Caractéristiques Physico-Chimiques de L'eau Potable de La Région de M'sila (Dréat, Souamaa, Newara)

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE


UNIVERSITE MOHAMED BOUDIAF - M’SILA

FACULTE DES SCIENCES DOMAINE : SCIENCES DE LA


NATURE ET DE LA VIE
DEPARTEMENT des Sciences de la Nature
et de la Vie FILIERE : ECOLOGIE
N° :……………………………………….. OPTION : ECOLOGIE DES MILIEUX
NATURELLES

Mémoire présenté pour l’obtention


Du diplôme de Master Académique

Par:
GASMI WIDAD
REFICE MERIEM

Intitulé

Caractéristiques physico-chimiques de l’eau


potable de la région de M’sila (Dréat,
Souamaa ,Newara)

Soutenu devant le jury composé de:

BOUNAR Rabah MCA Université de M’Sila Président.


SAOUDI Warda MAA Université de M’Sila Rapporteur.
GHODBAN Mouloud MCA Université de M’Sila Examinateur.

Année universitaire : 2019 /2020


Remerciements

Nous remercions Allah tout puissant de nous avoir donné la volonté


et le courage de mener à bien ce travail.
Nous tenons à remercier vivement notre Promoteur Dr. Saoudi
d’avoir accepté de diriger ce travail et pour leurs précieux conseils et
Leurs encouragements durant le déroulement de ce travail.
Nos remerciements s’adressent également au chef service de
laboratoire central "Algérienne des Eaux" de la wilaya de M’sila,
qu’a toute l’équipe de laboratoire qui nous ont beaucoup aidés.
Nos remerciements également à tout le personnel du de la Direction
des ressources en eau de l'État de M'sila.
Nos vifs remerciements s’adressent à tous les membres de jury qui
nous avons fait l’honneur d’examiner ce travail.
Nos vifs remerciements à tous les enseignants du département des
Sciences de la Nature et la Vie
En fin, nous remercions toute personne ayant contribué à
l’élaboration de ce travail.

Merci.
Dédicaces

Je dédie ce Travail A mes chers parents, ma mère Keltoum, et mon


père Nacir pour leur patience, leur amour, leur soutient
A la mémoire de mon grand-père Lakhdar Gasmi qui a gardé une
place dans mon cœur, Tu me manqueras toujours
A ma grand-mère ben Dahmane baya ; que dieu le bénisse et garde
pour moi
A ma chère sœur adorable Rezkia pour ses encouragements et son
intérêt
A ma chère sœur Hanane pour la soutenir
A mes chères frères : Bouzid ; Morad ; Djalal ; Hicham
A mon binôme Meriem qui a partagé avec moi les bons et les
durs moments
A mes amie(s) en particulier : Sebia Meriem ; MagouraChahra ;
Bousbaa Meriem
A tout(e)s mes ami(e)s de la Spécialité écologie des milieux
naturel

Widad
Dédicaces

Je dédie ce travail à ma chère mère, pour sa patience, son amour et son


soutien
A la mémoire de mon père qui a gardé une place dans mon cœur, Tu
me manqueras toujours
A mon frère Hassan pour ses encouragements et son intérêt
A mes chères sœurs et frères
A mon binôme widad qui a partagé avec moi les bons et les
durs moments
A tout(e)s mes ami(e)s de la Spécialité écologie des milieux
naturels

Meriem
Liste des figures I

Figure N°01 : la molécule d’eau.


Figure N°02 : Cycle du carbone (Berg et al., 2009)
Figure N°03 : Cycle de l'azote (Berg et al., 2009)
Figure N°04 : Cycle du phosphore (Berg et al., 2009)
Figure N °05: Localisation géographique de la wilaya de M'sila.
Figure N° 06: Carte de localisation de la zone d’étude.
Figure N°07 : Variations annuelles des précipitations en mm (2000-2013)
Figure N°08 : Station 1 Dréat (Ain Mazer)
Figure N°09 : Station 3 Souamaa (Ain Bouhmadou)
Figure N°10: Station 2 la ville de M’sila( Newara)
Figure N°11 : pH mètre
Figure N°12 : Turbidimètre
Figure N°13 : Conductimètre
Figure N°14 : Spectrophotomètre (Original)
Figure N°15 : Diagramme des points potentiel hydrogène (pH) d’eaux étudiées
Figure N°16 : Diagramme des points conductivité électrique d’eau étudiés
Figure N°17 : Diagramme des points de salinité d’eau étudiés
Figure N°18 : Diagramme des points de turbidité d’eau étudiés
Figure N° 19 : Diagramme de la Titre Hydrométrique des points d’eau étudiés
Figure N °20 : Diagramme de Titre Alcalimétrique complet des points d’eau étudiés
Figure N °21 : Diagramme des points de calcium d’eau étudiés
Figure N °22 : Diagramme des points de chlorure d’eau étudiés
Figure N°23 : Diagramme de magnésium des points d’eau étudiés
Figure N°24 : Diagramme de nitrite de nitrite NO2-des points d’eau étudiés
Figure N°25 : Diagramme de nitrate NO3-des points d’eau étudiés
Figure N°26 : Diagramme d’ammonium (NH4+) des points d’eau étudiés
Figure N°27 : Diagramme de potassium des points d’eau étudiés
Figure N°28 : Diagramme de sodium (Na+) des points d’eau étudiés
Liste des tableaux II

Tableau N° 01:classification d’une eau selon leur PH


Tableau N°02 : Classification des eaux selon la conductivité
Tableau N° 03 : Classes de turbidités usuelles (NTU, néphélomé tricturbidityu nity)
Tableau N°04: les paramètres physicochimiques selon l’OMS et le journal officiel
algérien
Tableau N°05 : Lieux et dates de prélèvement
Tableau N°06 : Types d’appareillages utilisés pour les différentes analyses.
Tableau N°7 : Types de solution et produite utilisés pour les différents analyses
Tableau N°8:Variation des Paramètres physico-chimiques
Tableau N°9 : Goût de l’eau avec différentes concentration de TDS
Liste des abréviations III

% : Pourcentage
(-) : Négative
(+) : Positive
ADN : L’acide désoxyribonucléique
Alc : Alcalinité
ARN : acide ribonucléique
ATP : Adénosine-Triphos Phate
C° : Degré Celsius
Ca2+ : ion calcium
CaCO3 : carbonate de calcium
CaSO4 : Sulfate de calcium
cm : Centimètre
cm2 : Centimètre carré
CMA : Concentration maximale admissible
C.I .S.E : Centre d'information sur l'eau
Coli. Fécaux : Coliformes fécaux
Coli. Totaux: Coliformes totaux
EDTA : Ethylène diamine tétra acétique
g : gramme
g/L : gramme par litre
H : heure
HCO3- : bicarbonate de calcium
K+ : ion potassium
K : Kilomètre
L/S : Litre par seconde
M : Molarité
M.E.S: Matières En Suspensions
m: mètre
m3: mètre cube
mg : milligramme
mg/L : milligramme par litre
ml : Millilitre
NA : Normes Algériennes
Na+ : ion sodium
NH4+: Ammonium
NO2-: Nitrites
NO3-: nitrates
NTU : Unité turbidité Néphèlométrique
O.M.S : Organisation Mondiale de la Santé
PH : potentiel d’Hydrogène
Psu : practicalsalinity unit
S : station
T.D.S : solides Totaux Dissous
T°C : Température en degré Celsius
TA : Titre Alcalimétrique
TAC : Titre Alcalimétrique complet
TH : Titre hydrométrique (Dureté Totale)
UCV : Unité de Couleur Vraie
UFC : Union Fédérale des Consommateurs
UTN : Unité Néphélométrique Turbidité
μm : micromètre
μS/cm : micro-siemens par centimètre
Sommaire
Sommaire
Liste des figures I
Liste des tableaux II
Liste des abréviations III
Introduction
CHAPITRE I : Etude bibliographique sur l’eau
I.1. Structure de la molécule …………………………………………………...................02
I.2. L’origine d’eau potable………………………………………………….....................02
I.2.1.Eau minérale naturelle………………………………………….....................03
I.2.2.Eau de source………………………………………………………………...03
I.2.3.Eau du robinet………………………………………………..........................03
I.3.les caractéristiques de l’eau potable…………………………………………………....04
I.3.1. les caractéristiques organoleptique………………………………………….04
I.4.Les caractéristiques physico-chimique………………………………………..............05
I.4.1. caractéristiques physique……………………………………………05
I.4.2. caractéristiques chimiques…………………………………………..08
I.4.3. Les paramètres de pollution………………………………………....12
I.4.4. Les paramètres indésirables…………………………………………13
I.5. Les normes de qualité des eaux potable………………………………………………14
I.5.1. Définition d’une norme……………………………………………………...14
I.5.2. Les normes de qualité des eaux potable……………………………………15
I.6.pollution des eaux……………………………………………………………………...16
I.6.1 .Les différents types de pollution des eaux………………………………….16
I .6.1.1.Polluants biologiques……………………………………………...16
I.6.1.2.Polluants chimiques………………………………………………..17
I.6.1.2.1.Les sels minéraux………………………………………..17
I.6.1.2.2.Les composés toxiques…………………………………..18
I.6.1.3. Les polluants radioactifs…………………………………………..19
I.6.1.4. Pollution domestique……………………………………………...19
I.6.1.5.Pollution accidentelle……………………………………………...19
I.6.2.Conséquences de la pollution………………………………………………..19
I.7.Les cycles biogéochimiques…………………………………………………………20
I.7.1.Cycles biogéochimiques à phase gazeuse…………………………………..20
I.7.2.Cycles biogéochimiques à phase sédimentaire…………………………...…23
CHAPITRE II : Matériel et Méthodes
II.1. Présentation de la zone d’étude………………………………………………………26
II.2.Caractéristique climatique de wilaya de M’sila………………………………………28
II.2.1. Climat………………………………………………………………………28
II.2. 2. Pluviométrie……………………………………………………………….28
II.2.3. Température………………………………………………………………..28
II.2.4. Habitat……………………………………………………………………...29
II.3.Réseaux Hydrographique……………………………………………………………..29
II.4. Echantillonnage………………………………………………………………………30
II .5.Mode de prélèvement……………………………………………………………...…31
II .6. Analyse physico-chimique…………………………………………………………..32
II.6.1. Matériel et appareillages d’analyse……………………………………...…32
II .7. Méthodes d’analyse physico-chimique …………………………………………......33
II .7.1. Analyses physiques………………………………………………………..33
II.7.1.1. Mesurer la température………………………………………...…33
II .7.1.2. Détermination de Ph……………………………………..………33
II .7.1.3. Détermination de la turbidité…………………………………….34
II.7.1.4. Détermination de la conductivité et TDS………………………...36
II.7.1.5.Détermination Dureté……………………………………………..37
II .7.2.Analyses chimiques…………………………………………………...……37
II.7.2.1.Détermination de Bicarbonates………………………………...…37
II .7.2.2.Détermination de Nitrites (NO2-)………………………..………..38
II.7.2.3.Détermination de Nitrates (NO3-)…………………….…….……..39
II.7.2.4.Détermination des Chlorures Cl-………………………………….39
II.7.2.5.Détermination de l’ammonium (NH4+)…………..………..….…..40
II.7.2.6.Dosage de sodium et de potassium par photométrie de la flamme 41
II.7.2.7.Détermination de Titre Alcalimétrique Complet (TAC)………….42
II.7.2.8.Détermination du calcium (Ca+) et magnésium (Mg²+) ………......42

CHAPITRE III : Résultats et discussions


III .1. Paramètres physico-chimiques…………………………………………………….44
III.1.1. Température……………………………………………………………….45
III.1.2. Potentiel hydrogène (pH)………………………………………………….46
III.1.3.La Conductivité Electrique…………………………………………...……47
III.1.4. Salinité……………………………………………………………..……...48
III.1.5. Solides Totaux Dissous……………………………………………..…….48
III.1.6.Turbidité…………………………………………………...........................49
III.1.7. Titre Hydrométrique (Dureté Totale)………………………………..……50
III.1.8.Titre Alcalimétrique complet (TAC)…………………………….…..…….50
III.1.9.Calcium (Ca+)…………………...……………………………….…..…….51
III.1.10.Chlorure (Cl-)……………………………………….……….……..……..52
III.1.11. Magnésium (Mg2+)…………………………………….……….…..……52
III.1.12. Le nitrite (NO2-)…………….……………………………….……......….53
III.1.13. Nitrates (NO3-)…………………………………………………....……...54
III.1.14. Ammonium (NH4+)…………………………………….......…………….54
III.1.15. Potassium (K+)………………………………………….………….…….55
III.1.16. Sodium (Na+)…………………………………………….………..……..56
III.1.17.Bicarbonates (HCO3-)……………………………………….……………57
Conclusion………………………………………………………………………………...58
Références bibliographiques…………………………………………………………….60
Annexes
Résumé
Introduction
Introduction

Introduction
L’eau est à l’origine de la vie sur terre. Elle est indispensable à la survie des êtres
vivants et a façonné, depuis longtemps, notre environnement et directement influencé le
mode de vie des hommes.
L’eau recouvre les trois quarts de la surface de notre planète. On la trouve sous
multiples formes : pluies, mers, océans, lacs, nappes, souterraines,…etc.
L'eau potable est une eau douce propre à la consommation humaine qui peut être
utilisée sans restriction pour boire ou préparer la nourriture. La potabilité des eaux,
typiquement une eau de source ou l'eau du robinet.
La consommation d’une eau potable est un facteur déterminant dans la prévention
des maladies liées à l’eau. Elle doit donc bénéficier d’une attention particulière. En effet,
une eau destinée à la consommation humaine est potable lorsqu’elle est exempte
d’éléments chimiques et/ou biologiques susceptibles, à plus ou moins long terme, nuire à la
santé des individus. C’est dans ce sens que des normes de qualité ont été définies pour
juger la potabilité des eaux de consommation, et ce au niveau de chaque pays ou à l’échelle
continentale (exemple des normes européennes) et mondiale (normes OMS).
Notre étude donc constitue une tentative de réponses aux questions suivantes :
Quels sont les problèmes de la qualité de l’eau potable dans la ville de M’sila ? Pourquoi
les résidents de la ville de M'sila préfère utiliser l'eau de souamaa et dréat que des eaux des
robinets ?
Au cours de la réalisation de notre mémoire intitulé :
« Caractéristiques physico-chimiques de l’eau potable de la région de M’sila (Dréat,
Souamaa, Newara) », Nous essayons d’apporter le minimum requis pour satisfaire la
curiosité de ceux qui s'intéressent à ce sujet.
Ce travail, consiste à réaliser après une premier chapitre est consacré à une
recherche bibliographique, deuxième chapitre comporte la partie matériel et méthodes
décrivant les caractéristiques générales de la zone d’étude et les méthodes d’analyse
utilisées sur le terrain et au laboratoire, et le dernier chapitre est réservé à la présentation et
la discussion des résultats obtenus, On terminera notre manuscrit par une conclusion
générale.
Chapitre I
Etude bibliographique sur
l’eau
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau

CHAPITRE I : Etude bibliographique sur l’eau


« L’eau est source de vie a-t-on coutume de dire et sans eau, il n’y a pas de vie ».
En 1980 on estimait que 2 milliards d’hommes dans le monde n’avaient pas accès à un
point d’eau potable et l’O.M.S pendant cette même période estimait que 80 % des maladies
sur la planète sont transmises par les eaux contaminées par les polluants chimiques et
organiques (O.M.S., 1986).
La rareté et la raréfaction de l’eau en font une donnée géoéconomique et
géostratégique. (REVUE., 2001).
I.1. structure de la molécule d'eau
L’eau est un composé chimique simple, liquide à température. Pression ambiante
(1 atmosphère), l’eau est gazeuse au- dessus de 100 Cº et solide en dessus de 0 Cº. Sa
formule chimique est H2O, c’est-à-dire que chaque molécule d’eau se compose d’un atome
d’oxygène et de deux atomes d’hydrogène .L’eau se trouve presque partout sur la terre et
elle est vitale pour tous les organismes vivants connus, près de 70% de la surface de la
terre est recouverte d’eau, essentiellement sous forme d’océans.
Une étendue d’eau peut être un océan, une mer, un lac, un étang, une rivière, un
ruisseau, un canal. La circulation de l’eau au sein des différents compartiments terrestres
est décrite par son cycle biogéochimique, le cycle de l’eau. (HAMED et al., 2012).

Figure N°01 : la molécule d’eau.


I.2. L’origine d’eau potable
L’eau potable est une eau dont on considère, à l'aune de normes de qualité, qu’elle
peut être bue, cuite ou utilisée à des fins domestiques et industrielles sans danger pour la
santé.

2
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau

Elle peut être distribuée à partir de bouteilles, du robinet et dans l’industrie, à partir
de citernes. L’eau potable fait souvent l’objet de traitements préventifs variés.
Il existe des types d'eaux destinés à la consommation : les eaux de distribution
publique (ce qu'on appelle l'eau du robinet), les eaux conditionnées (eaux de source, eaux
minérales naturelles). (C.I .S.E)
I.2.1.Eau minérale naturelle
Une eau minérale naturelle ne peut être que d'origine souterraine, et s'être
constituée à l'abri de tout risque de pollution. Microbiologiquement saine dès l'origine, elle
n'est perturbée par aucune contamination d'origine humaine. La principale caractéristique
de l'eau minérale naturelle réside dans sa pureté originelle qui est une exigence de la
réglementation. Les eaux minérales naturelles ont une composition physicochimique stable
qui peut leur permettre de se voir reconnaître des propriétés favorables à la santé humaine.
En résumé, l'eau minérale naturelle est définie règlementairement par trois critères
majeurs : absence de tout traitement ou d'addition de produits chimiques, sa pureté
originelle à la source et donc l'absence de tout polluant d'origine humaine et enfin une
composition minérale définie, parfaitement stable et garantie. (UFC)
I.2.2.Eau de source
Les eaux de source sont comme les eaux minérales naturelles, exclusivement
d'origine souterraine, microbiologiquement saines, préservées de la pollution d'origine
humaine, et aptes à la consommation humaine sans traitement ni adjonction. Contrairement
aux eaux minérales naturelles, leur composition n'est pas systématiquement stable. Les
eaux de sources répondent aux mêmes critères de potabilité que l'eau du robinet.
Par ailleurs, leur nom commercial n'est souvent pas spécifique à une source. Tout
en restant conforme aux règles de l'étiquetage, une même marque peut parfois recouvrir
plusieurs sources et donc avoir des compositions minérales différentes. (UFC)
I.2.3.Eau du robinet
Les eaux du robinet sont souvent constituées d'eaux souterraines puisées dans des
nappes phréatiques et même dans certains cas dans des sources, ou d’eaux de surface
prélevées dans les lacs, rivières, fleuves, retenues, etc. Mais elles peuvent aussi être ou
constituées d'un mélange des deux origines selon les disponibilités saisonnières et la
situation géographique. La répartition française est de 63% en provenance du sous-sol et
37% provenant des eaux de surface.
Avant d'emprunter le réseau de distribution et de parvenir jusqu'au robinet du
consommateur, les eaux d'adduction sont majoritairement traitées pour pouvoir répondre

3
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau

aux différents paramètres qui définissent les normes de potabilité définies spécifiquement
pour l'eau d'adduction. Pour parvenir potable au robinet, l’eau doit subir un certain nombre
de traitements physico-chimiques (mécaniques et chimiques) pour atteindre les normes
réglementaires. (UFC)
I.3.les caractéristiques de l’eau potable
Les qualités admises d’une eau d’alimentation impliquent la garantie de son
innocuité vis-à-vis de l’homme qui est appelé à la consommer.
Une eau potable doit présenter un certain nombre de caractères physiques,
chimiques et biologiques et répondre, à certains critères essentiels (incolore, insipide,
inodore…) appréciés par le consommateur. Toutefois, ses qualités ne peuvent pas se
définir dans l’absolu, ni d’une manière inconditionnelle. L’Organisation Mondiale de la
Santé (OMS) a édicté des normes internationales pour l’eau de boisson. (A.KHADRAOUI,
S .TALEB. 2008).
I.3.1.les caractéristiques organoleptique
Les facteurs organoleptiques (couleur, saveur, turbidité et odeur) constituent souvent
les facteurs d'alerte pour une pollution sans présenter à coup sûr un risque pour la santé.
 La Couleur

Dans l’idéal, l’eau potable doit être claire et incolore. Le changement de couleur d’une
eau potable peut être le premier signe d’un problème de qualité. Dans un échantillon d’eau,
l’intensité relative d’une couleur est analysée à l’aide d’une échelle arbitraire composée
d’unités de couleur vraie (ucv) (DEGREMENT., 1952).
 Goût et Odeur

Les eaux de consommation doivent posséder un goût et une odeur non désagréables.
La plupart des eaux, qu’elles soient ou non traitées, dégagent une odeur plus ou moins
perceptible et ont une certaine saveur. Ces deux propriétés, purement organoleptiques, sont
dextrement subjectives et il n’existe aucun appareil pour les mesurer. Selon les
physiologistes, il n’existe que quatre saveurs fondamentales : salée, sucrée, aigre et amère.
(DEGREMENT., 1952).
 La saveur

La saveur peut être définie comme l'ensemble des sensations perçues à la suite de
la stimulation par certaines substances solubles des bourgeons gustatifs. (RODIER
.J.2005).

4
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau

I.4.Les caractéristiques physico-chimique


I.4.1.caractéristiques physique
 La température

Il est important de connaitre la température de l’eau avec une bonne précision. En effet
celle-ci joue un rôle dans la solubilité des sels et des gaz, dans la dissociation des sels
dissous, donc sur la conductivité électrique et dans la détermination du pH. (RODIER .,
1984).
La température des eaux de superficielle (rivières lacs et retenues) est très variable
selon les saisons et peut passer de 2°C en été.
La source principale de l’augmentation de la température est d’origine anthropique
pour les eaux de surface est constituée par le contrôle thermique et nucléaire (70 à 80) , le
reste étant lié à la métallurgie aux industries chimiques et alimentaires ………etc.
La température optimale pour se désaltérer se situé vers 12°C à 15°C .en pratique, elle
n’a pas d’action directe sur la santé de l’homme. (DEGREMONT., 1989)

 pH (Potentiel Hydrogène)

Le pH permet de connaitre l’acidité, la basicité ou la neutralité de l’eau


(ZURLUTH & GIENGER, .2006), par la mesure de sa concentration en ion H+
(CHAPMAN et al., 1996).
Le PH d’une eau de surface dépond de l’origine de celle-ci et de nature des terrains
traversés, certaines eaux ont parfois un PH s’élèvent brutalement en été résultant d’une
forte production végétale .Généralement il se situe dans la plupart des eaux brutes entre
6.5 et 8.5 .
Le PH est si intimement lié a d’autre aspects de la qualité de l’eau de boisson qu’il
est difficile de savoir s’il exerce une influence directe sur la santé dans la fourchette des
valeurs généralement observées. (DEGREMONT., 1989)

5
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau

Tableau N° 01 : classification d’une eau selon leur PH

Ph <5 Acidité forte => présence d'acides minéraux ou organiques dans les
eaux naturelles

Ph=7 Ph neutre

7<Ph<8 Neutralité approchée => majorité des eaux de surface

5,5 < ph <8 Majorité des eaux souterraines

Ph = 8 Alcalinité forte, évaporation intense

 Conductivité

La conductivité mesure la capacité de l’eau à conduire le courant entre deux


électrodes, elle permet d’apprécier la qualité des sels dissous dans l’eau et nous renseigne
également sur les degrés de minéralisation de l’eau. (GUENTRI &RAHMANIA, .2015).
- Elle est exprimée en micro siemens par centimètre (μS/cm) (AFNOR, .2001).
- Elle dépend des charges de matière organique endogène et exogène, génératrice de
sels après décomposition et minéralisation et également avec le phénomène
d’évaporation qui concentre ces sels dans l’eau, elle varie aussi suivant le substrat
géologique traversé. (BELGHITI ET AL, 2013).

La conductivité en tout que t’elle n’a pas d’effet sur la santé, puisqu’elle reflété la
concentration de l’ensemble des minéraux dissous. (DEGREMONT., 1989)

6
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau

TableauN°02 : Classification des eaux selon la conductivité

Type d’eaux Conductivité (μS/Cm) Résistivité (Ω. m)

Eau pure <23 >30000

Eau douce peu minéralisée 100 à 200 5000 à l0000


Eau de minéralisation
moyenne 250 à 500 2000 à 40000

Eau très minéralisée 1000 à 2500 4001000

 Salinité

La salinité est un facteur écologique propre aux biotopes aquatiques (mais aussi aux
sols) qui caractérise leur teneur en sel (Na Cl) et autres sels dissous dans les eaux.
Par ailleurs, toute modification intempestive de la salinité due à l’action de l’homme
peut présenter un impact redoutable sur les biotopes aquatiques concernés. (RAMADE .,
2011).
 Taux des sels dissous(TDS)

Les sels corrosifs les plus répandus sont les chlorures. les eaux saumâtres en
contiennent des proportions variables ,des eaux de surface et les nappes sont de plus en
plus polluées par des déversements. En général, jusqu’à 100 mg de chlorures par litre. Les
eaux de dureté moyenne ne manifestent par l’action corrosive appréciable. Au-delà de cette
teneur , la corrosion croit rapidement vers 1g/l de chlorures , la destruction des métaux ,
fer acier inoxydable détruit en six moins par une eau froide a 1G de Na Cl par litre.
(DEGREMONT., 1989)
Les sels dissous agissent :
 Par augmentation de conductibilité de l’eau
 Par modification de la structure de tartre déposé

7
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau

 La turbidité

La turbidité est la mesure de l’aspect trouble de l’eau .C’est la réduction de la


transparence d’un liquide due à la présence de matières non dissoutes. Elle est causée, dans
les eaux, par la présence de matières en suspension (MES), comme les argiles, les limons
est les micro-organismes. Une faible part de la turbidité peut être due également à la
présence de matières colloïdales d’origine organique ou minérale.
La turbidité résulte de la diffusion de la lumière qui est ainsi déviée dans toutes les
directions. Ce sont des particules en suspension dans l’eau qui diffusent la lumière. Leur
origine peut être extrêmement variable : érosion des roches, entraînement des matières
minérales ou organiques du sol, déversement d’eaux usées domestiques ou industrielles
riches en matières en suspensions grossières. (M.TARDAT-HENRY . ,1984).
D’autres unités comparables sont employées, l’unité néphélométrique de turbidité
ou NTU.
Tableau N° 03 : Classes de turbidités usuelles (NTU, néphélomé tricturbidity unity) .
NTU˂5 Eau claire

5˂NTU˂30 Eau légèrement trouble

NTU>50 Eau trouble

NTU La plupart des eaux de surface en Afrique atteignent ce niveau de


turbidité

I.4.2. caractéristiques chimiques


 Oxygène dissous

L’oxygène dissous mesure la concentration du dioxygène dissous dans l’eau. Sa


solubilité est liée à plusieurs facteurs particuliers : la température, la pression
atmosphérique et la salinité et aussi en fonction de l’origine de l’eau, les eaux
superficielles peuvent en contenir des quantités relativement importantes proches de la
saturation. Les eaux profondes n’en contiennent le plus souvent que quelques
milligrammes par litre (RODIER ., 1984). Il est exprimé en mg/L. (DERWICH et al,
2010).

8
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau

La diminution de l’oxygène dissous jusqu’à moins 80 : environ de la saturation


entraine une altération organoleptique de l’eau, cependant, elle ne présente aucun effet
direct sur la santé. (DEGREMONT., 1989).
 Les matières en suspension (MES)

Les matières en suspension (MES) dans l'eau, généralement visibles à l’œil nu


(dimension supérieurs à 10 (μm), déterminent la turbidité.
Les MES sont des particules solides très fines qui se classent en matières décan table et
matières colloïdales.
La teneur et la composition des matières en suspension sont très variables selon
origine de l'eau, elles sont fonction de la teneur des terrains, de la saison, de la
pluviométrie, des travaux, des rejets, la concentration peut varier de plusieurs grammes par
litre (rivière en crue, par exemple) (DEGREMONT., 1989).
Les MES ayant une large surface d'adsorption forment un support idéal pour les ions,
les diverses molécules et les agents biologiques de ce fait, elles peuvent constituer un
vecteur pour la pénétration de ces produits dans l’organisme. (DEGREMONT., 1989).
 Les résidus secs

La détermination des résidus totaux sur une eau non filtrée reflète la teneur en
matières dissoutes et en suspension non volatiles. La mesure des résidus socs après
filtration correspond quant à elle, aux matières dissoutes (dimension inferieur a1nm). Les
résidus secs permettent d’apprécier la minéralisation d’une eau. (DEGREMONT ., 1989).
Les eaux très minéralises semblent bien contribuer à l'équilibre des différentes
constantes physiologiques de l’homme et surtout de l'enfant, cependant elles peuvent poses
des problèmes endocriniens complexes.
D'après l'OMS une eau est considérée comme d'excellence qualité pour une teneur
de l'extrait sec inférieure à 300 mg/L et inacceptable pour une teneur supérieur à 1200mg/l.
(DEGRENMONT., 1989).
 Alcalinité

L'alcalinité d'une eau correspond à la présence des bicarbonates, carbonates et les


hydroxydes, elle est mesurée soit par le titre alcalimétrique (TA) ou par le titre
alcalimétrique complet (TAC). (H.TARDATH et J.P.BEAUDRY ., 1984)
 Le Titre Alcalimétrique (TA)

Permet de connaitre la teneur en hydroxyde (OH+), la moitié de la teneur en

9
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau

Carbonate CO3-2, et un tiers environs des phosphates présents. (DEGREMONT., 1989)


 Le Titre Alcalimétrique Complet (TAC)

Elle correspond à la teneur en ions OH- CO3-2 et Hco3- pour des pH inferieurs à 8.3, la
teneur en ions OH- et CO3-2 est négligeable (TA =0) dans ce cas la mesure de TAC
correspond au dosage des bicarbonates seuls. (DESIARDINS RAYMOND., 1990).
 Les Chlorures

Les chlorures existent dans toutes les eaux a des concentrations variables. Ils peuvent
avoir plusieurs origines :
 Percolation à travers des terrains salés
 Infiltration d’eaux marines dans les nappes phréatiques.
 Activités humaines et industrielles.

Une présence excessive des Chlorures dans l’eau d’alimentation, la rend corrosive pour
les réseaux de distribution et nocive pour les plantes. Une forte fluctuation des chlorures
dans le temps peut être considérée comme indice de pollution. (DEGREMONT.,1989).

 Le Calcium

Le calcium est un élément alcalino-terreux extrêmement rependu dans la nature, et en


particulier dans les roches calcaires, sous forme de carbonates.
Composant majeur de la dureté de l’eau. Le calcium est généralement l’élément
dominant des eaux potables, il existe surtout à l’état d’hydrogénocarbonate et en quantité
moindre sous forme de sulfates, chlorures,….etc. Il est dosé par la méthode
complexométrie et sa teneur ne doit pas dépasser 500 mg/L de CaCO3 dans l’eau potable.
(M.TARDAT-HENRY & J-RODIER., 1984)
 Le Sodium

Le Sodium est un élément dont la concentration dans l’eau varie d’une région a une
autre. Il n'existe pas de danger dans l'absorption des quantités relativement importantes de
sodium sauf pour les malades hypertendus.
Pour les doses admissibles de sodium dans l'eau il n'y a pas de valeur limitée
standard :

10
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau

Cependant les eaux trop chargées en sodium deviennent saumâtres et prennent un


goût désagréable. (DESIARDINS RAYMOND., 1990)
 Le Potassium

La teneur en potassium dans les eaux naturelles est de l'ordre de 10 à15 mg/L. A cette
concentration, le potassium ne présente pas d'inconvénients pour la santé des individus. Le
seuil de perception gustative est variable suivant le consommateur, se situe aux environs de
40 mg /L pour les chlorures de potassium. (DESIARDINS RAYMOND., 1990)
 Les Matières Organiques

Les matières organiques susceptibles d'être rencontrées dans les eaux sont constituées
par des produits de décomposition d'origine animale ou végétale, élaborés sous l’influence
des microorganismes. L’inconvénient des matières organiques est de favoriser l'apparition
de mauvais goût qui pourra être augmentes par la chloration.
Une eau riche en matière organique doit toujours être suspectée de contamination
bactériologique ou chimique. Leur teneur est appréciée, le plus souvent, par des tests tels
que la réduction du permanganate de potassium en milieu acide et en milieu alcalin.
Les eaux très pures ont généralement une consommation en oxygène inférieur à
1 mg/L (DEGREMONT.1989).
Selon la classification de (RODIER ., 1996)
 Une eau est très pure pour des valeurs inférieures à 1 mg/L
 Une eau est dite potable pour des valeurs comprises entre 1 et 2 mg /L
 Une eau est suspecte pour des valeurs comprises entre 2 et 4 mg/L
 Une eau est mauvaise pour des valeurs supérieures à 4 mg/L

 Ammonium (NH4+)

Cette forme d’azote est assez souvent rencontrée dans les eaux et traduit.
habituellement un processus de dégradation incomplet de la matière organique.
Certaines eaux profondes peuvent être riches en azote ammoniacal sans être pour cela
nécessairement des eaux polluées. Dans ce cas, l‘ammonium (NH4+) peut provenir
dénitrification biochimique due au micro-organisme rédacteurs.
Par contre, si l'ammonium est trouvé dans une eau de surface (rivière ou lac) ou dans une
eau d'origine souterraine peu profonde, son origine doit être recherchée les déjections
animales.

11
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau

En général l’ammoniaque se transforme assez rapidement en nitrate par oxydation .La


présence des teneurs importantes d'azote ammoniacal dans l’eau, implique généralement
une contamination récente par les matières organiques en décomposition.
A ce stade une contamination est à craindre. (DEGREMONT., 1989)
 Oxydabilité au permanganate de potassium (KMnO4)

La mesure de l'oxydabilité au KMn04, permet de façon indirecte, d’évaluer la


qualité de matière oxydable, essentiellement organique (matière non minérales),
contenues dans l'eau, ces matières organiques sont composées de matière protéiques et de
lipides.
Les eaux superficielles courantes présentent des matières organiques très
variables (entre 5 et 12 mg/L d'oxygène).
Les eaux des étangs et des retenues sont encore plus chargées (pointes à 15 mg /L
d'oxygène).
La présence de matières organiques dans les eaux de consommation n’est pas
directement liée à un risque particulier pour la santé humain.
Par contre la présence d'une augmentation de l'oxydabilité au KMnO4 peut être
révélatrice de l'existence d'autres polluants dangereux pour la santé.
Certaines matières organiques sont à l’origine de couleur et de gout désagréable
dans tous les cas une eau riche en matières organiques doits toujours être suspectée de
contamination bactériologique ou de pollution chimique (RAYMOND., 1990
DESIARDINS).
I.4.3. Les paramètres de pollution
Parmi les plus paramètres de pollution on cite :
 Les Nitrites

Les nitrites constituent une forme intermédiaire de l‘azote. les résultent :


 Soit l’oxydation partielle de l'azote ammoniacal sous l'action des bactéries
nitreuses de types nitrosomonas.
 Soit des réductions des nitrates par les bactéries des nitrifiantes .Normalement, en
milieu aérobie, leur teneur doit être faible, bien inférieur à 1 mg/L.
 les nitrates peuvent également provenir des rejets industriels puisqu'ils sont
utilisés pour défendre la corrosion des réservions. (DESIARDINS RAYMOND.,
1990).

12
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau

 Les Nitrates

Ils sont rarement présents dans l’eau de consommation. On les trouve dans les eaux
naturelles puisqu'ils sont le résultat normal de l’oxydation de l’azote organique.
(M.TARDAT-HENRY ., 1984).
 Les phosphates

Les ions phosphate contenus dans les eaux de surface ou dans les nappes peuvent être
d'origine naturels : décomposition de la matière organique, lessivage des minéraux, ou due
aussi aux rejets industriels (agroalimentaire … etc.) domestiques (poly phosphate des
détergents), engrais (pesticides...etc.).
En l'absence d'apport d'oxygène, les phosphate n’existent qu’à l’état de traces dans les
eaux naturelles, leur introduction dans les eaux de surfaces (rivières, lacs) se faite par les
eaux usées dont l'épuration est souvent insuffisante. (DESIARDINS RAYMOND., 1990)
 Les sulfates

Elles sont rencontrées sous formes de sulfates de magnésium et ou calcique dans les
eaux dues. A fortes concertation, ils peuvent provoquer des troubles gastro- intestinaux (en
particulier chez l’enfant) ils peuvent aussi conférer à l'eau un gout désagréable.
Les normes américaines préconisent pour les sulfates une concentration maximale
acceptable de 200 mg /L et une concentration maximales admissible de 400 mg /L (SO4-2).
Cette dernière valeur de 400 mg / L est également adoptée par l’OMS, une teneur
supérieur à 400 mg /L. rend l’eau impropre à la consommation (DESIARDINS ., 1989) .

 La silice

La silice est rencontrée dans l’eau soit à l’état dissous, soit à l’état colloïdal. Les
eaux des régions granitiques peuvent en contenir plusieurs dizaines de milligrammes par
litre. Elle doit être éliminée dans les eaux de chaudière car elle forme des croutes sur les
parois. (M.TARDAT-HENRY.,1984).
I.4.4. Les paramètres indésirables
 Le Fer

Les eaux de surfaces peuvent contenir jusqu’a 0.3 de fer qui peut avoir pour origine la
lessivassions des terrains traversés ou les pollutions industrielles, dans les eaux de
distribution .il provient plus souvent de la corrosion des conduites d'amenés. Ce métal à

13
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau

l’état ferreux est assez soluble dans l'eau. II précipite à la suite du départ de l’anhydride
carbonique et par oxydation à l’air.
Le fer de l’eau ne présente certes aucun inconvénient du point de vue physiologique,
mais à des teneurs très importantes il influe sur la qualité organoleptique de l'eau (mauvais
gout, couleur et saveur) (DESIARDINS RAYMOND., 1990).
 L'Aluminium

En général, la quantité d'aluminium susceptible d'être retrouvée dans l‘eau de


distribution ne présente pas de caractère toxique pour les populations. Les directives des
communautés européennes indiquent comme teneur de l’aluminium dans l’eau destinée de
la consommation humaine un NG de 0.05 mg/L et une CMA de 0.2 mg/L. L'OMS retient,
Cette même valeur limite de 0.2 mg/L (DESIARDINS RAYMOND., 1990)
 Le Manganèse

Le manganèse est assez répondu dans la nature mais à des doses faibles (<0.05
mg/L), il est susceptible de former une couche noir sur les canalisations qui lorsqu’ elle se
détache donne un aspect peu engageant à l'eau. Au point de vue domestique, il présente un
inconvénient même en quantités faibles (0.1 mg/L). Il risque de tacher l’émail et le linge.
(DESIARDINS RAYMOND., 1990).
I.5. Les normes de qualité des eaux potables
I.5.1. Définition d’une norme
Une norme est un critère de référence établi conformément à une réglementation ou
une référence minimale, moyenne ou supérieure. Elle permet de comparer une situation
par rapport à une valeur seuil et de définir des conditions acceptables par rapport à
celle qui ne le serait pas. (HOFFAMN et al., 2014).
I.5.2. Les normes de qualité des eaux potable
L'eau après traitement doit répondre aux normes de qualité établis selon différents
Paramètres, notamment microbiologique, des analyses sont effectuées pour vérifier le
respect de ces normes. Ces normes de qualité, s'appuient sur les travaux médicaux de
l’organisation mondiale de la santé (O.M.S) qui diffusent des recommandations sur les
doses maximales admissibles à respecter, c’est-à-dire la quantité qu’un individu peut
absorber dans danger quotidiennement et tout au long de vie : ces recommandation sont
adaptées dans chaque pays en fonction de leur état sanitaire, leur situation économique et
selon la réglementation en vigueur. (DEGREMONT., 2005)

14
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau

I.5.3.Les normes des paramètres physico-chimiques


Tableau N°04: les paramètres physicochimiques selon l’OMS et le journal officiel
algérien.
Paramètres Selon l’OMS Selon le Journal Unité
Algérien

Ph 9 6.5 - 8.5 -

Conductivité 1000 2800 μs/cm

Dureté totale 50 100 - 500 °F


CaCo3

Calcium 100 75 - 200 mg/L

Magnésium 50 150 mg/L

Sodium 150 200 mg/L

Potassium 12 20 mg/L

Sulfates 250 200 - 400 mg/L

Chlorures 600 200 - 500 mg/L

Nitrates 50 50 mg/L

Nitrites 0.1 0.1 mg/L

Ammonium 0.5 0.5 mg/L

Phosphates 5 5 mg/L

15
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau

Oxydabilité 5 3 mg/L
(KMnO4)
Oxygène dissout 5 5 mg/L

Aluminium 0.2 0.2 mg/L

Température 25 25 °C

Source : oms (2002), journal officiel de la république algérienne n°27 (26 avril 2006 p10,
11, 12)
I.6.pollution des eaux
La pollution des eaux est définie comme ‘‘ tout changement défavorable des
caractéristiques naturelles (biologiques ou physico-chimiques) dont les causes sont
directement ou indirectement en relation avec les activités humaines ’’. (DEJOUX C).
Les différents risques de l’eau sont : le risque d’ingestion ou risque direct, risque de
contact et le risque indirect.
I.6.1 .Les différents types de pollution des eaux
I .6.1.1.Polluants biologiques
Ils comprennent les organismes libres et les agents pathogènes.
 Organismes libres

Les principaux organismes libres présents dans l’eau, sont : le plancton, les macro-
invertébrés et les micro-organismes.
Ces derniers se subdivisent en :
- micro-organismes des eaux de surface
- micro-organismes des eaux propres
- micro-organismes responsables de certains goûts et odeurs

 Agents pathogènes

Sont les protozoaires, les bactéries pathogènes, les virus.


o Les protozoaires

L’espèce pathogène la plus fréquente en Afrique subtropicale, Entamoeba


histolytica, provoque la dysenterie amibienne. (FEACHEM R.G. et al , .1983)

16
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau

o Les bactéries pathogènes

Certaines d’espèces bactériennes normalement absentes dans l’intestin d’une personne


en bonne santé, peuvent être sécrétées de façon intermittente et en quantités variables selon
le lieu et l’état de santé de dite population.
Ces bactéries pathogènes, ou potentiellement pathogènes, sont responsables de la
plupart des maladies infectieuses qui sévissent en Afrique subtropicale : choléra, fièvre
typhoïde, dysenterie, gastro-entérite, maladies diarrhéiques, etc.
Généralement transmises à l’homme par voie digestive liée à la consommation
d’eau ou d’aliments contaminés, les bactéries pathogènes jouent un rôle déterminant dans
la pollution biologique de la nappe phréatique à partir d’une latrine.
Micro-organismes responsables du colmatage des filtres. (COX. CHARLES R,.1967)
o Les virus

De nombreux virus peuvent infecter une personne et être transmis à de nouveaux


hôtes à travers les fèces par voie digestive. Un gramme de fèces peut contenir jusqu’à 109
particules virales infectieuses. (FEACHEM R.G. et al , .1983)
Cinq groupes de virus pathogènes sont particulièrement importants sur le plan
sanitaire et sont responsables de maladies telles que la poliomyélite, la méningite,
l’hépatite infectieuse, etc. (ALLASSAN B.M 1994.)

I.6.1.2.Polluants chimiques
Certains éléments chimiques qui se trouvent dans l’eau sont utiles et même
indispensables à la santé de l’homme à faibles concentrations mais peuvent devenir
toxiques lorsqu’ils sont absorbés en très grande quantité.
Ils comprennent les sels minéraux et les composés toxiques. Ce sont des polluants
majeurs des cours d’eau par leur abondance et leurs effets biologiques.
I.6.1.2.1.Les sels minéraux
Les plus couramment rencontrés dans la pollution des eaux sont : les nitrates, les
phosphates, les sulfates, les nitrites, bicarbonates, etc.
Les principales sources mises en cause sont :
 les effluents industriels et urbains.
 le lessivage des terres cultivées renfermant des engrais.

17
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau

 la mauvaise conservation des produits chimiques


 la nature des terrains traversés. (RODIER J., 1984).

I.6.1.2.2.Les composés toxiques


Ils sont soit minéraux, soit organiques.
 Les composés minéraux toxiques :

Ce sont essentiellement :
- les métaux lourds ou certains métalloïdes
- les minéraux d’origine agricole
- les minéraux d’origine industrielle
- certains composés naturels
 Les polluants organiques toxiques

Ce sont principalement les pesticides et les détergents. Ces derniers ne sont pas
toxiques mais ils favorisent l’assimilation des substances toxiques.

 Les pesticides

On désigne généralement les pesticides comme, des produits utilisés pour lutter
contre les organismes portant atteinte à la santé publique ou s’attaquant à tous les stades et
de toutes les manières aux ressources végétales ou animales nécessaires à l’alimentation
humaine, à l’industrie ou encore à la conservation de l’environnement.
D’après leurs usages, les pesticides sont classés de la manière suivante : les
insecticides, les fongicides, les nématoïdes, les rodenticides, les herbicides, les acaricides
etc.
Les sources de pollution sont :
- les industries fabricant les pesticides.
- l’utilisation des pesticides en agriculture et en santé publique.
- le lessivage des terrains traités par les eaux de pluie. (RODIER J. 1984)
 Les détergents

On désigne par détergents (du latin « déterger » : nettoyer), les produits susceptibles
de permettre des opérations de nettoyage.
Les nuisances engendrées par l’utilisation des détergents sont :
- L’apparition de goût de savon.

18
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau

- La formation de mousse qui freine le processus d’épuration naturelle ou artificielle.


- Le ralentissement du transfert et de la dissolution de l’oxygène dans l’eau, même en
l’absence de mousse, par création d’un film interracial. (RODIER J. 1984)
I.6.1.3.Les polluants radioactifs
La pollution des eaux de surface par des substances radioactives pose un problème
de plus en plus grave, imputable au fonctionnement des réacteurs, à l’utilisation des
isotopes radioactifs en médecine, dans l’industrie et dans diverses autres branches
d’activité civile et aux ‘‘ retombées ’’provenant des essais d’armes nucléaires.
On s’efforce actuellement par tous les moyens de prévenir la pénétration de
déchets concentrés dans les eaux de surface, mais les eaux de refroidissement des réacteurs
entraînent de faibles quantités de matières radioactives. (COX. CHARLES R. 1967)
I.6.1.4.Pollution domestique
Elle provient des utilisations de l'eau par les habitants. On distingue les eaux vannes
(eau des toilettes) et les eaux ménagères (eau de lavages).
La pollution domestique est surtout organique (graisses, déchets organiques), elle
peut aussi être chimique (poudres à laver, détergents, produits utilisés dans les jardins...).
Aux eaux usées domestiques traditionnelles s'ajoutent les eaux de pluie et les eaux
"collectives" de lavage des rues, des marchés, des commerces, des bâtiments scolaires, des
hôpitaux. Ainsi que les pollutions par des pesticides pour le traitement des espaces verts et
des voiries.
I.6.1.5.pollution accidentelle
Leurs origines sont multiples. Certains déversements de produits polluants sont dus
à des accidents (camions citernes, bacs endommagés, fuites sur canalisations...). D'autres
surviennent dans des usines, lorsque des quantités importantes de gaz ou de liquides
toxiques s'en échappent et sont disséminées en peu de temps dans la nature.
Les stations d'épuration elles-mêmes peuvent tomber en panne et déverser leurs
eaux usées ou leurs boues directement dans le milieu aquatique. Enfin, la pollution peut
être due à l'ignorance ou à la légèreté de certains usagers : rejet de solvants chlorés dans les
égouts, huiles de vidange. (ONEMA)
I.6.2.Conséquences de la pollution
 Les matières organiques solubles abaissent la teneur en Oxygène dans les cours
d'eau, ce qui conduit à la réduction et à la mort de la faune aquatique.
 Les matières en suspension, s'accumulent au fond des cours d'eau, lacs et étangs et
causent l'augmentation de la turbidité.

19
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau

 Les acides sont toxiques à la vie aquatique et détériorent les réseaux d'égaux.
 Les huiles et les graisses flottants conduisent au colmatage des conduites et
donnent un aspect esthétique indésirable.
 Les matières toxiques et métaux lourds sont toxiques à la vie aquatique.
 Le phosphore et l'azote conduisent à l'eutrophisation des cours d'eau.
 Le phosphore est un élément limitant la croissance des plantes et du phytoplancton.
 Les coliformes fécaux et pathogènes participent à la contamination bactériologique
des cours d'eau ( S. BIREECH et I. MESSAOUDI, 2007) .

I.7.Les cycles biogéochimiques


Il existe une circulation de la matière dans chaque écosystème où des molécules ou
des éléments chimiques, reviennent sans cesse à leur point de départ et que l’on peut
qualifier de cyclique, à la différence des transferts d’énergie.
Le passage alternatif des éléments, ou molécules, entre milieu inorganique et
matière vivante, est appelé cycle biogéochimique.
Celui-ci correspond à un cycle biologique (cycle interne à l’écosystème qui
correspond aux échanges entre les organismes) auquel se greffe un cycle géochimique
(cycle de grandes dimensions, pouvant intéresser la biosphère entière et qui concernent les
transports dans le milieu non vivant).
On peut distinguer trois principaux types de cycles biogéochimiques :
 Le cycle de l'eau.
 Le cycle des éléments à phase gazeuse prédominante (carbone, azote …)
 Le cycle des éléments à phase sédimentaire prédominante (phosphore ……).

I.7.1.Cycles biogéochimiques à phase gazeuse


 Cycle du carbone

Le carbone est le plus important des éléments chimiques caractérisant le monde vivant. Il
existe trois réservoirs de carbone : L'atmosphère, les océans et la biosphère continentale.
Les échanges entre l'atmosphère et la biosphère sont essentiellement liés à l'activité des
êtres vivants (Fixation du carbone lors de la photosynthèse, et son transfert à travers les
réseaux trophiques).
A l'opposé, d'autres échanges biochimiques vont équilibrer ces prélèvements en
rejetant dans l'atmosphère un flux identique de carbone : 100 Gt (Gigatonnes) issu de la
respiration cellulaire et la fermentation (Décomposition de la matière organique). De

20
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau

même, les éruptions volcaniques, les industries et les véhicules de transports, rejettent du
(CO2) dans l'atmosphère.
Quant aux flux du carbone entre l'air et l'eau des océans, ils sont équilibrés et du même
ordre. Les échanges physicochimiques aux interfaces des deux éléments font apparaitre un
rejet de 100 Gt de (CO2) dans l'atmosphère et une absorption identique de 100 Gt de ce gaz
par l'eau. La quantité de dioxyde de carbone dissous dans les océans est environ 50 fois
plus grande que celle qui est présente dans l'atmosphère.
Dans les sols, il se produit souvent un ralentissement du cycle du carbone : Les
matières organiques ne sont pas entièrement minéralisées mais transformées en un
ensemble de composés organiques acides qui s'accumulent dans diverses formations
sédimentaires (Acides humiques).
II se produit une stagnation et même un blocage du cycle du carbone. C'est le cas de la
constitution de grands dépôts de pétrole et d'autres hydrocarbures fossiles. (FRAHTIA K.
et AMRI S. ,2017)

Figure N° 02 : Cycle du carbone (Berg et al.,2009).

 Cycle de l’azote

L'azote minéral est présent à profusion sur notre planète puisque sa forme gazeuse (N2)
(Azote atmosphérique) représente la plus grande partie de l'air que nous respirons (78 % du
volume).

21
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau

En revanche, les ions nitrates (NO3-) constituent la seule forme d'azote minéral
assimilable par les plantes avec les ions ammonium. Cet élément se retrouve entre autres
dans les acides aminés constituant les protéines et dans les bases azotées de l'ADN.
La plupart des êtres vivants ne peuvent utiliser la molécule (N2). De ce fait, ils ont
besoin de ce qu’on nomme l’azote fixé dans lequel les atomes d’azote sont liés à d’autres
types d’atomes comme par exemple à l’hydrogène dans l’ammoniac (NH3) ou à l’oxygène
dans les ions nitrates (NO3).
Des processus sont nécessaires pour transformer l'azote atmosphérique (N2) en une
forme assimilable par les organismes : La fixation de l’azote diatomique (N2), la
nitrification et la dénitrification.
 La fixation

Correspond à la conversion de l’azote atmosphérique en azote utilisable par les plantes et


les animaux. Elle se fait par certaines bactéries qui vivent dans les sols ou dans l’eau et qui
réussissent à assimiler l’azote diatomique (N2).
Il s’agit en particulier des cyanobactéries et de certaines bactéries vivant en
symbiose avec des plantes (Ex. : Légumineuses), qui ont la faculté de produire de
l'ammoniac (NH3) à partir de l'azote et de l'hydrogène atmosphérique grâce à une enzyme :
La Nitrogénase.
L'ammoniac peut aussi provenir de la décomposition d'organismes morts (Action des
bactéries saprophytes) sous forme d'ions ammonium (NH4+). Dans les sols où le pH est
élevé, l’ammonium se transforme en ammoniac gazeux.
 La nitrification

Transforme les produits de la fixation (NH4+, les ions nitrates NH3) en (NOx)
(Soient NO2- et NO3-), des nitrites et nitrates. Les végétaux absorbent grâce à leurs racines
les (NO3-) et, dans une moindre mesure, l'ammoniac présent dans le sol, et les incorporent
dans les acides aminés et les protéines. Les végétaux constituent ainsi la source primaire
d'azote assimilable par les animaux.
 La dénitrification

Grâce aux bactéries dites dénitrifiantes (Transformant la matière organique), l’azote


retourne à l’atmosphère sous sa forme moléculaire (N2), avec comme produit secondaire
du CO2 et de l’oxyde d’azote (N2O) (Gaz à effet de serre).

22
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau

L’activité humaine contribue à l’augmentation de la dénitrification, entre autres, par


l’utilisation des engrais qui ajoutent aux sols des composés ammoniaqués (NH4+, NH3) et
des nitrates (NO3-).
L’utilisation des combustibles fossiles dans les moteurs ou les centrales thermiques
transforme l’azote en oxyde d’azote (NO2-) (FRAHTIA K. et AMRI S. ,2017).

Figure N° 03 : Cycle de l'azote (Berg et al., 2009).


I.7.2.Cycles biogéochimiques à phase sédimentaire
 Cycle du phosphore

En dépit de la rareté du phosphore minéral dans la biosphère, cet élément reste


important pour la matière vivante (Constituant de l'ADN, de l'ARN et de l'ATP).
Il possède un cycle qui passe par deux phases: L'une qui se déroule dans les
écosystèmes terrestres, l'autre dans les écosystèmes aquatiques. Son réservoir principal est
constitué par diverses roches qui cèdent peu à peu leurs phosphates aux écosystèmes.
Dans le milieu terrestre, la concentration en phosphore assimilable est souvent faible et
joue le rôle de facteur limitant.
Ce phosphore est mis en circulation par lessivage (érosion) et dissolution et introduit
ainsi dans les écosystèmes terrestres où il est absorbé par les végétaux.
Ceux-ci l'incorporent dans diverses substances organiques et le font ainsi passer dans
les réseaux trophiques.

23
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau

Les phosphates organiques sont restitués au sol avec les cadavres, déchets et excrétas
produits par les êtres vivants, attaqués par les microorganismes et retransformés en ortho
phosphates minéraux, à nouveaux disponibles pour les plantes vertes et autres autotrophes.
Le phosphore introduit dans les écosystèmes aquatiques par les eaux de ruissellement,
rejoint les océans, permettant ainsi le développement du phytoplancton et des animaux des
divers maillons de la chaîne trophique.
Un retour partiel des phosphates des océans vers les terres émergées s'effectue grâce à
la pratique de la pêche ou par les excréments des oiseaux marins piscivores.
Cependant, dans les océans, le cycle du phosphore se fait avec des pertes, puisqu'une
partie importante des phosphates entrainée en mer se retrouve immobilisée dans les
sédiments profonds (Fragments de cadavres de poissons non consommés par les
détritivores et les décomposeurs).
Lorsqu'il n'existe pas de courants ascendants permettant la remontée des eaux en
surface, la pénurie de phosphore devient un facteur limitant. Le cycle du phosphore est
donc incomplet et ouvert.
Du fait de sa rareté et en raison de ces pertes pour le cycle, le phosphore constitue
donc le principal facteur limitant qui contrôle la majeur partie de la production primaire.
(FRAHTIA K. et AMRI S. 2017).

24
Chapitre I Etude bibliographique sur l’eau

Figure N° 04 : Cycle du phosphore (Berg et al., 2009).

25
Chapitre II
Matériels et
méthodes
Chapitre II Matériels et Méthodes

CHAPITRE II : Matériels et Méthodes

Le présent chapitre consiste à présenter la région d’étude ensuite le matériel et les


méthodes d’analyse, utilisés en vue d’examiner la qualité physico-chimique de l’eau
wilaya M’sila. Les essais de caractérisations ont été effectués au niveau de laboratoire
d’analyse et du contrôle de qualité de l’eau- unité M’sila et aussi laboratoire la Science
Naturelles de Vie de l’université M’sila .
II.1. Présentation de la zone d’étude
La wilaya de M’sila, occupe une position privilégiée dans la partie centrale de
l’Algérie du nord. Dans son ensemble, elle fait partie de la région des hauts plateaux du
Centre et s’étend sur une superficie de 18.175 km . Elle est limitée au Nord par la wilaya
de Bordj Bou Arreridj, au Nord-Est par la wilaya de Sétif, à l'Est par la wilaya de Batna, au
Sud par la wilaya de Djelfa, au Sud-Est par la wilaya de Biskra, à l'Ouest par la wilaya
de Médéa, au Nord-Ouest par la wilaya de Bouira, La wilaya de M’sila comprend 15
daïras qui regroupent 47 communes.(Site web).
Les stations de prélèvent des eaux pour analyser :
 Station 1 : Dréat
La zone dréat et localisée au nord –Est de la commune de Hammam Dalaa a environ 15
km

 Station 2 : La ville de M’sila


La ville de M’sila est située au Nord Est de la Wilaya de M’sila et à une distance
d’environ 248 Km au Sud Est de la capitale d’Alger (aux coordonnées géométriques
suivantes : 35°45 N et 4°35’E.
Elle est limitée : au nord par la wilaya de Bordj Bou Arreridj Commune
d’ (Elaach), au sud par la commune Ouled Madhi, à l’Ouest ; par la commune
de Ouled Mansour et à l’Est par les communes de Metarfa.
 Station 3 : Souamaa

La commune souamaa localisation a sud de wilaya M’sila a environ 17km .

26
Chapitre II Matériels et Méthodes

Figure N°05 : carte de Localisation géographique de la wilaya de M'sila.

La zone l’etude

Figure N°06 : Carte de localisation de la zone d’étude

27
Chapitre II Matériels et Méthodes

II.2. Caractéristique climatique de wilaya de M’sila


II .2.1. Climat
Le climat de la région de M’sila est de type continental à tendance aride contrasté
avec une saison sèche et chaude alternant avec une saison hivernale froide (gelées
fréquentes). (MEMOIRE MASTER ., 2014/2015) .
II.2. 2. Pluviométrie
Sur le plan pluviométrique, la zone la plus arrosée est située au nord ; elle reçoit plus
de 480 mm par an (Djebel EchChouk - Chott de Ouenougha) ; quant au reste du territoire,
la zone la plus sèche est située à l’extrême sud de la wilaya et reçoit moins de 200 mm/an.
(MEMOIRE MASTER ., 2014/2015)
La région de M’sila est caractérisée par une pluviométrie faible et irrégulière
la quantité annuelle des pluies varie de 105 mm à 348 mm .

Figure N° 07 : Variations annuelles des précipitations en mm (2000-2013)


Source : Station météorologique de M’sila (2015).
II.2.3.Température
Les températures estivales les plus élevées sont celles des mois de Juillet et Août, le
mois le plus chaud est le mois de Juillet avec une température moyenne de 33,9°C. Les
températures hivernales les plus basses sont celles des mois de Décembre, Janvier
et Février, la température moyenne la plus basse durant l’année 2013 est celle de
mois de Février avec une température de -03,2°C.

28
Chapitre II Matériels et Méthodes

La température moyenne des maxima varie de 14,2°C (Décembre) et 38°C


(Juillet), tandis que la température moyenne des minima varie de -03,2°C (Février) à
23,5°C (Juillet). (MEMOIRE MASTER ., 2014/2015)
II.2.4. Habitat
La population totale de la wilaya est estimée au 31/12/2017 à 1 281 870 habitants,
contre 983 513 habitants en 31/12/2008, soit une augmentation absolue d’environ
298 357 hab. ,la densité est de 71 hab./km2. La structure par âge de la population révèle
d’une manière générale une population jeune.
La population âgée de moins de 25 ans représente plus de la moitié de la population
totale, soit 64.64% alors que la population âgée de plus de 60 ans ne représente que
5.47%. (DPSB., MAI 2018).
II.3. Réseaux Hydrographique

 Selon les informations recueillies au niveau de la direction hydraulique de wilaya


de M’sila, les forages destinés à l’alimentation en eau potable de la ville sont
localisés autour.
-Aquifères du moi-plio-quaternaire, qui se divisent en deux (02) par les caractéristiques
hydrauliques des deux (02) nappes continues; la première se montre en charge (nappe
captive), l’autre en surface libre.
-La nappe est constituée par des formations alluvionnaires hétérogènes du quaternaire.
Aussi, elle est très vulnérable à la pollution vue la faible profondeur de la surface et de
perméabilité élevée (ANRH, 2005).
 Le réseau hydrographique est très dense et présente dans le bassin versant du Chott
répertoire comme c’est montrer par l'ANRH sous le N°05. La majorité des Oueds
sont à écoulement Perrin. (MEMOIRE MASTER ., 2017/2018)
Dans notre zone d’étude, le réseau hydrographique présente quatre principaux Oueds à
savoir:
- Oued K'Sob a écoulement contenue; milieu récepteur des différents rejets de la
zone d'étude.
-Oued Lougmane.
-Oued Mouilha.
-Oued Kerma (ANRH, 2005).

29
Chapitre II Matériels et Méthodes

II.4. Echantillonnage
L'étude expérimentale consiste à effectuer des analyses physico-chimiques et
microbiologiques de l’eau dans la wilaya de M’sila .
Les analyses microbiologiques et physico-chimiques ont été réalisées au sein du
laboratoire d’analyse du contrôle de qualité des eaux unité M’sila, L'étude de qualité de
l'eau comporte trois étapes :
▪ Prélèvement, échantillonnage.
▪ Analyse.
▪ Interprétation.
Pour réaliser cette étude on l’a été choisir trois stations au niveau de la wilaya
M’sila, La première et la troisième station mesure l’état initial des eaux et la deuxième
station représentent l’état des eaux après vers la installation (l’eau de robinet).

La période des prélèvements était de février 2020, Le tableau représente les lieux et
les dates de trois stations de prélèvements au niveau de la wilaya de M’sila.

Tableau N°05: Lieux et dates de prélèvement

Eau de surface (station) Lieu de prélèvement Date et l’heur de prélèvement

Station 1 Dréat 05/02/2020 (09 h : 04 min)

Station 2 La ville de M’sila 03/02/2020 (09 h : 40 min)

Station 3 Souamaa 03/02/2020 (16 h : 13 min)

30
Chapitre II Matériels et Méthodes

Figure N°08 : Station 1 Dréat (Ain Mazer) ) Figure N°09 : Station 3 Souamaa
(Ain Bouhmadou)

Figure N° 10: Station 2 La ville de M’sila (Newara)


II .5. Mode de prélèvement

Les échantillons des eaux sont recueillis dans des bouteilles en plastique pour
les analyses physico-chimiques, Les bouteilles de prélèvement sont nettoyées et
identifiées au préalable , sur Chacune, on note la date, l’heure et l’endroit de prélèvement
sont mentionnés. Sur site les bouteilles sont d’abord rincées deux à trois fois par l’eau à
analyser, puis elles sont remplies par l’eau, Durant la période de prélèvement, on évite
toute modification des caractéristiques des échantillons (teneur en gaz, composés volatils
dissous, contamination biologique ….).

31
Chapitre II Matériels et Méthodes

Le temps de transport des échantillons doit être minimisé au maximum jusqu’à


l’arrivée au laboratoire. Les échantillons doivent être conservés à une température entre
(3°C et 5°C) afin de garantir leur intégrité.

II .6. Analyse physico-chimique


II.6.1. Matériel et appareillages d’analyse
Les appareillages consignés dans Les tableaux ci-dessous donnent
respectivement le type d’appareillage et le type de produits utilisés pour les
différentes analyses dans notre étude.

Tableau N°06 : Types d’appareillages utilisés pour les différentes analyses

Paramètres mesurés Type d’appareils


Température
pH Multi-paramètre
Conductivité (µs / cm)
Salinité (%) WTW
Matière en suspension (MES mg/l) et résidu Sec Etuve à 105°C
Turbidimètre de laboratoire modèle
Turbidité
2100N HACH à 4000NTU

Tableau N°7 : Types de solution et produits utilisés pour les différentes analyses

Paramètres mesurés Types de solutions et produits


Chlorures Chromate de potassium, Nitrates d’argent
TA et TAC Phénolphtaléine et méthyle d’orange HCl
Ca +2 et Dureté Totale Na OH, Murexide et solution Tampon pH=10,
Noir eriochrome, EDTA

32
Chapitre II Matériels et Méthodes

II.7. Méthodes d’analyse physico-chimique


Les prélèvements des échantillons pour l’analyse physico-chimique ont été mis
dans des flacons en plastique puis acheminés au laboratoire pour l’analyse. Les analyses
physico-chimiques ont concerné les paramètres suivants: T°C, pH,
Conductivité électrique, Dureté totale, Chlorures, Oxygène dissous………etc. Les
méthodes analytiques utilisées sont décrites par …

II .7.1. Analyses physiques


II .7.1.1. Mesurer la température:
a)- Principe:
La mesure de température se faite avec un thermomètre. On introduit la sonde et on
prendra la valeur en °C après la stabilisation.
II .7.1.2. Détermination de pH
a)- Principe
La différence de potentiel existant entre une électrode de verre ct une électrode de
référence (camonel-Kel saturé) plongeant dans une même solution, est fonction linéaire du
pH de celle-ci. Selon la loi de NERNST, le potentiel de l'électrode est lie à l'activité des
ions H+ présents par la relation:

( ).log (H+) ………………… (1)

Avec:
E: potentiel mesure
EO: potentiel standard d'électrode (dépend du choix de l'électrode de référence et des
solutions internes)
R:constante du gaz parfait (J/°C)
T:température absolue (°C)
N:charge de l'ion
F:constant de Faraday (96500C)
H+: activité des ions H+ dans l'échantillon.

b) Appareil : pH Mètre

33
Chapitre II Matériels et Méthodes

Figure N° 11 : pH mètre

c)- Electrode : Electrode de pH


d)- Mode opératoire
La lecture s'effectue à l'aide d'un pH mètre portatif. Après rinçage à l'eau distillée les
électrodes, introduire dans l'échantillon à analyser

e)- Expression des résultats


La lecture se faite après la stabilisation de la valeur de PH Les mesures sont exprimées en
unités de pH, à la température de 20°C.
II.7.1.3. Détermination de la turbidité
Réduction de la transparence d'un liquide due à la présence de matière non dissoute.
a)- Principe
La mesure de la turbidité est effectuée à l'aide d'un turbidimètre optique utilisant l'effet
Tyndall ou l'opacimétrie. L'appareil de référence comprend un faisceau lumineux qui
traverse la cuve de mesure. L'effet Tyndall est utilisé plus précisément pour la mesure des
faibles turbidités (eaux de boissons) .
b)- Appareillage: spectrophotomètre HACH 2100

34
Chapitre II Matériels et Méthodes

Cuvette d'évaluation de la transparence constituée d'une cuvette de verre incolore de 50


mm de diamètre.
c)- Etalonnage de l'appareil
A l'aide des solutions d'étalonnage de formazine de 400 NTU on prépare une
solution fille de 40 NTU et effectuer la mesure.
d)- Mode opératoire
L'échantillon doit être remis à température ambiante et être homogénéisé
doucement avant la mesure.
La cuve de mesure doit être propre et essuyée à chaque utilisation, elle doit être
rincée avec l'échantillon avant mesure.
La mesure de la turbidité s'effectue de la manière suivante :
 Remplir la cuve sans faire de bulle, visser le bouchon et sécher la cuve, après
insérer la cuve dans le puits de mesure en plaçant la flèche de la cuve face à la
flèche du point.
 Fermer le capot et Attendre l'affichage d'une valeur, appuyer sur (ENTER) et lire
valeur affichée.

e)- Exploitation des résultats


Le résultat final se fait par la lecture directe sur l'appareil en NTU ou ayant choisi une
valeur voulue pour vérifier la bonne lecture de l'appareillage ex : 20NTU

Figure N° 12 : Turbidimètre

35
Chapitre II Matériels et Méthodes

II.7.1.4. Détermination de la conductivité et TDS


La conductivité électrique d'une eau est la conductance d'une colonne d'eau
comprise entre deux électrodes métalliques de 1cm2 de surface et séparées l'une de l'autre
de 1 cm. L'unité de conductivité est le Siemens par mètre (S/m).
La conductivité électrique d'une eau s'exprime généralement en micro siemens par
centimètre (u S/cm).La relation entre la résistivité et la conductivité est la suivante :
Résistivité (12cm) =100000/conductivité (S/cm)

a)- Principe
Mesure de la conductance électrique d'une colonne d'eau et éliminée par deux
électrodes de platine (pt) (ou couvertes de noir de platine) maintenues parallèles. Si reste
résistance de la colonne d'eau en ohms.
La résistivité électrique en ohms-cm est : …………….…. (2)

La conductivité é lactique en S/cm est : …….. (3)

1/S Est appelé constante de l'élément de mesure.

b)- Matériel : Conductimètre

FigureN°13:Conductimètre

36
Chapitre II Matériels et Méthodes

c)- Mode opératoire


D'une façon générale, opérer de la verrerie rigoureusement propre et rincée, avant
usage, avec de l'eau distillée.
Rincer plusieurs fois la cellule à conductivité, d'abord avec de l'eau distillée puis en
la plongeant dans un récipient de l'eau à examiner : faire la mesure dans un deuxième
récipient en prenant soin que les électrodes de platine soient complètement immergées.
Agiter le liquide (barreau magnétique) afin que la concentration ionique entre les
électrodes soit identique à celle du liquide ambiant. Cette agitation permet aussi d'éliminer
les bulles d'air sur les électrodes. Introduire le thermomètre aussi près que possible de la
cellule. La température du liquide ne devra en aucun cas varier pendant la mesure.
II.7.1.5.Détermination Dureté
Dureté totale par méthode titrimétrie à l’EDTA permet de doser rapidement les
ions calcium et magnésium, avec certaines précautions, elle est appropriée à la plupart des
types d’eaux.

a)- Principe
La dureté totale détermine la concentration en calcium et du magnésium dissous.
Les alcalino-terreux présents dans l'eau sont amenés à former un complexe de type chélate
par le sel di sodique de l'Acide Éthylène Diamine tétra acétique (EDTA). L’estimation du
titre hydrométrique a été faite par l’expression suivante :
[( ) ] ………….. (4)
: C'est le titre hydrométrique en mg/l
C : Concentration en milliéquivalent par litre d’EDTA
: Volume ml de solution d'EDTA utilisé pour le titrage
: Volume d’échantillon.

II .7.2.Analyses chimiques:
II.7.2.1.Détermination de Bicarbonates
a)- Principe
Les carbonates n'existent qu'à pH > 8.3 et les bicarbonates si le pH est compris entre
4,4 et 8,3. Au cours d'un dosage asymétrique doublé d'une mesure de pH, à quel moment
ces ions sont encore présents ou non dans l'échantillon.
c)- Mode opératoire

37
Chapitre II Matériels et Méthodes

On mesure le pH de 100 ml d'eau à analyse, ensuite on titre par l'acide jusqu'au pH


égal 4,4.
d)- Expression des résultats
La concentration en bicarbonate exprimée en milligramme par litre est donnée par la
formule suivante:

( ) ( )

HCO3 (mg/L) =V.0,01.61.1000/100


HCO3 (mg/L) =V.61
Avec:
HCO3 : est la concentration en milligramme par litre de chlore,
V: est le volume en ml de la solution utilisée pur pour le titrage du l'échantillon,
N:normalité d'acide chlorhydrique
M : masse d'acide chlorhydrique
PE: prise d'essai.
F:facteur lie au réactif.
Titre alcalin cmctrique complet est : TAC (°f)=V.5.

II.7.2.2.Détermination de Nitrites ( )
a)- Principe
La diazotation de la sulfanilamide en milieu acide et sa copulation avec ou en
présence dedichlorhydrate N-(1-naphthyl) éthylène diamine donne un complexe coloré
pour pré susceptible d'un dosage colorimétrique. Limite de détection: 0.001 <c< 0.3 mg/l.
b)- Matériels
-Spectrophotomètre2. = 543 nm
•Fiole de 50 ml
- Pipette de 1 et 2 ml
d)- Mode opératoire
Introduire 50 ml de l'échantillon à analyser dans une fiole, puis on ajouter 1 ml de
sulfanilamide et agiter et en attendent 5 mn pour ajouter 1 ml de di chlorhydrate N-(1-
Naphtylc -)- éthylenediamine et agiter, attendent une autre fois 10 mn, enfin en fait la
lecture au spectrophotomètre à 2 = 543 nm (C)
e)- Expression des résultats
[NO2] = C (mg/L)

38
Chapitre II Matériels et Méthodes

II.7.2.3. Détermination de Nitrates ( )


a)- Principe
En présence de salicylates de sodium, les nitrates donnent du paranitrosonylate de
sodium coloré en jaune et susceptible d'un dosage colorimétrique.
c)- Mode opératoire
On ajoute 2 a3 gouttes de NaOH à 30% et 1 ml de sodium à 10 ml de l'échantillon à
analyser et on évapore à sec au bain marie ou à l'étuve à 75°C-88°C. Puis on laisse
refroidir.
On reprend le résidu avec 2 ml d'acide sulfurique et on laisse reposer 10 min, puis
on ajoute 15 ml d'eau distillé et 15 ml de tartrate double de sodium et de potassium, enfin
on passe au spectrophotomètre à 420 nm.
d)- Expression des résultats

Les résultats sont donnés directement en mg/l (Rodier, 1984).

Figure N° 13 : Spectrophotomètre (Original)

II.7.2.4.Détermination des Chlorures ( )


a)- Principe
Réaction des ions de chlorure avec des ions argent pour former du chlorure d'argent
insoluble qui est précipité quantitativement. Addition d'un petit excès d'ion argent et
formation du chromate d'argent brun-rouge avec des ions chromate qui on ajoutés

39
Chapitre II Matériels et Méthodes

comme indicateur. Cette réaction est utilisée pour l'indication du virage. Durant le titrage
le pH est maintenu entre 5 et 9,5 afin de permettre la

b)- Mode opératoire


Introduire 5 ml de l'échantillon dans un Becher, Ajouter d'indicateur de chromate
de potassium et titrer la solution goutte à goutte de solution de nitrate d'argent jusqu'à ce
que la solution prenne une couleur brun rougeâtre.
c)- Expression des résultats
La concentration en chlorure exprimée en milligramme par litre est donne par la formule
suivante:

( ) ( )

Avec: Cl: est la concentration en milligramme par litre de chlore


V: est le volume en ml de la solution de nitrate d'argent utilisée pur pour le titrage du
l'échantillon
N:normalité de nitrate d'argent
M:masse de chlorures
PE: prise d'essai.
F:facteur lie au réactif

II.7.2.5.Détermination de l’ammonium (NH4+)


a)-Principe
Mesure spectrométrique du composé bleu formé par réaction de l'ammonium avec
les ions salicylate et hypochlorite en présence de nitroprussiate de sodium.
b)-Mode opératoire
Introduire 40 ml de l'échantillon dans un Becher, Ajouter 4 ml du réactif I et 4 ml du
réactif II et ajuster à 50 ml avec H2O distillée et attendre 1h. 30
L’apparition de la coloration verdâtre indique la présence de : NH4+

40
Chapitre II Matériels et Méthodes

c)-Expression des résultats


Le résultat est donné directement en mg/L.
 = 655 nm.
II.7.2.6.Dosage de sodium et de potassium par photométrie de la flamme
a)-Partie théorique
La photométrie de la flamme est un des procédés les plus rapides et sensibles
connus aujourd'hui pour le dosage des éléments alcalins et alcalino - terreux .
Les éléments à analyser (sodium, potassium lithium, calcium etc. ...) sont généralement
sous forme de sels. L'analyse se fait en partant de leurs solutions.
b)-Partie pratique
-Mode opératoire
Appareil Dr LANGE (JENWAN) Il faut le suivre étape par étape :
 Allumer l'appareil à l'aide du bouton vert (Power) et Ouvrir le robinet de la
bouteille du gaz.
 Allumer la flamme à l'aide du bouton noir "IGNITION" sans lâcher le doigt jusqu'à
l'affichage "FLM" en rouge sur l'écran.
 Pipeter de l'eau distillée remplie dans une cuvette.
- Optimiser la flamme si elle est jaune à l'aide du bouton " fuel " jusqu'à que la
couleur devienne bleu violacée.
- Optimiser à zéro à l'aide du bouton "Blank".
- Laisser se stabiliser 5 à 10 minutes.
- Une fois qu'elle se stabilise à zéro, activer la cuvette d'eau distillée et la remplacer
par une autre cuvette remplie par une solution étalon de Na+ ou du K+ à 10 mg/L.
- Optimiser à 10 mg/L à l'aide du bouton "FINE"
- Retirer la cuvette remplie par une solution étalon de "Na+" ou de "K+" à 10 mg/L
et la remplacer par une cuvette remplie d'eau distillée et vérifier si l'écran affiche
zéro (0.000).
- Retirer la cuvette remplie par l'eau distillée et la remplacer par une cuvette remplie
par une solution étalon de "Na+" ou de "K+" à 10 mg/L et vérifier si l'écran affiche
(10).
- Retirer la cuvette et la remplacer par une autre cuvette remplie d'eau distillée.
- A la fin, passer aux échantillons inconnus jusqu'à ce que la valeur affichée sur
l'écran est stable (3 essais pour chaque échantillon).

41
Chapitre II Matériels et Méthodes

- A la fin du dosage et par mise de la sécurité, il faut toujours fermer la bouteille de


gaz propane en premier lieu ensuite l'appareil et la pompe.

c)-Expression des résultats


Le résultat est donné directement en mg/L.
II.7.2.7.Détermination de Titre Alcalimétrique Complet (TAC)
a)- Principe
- Cette détermination est basée sur la neutralisation d’un volume d’eau par un
acide chlorhydrique (HCl), dilué en présence de la phénophtaléine. Le but est de
mesurer la teneur en hydroxyde libre et en carbonate .
- L’estimation du titre Alcalimétrique a été faite par l’expression suivante :

( )

TAC : Titre Alcalimétrique en meq

V HCl : Volume en ml de solution d'HCl utilisé pour le titrage.


N HCl : Concentration en meq/l d’HCl.
b)-Mode opératoire

Placer 100 ml d’eau à analyser dans un erlenmeyer, Ajouter 3 gouttes de méthyle


d’orange à 1% et la fin titrer avec de solution l’HCl jusqu’au virage de jaune orange

II.7.2.8.Détermination du calcium (Ca+) et magnésium (Mg²+)


a)- Principe :
Titrage molaire des ions calcium et magnésium avec une solution de sel disodique de
l'acide éthylène diamine tétra acétique (EDTA) à pH10.Le noir érichrome T, qui donne une
couleur rouge foncé ou violette en présence des ions calcium et magnésium, est utilisé
comme indicateur.

Mode opératoire :

(V1)Ca2+:

42
Chapitre II Matériels et Méthodes

Prendre 50 ml d’eau à analyser, Ajouter 2 ml de Na OH à 2 N et aussi du Murexide après


titrer avec l’E.D.T.A jusqu’au virage (violet).

(V2) Ca2+Mg2+ :
Prendre 50 ml d’eau à analyser. Ajouter 2 ml de NH4OH (10,1) et aussi noir
eriochrome après titrer avec l'E.D.T.A jusqu’au virage (bleu).

Expression des résultats :


2
V1 * C EDTA * M Ca *1000
P.E
d'où : V1EDTA : Volume

Ca2+ (mg/L) = V1 * NEDTA * F * MCa2+40 * 1000


PE

V1 * 0,01 * F * 40g * 1000


50 x 2
Ca2+ ( mg/L) = V1 x F x 8
V1 : Volume d'EDTA nécessaire pour une concentration donnée.
C : molarité d'EDTA (0,01 M ).
Mca2+ : masse molaire du calcium en g.
P.E : prise d'essai (volume de l'échantillon nécessaire pour ce dosage).

V1*0,01*40,08*100
Donc : mgCa 2  /l 
50

43
ChapitreIII
Résultats et
Discussions
Chapitre III Résultats et discussions

CHAPITRE III : Résultats Et Discussions


L’étude expérimentale réalisée sur les différents échantillons prélevés, À partir de
la wilaya de M’sila, Nous a permet de déterminer les paramètres physico-chimiques de
l’eau de cette wilaya. Pour cela nous avons effectué des prélèvements repartis entre 3
stations. Pour chaque station nous avons effectué des prélèvements durant la période du
deuxième semestre d’année universitaire 2019/ 2020 et plus précisément, les prélèvements
ont été effectués au cours du mois de février, période très indiquée pour une accessibilité
facile à l’échantillonnage. Les résultats obtenus sont donnés dans ce chapitre sous formes
graphiques ou tableaux.
III .1. Paramètres physico-chimiques
Les résultats des paramètres physico-chimiques obtenus, sont représentés dans le tableau.
Tableau N°08 : Variation des Paramètres physico-chimiques
Les Stations
Paramètres
La ville de M’sila
Physico- Dréat Souamaa Normes Algérienne
(Newara)
chimique Station1 Station 3
Station 2

Température 19.5 19.2 20.2 25°


PH 7.2 6.8 7 .4 6.5-8.5

Conductivité 488 3090 1461 2800 μs/cm

Salinité 0.2 1.8 0.8 1.5%

Pas de valeur guide


TDS 220 1379 649 mais optimum en
dessous de 1000 mg/l
Turbidité 0.147 0.180 1.34 5 NTU

Chlorures 49.7 497 184.6 500mg/L

Magnésium Mg+2 34.02 58.32 87.48 500 mg/L

Calcium (Ca+) 5 20 8 50 mg/L

44
Chapitre III Résultats et discussions

Titre
Alcalimétrique 28 39 29 500 mg/L
complet ( TAC)
Titre 500 mg/L
Hydrométrique 34 104 68
(TH)
Nitrites ( NO2-) > 0.02 > 0.02 > 0.02 0.1 mg/L

Ammonium 00 0.07 00 0.5 mg/L


(NO4+)
Nitrates (NO3-) 8 26 4 50 mg/L

Sodium( Na+) 10.8 286 130 200 mg/L

Potassium (K+) 1.3 6.4 4.2 20 mg/L

Bicarbonates 341.6 575.8 353.8 -


(HCO3-)

III.1.1. Température
La figure représente la variation spatiale de température dans les eaux pour les différents
échantillons (S1, S2, S3) étudiés.

30 temperateur
25

20
Temperateur

15

10

0
S1 S2 S3 NA
Stations

Figure N°14 : Diagramme des points de température d’eau étudiés.

45
Chapitre III Résultats et discussions

Pour l’analyse des paramètres physico-chimiques, nous avons commencé par la


température. Ce paramètre joue un rôle primordial dans la solubilité des sels et des gaz,
donc sur la conductibilité. Cependant une température supérieure à 25°C favorise le
développement des micro- organismes dans les canalisations.
Les résultats obtenu montre que les valeurs de T°C des trois échantillons d’eau analysé
durant la période d’étude varient entre des valeurs minimales de 19.5 °C enregistrées pour
S1 et des valeurs maximales de 20.2 °C enregistrées pour S3.
En effet, les valeurs mesurées de température sont conformes aux normes algériennes
et normes de l’OMS (25°C). La grille suivante a été établie par l’OMS pour qualifier la
qualité de l’eau destinée à la consommation.
III.1.2. Potentiel hydrogène (pH)
La figure représente la variation spatiale potentiel hydrogène (pH) dans les eaux pour
les différents échantillons (S1, S2, S3) étudiés.

pH
8,2
8
7,8
7,6
7,4
PH

7,2
7
6,8
6,6
6,4
6,2
S1 S2 S3 NA
stations

Figure N°15 : Diagramme des points potentiels hydrogènes (pH) d’eau étudiés.

Le pH (potentiel hydrogène) mesure la concentration en ions H+ de l’eau il traduit aussi


la balance entre l’acidité et l’alcalinité.
Le pH interfère avec d’autres paramètres de qualité dans de complexes réactions
chimiques : dureté alcalinité etc. …..
Pour des pH inferieurs à 7 peuvent provoquer une corrosion sévère des tuyauteries
métalliques conduisant à une augmentation des concentrations des certains substance
métalliques (plomb, cadmium …..)
Des pH supérieurs à 8 entrainent une diminution de l’efficacité du processus de
désinfection au chlore, car celui-ci retrouve sous forme no bactéricide, un ph élevé peut

46
Chapitre III Résultats et discussions

conduire à des dépôts incrustants dans les circuits de distribution par ailleurs il peut
intensifier une possible coloration et donner une saveur amère.
Le pH dépend de l’origine des eaux, de la nature géologique du substrat. Il résume la
stabilité de l’équilibre établi entre les différentes formes de l’acide carbonique et il est lié
au système tampon développé par les carbonates et les bicarbonates. Les valeurs observées
révèlent que le pH est légèrement neutre à alcalin dans les 3 stations de la wilaya de
M’sila. Le pH varié entre (6.5 à 7.4) donc ne dépasse pas la norme Algérienne (pH = 6.5-
8.5), donc la qualité de l’eau dans la région d’étude est acceptable.
III.1.3. La Conductivité Electrique
La figure représente la variation spatiale de conductivité électrique dans les eaux pour
les différents échantillons (S1, S2, S3) étudiés.

3500

3000

2500

2000
CND

1500

1000

500

0
S1 S2 S3 NA
Stations

Figure N° 16 : Diagramme des points de conductivité électrique d’eau étudiés.

La conductivité électrique dépend des charges de matière organique endogène et


exogène, génératrice de sels après décomposition et minéralisation et également avec le
phénomène d’évaporation qui concentre ces sels dans l’eau, elle varie aussi suivant le
substrat géologique traversé. D'après les résultats obtenus, une valeur moyenne avec un
minimum de 488 μs/cm et un maximum de l’ordre de 3090 μs/cm.
Les valeurs de la conductivité enregistrées dans les S1 et S3 sont inférieures à celles
données par la norme algérienne (2800 μs/cm), d’où la qualité des points d’eau examinés
dans la région est acceptable. Mais dans la S2 le résultat dépassé les normes Algériennes

47
Chapitre III Résultats et discussions

donc la qualité de l’eau dans la région d’étude est très mauvaise. Faisant cette eau une eau
très minéralisée.
III.1.4. Salinité
La figure représente la variation spatiale de salinité dans les eaux pour les différents
échantillons (S1, S2, S3 ) étudiés .

2
1,8
sanilité
1,6
1,4
1,2
1
Sanilité

0,8
0,6
0,4
0,2
0
S1 S2 S3 NA
Stations

Figure N°17 :.Diagramme des points de salinité d’eau étudiés.

La salinité traduit le caractère salin de l’eau, elle varie considérablement d'une saison à
une autre et d'une région à une autre.
Les valeurs de la salinité oscillent entre 0.2 psu et 1.8 psu, la valeur maximale a été
enregistrée au S2 et la valeur minimale a été enregistrée au S1, ce qui est confirmé les
valeurs de la conductivité trouvés précédemment.
Ce comportement de salinité est étroitement lié aux apports en eau douce, et à la faible
évaporation de l’eau qui augmente la concentration de sel au milieu.
III.1.5. Solides Totaux Dissous
Tableau N°09: Goût de l’eau avec différentes concentration de TDS
Niveau de TDS (mg/l) Evaluation
Moins de 300 Excellent
300-600 Bien
600-900 Passable
900-1200 Faible
Plus de 1200 Inacceptable

48
Chapitre III Résultats et discussions

Les taux des TDS mesurés affichent des valeurs variant entre 220 mg/L et 1379
mg/L, la valeur maximale a été enregistrée au S2 et la valeur minimale a été enregistrée au
S1 .En S2 1379 mg/L ce qui prouve que une minéralisation continue de ces milieux.
III.1.6. Turbidité
La figure représente la variation spatiale de turbidité dans les eaux pour les différents
échantillons (S1, S2, S3) étudiés

Turbidité
6

4
turbidité

0
S1 S2 S3 NA
Station

Figure N°18 : Diagramme des points de turbidité d’eau étudiés.

La mesure de la turbidité permet de préciser les informations visuelles sur l’eau, il


traduit la présence des particules en suspension dans l’eau.
La turbidité n’est pas dangereuse en soi, par contre son apparition a une importance sur
les autres paramètres qui définissent la qualité de l’eau du point de vue bactériologique et
chimique.
Les valeurs de la turbidité enregistrées dans tous les stations, sont compris entre 0.147
à 1.34 (NTU) sont inférieures à celle donnée par la norme Algérienne (5 NTU), d’où la
qualité des points d'eau examinés dans la région est acceptable, faisant cette eau une eau
bien clarifié.

49
Chapitre III Résultats et discussions

III.1.7. Titre Hydrométrique (Dureté Totale)


La figure représente la variation spatiale de Titre Hydrométrique dans les eaux pour les
différents échantillons (S1, S2, S3 ) étudiés

TH
600

500

400
TH

300

200

100

0
S1 S2 S3 NA
Station

Figure N° 19 : Diagramme de la titre hydrométrique des points d’eau étudiés

Dureté Totale C'est une qualité particulière de l'eau due à la présence de calcium et
de magnésium. On distingue: une dureté carbonatée qui correspond à la teneur en
carbonates et bicarbonates de Ca2+ et Mg2+ et une dureté non carbonatée produite par les
autres sels. La dureté dépend de la structure géologique des sols traversés. Les résultats
obtenus montrent que la dureté varie entre 34 à 104 mg/L ne dépassent pas les normes
Algériennes de 500 mg/L, donc la qualité de l’eau dans la région d’étude est acceptable.

III.1.8. Titre Alcalimétrique complet (TAC)


La figure représente la variation spatiale de Titre Alcalimétrique complet dans les
eaux pour les différents échantillons (S1, S2, S3) étudiés

50
Chapitre III Résultats et discussions

TAC
600

500

400

300
TAC

200

100

0
S1 S2 S3 NA
Station

Figure N ° 20 : Diagramme de Titre Alcalimétrique complet des points d’eau


étudiés

Le titre alcalimétrique complète ou TAC. Correspond à la teneur de l’eau en


alcalins libres, carbonates et hydrogénocarbonates. D’après les résultats obtenus une valeur
varies entre 28 à 39 mg/L, donc les résultats ne dépassent pas les normes Algériennes de
500 mg/L.

III.1.9. Calcium (Ca+)


La figure représente la variation spatiale des ions de calcium de l’eau de la région d’étude
pour les Stations (S1, S2, S3).

Figure N °21 : Diagramme des points de calcium d’eau étudiés.

La présence des ions Ca2+ dans l’eau est liée principalement à deux origines naturelles
Soit la dissolution des formations carbonatées (CaCO3), soit la dissolution des formations
gypseuses (CaSO4). D’après les résultats obtenus elle varie entre 5 à 20 mg/L elle est

51
Chapitre III Résultats et discussions

inférieur sont les normes Algériennes de 50 mg/L, donc la concentration de calcium plus
faible, ce qui indique que ces eaux sont moins influencées par la dissolution des formations
carbonatées et gypseuses, donc la qualité de l’eau dans la région d’étude est acceptable.
III.1.10. Chlorure (Cl-)
La figure représente la variation spatiale des ions de chlorure de l’eau de la région
d’étude pour les Stations (S1, S2, S3).
600

500
Cl-
400

300
mg/l
Cl-

200

100

0
S1 S2 S3 NA
stations

Figure N ° 22 : Diagramme des points de chlorure d’eau étudiés.

La concentration des chlorures dans l’eau dépend aussi du terrain traversé. Sur la
base des résultats des analyses effectuées pour les échantillons des eaux, les teneurs en
chlorures est de l’ordre de 49.7mg/L à 497 mg/L au niveau de la région d’étude, les
teneurs en chlorures sont inférieures à 500 mg/L Selon les normes Algériennes, donc la
qualité de l’eau dans la région d’étude elle est acceptable.
III.1.11. Magnésium (Mg2+)
La figure représente la variation spatiale de magnésium dans les eaux pour les différents
échantillons (S1, S2, S3) étudiés

52
Chapitre III Résultats et discussions

Mg2+
160
140
120
100

Mg2+
80
60
40
20
0
S1 S2 S3 NA
Station

Figure N° 23 : Diagramme de magnésium des points d’eau étudiés


Le magnésium constitue un élément significatif de la dureté de l'eau, sa teneur
dépend de la composition des roches sédimentaires rencontrés (calcaires dolomitiques,
dolomies du jurassique ou du trias moyen). D’après les résultats obtenus une valeur varie
entre 34.02 à 87.48 mg/L donc les résultats ne dépassent pas les normes Algériennes de
500 mg/L donc la qualité de l’eau est acceptable.
III.1.12. Le nitrite
La figure représente la variation spatiale de nitrite NO2- dans les eaux pour les
différents échantillons (S1, S2, S3) étudiés

NO2-
0,12
0,1
0,08
NO2-

0,06
0,04
0,02
0
S1 S2 S3 NA
Station

Figure N ° 24 : Diagramme de nitrite de nitrite NO2-des points d’eau étudiés

Une eau qui renferme des nitrites est considérer comme suspecte car cette présence
est souvent liée à une détérioration de la qualité microbiologique.

53
Chapitre III Résultats et discussions

Les nitrites pourraient être à l’origine de la formation de composer N-nitrosés qui,


sont suspecté d’être canariennes.
La concentration des NO2– dans l’eau dépend aussi du terrain traversé sont inférieur
à 0.02 mg /L cette valeur est acceptable au l’O.M.S préconise des valeurs < 3 mg /L. Alors
que la concentration maximale admissible (CMA) est de 0 .1 mg /L.
III.1.13. Nitrates
La figure représente la variation spatiale de nitrate NO3- dans les eaux pour les différents
échantillons (S1, S2, S3) étudiés.

NO3-
60

50
NO3-

40

30

20

10

0
S1 S2 S3 NA
Stations

Figure N° 25 : Diagramme de nitrate NO3-des points d’eau étudiés


La teneur en nitrates varie au cours de l’étude de 4 mg/L à 26 mg/L durant la saison
des pluies, Le taux normal est fixé 50mg/L selon l’OMS. Bien que les nitrates n’aient pas
d’effets toxiques directs sauf à des doses élevées, le fait qu’ils puissent donner naissance à
des nitrites conduit à une toxicité.
Les teneurs montrent une pollution d’origine organique liée à l’infiltration des eaux
des fosses d’aisance. Cette infiltration s’accentue pendant la crue avec la montée générale
du niveau de la nappe , ces transferts de polluants étant faibles pendant l’étiage.
III.1.14. L’ammonium (NH4+)
La figure représente la variation spatiale l’ammonium (NH4+) dans les eaux pour les
différents échantillons (S1, S2, S3) étudiés.

54
Chapitre III Résultats et discussions

NH4+
0,8
0,7
0,6
NH4+

0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
S1 S2 S3 NA

Stations

Figure N° 26 : Diagramme d’ammonium (NH4+) des points d’eau étudiés.

L’ammonium (NH4+) est un composé chimique. Sa présence dans les eaux de surface
est considérée comme indicateur de pollution, il ne présente pas danger sur la santé des
consommateurs. Mais sa présence dans les eaux potables ne doit pas excéder 0.05 mg/L .Il
est considéré comme un élément gênant car il interféré avec le chlore pour former les
chlora mine qui modifient l’odeur et le gout de l’eau traité. Il sert aussi à nourrir à
certaines bactéries qui peuvent proliférer dans les réseaux de distribution.
Dans 1 et 3 stations, il n'y a pas l’ammonium (NH4+), mais dans la S2, nous avons
trouvé 0.07 mg/L, Bien qu'il ne dépasse pas 0 .5 mg/L à la norme algérienne, mais il n'est
pas potable.
III.1.15. Potassium (K+)
La figure représente la variation spatiale de Potassium (K+) dans les eaux pour les
différents échantillons (S1, S2, S3) étudiés

55
Chapitre III Résultats et discussions

K+
25

20

15
mg/L
k+

10

0
S1 S2 S3 NA
Station

Figure N°27 : Diagramme de potassium des points d’eau étudiés


Le potassium joue un rôle essentiel chez l’homme (transmission de l’influx nerveux)
pour lequel les besoins de l’organisme sont de l’ordre de 1.5 à 4 g/jour. Une carence en
potassium provoque des dysfonctionnements cardiaques. Les valeurs de l’eau traitée sont
respectivement 1.3 mg/L comme valeur minimale et du 6.4 mg/L comme valeur
maximale.
Conformes aux normes algériennes qui recommandent une concentration maximale
de 20 mg/l et aux normes selon oms qui recommandent 12 mg/L.
III.1.16. Sodium (Na+)
La figure représente la variation spatiale de sodium (Na+) dans les eaux pour les
différents échantillons (S1, S2, S3) étudiés

350
Na+
300
250
200
Na+
mg/l

150
100
50
0
S1 S2 S3 NA
Station

Figure N°28 : Diagramme de sodium (Na+) des points d’eau étudiés

56
Chapitre III Résultats et discussions

Le sodium dans l’eau provient des formations géologiques contenant de chlorure de


sodium.
Les résultats des analyses effectuées montrent que les concentrations du sodium
d'eau dans les stations est à variables allant de 10.8 à 286 mg/L.
Na+ dans S2 dépassent les normes Algérienne de 200 mg/L. ont une particularité
de circuler dans un système aquifère alluvionnaire qui est proche des Sebkhas ce qui
affecte leur qualité.
Selon Vilagines (2003) une étude épidémiologique a montré qu’une eau contenant
107 mg de sodium par litre conduisant chez les adolescents d’une école une augmentation
de la tension sanguine. La directive européenne 98/3 à retenu pour le sodium une
concentration maximale de 200 mg/L.
III.1.17. Bicarbonates (HCO3-)
Les concentrations en bicarbonates (HCO3-) dans les eaux naturelles sont en relation
directe avec le pH de l’eau, la température, la concentration en CO2 dissous et la nature
lithologique du sol.
Lors des analyses effectuées la teneur de Bicarbonates HCO3- trouvé dans l’eau de
source est de 341.6 à 475.8 mg/L.
La présence des bicarbonates dans l’eau est due à la dissolution des formations
carbonatées (cipolin, calcaire) par des eaux chargées en gaz carbonique Les normes
algériennes ne fixent aucune valeur pour ce paramètre, puisque, quel que soit les teneurs en
bicarbonate dans les eaux de consommation, la potabilité n'est pas affectée.

57
Conclusion
Conclusion

Conclusion

Les problèmes de la qualité de l’eau, la récurrence des maladies à transmission


hydrique dans la wilaya de M’sila deviennent à nos jours une préoccupation de la santé
publique, ces maladies liées aux divers facteurs tel que : l’explosion démographique,
urbanisation anarchique, dégradation d’hygiène du milieu, vétusté des réseaux aggravé par
l’insuffisance des ressources hydriques.
Nous nous sommes intéressées dans notre travail à l’analyse de certains paramètres
physicochimiques de trois stations de wilaya de M’sila afin d’évaluer leurs qualité suivant
les normes de potabilité en se référant aux normes algériennes.
Nous avons déterminé quelques paramètres physico-chimiques de différentes eaux,
tels que la température, le TH, le TAC, les Cl-, la conductivité, le pH.
Du point de vue physico-chimique, l’ensemble des résultats obtenus ont révélé :
 Les valeurs de pH enregistrées dans les 3 stations sont conformes aux valeurs «
guide » de la norme algérienne avec des valeurs qui oscillent entre 6.8 et 7.4.
 Les valeurs de température des 3 stations sont conformes aux normes algériennes.
 Pour les deux paramètres, salinité et conductivité dans les stations Dréat et
Souamaa sont conformes aux valeurs « guide » de la norme algérienne, Mais dans
de ville M'sila, il a dépassé les normes algériennes.
 Concernant la turbidité on trouve que sur l’ensemble des 3 stations ne dépassent la
norme algérienne.
 les concentrations du sodium d'eau dans les stations est à variables allant de 10.8 à
286 mg/L. Na+ dans de ville M’sila dépassent les normes Algérienne de 200
mg/L.
 Dans les stations de Dréat et Souamaa, il n'y a pas l’ammonium (NH4+), mais
dans la station de la ville de M’sila, nous avons trouvé 0.07 mg/L, Bien qu'il ne
dépasse pas 0 .5 mg/L à la norme algérienne, mais il n'est pas potable.
 La concentration des NO2 – dans l’eau dépend aussi du terrain traversé sont
inférieur à 0.02 mg /L cette valeur est acceptable au l’O.M.S préconise des valeurs
< 3 mg /L.
 A travers ces résultats, nous constatons dans le Nord de M'sila où se situent les
municipalités de Souamaa et Dréat l'eau est potable et d'une qualité acceptable
selon les normes physiques et chimiques Mais pour la municipalité de ville M'sila

58
Conclusion

(Newara) les normes ne sont pas respectées donc l'eau n'est pas potable il doit la
traiter avant de l’utiliser.

L’analyse des données obtenues nous a permis de tirer les conclusions suivantes :
 Les eaux souterraines sont de meilleure qualité, ces eaux doivent être réservées
surtout pour les besoins domestiques.
 Nous avons constaté qu'il n'y a pas de source spécifique d'eau potable pour les
résidents de la ville de M’sila.
 Les caractéristiques physico-chimiques des eaux de consommation de la ville de
M'sila exigent un traitement plus au moins poussé (adoucissement par exemple)
avant qu’elles ne soient chlorées et distribuées aux usagers.

A l’essai de ce travail qui doit comporter sans doute encore de lacune et l’insuffisance,
en égard de l’importance et la complexité de problème traité nous pensons que d’autres
études pourraient à l’avenir compléter et enrichir ce modeste travail.

59
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63
Annexes
Annexes

Annexes

Préparation des solutions


1-Solution de nitrate d’argent 0.02N
Nitrate d’argent (AgNO3) m=3.40 g
Eau distillée V=1000ml
2-Solution d’acide sulfurique 0.02N
Acide sulfurique (H2 SO4) V=0.54 ml
Eau distillée V=1000ml
3-Solution méthyle d’orange 1%
Méthyle d’orange m=1g
Eau distillée V=99 ml
4-Solution EDTA 0.02N=0.01 M
EDTA m=3.725g
Eau distillée V=1000 ml
5-Solution phénolphtaléine 0.5%
Phénolphtaléine m= 0.5 g
Alcool éthylique (éthanol 96%) V=100 ml
Eau distillée V=100 ml
6-Solution Noir d’eriochrome T (N.E.T) 0.5%
Noir d’eriochrome T (N.E.T) m=0.5g
Alcool éthylique (éthanol 96%) V=100 ml
8-Solution HCl 0.1N
HCl V=8 ml
Eau distillée V=1000 ml
9-Solution muruscide 0.5%
Muruscide m=0.5 g
Alcool éthylique (éthanol 96%) V=100 ml
10- Solution Chromate de potassium
Chromate de potassium K 2CrO 4 m=10 g Eau distillée V= 100 ml
Résumé
Cette étude se concentre sur la qualité physique et chimique de l'eau potable de la
Wilaya de M'sila , pour ce but trois stations municipales ont été sélectionnées ( Souamaa ,
la ville de M'sila (newara) et Dréat )
L'étude comprenait une analyse des normes physiques et chimiques tel que la
température, l'acidité, la conductivité, la turbidité, magnésium, calcium, nitrates,
potassium, sodium.
Les résultats ont montré que les normes algérienne sont respectées dans la région de
Souamaa et Dréat à l'exception de quelques légères différences entre les deux régions qui
montrent que la qualité de l'eau potable de Dréat est meilleure que celle de Souamaa en
terme de température (19.5), conductivité (488), salinité (0.2) ,turbidité (0,147),calcium
(5), sodium(10 ,8)
Les résultats de l'analyse de l'eau potable de M'sila ont montré que les normes
algérienne sont dépassées tel que la conductivité (3090) , la salinité (1,8) , sodium (286) .
On conclut que dans le Nord d M'sila où se situent les municipalités de Souamaa et
Dréat l'eau est potable et d'une qualité acceptable selon les normes physiques et chimiques.
Mais pour la municipalité de ville m'sila (Newara) les normes ne sont pas respectées donc
l'eau n'est pas potable il doit la traiter avant de l'utiliser.
Mots clés :
Eau, Qualité physico-chimique, Bactériologique, Normes, l'eau potable, pollution, cycle
biogéochimique

‫الملخص‬
‫سكضخ ْزِ انذساسح عهى انجٕدج انفٍضٌائٍح ٔانكًٍائٍح نهًٍاِ انصانحح نهششب نٕالٌح انًسٍهح ٔقذ ذى اخرٍاس شالشح‬
. ‫يحطاخ تهذٌح انسٕايع تهذٌح انًسٍهح (َٕاسج ) ٔكزا يُطقح انذسٌعاخ‬
، ‫ دسجح انُاقهٍح‬، ‫ دسجح انحًٕضح‬، ‫ٔشًهد انذساسح ذحهٍم انًعاٌٍش انفٍضٌائٍح ٔانكًٍٍائٍح كذسجح انحشاسج‬
. ‫ انصٕدٌٕو‬، ‫ انثٕذاسٍٕو‬، ‫انُرشاخ‬، ‫ انكانسٍٕو‬، ‫دسجح ذعكش انًغٍُسٍٕو‬
‫ٔاظٓشخ انُرائج اَّ تانُسثح نًُطقرٍٍ انسٕايع ٔانذسٌعاخ ايرصال نهًعاٌٍش انجضائشٌح تاسرصُاء تعض االخرالف‬
)55.1(‫انطفٍف تًٍُٓا انزي ٌٕضح جٕدج يٍاِ انذسٌعاخ افضم يقاسَح يع جٕدج يٍاِ انسٕايع يٍ حٍس دسجح انحشاسج‬
.)44 52( ‫ انصٕدٌٕو‬،)1( ‫ انكانسٍٕو‬،)24583( ‫ انرعكش‬، )2.0(‫ انًهٕحح‬،)844( ‫ انُاقهٍح‬،
، )0252(‫عهى غشاس يا تٍُرّ انُرائج ذحهٍم يٍاِ تهذٌح انًسٍهح انرً ذجأصخ انًعاٌٍش انجضائشٌح كذسجح انُاقهٍح‬
)042( ‫ َٔسثح انصٕدٌٕو‬، )544( ‫انًهٕحح‬
‫فً األخٍش َسرُرج اٌ يٍاِ ٔالٌح انًسٍهح تانُسثح نهًُطقح انشًانٍح كانسٕايع ٔانذسٌعاخ ذصُف عهى آَا راخ‬
‫ تًٍُا ذصُف َٕعٍح انًٍاِ ٔسط يذٌُح‬، ‫َٕعٍح جٍذج ٔيقثٕنح تانُسثح نهًعاٌٍش انفٍضٌائٍح ٔانكًٍٍائٍح ٔآَا صانحح نهششب‬
‫يسٍهح )َٕاسج) غٍش يقثٕنح يٍ َاحٍح انًعاٌٍش ٔعهٍّ فإَٓا غٍش صانحح نهششب ٌٔسرٕجة يعانجرٓا قثم اسرخذيٓا‬
: ‫الكلمات المفتاحية‬
‫انذٔسجانثٍٕجٍٕكًٍٍائٍح‬،‫انرهٕز‬،‫يٍاْانششب‬،‫انًعاٌٍش‬،‫انثكرشٌٕنٕجٍح‬،‫انجٕدجانفٍضٌائٍحٔانكًٍٍائٍح‬،ِ‫انًٍا‬

Abstract
This study focused on the physical and chemical quality of potable water in M’sila
state (wilaya of M’sila).Three stations were selected : the commune of Souamae, the
commune of M’sila and Draiate’s district.
The study included an analysis of the physical and chemical standards such as :
temperature, PH, degree of conduction, degree of turbidity, magnesium, calcium, nitrate,
potassium, sodium.
The results showed that in the areas of Souamae and Draiate, the Algerian
standards are complied with, except for some slight difference between them, which
indicates that the quality of Draiate water is better compared to that of Souamae water :
temperature(19.5) degree of conductivity (488), degree of salinity (0.2) , degree of
turbidity (0.147), calcium (5) sodium ( 10.8) .
Similar to what was shown by the analysis of M’sila commune water, which
exceeded the Algerian standards, such as the degree of conductivity (3090), the degree of
salinity (1.8), sodium (286).
Finally, the water of M’sila, for the northern region, such as: Souamae and Draiate ,
are classified as of good quality and acceptable in terms of physical and chemical standards
and it’s drinkable, while the quality of the water in the city center of M’sila is unacceptable
in terms of standards, and therefore it is not suitable for drinking and needs to be treated
before use it.
Key words:
Water, Physico-chemical quality, Bacteriological, Standards, drinking water, pollution,
biogeochemical cycle

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