les normes
Algériennes de 500 mg/L, donc la qualité de l’eau dans la région d’étude est acceptable.
50
Chapitre III Résultats et discussions
TAC
600
500
400
300
TAC
200
100
0
S1 S2 S3 NA
Station
La présence des ions Ca2+ dans l’eau est liée principalement à deux origines naturelles
Soit la dissolution des formations carbonatées (CaCO3), soit la dissolution des formations
gypseuses (CaSO4). D’après les résultats obtenus elle varie entre 5 à 20 mg/L elle est
51
Chapitre III Résultats et discussions
inférieur sont les normes Algériennes de 50 mg/L, donc la concentration de calcium plus
faible, ce qui indique que ces eaux sont moins influencées par la dissolution des formations
carbonatées et gypseuses, donc la qualité de l’eau dans la région d’étude est acceptable.
III.1.10. Chlorure (Cl-)
La figure représente la variation spatiale des ions de chlorure de l’eau de la région
d’étude pour les Stations (S1, S2, S3).
600
500
Cl-
400
300
mg/l
Cl-
200
100
0
S1 S2 S3 NA
stations
La concentration des chlorures dans l’eau dépend aussi du terrain traversé. Sur la
base des résultats des analyses effectuées pour les échantillons des eaux, les teneurs en
chlorures est de l’ordre de 49.7mg/L à 497 mg/L au niveau de la région d’étude, les
teneurs en chlorures sont inférieures à 500 mg/L Selon les normes Algériennes, donc la
qualité de l’eau dans la région d’étude elle est acceptable.
III.1.11. Magnésium (Mg2+)
La figure représente la variation spatiale de magnésium dans les eaux pour les différents
échantillons (S1, S2, S3) étudiés
52
Chapitre III Résultats et discussions
Mg2+
160
140
120
100
Mg2+
80
60
40
20
0
S1 S2 S3 NA
Station
NO2-
0,12
0,1
0,08
NO2-
0,06
0,04
0,02
0
S1 S2 S3 NA
Station
Une eau qui renferme des nitrites est considérer comme suspecte car cette présence
est souvent liée à une détérioration de la qualité microbiologique.
53
Chapitre III Résultats et discussions
NO3-
60
50
NO3-
40
30
20
10
0
S1 S2 S3 NA
Stations
54
Chapitre III Résultats et discussions
NH4+
0,8
0,7
0,6
NH4+
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
S1 S2 S3 NA
Stations
L’ammonium (NH4+) est un composé chimique. Sa présence dans les eaux de surface
est considérée comme indicateur de pollution, il ne présente pas danger sur la santé des
consommateurs. Mais sa présence dans les eaux potables ne doit pas excéder 0.05 mg/L .Il
est considéré comme un élément gênant car il interféré avec le chlore pour former les
chlora mine qui modifient l’odeur et le gout de l’eau traité. Il sert aussi à nourrir à
certaines bactéries qui peuvent proliférer dans les réseaux de distribution.
Dans 1 et 3 stations, il n'y a pas l’ammonium (NH4+), mais dans la S2, nous avons
trouvé 0.07 mg/L, Bien qu'il ne dépasse pas 0 .5 mg/L à la norme algérienne, mais il n'est
pas potable.
III.1.15. Potassium (K+)
La figure représente la variation spatiale de Potassium (K+) dans les eaux pour les
différents échantillons (S1, S2, S3) étudiés
55
Chapitre III Résultats et discussions
K+
25
20
15
mg/L
k+
10
0
S1 S2 S3 NA
Station
350
Na+
300
250
200
Na+
mg/l
150
100
50
0
S1 S2 S3 NA
Station
56
Chapitre III Résultats et discussions
57
Conclusion
Conclusion
Conclusion
58
Conclusion
(Newara) les normes ne sont pas respectées donc l'eau n'est pas potable il doit la
traiter avant de l’utiliser.
L’analyse des données obtenues nous a permis de tirer les conclusions suivantes :
Les eaux souterraines sont de meilleure qualité, ces eaux doivent être réservées
surtout pour les besoins domestiques.
Nous avons constaté qu'il n'y a pas de source spécifique d'eau potable pour les
résidents de la ville de M’sila.
Les caractéristiques physico-chimiques des eaux de consommation de la ville de
M'sila exigent un traitement plus au moins poussé (adoucissement par exemple)
avant qu’elles ne soient chlorées et distribuées aux usagers.
A l’essai de ce travail qui doit comporter sans doute encore de lacune et l’insuffisance,
en égard de l’importance et la complexité de problème traité nous pensons que d’autres
études pourraient à l’avenir compléter et enrichir ce modeste travail.
59
Références
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Références bibliographiques
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63
Annexes
Annexes
Annexes
الملخص
سكضخ ْزِ انذساسح عهى انجٕدج انفٍضٌائٍح ٔانكًٍائٍح نهًٍاِ انصانحح نهششب نٕالٌح انًسٍهح ٔقذ ذى اخرٍاس شالشح
. يحطاخ تهذٌح انسٕايع تهذٌح انًسٍهح (َٕاسج ) ٔكزا يُطقح انذسٌعاخ
، دسجح انُاقهٍح، دسجح انحًٕضح، ٔشًهد انذساسح ذحهٍم انًعاٌٍش انفٍضٌائٍح ٔانكًٍٍائٍح كذسجح انحشاسج
. انصٕدٌٕو، انثٕذاسٍٕو، انُرشاخ، انكانسٍٕو، دسجح ذعكش انًغٍُسٍٕو
ٔاظٓشخ انُرائج اَّ تانُسثح نًُطقرٍٍ انسٕايع ٔانذسٌعاخ ايرصال نهًعاٌٍش انجضائشٌح تاسرصُاء تعض االخرالف
)55.1(انطفٍف تًٍُٓا انزي ٌٕضح جٕدج يٍاِ انذسٌعاخ افضم يقاسَح يع جٕدج يٍاِ انسٕايع يٍ حٍس دسجح انحشاسج
.)44 52( انصٕدٌٕو،)1( انكانسٍٕو،)24583( انرعكش، )2.0( انًهٕحح،)844( انُاقهٍح،
، )0252(عهى غشاس يا تٍُرّ انُرائج ذحهٍم يٍاِ تهذٌح انًسٍهح انرً ذجأصخ انًعاٌٍش انجضائشٌح كذسجح انُاقهٍح
)042( َٔسثح انصٕدٌٕو، )544( انًهٕحح
فً األخٍش َسرُرج اٌ يٍاِ ٔالٌح انًسٍهح تانُسثح نهًُطقح انشًانٍح كانسٕايع ٔانذسٌعاخ ذصُف عهى آَا راخ
تًٍُا ذصُف َٕعٍح انًٍاِ ٔسط يذٌُح، َٕعٍح جٍذج ٔيقثٕنح تانُسثح نهًعاٌٍش انفٍضٌائٍح ٔانكًٍٍائٍح ٔآَا صانحح نهششب
يسٍهح )َٕاسج) غٍش يقثٕنح يٍ َاحٍح انًعاٌٍش ٔعهٍّ فإَٓا غٍش صانحح نهششب ٌٔسرٕجة يعانجرٓا قثم اسرخذيٓا
: الكلمات المفتاحية
انذٔسجانثٍٕجٍٕكًٍٍائٍح،انرهٕز،يٍاْانششب،انًعاٌٍش،انثكرشٌٕنٕجٍح،انجٕدجانفٍضٌائٍحٔانكًٍٍائٍح،ِانًٍا
Abstract
This study focused on the physical and chemical quality of potable water in M’sila
state (wilaya of M’sila).Three stations were selected : the commune of Souamae, the
commune of M’sila and Draiate’s district.
The study included an analysis of the physical and chemical standards such as :
temperature, PH, degree of conduction, degree of turbidity, magnesium, calcium, nitrate,
potassium, sodium.
The results showed that in the areas of Souamae and Draiate, the Algerian
standards are complied with, except for some slight difference between them, which
indicates that the quality of Draiate water is better compared to that of Souamae water :
temperature(19.5) degree of conductivity (488), degree of salinity (0.2) , degree of
turbidity (0.147), calcium (5) sodium ( 10.8) .
Similar to what was shown by the analysis of M’sila commune water, which
exceeded the Algerian standards, such as the degree of conductivity (3090), the degree of
salinity (1.8), sodium (286).
Finally, the water of M’sila, for the northern region, such as: Souamae and Draiate ,
are classified as of good quality and acceptable in terms of physical and chemical standards
and it’s drinkable, while the quality of the water in the city center of M’sila is unacceptable
in terms of standards, and therefore it is not suitable for drinking and needs to be treated
before use it.
Key words:
Water, Physico-chemical quality, Bacteriological, Standards, drinking water, pollution,
biogeochemical cycle