Vaccinations
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INSTITUT LA CONFÉRENCE H I P P O C R AT E
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La Collection Hippocrate
Épreuves Classantes Nationales
IMMUNOLOGIE
MALADIES INFECTIEUSES
Vaccinations : bases
immunologiques, indications,
efficacité, complications
1-7-76
Dr Jérôme SALOMON
Praticien Hospitalier
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1-7-76
Vaccinations :
Bases immunologiques,
indications, efficacité,
complications
Objectifs :
– Appliquer le calendrier des vaccinations en France.
– Conseiller une vaccination adaptée en fonction du risque individuel et
collectif.
– Argumenter les contre-indications et expliquer les complications des
vaccinations.
● Inventée par Jenner à la fin du 18ème siècle, rendue populaire par Pasteur à la fin du 19ème, la
vaccination étendue à l’ensemble de la planète au cours du 20ème siècle a permis la disparition
de la variole et la quasi éradication ou le recul massif de nombreuses maladies infectieuses.
C’est une arme préventive majeure toujours d’actualité avec l’apparition de nouveaux vaccins
et de nouvelles menaces (SRAS, bioterrorisme…).
A - Bases immunologiques
1. Définitions
● Le vaccin est préparé avec des antigènes dérivés d’un agent pathogène spécifique capable
d’induire chez un individu réceptif, une réponse immunitaire protectrice vis-à-vis de l’agent.
● La vaccination est une immunoprophylaxie active. Elle induit la production d’anticorps
protecteurs, cette réponse humorale ne représentant qu’une des composantes de la réponse
immunitaire. La protection induite est différée (latence ante-allergique) mais durable. Cette
immunité peut diminuer avec le temps et nécessite alors une réactivation par le biais des rap-
pels.
● La vaccination s’oppose à l’immunoprophylaxie passive qui consiste à administrer directe-
ment des immunoglobulines (séro prévention). Celles-ci sont désormais plus souvent déri-
vées de sérums humains qu’animaux. La protection induite est alors immédiate mais transi-
toire.
● Les vaccins actuels dérivent de bactéries ou de virus vivants atténués ou inertes. Des
recherches sont en cours pour la mise au point de vaccins anti-parasitaires (paludisme
+++).
● Les vaccins sont des produits biologiques très diversifiés, quant à leur nature et leurs moda-
lités de production.
● Les vaccins vivants atténués induisent, après une dose unique le plus souvent, une protec-
tion immunitaire de l’ordre de celle succédant à une infection naturelle après une infection
asymptomatique ou à peine apparente (ex : vaccin fièvre jaune).
● Les vaccins inertes par contre sont dépourvus de tout pouvoir infectant mais capables d’in-
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duire, après plusieurs doses successives, une réponse immunitaire protectrice. Parmi ceux-ci,
on classe :
– Les vaccins inactivés complets (corps bactériens entiers ou particules virales inactivées par
la chaleur, le formol, la bétapropionolactone).
– Des fractions antigéniques ou sous-unités vaccinantes : toxines détoxifiées (anatoxines),
antigènes capsulaires (polysaccharides) ou membranaires (protéines).
● La recherche en vaccins s’intéresse actuellement surtout aux sous-unités avec recours au
génie génétique, à la conjugaison protéines-polysaccharides, à la synthèse chimique d’oligo-
peptides et au recours à d’autres voies de pénétration : vaccin par aérosol, voie nasale ou com-
primés…
2. Réponse immunitaire
● Les macrophages sont les premières cellules à intervenir pour phagocyter l’antigène, facili-
ter sa présentation aux autres cellules de l’immunité.
● Les lymphocytes T différentiés dans le thymus sont les supports de l’immunité cellulaire et
de la mémoire immunologique. Les lymphocytes B produits par la moelle se différencient en
plasmocytes qui secrètent des immunoglobulines spécifiques : Ig M, Ig G, Ig A, supports de
l’immunité humorale. La réponse humorale est la plus facile à mesurer par un dosage des
anticorps circulants mais elle ne représente qu’une part de la réponse immunitaire et reflète
donc de façon imparfaite la protection obtenue.
● La réponse immunitaire à un antigène vaccinal obéit à deux étapes successives :
– Une réponse primaire : succédant au premier contact avec l’antigène, elle se caractérise par
une ascension lente des anticorps (à prédominance des Ig M) qui culmine entre la 2ème et la
4ème semaine à un niveau faible, puis décroît rapidement.
– Une réponse secondaire : induite par un contact ultérieur parfois très tardif avec l’antigè-
ne, elle se caractérise par une ascension rapide - en quelques jours - des anticorps protec-
teurs (à prédominance des Ig G), ample et durable. Cette réponse dite anamnestique met en
jeu la mémoire immunologique.
● Ce schéma justifie généralement l’administration de plusieurs doses vaccinales : 2 à 3 doses
espacées de 4 semaines au cours d’une primo-vaccination, suivis de rappels d’entretien tous
les 5 à 10 ans (cas des vaccins inertes protéiques : anatoxines).
● Les antigènes polysaccharidiques, à la différence des antigènes protéiques, induisent une
réponse thymo indépendante sans véritable effet de rappel (n’excluant pas la répétition des
doses pour renforcer l’immunité). La réponse n’est protectrice qu’après l’âge de 18 mois sauf
si le polysaccharide est conjugué avec une protéine ce qui permet une réponse protectrice dès
les premiers mois de vie avec effet rappel.
● Les vaccins vivants, du fait de leur multiplication et de leur diffusion dans l’organisme,
induisent, après une dose unique, une protection immunitaire accélérée et prolongée (ex :
fièvre jaune).
● La réponse vaccinale est influencée par différents facteurs :
– L’âge : la maturité immunologique apparaît généralement après le deuxième mois de vie,
âge minimum actuel de la plupart des vaccinations (hormis BCG, vaccin polio oral, et hépa-
tite B, administrables dès la naissance). Certains vaccins vivants (ROR) ne seront efficaces
qu’après 9 mois car ils pourraient être neutralisés par des anticorps maternels persistants
chez le jeune nourrisson. Avec l’âge, la réponse immunitaire décroît, imposant la réalisation
régulière de rappels, mais est encore correcte, même chez le sujet âgé (rappel tétanos, vac-
cin contre la grippe).
– Les déficits immunitaires : congénitaux ou acquis, ils diminuent parfois beaucoup la répon-
se vaccinale et contre-indiquent habituellement l’administration de vaccins vivants (BCG,
fièvre jaune, polio oral, variole peuvent être dangereux chez un grand immunodéprimé).
– Les facteurs génétiques : complexes et encore mal connus, ils peuvent influencer le niveau
de réponse humorale ou cellulaire. En terme de réponse humorale et donc de taux d’anti-
corps protecteurs, certains “ mauvais répondeurs ” ont cependant une protection correcte,
une mauvaise réponse humorale pouvant être associée à une bonne réponse cellulaire.
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B - Bases microbiologiques
3. Anatoxines
● Elles concernent les vaccins antitétanique et antidiphtérique. Elles sont obtenues après inac-
tivation par le formol et la chaleur de la toxine pathogène. L'anatoxine obtenue est immu-
nogène sans être toxinogène.
Tableau I
VACCINS BACTERIENS
Voie
d'administration Population cible
Anatoxines
– Tétanique IM ou SC Tous âges
– Diphtérique IM ou SC Tous âges
Vaccins bactériens inertes
* Complets :
– Coquelucheux IM ou SC Enfants > 6 semaines
– Leptospirose IM ou SC Sujets exposés > 6 ans
* polysaccharidiques:
– Typhoïdique Vi IM ou SC Sujets exposés > 2 ans
– Méningocoque A-C /ACYW135 IM ou SC Contacts/épidémie > 6 mois
– Pneumocoque 23 valences IM ou SC Sujets à risque adultes
– Pneumocoque 7 valences IM Enfants > 2 mois
– Haemophilus infl. B IM ou SC Enfants > 2 mois
● Autres :
– Coquelucheux acellulaire IM ou SC Enfants > 18 mois
– Méningocoque C conjugué IM Enfants > 2 mois
Vaccins bactériens vivants
– BCG Intra-Dermique Enfants dès naissance
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Tableau II
VACCINS VIRAUX
Voie
d'administration Population cible
* Complets :
* Fractionnés
– Hépatite B IM ou SC ou ID Tous âges
C – INDICATIONS
● Les objectifs des vaccinations sont une protection individuelle et une protection de la com-
munauté.
● Les stratégies vaccinales doivent être adaptées aux populations concernées et à leurs res-
sources. Elles doivent tenir compte de l’efficacité des vaccins et du risque infectieux corres-
pondant et sont régulièrement réajustées.
● Les vaccinations généralisées, jugées d’intérêt général, s’appliquent à l’ensemble de la popu-
lation.
● Les vaccinations sélectives s’appliquent à des groupes particulièrement exposés au risque
correspondant.
1. Indications généralisées
● Les vaccinations généralisées sont incluses dans un calendrier national des vaccinations
recommandées à l’ensemble de la population et régulièrement remis à jour.
● Elles visent des maladies dont la fréquence et/ou la gravité les font considérer comme des
priorités de Santé Publique.
● Elles s’appliquent en priorité aux jeunes enfants avec une tendance actuelle au renforcement
progressif de la vaccination des adolescents et des adultes.
● Une couverture vaccinale élevée (90 %) permet d’obtenir une interruption (ou tout au moins
une forte réduction) de la transmission de la maladie correspondante.
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b) A l'âge de 2 mois
– Diphtérie, Tétanos, Coqueluche, Polio, Haemophilus influenzae B : vaccin coqueluche à
germes entiers recommandé. 1ère injection puis 3 injections à 1 mois d’intervalle.
– Hépatite B : dès la naissance si mère HBs positive, dès 2 mois sinon. 2 injections à 1 mois
d’intervalle puis troisième injection dans l’année.
– Possibilité de combiner tout : vaccin hexavalent.
c) Entre 12 et 15 mois
– Rougeole, Oreillons, Rubéole : garçons et filles, possible dès 9 mois pour la rougeole si vie
en collectivité ou menace d’épidémie (efficace dans les trois jours après contage).
– Penser à la troisième injection hépatite B.
d) Entre 15 et 18 mois
– Diphtérie, Tétanos, Coqueluche, Polio, Haemophilus B : usage indifférent du vaccin coque-
lucheux entier ou acellulaire. 1er rappel.
e) Entre 3 et 6 ans
– Rougeole, Oreillons, Rubéole : seconde vaccination recommandée pour tous les enfants.
– Rappel : le vaccin BCG est obligatoire avant l’entrée à l’école !
f) Entre 5 et 6 ans
– Diphtérie, Tétanos, Polio : 2ème rappel.
– Rougeole, Oreillons, Rubéole : 2ème dose, fortement recommandée (épidémie chez les
jeunes adolescents).
g) Entre 11 et 13 ans
Diphtérie, Tétanos, Polio : 3ème rappel.
Refaire un vaccin coqueluche !
Rougeole, Oreillons, Rubéole : 2ème dose si non faite à 6 ans (rattrapage).
BCG, si IDR tuberculine négative.
Hépatite B : si non fait chez l’enfant (3 injections).
h) Entre 16 et 18 ans
– Diphtérie, Tétanos, Polio : 4ème appel.
– Rubéole chez les filles non immunisées.
– BCG, si IDR tuberculine négative.
i) Entre 18 et 60 ans
– Tétanos, Polio tous les 10 ans.
– Rubéole, chez les femmes non immunisées, jusqu'à 45 ans (âge de procréer) : sérologie préa-
lable ou post-vaccinale inutile, s’assurer de l’absence de grossesse débutante et éviter toute
grossesse dans les deux mois suivant la vaccination (risque tératogène théorique). Chez la
femme enceinte, pratiquer la vaccination immédiatement après l’accouchement, avant la
sortie de la maternité.
j) Après 65 ans
– Tétanos, Polio, tous les 10 ans.
– Vaccin grippal annuel.
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● Lorsqu’un retard est intervenu dans la réalisation du calendrier, il est inutile de recommen-
cer tout le programme, notamment celui des vaccinations à injections multiples : il suffit de
le reprendre au stade où il a été interrompu.
3. Vaccinations obligatoires
4. Vaccinations recommandées
a) Hépatite B
– 2 schémas possibles : 3 injections à 1 mois d'intervalle puis quatrième dose un an plus tard
(si urgence) ou 2 injections à 1 mois d’intervalle, la 3e à 6 mois.
– Indications :
* Nouveau-nés de mère Ag HBs, enfants en collectivité ou institutions, entourage de sujets
Ag HBs +, insuffisants rénaux (contrôle annuel du taux d’anticorps), hémophiles, poly-
transfusés, toxicomanes, partenaires sexuels multiples, voyageurs en zone de moyenne et
forte endémie, risque professionnel.
* Vaccin hexavalent possible chez l’enfant : diphtérie, tétanos, coqueluche acellulaire, polio
inactivé, Haemophilus influenzae type b, hépatite B : 1 hexavalent à 2 mois ; 1 pentavalent
à 3 mois, puis de nouveau le vaccin hexavalent à 4 et 15 mois.
b) Leptospirose
– Egoutiers, gardes-pêche, personnel de voirie, travailleurs agricoles, rizières, traitement des
eaux usées...
c) Rage
– Une injection à J0, J7, J28, rappel à 1 an puis tous les 5 ans (par tout médecin) : chez les
vétérinaires, les personnels de laboratoires, d’abattoirs, équarrisseurs, fourrières, les natura-
listes, les gardes-chasse, les gardes-forestiers, taxidermistes.
– En cas de morsure suspecte : une injection à J0, J3, J7, J14, J28 et J90 (dans un centre agréé).
d) Grippe
– Une injection tous les ans.
– Indications : après 65 ans, affections broncho-pulmonaires chroniques dont asthme, dys-
plasie broncho-pulmonaire et mucoviscidose, cardiopathies congénitales, insuffisances car-
diaques et valvulopathies graves, néphropathies chroniques graves, syndromes néphro-
tiques purs et primitifs, drépanocytose thalasso drépanocytose, diabète déséquilibré, déficit
immunitaire cellulaire, personnes séjournant dans un établissement de santé de moyen ou
long séjour, enfant et adolescent sous traitement prolongé par acide acétylsalicylique, per-
sonnels de santé.
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e) Pneumocoque
– Adulte : une injection de pneumo 23 valences tous les 5 ans.
– Indications : splénectomisés, drépanocytaires homozygotes, syndrome néphrotique, insuf-
fisants respiratoires, alcoolique avec hépatopathie chronique, insuffisant cardiaque, antécé-
dent d’infection pulmonaire ou invasive à pneumocoque.
– Enfant : moins de 2 ans, vaccin conjugué heptavalent : asplénie fonctionnelle ou splénec-
tomie, drépanocytose homozygote, infection par le VIH, déficit immunitaire congénital ou
secondaire à une insuffisance rénale chronique ou à un syndrome néphrotique, traitement
immunosuppresseur ou radiothérapie pour néoplasie, lymphome, Hodgkin, leucémie,
transplantation d’organe ; cardiopathie congénitale cyanogène, insuffisance cardiaque ;
pneumopathie chronique (asthme sous corticothérapie prolongée) ; brèche méningée ; dia-
bète ; enfant gardés en collectivité, ayant reçu moins de 2 mois d’allaitement maternel,
appartenant à une fratrie d’au moins trois enfants d’âge pré-scolaire, porteurs d’implants
cochléaires.
g) Méningocoque
– A et C : une injection tous les 3 ans.
– Indications : sujets contacts, militaires, voyageurs.
– A/C/Y/W 135 : selon zone de voyage et sérotypes retrouvés (évolution rapide).
– Le vaccin anti-méningocoque C conjugué est recommandé pour les sujets contact d’un cas ;
dans les zones délimitées où l’incidence du sérogroupe C est particulièrement élevée ; chez
les enfants souffrant de déficit en fraction terminale du complément, en properdine ou
ayant une asplénie fonctionnelle ou anatomique.
h) Hépatite A
– Deux injections séparées de 6 mois, puis rappel tous les 10 ans.
– Indications : zones d’endémie, professionnels à risque (crèches, internats, traitement des
eaux, restauration collective), patients infectés chroniques par le virus de l’hépatite B,
homosexuels masculins.
i) Typhoïde
– Une injection tous les 3 ans.
– En zones d’endémie, dès l’âge de 2 ans.
j) Varicelle
– Chez les porteurs d’hémopathie ou de tumeur maligne, immunodéprimés.
– Nouveau vaccin en cours d’évaluation, extension possible aux jeunes enfants ?
k) Diphtérie
– Schéma classique chez l’enfant, une injection tous les 10 ans chez l’adulte.
– Zones d’endémie : à partir de 18 ans, utiliser un vaccin contenant une dose réduite d’ana-
toxine diphtérique.
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D - Contre-indications
● Une contre-indication est fondée en principe, sur la constatation d’effets secondaires impu-
tables à la vaccination et associés à un terrain particulier.
● En 1985, la liste des contre-indications a été considérablement simplifiée puis la circulaire
du 08/04/97 a abrogé la circulaire de 1985 : les seules contre-indications à retenir sont celles
explicitées dans l’AMM de chacun des vaccins. Elles sont régulièrement remises à jours par
l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) au vu des données de
pharmacovigilance. Ceci impose la lecture attentive du Vidal pour chaque vaccin prescrit en
cas de pathologie sévère sous-jacente ou sur terrain particulier.
● Des antécédents de convulsions hyperthermiques ne contre-indiquent pas les vaccinations
contre la rougeole et la coqueluche mais nécessitent une surveillance étroite.
● Une affection maligne évolutive ou une chimiothérapie contre-indique les vaccins viraux
vivants. Dans ces situations où le vaccin contre la varicelle est indiqué, celui-ci sera admi-
nistré en période de rémission.
● L’infection à VIH évoluée (CD4< 200) contre-indique le BCG, la fièvre jaune, la variole et le
vaccin polio oral. Il est à noter que la stimulation lymphocytaire exercée par un antigène vac-
cinal favorise la réplication du VIH, ce qui doit inciter à la prudence quant aux indications
de vaccinations chez le sujet séropositif pour le VIH non traité ou mal contrôlé.
● Les principales contre-indications actuellement admises sont :
– Episode infectieux évolutif sévère.
– Antécédent de réaction clinique sévère (anatoxines, coqueluche).
– Allergie vraie à l’oeuf (grippe, fièvre jaune, oreillons).
– Affection neurologique évolutive (coqueluche).
– Grossesse pour les vaccins viraux vivants.
– Déficit immunitaire grave (BCG, vaccins viraux vivants).
– Injection récente d’immunoglobulines (rougeole, ROR) : un délai de 3 mois est recomman-
dé.
E - Effets indésirables
● Il est important de vacciner dans de bonnes conditions avec un entretien médical (antécé-
dents familiaux et personnels, allergies, grossesse, voyages : trajets précis…) et une informa-
tion préalable de qualité sur les effets secondaires potentiels, la poursuite du calendrier vac-
cinal…
● Le numéro du lot doit être conservé ; la vaccination notée dans le carnet de santé ; tout effet
secondaire notifié au réseau de pharmaco vigilance.
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POINTS FORTS
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