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SOMMAIRE
7. Transmissions Page 18
Le chef d’agrès feux de forêts commande l’équipage d’un CCF lors des manœuvres de lutte et
d’extinction et participe à la formation des personnels.
Il peut être amené à commander une opération engageant jusqu’à 3 CCF.
Il peut participer à la surveillance dissuasive dans le cadre des dispositifs préventifs.
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Formation continue
La sécurité est un élément de base à tout agent de la protection civile dans le cadre de son
travail journalier mais elle est aussi un élément MAJEUR dans le cadre des opérations.
Une négligence dans l’application des règles de sécurité peut hélas amener
à "UN INCIDENT OU ACCIDENT MAJEUR".
Le respect des règles de base doit être le souci permanent du chef d’agrès.
La sécurité passive concerne la tenue du personnel ainsi que les équipements de sécurité
propre au véhicule. Le chef d’agrès doit avoir une parfaite connaissance de ces éléments,
pour cela il fait en sorte que son personnel soit toujours en tenue réglementaire (aussi bien
pendant le trajet que sur les lieux de l’intervention)
Il doit d’autre part avoir une parfaite connaissance des équipements de sécurité du véhicule.
Pour cela il s’assurera avec le conducteur de l’agrès, du parfait fonctionnement de ces
dispositifs dès la prise en compte du véhicule (motopompe auxiliaire, dispositif
d’autoprotection).
Pendant le trajet :
Choisir dans la mesure du possible les itinéraires peu encombrés car plus surs. Circuler à des
vitesses raisonnables "VOUS ETES A BORD D’UN POIDS LOURD ET NON UN
VEHICULE UTILITAIRE" respecter le code de la route !
Sur les pistes ou hors-pistes :
Dans les passages difficiles, faire descendre le personnel et guider le conducteur dans le
franchissement de celui-ci.
Pendant l’attaque :
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La sécurité collective concerne l’agrès intégré au sein d’un groupe toutefois le chef d’agrès
doit appliquer les consignes suivantes : ne pas quitter son groupe sauf sur ordre du chef de
groupe pour une mission bien précise (noyage d’un brut, reconnaissance, etc.…) respecter les
ordres donnés par celui-ci.
Séance pratique :
Manœuvre d’alimentation
Manœuvre de regroupement des personnels
Manœuvre de repli
Manœuvre d’autoprotection
4.1 -Définition
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Elle est à un instant donné forcément incomplète ; elle doit donc être permanente.
Elle sera faite en vue d’atteindre trois objectifs :
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4.3 -L’attaque
C’est la phase la plus active dans l’intervention, son action passe par trois stades successifs :
1. Fixer le feu,
2. maîtriser le sinistre,
3. éteindre les points incandescents.
L'extinction est dite terminée lorsque l'ensemble des lisières a été traité et que
plus aucune matière en ignition n'y subsiste.
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5 -ANALYSE Z.I.
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La réaction immédiate
Le chef d’agrès aura toujours à l’esprit que la protection des personnes reste la priorité
absolue. Aussi est-il impératif lorsque le feu menace directement des personnes de réagir de
manière immédiate. Ce premier dispositif mis en place, le chef procédera à la reconnaissance
habituelle.
Vitesse Propagation
Vitesse < 150 m/h. Lente
150 m/h. < Vitesse < 500 m/h. Moyenne
500 m/h. < Vitesse < 1 000 m/h. Rapide
Vitesse > 1 000 m/h. Très rapide
5.4. Détermination de la ZI
Marche à suivre
Dès que la localisation du point de départ du feu et l’orientation du vent sont connues, cela
permet de déterminer, en première approche, la zone concernée par l’évolution du sinistre. Il
reste à inclure dans l’étude les voies permettant l’accès à cette zone et les points
d’alimentation en eau.
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Le relief influe grandement l’axe et la vitesse de propagation du sinistre. Son étude (cƒ.
annexe 2 : le chevelu) doit permettre de déterminer l’orientation de pentes ainsi que les
zones de resserrement.
Les zones descendantes Diminution de la vitesse du feu. Zones où les manœuvres sont aisées.
A retenir
Plus la pente sera à fort pourcentage plus la vitesse du feu sera modifiée (accélération ou
ralentissement). Plus une zone sera resserrée plus la vitesse de passage du feu sera élevé et
plus la zone sera dangereuse pour la concrétisation d’une manœuvre.
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Discontinuité horizontale Elle perturbe la progression du feu. Elle facilite les manœuvres offensives.
A retenir
Plus la végétation est haute, dense, sèche et continue plus le feu sera violent et les
manœuvres défensives seront à privilégier. Plus la végétation est basse, éparse, verte et
discontinue moins le feu sera violent et les manœuvres offensives seront à privilégier. Plus
l’épaisseur d’humus ou de litières est importante plus l’extinction sera difficile à obtenir
l’alimentation en eau et le matériel de forestage seront à privilégier
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5.7 - La météorologie
Il s’agit de voir l’orientation générale du sinistre qui sera donnée par le vent et/ou par le
relief, ainsi que les capacités en renouvellement du comburant.
Eléments à étudier
A retenir
Plus le vent sera violent, plus l’axe de propagation du sinistre sera influencé, plus le feu sera
rapide et plus les manœuvres défensives seront à privilégier. L’ensoleillement et la
sécheresse influeront directement sur le comportement de la végétation face au feu ainsi que
ses capacités à s’enflammer de nouveau.
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Il s’agit de recenser les hommes et les biens qui sont concernés par le sinistre ainsi que leur
réaction ou comportement.
Eléments à étudier
A retenir
Le secours et la protection aux personnes primeront sur toute action, viendront ensuite la
protection des biens et enfin la protection de la forêt. Le chef d’agrès cherchera à assurer
respectivement ces impératifs. Néanmoins, il gardera toujours à l’esprit qu’une manœuvre
défensive visant à protéger des personnes et des biens n’a bien souvent que peu d’influence
sur la propagation du sinistre. Aussi devra-t-il privilégier, chaque fois que cela est possible
l’engagement d’une manœuvre visant à fixer le sinistre avant qu’il n’atteigne les personnes et
les biens à protéger.
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Il s’agit de déterminer les zones d’appuis à partir desquelles une manœuvre peut être
engagée, de visualiser les accès permettant la circulation sur le site ainsi que les capacités
hydrauliques de la zone.
Eléments à étudier
A retenir
Cette partie de l’étude doit permettre de déterminer la zone où peut être porté des attaques
ainsi que l’alimentation en eau le permettant. Elle devra également permettre au chef d’agrès
de prévoir l’engagement futur des renforts avec comme priorité la détermination du point
de transit.
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C’est l’attaque dans son sens le plus actif. On mise sur la rapidité.
Elle est employée aussi longtemps que la méthode indirecte ne s’avère pas nécessaire et plus
avantageuse.
Consiste à casser la pointe et ensuite progresser sur les flancs. Possible si très peu de vent,
moyens en matériel et en eau suffisant.
D’abord dans la mesure du possible, rétrécir le front puis, ensuite éteindre les flancs de façon
à remonter sur la pointe du feu. Théoriquement la méthode idéale sous réserve d’un feu non
violent et ayant un front accessible, et sans danger pour le personnel.
Après avoir réalisée une trouée dans un flanc, progresser dans le brûlé de façon à casser la
pointe par l’intérieur
Intéressante si le terrain le permet, car on travaille avec le vent dans le dos.
Dans toutes les configurations ne pas oublier que l’on travaille avec un ou deux engins, par
conséquent éviter un type d’attaque qui peut amener des risques pour le personnel et le
matériel. Demander des renforts n’est pas une honte.
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7 -LES TRANSMISSIONS
Une opération de secours se déroule normalement si les critères de base sont respectés soit :
- une réaction immédiate efficace - intervention,
- une bonne analyse de la zone d’intervention,
- des messages radio brefs mais néanmoins complets.
C’est cette dernière remarque qui nous intéresse plus particulièrement, ceci nous amène à
indiquer également qu’un réseau radio efficace ne peut s’appliquer qu’à une opération
disposant d’une chaîne de commandement bien structurée.
Les réseaux les plus fréquemment utilisés en feux de forêts sont les réseaux tactiques. Ces
réseaux sont utilisés uniquement en mono fréquence. Chaque région dispose de canaux pré-
affectés pour les réseaux d’infrastructure et tactiques .
7.3 -Procédure
Ici (origine) disponible. Signale la disponibilité d'origine prête à effectuer une nouvelle mission.
La réponse à ces messages est ORIGINE reçue. En l’absence de cette réponse, la station
ORIGINE doit alors contacter la station DESTINATAIRE avec un échange complet d’indicatifs
et passer ensuite son message court.
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Terminologie
Les termes seront combinés deux à deux pour exprimer la qualité de la liaison (exemple :
FORT et CLAIR).
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Terme de procédure
Les termes de procédures sont des mots isolés ou des groupes de mots employés afin
d’accélérer le trafic.
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Alphabet phonétique
Son utilisation est rendue obligatoire pour épeler les noms propres, les groupes de lettres, les
mots importants pouvant prêter à une confusion contenue dans le texte d’un message, pour
donner avec précision l’orthographe d’un nom et d’un mot à un correspondant.
Les mots sont épelés :
De même que pour certains mots, il peut être utile de décomposer les nombres, on
emploie les décompositions suivantes.
Les nombres sont décomposés :
Chiffre Décomposition
s
0 Zéro
1 Un Un tout seul
2 Deux Un et un
3 Trois Deux et un
4 Quatre Deux fois deux
5 Cinq Trois et deux
6 Six Deux fois trois
L’utilisation de ces termes devra être précédée de "J’EPELLE" pour les lettres et de "JE
DECOMPOSE" pour les chiffres.
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8.1 GENERALITES
Le chef d’agrès du CCF, premier COS sur un feu naissant, a un rôle très important à jouer
pour le bon déroulement de l’opération. Outre les actions qu’il va mener dans les premières
minutes, la qualité de ses comptes rendus à l’autorité supérieure ( CTA) va conditionner la
montée en puissance ou non des moyens.
Les messages seront obligatoirement transmis au , CTA, par liaison radio, suivant un compte-
rendu type conventionnel, qui va lui permettre de ne rien oublier :
Je suis : indicatif et position,
Je vois : la zone d’intervention, le sinistre,
Je fais : les actions engagées,
Je prévois : évolution du sinistre à T + 30,
Je demande : renforts.
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Exemple 1
Je suis :" CCF XXX, actuellement en transit sur le départ de feu en FORET KOLLA , à
environ 5 mn du lieu indiqué".
Je vois :"Actuellement aucune fumée suspecte, terminé".
Je fais : "Je poursuis ma route sur les lieux indiqués".
Exemple 2
Je suis :"CCF YYY, en transit sur le départ de feu en FORET TAIFOUR, à environ 5
mn. du lieu indiqué"
Je vois :"J’aperçois un gros panache de fumée noire en plein massif. Apparemment feu
de forêt de grosse importance".
Je demande :"Je demande renforts , terminé".
Arrivé sur les lieux, le chef d’agrès du CCF doit transmettre rapidement un "message
flash" au CTA afin de décrire la situation réelle.
Je suis : Indicatif + position, confirmation de l’adresse.
Je vois : Importance et violence, propagation.
Je fais : Reconnaissance.
Je demande : Confirmation ou annulation des renforts.
Exemple 1
Je suis : "CCF YYY, arrivé sur les lieux en FORET TAIFOUR".
Je vois : "Je suis en présence d’un feu d’herbes sèches d’environ 100 m2, aucun risque
de propagation".
Je fais : "Je procède à l’extinction".
Je demande : "Secours suffisants, terminé".
Exemple 2
Je suis : "CCF XXX, arrivée sur les lieux en FORET KOLLA".
Je vois : "Je confirme qu’il s’agit d’un important feu de forêts d’environ 5000 m² avec
propagation rapide".
Je fais : "Je poursuis la reconnaissance".
Je demande : "Je confirme la demande de renforts, terminé"
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8.3.3.1Exemple 1
Je suis : CCF YYY.
Je vois : "Feu éteint".
Je prévois : "Durée d’intervention de 10 minutes"
Je fais : "Procédons au noyage".
Je demande : "Néant, terminé".
8.3.3.2Exemple 2
Je suis : " CCF YYY".
Je vois : "Actuellement 1 ha de jeunes pins brûlés, il s’agit d’un feu montant extrêmement
virulent attisé par un vent violent du nord. Plus de 400 ha menacés, une habitation
menacée, aucun accès sur le flanc gauche et tête de feu".
Je prévois : "Je pense que, dans 30 mn. le feu atteindra la ligne de crête".
Je fais : " J’effectue la protection de l’habitation menacée".
Je demande : "Je demande l’officier de garde".
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Le chef d’agrès du C.C.F. ne sera amené à émettre ce type de message au CTA., que lorsqu’il
garde le commandement de l’opération jusqu’à son terme. Dans ce cas, le message doit
préciser :
- la surface de végétation brûlée,
- le type de végétation brûlée,
- l’origine éventuelle du feu,
- la disponibilité des engins et personnels.
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Groupe constitué
Les consignes précédentes sont applicables.
Il se place sous les ordres directs du chef du GI.
Le chef d’agrès se renseigne sur la nature de l’intervention auprès du chef du GI.
(lieu, coordonnées, itinéraires, etc.…).
Il vérifie et affiche la fréquence radio attribuée, enfin il essaie la radio.
Groupe constitué à un point déterminé ou sur les lieux du sinistre (PC feu)
Le chef d’agrès aura la même conduite à tenir que pour les départs isolés jusqu’au point de
transit ou au PC feu.
Pendant le trajet
Pendant l’intervention
Il reste calme.
Il procède à une reconnaissance primaire avec le chef du G.I.
Si un point d’attaque est désigné par le chef du G.I., il participe et veille à la bonne exécution
de la manœuvre.
Il reste en contact radio permanent avec le chef du G.I. (fréquence tactique).
Il signale au chef du G.I. tout changement du dispositif initial ainsi que tout incident ou
accident. Il veille en permanence à la tenue et à la protection du personnel.
Le chef d’agrès fait conserver dans la tonne des C.C.F. une réserve d’eau de sécurité.
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