Cours RDM2 ch1 ch2

Université Abdelmalek Essaadi
Ecole Nationale des Sciences

Appliquées- Al Hoceima
Cours de :
Résistance Des Matériaux 2 (R.D.M 2)
Filière: Génie Civil S2
Pr. Abderrahim BOULANOUAR
2018-2019
PLAN
CHAPITRE I: LA FLEXION DES POUTRES EN UTILISANT LES

FONCTIONS DE SINGULARITÉS
CHAPITRE II: LES MÉTHODES ÉNERGÉTIQUES
CHAPITRE III: INSTABILITÉ DE FLAMBEMENT
Volume d’horaire= 14h

2
Cette matière constitue une suite à la Résistance de
matériaux enseignée en premier semestre, on abordera la
flexion des poutres en utilisant les fonctions de singularités,
les méthodes énergétiques et l’ Instabilité de Flambement.
3
Connaissances préalables recommandées
Résistance des matériaux 1, Mathématique
4
OBJECTIFS
Etudier la flexion en utilisant la méthode de singularité.
Développer les formules d’énergie de déformation qui

s’appliquent aux cas particuliers étudiés en RDM; la tension et
la flexion.
Etudier ensuite le théorème de réciprocité, lequel

permettra entre autre d’aborder le théorème de Castigliano.
Poursuivre l’étude d’une forme d’instabilité, à savoir le

flambement
5
CHAPITRE I: LA FLEXION DES POUTRES EN UTILISANT LES FONCTIONS
DE SINGULARITÉS
Rappel de la «Méthode de la double intégration».
Méthode des fonctions de singularités.
Caractéristiques des fonctions de singularités
Diagrammes de T et de M par fonctions de singularités
L’expression de la flèche de la poutre en tout point
6
CHAPITRE I: LA FLEXION DES POUTRES EN UTILISANT LES FONCTIONS
DE SINGULARITÉS
La fonction de singularité est définie:

Pour n ≥ 0
 ( x − a ) n s i x ≥ a
= 
fn (x) = x − a
n
 0 si x ≺ a
∞ si x = a
Pour n ≺ 0 =
0 si x ≠ a
Cette fonction obéit à la loi d'intégration

n +1
x
x−a
∫ y − a dy = pour n ≥ 0
n
−∞
n +1
x
n +1
∫ y − a dy = x − a
n
pour n ≺ 0
−∞
7
8
q(x)
T = ∫ q.dx
M = ∫ T.dx
d 2υ
E.I. 2 = M
dx
On calcul la flèche υ Déterminer l'expression de

la pente d υ
=θ
dx
9
Energie de déformation
Théorèmes pour les structures avec un

comportement élastique linéaire:
Théorème de Clapeyron
Théorème de Castigliano
Théorème de réciprocité de Maxwell-Betti
Principe du travail virtuel
10
Théorème de Clapeyron permet de calculer le travail des forces extérieurs

ou le déplacement dû aux charges.
1
 2 F.x
Wext = 
 1 Cθ
 2
Energie de déformation totale:
2 2 2
1 N2 1 Ty 1 Mz 1 Mx
Wd =
2E S ∫dx +
2µ S
dx + ∫
2E I z
dx + ∫
2µ I0
dx ∫
effort normal + effort tranchant + moment fléchissant + moment de torsion

11
Théorème de Castigliano Permet de calculer directement le déplacement
∂Wd
= xB
∂F
Théorème de réciprocité de Maxwell - Betti
P .y B /Q = Q .yC / P
12
Définir le flambage
Equation vérifiée par la flèche
Elancement, Rayon de giration
Charge critique de flambage :
Rotule-rotule soumise à une charge
excentrée
Flambement d’une colonne avec différents
conditions aux limites
13
Le flambement est une sollicitation composée de compression et

de flexion. C’est un phénomène rapidement destructif
π 2
.E .I
CHARGE CRITIQUE D’EULER F cr = L la longueur libre
L2 de flambement
L
ÉLANCEMENT
λ=
ρ
I
RAYON DE GIRATION DE LA SECTION ρ=
S
14
TRAVAUX PRATIQUES
OBJECTIFS :
Se familiariser avec le logiciel RDM6 qui permettre de faire comme son

nom l’indique de la Résistance Des Matériaux.
Bien maitriser les étapes qui mènent à d’étude des différents essais.
Savoir exploiter les connaissances théoriques acquises du cours RDM1.
TP -1 : TRACTION-COMPRESSION
TP -2 : FLEXION SIMPLE
TP -3 -FLAMBEMENT
15
TRAVAUX DIRIGÉS
CHAPITRE I: LA FLEXION DES POUTRES EN UTILISANT LES

FONCTIONS DE SINGULARITÉS
16
CHAPITRE I: LA FLEXION DES POUTRES
EN UTILISANT LES FONCTIONS DE
SINGULARITÉS
17
Rappel de la «Méthode de double intégration»
On donne la poutre représentée par la figure ci-dessous.
Déterminer:
1. Les actions de contact en A et en D
2. Les efforts tranchants T.
3. Les moments de flexion
4. L’expression de la pente et celle de la flèche.
5. La flèche de la poutre au point C.
18
I.2. Rappel de la «Méthode de double intégration»
5) La flèche de la poutre au point C.
On calcul la flèche au point C (x=2m) à l’aide de l’équation de la

zone 2 et des constantes d’intégration C3 et C4:
−4(−2)3
E.I .ν ' x = 2 = + (10 × 2) − 40 = −14, 67 kN .m3
6
Puisque :
I = 2 , 6 × 1 0 −6 m 4 et E = 200 ×106 kN / m2
19
Donc :
ν ' x = 3 m = − 0, 0286 m = − 28, 6 mm
Le singe – de la flèche indique que le point C s'est déplacé de 28,6

mm vers le bas ( sens négatif de l’axe OY)
20
On constate d’après cet exercice que la méthode de la double

intégrale permet de déterminer les équations de la flèche ν ( x) et
de la rotationθ ( x) en fonction de l’abscisse de la section . Cette
méthode est simple et générale, mais devient rapidement
fastidieuse lorsque les charges ne varient pas de manière
continue le long de la poutre. Pour éviter cette situation, on a
mis au point une fonction basée sur les fonctions de Singularité
(Macauley 1919)
21
Les fonctions de singularité sont basées sur les notions

opérateur de Dirac et de Heaviside. Ils permettent d’exprimer
analytiquement la discontinuité spatiale d’une représentation
graphique
graphique.
L’avantage de ces fonctions est de maintenir le nombre
d’équations indépendant du nombre de discontinuité de
chargement
22
I.2. Méthode des fonctions de singularités
I.2.1. Opérateur de Heaviside
On appelle fonction de Heaviside (Echelon unité) la fonction H(x)

telle que:
si x ≺ 0, H ( x) = 0 si x ≺ a, H ( x − a) = 0
si x ≥ 0, H ( x) = 1 si x ≥ a, H ( x − a) = 1
23
I.2.2. Caractéristiques des fonctions de singularités
On définit la fonction de singularité d’ordre n comme suit:
fn (x) = x − a
n
On utilise les crochets au lieu des parenthèses pour distinguer la

fonction de singularités de la fonction ordinaire.
24
Les propriétés de la fonction de singularités sont les suivantes:
si n ≥ 0 si n ≺ 0
( x − a )n si x ≥ a ∞, lorsque x = a
f n ( x) =  f n ( x) = 
0 si x ≺ a 0, lorsuqe x ≺ a
Remarque: Pour n positif, la fonction existe est devient

équivalent d’une fonction ordinaire. Pour n négatif, la
fonction prend une valeur non nulle seulement à x=a
25
Représentation des types de charge de poutre associés aux fonctions de singularité 26

Pour n positif, la fonction de singularité obéit à la loi d’intégration:
n +1
x
x−a
∫ y−a dy =
n
−∞
n +1
La loi d’intégration pour n=-1 et n=-2 se fait comme suit:
x −1
∫ y−a dy = x − a
0
−∞
x −2 −1
∫ −∞
y−a dy = x − a
27
I.2.3. Diagrammes de T et de M par fonctions de singularités
A partir des relations entre le chargement q(x), l’effort tranchant

V(x) et le moment fléchissant M(x), on peut exprimer V(x) et M(x)
par des fonctions de singularités comme suit :
V = ∫ qdx
.
M = ∫V.dx
Les deux constantes d’intégration dans les expressions de V(x) et

M(x) sont nulles, car pour une section située à gauche de la
charge la plus gauche, V et M prennent des valeurs nulles.
28
I.2.3 Utilisation des fonctions de singularités pour le calcul des

flèches
On peut obtenir la flèche et la pente à partir de l’équation:
d 2υ
E .I . 2 = M
dx
La pente La flèche
dυ M  M 
=θ = ∫ dx + C1 υ = ∫∫ dx  .dx + C1 . x + C 2
dx E .I  E .I 
29
I.2 Méthode des fonctions de singularités
Les deux constantes d’intégration C1 et C2 doivent être

déterminées à partir des conditions au limites:
En A : x = 0 et yA = 0
En B : x = 0 et yB = 0
En B : x = L et yA = 0
En C : x = L / 2 et y’C = 0
x = L et y’B = 0
(y’ est l'équation de la
tangente au point C)
30
I.3 Exercice 1
Exprimer chaque chargement à l’aide des fonctions

de singularité des figures ci-dessus.
31
I.3 Exercice 1
Figure a:
On a une charge uniformément répartie qui commence à x=1

et s'interrompt à x=3 :
q ( x ) = 10 x − 1 − 10 x − 3
0 0
kN / m
kN / m =
1 0
m , kN / m m
L’unité de q(x) est KN/m m
32
I.3 Exercice 1
Figure b:
Dans ce cas la charge est linéairement répartie commençant à

x=1 m et s’interrompt à x=3 m. A l’aide d’une fonction rampe de
signe opposé et une fonction échelon on trouve:
40 40
q( x) = x −1 − x − 3 − 40 x − 3
1 1 0
3 −1 3 −1
33
I.3 Exercice 1
Figure c:
Dans la figure nous avons des moments et des forces

concentrés. D’après la convention des signes, un moment
externe est positif dans le sens des aiguilles d’une montre:
40 40
q( x) = x −1 − x − 3 − 40 x − 3
1 1 0
3 −1 3 −1
34
I.3 Exercice 2
On demande d’exprimer les efforts tranchants V et les

moments fléchissant M des figures ci-dessus
35
I.3 Exercice 2
Figure a:
q ( x ) = 10 x − 1 − 10 x − 3
0 0
V = ∫ q .dx = 10 x − 1 − 10 x − 3
1 1
10 10
M = ∫ V .dx = x −1 − x−3
2 2
2 2
36
I.3 Exercice 2
Figure a:
q ( x ) = 10 x − 1 − 10 x − 3
0 0
V = ∫ q .dx = 10 x − 1 − 10 x − 3
1 1
10 10
M = ∫ V .dx = x −1 − x−3
2 2
2 2
37
I.3 Exercice 2
Figure b:
40 40
q( x) = x −1 − x − 3 − 40 x − 3
1 1 0
3 −1 3 −1
V = ∫ q .dx = 10 x − 2 − 10 x − 3 − 40 x − 3
2 1 1
10 10
M = ∫ V .dx = x−2 − x−3 − 20 x − 3
3 3 2
3 3
38
I.3 Exercice 2
Figure c:
−2 −1 −1 −2
q ( x ) = 10 x − 1 + 100 x − 2, 5 − 50 x − 1 − 20 x − 5, 5
−1
V = ∫ q .dx = 10 x − 1 + 100 x − 2, 5 − 50 x − 1
0 0
−1
− 20 x − 5, 5
M = ∫ V .dx = 10 x − 1 + 100 x − 2, 5 − 50 x − 1
0 1 1
0
− 20 x − 5, 5
39
I.4 Exercice 3
Même questions de l’exercice précédent en utilisant les fonctions

de singularité
40
I.4 Exercice 3
−1 −1 −1
q( x) = RA x − 0 − P x −1 + RD x − 4
V = ∫ q .dx = R A x − P x −1 + RD x − 4
0 0 0
M = ∫ V .dx = R A x − P x −1 + RD x − 4
1 0 1
Les valeurs des actions de contact en A

et en D sont déjà déterminées, donc:
M = ∫ V .dx = 12 x − 16 x − 1 +4 x−4
1 0 1
41
I.4 Exercice 3
Une intégration fournit l’expression de la pente
12 16 4
EI .θ ( x ) = ∫ M .dx = − x −1 + x−4 + C1
2 2 2
x
2 2 2
Une deuxième intégration fournit l’expression de la flèche
12 16 4
EI . y ( x ) = ∫ E .I θ .dx = − x −1 + x−4 + C1 x + C 2
3 3 3
x
2 2 2
Lorsque x=0, la flèche est nulle (v=0), d’où C2=0
Lorsque x=4, la flèche est nulle (v=0), d’où
12 16
0= − 4 − 1 + 0 + 4 C1 C1 = − 14 kN .m 2
3 3
4 D’où
6 3 42
I.4 Exercice 3
D’où les expressions de la pente et de la flèches:
8 2
E .I . y ( x ) = 2 x − x −1 + x−4 − 14 x
3 3 3 1
3 3
E .I .θ ( x ) = 6 x − 8 x −1 +2 x−4 − 14
2 2 2
La valeur de la flèche au point C:
8
E .I . y (2) = 2 2 − 2 − 1 + 0 − 14 × 2 = − 14.67 N .m 3
3 3
3
− 14, 67 × 10 3
ν (2) = −6
= − 0, 0286 = − 28, 6 mm
(200 × 10 ) × (2, 56 × 10 )
9
43
CHAPITRE II: Méthodes énergétiques
44
II-1 TRAVAIL D’UNE FORCE LORS D’UN DÉPLACEMENT FINI
Le travail de F, associé à un déplacement infinitésimale dr est:

→ →
dw = F .d r
Au cours d’un déplacement entre l’état 1 et l’état 2:

2 → → 2
w1→2 = ∫ F .d r = ∫ F .cos(α ).dr
1 1
Le travail fourni par un moment couple M dans une rotation

infinitésimale est:
dw = M .dθ
2
Pour une rotation finie w1→2 = ∫ M .dθ = M .(θ 2 − θ1 )

1 45
II-2 TRAVAIL DES FORCES EXTÉRIEURS
dwext = F.dx
1
wext = × ( force) × (déplacement)
2
x1 x1
k 1
wext = ∫ F .dx = ∫ k .x.dx = .x12 = F .x1
0 0
2 2
1
wext = × M × θ
2
46
II-2 TRAVAIL DES FORCES EXTÉRIEURS
II-1 Exemples
47
II-3 ENERGIE DE DEFORMATION
II-3-1. Définition
déformation élastique de la poutre
état initial
état final
F1 F2
travail des forces travail des forces
Théorème de extérieures intérieures
+ =0
l’énergie cinétique Wext Wint
Énergie de déformation : Ud = - Wint = Wext
Lorsque le solide se déforme sous l’application d’une action

mécaniques extérieurs. Le travail fourni est emmagasiné sous forme
d’une énergie, prête à être restituée.
48
II-3-2. Traction – Compression
On considère un tronçon de poutre de longueur dx
Allongement du tronçon : du(x)
Travail développé par la force extérieure
1
dWext = dU d = .N .du
2
du 1 N2
N = E .S . dU = .dx
dx 2 E.S
L
N2
Energie de déformation élastique: Ud = ∫
0
2 E .S
.d x
49
II-3-3. Moment de flexion
dθ M
=
dx E .I
1
De même pour un tronçon dx dW = M .d θ 1
2 ν '' =
ρ
1 M2
dU d = .dx
2 E .I
Et pour la poutre entière
L
1 M2
Ud =
2 ∫
0
E .I
.dx
Remarque: Dans le cas en flexion simple on néglige en générale

les déformations dues à T
50
II-3-4. Torsion
Travail développé par le couple
1
dW = M t .d θ
2
Relation de comportement en torsion

1 M t2
dθ =
M t .d x dU d = .dx
I 0 .G 2 G .I 0
Pour la poutre entière:
L
1 Mt2
Ud = ∫ .dx Constante de torsion
2 0 G.I 0
51
II-3-5. EFFORT TRANCHANT
L
 Ty2 Tz2 
U d = ∫  +  d x
0  2 .G . S ry 2 .G . S rz 
5 9
S ry = S r z = S S ry = S rz = S
6 10
Surface réduite Sr section Surface réduite Sr section

transversale rectangulaire transversale circulaire
52
RECAPITULATIF
2
1 N2 1 Ty 1 M z2 1 M x2
Ud = ∫
2E S
dx + ∫
2G S r
dx + ∫
2E I z
dx + ∫
2G I 0
dx
effort normal + effort tranchant + moment fléchissant + moment de torsion
53
II-4 EXERCICES AVEC RÉPONSES
Exercice 1
Déterminer l'énergie potentielle élastique stockée dans la

déformation provoquée par la force P dans la poutre représentée sur
la Figure suivante:
L'énergie élastique stockée dans la poutre est
L
1 P2 P 2 .L
Wd = ∫ dx =
2 0 ES 2.ES
(150 kN ) 2 × 0, 5 m
Ud =
2.(π × 10 2 m m 2 ) × 200 kN / m m 2
U d = 89,5 J
54
Exercice 2:
Déterminer l’énergie de déformation dans une barre composée de
deux tronçons, sachant que E= 200GPa, sous l'action d'une force axial
de tension de 2 kN:
L'énergie élastique stockée est:
1 N2
Ud = ∫
2 struct ES
dx
U d = U d ,1 + U d ,2
P 2 .L1 P . ( L2 − L1 )
L1 2 L2 2
1 ( P) 1 ( P)2
Ud = ∫ dx + ∫ dx = +
2 0 E.S1 2 L1 E.S2 2.E.S1 2.E.S2
U d = 47 J
55
Exercice 3
déformation provoquée par la force P=16kN dans la poutre
représentée sur la Figure suivante:
Avec:
I = 2 , 6 × 1 0 −6 m 4 et E = 200 ×106 kN / m2
56
Exercice 3
Dans le présent exercice la flèche due à l'effort tranchant est

négligeable devant le moment fléchissant:
M f = 12.x si 0 ≤ x ≤ 1m
M f = −4( x − 4) si 1 ≤ x ≤ 4m
L'énergie élastique est:
[ −4( x − 4) ]
1 2 3 2
(12.x)
Ud = ∫ dx + ∫ dx
0
2.E.I z 1
2.E.I z
U d = 47 J
57
Exercice 4:
Déterminer l'énergie potentielle élastique stockée dans une barre
cylindrique encastrée à son extrémité et soumet à l’autre extrémiste
d’un couple Mt=5kN.m. La barre est de longueur L=0,5m , de rayon
r=30mm et du module de rigidité G=200GPa.

1 M x2 M 2 .L
Ud = ∫ G.I 0 dx = 2.G.I 0
2 struct
π π
I0 = r 4 = (0.03)4 = 1.272 ×10−6 m4
2 2
(5 ×103 N .m)2 × (0.5m)

Ud = −6 4
= 24,56 J
2 × (200 ×10 N / m ) × (1.272 ×10 m )
9 4
58
Exercice 5
Déterminer l'énergie potentielle élastique stockée dans la poutre
provoquée par la force P=10kN :
Le moment fléchissant dans la poutre est: M f = − P.x

L
1 M z2 1 ( P.x) 2 P 2 L3
Ud = ∫
2 struct EI z
dx = ∫
2 0 EI z
dx =
6.E.I 59
Exercice 6:
Déterminer l'énergie potentielle élastique stockée dans une poutre
soumise à une série de forces :
L'énergie élastique est: U d = ∑ i =1U di

3
(− P) (−2 P) 2
2 L 2 2L 2 3L
1 N 1 (3P )
Ud = ∫
2 struct ES
dx = ∫
2 0 E.S
dx + ∫
L
E.S
dx + ∫
2L
E.S
dx
60
Exercice 7:
U d = ∑ i =1U di
3
1 ! (−2 P) 2 1 2 (− P) 2 1 3 (−5P) 2
L L L
1 N2
Ud = ∫ dx = ∫ dx + ∫ dx + ∫ dx
2 struct ES 2 0 E1.S1 2 L1 E2 .S2 2 L2 E3 .S3
2
2 P .L1 P 2 . ( L2 − L1 ) L2 25 P 2 . ( L3 − L2 )
= + +
E1.S1 2 E2 .S 2 2 E3 .S3
61
Exercice 8:
déformation provoquée par deux couples: C1=1200N.m
et C2=750N.m
2.5 5
1 M x2 (1200) 2 (450) 2
Ud = ∫
2 struct G.I 0
dx = ∫
0
2.G.I 0
dx + ∫
2.5
2.G.I 0
dx
62
II-5 Théorèmes énergétiques
II-5.1 Théorème de Clapeyron
C'est une méthode analytique permettant de calculer, dans des

systèmes isostatiques soumis à une seule charge, le déplacement
associé (qui fait travailler) la charge.
La variation de l’énergie de déformation U d’un solide soumis à des

chargements extérieurs données ( force ou couple ) entraînant des
déplacements de leur point d’application s’exprime par:
( ) 1
U Fi = .Fi .∆Pi
2
63
64
Cj Fi Déplacements Ui
Cj Rotations θj
Fi
1
Travail des  2 F .u Une force
forces extérieures Ud = 
 1 C .θ U n couple
 2
65
II-5.1 Limitation de la méthode de Clapeyron
On détermine que la flèche dans le sens de l’effort appliqué.

La flèche en un autre point n’est pas accessible directement, ni même
la rotation de la section droite. De même, on ne sait pas traiter le cas
d’une charge répartie (Poids propre de la poutre).
Ce qui justifie le besoin d’une autre méthode plus générale basée sur
les notions d’énergie et du travail. Pour éviter cette situation, une
technique plus puissante sera présentée «Castigliano» pour calculer
le déplacement (ou rotation, ou déplacement angulaire) en divers
points d’une structure supportant plus d’un chargement (ex. tension,
torsion ..).
66
II-5.1 Exercice 1 (Théorème de Clapeyron)
Poutre encastrée de longueur L et de section S. On applique une force P à
son extrémité. On demande de calculer la flèche au point B.
1 Mz2 P2
L
P2 L3 D’après le principe de Clapeyron
Ud = ∫ dx = ∫ x dx =
2
2 struct EI z 2EI z 0 6EI
PL3 1
yB = U d = Wext = .P. yB
Or M f = P.x Donc 3 E .I 2
Le déplacement est positif car il est mesuré suivant la direction de 67P

On applique une force P au point D sur une poutre de longueur L et
de section S. On donne:
1. Trouver les réactions aux appuis
2. Déterminer les moments fléchissant de la poutre
3. Déterminer l'énergie de déformation stockée dans la poutre
4. On demande aussi de déterminer le déplacement du point D au

point d’application de la charge P.
68
II-5.1 Suite Exercice 2 (Théorème de Clapeyron)
P.b P.a
1. Les réactions aux appuis RA = RB =
L L
2. Les moments fléchissant de la poutre
P.a.x P.b.x
M f = RB .x = M f = RA .x =
L L
b b a a
M2 P 2 .a 2 P 2 .a 2 .b3 M2 P 2 .b 2 .x 2 P 2 .b 2 .a 3
U BD =∫ dx = 2 ∫
x dx =
2
U AD =∫ dx = 2 ∫
x dx =
0
2.E . I 2 E .I . L 0
6 E.I .L2 0
2. E .I 2 E . I . L 0
6 E.I .L2
3. L'énergie de déformation stockée dans la poutre

4. le déplacement du point D
P 2 .a 2 .b 2 (a + b)
U Total = U AD + U DB =
6 E.I .L2
1 P .a 2 .b 2
U = P.∆ D ∆ D =
2 3 E .I .L
69
Application: Mêmes questions pour
la poutre suivante
RA = 12.5kN I = 80.106 mm 4
1. Les réactions aux appuis RB = 7.5kN E = 200GPa
M = R A . x1
2. Les moments fléchissant f ,AB
M f ,AB = R B .x 2
3. L'énergie de déformation stockée dans la poutre
1  
L 3 5
M2
Ud = ∫ dx =  ∫ ( RA .x1 ) dx1 + ∫ ( RB .x2 ) dx2 
2 2
0
2.E.I 2 EI  0 0 
70
II-5.1 Suite exercice 3 (Théorème de Clapeyron)
4. Déplacement au point B
Travail des forces extérieurs:

1
Wext = P.∆ B
2
Conservation d’énergie Ud =Wext
187500
∆B = 9 −6
= 11.7 mm
200(10 )(80)(10 )
71
Calculer la rotation due à l’application du couple au point B de

la poutre suivante:
I = 80.106 mm 4
E = 200GPa
RA = 750 N
M f = − RA x
U d = Wext
L
1 M2
Conservation d’énergie M .θ B = ∫ dx
2 0
2.E .I
(−750 x) 2
L
1
(6.10 )θ B = ∫
3
dx
2 0
2.E .I
16000
θB = 9 −6
= 10−3 rad
200(10 )(80)(10 )
72
Calculer le déplacement vertical du système

plan constitué de quatre barres articulées
(treillis).
L BD = 2.5 m
A = 2.5(10 − 3 ) m 2
E = 200 GPa
Nœud A
∑F = 0
x FAD = 0
∑F y = 0 FAB = P = 60kN
73
II-5.1 Suite Exercice 5 (Théorème de Clapeyron)
 3
Nœud B ∑y
F = 0 FBD   − 60 = 0 FBD = 100kN
5
 4
∑x
F = 0 100   − FBC = 0 FBC = 80kN
5
2
1 3 N i .L
P. ( ∆ A )V = ∑ i =1
2 2. A.E
Ud = −3
1
(
2  2.5(10 )   200(10 
9
2 2 2
 60(10 )  × (1.5) + 100(10 )  × (2.5) + 80(10 )  × 2)
3 3 3
)
( ∆ A )V = 1.44 mm
74
Poutre encastrée de longueur L et de section S. On
applique moment externe à son extrémité. On demande de calculer
la flèche au point B.
L'énergie de déformation stockée dans la poutre
L L
M2 1 M 02 .L
Ud = ∫ dx = ∫ M 0 dx =
2
0
2.E.I 2 E .I 0 2.E.I
W ext = U d
1 1 M 02 . L
Wext = ( M 0 .θ B ) M 0θ B =
2 2 2 .E .I
M 0 .L
θB =
E .I 75
II-5.2 Théorème de Castigliano
C'est une méthode analytique qui permet de résoudre les systèmes

hyperstatiques et de calculer des déplacements quelconques dans des
systèmes isostatiques ou hyperstatiques.
L'énergie de déformation étant exprimée en fonction de toutes les

charges. La dérivée partielle de l'énergie de déformation élastique par
rapport à l'une quelconque des charges est égale au déplacement
associé à la charge.
76
II-5.2.1 Théorème de Castigliano
Ci
A B C
∂U d
= δB
∂Fi
Fi
Théorème: La dérivé partielle de l’énergie de déformation par

rapport à la force Fi (ou la rotation d’un couple) (indépendant des
autres) est égale au déplacement algébrique pris dans la direction et
le sens de Fi (ou à ce couple) .
∂U
= θi
∂Ci
77
II-5.2 Calcul du déplacement d’un point non chargé
ey
Poutre sur 2 appuis A C G B

ex
Flèche en G ? P
Q
- détermination de l’équation de la déformée
- charge fictive unitaire Q travaillant dans le

déplacement ΔG
Théorème de  ∂U d 
  = ∆G
CASTIGLIANO  ∂Q Q = 0
78
II-5.2 Exercice 1 Principe de Castigliano
Poutre encastrée de longueur L et de section S. On applique une force

P à son extrémité.
1/ Déterminer l’expression de l’énergie de déformation due au moment fléchissant
2/ Déterminer la flèche au point B due au moment fléchissant
3/ Déterminer l’expression de l’énergie de déformation due à l’effort tranchant
4/ Déterminer la flèche au point B due à l’effort tranchant

79
II-5.2 Application du principe de Castigliano
On néglige dans un premier temps l’effet tranchant , l’énergie de
déformation s’écrit:
1 M z2 1 F 2 L3
Ud = ∫
2 struct EI z
dx =
2 3.E.I Gz
Le théorème de Castigliano donne directement la flèche

∂U F .L3
= yMf =
∂F 3 .E .I G z
L
1 T2 1 P 2 .L
Influence de l’effort tranchant T ( x) = − P UT = ∫
2 0 E.S r
dx =
2 E.S r
L’énergie de déformation due à l’effort tranchant est donnée par:
Contribution de l’effort F . L3 F .L
y B = y B ,M f + yT = +
3. E . I G z G .S r
tranchant
80
II-5.2.2 Application du principe de Castigliano
Calculer la rotation au point A due au moment M0
Zone 1: Zone 2:
qx2  L  qL  LL 
M f ,AC = −M 0 −  0 ≤ x ≤  M CB = − M 0 −  x −  ≤ x ≤ L 
2  2  2  4 2 
∂M ∂M CB
= −1 = −1
f ,AC
∂M 0
∂M 0
81
Soit M0 la charge fictive
correspondant à l’angle de
rotation au point A.
Théorème de Castigliano
∂U  M   ∂M 
θA = = ∫  . dx =
∂M 0  E.I   ∂M 0 
1
L/2
 qx 2  1 
L
qL  L 
∫  −M 0 −  ( −1) dx + ∫  0 2  4   ( −1) dx
− M − x −
L/2
E.I 0  2  E.I
Lorsque le moment fictive

devient nul, on a:
1  qx 2 
L/2
1
L
 qL  L 
θA = ∫0  2  E.I
dx + ∫L / 2  2  4   dx
x −
E.I
qL3 qL3 7 qL3
= + =
48 E.I 8 E.I 48 E.I
82
II-5.2 Application du principe de Castigliano
Calculer la rotation au point A due au moment M0
M0
RA =
L
M0 x  x
M f = M0 − RA x = M0 − = M0 1 − 
L  L
2 L 2
M 2
M  x
Ud = ∫ dx = 0
∫ 1 −  dx
2.E.I 2.E.I 0  L  ∂U d M 0 .L
θA = =
M02 .L ∂M 0 3.E.I
Ud =
6.E.I 83
Déterminer la flèche aux points C et B de la poutre provoquée par les

forces P1 et P2
84
 L  L L 
M CB = − P2 .x  0 ≤ x ≤  M AC = − P1  x −  − P2 .x  ≤ x ≤ L 
 2  2 2 
∂M CB ∂M CB ∂M CB  L  ∂M CB
=0 = −x =x−  = −x
∂P1 ∂P2
∂P1  2  ∂P2
∂M CB ∂M ∂M CB ∂M AC
L/2 L L/2 L
1 1 1 1
δc = ∫ M CB . .dx + ∫L / 2 M AC . ∂P1AC .dx δB = ∫ M CB . .dx + ∫M . .dx
∂P1 ∂P2 ∂P2
AC
E .I 0
E .I E .I 0
E.I L/2
  L  
L L/2 L
1  L  1 1  L
δc = 0 + ∫L / 2  − P1  x − 2  − P2 .x  .  2 − x .dx δB = ∫ ( − P2 .x ) . ( − x ).dx + ∫  − P  x − 2  − P .x  . ( − x ).dx
1 2
E.I E .I 0
E .I L/2
3 3
L
δc = ( 2 P1 + 5P2 ) δB =
L
( 5P1 + 16 P2 )
48 E.I 48 E.I
85
II-5.3 Théorème de réciprocité de Maxwell-Betti
F1 F2
A ∆21 B
∆12
F1 × ∆12 = F2 × ∆ 21
Théorème de réciprocité de Maxwell-Betti: : Dans un système

élastique soumis successivement à deux systèmes d’efforts (forces et
couples) F1et F2 assurant chacun l’équilibre, Le travail de F1 dans un
déplacement produit par F2 est égale au travail de F2 dans un
déplacement produit par F1
Remarque : si F1= F2, on note δ12 = δ21. Théorème de Mawell
n n
∑P ×δ
i
i i ,Q = ∑ Qi × δi , P
i
Théorème de Betti
86
II-5.3.1 Exercice:Théorème de réciprocité de Maxwell-Betti
Considérons la poutre ci-dessus soumise à un chargement ponctuel P

à une distance L de l’encastrement. L’expression de la déformée est:
−P
y ( x) =
6.E.I
(
2 L3 − 3.L2 .x + x 3 )
On demande de trouver l’expression du déplacement du point p

lorsqu’une force Q agit en q.
87
II-5.3.1 Application :Théorème de réciprocité de Maxwell-Betti
D’après le théorème de Maxwell Betti, on peut écrire:
Q
P (δ P )Q = Q(δ q ) P (δ P )Q = (δ q ) P
P
x=a y ( x) = (δ q ) p
Q  −P 
( )
2
(δ q ) p =  2.L − 3.L.a + a 3 
3
P  6.E.I 
−Q
( )
2
(δ q )Q = 2.L − 3.L.a + a 3
3
6.E.I
88
Principe du travail virtuel
cric à double parallélogramme Micro nacelle élévatrice

89
II-5.4 Principe du travail virtuel
Le travail virtuel fait sur une particule
soumise à un système de forces réels
où δr est un déplacement virtuel, c.à.d un

déplacement infinitésimal dans une direction
quelconque.
δ W = F 1 .δ r + F 2 .δ r + F 3 .δ r + .. = ∑ F .δ r
( )(
δ W = ∑ F .δ r = ∑ Fx .i + ∑ Fy . j + ∑ Fz .k δ x.i + δ y . j + δ z .k )
= ∑ Fx .δ x + ∑ Fy .δ y + ∑ Fz .δ z = 0
La particule est en équilibre, on a:
1 loi de Newton ∑ F = 0 , ∑ F = 0 et ∑ F = 0
x y z
90
II-5.4 Principe du travail virtuel
Un corps élastique est un système constitué d’un nombre

infini de particules, reliées entre elles par des forces internes.
Le travail virtuel est nul pour chaque particule en équilibre

et, en ce qui concerne le corps élastique, le travail virtuel
total est lui aussi nul lorsque l’ensemble est en équilibre
On appelle “déplacement virtuel” d’un système, un

déplacement infiniment petit, imaginé (et non réalisé) sur le
système de corps solides en équilibre, sans que les forces
appliquées au système aient été modifiées.
δW = 0
δ W = M .δθ
δ W = F .δ x 91
II-5.4.1 Principe du travail virtuel: Forces actives et réactives
Une force réactive ne fait aucun travail virtuel (forces FA et FB )
Une force active est capable de faire un travail virtuel (forces P)
Force active Force réactive Force interne

Travail effectué Pas de travail effectué Pas de travail effectué
92
II-5.4.1 Exemple 1: Principe du travail virtuel
Le travail virtuel est donné par: δ W = −mg.δ d + M .δθ
Principe du travail virtuel on obtient:

δ W = 0; − mg .( L sin (θ ) ) .δθ + M .δθ = 0
∂x
Où d = L.sin(θ ) donc δ d = .δθ = L.cos(θ ).δθ
∂θ
M = mg .L.cos(θ )
C’est la condition d’équilibre statique du système

93
II-5.4.1 Exemple 2: Principe du travail virtuel
Vérifier que la position l’équilibre du système est pour:

P= bW/a
94
II-5.4.2 Avantage du Principe du travail virtuel
Avantages:
N’est pas nécessaire de démembrer les systèmes rigides pour

obtenir les équations d’équilibre statique.
N’est pas nécessaire de prendre en compte les forces réactives
Désavantages:
Si un système est non idéal, il faut prendre en compte le

travail virtuel fait par les forces internes non réactives
95
II-5.4.3 Exercice 1: Principe du travail virtuel
Exercice 1: Soit une structure constituée de deux membrures. Chacune

possède une masse m et une longueur L. En utilisant le principe du
travail virtuel, déterminer, en fonction de l’angle θ la valeur de la
charge correspondant à l’équilibre.
96
Le travail virtuel fait par le poids mg δ W = −m.g .δ h
L’expression du travail virtuel de la charge P δ W = P.δ x
Le travail virtuel pour un système rigide est nul δW = P.δ x −mg.δh = 0
Conditions de déplacements imposées:

θ  l θ 
x = 2l.sin   et h= cos  
2 2 2
∂x θ  ∂h l θ 
δx= .δθ = l.cos   .δθ et δ h = .δθ = − .sin   .δθ
∂θ 2 ∂θ 4 2
Par conséquent θ  l θ 
P.l.cos   .δθ − 2mg . .sin   δθ = 0
2 4 2
 2.P 
 θ  2.P θ = 2 an −1  
tan   = et  m.g 
Donc  2  m.g
97
Exercice 2: Le système comporte trois barres articulées identiques,

chacune de masse de masse m et de longueur l.
En utilisant le principe du travail virtuel, calculez les valeurs d’équilibre
des angles lorsqu’une force horizontale est appliquée à l’extrémité
gauche
98
δ W = P.δ x − mg.δ h1 − mg.δ h2 − mgδ h3

l   l 
= P.δ ( l.sin θ1 + l.sin θ 2 + l.sin θ 3 ) − mg .δ  cosθ1  − mg .δ  l cosθ1 + cosθ 2 
2   2 
 l 
− mg .δ  l cos θ1 + l cos θ 2 + cosθ 3 
 2 
5mgl 3mgl
= P.l ( cosθ1 .δθ1 + l.cosθ 2 .δθ 2 + l.cosθ 3 .δθ 3 ) − sin θ1 .δθ1 − sin θ 2 .δθ 2
2 2
mgl
− sin θ 3 .δθ3
2
5mgl
δ W = P.l.cosθ1 .δθ1 − sin θ1 .δθ1 = 0
2
3mgl
δ W = P.l.cosθ 2 .δθ 2 − sin θ 2 .δθ 2
Déplacement virtuel de chaque angle 2
mgl
δ W = P.l.cosθ 3 .δθ 3 − sin θ 3 .δθ 3
2
 2P  −1  2 P  −1  2 P 
Donc θ1 = tan −1  ,
 2 θ = tan   et θ 3
= tan  
 5mg   3mg   mg 
99
Exercice 3: Le système est soumis à une charge w, appliquée selon la

direction verticale et une force P horizontale. Déterminer en fonction
de l’angle, la valeur de la charge P capable d’équilibrer la charge w.
100
Le corps étant rigide δW = 0
Le seul déplacement possible est un déplacement horizontal du point

d’application de la force P, qui entraine un déplacement vertical du
point d’application de la charge w
δ W = − w.δ h + P.δ d
h = 2.a.cos (θ ) ; d ' où δ h = −2a.sin (θ ) δθ

Conditions de déplacements imposées:
d = 2.a.sin (θ ) ; d ' où δ d = 2a.cos (θ ) .δθ
− w ( 2a.sin (θ ) .δθ ) + P.( 2a.cos (θ ) .δθ ) = 0

Par conséquent,
P = w.tan(θ )
101

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Université Abdelmalek Essaadi

Ecole Nationale des Sciences

Filière: Génie Civil S2

Pr. Abderrahim BOULANOUAR

CHAPITRE I: LA FLEXION DES POUTRES EN UTILISANT LES

CHAPITRE II: LES MÉTHODES ÉNERGÉTIQUES

CHAPITRE III: INSTABILITÉ DE FLAMBEMENT

Volume d’horaire= 14h

Résistance des matériaux 1, Mathématique

Etudier la flexion en utilisant la méthode de singularité.

Développer les formules d’énergie de déformation qui

Etudier ensuite le théorème de réciprocité, lequel

Poursuivre l’étude d’une forme d’instabilité, à savoir le

Rappel de la «Méthode de la double intégration».

Méthode des fonctions de singularités.

Caractéristiques des fonctions de singularités

Diagrammes de T et de M par fonctions de singularités

L’expression de la flèche de la poutre en tout point

La fonction de singularité est définie:

Cette fonction obéit à la loi d'intégration

On calcul la flèche υ Déterminer l'expression de

Théorèmes pour les structures avec un

Théorème de Clapeyron permet de calculer le travail des forces extérieurs

Energie de déformation totale:

effort normal + effort tranchant + moment fléchissant + moment de torsion

Théorème de Castigliano Permet de calculer directement le déplacement

Théorème de réciprocité de Maxwell - Betti

Le flambement est une sollicitation composée de compression et

Se familiariser avec le logiciel RDM6 qui permettre de faire comme son

Savoir exploiter les connaissances théoriques acquises du cours RDM1.

CHAPITRE I: LA FLEXION DES POUTRES EN UTILISANT LES

CHAPITRE II: LES MÉTHODES ÉNERGÉTIQUES

CHAPITRE III: INSTABILITÉ DE FLAMBEMENT

5) La flèche de la poutre au point C.

On calcul la flèche au point C (x=2m) à l’aide de l’équation de la

ν ' x = 3 m = − 0, 0286 m = − 28, 6 mm

Le singe – de la flèche indique que le point C s'est déplacé de 28,6

On constate d’après cet exercice que la méthode de la double

Les fonctions de singularité sont basées sur les notions

I.2.1. Opérateur de Heaviside

On appelle fonction de Heaviside (Echelon unité) la fonction H(x)

I.2.2. Caractéristiques des fonctions de singularités

On définit la fonction de singularité d’ordre n comme suit:

On utilise les crochets au lieu des parenthèses pour distinguer la

Les propriétés de la fonction de singularités sont les suivantes:

Remarque: Pour n positif, la fonction existe est devient

Représentation des types de charge de poutre associés aux fonctions de singularité 26

Pour n positif, la fonction de singularité obéit à la loi d’intégration:

La loi d’intégration pour n=-1 et n=-2 se fait comme suit:

I.2.3. Diagrammes de T et de M par fonctions de singularités

A partir des relations entre le chargement q(x), l’effort tranchant

Les deux constantes d’intégration dans les expressions de V(x) et

I.2.3 Utilisation des fonctions de singularités pour le calcul des

On peut obtenir la flèche et la pente à partir de l’équation:

Les deux constantes d’intégration C1 et C2 doivent être

Exprimer chaque chargement à l’aide des fonctions

On a une charge uniformément répartie qui commence à x=1

Dans ce cas la charge est linéairement répartie commençant à

Dans la figure nous avons des moments et des forces