Droit Des Affaires-1
Droit Des Affaires-1
Droit Des Affaires-1
Les sources du droit des affaires sont également d’ordre externe. Ce sont
essentiellement les traités internationaux signés et ratifiés, les usages et la
jurisprudence.
Les conventions internationales .
Les conventions internationales sont soit bilatérales, soit multilatéral
En principe, une fois ratifiées elles acquièrent une force supérieure dans
la hiérarchie des lois à celles d’ordre national
En matière de droit des affaires, ces conventions visent à uniformiser le
règles applicables à certains domaines.
ces conventions tendent à mettre en place un support juridique visant à
régler les litiges, qui risquent de surgir lors de l’exécution de contrats
internationaux ou autres.
Exemples
• les conventions internationales de Genève du 47 juin 1930 et 19 mars 1931 relatives
respectivement à la lettre de change et au chèque, ratifiées au Maroc par le dahir du
19/01/1939
• la convention de Varsovie du 12 octobre 1929 relative au transport aérien
international , ratifiée par le dahir (loi) du 16 février 1977, et publiée au Bulletin
officiel du Royaume du Maroc n° 3389 bis du 13 octobre 1977
• Les accords de libre échange conclus avec l’UE, les USA, la Turquie,
les EAU , l’Egypte…
• l’accord de l’OMC sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au
commerce
• les conventions établies par l'Organisation Internationale du Travail (OIT) créée en
1946en tant qu’institution spécialisée de l'ONU.
• Conventions de non double imposition.
• Convention de Genève du 19 mai 1956 relative au contrat de transport international
de marchandises par route (CMR).
LE CONTRAT
Pour qu’un contrat soit valable, il doit respecter quatre conditions essentielles :
un consentement exempt de vice ;
la capacité des parties ;
un objet certain et licite ;
une cause licite.
Le consentement
Le consentement doit être libre et éclairé, c’est-à-dire qu’il ne doit pas être
vicié. En effet, si l’une des parties n’a pas donné son consentement en
pleine connaissance de cause, ou si elle a subi une pression, son
consentement est vicié.
On répertorie trois vices du consentement : l’erreur, le dol et la violence.
L’erreur correspond à une représentation fausse ou inexacte de la réalité
que se fait l’une des parties.
Le dol correspond à une tromperie ou à une manœuvre frauduleuse de la
part d’une partie, pour décider l’autre partie à contracter.
La violence consiste en une contrainte physique ou morale sur la volonté
d’une personne, pour l’obliger à donner son consentement
La capacité des parties
Selon l'article 3 du D.O.C, la capacité est citée comme une deuxième
condition pour la validité d'un contrat.
Pour qu’un contrat soit valable, les parties doivent avoir la capacité juridique :
il y a certaines personnes qui, à raison de leur état physique ou mental, ou bien à
raison de leur condition dans la famille, ne disposent pas de cette pleine capacité
juridique. Ce sont les incapables.
Il existe deux catégories d'incapables :
Incapables qui sont représentés
personnes complètement incapables - le mineur non émancipé, pour
l'interdit judiciaire (le fou) et pour l'interdit légal (le condamné).
Incapables qui sont assistés dont l'incapacité est moins large.
le mineur émancipé, pour le prodigue( )سفيهet le faible d'esprit() المعتوه
qui doivent être assistés par leur curateur.
L'objet
L’objet du contrat est une prestation qu'une partie s'oblige à donner, à faire
ou à ne pas faire. Bref, c'est la réponse à la question suivante: De quoi le
débiteur s'est oblige?
par exempl: l’objet du contrat de vente consiste à ce que le vendeur délivre la
chose vendue à l'acheteur.
L'objet du contrat de travail consiste à ce que l'employeur paye le salaire en
contre partie de la prestation du travail effectuée par le salarié.
l'objet du contrat doit selon les dispositions DOC (Art 57) satisfaire les
conditions suivantes
L'objet doit exister
L'objet doit être déterminé
L'objet doit être possible
L'objet doit être licite