Medicaments Essentiels
Medicaments Essentiels
Medicaments Essentiels
essentiels
Avec la participation de :
Suna Balkan (M), Emmanuel Baron (M), Thierry Baubet (M), Anne-Sophie Coutin (M),
Florence Fermon (I), Béatrice Guyard-Boileau (M), Germaine Hanquet (M), Nathalie Isouard (I),
Phil Lacoux (M), Xavier Lassalle (IA), Fatouma Mabèye Sidikou (M), Cécile Macé (Ph),
Brigitte Renchon (Ph), Jean Rigal (M), Myrto Schaefer (M), Elisabeth Szumilin (M),
Francis Varaine (M), Brigitte Vasset (M)
Nous tenons à remercier Claudie Boissinot (Ph), Agnès Certain (Ph), François Delange (M),
Pierre-Yves Fournier (M), Sabine Gnamien (Ph), Corinne Guérin (Ph), Claude-Alexandre
Jeanne-Rose (Ph), Jens Van Roey (M) pour leur aide précieuse dans la réalisation de cet
ouvrage.
En 1978, la conférence d'Alma Ata a confirmé que l'accès aux médicaments essentiels était vital pour
prévenir et traiter les maladies affectant des millions de personnes à travers le monde.
En 1981, l'Organisation Mondiale de la Santé a créé le Programme d'Action pour les Médicaments
Essentiels (DAP) pour soutenir les pays développant une politique nationale pour l'usage rationnel
des médicaments.
Le DAP cherche à assurer aux populations du monde entier les médicaments dont elles ont besoin au
prix le plus abordable, que ces médicaments soient sans danger, efficaces et de grande qualité, et qu'ils
soient prescrits et utilisés rationnellement.
Pour mettre en place une politique de médicaments essentiels, il faut obligatoirement des outils
adaptés, et ce guide pratique, résultat de l'expérience de terrain des équipes médicales de Médecins
Sans Frontières, est l'un d'eux et nous le recommandons fortement.
Destiné à donner aux praticiens, pharmaciens et infirmiers une information ciblée et résumée, ce
manuel est une contribution importante de Médecins Sans Frontières pour l'amélioration de
l'utilisation rationnelle des médicaments, qui sera un réel enjeu dans les années à venir.
*
* *
The 1978 Alma Ata Conference on primary health care recognized that essential drugs are vital for
preventing and treating illnesses which affect millions of people throughout the world. Essential
drugs save lives and improve health.
In 1981, the World Health Organization established the Action Programme on Essential Drugs to
support countries to implementing national drug policies and to work towards rational use of drugs.
This work was broadened in 1998 when WHO created the department of Essential Drugs and Other
Medicines (EDM), combining the responsabilities of the former DAP with WHO's global efforts to
promote quality, safety, efficacy, and accurate information for all medicines.
EDM works with countries, international agencies, NGOs like Médecins Sans Frontières, and other
organizations to ensure that people everywhere have access to the essential drugs they need at a price
which is affordable; that the drugs are safe, effective, and of good quality; and that they are prescribed
and used rationally.
Appropriate tools are critical to the effective implementation of essential drugs policies. This practical
handbook, based on Médecins Sans Frontières' field experience, is one of the tools which we strongly
recommend.
Designed to give practical, concise infomation to physicians, pharmacists and nurses, this “Essential
drugs - practical guidelines” is an important contribution from Médecins Sans Frontières to improve
the rational use of drugs, which will be a continuing challenge in the coming years.
Dr Jonathan D. Quick
Director,
Essential Drugs and Other medicines
World Health Organization
5
Avant-propos
6
Malgré l'attention portée à sa réalisation, des erreurs ont pu se glisser dans le
texte. Les auteurs remercient les utilisateurs, si tel est le cas, de bien vouloir les
signaler. Ils rappellent qu'en cas de doute, il appartient au prescripteur de s'assurer
que les posologies indiquées dans ce guide sont conformes aux spécifications des
fabricants.
Les utilisateurs de ce guide sont invités à nous communiquer leurs
commentaires et critiques, afin d'assurer à cet ouvrage l'évolution la plus adaptée
aux réalités du terrain.
Les remarques sont à adresser à :
Médecins Sans Frontières - Service médical
8 rue St-Sabin - 75544 Paris Cedex 11 - France
Tél. : +33.(0)1.40.21.29.29
Fax : +33.(0)1.48.06.68.68
e.mail : [email protected]
7
Utilisation du guide
Organisation générale
Deux moyens simples permettent de trouver rapidement les informations recherchées :
– Un sommaire au début du guide indique les chapitres et pages correspondantes.
– Un index alphabétique des médicaments essentiels, à la fin du guide, à double
entrée : dénominations communes internationales et noms commerciaux.
Posologie
Dans les fiches des médicaments les plus usuels, un tableau de prescription propose
une posologie moyenne en unité de médicament (comprimé, ampoule, etc.) en
fonction du poids ou de l'âge du patient.
Les posologies pour enfants sont exprimées en milligrammes par kg et par jour
(mg/kg/jour) pour la plupart des médicaments. Les posologies sont exprimées en
milligrammes par kg et par prise (mg/kg/prise) pour certains médicaments
symptomatiques. Pour certains antirétroviraux, les posologies sont exprimées en
milligrammes par mètre carré (mg/m2).
Les posologies pour adultes sont exprimées en grammes ou milligrammes par jour
pour la plupart des médicaments ; elles sont exprimées en mg/kg/jour pour certains
médicaments qui exigent une posologie plus précise. Chez les patients souffrant de
malnutrition, il est nécessaire de tenir compte du poids et d'adapter la prescription à
partir de doses exprimées en mg/kg.
Symboles utilisés
8
Ce symbole est utilisé pour attirer l’attention des
prescripteurs sur des médicaments dont la toxicité
potentielle est plus marquée ou pour lesquels
l’expérience a montré une mauvaise utilisation
fréquente.
Les médicaments figurant sur des fiches
signalées par une rayure grise transversale sont
soit potentiellement dangereux et interdits dans
un certain nombre de pays, soit obsolètes,
inefficaces ou capables de sélectionner des
souches bactériennes résistantes.
Ces médicaments étant encore assez largement
employés, nous avons voulu ainsi attirer
l'attention sur les risques ou le coût inutile de
leur prescription.
Abréviations utilisées
9
Sommaire
PREMIERE PARTIE
10
DEUXIEME PARTIE
Liste des médicaments essentiels de l’OMS - 14ème édition, mars 2005 page 309
11
Médicaments oraux
1
Abacavir (ABC) 15 Clomipramine 45
Acétaminophène 107 Cloxacilline 46
Aciclovir 16 Coartéméther 27
Acide acétylsalicylique (AAS - ASA) 17 Codéine 47
Acide ascorbique 18 Colécalciférol 58
Acide folinique 67 Cotrimoxazole 48
Acide folique 19 d4T + 3TC + NVP 131
Acide nalidixique 20 Dapsone 49
Acide valproïque 139 Diazépam 50
Albendazole 21 Didanosine (ddI) 51
Albutérol 125 Diéthylcarbamazine 52
Albutérol, aérosol 126 Digoxine 53
Aluminium (hydroxyde d') 22 Dihydralazine 74
Amitriptyline 24 Dinitrate d'isosorbide 54
Amodiaquine (AQ) 25 Dipyrone 88
Amoxicilline 26 Doxycycline 55
Aneurine 134 Efavirenz (EFV - EFZ) 56
Artéméther + luméfantrine 27 Enalapril 57
Artésunate (AS) 28 Ergocalciférol 58
Aspirine 17 Ergométrine 59
Aténolol 29 Erythromycine 60
Azithromycine 30 Ethambutol 61
Béclométasone 31 Ethinylestradiol + lévonorgestrel 62
Bisacodyl 32 Fer (sels de) + acide folique 19
Butylbromure d'hyoscine 33 Fer (sels de) 63
Butylscopolamine 33 Fluconazole 64
Cabergoline 34 Fluoxétine 66
Carbamazépine 35 Folinate de calcium 67
Céfixime 36 Frusémide 68
Chloramphénicol 37 Furosémide 68
Chloroquine 38 Glibenclamide 69
Chlorphénamine 40 Griséofulvine 70
Chlorphéniramine 40 Halofantrine 71
Chlorpromazine 41 Halopéridol 72
Cimétidine 42 Huile iodée 73
Ciprofloxacine 43 Hydralazine 74
Clindamycine 44 Hydrochlorothiazide 75
Ibuprofène 76 Prednisone 113
Indinavir (IDV) 77 Proguanil 114
Isoniazide (INH) 78 Prométhazine 115
Itraconazole 79 Pyrantel 116
Ivermectine 80 Pyrazinamide 117
Lamivudine (3TC) 81 Pyridoxine 118
Lévodopa + carbidopa 82 Pyriméthamine 119
Lévonorgestrel Quinine 120
Lévonorgestrel (urgence) 83 ReSoMal 121
Lopéramide 84 Rétinol 122
Lopinavir + ritonavir (LPV/r) 85 Rifampicine 123
Mébendazole 86 Ritonavir (RTV) 124
Méfloquine (MQ) 87 Salbutamol 125
Métamizole 88 Salbutamol, aérosol 126
Méthyldopa 89 Saquinavir (SQV) 127
Méthylergométrine 59 Sels de réhydratation orale (SRO) 128
Métoclopramide 90 Spironolactone 129
Métronidazole 91 Stavudine (d4T) 130
Miconazole 92 Stavudine + lamivudine + névirapine 131
Mifépristone (RU486) 93 Sulfadiazine 132
Misoprostol 94 Sulfadoxine + pyriméthamine (SP) 133
Morphine à libération immédiate 95 Sulfaméthoxazole + Triméthoprime 48
Morphine à libération prolongée 96 Thiamine 134
Multivitamines - Complexe B 98 Tinidazole 135
Nelfinavir (NFV) 99 Tramadol 136
Névirapine (NVP) 100 Triclabendazole 137
Niclosamide 101 Trinitrate de glycéryle 138
Nicotinamide 102 Trinitrine 138
Nifédipine 103 Valproate de sodium 139
Nitrofurantoïne 104 Vitamine A 122
Nitroglycérine 138 Vitamine B1 134
Noramidopyrine 88 Vitamine B3 102
Nystatine 105 Vitamine B6 118
Oméprazole 106 Vitamine B9 19
Paracétamol 107 Vitamine C 18
Pénicilline V 109 Vitamine D2 58
Phénobarbital 108 Vitamine D3 58
Phénoxyméthylpénicilline 109 Vitamine PP 102
Phénytoïne 110 Zidovudine (AZT - ZDV) 140
Potassium (chlorure de) 111 Zinc (sulfate de) 141
Praziquantel 112
Prednisolone 113
ABACAVIR = ABC
(Ziagen®…)
– Comprimé à 300 mg
Présentation
– Solution buvable à 100 mg/5 ml, avec pipette doseuse graduée
– Les comprimés ne sont pas sécables. S'il est nécessaire d'administrer des demi comprimés,
Remarques
utiliser un cutter pour les couper précisément en 2 moitiés égales.
– Il existe une association à dose fixe abacavir-zidovudine-lamivudine (Trizivir®, etc.).
– Conservation : température inférieure à 30°C
Après ouverture, la solution buvable se conserve 2 mois à une température inférieure à 30°C.
15
ACICLOVIR
(Viratop®, Zovirax®…)
– Comprimé à 200 mg
Présentation
Il existe aussi des comprimés à 400 mg et 800 mg et une suspension buvable à 200 mg/5 ml
et 800 mg/10 ml.
– Dans le traitement de l’herpès, l’aciclovir doit être débuté dans les 24 à 48 heures suivant
Remarques
16
Acide ACETYLSALICYLIQUE = ASPIRINE = AAS = ASA
– Douleurs, fièvre
Posologie
Enfant : 60 mg/kg/jour à diviser en 3 ou 4 prises
Adulte : 1 à 3 g/jour à diviser en 3 ou 4 prises
2 1 5 15
AGE 0
mois an ans ans
ADULTE
4 8 15 35
POIDS kg kg kg kg
Comprimé à 100 mg – – 1 1/2 cp x 3 3 cp x 3 –
Comprimé à 500 mg – – 1/4 cp x 3 1/2 cp x 3 1 cp x 3
– Affections rhumatismales
Enfant : 50 à 100 mg/kg/jour à diviser en 4 prises
Adulte : 3 à 6 g/jour à diviser en 4 prises
– Doses maximales : enfant : 100 mg/kg/jour ; adulte : 6 g/jour
Durée : selon l'évolution clinique
17
Acide ASCORBIQUE = VITAMINE C
(Laroscorbine®, Redoxon®, Vitascorbol®...)
Action thérapeutique
– Vitamine : la carence en vitamine C se traduit par le scorbut
Indications
– Prévention et traitement du scorbut
Présentation
– Comprimés à 50 mg et 250 mg
Il existe ausi des comprimés à 500 mg et 1 g.
Posologie
– Prévention : Enfant : 50 à 100 mg/jour
Adulte : 50 à 100 mg/jour
– Traitement : Enfant : 100 à 300 mg/jour à diviser en 3 prises
Adulte : 500 mg à 1 g/jour à diviser en 3 prises
2 1 5 15
AGE 0
mois an ans ans
ADULTE
4 8 15 35
POIDS kg kg kg kg
Prévention
Comprimé à 50 mg 1 cp 1 cp 1 cp 1 cp 2 cp
Traitement
Comprimé à 50 mg 1 cp x 3 1 cp x 3 2 cp x 3 2 cp x 3
Comprimé à 250 mg 1 à 2 cp x 3
Durée
– Prévention : tant que la situation l'exige (insuffisance d'apport dans les rations alimentaires
d'une population déplacée par exemple).
– Traitement : 1 à 2 semaines jusqu'à l'amélioration des symptômes, suivi d'une dose
d'entretien pendant 2 semaines avec des posologies préventives.
Remarques
– A dose élevée, le traitement perturbe les dosages de glycosurie.
– Une supplémentation en vitamine C est rarement nécessaire quand l'alimentation est riche
en fruits et légumes.
– Conservation : température inférieure à 30°C – –
18
Acide FOLIQUE = VITAMINE B9
– Comprimés à 1 mg et 5 mg
Présentation
2 1 5 15
AGE 0
mois an ans ans
ADULTE
4 8 15 35
POIDS kg kg kg kg
Comprimé à 5 mg 1/2 cp 1 cp 1 cp 1 cp 1 cp
– L'acide folique ne doit pas être utilisé pour corriger les anémies induites par les antifolates
Remarques
(pyriméthamine, triméthoprime, méthotrexate). Utiliser l'acide folinique.
– L'acide folique est également utilisé dans la prévention primaire et secondaire des
anomalies de fermeture du tube neural de l'embryon et dans la prévention des anémies
aiguës chez les patients drépanocytaires.
– Conservation : température inférieure à 30°C –
– Comprimé à 200 mg de sulfate ferreux (65 mg de fer élément) + 400 µg d'acide folique
Présentation
– Cette association n'est pas utilisable pour le traitement des carences en acide folique en
Remarques
raison de son dosage insuffisant.
– Conservation : température inférieure à 30°C –
19
Acide NALIDIXIQUE
(Négram®…)
– Comprimé à 500 mg
Présentation
G6PD.
– Peut provoquer : troubles digestifs, réactions allergiques, photosensibilisation, troubles
neurosensoriels (céphalées, vertiges, troubles visuels).
– Administrer avec prudence et réduire la posologie en cas d'insuffisance hépatique ou
rénale.
– Grossesse : CONTRE-INDIQUÉ
– Allaitement : CONTRE-INDIQUÉ
20
ALBENDAZOLE
(Eskazole®, Zentel®…)
– Anthelminthique
Action thérapeutique
– Trichinellose
– Cysticercose
– Filariose lymphatique, en association avec l'ivermectine
– Comprimé à 400 mg
Présentation
fabricant.
– En cas d'oxyurose, traiter simultanément tous les membres de la famille âgés de plus de
1 an.
– Conservation : –
21
Hydroxyde d'ALUMINIUM
Action thérapeutique
– Antiacide
Indications
– Douleurs d'estomac dans les gastrites et les ulcères gastro-duodénaux
Présentation
– Comprimé à 500 mg
Il existe de nombreuses préparations à base de sels ou d’hydroxyde d'aluminium et/ou de
magnésium et différents dosages.
Posologie
– Enfant de plus de 5 ans : rarement indiqué. En cas de nécessité, un demi comprimé 3 fois/jour
– Adulte : 3 à 6 comprimés/jour à diviser en 3 prises après les repas ou 1 comprimé au
moment des crises douloureuses
Remarques
– Bien mâcher les comprimés.
– Conservation : pas de précaution particulière pour la température
22
AMITRIPTYLINE
(Elavil®, Laroxyl®, Triptyzol®…)
– Comprimés à 10 mg, 25 mg et 50 mg
Présentation
– Episodes dépressifs
Posologie
Commencer par 75 mg/jour à diviser en 2 ou 3 prises, ou en une prise le soir ; augmenter
graduellement jusqu'à 150 mg/jour maximum si nécessaire
– Douleurs neuropathiques
Commencer par 25 mg/jour en une prise le soir pendant une semaine puis 50 mg/jour en
une prise le soir la semaine suivante pour atteindre 75 mg/jour en une prise le soir
– Chez le sujet âgé, réduire la dose de moitié.
24
AMODIAQUINE = AQ
(Camoquin®, Flavoquine®…)
– Antipaludique
Action thérapeutique
Le dosage porté sur les étiquettes est exprimé parfois en sel d'amodiaquine et parfois en
Présentation
rétinopathie.
– Peut provoquer : troubles digestifs et visuels, prurit.
– Grossesse : ne pas administrer au 1er trimestre, sauf s'il n'existe pas d'alternative thérapeutique
– Allaitement : à éviter, sauf s'il n'existe pas d'alternative thérapeutique
25
AMOXICILLINE
(Amoxil®, Clamoxyl®...)
Suspension
Comprimé Comprimé
Age Poids buvable
à 250 mg à 500 mg
à 125 mg/5 ml
< 2 mois < 4 kg 1/2 cp x 2 – 1càcx2
2 mois à 1 an 4 à 8 kg 1/2 à 1 cp x 2 – 1à2càcx2
1 à 5 ans 8 à 15 kg 11/2 cp x 2 1/2 cp x 2 3càcx2
5 à 10 ans 15 à 25 kg 2 cp x 2 1 cp x 2 4càcx2
10 à 15 ans 25 à 35 kg 3 cp x 2 11/2 cp x 2 –
Adulte > 35 kg 4 cp x 2 2 cp x 2 –
– Otite moyenne et cystite : 5 jours ; angine : 6 jours ; leptospirose : 7 jours ; pneumonie et sinusite :
Durée
– Administrer avec prudence en cas d'allergie aux céphalosporines (allergie croisée possible).
– Peut provoquer : troubles digestifs, réactions allergiques parfois sévères. En cas de réactions
allergiques, arrêter immédiatement le traitement.
– Réduire la posologie en cas d'insuffisance rénale sévère.
– Ne pas associer avec le méthotrexate.
– Grossesse : pas de contre-indication
– Allaitement : pas de contre-indication
26
ARTEMETHER + LUMEFANTRINE = COARTEMETHER
(Coartem®, Riamet®…)
– Antipaludique
Action thérapeutique
Posologie et durée
27
ARTESUNATE = AS
(Arsumax®, Plasmotrim®…)
– Antipaludique
Action thérapeutique
– Comprimé à 50 mg
Présentation
28
ATENOLOL
(Ténormine®…)
– Bêta-bloquant cardiosélectif
Action thérapeutique
– Comprimés à 50 mg et 100 mg
Présentation
– Hypertension artérielle
Posologie
29
AZITHROMYCINE
(Zithromax®…)
– Trachome
Indications
30
BECLOMETASONE aérosol
(Beclazone®, Bécotide®…)
La posologie est individuelle. La dose initiale est déterminée par la sévérité des symptômes.
Posologie et technique d’administration
Elle peut être augmentée ou diminuée au cours du temps. Toujours rechercher la posologie
minimale efficace. A titre indicatif :
– Asthme persistant léger à modéré
Enfant : 100 à 400 microgrammes/jour à diviser en 2 ou 4 prises
Adulte : 500 à 1000 microgrammes/jour à diviser en 2 ou 4 prises
– Asthme persistant sévère
Enfant : jusqu’à 800 microgrammes/jour à diviser en 2 ou 4 prises
Adulte : jusqu’à 1500 microgrammes/jour à diviser en 2 ou 4 prises
Agiter l’appareil. Expirer complètement. Introduire l’embout dans la bouche, fermer les lèvres
autour. Déclencher la pulvérisation et inhaler la bouffée au cours d’une inspiration profonde,
suivie d’une apnée de 10 secondes. S’assurer que la technique d’inhalation est correcte.
Chez les patients présentant une mauvaise coordination main-respiration (enfants de moins
de 6 ans, sujets âgés, etc.) utiliser une chambre d’inhalation pour faciliter l’administration et
améliorer l’efficacité du traitement.
Durée : selon l’évolution clinique
31
BISACODYL
(Dulcolax®…)
Action thérapeutique
– Laxatif stimulant
Indications
– Traitement symptomatique de la constipation due aux analgésiques opioïdes (tramadol,
codéine, morphine, etc.)
Présentation
– Comprimé gastrorésistant à 5 mg
Posologie et durée
– Adulte : 10 à 20 mg/jour en une prise pendant toute la durée du traitement par les
analgésiques opioïdes. L’administration doit être régulière, le soir au coucher de
préférence (l’effet apparaît environ 10 heures après la prise orale).
Remarques
– Les comprimés doivent être avalés sans être croqués ni écrasés.
– Il existe aussi des suppositoires de bisacodyl à 5 mg et 10 mg.
– Le bisacodyl peut être utilisé chez l’enfant de plus de 3 ans traité par analgésiques
opioïdes :
• de 3 à 6 ans : 5 à 10 mg/jour, utiliser uniquement les suppositoires,
• à partir de 6 ans : 5 à 10 mg/jour, il est possible d’utiliser les comprimés gastro-
résistants.
– Le bisacodyl est équivalent au séné, exemple représentatif des laxatifs stimulants dans la
liste des médicaments essentiels de l’OMS.
– Le traitement doit être accompagné de mesures diététiques (boissons abondantes,
alimentation riche en fibres).
– Conservation : température inférieure à 30°C
32
BUTYLBROMURE D’HYOSCINE = BUTYLSCOPOLAMINE
(Buscopan®...)
– Antispasmodique
Action thérapeutique
– Comprimé à 10 mg
Présentation
• atropine (enfant : 0,01 mg/kg toutes les 4 à 6 heures, sans dépasser 0,4 mg/jour ;
adulte : 0,4 à 0,6 mg toutes les 4 à 6 heures),
• propanthéline (adulte : 45 à 120 mg/jour à diviser en 3 prises).
– Les antispasmodiques ne font pas partie de la liste des médicaments essentiels de l’OMS.
– Conservation : température inférieure à 30°C –
33
CABERGOLINE
(Dostinex®…)
– Inhibiteur de la lactation
Action thérapeutique
– Arrêt de la lactation
– Comprimé à 0,5 mg
Présentation
maladie de Parkinson.
– La cabergoline ne fait pas partie de la liste des médicaments essentiels de l’OMS.
– Conservation : température inférieure à 30°C –
34
CARBAMAZEPINE
(Tegretal®, Tégrétol®…)
– Epilepsie
Posologie
Enfant : dose initiale de 5 mg/kg/jour en une ou 2 prises puis augmenter toutes les
2 semaines jusqu'à 10 à 20 mg/kg/jour à diviser en 2 à 4 prises
Adulte : dose initiale de 100 à 200 mg/jour en une ou 2 prises, puis augmenter par paliers
de 100 à 200 mg toutes les 2 semaines jusqu'à 800 à 1200 mg/jour à diviser en 2 à 4 prises
– Douleurs neuropathiques
Adulte : dose initiale de 200 mg/jour en une prise le soir pendant une semaine puis
400 mg/jour à diviser en 2 prises (matin et soir) la semaine suivante puis 600 mg/jour à
diviser en 3 prises
– Conservation :
Remarques
35
CEFIXIME
(Suprax®…)
– Gonococcie génitale
Indications
Il existe aussi une poudre pour suspension orale à 40 mg/5 ml et 100 mg/5 ml.
– Gonococcie génitale
Posologie
Adulte : 400 mg
– Infections urinaires
Enfant de plus de 6 mois : 8 mg/kg/jour à diviser en 2 prises
Adulte : 400 mg/jour à diviser en 2 prises
– Fièvre typhoïde
Enfant de plus de 6 mois : 15 à 20 mg/kg/jour à diviser en 2 prises
– Cystite : 5 jours
– Pyélonéphrite : 10 à 14 jours selon la sévérité
– Fièvre typhoïde : 7 à 14 jours selon la sévérité
– Administrer avec prudence en cas d'allergie aux pénicillines (allergie croisée possible).
– Peut provoquer : troubles digestifs ; plus rarement : céphalées, vertiges, réactions
allergiques (éruption cutanée, prurit, fièvre).
– En cas de réactions allergiques, arrêter immédiatement le traitement.
– Réduire la posologie en cas d'insuffisance rénale sévère.
– Grossesse : pas de contre-indication
– Allaitement : pas de contre-indication
36
CHLORAMPHENICOL
(Chloromycetin®, Kemicetine®…)
– Gélule à 250 mg
Présentation
– Suspension buvable à 150 mg/5 ml
37
CHLOROQUINE sulfate ou phosphate
(Nivaquine®...)
– Antipaludique
Action thérapeutique
– Traitement du paludisme simple à P. falciparum, uniquement dans les rares zones sans
chloroquinorésistance (Amérique centrale, Haïti et République Dominicaine)
– Prophylaxie du paludisme à P. falciparum chez les sujets non prémunis, dans les zones de
chloroquinorésistance modérée uniquement, toujours en association avec le proguanil
– Traitement du paludisme
Posologie et durée
2 1 5 15
AGE 0
mois an ans ans
ADULTE
4 8 15 35
POIDS kg kg kg kg
Comprimé 100 mg base
1er et 2ème jour 1/2 cp 1 cp 21/2 cp 6 cp
3ème jour 1/4 cp 1/2 cp 1 cp 3 cp
Comprimé 150 mg base
1er et 2ème jour 1/4 cp 1/2 cp 11/2 cp 4 cp
3 ème
jour 1/8 cp 1/4 cp 3/4 cp 2 cp
38
– Prophylaxie du paludisme à P. falciparum dans les zones de chloroquinorésistance modérée
Enfant : 1,7 mg de chloroquine base/kg/jour en une prise (toujours associée au proguanil)
Adulte : 100 mg de chloroquine base/jour en une prise (toujours associée au proguanil)
Le voyageur doit commencer la prophylaxie 24 heures avant le départ, poursuivre 1
pendant toute la durée du séjour et au moins 4 semaines après son retour.
Dans les zones de prévalence élevée de chloroquinorésistance, ne pas utiliser la
chloroquine, la remplacer par un autre antipaludique efficace et utilisable en prophylaxie.
– Peut provoquer : troubles digestifs, céphalées, prurit transitoire (72 heures), réactions
allergiques (urticaire, œdème de Quincke), troubles visuels.
– Si le patient vomit dans l'heure qui suit la prise :
• au cours des premières 30 minutes : administrer la même dose,
• au-delà de 30 minutes : administrer la moitié de la dose.
– La dose thérapeutique est proche de la dose toxique. La dose toxique est de 20 mg
base/kg par prise chez l'enfant et de 2 g base par prise chez l'adulte.
– Ne pas associer avec : coartémether, quinine, méfloquine, halofantrine.
– Ne pas administrer simultanément avec un antiacide (hydroxyde d'aluminium, etc.) :
respecter un intervalle de 2 heures entre les prises.
– Grossesse : pas de contre-indication
– Allaitement : pas de contre-indication
– Dans certains pays, la chloroquine est utilisée seule en prophylaxie pour la prévention du
Remarques
paludisme à P. vivax.
– Il existe une résistance de P. vivax à la chloroquine en Indonésie, Papouasie et Birmanie.
– Conservation : température inférieure à 30°C –
39
CHLORPHENAMINE = CHLORPHENIRAMINE
(Teldrin®, Trimeton®...)
– Antihistaminique sédatif
Action thérapeutique
– Réactions allergiques (de contact, saisonnières, aux médicaments, aux piqûres d'insectes,
Indications
– Comprimé à 4 mg
Présentation
1 2 6 12
AGE 0
an ans ans ans
ADULTE
8 10 20 30
POIDS kg kg kg kg
Ne pas
Comprimé à 4 mg 1/4 cp x 2 1/4 cp x 4 1/2 cp x 4 1 cp x 4
administrer
– La chlorphénamine n'a pas d'effet antiémétique. Ses effets sédatifs sont moins marqués
Remarques
40
CHLORPROMAZINE
(Largactil®, Megaphen®, Thorazine®...)
Action thérapeutique
– Neuroleptique sédatif
Indications
– Psychoses aiguës
– Etat d'agitation
– Anxiété résistante aux autres thérapeutiques
Présentation
– Comprimé à 25 mg
Il existe aussi des comprimés à 50 mg et 100 mg.
Posologie
– La dose est variable d'un sujet à l'autre, les doses doivent être progressives.
– Enfant : 1 à 1,5 mg/kg/jour à diviser en 2 ou 3 prises
– Adulte : 25 à 150 mg/jour à diviser en 2 ou 3 prises
0 2 1 5 15
AGE
mois an ans ans
ADULTE
4 8 15 35
POIDS kg kg kg kg
Comprimé à 25 mg 1/2 cp x 3 1 à 2 cp x 3
Remarques
– Conservation : température inférieure à 30°C –
41
CIMETIDINE
(Tagamet®…)
– Adulte : 200 à 400 mg en une prise, si possible une heure avant l’induction de l’anesthésie
Posologie et durée
un autre antiulcéreux antagoniste des récepteurs H2, à la dose de 150 mg en une prise.
– Les comprimés non effervescents de cimétidine (comprimés pelliculés à 200 mg, 400 mg et
800 mg) et les comprimés non effervescents de ranitidine (comprimés pelliculés à 150 mg
et 300 mg) ont un délai d'action supérieur à 30 minutes. Les formes effervescentes
contenant du citrate de sodium permettent de réduire ce délai d'action, ce qui justifie leur
utilisation en chirurgie d’urgence.
– L'oméprazole (Mopral®) est un antiulcéreux inhibiteur de la pompe à protons, non
compatible avec les situations d'urgence car il doit être administré au moins 4 heures
avant l'intervention.
– La cimétidine en comprimés pelliculés est également utilisée dans le traitement du reflux
gastro-oesophagien et de l’ulcère gastroduodénal. Préférer la ranitidine ou l’oméprazole
pour ces indications.
– Conservation : température inférieure à 30°C – –
42
CIPROFLOXACINE
(Ciflox®…)
– Comprimé à 250 mg
Présentation
Il existe aussi des comprimés à 100 mg, 500 mg et 750 mg.
La ciprofloxacine n'est pas recommandée chez l'enfant de moins de 15 ans. Elle n'est
Posologie et durée
administrée que si son utilisation est essentielle :
– Shigellose
Enfant : 30 mg/kg/jour à diviser en 2 prises pendant 3 jours
Adulte : 1 g/jour à diviser en 2 prises pendant 3 jours
– Fièvre typhoïde
Enfant : 30 mg/kg/jour à diviser en 2 prises pendant 5 à 7 jours
Adulte : 1 g/jour à diviser en 2 prises pendant 5 à 7 jours
En cas de typhoïde sévère, poursuivre le traitement 10 à 14 jours.
– Pyélonéphrite aiguë
Adulte : 1 à 1,5 g/jour à diviser en 2 ou 3 prises pendant 10 à 14 jours
– Prostatite aiguë
Adulte : 1 g/jour à diviser en 2 prises pendant 28 jours
– Cystite aiguë
Adulte : 500 mg/jour à diviser en 2 prises pendant 3 jours
– Autres indications
Enfant : 10 à 30 mg/kg/jour (selon la sévérité) à diviser en 2 prises
Adulte : 1 à 1,5 g/jour (selon la sévérité) à diviser en 2 prises
43
CLINDAMYCINE
(Dalacine®…)
– Gélule à 150 mg
Présentation
membraneuse.
– Réduire la posologie en cas d'insuffisance hépatique.
– Peut provoquer : douleurs abdominales, diarrhée (parfois sévère : colite pseudo-
membraneuse), nausées, rash, ictère, réactions allergiques parfois sévères.
– En cas de réactions allergiques, arrêter le traitement immédiatement.
– En cas de colite pseudomembraneuse (émission de glaires et de fausses membranes),
arrêter le traitement et traiter l'infection à Clostridium difficile (métronidazole oral).
– Ne pas administrer simultanément avec des anti-acides (hydroxyde d'aluminium, etc.),
respecter un intervalle de 2 heures entre les prises.
– Ne pas associer avec : érythromycine et médicaments curarisants.
– Grossesse : pas de contre-indication
– Allaitement : n'administrer que s'il n'existe pas d'alternative thérapeutique. Surveiller les selles
du nourrisson (risque de colite).
44
CLOMIPRAMINE
(Anafranil®…)
– Dépression
Indications
– Etat de stress post-traumatique invalidant
– Trouble panique
– Gélules ou comprimés à 10 mg et 25 mg
Présentation
Il existe aussi des comprimés à 50 mg et 75 mg.
– 6 à 8 mois minimum. L'arrêt du traitement doit être progressif, en surveillant les signes
Durée
d'apparition d'une rechute (dans ce cas, augmenter la dose).
45
CLOXACILLINE
(Cloxapen®, Orbénine®...)
pénicillinase
2 g/jour
– Adulte : 1 à 2 g/jour selon la sévérité, à diviser en 2 à 4 prises
2 1 5 15
AGE 0
mois an ans ans
ADULTE
4 8 15 35
POIDS kg kg kg kg
46
CODEINE
– Ne pas administrer chez l’enfant dans le traitement de la diarrhée ; chez l’enfant de moins
Contre-indications, effets indésirables, précautions
– Dans certains pays, les médicaments contenant de la codéine sont inscrits sur la liste des
Remarques
47
COTRIMOXAZOLE
= SULFAMÉTHOXAZOLE (SMX) + TRIMÉTHOPRIME (TMP)
(Bactrim®...)
– Traitement de la pneumocystose
Posologie
48
DAPSONE
(Avlosulfon®, Disulone®...)
– Ne pas administrer en cas d'allergie aux sulfones ou d'anémie sévère (traiter d'abord l'anémie).
Contre-indications, effets indésirables, précautions
– Administrer avec prudence en cas d'insuffisance rénale ou hépatique.
– Peut provoquer : anémie hémolytique dose-dépendante et chez les patients déficients en
G6PD ; neutropénie, méthémoglobinémie, prurit, rash, troubles digestifs, neuropathies
périphériques, agranulocytose, réactions d'hypersensibilité au cours du 1 er mois de
traitement (fièvre, ictère, hépatite, adénopathie, dermatite exfoliatrice, etc.) imposant
l'arrêt définitif de la dapsone.
– Surveiller si possible la NFS et les transaminases.
– Ne pas administrer simultanément avec la didanosine : respecter un intervalle de 2 heures
entre les prises.
– Surveiller l'association avec la zidovudine (augmentation de la toxicité hématologique).
– Grossesse : pas de contre-indication
– Allaitement : pas de contre-indication
– Dans le traitement de la lèpre, la dapsone doit toujours être associée à la rifampicine (lèpre
Remarques
49
DIAZEPAM
(Valium®...)
– Agitation et anxiété
Indications
– Contractures musculaires
– Comprimé à 5 mg
Présentation
2 1 5 15
AGE 0
mois an ans ans
ADULTE
4 8 15 35
POIDS kg kg kg kg
nationale.
– Le diazépam n'est pas un traitement de la dépression, ni de l'anxiété chronique, ni de l'état
de stress post-traumatique.
– Conservation : température inférieure à 30°C –
50
DIDANOSINE = ddI
(Videx®)
– Comprimés tamponnés à 25 mg, 50 mg, 100 mg, 150 mg et 200 mg, à mâcher ou à
Présentation
disperser dans au moins 30 ml d'eau.
– Gélules gastro-résistantes à 125 mg, 200 mg, 250 mg et 400 mg
51
DIETHYLCARBAMAZINE
(Banocide®, Hetrazan®, Notézine®...)
– Anthelminthique, antifilarien
Action thérapeutique
– Filarioses lymphatiques à Wuchereria bancrofti, Brugia malayi et Brugia timori, en dehors des
Indications
– Comprimés à 50 mg et 100 mg
Présentation
– W. bancrofti : 12 jours
Durée
– Avant le traitement, éliminer selon la zone géographique, une loase ou une onchocercose
Contre-indications, effets indésirables, précautions
associée.
– Ne pas administrer lors des poussées aiguës.
– Administrer avec prudence en cas d'antécédents de convulsions.
– Peut provoquer :
• céphalées, vertiges, somnolence, nausées, vomissements,
• réactions inflammatoires locales et générales lors de la lyse des microfilaires : nodules
sous-cutanés, lymphangite, œdème localisé ; fièvre, arthralgies, urticaire,
• en cas d'onchocercose associée : réactions locales, atteintes oculaires graves (atteinte du
nerf optique, de la rétine) et générales (fièvre, arthralgies, myalgies, hypotension,
collapsus, détresse respiratoire),
• en cas de loase associée : encéphalite, coma.
– Réduire la posologie en cas d'insuffisance rénale.
– Grossesse : CONTRE-INDIQUÉ (le traitement peut attendre la fin de la grossesse)
– Allaitement : déconseillé
52
DIGOXINE
(Coragoxine®, Lanoxin®...)
– Cardiotonique
Action thérapeutique
– Insuffisance cardiaque
– Adulte :
Posologie
• dose de charge : 750 à 1500 µg (0,75 à 1,5 mg) à diviser en 3 à 4 prises espacées de 6 heures.
Ne pas dépasser 1500 µg pendant les premières 24 heures.
• dose d'entretien : 125 à 250 µg/jour (0,125 à 0,25 mg/jour) en une ou 2 prises
– Réduire la posologie de moitié chez le sujet âgé ou en cas d'insuffisance rénale.
coronarienne aiguë.
– La surveillance du pouls est indispensable en début de traitement.
– La dose thérapeutique est proche de la dose toxique.
– Peut provoquer en cas de surdosage : troubles digestifs (nausées, vomissements, diarrhée),
troubles visuels, céphalées, confusion, délire, troubles du rythme et de la conduction
auriculo-ventriculaire. Dans ces cas, diminuer la posologie ou arrêter le traitement.
– Ne pas associer avec le calcium, en particulier IV (troubles du rythme graves).
– Surveiller l'association avec :
• amiodarone, macrolides, itraconazole, quinine, chloroquine (augmentation du taux de
digoxine),
• médicaments hypokaliémiants : diurétiques, corticoïdes, amphotéricine B
(augmentation de la toxicité de la digoxine).
– Surveiller si possible la kaliémie (en cas d'association avec des médicaments
hypokaliémants) et la créatininémie (chez l'insuffisant rénal).
– Ne pas administrer simultanément avec un antiacide (hydroxyde d'aluminium) : respecter
un intervalle de 2 heures entre les prises.
– Grossesse : pas de contre-indication
– Allaitement : pas de contre-indication
– La dose de charge peut-être administrée en cas d'arythmie si une digitalisation rapide est
Remarques
53
DINITRATE D’ISOSORBIDE
(Isordil®, Risordan®, Sorbitrate®…)
– Vasodilatateur antiangoreux
Action thérapeutique
– Comprimé à 5 mg
Présentation
– Peut provoquer : hypotension orthostatique (surtout chez les sujets âgés), céphalées,
nausées, bouffée congestive, anémie hémolytique en cas de déficit en G6PD, hypotension
grave avec risque de collapsus cardiovasculaire en cas de surdosage.
– Chez les patients traités par un autre dérivé nitré, un vasodilatateur ou un
antihypertenseur et chez les sujets âgés : utiliser la plus petite dose efficace.
– En cas d'association avec les antihypertenseurs, diurétiques, vasodilatateurs et l'alcool :
majoration de l'hypotension.
– Ne pas associer avec le sildénafil (risque d'accident coronarien aigu).
– Grossesse : déconseillé (innocuité non établie)
– Allaitement : déconseillé (innocuité non établie)
– Par voie sublinguale, croquer d'abord le comprimé et le laisser fondre lentement sous la
Remarques
54
DOXYCYCLINE
(Vibramycine®…)
– Ne pas administrer chez l'enfant de moins de 8 ans (risque d'altérations des dents) ; en cas
Contre-indications, effets indésirables, précautions
– La doxycycline ne doit pas être utilisée chez l'enfant < 8 ans et la femme enceinte, sauf
Remarques
dans les rares situations où elle est administrée en une dose unique (traitement du choléra,
des borrélioses et du typhus épidémique).
– En raison de la coexistence fréquente du chlamydia et du gonocoque dans les infections
génitales, associer au traitement du chlamydia un traitement du gonocoque.
– Pour le traitement du paludisme dans certaines régions d'Asie du Sud-Est, la doxycycline
est associée à la quinine en raison d'une baisse de la sensibilité de P. falciparum à la
quinine.
– Conservation : température inférieure à 30°C –
Ne jamais administrer de cyclines périmées (risque d’acidose rénale).
55
EFAVIRENZ = EFV = EFZ
(Stocrin®, Sustiva®)
Solution buvable
Poids Gélules/comprimés
à 30 mg/ml
10 à 14 kg 9 ml 1 gélule à 200 mg
15 à 19 kg 10 ml 1 gélule à 50 mg + 1 gélule à 200 mg
20 à 24 kg 12 ml 1 gélule à 100 mg + 1 gélule à 200 mg
25 à 29 kg 15 ml 1 gélule à 50 mg + 1 gélule à 100 mg + 1 gélule à 200 mg
30 à 39 kg – 2 gélules à 200 mg
1 cp à 600 mg
≥ 40 kg –
ou 3 gélules à 200 mg
– La posologie est plus élevée pour la solution buvable que pour les gélules.
Remarques
– Conservation : température inférieure à 30°C
Après ouverture du flacon, la solution buvable se conserve 30 jours maximum.
56
ENALAPRIL
(Renitec®…)
– Hypertension artérielle
Indications
– Insuffisance cardiaque
– Hypertension artérielle
Posologie et durée
– Peut provoquer :
• hypotension ; toux nocturne, sèche et quinteuse ; hyperkaliémie, céphalées, vertiges,
nausées, insuffisance rénale,
• réactions allergiques, angio-œdème,
• rarement : hépatite, neutropénie et agranulocytose chez les patients immunodéprimés,
anémie chez les insuffisants rénaux chroniques.
– Réduire la posologie en cas d'insuffisance rénale.
– Ne pas associer avec des diurétiques hyperkaliémiants (spironolactone) ou du potassium.
– Surveiller si possible la créatininémie et la kaliémie (une hyperkaliémie est fréquente et
sans gravité si elle reste inférieure à 5,5 mEq/litre).
– Chez les patients traités par un diurétique, réduire la posologie du diurétique lors de
l'introduction de l'énalapril.
– Grossesse : CONTRE-INDIQUÉ
– Allaitement : pas de contre-indication aux posologies recommandées
– Le captopril (Lopril®, etc.) a les mêmes indications que l'énalapril, mais il est administré à
Remarques
57
ERGOCALCIFEROL = VITAMINE D2
et COLECALCIFEROL = VITAMINE D3
– Le nombre d'UI par goutte de solution buvable varie selon les présentations. Consulter la
Remarques
notice du fabricant.
– Les vitamines D2 et D3 existent aussi sous la forme d'ampoules buvables et/ou
injectables.
– Conservation : température inférieure à 25°C –
Après ouverture, la solution buvable se conserve 3 mois.
58
ERGOMETRINE (Ergotrate®…)
et METHYLERGOMETRINE (Méthergin®…)
– Utérotonique
Action thérapeutique
– En cas d'urgence, utiliser la voie injectable ; la forme orale n'est pas adaptée au traitement
Remarques
59
ERYTHROMYCINE
(Erythrocin®, Pantomicina®, Propiocine®...)
2 1 5 15
AGE 0
mois an ans ans
ADULTE
4 8 15 35
POIDS kg kg kg kg
60
ETHAMBUTOL
(Dexambutol®, Myambutol®...)
Action thérapeutique
– Antibactérien antituberculeux
Indications
– Tuberculose
Présentation
– Comprimés à 100 mg et 400 mg
Posologie
– Enfant et adulte : 15 mg/kg/jour en une prise, à jeun
Dose maximum : 1200 mg/jour
Remarques
– Avant de prescrire un traitement antituberculeux, les conditions suivantes devraient être
réunies : protocole conforme aux recommandations internationales, suivi des patients
pendant toute la durée du traitement, approvisionnement garanti en médicaments et
réactifs de laboratoire, recherche des patients ayant abandonné le traitement.
– L'ethambutol ne doit jamais être utilisé seul, mais en association avec d'autres anti-
tuberculeux pour prévenir l'apparition de résistances.
– Il existe des comprimés associant l’éthambutol à un ou trois autres antituberculeux.
– Conservation : température inférieure à 30°C
61
ETHINYLESTRADIOL + LEVONORGESTREL
(Microgynon 30®, Minidril®…)
– Contraception orale
Indications
– Ne pas administrer en cas de cancer du sein, hypertension artérielle non contrôlée, diabète
Contre-indications, effets indésirables, précautions
– En cas d'oubli d'un comprimé actif, le prendre dès que possible puis poursuivre le
Remarques
62
Sel FERREUX
– Antianémique
Action thérapeutique
Il existe aussi des sirops ainsi que des dosages et des compositions différents.
– Traitement : 3 mois
– Prendre au moment des repas pour diminuer l'apparition des troubles digestifs.
Remarques
– Pour le traitement, utiliser de préférence les comprimés associant sel ferreux et acide
folique.
– D'autres sels de fer sont utilisables en calculant les doses de fer élément indiquées pour le
sulfate ferreux : 200 mg de fumarate ferreux = 65 mg de fer élément ; 300 mg de gluconate
ferreux = 35 mg de fer élément.
– Conservation : température inférieure à 30°C
63
FLUCONAZOLE
(Triflucan®…)
– Antifongique
Action thérapeutique
– Gélule à 50 mg
Présentation
Attention : les doses indiquées ci-dessus doivent être administrées toutes les 72 heures chez
l'enfant âgé de 0 à 2 semaines et toutes les 48 heures chez l'enfant âgé de 2 à 4 semaines.
64
– Ne pas administrer en cas d'hypersensibilité aux antifongiques azolés (itraconazole,
Contre indications, effets indésirables, précautions
65
FLUOXETINE
(Fluctine®, Prozac®…)
– Dépression
Indications
– Gélules ou comprimés à 10 mg et 20 mg
Présentation
– Adulte : 20 mg/jour en une prise. En cas de réponse clinique partielle après 15 jours de
Posologie
– 6 à 8 mois minimum. L'arrêt du traitement doit être progressif, en surveillant les signes
Durée
– Ne pas administrer chez les patients de moins de 15 ans ; ne pas administrer en cas
Contre-indications, effets indésirables, précautions
d'hypersensibilité à la fluoxétine.
– Peut provoquer, surtout en début de traitement :
• irritabilité, insomnie, somnolence, céphalées ; risque suicidaire par levée de l'inhibition
psychomotrice, réactivations anxieuses ou délirantes ;
• troubles digestifs, réactions allergiques, hypoglycémie (en particulier chez les
diabétiques, impliquant une surveillance accrue de la glycémie), confusion mentale par
hyponatrémie, hémorragies.
– Ne pas associer aux IMAO ; ne pas consommer d'alcool pendant le traitement.
– Administrer avec prudence en cas d'épilepsie, glaucome, maladie cardiovasculaire,
insuffisance rénale ou hépatique, dysthyroïdie, troubles de l'hémostase.
– Surveiller l'association avec : anticoagulants oraux (risque hémorragique), carbamazépine,
phénytoïne, antidépresseurs tricycliques et ergométrine (augmentation des taux sanguins
de ces médicaments), lithium, tramadol, pethidine.
– En raison du risque suicidaire en début de traitement, surveiller le comportement des
patients, en particulier ceux à tendance suicidaire.
– Informer les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines du risque de
somnolence.
– Grossesse : à éviter, mais ne pas interrompre un traitement antidépresseur en cours ; diminuer la
posologie en fin de grossesse (risque de syndrome de sevrage chez le nouveau-né).
– Allaitement : à éviter (innocuité non établie)
66
FOLINATE DE CALCIUM = Acide FOLINIQUE
(Folinoral®, Lederfoline®, Osfolate®…)
– Comprimé à 15 mg
Présentation
– Ne pas utiliser l’acide folique comme alternative à l’acide folinique dans le traitement de
Remarques
67
FUROSEMIDE = FRUSEMIDE
(Lasilix®, Lasix®, Seguril®...)
Action thérapeutique
– Diurétique
Indications
– Œdèmes consécutifs à une insuffisance rénale, cardiaque ou hépatique
– Hypertension artérielle (préférer l’hydrochlorothiazide dans cette indication)
Présentation
– Comprimé à 40 mg
Il existe aussi des comprimés à 20 mg.
Posologie
– Enfant : 1 à 2 mg/kg/j en 1 prise
– Adulte : 20 à 40 mg/j en 1 prise
2 1 5 15
AGE 0
mois an ans ans
ADULTE
4 8 15 35
POIDS kg kg kg kg
Remarques
– Administrer le matin.
– Pendant le traitement, il est recommandé de manger beaucoup de fruits (dattes, bananes,
mangues, oranges, etc.) car ils contiennent du potassium. L'utilisation de comprimés de
potassium est souhaitable quand ils sont disponibles.
– Conservation : pas de précaution particulière pour la température –
68
GLIBENCLAMIDE
(Daonil®, Euglucon®…)
– Diabète de l'adulte non insulinodépendant et non équilibré par un régime bien conduit
Indications
– Comprimés à 2,5 mg et 5 mg
Présentation
– Ne pas administrer :
Contre-indications, effets indésirables, précautions
– Les sulfamides hypoglycémiants sont à utiliser seulement après échec des mesures
Remarques
69
GRISEOFULVINE
(Fulcine®, Grisefuline®, Grisovin®...)
– Antifongique
Action thérapeutique
– Dermatophyties :
Indications
– Adulte : 500 mg à 1 g/jour en une ou 2 prises, au cours des repas (ne pas dépasser
1 g/jour)
2 1 5 15
AGE 0
mois an ans ans
ADULTE
4 8 15 35
POIDS kg kg kg kg
– Peau : 4 à 8 semaines
– Ongles : 6 mois (mains) ; 12 mois ou plus (pieds)
70
HALOFANTRINE
(Halfan®…)
– Antipaludique
Action thérapeutique
– Comprimé à 250 mg
Présentation
71
HALOPERIDOL
(Haldol®, Serenace®…)
– Neuroleptique incisif
Action thérapeutique
– Comprimés à 2 mg et 5 mg
Présentation
– Psychoses
Posologie
– Ne pas administrer chez l’enfant de moins de 3 ans, ni chez les sujets atteints de maladie
Contre-indications, effets indésirables, précautions
de Parkinson.
– En cas d’hyperthermie isolée (ou associée à des manifestations extrapyramidales sévères),
arrêter le traitement : il peut s’agir du syndrome malin des neuroleptiques (rare).
– Peut provoquer :
• sédation ou somnolence, hypotension orthostatique ;
• syndrome extrapyramidal (cédant à l’administration d’antiparkinsoniens anti-
cholinergiques), dyskinésie précoce ou tardive lors de cures prolongées (pouvant être
aggravée par les antiparkinsoniens) ;
• galactorrhée, aménorrhée, impuissance.
– Administrer avec prudence en cas d’insuffisance rénale ou hépatique, chez les sujets âgés,
les conducteurs et utilisateurs de machines, les épileptiques.
– Ne pas associer avec lévodopa.
– Risque de potentialisation des effets sédatifs en cas d’association avec l’alcool et tous les
dépresseurs du système nerveux central (hypnotiques, anxiolytiques, morphiniques, anti-
histaminiques H1, etc.).
– Eviter la prise de boissons alcoolisées durant le traitement.
– Grossesse : à éviter
– Allaitement : à éviter
72
HUILE IODÉE
(Lipiodol®)
– Apport en iode
Action thérapeutique
– Gélule à 200 mg
Présentation
– Il existe aussi des ampoules de 10 ml d’huile iodée à 480 mg/ml (Lipiodol® Ultra-Fluide),
Remarques
à administrer par voie orale ou par voie IM au moyen d'une seringue en verre :
• enfant de moins d’un an : 0,5 ml
• enfant de 1 à 15 ans, femme enceinte, adulte de 16 à 45 ans : 1 ml
– Conservation : température inférieure à 30°C –
73
HYDRALAZINE (Apresoline®…)
et DIHYDRALAZINE (Népressol®...)
Action thérapeutique
– Antihypertenseur par vasodilatation périphérique
Indications
– Hypertension artérielle modérée ou sévère lorsque les diurétiques thiazidiques ou les
bêta-bloquants seuls sont inefficaces
Présentation
– Comprimés à 25 mg et 50 mg
Posologie
– Adulte : dose initiale : 25 à 50 mg/jour à diviser en 2 ou 3 prises
Augmenter progressivement pendant 2 semaines jusqu'à la dose optimale de 100 mg/jour
en 2 ou 3 prises.
– Lorsque l'hypertension a été contrôlée, diminuer les doses progressivement. Un arrêt
brusque peut provoquer une nouvelle crise hypertensive.
– Ne pas dépasser les posologies indiquées. Dose maximale : 200 mg/jour.
Remarques
– L'hydralazine et la dihydralazine sont utilisées pour les mêmes indications et à la même
posologie.
– Conservation : température inférieure à 30°C –
74
HYDROCHLOROTHIAZIDE
(Esidrex®, HydroSaluric®...)
Action thérapeutique
– Diurétique
Indications
– Hypertension artérielle modérée ou sévère
– Œdèmes consécutifs à une insuffisance rénale, cardiaque ou hépatique
Présentation
– Comprimé à 50 mg
Il existe aussi des comprimés à 25 mg.
Posologie
– Hypertension
• Adulte : 25 à 50 mg/jour à diviser en 2 prises
– Œdèmes
• Enfant : 1 mg/kg/jour à diviser en 2 prises
• Adulte : 50 à 100 mg le matin, 1 jour sur 2
2 1 5 15
AGE 0
mois an ans ans
ADULTE
4 8 15 35
POIDS kg kg kg kg
Hypertension 1/4 à
1 cp
Comprimé à 50 mg x2
Œdèmes 1 à 2 cp
1/4 cp x 2
Comprimé à 50 mg 1 jour sur 2
Remarques
– Souvent utilisé en association avec un antihypertenseur.
– Pendant le traitement, il est recommandé de manger beaucoup de fruits (dattes, bananes,
mangues, oranges, etc.) car ils contiennent du potassium. L'utilisation de comprimés de
potassium est souhaitable quand ils sont disponibles.
– Conservation : pas de précaution particulière pour la température –
75
IBUPROFENE
(Advil®, Brufen®, Nureflex®...)
– Douleurs, fièvre
Posologie
Enfant de plus de 6 mois : 30 mg/kg/jour à diviser en 3 prises (c'est-à-dire une pipette remplie
jusqu'à la graduation correspondant au poids de l'enfant, à administrer 3 fois par jour)
Adulte : 1200 à 1800 mg/jour à diviser en 3 à 4 prises
En post-opératoire, l'administration doit être systématique, toutes les 8 heures et non à la
demande.
6 6 15
AGE 0
mois ans ans
ADULTE
6 20 35
POIDS kg kg kg
Susp. buv. 100 mg/5 ml – –
Ne pas Utiliser la pipette graduée
Comprimé à 200 mg 1 à 2 cp x 3 2 cp x 3 ou 4
administrer en kg de la solution buvable
Comprimé à 400 mg – 1 cp x 3 ou 4
– Affections rhumatismales
Enfant : jusqu'à 40 mg/kg/jour maximum ; adulte : jusqu'à 3200 mg/jour maximum
Durée : selon l'évolution clinique ; douleurs post-opératoires : 8 jours maximum
76
INDINAVIR = IDV
(Crixivan®)
Enfant à partir de 4 ans : 1500 mg/m2/jour à diviser en 3 prises, sans dépasser 800 mg par
prise
Adulte : 2400 mg/jour à diviser en 3 prises
Poids Gélule 200 mg Gélule 400 mg
10 à 14 kg 1 gél x 3 –
15 à 19 kg 2 gél x 3 1 gél x 3
20 à 24 kg 2 gél x 3 1 gél x 3
25 à 29 kg 2 gél x 3 1 gél x 3
30 à 49 kg 3 gél x 3 –
≥ 50 kg 4 gél x 3 2 gél x 3
– Prendre avec un grand volume d'eau (200 ml). Boire au minimum 1,5 à 2 litres/jour.
Remarques
– L'indinavir utilisé seul (sans ritonavir) doit être pris 1 heure avant ou 2 heures après un
repas .
– Conservation :
77
ISONIAZIDE = INH
(Rimifon®...)
– Antibactérien antituberculeux
Action thérapeutique
– Traitement de la tuberculose
Indications
– Prophylaxie : 6 mois
– Prophylaxie chez le nouveau-né : 6 mois suivi d'un BCG ou, si le test tuberculinique est
disponible, 3 mois suivi d'un test cutané. Si le test est négatif, arrêter l'isoniazide et faire
un BCG; s'il est positif, poursuivre l'isoniazide pendant 3 mois de plus puis faire un BCG.
78
ITRACONAZOLE
(Sporanox®…)
– Gélule à 100 mg
Présentation
– Traitement de l'histoplasmose
Posologie et durée
• formes modérées :
Adulte : 600 mg/jour à diviser 2 prises pendant 3 jours puis 400 mg/jour à diviser
2 prises pendant 12 semaines
• formes sévères, disséminées : même traitement, précédé de 3 à 10 jours d'amphotéricine B
– Traitement de la pénicilliose (après 2 semaines d'amphotéricine B)
Adulte : 400 mg/jour à diviser en 2 prises pendant 10 semaines
– Prophylaxie secondaire de l'histoplasmose
Adulte : 200 à 400 mg/jour en une prise, aussi longtemps que nécessaire
– Prophylaxie secondaire de la pénicilliose
Adulte : 200 mg/jour en une prise, aussi longtemps que nécessaire
miconazole, etc.).
– Peut provoquer : troubles digestifs, céphalées, rash cutané, réactions anaphylactiques,
insuffisance cardiaque, hépatite ; augmentation des transaminases, hypokaliémie.
– Administrer avec prudence en cas d'insuffisance cardiaque (risque d'œdème pulmonaire),
hépatique ou rénale.
– Arrêter le traitement en cas de troubles hépatiques.
– En cas de traitement prolongé, surveiller la fonction hépatique.
– Ne pas associer avec : co-arthéméther, halofantrine (risque de torsades de pointe).
– Surveiller l'association avec : anticoagulants oraux (risque d'hémorragie), digoxine,
buprénorphine, benzodiazépines, inhibiteurs calciques, ergométrine (taux sanguins
augmentés), phénytoine, carbamazépine, phénobarbital (diminution de l'efficacité de
l'itraconazole).
– Ne pas administrer simultanément avec :
• la rifampicine, respecter un intervalle de 12 heures entre les prises : rifampicine le
matin, itraconazole le soir,
• la didanosine, les antiacides et antiulcéreux : respecter un intervalle de 2 heures entre
les prises.
– Grossesse : CONTRE-INDIQUÉ au 1er trimestre, sauf en cas de nécessité vitale, s'il n'existe pas
d'alternative thérapeutique
– Allaitement : CONTRE-INDIQUÉ
79
IVERMECTINE
(Mectizan®, Stromectol®…)
– Comprimés sécables à 3 mg et 6 mg
Présentation
POIDS 15 kg 25 kg 45 kg 65 kg
Comprimé à 3 mg Ne pas 1 cp 2 cp 3 cp 4 cp
Comprimé à 6 mg administrer 1/2 cp 1 cp 11/2 cp 2 cp
– Peut provoquer :
• réactions allergiques transitoires : prurit, lymphangite, fièvre, œdème, tachycardie,
somnolence, troubles digestifs, irritation oculaire,
• en cas de loase : réactions sévères dues à la lyse des microfilaires chez les sujets
fortement parasités (impotence fonctionnelle, encéphalopathie, coma).
– Dans les régions où la loase est endémique, quelque soit la filariose à traiter, rechercher
systématiquement et quantifier la microfilarémie de Loa loa avant d'administrer de
l'ivermectine :
• si microfilarémie < 8000/ml, administrer l'ivermectine en ambulatoire,
• si microfilarémie ≥ 8000/ml, garder le patient sous surveillance 5 jours.
– Grossesse : déconseillé (innocuité non établie)
– Allaitement : déconseillé pendant la première semaine de l'allaitement
80
LAMIVUDINE = 3TC
(Epivir®, Lamivir®…)
– Peut provoquer : troubles digestifs (nausées, vomissements, diarrhée, etc.) ; plus rarement :
troubles hématologiques, en particulier en cas d'association avec la zidovudine
(neutropénie, anémie, thrombocytopénie), myopathies, atteinte hépatique ou
pancréatique.
– Réduire la posologie en cas d'insuffisance rénale.
– Grossesse : pas de contre-indication
– Allaitement : déconseillé
national.
– Il existe des associations à dose fixe lamivudine-zidovudine (Combivir®), lamivudine-
zidovudine-abacavir (Trizivir®) et lamivudine-stavudine-névirapine (Triomune®, Triviro®).
– Conservation :
• Comprimés : température inférieure à 30°C
• Solution buvable : température inférieure à 25°C. Après ouverture, la solution se conserve
30 jours maximum.
81
LEVODOPA + CARBIDOPA
(Sinemet®…)
– Antiparkinsonien
Action thérapeutique
– Adulte :
Posologie
• Dose initiale, exprimée en lévodopa : 50 à 125 mg, une ou deux fois par jour, à la fin du
repas
Augmenter par paliers de 50 à 125 mg tous les jours ou tous les deux jours jusqu’à la
posologie optimale, qui est strictement individuelle.
• Dose d’entretien usuelle : 750 à 1500 mg/jour divisés en 3 ou 4 prises à la fin du repas.
– Chez les sujets âgés, réduire la posologie.
– Ne pas administrer en cas de psychose grave, confusion mentale, glaucome par fermeture
Contre-indications, effets indésirables, précautions
82
LEVONORGESTREL
(Microlut®, Microval®, Norgeston®…)
– Contraception orale
Indications
– 1 comprimé chaque jour à heure fixe, sans interruption, y compris pendant les règles
Posologie
– Commencer :
le 1er jour des règles
ou immédiatement après un avortement
ou après un accouchement, à partir du 21e jour (si la femme n'allaite pas)
aux estroprogestatifs. Toutefois, son efficacité contraceptive est inférieure à celle des
estroprogestatifs et son utilisation est plus exigeante en terme d'horaire de prise (pas de
décalage de plus de 3 heures).
– En cas d'oubli d'un comprimé, le prendre dès que possible puis poursuivre le traitement
normalement. Si le retard est supérieur à 3 heures, l'effet contraceptif est diminué, il est
recommandé de prendre des mesures supplémentaires : préservatifs pendant 7 jours et, si
un rapport sexuel a eu lieu dans les 5 jours précédant l'oubli, contraception d'urgence.
– Les contraceptifs progestatifs existent aussi sous forme d'implant sous-cutané et sous
forme injectable.
– Conservation : température inférieure à 30°C
LEVONORGESTREL pour contraception d'urgence
(Norlevo®, Plan B®, Vikela®…)
1
Action thérapeutique
– Contraceptif hormonal, progestatif
Indications
– Prévention d'une grossesse en cas d'absence ou d'accident de contraception
Présentation
– Comprimés à 750 µg et 1500 µg
Posologie et durée
– Un comprimé à 1500 µg ou 2 comprimés à 750 µg en une prise unique, quel que soit le
moment du cycle, le plus rapidement possible après le rapport sexuel et de préférence
dans les premières 72 heures car l'efficacité contraceptive diminue avec le temps. Il est
toutefois recommandé de tenter le traitement jusqu'à 120 heures (5 jours) après le rapport
sexuel.
Remarques
– La contraception d'urgence a pour but de prévenir une grossesse ; elle ne permet pas
d'interrompre une grossesse évolutive.
– Il existe un risque d'échec du traitement, réaliser un test de grossesse si les règles ne
surviennent pas :
• dans les 5 à 7 jours après la date prévue, si cette date est connue,
• ou dans les 21 jours qui suivent le traitement.
– Conservation : température inférieure à 30°C
83
LOPERAMIDE
(Imodium®…)
– Antidiarrhéique opioïde
Action thérapeutique
– Traitement symptomatique des diarrhées persistantes chez les patients infectés par le VIH,
Indications
– Gélule ou comprimé à 2 mg
Présentation
– Adulte : 4 mg (2 gélules) en une prise, puis 2 mg (1 gélule) après chaque selle liquide, sans
dépasser 16 mg/jour (8 gélules/jour).
84
LOPINAVIR + RITONAVIR = LPV/r
(Kaletra®)
– Ne pas administrer en cas d'insuffisance hépatique sévère et chez l'enfant de moins de 2 ans.
Contre-indications, effets indésirables, précautions
– Ne pas administrer la solution buvable en cas d'insuffisance rénale.
– Peut provoquer :
• troubles digestifs (principalement diarrhée), éruption cutanée, prurit,
• troubles hépatiques (augmentation des transaminases), troubles pancréatiques, troubles
du métabolisme (lipodystrophie, hyperlipidémie, diabète sucré avec intolérance au
glucose et/ou résistance à l'insuline).
– Le LPV/r réduit l'efficacité des oestro-progestatifs oraux : proposer une alternative ou
s'assurer que le dosage en éthinylestradiol est > 20 µg par comprimé.
– En cas d'association avec la didanosine, administrer le LPV/r 2 heures avant ou 1 heure
après la didanosine.
– Ne pas associer avec la rifampicine (diminution de l'efficacité du lopinavir).
– Administrer avec prudence chez les hémophiles (risque de saignements) et en cas
d'insuffisance rénale ou hépatique.
– Grossesse : CONTRE-INDIQUÉ pour la solution buvable ; pour les capsules : à éviter, sauf s'il
n'existe pas d'alternative thérapeutique
– Allaitement : déconseillé
85
MEBENDAZOLE
(Pantelmin®, Vermox®, Wormin®...)
– Anthelminthique
Action thérapeutique
– Trichinellose
– Ascaridiase
Posologie et durée
86
MEFLOQUINE = MQ
(Lariam®…)
– Prophylaxie du paludisme
Enfant : 5 mg base/kg/semaine
Adulte : 250 mg base/semaine
Commencer 2 semaines avant le départ et continuer pendant au moins 3 semaines après le
retour.
87
METAMIZOLE = DIPYRONE = NORAMIDOPYRINE
(Nolotil®, Novalgine®...)
Action thérapeutique
– Analgésique
– Antipyrétique
Indications
– Douleurs sévères
– Fièvre élevée
Présentation
– Comprimé à 500 mg
Posologie
– Enfant de plus de 5 ans : 250 mg à 1 g/jour à diviser en 3 prises
– Adulte : 500 mg à 3 g/jour à diviser en 3 prises
Remarques
– Le métamizole ne fait pas partie de la liste OMS des médicaments essentiels.
– Conservation : pas de précaution particulière pour la température
88
METHYLDOPA
(Aldomet®...)
– Hypertension gravidique
Indications
– Comprimé à 250 mg
Présentation
– Commencer par 500 à 750 mg/jour à diviser en 2 ou 3 prises pendant 2 jours. Augmenter
Posologie
progressivement si nécessaire par paliers de 250 mg tous les 2 à 3 jours, jusqu'à atteindre la
posologie efficace, habituellement autour de 1,5 g/jour. Ne pas dépasser 3 g/jour.
89
METOCLOPRAMIDE
(Primperan®…)
– Antiémétique
Action thérapeutique
– Reflux gastro-oesophagien
– Comprimé à 10 mg
Présentation
– Nausées et vomissements
Posologie
Enfant :
convulsions.
– Peut provoquer:
• somnolence, céphalées,
• rarement, troubles extrapyramidaux (dyskinésie, tremblements) en particulier chez les
enfants et les sujets jeunes,
• augmentation des crises chez les épileptiques,
• aggravation des symptômes chez les parkinsoniens,
• hyperprolactinémie en cas de traitement prolongé.
– Ne pas associer à la lévodopa.
– Eviter l’association avec les antispasmodiques (butylbromure d’hyoscine, atropine,
propanthéline) et neuroleptiques.
– Eviter l’alcool pendant le traitement.
– Réduire la posologie en cas d’insuffisance rénale ou hépatique.
– Grossesse: pas de contre-indication
– Allaitement: : à éviter. Si nécessaire, ne pas dépasser 7 jours de traitement.
– Conservation :
Remarques
90
METRONIDAZOLE
(Flagyl®...)
– Amibiase, giardiase
Indications
– Trichomonase, vaginite bactérienne
– Infection à Helicobacter pylori, en association avec l'oméprazole et l'amoxicilline
– Infections à bactéries anaérobies (Bacteroides sp, Clostridium sp, etc.)
– Amibiase
Posologie et durée
– Les comprimés vaginaux de métronidazole n'ont pas d'intérêt dans les infections
Remarques
vaginales. Le traitement est oral.
– Le secnidazole (Flagentyl®, Secnol®) est un autre nitro-imidazolé administré en une dose
unique dans le traitement de l'amibiase intestinale, la giardiase, la trichomonase et la
vaginite bactérienne (enfant : 30 mg/kg ; adulte : 2 g).
– Conservation : température inférieure à 30°C –
Après ouverture du flacon, la suspension buvable se conserve 15 jours maximum.
91
MICONAZOLE comprimé buccal muco-adhésif
(Tibozole®)
– Antifongique
Action thérapeutique
Humidifier le comprimé avec la langue puis l’appliquer sur la gencive supérieure, au dessus
d’une incisive latérale. Rabattre la lèvre supérieure. Avec l’index, maintenir une pression
douce pendant 20 secondes sur la peau, en regard du comprimé, afin de le fixer. Le
comprimé adhère à la gencive et libère le miconazole pendant 8 à 12 heures.
– Ne pas avaler les comprimés : le traitement étant local, avaler les comprimés n’est pas
Remarques
92
MIFEPRISTONE = RU486
(Mifégyne®…)
– Antiprogestatif
Action thérapeutique
– Interruption d'une grossesse évolutive, en association avec le misoprostol (ou une autre
Indications
prostaglandine)
– Préparation cervicale avant aspiration ou curetage (préférer le misoprostol pour cette
indication)
– Induction du travail en cas de mort fœtale in utero, lorsque les prostaglandines ou
l'oxytocine ne sont pas utilisables
– Comprimé à 200 mg
Présentation
93
MISOPROSTOL
(Cytotec®, GyMiso®…)
– Comprimé à 200 µg
Présentation
• mort fœtale in utero : 200 µg intravaginal toutes les 6 heures jusqu'au déclenchement
du travail (2 à 3 prises sont habituellement suffisantes)
• pré-éclampsie sévère ou éclampsie : 25 µg intravaginal toutes les 6 heures jusqu'au
déclenchement du travail (maximum 6 doses ou 150 µg).
– Préparation cervicale avant aspiration ou curetage
400 µg intravaginal 3 heures avant l'acte, dose unique
– Hémorragies du post-partum
1000 µg intrarectal, dose unique
– Interruption d'une grossesse évolutive
36 à 48 heures après l'administration orale de la mifépristone, administrer le misoprostol :
• jusqu'à 12 semaines d'aménorrhée : 400 µg oral ou intravaginal. Répéter la dose de
misoprostol après 3 heures si l'expulsion ne s'est pas produite.
• à partir de 12 semaines d'aménorrhée : 400 µg oral, à répéter toutes les 3 heures, jusqu'à
un maximum de 5 doses
94
MORPHINE à libération immédiate (LI)
(Actiskénan®, Sévrédol®…)
– Douleurs intenses
Indications
Il n'existe pas de dose standard de morphine orale. La posologie optimale est celle qui
Posologie
permet de soulager efficacement le patient. Elle est adaptée en fonction de l'évaluation
régulière de l'intensité de la douleur et de l'apparition d'éventuels effets indésirables.
– A J1 :
• commencer par un traitement de base :
Enfant de plus de 6 mois : 1 mg/kg/jour à diviser en 6 prises espacées de 4 heures
Adulte : 60 mg/jour à diviser en 6 prises espacées de 4 heures
• ajuster le traitement si nécessaire, en administrant, entre les « doses régulières », des
« interdoses » tant que la douleur persiste. Les interdoses sont les mêmes que les doses
régulières.
– Puis ajuster le traitement de base toutes les 24 heures, en fonction de la dose totale
nécessaire la veille (dose de base + interdoses).
Par exemple, à J1, pour une dose 60 mg/jour, soit 10 mg toutes les 4 heures :
Heures 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 0 1 2 3 4 5 6 7
Dose
de base 10 10 10 10 10 10
en mg
douleur moyenne
douleur moyenne
douleur moyenne
douleur intense
Exemple
douleur faible
douleur faible
douleur faible
douleur faible
douleur faible
douleur faible
échelle
verbale
simple
Exemple
interdoses 10 10 10
en mg
Durée : selon l'évolution clinique. Une fois la douleur contrôlée, remplacer par la morphine LP.
– Les gélules ne doivent pas être écrasées ni mâchées. Elles peuvent être ouvertes et leur
Remarques
95
MORPHINE à libération prolongée (LP)
(Kapanol®, Moscontin®, Skénan®…)
Il existe aussi des gélules ou comprimés à 20 mg, 50 mg, 60 mg, 100 mg et 200 mg.
– En principe, la dose journalière efficace est déterminée lors du traitement initial par la
Posologie
96
– Traiter la dépression respiratoire par la ventilation assistée et/ou l'administration de
naloxone. Surveiller le patient pendant plusieurs heures.
– La morphine provoque toujours une constipation. En cas de traitement ≥ 48 heures, la
prévenir systématiquement par l'association d'un laxatif stimulant (bisacodyl) et d'un 1
laxatif osmotique (lactulose).
– Administrer avec prudence en cas d'insuffisance respiratoire, troubles urétro-prostatiques,
affection cardiopulmonaire.
– Ne pas associer avec les opioïdes agonistes-antagonistes tels que buprénorphine,
nalbuphine, pentazocine (action compétitive).
– Risque de potentialisation de l'effet sédatif et risque de majoration d'un effet dépresseur
respiratoire, en cas d'association avec l'alcool et les médicaments agissant sur le système
nerveux central : autres analgésiques opioïdes, neuroleptiques (chlorpromazine,
halopéridol, etc.), antihistaminiques (chlorphénamine, prométhazine), antidépresseurs
(clomipramine, fluoxétine, etc.), benzodiazépines (diazepam, etc.), phénobarbital, etc.
– Surveiller l'association avec le ritonavir (risque d'augmentation des taux sanguins de
morphine).
– Grossesse : pas de contre-indication pendant les deux premiers trimestres. Administrer avec
prudence au cours du 3ème trimestre (risque de dépression respiratoire et syndrome de sevrage chez
le nouveau-né).
– Allaitement : pas de contre-indication pour une durée brève, sauf en cas de pathologie respiratoire
chez l'enfant. Surveiller l'apparition d'effets indésirables chez l'enfant (sédation, etc.).
– Les gélules ne doivent pas être écrasées ni mâchées. Elles peuvent être ouvertes et leur
Remarques
97
MULTIVITAMINES – COMPLEXE B
– Association de vitamines
Action thérapeutique
– Peu d'indications : ce médicament n'a pas d'effet dans les vraies carences en vitamines.
Indications
– Les multivitamines peuvent représenter un type de placebo sans danger et peu coûteux.
Remarques
98
NELFINAVIR = NFV
(Viracept®)
d'intervalle
– Enfant de 1 à 12 ans : 110 à 130 mg/kg/jour à diviser en 2 prises, à 12 heures d'intervalle
– Enfant à partir de 13 ans et adulte : 2500 mg/jour à diviser en 2 prises, à 12 heures
d'intervalle
Afin d'améliorer la tolérance digestive, la dose quotidienne peut être administrée en 3 prises.
– Peut provoquer : troubles digestifs, éruption cutanée, prurit, troubles hépatiques (ictère,
Contre-indications, effets indésirables, précautions
– Les comprimés peuvent être coupés ou écrasés et mélangés à de l'eau ou des aliments.
– Ne pas mélanger la poudre de nelfinavir à des jus ou des aliments acides.
– Conservation : température inférieure à 30°C
99
NEVIRAPINE = NVP
(Neravir®, Nevimune®,Viramune®…)
– Comprimé à 200 mg
Présentation
– Suspension buvable à 50 mg/5 ml
– Enfant de 2 mois à 8 ans : 4 mg/kg/jour en une prise pendant 14 jours puis 14 mg/kg/jour à
Posologie
diviser en 2 prises à partir du 15ème jour
– Enfant de plus de 8 ans : 4 mg/kg/jour en une prise pendant 14 jours puis 8 mg/kg/jour à
diviser en 2 prises à partir du 15ème jour, sans dépasser 400 mg/jour
– Adulte : 200 mg/jour en une prise pendant 14 jours puis 400 mg/jour à diviser en 2 prises à
partir du 15ème jour
Suspension buvable à 10 mg/ml Comprimé à 200 mg
Poids
Initial Entretien Initial Entretien
5 à 9 kg 3 ml 6 ml x 2 Utiliser la –
10 à 14 kg 5 ml 10 ml x 2 susp. buvable 1/2 cp x 2
15 à 19 kg 7 ml 14 ml x 2 1/2 cp 1 cp matin et 1/2 cp soir
< 8 ans : 16 ml x 2 < 8 ans : 1 cp matin et 1/2 cp soir
20 à 24 kg 10 ml 1/2 cp
> 8 ans : 10 ml x 2 > 8 ans : 1/2 cp x 2
< 8 ans : 20 ml x 2 < 8 ans : 1 cp x 2
25 à 29 kg 12 ml 1/2 cp
> 8 ans : 12 ml x 2 > 8 ans : 1/2 cp x 2
30 à 39 kg 14 ml 14 ml x 2 1 cp 1 cp matin et 1/2 cp soir
40 à 49 kg – – 1 cp 1 cp x 2
≥ 50 kg – – 1 cp 1 cp x 2
100
NICLOSAMIDE
(Trédémine®, Yomesan®…)
– Anthelminthique
Action thérapeutique
– Taeniasis à Taenia saginata (ténia du bœuf), Taenia solium (ténia du porc), Diphyllobothrium
Indications
– Bien mâcher les comprimés avant de les avaler avec très peu d'eau.
Remarques
101
NICOTINAMIDE = VITAMINE PP = VITAMINE B3
(Nicobion®…)
Action thérapeutique
– Vitamine : la carence en nicotinamide se traduit par la pellagre
Indications
– Traitement de la pellagre
Présentation
– Comprimé à 50 mg
Il existe aussi des comprimés à 500 mg.
Posologie
– Enfant et adulte : 100 à 500 mg/jour à diviser en 2 prises
Remarques
– Le nicotinamide est parfois désigné amide nicotinique.
– Besoins quotidiens : 15 à 20 mg/jour.
– Aliments riches en vitamine PP : viandes, poissons, blé (farine complète), riz non
décortiqué, cacahuète.
– La vitamine PP entre généralement dans la composition des multivitamines et du
complexe B (7,5 à 15 mg/cp).
– La carence en vitamine PP est fréquente chez les populations dont l’alimentation est à base
presque exclusive de sorgho, mil ou maïs.
– La carence est souvent intriquée avec une carence en vitamines du groupe B (thiamine,
pyridoxine), en particulier dans l’alcoolisme.
– L’acide nicotinique a une action vitaminique égale à celle du nicotinamide, mais il n’est
plus employé en raison de ses effets indésirables, principalement son action vaso-
dilatatrice.
– Conservation :
102
NIFEDIPINE
(Adalate®, Adalate®LP…)
103
NITROFURANTOINE
(Furadantine®...)
Action thérapeutique
– Antibactérien de la famille des nitrofuranes
Indications
– Cystite aiguë non compliquée, sans fièvre ni douleurs lombaires
Présentation
– Comprimé à 100 mg
Il existe aussi des comprimés ou des gélules à 50 mg et une suspension buvable à
25 mg/5 ml.
Posologie et durée
– Enfant de plus de 3 mois : 3 à 5 mg/kg/jour à diviser en 3 prises pendant 5 à 7 jours
– Adulte : 300 mg/jour à diviser en 3 prises pendant 5 à 7 jours
3 1 5 15
AGE 0
mois an ans ans
ADULTE
4 8 15 35
POIDS kg kg kg kg
Remarques
– Prendre pendant les repas.
– Conservation : température inférieure à 25°C
104
NYSTATINE
(Mycostatine®, Nystan®...)
– Antifongique
Action thérapeutique
– Candidoses oropharyngées
Posologie et durée
Enfant et adulte : 400 000 UI/jour à diviser en 4 prises à distance des repas pendant
7 jours. Sucer les pastilles. Chez l’enfant, utiliser la suspension buvable ou écraser les
pastilles avant de les appliquer dans la bouche.
Chez les patients immunodéprimés, augmenter la posologie jusqu’à 2 000 000 UI/jour si
nécessaire.
– Candidoses oesophagiennes et intestinales
Enfant : 400 000 UI/jour à diviser en 4 prises à distance des repas pendant 20 jours
Adulte : 2 000 000 UI/jour à diviser en 4 prises à distance des repas pendant 20 jours
intestinales, sont destinés à être avalés. Ils peuvent cependant être sucés en cas de
candidose oropharyngée.
– Les comprimés gynécologiques de nystatine peuvent être sucés en cas de candidose
oropharyngée, malgré leur saveur dissuasive.
– Le violet de gentiane peut être utilisé dans les candidoses oropharyngées chez les patients
immunocompétents.
– Chez les patients immunodéprimés :
• candidose oropharyngée : préférer les comprimés muco-adhésifs de miconazole ou les
comprimés à sucer de clotrimazole,
• candidose oesophagienne : utiliser le fluconazole.
– Conservation : température inférieure à 25°C – –
Après ouverture du flacon, la suspension buvable se conserve au maximum 7 jours.
105
OMEPRAZOLE
(Mopral®…)
– Reflux gastro-oesophagien
Indications
– Gélules à 10 mg et 20 mg
Présentation
Adulte :
Posologie et durée
– Reflux gastro-oesophagien
• Traitement symptomatique court : 20 mg/jour en une prise le matin pendant 3 jours
• Traitement de fond: 20 mg/jour en une prise le matin pendant 4 semaines (jusqu’à
8 semaines selon de la sévérité)
– Ulcère gastroduodénal non compliqué
20 mg/jour en une prise le matin pendant 7 à 10 jours
– Eradication d’H. pylori
40 mg/jour à diviser en 2 prises pendant 10 jours (en association avec métronidazole ou
tinidazole + amoxicilline ou clarithromycine)
vertiges.
– Eviter l’association avec itraconazole et kétoconazole (diminution de leur efficacité).
– Surveiller l’association avec warfarine, digoxine, phénytoïne.
– En cas d’insuffisance hépatique sévère, ne pas dépasser 20 mg/jour.
– Grossesse: à éviter au 1er trimestre (innocuité non établie)
– Allaitement : déconseillé
106
PARACETAMOL = ACETAMINOPHENE
(Doliprane®, Panadol®...)
1
– Analgésique, antipyrétique
Action thérapeutique
– Fièvre
2 1 5 15
AGE 0
mois an ans ans
ADULTE
4 8 15 35
POIDS kg kg kg kg
cp
1/2 3/4 à 11/2 cp 11/2 à 3 cp
Comprimé à 100 mg – –
x3 x3 x3
1/4 à 1/2 cp 1/2 à 11/2 cp
Comprimé à 500 mg – – 2 cp x 3
x3 x3
– Ne pas dépasser les posologies indiquées, en particulier chez l'enfant et le sujet âgé. Les
intoxications sont graves (cytolyse hépatique).
– Grossesse : pas de contre-indication
– Allaitement : pas de contre-indication
– Dans le traitement des douleurs faibles à modérées, le paracétamol est utilisé seul ou en
Remarques
107
PHENOBARBITAL
(Gardenal®, Luminal®...)
A titre indicatif :
– Enfant : dose initiale 3 à 4 mg/kg/jour en 1 ou 2 prises ; si nécessaire, augmenter jusqu’à
8 mg/kg/jour
– Adulte : dose initiale 2 mg/kg/jour en une prise au coucher (jusqu’à 100 mg maximum) ;
si nécessaire, augmenter la dose jusqu’à 6 mg/kg/jour maximum à diviser en 2 ou 3 prises
2 1 5 15
AGE 0
mois an ans ans
ADULTE
4 8 15 35
POIDS kg kg kg kg
Dose initiale :
Comprimé à 30 mg 1/2 cp x 2 11/2 cp x 2 3 cp
Comprimé à 50 mg 1 cp x 2 2 cp
Comprimé à 100 mg 1 cp 1 cp
nationale.
– Concentrations plasmatiques stables après 2 à 3 semaines. Attention au cumul.
– Un traitement à la phénytoïne peut être associé, si nécessaire.
– Conservation : pas de précaution particulière pour la température –
108
PHENOXYMETHYLPENICILLINE = PENICILLINE V
(Oracilline®, Ospen®...)
– Poudre pour suspension buvable à 125 mg/5 ml (200 000 UI/5 ml) et 250 mg/5 ml
(400 000 UI/5 ml)
– Conservation :
Remarques
109
PHENYTOINE
(Di-hydan®, Dilantin®, Epanutin®…)
Action thérapeutique
– Anticonvulsivant
Indications
– Epilepsie, sauf petit mal
Présentation
– Comprimé à 100 mg
Il existe aussi des comprimés à 25 mg et 50 mg.
Posologie
– Enfant : 3 à 8 mg/kg/jour à diviser en 2 à 3 prises
– Adulte : 2 à 6 mg/kg/jour à diviser en 2 à 3 prises, sans dépasser 500 à 600 mg/jour
2 1 5 15
AGE 0
mois an ans ans
ADULTE
4 8 15 35
POIDS kg kg kg kg
Remarques
– Conservation : température inférieure à 30°C –
Ne jamais administrer la phénytoine périmée (risque de sous dosage).
110
Chlorure de POTASSIUM
(Kaleorid®, Slow-K®…)
Action thérapeutique
– Supplémentation potassique
Indications
– Hypokaliémie : • secondaire aux traitements par salidiurétiques ou corticoïdes
• d'une autre origine (déshydratation...)
Présentation
– Comprimé à 8 mmol (mEq) de K+ = 600 mg de chlorure de potassium
– Comprimé à 6,7 mmol (mEq) de K+ = 500 mg de chlorure de potassium
Attention, le dosage est variable selon les fournisseurs.
Posologie
– Adulte : 15 à 25 mmol/jour = 1 à 3 g/jour à diviser en 2 ou 3 prises à la fin des repas
– Ne pas dépasser les posologies indiquées en l’absence de dosage de la kaliémie.
– Utiliser des comprimés à libération prolongée.
Remarques
– Quand il est possible de doser la kaliémie, on peut utiliser une posologie plus élevée :
kaliémie inférieure à 3,6 mmol/l, commencer par 52 mmol/jour (4 g chlorure de
potassium par jour).
– L'apport en potassium peut être réalisé en l'absence de comprimés par une alimentation
riches en dattes, bananes, mangues, oranges, tomates, etc.
– Un sachet de SRO contient 1,5 g de chlorure de potassium.
– Conservation :
111
PRAZIQUANTEL
(Biltricide®, Cysticide®...)
– Anthelminthique
Action thérapeutique
– Peut provoquer :
• troubles digestifs (douleurs abdominales, nausées, vomissements), céphalées, vertiges,
somnolence,
• rarement : réactions allergiques.
– Grossesse : pas de contre-indication en cas de schistosomiases et d'infection à T. solium (taeniase et
cysticercose). Pour les autres indications, le traitement peut en général attendre la fin de la
grossesse.
– Allaitement : pas de contre-indication
112
PREDNISOLONE (Prednesol®, Solupred®…)
et PREDNISONE (Cortancyl®, Ultracorten®...)
• maladies inflammatoires
• asthme sévère
– Comprimé à 5 mg
Présentation
2 1 5 15
AGE 0
mois an ans ans
ADULTE
4 8 15 35
POIDS kg kg kg kg
Dose d'attaque
Calculer la posologie
Comprimé à 5 mg
Dose d'entretien
1/2 cp 1 cp 2 cp
Comprimé à 5 mg
113
PROGUANIL
(Paludrine®…)
– Antipaludique
Action thérapeutique
chloroquine
– Comprimé à 100 mg
Présentation
– Prendre les comprimés chaque jour à la même heure, après un repas, avec un peu d'eau.
Remarques
– L'association à dose fixe proguanil 200 mg + chloroquine 100 mg (Savarine®) est utilisée
chez l'adulte à la dose de 1 cp/jour. Ne pas l'utiliser chez les patients de moins de 15 ans
en raison du dosage.
– L'association proguanil-atovaquone (Malarone®) est également utilisée pour la
prophylaxie du paludisme : comprimés à 100 mg de proguanil + 250 mg d'atovaquone
pour l'enfant de plus de 40 kg et l'adulte (1 cp/jour) ; comprimés à 25 mg de proguanil +
62,5 mg d'atovaquone pour l'enfant de moins de 40 kg (1 cp/jour chez l'enfant de 11 à
20 kg ; 2 cp/jour chez l'enfant de 21 à 30 kg ; 3 cp/jour chez l'enfant de 31 à 40 kg). Pour
cette association, commencer le traitement 24 heures avant le départ, poursuivre pendant
toute la durée du séjour et au moins 7 jours après le retour.
– Conservation : température inférieure à 30°C – –
114
PROMETHAZINE
(Phénergan®...)
– Réactions allergiques (de contact, saisonnières, aux médicaments, aux piqûres d'insectes,
Indications
– Comprimé à 25 mg
Présentation
– Réactions allergiques
Posologie
115
PYRANTEL
(Combantrin®...)
– Anthelminthique
Action thérapeutique
– Ascaridiase
Indications
– Oxyurose
– Ankylostomiase
– Trichinellose
– Ascaridiase
Posologie et durée
116
PYRAZINAMIDE
(Pirilène®, Zinamide®...)
Action thérapeutique
– Antibactérien antituberculeux
Indications
– Tuberculose
Présentation
– Comprimés à 400 mg et 500 mg
Posologie
– Enfant et adulte : 25 mg/kg/jour en une prise, sans dépasser 2 g/jour chez l’adulte
Remarques
– Avant de prescrire un traitement antituberculeux, les conditions suivantes devraient être
réunies : protocole conforme aux recommandations internationales, suivi des patients
pendant toute la durée du traitement, approvisionnement garanti en médicaments et
réactifs de laboratoire, recherche des patients ayant abandonné le traitement.
– Le pyrazinamide ne doit jamais être utilisé seul, mais en association avec d'autres
antituberculeux afin de prévenir l'apparition de résistances.
– Il existe des comprimés associant le pyrazinamide à deux ou trois autres antituberculeux.
– Conservation : température inférieure à 30°C –
117
PYRIDOXINE = VITAMINE B6
(Becilan®, Benadon®...)
Action thérapeutique
– Vitamine
Indications
– Prévention et traitement des carences en vitamine B6, en particulier des neuropathies
périphériques provoquées par un traitement à l'isoniazide
Présentation
– Comprimés à 25 mg et 50 mg
Il existe aussi des comprimés à 10 mg.
Posologie
– Carence en vitamine B6, traitement des neuropathies périphériques dues à l'isoniazide
Adulte : 150 mg/jour à diviser en 3 prises
– Prévention des neuropathies périphériques dues à l'isoniazide
Adulte : 10 mg/jour en une prise
Durée
– Selon l'évolution clinique ou tant que dure le traitement à base d'isoniazide
Remarques
– Conservation : pas de précaution particulière pour la température –
118
PYRIMETHAMINE
(Daraprim®, Malocide®…)
– Antiparasitaire
Action thérapeutique
– Comprimé à 25 mg
Présentation
– Traitement de la toxoplasmose
Posologie et durée
Adulte : 200 mg à diviser en 2 prises le premier jour, puis 75 à 100 mg/jour pendant
6 semaines minimum
– Prophylaxie secondaire de la toxoplasmose
Adulte : 25 à 50 mg/jour, aussi longtemps que nécessaire
– Prophylaxie primaire de la toxoplasmose
Adulte : 50 à 75 mg/semaine, aussi longtemps que nécessaire
– Traitement de l'isosporose
Adulte : 50 à 75 mg/jour pendant 10 jours
119
QUININE
– Antipaludique
Action thérapeutique
bisulfate, la posologie est la même quel que soit le sel : formiate, sulfate, chlorhydrate,
dichlorhydrate.
– Enfant et adulte ≤ 50 kg : 30 mg/kg/jour à diviser en 3 prises à 8 heures d'intervalle
– Adulte > 50 kg : 1800 mg/jour à diviser en 3 prises à 8 heures d'intervalle
Poids Comprimé à 200 mg Comprimé à 300 mg
3 à 6 kg 1/4 cp x 3 –
7 à 12 kg 1/2 cp x3 –
13 à 17 kg – 1/2 cp x 3
18 à 25 kg 1 cp x 3 –
26 à 35 kg – 1 cp x 3
36 à 50 kg 2 cp x 3 –
> 50 kg 3 cp x 3 2 cp x 3
Les comprimés de quinine bisulfate contiennent une proportion plus faible de quinine, la
posologie est donc plus élevée (enfant : 40 mg/kg/jour ; adulte : 2,5 g/jour).
– 7 jours
Durée
120
RESOMAL
Rehydration Solution for Malnutrition
– Sachet contenant 84 g de poudre à diluer dans 2 litres d’eau propre, bouillie et refroidie
Présentation
– Sachet contenant 420 g de poudre à diluer dans 10 litres d’eau propre, bouillie et refroidie
Composition pour un litre :
mmol/litre mmol/litre
Glucose 55 Citrate 7
Saccharose 73 Magnésium 3
Sodium 45 Zinc 0,3
Potassium 40 Cuivre 0,045
Chlorure 70 Osmolarité 294 mEq/litre
– Prévention de la déshydratation
Posologie et durée
Enfant de moins de 2 ans : 50 à 100 ml après chaque selle liquide, tant que la diarrhée
persiste
Enfant de plus de 2 ans : 100 à 200 ml après chaque selle liquide, tant que la diarrhée persiste
Adulte : 200 à 400 ml après chaque selle liquide, tant que la diarrhée persiste
– Traitement de la déshydratation
Enfant et adulte : 5 ml/kg toutes les 30 minutes pendant 2 heures puis 5 à 10 ml/kg/heure
pendant 4 à 10 heures, jusqu’à ce que la déshydratation soit corrigée.
121
RETINOL = VITAMINE A
– Vitamine
Action thérapeutique
6 1 5 15
AGE 0
mois an ans ans
ADULTE
6 8 15 35
POIDS kg kg kg kg
Prévention
Capsule à 50 000 UI 1 caps 2 caps – – –
Capsule à 200 000 UI 2 gouttes 4 gouttes 1 caps 1 caps 1 caps
Traitement
Capsule à 50 000 UI 1 caps 2 caps – – –
Capsule à 200 000 UI 2 gouttes 4 gouttes 1 caps 1 caps 1 caps
122
RIFAMPICINE
(Rifadine®...)
– Tuberculose
Indications
– Lèpre paucibacillaire et multibacillaire
– Tuberculose
Posologie
Enfant et adulte :
10 mg/kg/jour en une prise à jeun, sans dépasser 600 mg/jour
– Lèpre paucibacillaire et multibacillaire
Enfant de moins de 10 ans : 12 à 15 mg/kg une fois par mois, à jeun
Enfant de 10 à 14 ans : 450 mg une fois par mois, à jeun
Adulte : 600 mg une fois par mois, à jeun
123
RITONAVIR = RTV
(Norvir®)
– Gélule à 100 mg
Présentation
124
SALBUTAMOL = ALBUTEROL
(Ventoline®…)
– Bronchodilatateur
Action thérapeutique
– Traitement de fond de l'asthme persistant non contrôlé par les corticoïdes inhalés
Indications
(béclométasone)
– Comprimés à 2 mg et 4 mg
Présentation
– Sirop à 2 mg/5 ml
hypertension.
– Peut provoquer : tachycardie, tremblements, céphalées, vertiges, hypokaliémie,
hyperglycémie, troubles digestifs.
– Surveiller l'association avec : furosémide, hydrochlorothiazide, corticoïdes, théophylline
(augmentation du risque d'hypokaliémie).
– Grossesse : pas de contre-indication
– Allaitement : pas de contre-indication
– Le salbutamol oral n'est pas indiqué dans le traitement de la crise d'asthme. Utiliser le
Remarques
salbutamol inhalé.
– Le salbutamol oral est peu efficace chez l'enfant de moins de 2 ans.
– Conservation : température inférieure à 30°C –
125
SALBUTAMOL = ALBUTEROL, aérosol
(Salbulin®, Ventoline®…)
– Bronchodilatateur
Action thérapeutique
tard
– Adulte : 100 à 200 microgrammes (1 ou 2 bouffées successives) à renouveler si nécessaire
1 à 2 fois quelques minutes plus tard. Eviter de dépasser 15 bouffées/jour.
Agiter l’appareil. Expirer complètement. Introduire l’embout dans la bouche, fermer les
lèvres autour. Déclencher la pulvérisation et inhaler la bouffée au cours d’une inspiration
profonde, suivie d’une apnée de 10 secondes. S’assurer que la technique d’inhalation est
correcte.
Chez les patients présentant une mauvaise coordination main-respiration (enfants de moins
de 6 ans, sujets âgés, etc.) et chez les patients très dyspnéiques, utiliser une chambre
d’inhalation pour faciliter l’administration et améliorer l’efficacité du traitement.
– Les flacons usagés ne doivent pas être percés ni incinérés. Ils doivent être vidés de leur gaz
résiduel, puis enterrés.
– Conservation : température inférieure à 30°C
126
SAQUINAVIR = SQV
(Fortovase®, Invirase®)
2 prises)
– Conservation :
• Gélule : température inférieure à 30°C
• Capsule molle : au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Le patient peut conserver un flacon de
capsules en cours d'utilisation à une température inférieure à 25°C pendant 3 mois.
127
SELS DE REHYDRATATION ORALE = SRO = ORS
Enfant de moins de 24 mois : 50 à 100 ml après chaque selle liquide (environ 500 ml/jour)
Enfant de 2 à 10 ans : 100 à 200 ml après chaque selle liquide (environ 1000 ml/jour)
Adulte : 200 à 400 ml après chaque selle liquide (environ 2000 ml/jour)
– Traitement de la déshydratation modérée (Plan de traitement B – OMS)
Enfant et adulte : 75 ml/kg pendant les 4 premières heures
moins de 15 ans
Age 4 à 11 mois 12 à 23 mois 2 à 4 ans 5 à 14 ans
4 mois et plus
moins de 30 kg
Poids 5 à 7,9 kg 8 à 10,9 kg 11 à 15,9 kg 16 à 29,9 kg
5 kg et plus
SRO en ml 200 à 400 400 à 600 600 à 800 800 à 1200 1200 à 2200 2200 à 4000
Après 4 heures :
Absence de signes de déshydratation : suivre le traitement A
Présence de signes de déshydratation modérée : renouveler le traitement B
Présence de signes de déshydratation sévère : traiter par voie intraveineuse (traitement C)
– Traitement de la déshydratation sévère (Plan de traitement C – OMS)
En association avec un traitement par voie IV, uniquement si le patient est conscient :
Enfant et adulte : 5 ml/kg/heure
Réévaluer après 3 heures et choisir le plan de traitement approprié : A, B ou C
Durée : tant que la diarrhée et les signes de déshydratation persistent.
– En cas d’apparition d’un œdème palpébral, arrêter les SRO, donner de l’eau pure, puis
Contre-indications, effets indésirables, précautions
reprendre les SRO en suivant le plan de traitement A.
– En cas de vomissements, attendre 10 minutes et ré-administrer la solution par très petites
quantités, très fréquemment. Ne pas arrêter la réhydratation.
– Grossesse : pas de contre-indication
– Allaitement : pas de contre-indication
– Il existe une formule de SRO (ReSoMal) destinée uniquement aux enfants souffrant de
Remarques
malnutrition sévère, à utiliser sous contrôle médical. Cependant, en cas de choléra associé
à la malnutrition, utiliser les SRO standards et non le ReSoMal.
– Conservation : pas de précaution particulière pour la température –
Ne pas utiliser si la poudre a pris une consistance pâteuse de couleur jaune brun.
Après préparation, la solution doit être utilisée dans les 24 heures.
128
SPIRONOLACTONE
(Aldactone®, Spiroctan®…)
– Hypertension artérielle
– Hyperaldostéronisme primaire
– Comprimés à 25 mg et 50 mg
Présentation
– Adulte
• Dose initiale : 50 à 100 mg/jour ; augmenter si nécessaire jusqu’à 300 mg dans les
formes sévères
• Dans l’hyperaldostéronisme primaire : 300 mg/jour à adapter à la réponse du patient
connue à la spironolactone.
– Peut provoquer :
• troubles endocriniens : gynécomastie, impuissance, aménorrhée ;
• troubles gastro-intestinaux, céphalées, éruptions cutanées, somnolence ;
• hyperkaliémie.
– Ne pas associer :
• sels de potassium, autres diurétiques hyperkaliémiants ;
• antihypertenseurs inhibiteurs de l’enzyme de conversion.
– Administrer avec prudence en cas d’insuffisance rénale ou hépatique, de diabète.
– Surveiller périodiquement la kaliémie.
– Grossesse : CONTRE-INDIQUÉ
– Allaitement : CONTRE-INDIQUÉ
furosémide : elle potentialise leur effet natriurétique. Mais cette association n’exclut pas le
risque d’hypo- ou d’hyperkaliémie, spécialement en cas de diabète ou d’insuffisance
rénale.
– Conservation : température inférieure à 30°C –
129
STAVUDINE = d4T
(Stavir®, Zerit®, Zeritavir®)
– Peut provoquer :
• neuropathies périphériques, troubles métaboliques à long terme (lipodystrophies,
hyperlipidémie, etc.), troubles digestifs (diarrhée, nausées, vomissements, etc.),
• acidose lactique, atteintes pancréatique et hépatique (dans ces cas, arrêter la stavudine).
– Ne pas associer avec la zidovudine.
– Réduire la posologie en cas d'insuffisance rénale.
– Grossesse : pas de contre-indication. Ne pas associer à la didanosine, sauf s'il n'existe pas
d'alternative.
– Allaitement : déconseillé
130
STAVUDINE + LAMIVUDINE + NEVIRAPINE = d4T + 3TC + NVP
(Triomune30®, Triomune40®, Triviro30®, Triviro40®…)
– Les comprimés ne sont pas sécables. S'il est nécessaire d'administrer des demi comprimés,
Remarques
utiliser un cutter pour les couper précisément en 2 moitiés égales.
– Pour obtenir une bonne tolérance de la NVP, il est nécessaire de l'administrer à faible dose
pendant les 14 premiers jours du traitement. Par conséquent, commencer la trithérapie en
associant d4T + 3TC (Coviro®…) d'une part et NVP seule d'autre part. Après la phase
initiale de 14 jours, utiliser l'association d4T + 3TC + NVP.
– Conservation : température inférieure à 25°C
131
SULFADIAZINE
(Adiazine®...)
– Comprimé à 500 mg
Présentation
– Traitement de la toxoplasmose
Posologie et durée
sévères.
– Peut provoquer :
• troubles digestifs, rénaux (cristallurie, etc.), photosensibilité, anémie mégalobastique
par déficit en acide folinique ; anémie hémolytique en cas de déficit en G6PD,
• réactions allergiques (fièvre, rash, etc.) parfois graves (syndrome de Lyell et de Stevens-
Johnson, troubles hématologiques, etc.). Dans ce cas, arrêter le traitement immédiatement.
– Les effets indésirables sont plus fréquents chez les patients infectés par le HIV.
– Surveiller si possible la numération formule sanguine.
– Réduire la posologie de moitié en cas d'insuffisance rénale.
– Ne pas associer avec méthotrexate et phénytoïne.
– Prévenir systématiquement le déficit en acide folinique par l'administration de folinate de
calcium.
– Boire abondamment pendant le traitement.
– Grossesse : pas de contre-indication. Cependant, éviter pendant le dernier mois de grossesse (risque
d'ictère et d'anémie hémolytique chez le nouveau-né).
– Allaitement : à éviter en cas de prématurité, ictère, petit poids de naissance, âge inférieur à un
mois. En cas d'utilisation, surveiller l'apparition d'un ictère.
– Conservation :
Remarques
132
SULFADOXINE + PYRIMETHAMINE = SP
(Fansidar®...)
– Antipaludique
Action thérapeutique
5 10 20 30 ≥ 45
Poids
kg kg kg kg kg
Comp. à 500 mg + 25 mg 1/2 cp 1 cp 11/2 cp 2 cp 3 cp
sévères.
– Peut provoquer : troubles digestifs, réactions allergiques parfois sévères (syndromes de
Lyell et Stevens-Johnson), anémie, leucopénie, agranulocytose, thrombopénie, anémie
hémolytique en cas de déficit en G6PD.
– Ne pas associer avec : coartéméther, méthotrexate, phénytoïne.
– Ne pas administrer d'acide folique le jour du traitement ni pendant une semaine après la
prise de SP.
– Grossesse : pas de contre-indication
– Allaitement : pas de contre-indication
– Il existe une association co-administrée artesunate-SP (Arsudar®, etc.) : les deux substances
Remarques
séparées sont présentées sous un même blister (« co-blister ») afin de faciliter l'observance.
– Chez la femme enceinte dans les zones hyperendémiques, des traitement présomptifs
intermittents peuvent être administrés aux 2ème et 3 ème trimestres afin de réduire les
conséquences du paludisme (anémie, petit poids de naissance, etc.). S'informer du
protocole national.
– La sulfadoxine-pyriméthamine ne doit pas être employée en prophylaxie du paludisme.
– Conservation :
133
THIAMINE = ANEURINE = VITAMINE B1
(Benerva®, Bevitine®…)
Action thérapeutique
– Vitamine : la carence en vitamine B1 se traduit par le béribéri
Indications
– Béribéri : formes neurologiques et cardiaques
– Polynévrites des éthyliques et des carences nutritionnelles
Présentation
– Comprimé à 50 mg
Il existe aussi des comprimés à 10 mg, 25 mg, 100 mg et 250 mg.
Posologie
– Traitement préventif
• Enfant et adulte : 5 mg/jour
Besoins journaliers : enfant : 0,3 à 1 mg/jour
adolescent et adulte : 1,3 à 1,5 mg/jour
grossesse et allaitement : 1,5 à 1,8 mg/jour
– Traitement curatif
• Enfant : 10 à 30 mg/jour en une ou plusieurs prises
• Adulte : 50 à 100 mg/jour jusqu'à 300 mg dans les carences graves en une ou plusieurs
prises
2 1 5 15
AGE 0
mois an ans ans
ADULTE
4 8 15 35
POIDS kg kg kg kg
Remarques
– L'utilisation de la vitamine B1 par la voie injectable n'est justifiée que dans des cas
exceptionnels (insuffisance cardiaque ou OAP, consécutif à une carence profonde).
– La vitamine B1 se trouve naturellement dans les céréales, les légumes verts, le poisson et
la viande, le lait et les œufs.
– Conservation : récipient non métallique fermé –
134
TINIDAZOLE
(Fasigyne®...)
– Antiprotozoaire, antibactérien
Action thérapeutique
– Amibiase, giardiase
Indications
– Comprimé à 500 mg
Présentation
– Amibiase
Posologie et durée
135
TRAMADOL
(Contramal®, Topalgic®, Tramal®…)
– Comprimé ou gélule à 50 mg
Présentation
Il existe aussi des comprimés ou gélules à libération prolongée à 100 mg, 150 mg et 200 mg et
une solution orale pour usage pédiatrique à 100 mg/ml (1 ml = 40 gouttes).
136
TRICLABENDAZOLE
(Egaten®, Fasinex®)
– Anthelminthique
Action thérapeutique
– Paragonimoses
– Comprimé à 250 mg
Présentation
– Fascioloses
Posologie et durée
137
TRINITRATE DE GLYCERYLE = TRINITRINE = NITROGLYCERINE
– Vasodilatateur antiangoreux
Action thérapeutique
Adulte : 0,5 à 1 mg par voie sublinguale dans les 5 à 10 minutes précédant les
circonstances habituelles de la crise (effort, émotion, etc.)
– Traitement de la crise d'angor
Adulte : 0,5 à 1 mg par voie sublinguale, à répéter 1 à 3 fois, à 3-4 minutes d'intervalle
Dose maximale : 3 mg/jour
– Peut provoquer : hypotension orthostatique (surtout chez les sujets âgés), céphalées,
nausées, bouffée congestive, anémie hémolytique en cas de déficit en G6PD, hypotension
grave avec risque de collapsus cardiovasculaire en cas de surdosage.
– Chez les patients traités par un autre dérivé nitré, un vasodilatateur ou un
antihypertenseur et chez les sujets âgés : utiliser la plus petite dose efficace.
– En cas d'association avec les antihypertenseurs, diurétiques, vasodilatateurs et l'alcool :
majoration de l'hypotension.
– Ne pas associer avec le sildénafil (risque d'accident coronarien aigu).
– Grossesse : déconseillé (innocuité non établie)
– Allaitement : déconseillé (innocuité non établie)
– L'action du trinitrate de glycéryle est très rapide (< 5 minutes) et brève (< 1 heure).
– Il existe des comprimés de trinitrate de glycéryle à libération prolongée utilisés dans la
prévention au long cours de la crise d'angor et dans l'insuffisance cardiaque.
– Conservation : température inférieure à 25°C, dans un récipient en verre bien fermé. –
138
VALPROATE DE SODIUM = Acide VALPROÏQUE
(Convulex®, Depakine®, Epilim®...)
– Peut provoquer :
• augmentation des crises en début de traitement, prise de poids, troubles digestifs ou
hépatiques,
• rarement : pancréatite, syndrome parkinsonien, troubles cognitifs ou du comportement,
état confusionnel, réactions allergiques graves (syndrome de Lyell et Stevens-Johnson),
aménorrhée; thrombopénie, allongement du temps de saignement.
– Surveiller si possible les transaminases et le taux de prothrombine lors des 3 à 6 premiers
mois de traitement.
– Arrêter le traitement en cas d'ictère, troubles digestifs évoquant une hépatite, augmentation
importante et persistante des transaminases, diminution du taux de prothrombine.
– Diminuer la posologie en cas d'insuffisance rénale.
– Ne pas associer avec la méfloquine (augmentation du risque convulsif).
– Surveiller l'association avec : antidépresseurs tricycliques, autres antiépileptiques.
– Si d'autres antiépileptiques sont déjà prescrits, réduire la posologie des autres anti-
épileptiques et augmenter progressivement en 2 semaines les doses de valproate de sodium.
– Grossesse : il existe un risque de malformation du tube neural, des membres et de la face, en cas de
traitement pendant le 1er trimestre : ne pas instaurer un traitement au 1er trimestre, sauf en cas de
nécessité vitale et s'il n'existe pas d'alternative thérapeutique. Cependant, en cas de traitement
instauré avant la grossesse, ne pas l'interrompre, fractionner la dose journalière en plusieurs
prises et surveiller le nouveau-né (risque de syndrome hémorragique, sans relation avec un déficit
en vitamine K).
L'administration d'acide folique avant la conception et pendant le 1er trimestre pourrait réduire le
risque de malformation du tube neural.
– Allaitement : pas de contre-indication
139
ZIDOVUDINE = AZT = ZDV
(Retrovir®…)
national.
– Il existe des associations à dose fixe zidovudine-lamivudine (Combivir®…) et zidovudine-
lamivudine-abacavir (Trizivir®…).
– Conservation : température inférieure à 30°C. Pour les gélules : –
140
Sulfate de ZINC
– Micronutriment
Action thérapeutique
– Sirop à 20 mg/5 ml
– Enfant de moins de 6 mois : 10 mg/jour (1/2 comprimé ou 1/2 cuillère à café/jour) en une
Posologie et durée
– Pas de contre-indication.
Contre-indications, effets indésirables, précautions
réduire la durée et la sévérité de la diarrhée ainsi que le risque de récidive dans les 2 à
3 mois suivant le traitement. Il ne remplace en aucun cas la réhydratation orale qui reste
indispensable (ni l'antibiothérapie dans les quelques situations spécifiques où celle-ci est
indiquée).
– La supplémentation en zinc n'est pas indiquée en cas de diarrhée chez les enfants recevant
des aliments thérapeutiques (BP100®, Plumpy' nut®, lait F75® ou F100®, etc.) car le zinc
est déjà inclus dans ces aliments.
– Conservation : température inférieure à 30°C – –
Les comprimés sont conditionnés sous blister. Ne pas les déconditionner à l'avance. Une fois
enlevé du blister, le comprimé doit être dissout et administré immédiatement.
141
Médicaments injectables
Acétaminophène 195 Hydralazine 176
Adrénaline 169 Hydrocortisone 177
Albutérol 202 Insuline 178
Amoxicilline 147 Insuline d'action intermédiaire 180
Amphotéricine B 146 Insuline d'action prolongée 180
Ampicilline 147 Insuline d'action rapide 181 2
Aneurine 206 Kétamine 182
Artéméther 148 Levonorgestrel, implant
Atropine 149 Lidocaïne 183
Benzathine pénicilline 150 Lignocaïne 183
Benzylpénicilline 151 Magnésium (sulfate de) 184
Benzylpénicilline procaïne 152 Médroxyprogestérone 186
Benzylpénicilline procaïne Métamizole 187
+ benzylpénicilline 153 Méthylergométrine 170
Bupivacaïne 154 Métoclopramide 188
Butylbromure d'hyoscine 155 Métronidazole 189
Butylscopolamine 155 Morphine 190
Calcium (gluconate de) 156 Naloxone 191
Ceftriaxone 157 Noramidopyrine 187
Chloramphénicol 158 Noréthistérone 192
Chloramphénicol huileux 159 Oméprazole 193
Chloramphénicol retard 159 Oxytocine 194
Chloroquine 160 Paracétamol 195
Chlorpromazine 161 Pénicilline G 151
Clindamycine 162 Pénicilline G procaïne 152
Cloxacilline 163 Pénicilline procaïne forte (PPF) 153
Dexaméthasone 164 Pentamidine 196
Diazépam 165 Phénobarbital 197
Diclofénac 166 Phytoménadione 198
Digoxine 167 Prométhazine 199
Dipyrone 187 Protamine 200
Ephédrine 168 Quinine 201
Epinéphrine (EPN) 169 Salbutamol 202
Ergométrine 170 Spectinomycine 204
Etonogestrel, implant Streptomycine 205
Frusémide 171 Thiamine 206
Furosémide 171 Tramadol 207
Gentamicine 172 Vitamine B1 206
Halopéridol 173 Vitamine K1 198
Héparine 174
AMPHOTERICINE B conventionnelle
(Fungizone®…)
– Antifongique
Action thérapeutique
– Poudre pour solution injectable en flacon de 50 mg, à dissoudre dans 10 ml d'eau ppi pour
Présentation et voie d'administration
obtenir une solution concentrée à 5 mg/ml. La solution concentrée doit être diluée dans
490 ml de glucose à 5% pour obtenir 500 ml de solution à 0,1 mg/ml, pour perfusion IV.
146
AMPICILLINE (Pentrexyl®...)
et AMOXICILLINE (Clamoxyl®...)
147
ARTEMETHER
(Paluther®…)
– Antipaludique
Action thérapeutique
– Ampoule à 20 mg (20 mg/ml, 1 ml), solution huileuse pour injection IM, à administrer à
l'aide d'une seringue de 1 ml graduée en 100ème de ml, pour usage pédiatrique
– Enfant et adulte :
Posologie et durée
3,2 mg/kg en une injection IM le premier jour puis 1,6 mg/kg/jour jusqu’à ce que le
patient puisse avaler.
Prendre alors le relais par voie orale avec un traitement curatif complet avec l’une des
combinaisons thérapeutiques à base d’artémisinine (ACT) suivantes : artésunate-
amodiaquine ou artésunate-sulfadoxine/pyriméthamine ou artésunate-méfloquine ou
coartéméther.
Le choix du traitement de relais, parmi les combinaisons à base d’artémisinine, dépend
du niveau de résistance connu dans la zone concernée.
Ne pas utiliser l’association artésunate-méfloquine si le patient a développé des signes
neurologiques pendant la phase aiguë.
148
ATROPINE
– Parasympatholytique, antispasmodique
Action thérapeutique
– Prémédication en anesthésie
Indications
2
– Spasmes douloureux de l'appareil digestif
– Intoxication par les insecticides organo-phosphorés
– Prémédication en anesthésie
Posologie et durée
néostigmine lors de l’antagonisation des curares, à la dose de 0,02 mg/kg chez l’enfant et
1 mg chez adulte.
– Ne pas mélanger avec d’autres médicaments dans la même seringue.
– Conservation : température inférieure à 30°C –
149
BENZATHINE BENZYLPENICILLINE
(Extencilline®, Penadur®, Penilevel Retard®, Retarpen®...)
– Poudre pour suspension injectable, en flacon contenant 2,4 MUI (1,44 g), à dissoudre dans
Présentation et voie d'administration
8 ml d'eau ppi, pour injection IM. JAMAIS EN IV NI PERFUSION. Agiter avant usage.
Il existe aussi des flacons contenant 1,2 MUI ( 0,72 g) à dissoudre dans 4 ml et 0,6 MUI (0,36 g)
à dissoudre dans 2 ml.
– Traitement de la syphilis
Posologie et durée
Adulte : 2,4 MUI. Administrer une dose unique en cas syphilis précoce ; une injection par
semaine pendant 3 semaines en cas de syphilis tardive. La dose doit être répartie en
2 injections, la moitié dans chaque fesse.
– Béjel, pian, pinta, angine streptococcique, prophylaxie et traitement de la diphtérie
Enfant de moins de 30 kg : 600 000 UI dose unique
Enfant de plus de 30 kg et adulte : 1,2 M UI dose unique
– Prévention du RAA
Enfant de moins de 30 kg : 600 000 UI
Enfant de plus de 30 kg et adulte : 1,2 M UI
Administrer une dose unique en cas de prévention primaire ; une injection toutes les 3 à
4 semaines en cas de prévention secondaire.
– Administrer avec prudence en cas d’allergie aux céphalosporines (allergie croisée possible).
– Peut provoquer :
• troubles digestifs, réactions allergiques, parfois sévères. En cas de réactions allergiques,
arrêter le traitement immédiatement,
• réaction de Jarisch-Herxheimer en cas de syphilis (utiliser la prednisolone orale en
prévention : 3 doses de 20 mg à administrer à 12 heures d’intervalle).
– Vérifier l'absence de reflux sanguin lors de l'injection IM. L'injection accidentelle dans un
vaisseau peut provoquer un arrêt cardiorespiratoire.
– Ne pas associer avec le méthotrexate.
– Grossesse : pas de contre-indication
– Allaitement : pas de contre-indication
150
BENZYLPENICILLINE = PENICILLINE G
(Crystapen®, Penilevel®...)
– Poudre pour injection en flacon de 1 MUI (600 mg) et 5 MUI (3 g), pour injection IM ou IV
Présentation et voie d'administration
– Pneumonie grave
Posologie
Enfant de plus de 2 mois : 200 000 à 400 000 UI (120 à 240 mg)/kg/jour à diviser en 4 injections
Adulte : 8 à 12 MUI (4,8 à 7,2 g)/jour à diviser en 4 injections
– Neurosyphilis
Adulte: 12 à 24 MUI (7,2 à 14,4 g)/jour à diviser en 6 injections
– Méningite, fasciite nécrosante streptococcique, gangrène gazeuse, charbon
Enfant : 600 000 UI (360 mg)/kg/jour à diviser en 6 injections
Adulte: 24 MUI (14,4 g)/jour à diviser en 6 injections
– Administrer avec prudence en cas d'allergie aux céphalosporines (allergie croisée possible).
– Peut provoquer :
• troubles digestifs, réactions allergiques parfois sévères. En cas de réactions allergiques,
arrêter le traitement immédiatement,
• réaction de Jarisch-Herxheimer en cas de syphilis (utiliser la prednisolone orale en
prévention : 3 doses de 20 mg à administrer à 12 heures d'intervalle),
• neurotoxicité chez l'insuffisant rénal ou en cas d'injection IV rapide de doses élevées.
– Réduire la posologie en cas d'insuffisance rénale sévère : maximum 10 MUI/jour
(6 g/jour) chez l'adulte.
– Ne pas associer avec le méthotrexate.
– Grossesse : pas de contre-indication
– Allaitement : pas de contre-indication
– Ne pas confondre la benzylpénicilline d'action rapide, utilisable par voie IV, avec les
Remarques
151
BENZYLPENICILLINE PROCAINE = PENICILLINE G PROCAINE
(Depocillin®, Duracillin®...)
– Poudre pour injection en flacons de 1 MUI (1 g) et 3 MUI (3 g), à dissoudre dans de l'eau
Présentation et voie d'administration
ppi, pour injection IM. JAMAIS EN IV OU PERFUSION
– Enfant : 50 000 UI/kg/jour (50 mg/kg/jour) en une injection, sans dépasser 1,5 MUI
Posologie
– Adulte : 1 à 1,5 MUI/jour en une injection
Age Poids Flacon à 1 MUI Flacon à 3 MUI
< 1 an < 8 kg 1/4 à 1/2 flacon –
1 à 5 ans 8 à 15 kg 2/3 flacon –
5 à 10 ans 15 à 25 kg 1 flacon 1/3 flacon
10 à 15 ans 25 à 35 kg 1 flacon 1/2 flacon
Adulte > 35 kg 1 flacon 1/2 flacon
152
BENZYLPENICILLINE PROCAÏNE + BENZYLPENICILLINE
= PENICILLINE PROCAÏNE FORTE ou PPF
(Bicillin®...)
– Enfant : 50 000 UI/kg/jour (50 mg/kg/jour) en une injection, sans dépasser 1,5 MUI
Posologie
– Conservation :
Après reconstitution, la suspension doit être utilisée immédiatement.
153
BUPIVACAINE
(Carbostesin®, Marcaïne®…)
– Enfant de plus de 12 ans et adulte : 1,5 mg/kg (0,6 ml à 0,25%/kg - 0,3 ml à 0,50%/kg)
Posologie
– Dose maximale chez l’adulte : 2 mg/kg pour une période de 4 h
Les anesthésies péridurale et caudale ne doivent être pratiquées que par des spécialistes
expérimentés.
154
BUTYLBROMURE D’HYOSCINE = BUTYLSCOPOLAMINE
(Buscopan®...)
– Antispasmodique
Action thérapeutique
glaucome.
– Ne pas administrer en cas de fièvre élevée chez l'enfant.
– Peut provoquer : rétention urinaire, sécheresse de la bouche, constipation, troubles visuels,
tachycardie.
– Administrer avec prudence chez l'enfant de moins de 6 ans.
– Administrer avec prudence en cas d’association avec d’autres médicaments
anticholinergiques (antidépresseurs, neuroleptiques, antihistaminiques H1, anti-
parkinsoniens, etc.).
– Grossesse : pas de contre-indication ; PAS DE TRAITEMENTS PROLONGÉS
– Allaitement : pas de contre-indication ; PAS DE TRAITEMENTS PROLONGÉS
– Les antispasmodiques ne font pas partie de la liste des médicaments essentiels de l’OMS.
Remarques
155
Gluconate de CALCIUM
– Apport calcique
Action thérapeutique
– Antidote du sulfate de magnésium
– Hypocalcémie sévère
Posologie
Nouveau-né : 2 ml/kg de la solution à 10% en perfusion IV à administrer en 30 minutes,
puis 4 ml/kg de la solution à 10% en perfusion continue, à administrer en 24 heures
Adulte : 10 ml en injection IV directe lente (5 minutes minimum). Renouveler si nécessaire
ou prendre le relais avec une perfusion continue de 40 ml de la solution à 10%, à
administrer en 24 heures.
Prendre le relais par voie orale dès que possible.
– Surdosage en sulfate de magnésium
Adulte : 10 ml de la solution à 10% par voie IV lente à renouveler une fois si nécessaire
Durée : suivant l'évolution clinique et la calcémie
– Ne pas administrer en cas de pathologie rénale sévère et chez les patients sous
Contre-indications, effets indésirables, précautions
digitaliques.
– Ne pas administrer par voie IM ou SC (douleur, risque de nécrose tissulaire ou d’abcès au
point d'injection, en particulier chez les nourrissons et les enfants).
– Peut provoquer :
• picotements, sensation de chaleur, vertiges,
• nécrose tissulaire en cas d’extravasation,
• hypercalcémie en cas d'injection trop rapide ou de surdosage. Signes précoces
d’hypercalcémie : nausées, vomissements, soif et polyurie. En cas d’hypercalcémie
sévère, risque d’hypotension, bradycardie, arythmie, syncope et arrêt cardiaque.
– La surveillance de la calcémie et de l’ECG permet de confirmer une hypercalcémie. Ne pas
prolonger le traitement s’il est impossible de surveiller la calcémie.
– Le patient doit être allongé lors de l’injection et rester allongé 30 à 60 minutes après
l’injection.
– Grossesse : pas de contre-indication
– Allaitement : pas de contre-indication
– Le calcium gluconate est aussi utilisé dans le traitement des crampes et douleurs
Remarques
musculaires consecutives aux piqûres ou morsures d’insectes (“veuve noire”, scorpions).
Plusieurs injections administrées à 4 heures d’intervalle peuvent être nécessaires.
– 1 g de gluconate de calcium (2,2 mmol ou 4,5 mEq) correspond à 89 mg de calcium.
– Le gluconate de calcium est incompatible avec de nombreuses solutions : ne pas le
mélanger avec d'autres médicaments dans la même seringue ou le même flacon de
perfusion.
– Ne pas administrer si la solution contient des particules en suspension.
– Conservation : température inférieure à 30°C –
156
CEFTRIAXONE
(Rocéphine®…)
– Infections sévères
Posologie et durée
– Ne pas mélanger avec d'autres médicaments dans la même seringue ; ne pas utiliser une
solution de perfusion contenant du calcium (Ringer ou Hartmann).
– Conservation : température inférieure à 30°C –
Après reconstitution, la solution se conserve 6 heures à une température inférieure à 25°C.
157
CHLORAMPHENICOL
(Chloromycetin®, Kemicetine®...)
– Antibactérien
Action thérapeutique
– Poudre pour injection en flacon de 1 g, à dissoudre dans de l'eau ppi, pour injection IM ou
Présentation et voie d'administration
IV (en 1 à 2 minutes)
Flacon de 1 g
Age Poids
(à dissoudre dans 10 ml)
< 2 semaines A éviter
< 1 an < 8 kg 1 à 2 ml x 3
1 à 5 ans 8 à 15 kg 2 à 4 ml x 3
5 à 10 ans 15 à 25 kg 4 à 5 ml x 3
Flacon de 1 g
10 à 15 ans 25 à 35 kg 1/2 à 1 flacon x 3
Durée : selon l'indication ; prendre le relais par voie orale dès que possible
158
CHLORAMPHENICOL HUILEUX
= CHLORAMPHENICOL RETARD
– Dose unique. En l'absence d'amélioration, une seconde dose peut être administrée
Durée
méningite épidémique. Il est nécessaire d'examiner les cas suspects aux premiers signes de
la maladie.
– Conservation : température inférieure à 30°C –
159
CHLOROQUINE
(Nivaquine®...)
– Antipaludique
Action thérapeutique
– Ampoule à 200 mg base (40 mg base/ml, 5 ml), pour injection IM (dans la cuisse) ou SC
Présentation et voie d'administration
– Enfant et adulte :
Posologie et durée
correspondent à des doses toxiques si elles sont administrées par voie injectable.
– P. falciparum reste sensible à la chloroquine en Amérique centrale, Haïti et République
Dominicaine uniquement.
– Il existe une résistance de P. vivax à la chloroquine en Indonésie, Papouasie et Birmanie.
– Conservation :
160
CHLORPROMAZINE
(Largactil®, Megaphen®, Thorazine®...)
– Psychoses aiguës, états d'agitation sévère, manifestations d’agressivité, anxiété sévère non
Indications
2 1 5 15
AGE 0
mois an ans ans
ADULTE
4 8 15 35
POIDS kg kg kg kg
0,2 ml 0,5 ml 1 à 2 ml
Ampoule à 25 mg/ml
A répéter 4 heures après la première injection,
puis toutes les 8 heures si nécessaire
– En cas de fièvre apparaissant après l'injection, interrompre le traitement. Il peut s'agir d'un
Contre-indications, effets indésirables, précautions
Remarques
– Conservation : température inférieure à 30°C –
161
CLINDAMYCINE
(Dalacine®…)
– Pneumocystose : 21 jours
Durée
– Toxoplasmose : 6 semaines
– Prendre le relais par voie orale dès que possible.
membraneuse.
– Réduire la posologie en cas d'insuffisance hépatique.
– Peut provoquer : douleurs abdominales, diarrhée (parfois sévère : colite pseudo-
membraneuse), nausées, rash, ictère, réactions allergiques parfois sévères.
– En cas de réactions allergiques, arrêter le traitement.
– En cas de colite pseudomembraneuse (émission de glaires et de fausses membranes),
arrêter le traitement et traiter l'infection à Clostridium difficile (métronidazole oral).
– Ne pas associer avec : érythromycine et médicaments curarisants.
– Grossesse : pas de contre-indication
– Allaitement : n'administrer que s'il n'existe pas d'alternative thérapeutique. Surveiller les selles
de l'enfant (risque de colite).
162
CLOXACILLINE
(Cloxapen®, Orbénine®...)
pénicillinase
2
– Infections sévères à staphylocoques résistants à la pénicilline : staphylococcie pleuro-
Indications
– Poudre pour injection, flacon de 500 mg, pour injection IM, IV lente ou perfusion (en
Présentation et voie d'administration
– Selon l'indication. Prendre le relais par voie orale dès que possible.
Durée
(Bristopen®, etc.) sont des antibactériens utilisés dans les mêmes indications que la
cloxacilline et aux mêmes posologies.
– Ne pas mélanger avec d'autres médicaments dans la même seringue ou perfusion.
– Conservation :
Après reconstitution, la solution doit utilisée immédiatement.
163
DEXAMETHASONE
– Syndrome inflammatoire dans les infections graves (fièvre typhoïde sévère, laryngite
Indications
perfusion
– En cas d'utilisation supérieure à 10 jours, diminuer progressivement les doses pour éviter
une insuffisance surrénalienne.
– Grossesse : pas de contre-indication
– Allaitement : pas de contre-indication
• au-delà de la 34ème semaine d’aménorrhée, le traitement par corticoïdes n’est pas justifié,
• la dexaméthasone peut être remplacée par la bétaméthasone (Célestène®) : 2 injections
IM de 12 mg à 24 heures d’intervalle (dose totale : 24 mg).
– En cas de réactions allergiques sévères (œdème de Quincke, choc anaphylactique) ou
d’état de mal asthmatique, utiliser l’hydrocortisone.
– La dexaméthasone acétate (Dectancyl®), insoluble, est une suspension utilisable
uniquement pour un traitement local : injection intra ou péri-articulaire, épidurale
(sciatique).
– Conservation : température inférieure à 25°C –
La solution précipite à 0°C, ne pas l’exposer au froid.
164
DIAZEPAM
(Valium®...)
– Convulsions
Posologie et durée
Enfant : 0,5 mg/kg par voie rectale ou 0,3 mg/kg par voie IV lente, sans dépasser 10 mg
Adulte : 10 mg par voie rectale ou IV lente
Si les convulsions ne cèdent pas après 5 minutes, répéter une fois la même dose.
– Tétanos
Le dosage varie selon la sévérité. A titre indicatif :
Enfant et adulte : 0,1 à 0,3 mg/kg par injection IV lente, à répéter toutes les 1 à 4 heures,
sous surveillance médicale stricte
– Agitation, delirium tremens
Adulte : 5 à 10 mg par voie IM à répéter après une heure si nécessaire
165
DICLOFENAC
(Cataflam®, Voltarène®, Voltarol®…)
Durée : 2 à 3 jours maximum ; prendre le relais par voie orale dès que possible
166
DIGOXINE
(Coragoxine®, Lanoxin®...)
– Cardiotonique
Action thérapeutique
– Insuffisance cardiaque
2
– Ampoule à 500 µg ou 0,50 mg (250 µg ou 0,25 mg/ml, 2 ml), pour injection IV lente ou
Présentation et voie d'administration
– Adulte :
Posologie
coronarienne aiguë.
– La surveillance du pouls est indispensable en début de traitement.
– La dose thérapeutique est proche de la dose toxique.
– Peut provoquer en cas de surdosage : troubles digestifs (nausées, vomissements, diarrhée),
troubles visuels, céphalées, confusion, délire, troubles du rythme et de la conduction
auriculo-ventriculaire. Dans ces cas, diminuer la posologie ou arrêter le traitement.
– Ne pas associer avec le calcium, en particulier IV (troubles du rythme graves).
– Surveiller l'association avec :
• amiodarone, itraconazole, quinine, chloroquine (augmentation du taux de digoxine),
• médicaments hypokaliémiants : diurétiques, corticoïdes, amphotéricine B (augmentation
de la toxicité de la digoxine).
– Surveiller si possible la kaliémie (en cas d'association avec des médicaments
hypokaliémants) et la créatininémie (chez l'insuffisant rénal).
– Grossesse : pas de contre-indication
– Allaitement : pas de contre-indication
– La dose de charge peut-être administrée en cas d'arythmie si une digitalisation rapide est
Remarques
167
EPHEDRINE
– Sympathomimétique
Action thérapeutique
– Diluer une ampoule de 30 mg dans 9 ml d’eau ppi pour obtenir une solution contenant
Posologie
168
EPINEPHRINE = EPN = ADRENALINE
– Sympathomimétique
Action thérapeutique
– Choc anaphylactique
Indications
– Arrêt cardio-respiratoire
2
– Ampoule à 1 mg (1 mg/ml, 1 ml) pour injection IM ou IV
Présentation et voie d'administration
– Choc anaphylactique
Posologie
administrer 0,1 à 0,2 mg d'épinéphrine IV, toutes les minutes, jusqu'à stabilisation de la
tension artérielle.
– La solution est incolore : rejeter les ampoules contenant une solution rose ou brune.
– Conservation :
169
ERGOMETRINE (Ergotrate®...)
et METHYLERGOMETRINE (Méthergin®...)
– Utérotonique
Action thérapeutique
travail.
– Ne pas administrer en cas d'hypersensibilité aux dérivés de l'ergot de seigle (cabergoline,
bromocriptine, ergotamine, etc.), hypertension sévère, pré-éclampsie ou éclampsie,
septicémie.
– Avant l'administration :
• toujours vérifier que l'expulsion du placenta est complète,
• s'assurer qu'il ne s'agit pas d'une grossesse multiple, ne pas utiliser avant la naissance
du dernier enfant.
– Peut provoquer : troubles digestifs, céphalées, paresthésie, confusion mentale, vertiges,
bourdonnements d'oreille, hypertension, vasoconstriction périphérique, douleur
angineuse.
– Ne pas associer avec les autres dérivés de l'ergot de seigle.
– Surveiller l'association avec : métronidazole, antifongiques azolés, macrolides, inhibiteurs
de la protéase, éfavirenz, fluoxétine (risque d'ergotisme).
– Exceptionnellement, en cas d'hémorragie grave et en l'absence d'oxytocine, il est possible
d'utiliser la voie IV lente (au moins une minute), en surveillant étroitement la pression
artérielle (risque d'hypertension paroxystique).
– Grossesse : CONTRE-INDIQUÉ
– Allaitement : à éviter, sauf en cas d'indication formelle
170
ETONOGESTREL implant sous-cutané
(Implanon®…)
– L'implant délivre en continu une faible dose d'étonogestrel. Il est laissé en place tant que la
Durée
contraception est souhaitée et bien tolérée, pour une durée maximale de 3 ans (2 ans en
cas d'obésité) au-delà de laquelle il n'assure plus la contraception et doit être changé.
– Ne pas utiliser en cas de cancer du sein, maladie hépatique grave ou récente, saignement
Contre-indications, effets indésirables, précautions
– Les implants permettent une contraception de très longue durée, dont l'efficacité est
Remarques
– Diurétique
Action thérapeutique
– Adulte : 20 à 40 mg/injection
2 1 5 15
AGE 0
mois an ans ans
ADULTE
4 8 15 35
POIDS kg kg kg kg
– Pour l’œdème aigu du poumon, en cas de non réponse à une dose initiale de 40 mg IV après
1 heure, administrer 80 mg par voie IV lente.
– En cas d'indication prolongée, prendre le relais par voie orale 3 heures après la dernière
injection.
– Ne pas administrer dans les autres types d’œdèmes, en particulier ceux dus au kwashiorkor.
Contre-indications, effets indésirables, précautions
recommandée.
– Conservation : température inférieure à 30°C –
171
GENTAMICINE
(Gentalline®...)
– Ampoules à 20 mg (10 mg/ml, 2 ml) et 80 mg (40 mg/ml, 2 ml) pour injection IM, IV lente
Présentation et voie d'administration
2 1 5 15
AGE 0
mois an ans ans
ADULTE
4 8 15 35
POIDS kg kg kg kg
Ampoule à 20 mg 1 ml x 2 1,5 ml x 2 3 ml x 2 – –
(10 mg/ml, 2 ml)
Ampoule à 40 mg 0,5 ml x 2 0,75 ml x 2 1,5 ml x 2 3 ml x 2 –
(20 mg/ml, 2 ml)
Ampoule à 80 mg 0,2 ml x 2 0,4 ml x 2 0,75 ml x 2 1,5 ml x 2 3 ml x 2
(40 mg/ml, 2 ml)
Ampoule à 160 mg – – 0,4 ml x 2 0,75 ml x 2 1,5 ml x 2
(80 mg/ml, 2 ml)
rénale et auditive.
172
HALOPERIDOL
(Haldol®, Serenace®…)
Action thérapeutique
– Neuroleptique
Indications 2
– Phase aiguë des psychoses : agitation psychomotrice, accès maniaques, délirium tremens
– Vomissements très sévères, en particulier lors de traitements en cancérologie
Posologie
– Adulte : 2 à 10 mg/injection IM, à répéter si nécessaire à intervalle de 4 à 8 heures
– En cancérologie, peut être utilisé en perfusion IV : 5 mg/perfusion ou 1 à 5 mg/injection
IM à répéter après 12 heures si nécessaire
Remarques
– L’halopéridol décanoate est une forme à activité prolongée, utilisée dans le traitement au
long cours des syndromes psychotiques, en relais du traitement par voie orale (1 injection
IM toutes les 3 à 4 semaines).
– L’halopéridol présente des risques d’effets extrapyramidaux plus élevés que la chlorpromazine,
mais moins d’effets sédatifs et d’hypotension.
– En cas d’utilisation en perfusion, protéger le flacon de perfusion de la lumière.
– Conservation : température inférieure à 30°C –
173
HEPARINE
– Anticoagulant
Action thérapeutique
– Ampoules à 1 000 UI (1 000 UI/ml, 1 ml) et à 5 000 UI (5 000 UI/ml, 1 ml) pour injection
Présentation et voie d’administration
– Traitement curatif
Posologie
174
– Ne pas administer en cas de :
Contre-indications, effets indésirables, précautions
– L’héparine est aussi disponible sous forme de sel de sodium et de sel de calcium.
Remarques
L’héparine sodique (sel de sodium) est généralement utilisée pour la voie IV. Pour la voie
SC, les sels de sodium et de calcium sont utilisés. Il est admis qu’il y a peu de différence
entre l’action des uns et des autres.
– Ne pas mélanger avec d’autres médicaments dans la même seringue.
– Conservation : au frais (entre 8°C et 15°C) –
175
HYDRALAZINE
(Apresoline®…)
– Antihypertenseur vasodilatateur
Action thérapeutique
– Hypertension gravidique sévère, lorsque un traitement par voie orale est impossible
Indications
– Poudre pour solution injectable, 20 mg en flacon, à dissoudre dans 2 ml d'eau ppi, pour
Présentation et voie d'administration
traitement est instauré si la TA diastolique est ≥ 110 mmHg. L'hypertension est contrôlée
lorsque la TA diastolique est comprise entre 90 et 100 mmHg. Lors de l'administration la TA
diastolique ne doit jamais descendre en-dessous de 90 mmHg. Surveiller la TA et le pouls
maternel et le rythme cardiaque fœtal.
– Perfusion IV
• Diluer 100 mg (5 ampoules) dans 500 ml de chlorure de sodium à 0,9% ou de Ringer
lactate pour obtenir une solution à 200 microgrammes/ml.
• La dose initiale est de 200 à 300 microgrammes/minute ; la dose d'entretien de 50 à
150 microgrammes/minute
• Administrer progressivement 20 gouttes/minute (maximum 30 gouttes/minute) en
surveillant la TA toutes les 5 minutes.
• Dès que l'hypertension est contrôlée, diminuer progressivement le débit (15 gouttes/
minute puis 10 puis 5) jusqu'à l'arrêt de la perfusion. Un arrêt brusque peut provoquer
une crise hypertensive.
– Injection IV lente
Injecter 5 mg en IV directe (en 2 minutes) et surveiller la TA pendant 20 minutes. Si la TA
diastolique reste ≥ 110 mmHg, répéter l'injection. Renouveler si nécessaire, en respectant
un intervalle de 20 minutes entre les injections, sans dépasser une dose totale de 20 mg.
– Prendre le relais avec un antihypertenseur par voie orale dès que possible.
Durée
176
HYDROCORTISONE
(Cortagen®, Solu-cortef®...)
– Anti-inflammatoire stéroïdien
Action thérapeutique
– Choc anaphylactique
Indications
2
– Allergies graves (œdème de Quincke)
– Etat de mal asthmatique
– Laryngite aiguë avec détresse respiratoire
– Administrer avec prudence chez les patients traités par digitaliques : augmente la toxicité
par hypokaliémie.
– Grossesse : à éviter, sauf en cas de nécessité vitale et pour une période brève
– Allaitement : pas de contre-indication
177
INSULINE
Généralités
Action thérapeutique
– Hormone pancréatique hypoglycémiante
– Les durées exactes sont indiquées pour chaque préparation par le fabricant. Mais, pour
une même préparation, le délai et la durée d’action varient beaucoup suivant les patients
et le mode d’administration.
– Le choix d’un type d’insuline dépend de plusieurs paramètres : âge du malade, forme du
diabète, réponse du patient contrôlée par la glycémie.
Indications
– Diabète insulino-dépendant
– Diabète au cours de la grossesse
– Diabète avec complications dégénératives : rétinopathie, neuropathie…
– Traitement transitoire de diabétiques non insulino-dépendants, en cas d’infections graves,
de traumatisme, d’intervention chirurgicale
Posologie
– La dose et le schéma d’administration sont à définir pour chaque patient. Le rythme des
injections diffère selon le type d’insuline et selon la réponse du patient. Il n’est pas
possible d’établir des protocoles standards.
Quel que soit le type d’insuline, ne pas dépasser 200 UI/jour.
Durée
– Diabétiques insulino-dépendants : à vie
– Autres cas : selon l’évolution clinique et les résultats de laboratoire
178
Contre-indications, effets indésirables, précautions
– Ne pas administrer en cas d’allergie à l’insuline (rare).
– Peut provoquer :
• hypoglycémie en cas de surdosage ou de régime alimentaire non contrôlé : traiter par
l’administration orale de sucre ou, si nécessaire, par injection IV de solution glucosée
hypertonique ;
• réactions locales : douleur, érythème au point d’injection, lipodystrophie. Varier le site
d’injection de quelques centimètres chaque fois et changer périodiquement la région
d’injection (bras, cuisse, abdomen, dos).
– Surveillance du traitement : par le contrôle de la glycémie, glycosurie, cétonurie.
Le taux de glycémie à maintenir peut varier suivant les cas (malades jeunes ou âgés) de
2
4,4 à 8 mmol/litre à jeûn (8 mmol = 1,4 g).
Un diabète est équilibré lorsque :
• absence de glycosurie et de cétonurie ;
• glycémie à jeûn < 1,2 g/litre (< 6,67 mmol/litre) ;
• glycémie post-prandiale ≤ 1,4 g/litre (< 7,78 mmol/litre).
– Le traitement d’un diabète grave doit être commencé à l’hôpital, sous surveillance étroite.
L’administration d’insuline doit être accompagnée de règles diététiques et de l’éducation
du patient, si possible en vue de l’autonomie du patient (sous contrôle périodique du
médecin) : auto-administration de l’insuline, évaluation de la glycémie par le patient lui-
même, connaissance des symptômes d’hypoglycémie et d’hyperglycémie.
– Surveiller l’association avec :
• médicaments majorant l’effet hypoglycémiant de l’insuline : acide acétylsalicylique,
inhibiteurs de l’enzyme de conversion, bêta-bloquants (qui masquent aussi les
symptômes d’hypoglycémie) ;
• médicaments hyperglycémiants : glucocorticoïdes, salbutamol, chlorpromazine,
contraceptifs oraux.
– L’absorption d’alcool est déconseillée : augmente et prolonge l’effet hypoglycémiant.
– Observer des mesures strictes d’hygiène lors de l’injection.
– Grossesse : pas de contre-indication
– Allaitement : pas de contre-indication
Remarques
– L’insuline d’origine animale est extraite du pancréas de porc ou de bœuf. Le terme
insuline mono-composée désigne une insuline hautement purifiée.
– L’insuline de séquence humaine est obtenue soit par hémisynthèse à partir de l’insuline
porcine, soit par biosynthèse.
– L’activité hypoglycémiante des insulines d’origine animale ou de séquence humaine est
équivalente. Dans la grande majorité des cas, l’origine de l’insuline n’a pas d’incidence
clinique.
– L’insuline n’est jamais administrée par voie orale car détruite dans le tube digestif.
179
INSULINE D’ACTION INTERMEDIAIRE (ou SEMI-LENTE)
(Insulatard®, Semitard®…)
– Insuline rendue insoluble par formation d’un complexe avec de la protamine et/ou du
Action thérapeutique
– Celles de l’insuline en général, excepté les cas d’urgence, coma et acido-cétose diabétiques
Indications
– Flacon à 400 UI d’insuline en suspension (40 UI/ml, 10 ml) pour injection SC profonde
Présentation et voie d’administration
administrée avec une seringue graduée en unités d’insuline pour une préparation dosée à
40 UI/ml.
Il existe aussi des préparations dosées à 100 UI/ml à utiliser seulement avec des seringues
graduées pour des préparations à 100 UI/ml. La voie IM est possible, mais la voie SC est
moins douloureuse, la durée d’action plus longue et plus régulière.
Insuline Administration
– Insuline rapide – 2 fois/jour, avant le petit déjeuner et le
repas du midi
– Insuline intermédiaire – au coucher
– Insuline rapide – 3 fois/jour, avant le petit déjeuner, le repas
du midi et du soir
– Insuline lente – au coucher ou le matin
– Insuline intermédiaire, éventuellement – 2 fois/jour, avant le petit déjeuner et le repas
mélangée à une insuline rapide du soir
180
INSULINE D’ACTION RAPIDE
(Actrapid®, Velosuline®…)
– Insuline soluble, parfois désignée insuline ordinaire (ou regular insuline, ou unmodified
Action thérapeutique
insulin).
2
– Celles de l’insuline en général, en particulier coma et acido-cétose diabétiques
Indications
– Flacon à 400 UI d’insuline en solution (40 UI/ml, 10 ml) pour injection SC profonde, IM ou
Présentation et voie d’administration
IV, administrée avec une seringue graduée en unités d’insuline pour une préparation à
40 UI/ml.
Il existe aussi des préparations dosées à 100 UI/ml, à utiliser seulement avec des seringues
graduées pour des préparations à 100 UI/ml.
• Enfant : 0,1 UI/kg en IV directe, puis 0,3 UI/kg toutes les 4 heures
• Adulte : 5 à 20 UI en IV directe, puis toutes les heures, 10 à 20 UI dans la tubulure de la
perfusion jusqu’à disparition de la cétonurie et retour de la glycémie à moins de
20 mmol/litre. Ensuite, 20 UI par voie SC toutes les 4 ou 6 heures suivant l’évolution de
la glycémie.
En même temps, réhydrater par perfusion d’une solution saline, puis saline-glucosée.
Corriger l’acidose avec prudence par une solution isotonique de bicarbonate et, si
nécessaire, l’hypokaliémie post-insulinique.
– Traitement courant du diabète
Commencer par 5 UI, 15 minutes avant un repas, 3 ou 4 fois par jour et adapter la
posologie par le suivi de la glycémie avant et 2 heures après chaque repas. Les corrections
ne doivent pas dépasser 10 UI par jour.
Lorsque le besoin minimum est établi, une insuline d’action intermédiaire peut être
utilisée pour réduire le nombre d’injections.
L’insuline rapide peut être mélangée à une insuline d’action intermédiaire dans des
proportions de 10 à 50 %.
– Les termes insuline “cristallisée” et insuline “neutre” peuvent désigner soit une insuline
Remarques
181
KETAMINE
(Calypsol®, Ketalar®, Ketanest®...)
– Anesthésique général
Action thérapeutique
Enfant et adulte :
Posologie
– Induction
• IV : 2 mg/kg à injecter lentement. L'anesthésie s’installe en une minute et dure 10 à
15 minutes.
• IM : 8 à 10 mg/kg. L'anesthésie s'installe en 5 minutes et dure 15 à 30 minutes.
– Entretien
• IV : 0,5 à 1 mg/kg en fonction des signes de réveil (toutes les 15 minutes environ)
• IM : 5 mg/kg toutes les 20 à 30 minutes environ
– Dans certains pays, la kétamine est inscrite sur la liste des stupéfiants : se conformer à la
réglementation nationale.
– Conservation :
182
LEVONORGESTREL implant sous-cutané
(Jadelle®…)
– L'implant délivre en continu une faible dose de lévonorgestrel. Il est laissé en place tant
Durée
que la contraception est souhaitée et bien tolérée, pour une durée maximale de 5 ans
(4 ans chez une femme de plus de 60 kg), au-delà de laquelle il n'assure plus la
contraception et doit être changé.
– Ne pas utiliser en cas de cancer du sein, maladie hépatique grave ou récente, saignement
Contre-indications, effets indésirables, précautions
vaginal anormal non diagnostiqué, maladie thromboembolique évolutive.
– Peut provoquer : céphalées, acné, irrégularité menstruelle, aménorrhée, méno-
métrorragies, tension mammaire, prise de poids, troubles de l'humeur, douleurs
abdominales, troubles digestifs, prurit, réactions allergiques.
– Les inducteurs enzymatiques (carbamazépine, griséofulvine, phénobarbital, phénytoïne,
rifabutine, rifampicine, névirapine, nelfinavir, ritonavir) pourraient réduire l'efficacité
contraceptive ; les alternatives peuvent être la médroxyprogestérone injectable, le stérilet à
base de cuivre ou les préservatifs, selon la situation.
– Ne pas insérer les deux bâtonnets profondément car ils seront difficiles à retirer. Ils doivent
être facilement palpables sous la peau. Lire attentivement les instructions du fabricant.
– Les retirer sous anesthésie locale, de manière aseptique, à l'aide d'une pince, après incision
au bistouri.
– Grossesse : CONTRE-INDIQUÉ
– Les implants permettent une contraception de très longue durée, dont l'efficacité est
Remarques
indépendante de l'observance. Le retour à la fertilité est très rapide après l'ablation de
l'implant.
– La durée d'action de l'implant de lévonorgestrel (5 ans) est supérieure à celle de l'implant
d'étonogestrel (3 ans). Toutefois, l'implant d'étonogestrel (un bâtonnet unique) est plus
facile à insérer/retirer que l'implant de lévonorgestrel (2 bâtonnets).
– Conservation : température inférieure à 30°C –
LIDOCAINE = LIGNOCAINE
(Leostesin®, Xylocaïne®...)
– Anesthésique local
Action thérapeutique
2 1 5 15
AGE 0
mois an ans ans
ADULTE
4 8 15 35
POIDS kg kg kg kg
Solution à 1 %, 10 mg/ml 2 à 3 ml 4 à 8 ml 9 à 15 ml 15 à 20 ml
Solution à 2 %, 20 mg/ml 1 à 1 1/2 ml 2 à 4 ml 4 à 7 ml 7 à 10 ml
intracardiaque.
– Pour l'anesthésie des extrémités, les infiltrations doivent être distales (à la racine), en
bague, sans garrot et sans épinéphrine (adrénaline).
– Ne pas utiliser la lidocaïne pour les incisions d'abcès : risque de diffusion de l'infection.
– Lidocaïne avec épinéphrine (adrénaline) :
• la lidocaïne additionnée d'épinéphrine permet de réaliser des anesthésies plus longues
pour les soins dentaires ;
• ne pas administrer les solutions contenant de l'épinéphrine pour l'anesthésie des
extrémités (doigts, bloc pénien…) : risque d'ischémie et de nécrose.
– Grossesse : pas de contre-indication
– Allaitement : pas de contre-indication
183
Sulfate de MAGNESIUM
– Anticonvulsivant
Action thérapeutique
perfusion IV
Attention, il existe d’autres concentrations : ampoule à 1,5 g (150 mg/ml, 10 ml), 2 g
(100 mg/ml, 20 ml), 3 g (150 mg/ml, 20 ml) et 4 g (200 mg/ml, 20 ml). Vérifier les concen-
trations des ampoules avant d’injecter, il existe un risque de surdosage potentiellement
mortel.
– Protocole IV :
Posologie et durée
Commencer par une dose de charge de 4 g en perfusion IV, dans du chlorure de sodium à
0,9%, à administrer en 15 à 20 minutes.
Administrer ensuite une dose d’entretien de 1 g par heure en perfusion continue.
Poursuivre ce traitement pendant les 24 heures qui suivent la dernière crise ou
l’accouchement.
– Protocole IV/IM :
Commencer par une dose de charge de 4 g en perfusion IV, dans du chlorure de sodium à
0,9%, à administrer en 15 à 20 minutes.
Administrer ensuite par voie IM : 10 g (5 g dans chaque fesse) puis 5 g toutes les 4 heures
(changer de fesse à chaque injection).
Poursuivre ce traitement pendant les 24 heures qui suivent la dernière crise ou
l’accouchement.
En cas de persistance ou de récidive de la crise : quelque soit le protocole choisi, administrer
à nouveau 2 g (pour les patientes de moins de 70 kg) à 4 g, en perfusion IV, sans dépasser 8 g
au cours de la première heure.
– Surveiller :
• la diurèse toutes les heures,
• le réflexe rotulien, la tension artérielle, le pouls et la fréquence respiratoire toutes les
15 minutes pendant la première heure de traitement. En l’absence de signes de
surdosage, poursuivre cette surveillance toutes les heures.
– Peut provoquer :
• douleur au point d’injection, sensation de chaleur,
• en cas de surdosage : diminution puis disparition du réflexe rotulien (signe précoce
d’hypermagnésémie), hypotension, somnolence, troubles du langage, confusion,
arythmie, dépression respiratoire (fréquence respiratoire < 12 par minute).
184
– En cas de diminution de la diurèse (< 30 ml/heure ou 100 ml/4 heures) :
• pré-éclampsie : arrêter le sulfate de magnésium et procéder à l’accouchement le plus
rapidement possible,
• éclampsie : arrêter le sulfate de magnésium et procéder immédiatement à
l’accouchement. Si l’accouchement doit être différé, interrompre le sulfate de
magnésium pendant une heure, puis le reprendre jusqu’à l’accouchement.
– En cas de signes de surdosage : interrompre le traitement et utiliser du gluconate de
calcium IV comme antidote (dans ce cas, l’effet anticonvulsivant est supprimé, les
convulsions peuvent réapparaître).
– Réduire la posologie en cas d’insuffisance rénale.
– Ne pas associer à la nifédipine et à la quinidine.
2
– Grossesse : pas de contre-indication
185
MEDROXYPROGESTERONE
(Dépo-Provera®…)
– L'injection peut être pratiquée dans les 15 jours précédant la date prévue. Elle peut aussi
Remarques
186
METAMIZOLE = DIPYRONE = NORAMIDOPYRINE
(Nolotil®, Novalgine®...)
Action thérapeutique
– Analgésique
– Antipyrétique
Indications
– Douleurs sévères
– Fièvre élevée
Posologie
– Enfant : 10 mg/kg/injection
– Adulte : 500 mg/injection
2 1 5 15
AGE 0
mois an ans ans
ADULTE
4 8 15 35
POIDS kg kg kg kg
0,2 ml 0,5 ml 1 à 2 ml
Ampoule à 500 mg/ml
A renouveler toutes les 8 heures si nécessaire
Remarques
– Le métamizole ne fait pas partie de la liste OMS des médicaments essentiels.
– Conservation : pas de précaution particulière pour la température
187
METOCLOPRAMIDE
(Primperan®…)
– Antiémétique
Action thérapeutique
– Enfant :
Posologie
convulsions.
– Peut provoquer:
• somnolence, céphalées,
• rarement, troubles extrapyramidaux (dyskinésie, tremblements) en particulier chez les
enfants et les sujets jeunes,
• augmentation des crises chez les épileptiques,
• aggravation des symptômes chez les parkinsoniens,
• hyperprolactinémie en cas de traitement prolongé.
– Ne pas associer à la lévodopa.
– Eviter l’association avec les antispasmodiques (butylbromure d’hyoscine, atropine
propanthéline) et neuroleptiques.
– Eviter l’alcool pendant le traitement.
– Réduire les doses en cas d’insuffisance rénale ou hépatique.
– Grossesse: pas de contre-indication
– Allaitement : à éviter. Si nécessaire, ne pas dépasser 7 jours de traitement.
– Des doses plus élevées sont utilisées dans la prévention et le traitement des vomissements
Remarques
188
METRONIDAZOLE
(Flagyl®…)
– Antiprotozoaire, antibactérien
Action thérapeutique
2
– Infections graves à germes anaérobies (Bacteroides sp, Clostridium sp, etc.), le plus souvent
Indications
en association avec d'autres antibiotiques, uniquement lorsque le traitement par voie orale
est impossible
– Selon l'indication. Prendre le relais par voie orale dès que possible.
Durée
secnidazole, etc.).
– Ne pas boire d'alcool pendant le traitement.
– Peut provoquer : troubles digestifs, coloration brunâtre des urines, réactions allergiques,
céphalées, vertiges.
– Surveiller l'association avec: anticoagulants (augmentation du risque hémorragique),
lithium, phénytoïne, ergométrine (augmentation des taux sanguins de ces médicaments).
– Administrer avec prudence et réduire la dose ( 1/3 de la dose journalière en une seule
prise) en cas d'insuffisance hépatique sévère.
– Grossesse : pas de contre-indication, éviter les traitements prolongés
– Allaitement : à éviter (passage important dans le lait maternel)
189
MORPHINE
– Enfant et adulte : 0,1 à 0,2 mg/kg/injection SC, à répéter toutes 4 heures si nécessaire
Posologie
190
NALOXONE
(Nalone®, Narcan®, Zynox®…)
anesthésie, intoxication)
– Dépression respiratoire du nouveau-né secondaire à l’administration de morphiniques 2
chez la mère
– Ampoule à 0,4 mg (0,4 mg/ml, 1 ml) pour injection IV, IM ou perfusion dans une solution
Présentation et voie d’administration
90 minutes
– Enfant : 5 à 10 µg/kg en IV, à répéter si nécessaire après 2 à 3 minutes jusqu’à la
réapparition d’une ventilation efficace ; puis relais avec 1 à 5 µg/kg/heure
dilués dans une perfusion, ou avec 5 à 10 µg/kg en IM toutes les
90 minutes
– Adulte : 1 à 3 µg/kg en IV, à répéter si nécessaire après 2 à 3 minutes jusqu’à la
réapparition d’une ventilation efficace ; puis relais avec 1 à 5 µg/kg/heure
dilués dans une perfusion, ou avec 5 à 10 µg/kg en IM toutes les
90 minutes
– La durée d’action de la naloxone (20 à 30 minutes en IV) est inférieure à celle des
Durée
– Peut provoquer :
Contre-indications, effets indésirables, précautions
– La naloxone est un antidote spécifique des morphiniques et n’a aucun effet contre les
Remarques
191
NORETHISTERONE
(Noristerat®…)
Action thérapeutique
– Contraceptif hormonal, progestatif de longue durée d'action (2 mois)
Indications
– Contraception de longue durée
Posologie
– 200 mg par injection, une injection toutes les 8 semaines
– La première injection est effectuée :
entre le 1er et le 5e jour des règles
ou
immédiatement après un avortement
ou
après un accouchement :
• si la femme allaite : à partir de la 6e semaine. Toutefois, si la femme risque d'être perdue
de vue ou si cette contraception est la seule disponible ou acceptable, l'injection peut
être faite avant la 6e semaine, dès que l'opportunité se présente, y compris après
l'accouchement.
• si la femme n'allaite pas : entre le 1er et le 21e jour post-partum
Remarques
– L'injection peut être pratiquée dans les 15 jours précédant la date prévue. Elle peut aussi
être effectuée jusqu'à 15 jours après, sans contraception supplémentaire.
– Le délai de retour à la fertilité peut dépasser largement la durée théorique de l'activité
contraceptive de la noréthistérone.
– Il existe une association noréthistérone 50 mg + estradiol 5 mg (Mesigyna®) administrée
en une injection par mois.
– Il existe aussi des implants progestatifs qui présentent l'avantage d'assurer une
contraception moins contraignante et de plus longue durée (plusieurs années).
– Ne pas mélanger avec d'autres médicaments dans la même seringue.
– Conservation : température inférieure à 30°C
192
OMEPRAZOLE
(Mopral®…)
2
– Ulcère gastroduodénal perforé
Indications
Durée : prendre le relais par voie orale dès que le patient peut manger.
vertiges.
– Eviter l'association avec itraconazole et kétoconazole (diminution de leur efficacité).
– Surveiller l'association avec warfarine, digoxine, phénytoïne.
– En cas d'insuffisance hépatique sévère, ne pas dépasser 20 mg/jour.
– Grossesse : pas de contre-indication
– Allaitement : à éviter, sauf en cas d’indication formelle
– Pour la dilution, ne pas utiliser d'autres solutions que le chlorure de sodium 0,9% ou le
Remarques
glucose 5%.
– L'oméprazole ne fait pas partie de la liste des médicaments essentiels de l'OMS.
– Conservation : température inférieure à 30°C –
193
OXYTOCINE
(Syntocinon®...)
– Ocytocique de synthèse
Action thérapeutique
– Ampoule à 10 UI (10 UI/ml, 1 ml) pour injection IM, IV lente ou perfusion dans du Ringer
Présentation et voie d'administration
lactate ou du chlorure de sodium à 0,9% ou du glucose à 5%
Il existe aussi des ampoules à 5 UI (5 UI/ml, 1 ml).
– Ne pas administrer lorsque l'accouchement par voie basse est contre-indiqué (présentation
Contre-indications, effets indésirables, précautions (pendant le travail)
dystocique, disproportion fœto-pelvienne, placenta praevia recouvrant).
– Ne pas administrer en cas de fragilité utérine (antécédents de césarienne, grande
multiparité), hypertonie utérine, souffrance fœtale.
– Peut provoquer, surtout en cas d'injection IV trop rapide ou de surdosage : hypertonie
et/ou rupture utérine, souffrance fœtale.
– Respecter la posologie et le rythme d'administration, surveiller la contractilité et le rythme
cardiaque fœtal.
– Administrer avec prudence en cas d'hypertension artérielle.
– Ne pas administrer simultanément avec les prostaglandines. Attendre 8 heures après la
dernière prise de prostaglandines pour administrer l'oxytocine.
• La date de péremption indiquée par le fabricant n'est valable que pour les ampoules conservées
au réfrigérateur et à l'abri de la lumière. L'exposition à la lumière et à la chaleur provoque une
dégradation et une perte d'efficacité du principe actif.
• En l'absence de réfrigérateur, la solution peut se conserver un mois à une température
inférieure à 30°C et à l'abri de la lumière.
194
PARACETAMOL = ACETAMINOPHENE
(Perfalgan®, Perfusalgan®…)
– Analgésique, antipyrétique
Action thérapeutique
– Fièvre très élevée, lorsqu'un traitement par voie orale est impossible
Indications
– Douleurs d'intensité faible à modérée, lorsqu'un traitement par voie orale est impossible 2
Il existe aussi des flacons à 1 g (10 mg/ml, 100 ml), pour perfusion.
– Selon l'évolution clinique. Prendre le relais par voie orale dès que possible.
Durée
– Dans le traitement des douleurs faibles à modérées, le paracétamol est utilisé seul ou en
Remarques
195
PENTAMIDINE
(Pentacarinat®, Pentam®…)
ou inefficacité du cotrimoxazole
– Poudre pour injection, en flacons de 200 mg et 300 mg, à dissoudre dans 10 ml d'eau ppi,
Présentation et voie d'administration
196
PHENOBARBITAL
(Gardenal®, Luminal®...)
– Anticonvulsivant, sédatif
Action thérapeutique
– Etat de mal épileptique : crise épileptique prolongée ou série de crises à brefs intervalles sans
Indications
reprise de la conscience 2
– Ampoule à 200 mg (200 mg/ml, 1 ml) pour injection IV lente diluée ou IM profonde
Présentation et voie d'administration
de détresse respiratoire.
– Peut provoquer : somnolence, dépression respiratoire.
– Risque de potentialisation des effets sédatifs en cas d'association avec l'alcool et les médicaments
agissant sur le système nerveux central (diazépam, chlorpromazine, chlorphénamine).
– Grossesse : les risques liés à l’état de mal épileptique semblent plus importants que les risques liés
au phénobarbital.
– Allaitement : les risques liés à l’état de mal épileptique semblent plus importants que les risques
liés au phénobarbital.
– Dans les convulsions fébriles de l’enfant, utiliser le diazépam par voie rectale ou
Remarques
injectable.
– Dans le traitement de l’état de mal épileptique, administrer au plus tôt du diazépam (effet
rapide) par voie rectale ou IV lente, puis le phénobarbital (action prolongée) par voie IV
lente.
– Le phénobarbital injectable IM a été utilisé en prophylaxie des convulsions chez les
patients atteints de paludisme cérébral à la dose de 5 à 7 mg/kg dose unique. Son usage
est aujourd’hui contesté, d’autant que la posologie optimale n’a pas été établie.
– La voie sous-cutanée expose à un risque de nécrose.
– Ne pas mélanger avec d'autres médicaments dans la même seringue.
– Attention : il existe aussi des ampoules à 100 mg/ml, 2 ml. Bien vérifier les concentrations
avant toute injection.
– Le phénobarbital est soumis à des contrôles internationaux : se conformer à la réglementation
nationale.
– Le phénobarbital injectable ne fait pas partie de la liste OMS des médicaments essentiels.
– Conservation : pas de précaution particulière pour la température –
197
PHYTOMENADIONE = VITAMINE K1
– Vitamine, antihémorragique
Action thérapeutique
– Ampoule à 2 mg (10 mg/ml, 0,2 ml), pour voie orale, injection IM ou IV lente
– Ampoule à 10 mg (10 mg/ml, 1 ml), pour voie orale, injection IM ou IV lente
Le traitement oral n'est efficace que si la totalité des doses est administrée. Par conséquent,
utiliser systématiquement la voie IM chez tous les nouveaux-nés si l'observance du
traitement oral ne peut être garantie.
Utiliser uniquement la voie IM chez les nouveaux-nés à haut risque (prématurité, ictère,
pathologie néonatale ; traitement maternel par un inducteur enzymatique).
– Traitement de la maladie hémorragique du nouveau-né
1 mg par voie IM, à répéter toutes les 8 heures si nécessaire
Durée : selon l'évolution clinique et le résultat du contrôle biologique de la coagulation
– Peut provoquer : réactions allergiques, en particulier par voie IV, hématome au point
Contre-indications, effets indésirables, précautions
d'injection IM.
– Grossesse : pas de contre-indication
– Allaitement : pas de contre-indication
198
PROMETHAZINE
(Phénergan®...)
– Réactions allergiques (de contact, saisonnières, aux médicaments, aux piqûres d'insectes,
Indications
2
aux aliments, etc.), lorsqu'un traitement par voie orale est impossible
– Nausées, vomissements
– Réactions allergiques
Posologie
– Selon l'évolution clinique, dose unique ou quelques jours. Prendre le relais par voie orale
Durée
199
PROTAMINE
(Prosulf®…)
Action thérapeutique
– Neutralisation de l’action anticoagulante de l’héparine
Indications
– Hémorragies résultant d’un dosage excessif d’héparine
Posologie
La dose dépend de la quantité d’héparine à neutraliser.
– Adulte : 1 mg de sulfate de protamine, par voie IV lente, neutralise 100 unités d’héparine
quand il est administré moins de 15 minutes après l’héparine ; s’il est administré après
30 minutes, réduire la dose de moitié car l’héparine est rapidement excrétée.
Ne pas dépasser 50 mg par injection.
Remarques
– L’action anticoagulante de la protamine peut différer selon l’origine de l’héparine : suivre
les directives données par le fabricant.
– Le sulfate de protamine peut être utilisé pour neutraliser l’effet de l’héparine avant
chirurgie et durant la circulation extracorporelle (dialyse, chirurgie cardiaque).
– Conservation : au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C) –
200
QUININE
– Antipaludique
Action thérapeutique
– Ampoule à 600 mg (300 mg/ml, 2 ml) de dichlorhydrate de quinine, à diluer dans une
Présentation et voie d'administration
2
solution de glucose, pour perfusion lente. NE JAMAIS INJECTER EN IV DIRECTE.
Il existe aussi d'autres dosages.
Le dosage et la posologie sont exprimés en sel. La posologie est la même, quel que soit le sel,
Posologie
formiate ou dichlorhydrate de quinine :
– Enfant et adulte :
• dose de charge : 20 mg/kg (dans du glucose à 10 % de préférence), à administrer en
4 heures, suivis d'une perfusion de glucose à 5% en garde veine pendant 4 heures,
• dose d'entretien : 10 mg/kg toutes les 8 heures (administrer la quinine en 8 heures, ou
mieux, alterner 4 heures de quinine et 4 heures de glucose à 5%).
Pour un adulte, administrer chaque dose de quinine dans 250 ml (si administrée en
4 heures) ou 500 ml (si administrée en 8 heures). Pour un enfant de moins de 20 kg,
administrer chaque dose de quinine dans un volume de 10 ml/kg (si administrée en
4 heures) ou de 20 ml/kg (si administrée en 8 heures).
Ne pas administrer la dose de charge si le patient a reçu quinine, méfloquine ou halofantrine
au cours des 24 heures précédentes (commencer directement par la dose d'entretien).
– 3 doses de quinine IV minimum, ou plus, jusqu'à ce que l'administration orale soit possible,
Durée
puis prendre le relais avec quinine orale pour compléter 7 jours de traitement ou par une
combinaison thérapeutique à base d’artémisinine (ne pas utiliser l’association artésunate-
méfloquine si le patient a développé des signes neurologiques au cours de la phase aiguë).
201
SALBUTAMOL = ALBUTEROL
(Salbumol®…)
– Bronchodilatateur
Action thérapeutique
– Utérorelaxant
– Ampoule à 0,25 mg (0,05 mg/ml, 5 ml) pour injection SC, IM, IV lente ou perfusion
Présentation et voie d'administration
Il existe aussi des ampoules à 0,5 mg (0,5 mg/ml, 1 ml) et à 5 mg (1 mg/ml, 5 ml).
Injection SC ou IM
Enfant : 10 à 20 microgrammes/kg à répéter après 4 heures si nécessaire
Adulte : 0,5 mg à répéter après 4 heures si nécessaire
Injection IV directe (sur une minute)
Enfant : 0,05 à 0,2 mg à répéter après 15 minutes si nécessaire
Adulte : 0,25 mg à répéter après 15 minutes si nécessaire
Perfusion IV
Enfant :
Diluer 2,5 mg (5 ampoules à 0,5 mg) dans 500 ml de glucose à 5% ou de chlorure de
sodium à 0,9% pour obtenir une solution à 5 microgrammes/ml.
Commencer par une dose de charge de 5 à 7,5 microgrammes/kg en IV directe puis
administrer 5 à 7,5 microgrammes/kg/heure (20 à 30 gouttes/kg/heure).
Adulte :
Diluer 5 mg (10 ampoules à 0,5 mg) dans 500 ml de glucose à 5% ou de chlorure de
sodium à 0,9% pour obtenir une solution à 10 microgrammes/ml.
Commencer par une dose de charge de 0,25 mg (une demi-ampoule à 0,5 mg non diluée)
en IV directe. Débuter ensuite la perfusion à un débit de 5 microgrammes/minute
(10 gouttes/minute). Augmenter le débit si nécessaire pour atteindre la posologie efficace,
habituellement 10 à 20 microgrammes/minute (20 à 40 gouttes/minute).
– Menace d'accouchement prématuré
Diluer 5 mg (10 ampoules à 0,5 mg) dans 500 ml de glucose à 5% ou de chlorure de
sodium à 0,9% pour obtenir une solution à 10 microgrammes/ml.
Débuter la perfusion à un débit de 15 à 20 microgrammes/minute (30 à
40 gouttes/minute).
Si les contractions persistent, augmenter le débit de 10 à 20 gouttes/minute toutes les
30 minutes jusqu'à l’arrêt des contractions. Ne pas dépasser 45 microgrammes/minute
(90 gouttes/minute).
Maintenir le débit efficace pendant une heure après l’arrêt des contractions puis réduire le
débit de moitié toutes les 6 heures.
Surveiller régulièrement le pouls maternel, diminuer le débit en cas de tachycardie
maternelle > 120/minute.
202
– Crise d’asthme sévère, état de mal asthmatique : selon l’évolution clinique
Durée
– Ne pas confondre les ampoules injectables de salbutamol avec les ampoules pour
Remarques
nébulisation à 1,25 mg (0,5 mg/ml, 2,5 ml), 2,5 mg (1 mg/ml, 2,5 ml) et 5 mg (2 mg/ml,
2,5 ml) utilisées par voie inhalée dans le traitement de l’asthme aigu grave.
– Ne pas mélanger avec d’autres médicaments dans la même seringue ou le même flacon de
perfusion.
– Conservation : température inférieure à 25°C –
203
SPECTINOMYCINE
(Stanilo®, Trobicin®…)
– Infections gonococciques
Indications
204
STREPTOMYCINE
– Tuberculose
Indications
– Tuberculose
Posologie
– Peste : 10 jours
205
THIAMINE = ANEURINE = VITAMINE B1
(Aneurin®, Bénerva®, Bévitine®…)
Action thérapeutique
– Vitamine : la carence en vitamine B1 se traduit principalement par le béri-béri
Indications
– Carences sévères en thiamine, dans les formes aiguës de béri-béri (insuffisance cardiaque
aiguë) ou d’intoxication alcoolique (syndrome de Gayet-Wernicke-Korsakoff), lorsque la
voie orale n’est pas utilisable.
Posologie
– Enfant et adulte : 100 mg/jour, tous les jours ou tous les 2 jours
Durée : selon l’évolution clinique ; prendre le relais par voie orale dès que possible
Remarques
– La thiamine peut être rapidement dégradée dans les solutés pour alimentation parentérale,
ce qui peut se traduire par une carence en vitamine B1.
– La thiamine est associée aux autres vitamines du groupe B dans diverses préparations
commerciales, désignées souvent «complexe B», dont la teneur en thiamine est variable.
– L’usage de doses élevées de thiamine, qui est souvent proposé dans le traitement de
syndromes douloureux en rhumatologie ou en neurologie, n’a pas de justification scientifique.
– La thiamine injectable ne fait pas partie de la liste OMS des médicaments essentiels.
– Conservation :
206
TRAMADOL
(Contramal®, Topalgic®, Tramal®…)
2
– Ampoule à 100 mg (50 mg/ml, 2 ml) pour injection SC, IM, IV lente et perfusion
Présentation et voie d'administration
Durée : selon l'évolution clinique ; prendre le relais par la voie orale dès que possible.
207
Solutions de perfusion
et électrolytes
3
– Bien lire les étiquettes des flacons de perfusion pour éviter les confusions.
– Noter sur l'étiquette le nom des médicaments ajoutés dans la perfusion et le nom ou le
numéro du lit du malade.
– Lors de l'addition de médicaments dans un flacon, penser aux risques :
• d'incompatibilités physico-chimiques,
• de contamination : asepsie stricte.
– Contrôler chaque flacon à la lumière pour vérifier la limpidité : rejeter les flacons présentant
des particules en suspension.
211
212
Remplissage vasculaire
CRISTALLOIDES
Ringer Lactate 1 à 2 heures 3 fois Selon - Hypovolémie - Néant - Pas d’effets - Nécessité de
NaCl 0,9 % le volume l’évolution - Prévention de indésirables perfusion rapide
à compenser clinique l’hypotension - Faible coût - Remplissage de
de la rachi- courte durée
anesthésie - Quantités à perfuser
importantes
COLLOIDES
Polygéline 2 à 3 heures environ 1 à 1,5 fois Selon - Hypovolémie - Allergie à la - Expansion volémique - Réactions allergiques
Gélatine le volume l’évolution polygéline ou à moyenne - Remplissage de
à compenser clinique la gélatine courte durée
- Prix élevé
Indications
– Acidoses métaboliques sévères
– Flacon de 500 ml
Présentation
– Solution isotonique
– Composition ionique : sodium (Na+) : 167 mmol (167 mEq) par litre
bicarbonate : 167 mmol (167 mEq) par litre
Indications
– Acidoses métaboliques sévères
– Ampoule de 10 ml ou 20 ml
Présentation
– Solution hypertonique
– Composition ionique : sodium (Na+) : 10 mmol (10 mEq) par ampoule de 10 ml
bicarbonate : 10 mmol (10 mEq) par ampoule de 10 ml
– Ne pas administrer les solutions hypertoniques en IM, SC. Administrer, sous contrôle
médical strict, en IV directe lente ou perfusion IV après dilution dans un flacon de
solution de glucose 5%.
– Contient une forte concentration d'ions de bicarbonate et de sodium. L'acidose
métabolique consécutive aux déshydratations justifie rarement de tels apports. Son
utilisation mal contrôlée risque d'induire des hypernatrémies et hypokaliémies.
– Ne pas ajouter dans la perfusion de bicarbonate de sodium : pénicillines, chloramphénicol,
aspirine, atropine, calcium, insuline, vitamines, etc.
– Conservation : température inférieure à 30°C
213
Half Strength DARROW'S SOLUTION
solution pour PERFUSION
Indications
– Déshydratation sévère chez l’enfant souffrant de malnutrition sévère
Présentation
– Flacon de 500 ml
Composition
– Variable selon les fournisseurs. Exemple de composition ionique pour 100 ml :
Glucose : 2,50 g
KCl : 0,13 g
NaCl : 0,20 g
Sodium lactate : 0,30 g
Posologie et durée
– A titre indicatif : 15 ml/kg pendant 2 heures puis arrêter la perfusion et administrer des
sels de réhydratation orale.
214
GELATINE FLUIDE MODIFIEE (Gelofusine®, Plasmion®...)
et POLYGELINE (Haemaccel®…)
solution pour PERFUSION
3
– La composition varie selon les fabricants. Par exemple :
Composition
Plasmion® Haemaccel®
Gélatine fluide modifiée 30 g/litre –
Polygéline – 35 g/litre
Sodium (Na+) 150 mmol (150 mEq) 145 mmol (145 mEq)
Potassium (K+) 5 mmol (5 mEq) 5,10 mmol (5,10 mEq)
Calcium (Ca++) – 6,25 mmol (12,50 mEq)
Chlorure (Cl–) 100 mmol (100 mEq) 145 mmol (145 mEq)
Magnésium (Mg++) 1,5 mmol (3 mEq) –
Lactate 30 mmol (30 mEq) –
– Lorsque les substituts du plasma ne sont pas disponibles, utiliser le Ringer lactate en
perfusant 3 fois le volume de sang perdu.
– Conservation : température inférieure à 25°C
215
GLUCOSE 5%
solution isotonique pour PERFUSION
– Véhicule de perfusion
Indications
– Cette solution ne contient ni électrolytes, ni lactate. Son emploi n'est donc pas
Contre-indications, effets indésirables, précautions, remarques
GLUCOSE 50%
solution hypertonique en AMPOULE
– Hypoglycémie
Indications
– Ampoule de 10 ml à 50%
Présentation
– Ne pas administrer les solutions hypertoniques en IM ou SC. Les injections doivent être
Contre-indications, effets indésirables, précautions, remarques
216
Chlorure de POTASSIUM 10%
solution hypertonique en AMPOULE
Indications
– Prévention et traitement des hypokaliémies sévères
Présentation
– Ampoule de 10 ml à 10 % = 1 g de chlorure de potassium (KCl) par ampoule
– Ampoule de 20 ml à 10 % = 2 g de chlorure de potassium (KCl) par ampoule
Il existe aussi des ampoules de 10 ml et 20 ml à 7,5%, 11,2%, 15% et 20%.
Composition 3
Chlorure de potassium : 10 g pour 100 ml
– Solution hypertonique
– Composition ionique : potassium (K+) : 13,4 mmol par ampoule de 10 ml (13,4 mEq)
26,8 mmol par ampoule de 20 ml (26,8 mEq)
chlorure (Cl ) : 13,4 mmol par ampoule de 10 ml (13,4 mEq)
–
26,8 mmol par ampoule de 20 ml (26,8 mEq)
Remarques
– La kaliémie est normalement de 3,5 à 5 mmol par litre. Les besoins quotidiens normaux
sont de l’ordre de 40 mmol environ.
– La solution de chlorure de potassium peut aussi être utilisée pour préparer une solution
de réhydratation de type Ringer : prendre une solution de glucose à 5% et ajouter 2 g de
KCl/litre et 4 g de NaCl/litre.
– Conservation : pas de précaution particulière pour la température
217
RINGER LACTATE = SOLUTION DE LACTATE DE SODIUM COMPOSÉE
= Solution de Hartmann
solution isotonique pour PERFUSION
Indications
– Déshydratation sévère
– Remplissage vasculaire (traumatisme, chirurgie, anesthésie)
Présentation
– Flacons ou poches souples de 500 ml et 1000 ml
Composition
– Variable selon les fabricants
– Composition ionique par litre la plus courante :
sodium (Na+) : 130,50 mmol (130,50 mEq)
potassium (K+) : 4,02 mmol (4,02 mEq)
calcium (Ca++) : 0,67 mmol (1,35 mEq)
chlorure (Cl–) : 109,60 mmol (109,60 mEq)
lactate : 28,00 mmol (28,00 mEq)
– Solution isotonique sans apport de glucose
218
Chlorure de SODIUM 0,9% = NaCl = sérum physiologique
solution isotonique pour PERFUSION
– Hyponatrémie
Indications
219
Vaccins, immunoglobulines
et sérums
– Si la vaccination a été interrompue avant que la totalité des doses n'ait été administrée, il
Remarques
223
VACCIN ANTIHEPATITE B
– Prévention de l'hépatite B
Indications
– Il existe 2 types de vaccins : le vaccin recombinant adsorbé (Engerix B®, GenHevac B®,
Composition, présentation et voie d'administration
La posologie varie selon l'âge et le vaccin utilisé : se conformer aux instructions du fabricant.
Posologie et schéma vaccinal
– Schéma standard
• Nouveau-né, nourrisson :
Dans les régions où il existe une forte probabilité de transmission à la naissance : une
injection à la naissance, à 6 semaines et à 14 semaines
Si la transmission à la naissance est peu probable : une injection à 6 semaines,
10 semaines et 14 semaines
• Enfant, adolescent, adulte :
Schéma 0-1-6 : 2 injections à 4 semaines d'intervalle puis une 3ème injection 5 mois après
la 2ème injection
L'immunité apparaît 1 à 2 mois après la 3ème injection. L'efficacité du vaccin est > à 80%.
– Schémas accélérés en 4 injections, lorsqu'une protection rapide est requise (départ urgent en zone
d'endémie, prophylaxie post-exposition)
• schéma J0-J7-J21 : 3 injections administrées au cours du même mois puis une
4ème injection 1 an après la 1ère injection
• schéma 0-1-2-12 : 3 injections à 4 semaines d'intervalle puis une 4ème injection 1 an après
la 1ère injection
après l'administration d'une première dose. En cas d'infection fébrile aiguë sévère, différer
la vaccination. Une infection mineure n'est pas une contre-indication.
– Ne pas administrer dans le muscle fessier (diminution de la réponse immunitaire).
– En cas de sclérose en plaques, évaluer le rapport bénéfice-risque de la vaccination.
– Peut provoquer :
• réactions locales ou générales bénignes (douleur ou érythème au point d'injection,
fièvre, céphalées, myalgies, etc.),
• très rarement : réaction anaphylactique, maladie sérique, lymphadénopathie,
neuropathie périphérique.
– Agiter avant l'emploi pour mettre le vaccin en suspension.
– Ne pas mélanger avec d'autres vaccins dans la même seringue (inactivation des vaccins).
– En cas d'administration simultanée de vaccins du PEV, utiliser des seringues et sites
d'injection différents.
– Grossesse : n'administrer que si le risque de contamination est important
– Allaitement : pas de contre-indication
– Si la vaccination a été interrompue avant que la totalité des doses n'ait été administrée, il
Remarques
224
VACCIN ANTIMENINGOCOCCIQUE A + C
– Conservation :
Remarques
225
VACCIN ANTIMENINGOCOCCIQUE A + C + W135
– Conservation :
Remarques
226
VACCIN ANTIPOLIOMYELITIQUE ORAL (VPO)
Indications
– Prévention de la poliomyélite
227
VACCIN ANTIRABIQUE
– Prévention de la rage avant exposition chez les personnes à risque (personnes vivant ou
voyageant dans des régions où la rage est endémique, etc.)
– Enfant et adulte :
Posologie et schéma vaccinal
Statut vaccinal
228
– Prévention avant exposition
Enfant et adulte : 3 doses à J0, J7 et J21 ou J28 ; rappel 1 an après puis tous les 5 ans
La protection conférée par la vaccination diminue rapidement, il est donc essentiel
d'effectuer les injections de rappel.
– Conservation :
Remarques
229
IMMUNOGLOBULINE HUMAINE ANTIRABIQUE
– Solution pour injection en flacons de 300 UI (150 UI/ml, 2 ml) et 1500 UI (150 UI/ml,
Présentation et voie d'administration
10 ml), pour infiltration dans la plaie et pour injection IM dans le muscle fessier
– Enfant et adulte : 20 UI/kg dose unique. Infiltrer la plus grande quantité possible dans et
Posologie et schéma vaccinal
autour de la (ou des) plaie(s), puis s’il reste du produit, l’injecter par voie IM profonde
dans le muscle fessier.
Administrer l'immunoglobuline antirabique le plus tôt possible après l'exposition, en
même temps que le vaccin antirabique.
Toutefois, si l'immunoglobuline n'est pas disponible immédiatement, elle peut être
administrée jusqu'à 8 jours après la première dose de vaccin antirabique.
L'immunoglobuline confère une immunité passive temporaire de 3 à 4 semaines.
– Chez l'enfant, et/ou en cas de blessures multiples, la dose peut être diluée 2 à 3 fois dans
Remarques
230
VACCIN ANTIROUGEOLEUX
Indications
– Prévention de la rougeole
4
– Ne pas administrer en cas de thérapie immunosuppressive, allergie vraie à l'œuf. En cas
Contre-indications, effets indésirables, précautions
d'infection fébrile aiguë sévère, différer la vaccination. Une infection mineure n'est pas une
contre-indication.
– Ne pas administrer dans les 6 semaines suivant l'administration d'immunoglobulines ou
de dérivés sanguins (risque d'inefficacité du vaccin).
– Nettoyer le site d'injection à l'eau (bouillie et refroidie) et laisser sécher. Ne pas utiliser
d'antiseptique (risque d'inactivation du vaccin).
– Peut provoquer :
• dans les 15 jours suivant la vaccination : fièvre, réaction cutanée, rhinopharyngite,
• exceptionnellement : convulsions, encéphalite.
– Ne pas mélanger avec d'autres vaccins dans la même seringue (inactivation des vaccins).
– En cas d'administration simultanée avec des vaccins du PEV, utiliser des seringues et sites
d'injection différents.
– Grossesse et allaitement : la vaccination contre la rougeole n'est pas indiquée chez l'adulte
– Conservation :
Remarques
231
VACCIN ANTITETANIQUE (TT)
– Prévention du tétanos :
Indications
Niveau de
Dose Calendrier Durée de la protection
protection
Au premier contact avec les services de santé
TT1 0% Aucune
ou dès que possible pendant la grossesse
Au moins 4 semaines après TT1
TT2 et au moins 2 semaines avant la date présumée 80% 1 à 3 ans
de l’accouchement
Au moins 6 mois après TT2
TT3 95% 5 ans
ou au cours de la grossesse suivante
Au moins 1 an après TT3
TT4 99% 10 ans
ou pendant une autre grossesse
Au moins 1 an après TT4 Toute la période de fécon-
TT5 99%
ou pendant une autre grossesse dité après la 5ème dose
Les femmes enceintes non vaccinées contre le tétanos dans leur enfance ou leur
adolescence doivent recevoir au moins 2 doses de vaccin antitétanique avant d'accoucher.
La deuxième dose doit être administrée au moins 4 semaines après la première et au
moins 2 semaines avant la date présumée de l’accouchement. Après l’accouchement,
poursuivre selon le schéma ci-dessus pour compléter les 5 doses requises.
• Blessés non vaccinés, incomplètement vaccinés ou au statut vaccinal inconnu :
2 doses à un mois d’intervalle, une dose de rappel un an après puis tous les 10 ans
– Ne pas administrer en cas de réaction allergique lors d’une première injection. En cas
Contre-indications, effets indésirables, précautions
d’infection fébrile aiguë sévère, différer la vaccination. Une infection mineure n’est pas
une contre-indication.
– Peut provoquer (rarement) : réactions locales (rougeur, douleur au point d’injection),
réactions allergiques.
– Grossesse : pas de contre-indication
– Allaitement : pas de contre-indication
tétanos.
– Ne pas mélanger avec d’autres médicaments ou vaccins dans la même seringue.
– Conservation : entre 2°C et 8°C. Ne pas congeler.
232
IMMUNOGLOBULINE HUMAINE ANTITETANIQUE
– Solution pour injection en ampoule ou seringue pré-remplie à 250 UI (250 UI/ml, 1 ml) ou
Présentation et voie d'administration
500 UI (250 UI/ml, 2 ml), pour injection IM. NE PAS ADMINISTRER EN IV.
– Prévention
Posologie et durée
Enfant et adulte : 250 UI dose unique (500 UI en cas de blessure datant de plus de
24 heures, plaie infectée ou grave, brûlures, état de choc avec hémorragie, patient de plus
de 90 kg).
L'immunoglobuline confère une immunité passive temporaire de 3 à 4 semaines.
– Traitement
Nouveau-né : 1500 UI dose unique, à injecter en plusieurs sites
Enfant et adulte : 3000 UI dose unique, à injecter en plusieurs sites
Quelque soit l'indication, en même temps que l'immunoglobuline, injecter une dose de
vaccin antitétanique par voie IM ou SC (utiliser une autre seringue et un autre site
d'injection). Continuer ensuite la vaccination selon le calendrier habituel.
233
SERUM ANTITETANIQUE HETEROLOGUE
Antitoxine tétanique équine
– Prévention
Posologie et durée
Enfant et adulte : 1500 UI dose unique (3000 UI en cas de blessure datant de plus de 24 heures,
plaie infectée ou grave, brûlures, état de choc avec hémorragie, patient de plus de 90 kg)
Le sérum confère une immunité passive temporaire de 15 jours.
– Traitement
Nouveau-né : 1500 UI dose unique
Enfant et adulte : 10 000 UI dose unique
Quelque soit l'indication, en même temps que le sérum, injecter une dose de vaccin
antitétanique par voie IM ou SC (utiliser une autre seringue et un autre site d'injection).
Continuer ensuite la vaccination selon le calendrier habituel.
234
VACCIN ANTITUBERCULEUX = BCG
– Injecter au même endroit chez tous les enfants afin de faciliter la recherche de la cicatrice.
Remarques
Lors de l'injection, l'apparition d'une papule pâle en peau d'orange est le signe d'une
injection correcte.
– Conservation :
• Vaccin reconstitué : entre 2°C et 8°C pendant 4 heures maximum.
• Poudre : entre 2°C et 8°C. La congélation est possible mais n'est pas nécessaire.
• Solvant : la chaîne du froid n'est pas nécessaire à la conservation. Cependant, au moins
24 heures avant la reconstitution du vaccin, placer le solvant à une température comprise entre
2ºC et 8ºC pour que le solvant et la poudre soient à la même température : un choc thermique
lors de la reconstitution diminuerait l'efficacité du vaccin. Ne pas congeler.
235
VACCIN CONTRE L'ENCEPHALITE JAPONAISE
Indications
– Prévention de l'encéphalite japonaise :
• chez l'enfant de plus de un an et l'adulte dans les pays endémiques (zones rurales
d'Asie du Sud-Est et Pacifique Occidental)
• chez les voyageurs séjournant plus d'un mois dans les pays endémiques durant la
période de transmission (moussons)
– Ne pas administrer en cas de réaction allergique lors d'une injection précédente. En cas
d'infection fébrile aiguë sévère, différer la vaccination. Une infection mineure n'est pas une
contre-indication.
– Peut provoquer :
• réactions locales bénignes au point d'injection,
• réactions générales : fièvre, céphalées, éruption, frissons, myalgies, troubles digestifs,
réactions allergiques pouvant survenir jusqu'à 2 semaines après l'injection,
• rarement : manifestations neurologiques (encéphalite, encéphalopathie).
– Ne pas mélanger avec d'autres vaccins dans la même seringue (inactivation des vaccins).
– En cas d'administration simultanée avec des vaccins du PEV, utiliser des seringues et sites
d'injection différents.
– Grossesse : n'administrer que si le risque de contamination est important
– Allaitement : pas de contre-indication
– Le vaccin contre l'encéphalite japonaise ne fait pas partie de la liste des médicaments
Remarques
essentiels de l'OMS.
– Conservation :
• Vaccin reconstitué : entre 2°C et 8°C pendant 8 heures maximum.
• Poudre : entre 2°C et 8°C. Ne pas congeler.
• Solvant : la chaîne du froid n'est pas nécessaire à la conservation. Cependant, au moins
24 heures avant la reconstitution du vaccin, placer le solvant à une température comprise entre
2ºC et 8ºC pour que le solvant et la poudre soient à la même température : un choc thermique
lors de la reconstitution diminuerait l'efficacité du vaccin. Ne pas congeler.
236
VACCIN CONTRE LA FIEVRE JAUNE
Indications
– Prévention de la fièvre jaune :
• chez l'enfant à partir de l'âge de 9 mois et l'adulte vivant ou voyageant en zone
d'endémie
• chez l'enfant entre 6 à 9 mois, lors d'épidémies ou dans les zones d'endémie à haut
risque
– Conservation :
Remarques
237
Médicaments à usage externe,
antiseptiques et désinfectants
– Tube de pommade à 3%
Présentation
Après ouverture, utiliser dans les 30 jours. Bien refermer le tube pour éviter les contaminations.
241
Acide BENZOIQUE + Acide SALICYLIQUE pommade
= pommade de Whitfield
– Antifongique et kératolytique
Action thérapeutique
– 2 applications/jour
Posologie
– Ne pas appliquer sur les plaies suintantes, les muqueuses et les yeux.
Contre-indications, effets indésirables, précautions
Lorsque la pommade a été exposée à une température élevée, les principes actifs ne sont plus
répartis de façon homogène. Il faut alors homogénéiser avant l'emploi.
Après ouverture, bien refermer le tube ou le pot pour éviter les contaminations.
242
ALCOOL ETHYLIQUE = ETHANOL
– Antiseptique et désinfectant
Action thérapeutique
cathéters IV courts)
– Désinfection des bouchons en latex des flacons de perfusion ou de médicaments (à
l'exception des vaccins), des sites d'injection en latex sur les tubulures
– Mélanges d'alcool (éthanol) et d'eau à des concentrations diverses (éthanol à 95% v/v par
Présentation
5
– Utiliser l'éthanol à 70% v/v dont le pouvoir antiseptique est supérieur à celui des
Préparation
– Ne pas appliquer sur les muqueuses, les plaies ou les brûlures : l'alcool est desséchant,
Précautions
– L'éthanol peut éventuellement être utilisé pour la désinfection du matériel non critique
Remarques
(matériel qui ne touche que la peau intacte) à condition que ce matériel ne soit pas souillé
par du sang ou un autre liquide biologique.
– La « stérilisation » du matériel médical critique (instruments chirurgicaux, etc.) par flambage
ou immersion dans l'éthanol, ou par passage d'un tampon alcoolisé est à proscrire.
– Conservation : température inférieure à 30°C –
Bien fermer les flacons pour éviter l’évaporation.
243
BENZOATE DE BENZYLE
(Ascabiol®...)
– Scabicide
Action thérapeutique
– Gale
Indications
– Lotion à 25%
Présentation
– Lotion concentrée à 90%
Préparation
244
Lotion à la CALAMINE
– Antiprurigineux
Action thérapeutique
– Dermatoses prurigineuses
Indications
– 2 à 4 applications/jour
Posologie
– Ne pas appliquer sur les lésions suintantes et/ou surinfectées, les muqueuses et les yeux.
– En cas de contact accidentel avec les yeux ou les muqueuses, rincer abondamment à l’eau.
– Grossesse : pas de contre-indication
– Allaitement : pas de contre-indication, ne pas appliquer sur les seins
5
– Agiter le flacon avant l’emploi.
Remarques
245
Produits générateurs de CHLORE
(NaDCC, HTH, chloramine-T, eau et extrait de Javel, chlorure de chaux, ATCC)
– Désinfectants
Action thérapeutique
actif :
• soit en % de chlore actif
• soit en g/litre ou en mg/litre
• soit en partie par million (ppm)
• soit en degré chlorométrique (1° chl. = approximativement 0,3% de chlore actif)
246
Surfaces et équipement
NaDCC 1 g de
1 cp/litre d'eau 2 cp/litre d'eau 5 cp/litre d'eau 10 cp/litre d'eau
chlore actif/cp
HTH à 70% de 1,5 g/litre 3 g/litre 7 g/litre 15 g/litre
chlore actif = 1 c. à soupe rase = 2 c. à soupe rase = 5 c. à soupe rase = 1 c. à soupe rase
pour 10 litres d'eau pour 10 litres d'eau pour 10 litres d'eau pour 1 litre d'eau
– Manipuler les produits concentrés avec précaution (éviter les chocs, l'exposition à de
Précautions
– L'ATCC est un produit très semblable au NaDCC mais sa faible solubilité limite son
emploi.
– L'HTH et l'eau et extrait de Javel peuvent servir à préparer une solution antiseptique
équivalente à la solution de Dakin, en ajoutant 1 cuillère à café de bicarbonate de sodium
par litre de solution finale :
• pour les plaies : solution à 0,1% (1000 ppm) de chlore actif,
• pour les muqueuses : solution 0,05% (500 ppm) de chlore actif.
– La chloramine-T est surtout utilisée comme antiseptique pour les plaies et muqueuses.
– Conservation : en récipient hermétique, à l'abri de la chaleur et de la lumière (et de l'humidité
pour les produits solides), dans un endroit ventilé. –
Le chlorure de chaux, l'eau et l'extrait de Javel se conservent très mal (maximum quelques mois
pour l'eau et l'extrait de Javel). L'HTH se conserve mieux. Le NaDCC est le plus stable.
247
CETRIMIDE
(Cetavlon®...)
– Antiseptique
Action thérapeutique
– Ne pas mettre en contact avec les yeux, le tissu cérébral, les méninges, l'oreille (risque de
Contre-indications, effets indésirables, précautions
surdité en cas de perforation tympanique), les cavités naturelles, les muqueuses génitales.
– Ne pas utiliser en même temps que du savon (inactivation) ou un antiseptique iodé.
248
CHLORHEXIDINE
(Hibitane®...)
– Antiseptique
Action thérapeutique
– Antisepsie :
Indications
S'assurer que la solution peut être diluée avec de l'eau ordinaire, non distillée (dans ce cas, la
formulation doit contenir un co-solvant pour éviter une précipitation de la chlorhexidine).
– Ne pas mettre en contact avec l'œil, le tissu cérébral, les méninges, l'oreille (risque de
Contre-indications, effets indésirables, précautions
a un meilleur pouvoir nettoyant et peut être diluée avec de l'eau non distillée (le cétrimide
joue le rôle de co-solvant).
– Il existe des solutions de chlorhexidine gluconate à 20% qui ne contiennent généralement
pas de co-solvant et doivent donc être diluées avec de l'eau distillée.
– Il existe des solutions moussantes (Hibiscrub®, etc.) pour le lavage antiseptique et
chirurgical des mains et des solutions alcooliques (Hibitane champ®, etc.) pour
l'antisepsie du champ opératoire.
– Conservation :
• Solution concentrée : température inférieure à 25°C
• Solution diluée pour l'emploi : la solution aqueuse est facilement contaminée par des germes
pathogènes. Ne pas conserver une solution diluée plus d'une semaine ; ne pas rajouter de
solution fraîche sur un fond de solution plus ancienne.
249
CHLORHEXIDINE + CETRIMIDE
(HAC®, Hibicet®...)
– Antiseptique et détergent
Action thérapeutique
– Antisepsie :
Indications
l'emploi
– Ne pas mettre en contact avec l'œil, le tissu cérébral, les méninges, l'oreille (risque de
Contre-indications, effets indésirables, précautions
– Conservation :
Remarques
250
CHLORURE DE METHYLROSANILINIUM
= VIOLET DE GENTIANE = VIOLET CRISTALLISÉ
– Antifongique
Action thérapeutique
– Asséchant
• candidose buccale,
• candidose du mamelon chez la femme allaitante,
• érythème fessier candidosique du nourrisson.
– Traitement des dermatoses suintantes (dermatophytoses, impétigo, etc.)
– Poudre à dissoudre
Présentation
– Solution à 0,5%
– Dissoudre une cuillère à café (= 5 g) de poudre dans un litre d'eau claire (préalablement
Préparation
bouillie pendant quelques minutes et refroidie) pour obtenir une solution à 0,5%.
– Bien agiter et laisser décanter : la solution doit être limpide, filtrer ou transvaser dans un
autre flacon pour éliminer un éventuel dépôt.
– Laver soigneusement à l'eau chaude les flacons servant à la dilution et ceux servant à la
conservation. Les laisser sécher avant chaque remplissage.
5
– 2 applications/jour jusqu’à disparition des lésions
Utilisation
– Conservation :
• Poudre à dissoudre : conservation illimitée
• Solution diluée : 1 semaine maximum
251
CLOTRIMAZOLE
(Canestene®, Mycoril®…)
– Antifongique
Action thérapeutique
– Candidose vaginale
Indications
– Adulte:
Posologie et durée
– Il existe des comprimés gynécologiques de clotrimazole à 100 mg. La posologie est d’un
Remarques
252
Solution savonneuse de CRESOL = LYSOL
= Liquor sapinitus
– Désinfectant et détergent
Action thérapeutique
– Solution concentrée contenant 50% de crésol et 50% de savon liquide, à diluer au moment
Présentation
de l'emploi
– Ne pas mettre en contact avec les yeux, la peau, les muqueuses, les plaies. En cas de
5
contact accidentel, rincer abondamment à l’eau.
– Ne pas utiliser en service de maternité ou de néonatalogie : risque d’hyperbilirubinémie
chez le nouveau-né.
– Ne pas utiliser pour la désinfection de l'eau de boisson ou des aliments ; ne pas utiliser
pour désinfecter les surfaces ou le matériel en contact avec l'eau de boisson ou les
aliments.
– Ne pas utiliser sur le caoutchouc et autres matériaux synthétiques poreux : risque de
détérioration et persistance de résidus irritants, même après un rinçage abondant.
– Ne pas confondre avec le crésol pur, non associé au savon. Le crésol pur est déconseillé car
Remarques
il est moins soluble dans l'eau et plus irritant que la solution savonneuse, il n'a pas de
pouvoir détergent et tache le linge.
– Le crésol est commercialisé sous différents noms commerciaux, en solutions à différentes
concentrations, savonneuses ou non (Crésyl®, Créoline®, Lyorthol®). Pour la composition
et la dilution, consulter la notice du fabricant.
– Le chloroxylénol ou para-chlorométaxylénol ou PCMX (Dettol®) est un produit voisin du
crésol, beaucoup moins irritant, qui peut être utilisé pour l’antisepsie de la peau et des
plaies.
– Conservation : en récipients bien fermés
253
DICHLOROISOCYANURATE de SODIUM = NaDCC
– Antisepsie des plaies (uniquement si la formulation est conçue pour l'antisepsie des
Indications
plaies)
– Pré-désinfection des instruments souillées
– Désinfection des instruments, du linge, du matériel de laboratoire, des surfaces, sols, etc.
– Comprimé effervescent à 1,67 g de NaDCC libérant 1 g de chlore actif lorsqu'il est mis en
Présentation
Solution à 0,1% de chlore actif (1000 ppm) : 1 comprimé à 1 g de chlore actif par litre
Utiliser en compresses, bains ou irrigations. En cas d'utilisation prolongée, protéger la
peau saine autour des plaies avec de la vaseline.
– Pré-désinfection des instruments souillés
Solution à 0,1% de chlore actif (1000 ppm) : 1 comprimé à 1 g de chlore actif par litre
Faire tremper les instruments souillés immédiatement après usage pendant 15 minutes
puis nettoyer les instruments.
– Désinfection de « haut de niveau » des instruments propres
Solution à 0,1% de chlore actif (1000 ppm) : 1 comprimé à 1 g de chlore actif par litre
Faire tremper les instruments préalablement nettoyés pendant 20 minutes, rincer
abondamment et sécher.
– Désinfection du linge
Solution à 0,1% de chlore actif (1000 ppm) : 1 comprimé à 1 g de chlore actif par litre
Faire tremper le linge pendant 15 minutes, rincer abondamment, au minimum 3 fois.
– Désinfection générale (surfaces, sols, éviers, équipement, etc.)
• Surfaces et matériel propres :
Solution à 0,1% de chlore actif (1000 ppm) : 1 comprimé à 1 g de chlore actif par litre
• Surfaces et matériel « sales », non contaminés par du sang :
Solution à 0,2% de chlore actif (2000 ppm) : 2 comprimés à 1 g de chlore actif par litre
• Surfaces et matériel « sales », contaminés par du sang :
Solution à 0,5% de chlore actif (5000 ppm) : 5 comprimés à 1 g de chlore actif par litre
• Surfaces et matériel très contaminés (quantité importante de sang, crachats, etc.) :
Solution à 1% de chlore actif (10 000 ppm) : 10 comprimés à 1 g de chlore actif par litre
Recouvrir de solution, laisser en contact 10 minutes et éponger avec un matériau
absorbant à évacuer avec les déchets contaminés.
254
– Préparer les solutions avec de l'eau propre, dans des récipients non métalliques.
Précautions
– Le NaDCC est corrosif pour les métaux. Le risque est limité pour les instruments en acier
inoxydable de bonne qualité si les recommandations sont respectées (concentration, temps
de contact de 30 minutes maximum, rinçage).
– Pour la désinfection du linge : utiliser uniquement pour des cotons et lins blancs (risque
de décoloration).
– Ne pas exposer le produit à la flamme. Ne pas incinérer.
– NE PAS AVALER. Ne pas ranger les comprimés de NaDCC avec les comprimés oraux.
– Eviter de respirer les vapeurs lors de l'ouverture des récipients et les poussières lors des
manipulations.
– Ne pas mélanger avec :
• certains détergents : dégagement de gaz toxique. Seuls les détergents anioniques (savon
liquide) peuvent être mélangés sans danger avec les solutions de NaDCC.
• des solutions acides (urine, etc.) : dégagement de gaz toxique.
255
FLUORESCEINE
– Avant instillation, s’assurer que le patient ne porte pas de lentilles souples (risque de
Contre-indications, effets indésirables, précautions
– Les bandelettes et unidoses sont à usage unique ; elles doivent être jetées après utilisation.
Remarques
256
Solution ou gel HYDRO-ALCOOLIQUE
(Clinogel®, Manugel®, Manurub®, Sterillium®...)
– Antiseptique
Action thérapeutique
– Désinfection standard des mains par friction, avant et après les soins, que des gants soient
Indications
portés ou non
– Les produits hydro-alcooliques peuvent être utilisés si les mains sont visiblement non
Utilisation
souillées par des liquides et matières organiques, sèches et non poudrées (utiliser des
gants non poudrés, non talqués).
– Remplir le creux de la main avec 3 ml de solution ou de gel et étaler le produit pour
imprégner la surface des mains en totalité. Frictionner les mains pendant 20-30 secondes,
paume contre paume, paume contre dos, entre les espaces interdigitaux (doigts
entrelacés), autour des pouces et des ongles, jusqu'au séchage spontané complet. Ne pas
diluer le produit. Ne pas rincer ni essuyer les mains.
– Tant que les mains ne sont pas visiblement souillées, renouveler la désinfection entre
chaque soin, sans se laver les mains au savon, ni avant, ni après l'application du produit.
• visiblement sales ou souillées par des liquides ou des matières organiques (lavage
impératif),
• poudrées (lavage impératif),
• mouillées (l'eau dilue l'alcool et ralentit le séchage).
– Ne pas utiliser après un contact avec un patient atteint de parasitose cutanée (gale, poux) :
lavage impératif.
– Ne pas utiliser simultanément avec du savon ou un autre antiseptique (antagonisme,
inactivation, etc.).
– Ne pas utiliser pour la désinfection des surfaces, du matériel, des muqueuses, de la peau
des patients.
– Peut provoquer : sensation de brûlure en cas de lésions des mains.
– En cas de contact accidentel avec les yeux, rincer abondamment à l'eau.
– La dose nécessaire et la durée de friction peuvent être différentes selon le produit utilisé.
Remarques
Lire attentivement les instructions du fabricant pour connaître la dose efficace et la durée
de friction requise.
– Il peut être difficile d'enfiler les gants si la friction qui précède n'est pas effectuée jusqu'au
séchage complet de la solution.
– Les mains peuvent donner la sensation d'être collantes après un certain nombre de
frictions. Dans ce cas, se laver les mains.
– Certains produits hydro-alcooliques peuvent être utilisés pour la désinfection chirurgicale
des mains par friction, selon un protocole différent de celui utilisé pour la désinfection
standard des mains par friction.
– Conservation : température inférieure à 30°C –
Bien fermer les flacons pour éviter l'évaporation. Tenir éloigné des sources d'incendie (flamme,
étincelle, corps incandescent).
Solutions alcooliques d'IODE
(alcool iodé, teinture d'iode)
Action thérapeutique
– Antiseptique
– Antifongique
Indications
– Désinfection de la peau saine (champ opératoire, site d'injection ou de ponction)
– Traitement de mycoses cutanées
Présentation
– Alcool iodé (1 ou 3% d’iode dans l’éthanol 50% à 90% v/v)
– La teinture d'iode (5% d’iode et 3% d'iodure de potassium dans l’éthanol 80% à 90% v/v)
est une préparation très concentrée en iode qui ne devrait plus être utilisée.
5
Contre-indications, effets indésirables, précautions
– Ne pas appliquer sur les muqueuses, les plaies ou les brûlures : l’alcool est douloureux,
irritant et ralentit la cicatrisation.
– Peuvent provoquer : irritation cutanée, réactions allergiques.
– Incompatibles avec les dérivés mercuriels (merbromine, etc.).
Remarques
– Conservation : quelques semaines maximum
257
MALATHION
(Prioderm®…)
– Lotion à 0,5%
Présentation
– Appliquer la lotion sur le cuir chevelu et sur toute la longueur des cheveux (insister sur la
Utilisation
– Utiliser avec prudence et sous surveillance médicale chez l’enfant de moins de 2 ans. Le
Contre-indications, effets indésirables, précautions
temps d’application ne doit pas dépasser 6 heures chez l’enfant de moins de 6 mois et
8 heures chez l’enfant de 6 mois à 2 ans.
– Peut provoquer : irritation locale.
– En cas de contact accidentel avec les yeux, rincer abondamment à l’eau.
– NE PAS AVALER. Les premiers signes d’intoxication après ingestion accidentelle sont des
troubles digestifs (vomissements, diarrhée). La survenue d’une dyspnée, de convulsions
ou d’un coma sont des signes d’intoxication grave. Utiliser l’atropine injectable comme
antidote dès les premiers symptômes.
– Grossesse : pas de contre-indication
– Allaitement : pas de contre-indication
– Examiner l’ensemble des sujets contacts et traiter uniquement les sujets atteints. Un
Remarques
traitement préventif des personnes non infestées est inutile et augmente le risque de
résistance.
– En raison de l’inflammabilité du produit, ne pas utiliser près d’une source de chaleur.
– Le malathion ne fait pas partie de la liste des médicaments essentiels de l’OMS.
– Conservation : température inférieure à 30°C –
258
MERBROMINE = MERCURESCEINE SODIQUE
(Mercurochrome®...)
– Antiseptique
Action thérapeutique
– Poudre à dissoudre
Présentation
– Ne pas utiliser avec un dérivé iodé (alcool iodé, polyvidone iodée) : risque de nécrose.
Contre-indications, effets indésirables, précautions
– Peut provoquer :
• toxicité rénale, neurologique et digestive, due à la résorption transdermique de
mercure ; 5
• réactions allergiques très fréquentes, souvent accompagnées d'une sensibilisation aux
dérivés mercuriels (autres antiseptiques mercuriels, amalgames utilisés en dentisterie,
conservateurs utilisés dans les produits cosmétiques).
– Colore la peau, ce qui peut masquer l'apparition d'une réaction inflammatoire.
– Les solutions aqueuses ont un pouvoir antiseptique très faible. Les solutions alcooliques
Remarques
ont un pouvoir antiseptique plus important mais la merbromine présente de tels effets
indésirables que son utilisation, sous toutes ses formes, est à proscrire.
– Les autres dérivés mercuriels : borate de phénylmercure, mercurobutol (Mercryl®),
thiomersal (Thimerosal®), ont les mêmes effets indésirables et sont également à proscrire.
– La merbromine ne fait pas partie de la liste des médicaments essentiels de l'OMS.
– Conservation : pas de précaution particulière pour la température
259
MICONAZOLE
(Daktarin®, Micatin®…)
– Antifongique
Action thérapeutique
– Tube de crème à 2%
Présentation
Il existe aussi une poudre, une pommade et un gel pour usage externe.
260
NYSTATINE
(Mycostatine®...)
– Antifongique
Action thérapeutique
– Candidose vaginale
Indications
261
Pommade à l'OXYDE DE ZINC
– Protecteur cutané
Action thérapeutique
– Dermatose du kwashiorkor
Indications
– 1 à 3 applications/jour
Posologie
Lorsque la pommade a été exposée à une température élevée, le principe actif n'est plus réparti de
façon homogène. Il faut alors homogénéiser avant l'emploi.
Après ouverture, bien refermer le tube ou le pot pour éviter les contaminations.
262
PERMANGANATE DE POTASSIUM
– Antiseptique
Action thérapeutique
– Préparer une solution à 0,01% avec de l’eau claire, bouillie quelques minutes et refroidie.
Préparation et utilisation
– Conservation :
Remarques
263
PERMETHRINE lotion
(Lyclear®…)
– Lotion à 1%
Présentation
– Appliquer la lotion sur le cuir chevelu et sur toute la longueur des cheveux (insister sur la
Utilisation
– Utiliser avec prudence et sous surveillance médicale chez l’enfant de moins de 6 mois.
– Peut provoquer : irritation locale.
– En cas de contact accidentel avec les yeux, rincer abondamment à l’eau.
– N E PA S AVA L E R . En cas d’ingestion accidentelle, le traitement est uniquement
symptomatique.
– Grossesse : pas de contre-indication
– Allaitement : pas de contre-indication
– Examiner l’ensemble des sujets contacts et traiter uniquement les sujets atteints. Un
Remarques
traitement préventif des personnes non infestées est inutile et augmente le risque de
résistance.
– Préférer la perméthrine-lotion à la perméthrine-shampooing qui est moins efficace.
– Il existe aussi une crème de perméthrine à 5% utilisée pour le traitement de la gale chez
l’adulte et l’enfant de plus de 2 mois (les enfants entre 2 mois et 2 ans doivent être traités
sous surveillance médicale). Laver à l’eau et au savon, sécher et appliquer la crème sur
tout le corps à partir de la nuque. Laisser en contact 8 à 12 heures et rincer.
– Conservation : température inférieure à 25°C –
264
Résine de PODOPHYLLE
– Traitement des condylomes acuminés des organes génitaux externes, du vagin et de l’anus
Indications
maximum.
– Préférer la solution de podophyllotoxine à 0,5% : elle est aussi efficace, moins irritante et
Remarques
moins toxique que la résine de podophylle. Elle a l’avantage de pouvoir être appliquée sur
les condylomes par le patient lui-même, alors que les applications de résine de podophylle
doivent toujours être effectuées par le personnel médical.
– En cas de contre-indication ou d’échec après 4 semaines, envisager une alternative
thérapeutique (cryothérapie, électrocoagulation, excision chirurgicale).
– Conservation : température inférieure à 30°C –
265
PODOPHYLLOTOXINE
(Condyline®, Condylox®, Wartec®…)
– Traitement des condylomes acuminés des organes génitaux externes, du vagin et de l’anus
Indications
266
POLYVIDONE IODEE = POVIDONE IODEE = PVI
solution aqueuse (Bétadine dermique®...)
– Antiseptique et désinfectant
Action thérapeutique
– Il existe une solution antiseptique moussante de PVI (Bétadine scrub®, etc.) pour le lavage
Remarques
antiseptique et chirurgical des mains, la douche pré-opératoire, le nettoyage du champ
opératoire et la détersion des plaies souillées.
– Pour l'antisepsie du champ opératoire : le nettoyage de la peau avec une solution
antiseptique moussante est indispensable avant le badigeonnage du site d'incision. Ce
nettoyage doit impérativement être réalisé avec la solution antiseptique moussante de PVI
pour éviter les incompatibilités.
– Pour les autres indications nécessitant un nettoyage préalable de la peau (pose de cathéter,
ponction, rachianesthésie, préparation du périnée, etc.) et en l'absence de solution
antiseptique moussante de PVI, utiliser du savon ordinaire.
– La PVI commence à agir après 30 secondes mais il est recommandé de respecter un temps
de contact d'une minute minimum pour obtenir une bactéricidie.
– Pour certaines utilisations spécifiques (brûlures graves, lavage péritonéal, etc.), diluer la
PVI dans une solution stérile de chlorure de sodium à 0,9%.
– La solution à 10% de PVI ne convient pas pour la désinfection des surfaces et du matériel.
– Conservation : température inférieure à 30°C –
267
SULFADIAZINE ARGENTIQUE
(Flammazine®, Sicazine®…)
Action thérapeutique
– Antibactérien du groupe des sulfamides
– Traitement des infections des plaies chroniques : ulcères de jambe, escarres de décubitus, etc.
Après ouverture, bien refermer le tube ou le pot pour éviter les contaminations et l’exposition à la
lumière.
268
TETRACYCLINE pommade dermique
– Pas d'indications.
Indications
– Un lavage antiseptique régulier suffit souvent à guérir une infection cutanée. En cas
d'échec, un traitement antibactérien par voie orale est préférable à une antibiothérapie
locale.
269
TETRACYCLINE pommade ophtalmique
– Conjonctivite
Indications
– Tube de pommade à 1%
Présentation
– Nettoyer les yeux avec de l’eau bouillie et refroidie avant chaque application ; chez le
Posologie et durée
conjonctivites néonatales.
– Dans le traitement du trachome, une dose unique d’azithromycine orale est aussi efficace
que l’application de tétracycline ophtalmique pendant 6 semaines.
– Le traitement de la conjonctivite gonococcique du nouveau-né doit être effectué par voie
générale (ceftriaxone IM : 125 mg dose unique). Lorsque l’on ne peut pas traiter
immédiatement par voie générale, instiller la pommade tétracycline 1% dans les yeux
toutes les heures en attendant le traitement par voie générale.
– L'oxytétracycline (Posicycline®) et la chlortétracycline (Auréomycine®) s'utilisent comme
la tétracycline.
– Ne pas appliquer sur les yeux la pommade dermique. Seule la pommade ophtalmique est
préparée pour cet usage.
– Conservation : température inférieure à 30°C –
Ne pas utiliser après la date de péremption.
Après ouverture, bien refermer le tube pour éviter les contaminations.
270
Deuxième partie
Etape préliminaire
Agencement d’une pharmacie
Gestion d’une pharmacie
Dans un programme d'urgence ou dans une situation précaire, l'objectif premier est
de répondre aux besoins en assurant l'approvisionnement des structures sanitaires.
L'organisation de la gestion (approvisionnement, stockage, distribution) doit être à la
fois suffisamment simple et suffisamment précise afin de :
– rapidement installer le système ;
– intégrer du personnel non spécialisé, voire non qualifié ;
– permettre à tout moment la substitution d'un responsable de pharmacie ;
– faciliter l'évolution ultérieure vers un système de gestion plus complexe.
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Organisation et gestion d’une pharmacie
Etape préliminaire
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Organisation et gestion d’une pharmacie
documents de gestion, afin que tous parlent le même langage pour éviter les
confusions (car chacun des médicaments usuels est commercialisé sous un très grand
nombre de noms de marques variant suivant les fabricants et les distributeurs,
parfois même suivant les pays pour le même produit d'un laboratoire. Par exemple,
l'ampicilline peut être Britapen®, Penbritin®, Pentrexil®, Totapen®, etc.).
Les médicaments génériques sont des copies de médicaments dont le brevet est
arrivé à expiration. Ils peuvent alors être fabriqués par tout laboratoire
pharmaceutique et sont commercialisés le plus souvent sous leur DCI ou parfois sous
un nouveau nom commercial.
– Classification pharmaco-thérapeutique
C'est le mode de classification de la liste OMS : les médicaments sont groupés
suivant leur action thérapeutique. Dans quelques cas, un médicament figure dans
plusieurs groupes, parfois sous une présentation différente (exemple : diazépam).
Cette classification présente un avantage pédagogique certain ; de plus, elle facilite
l'insertion d'approvisionnements d'origines diverses ainsi que la recherche d'un
produit substituable à un produit manquant. Mais cela nécessite une formation
minimale du personnel.
Niveaux d'utilisation
Des listes plus restreintes sont à établir en fonction de la définition des structures de
soins et de la compétence des prescripteurs.
La détermination des listes restreintes et la désignation des niveaux de prescription
et de distribution sont à adapter à la terminologie et au contexte de chaque pays.
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Organisation et gestion d’une pharmacie
Les locaux
Il faut concevoir des locaux fonctionnels permettant d'assurer :
– la sauvegarde des stocks,
– la bonne conservation des médicaments et du matériel,
– une gestion rationnelle et facile.
Qu'il s'agisse de bâtiment à construire ou de locaux à aménager, d'une pharmacie
régionale ou de la pharmacie d'un dispensaire, les objectifs sont les mêmes, seuls
diffèrent les moyens à mettre en œuvre. Les propositions de ce chapitre se rapportent
seulement à une pharmacie de district, chargée de l'approvisionnement du centre de
santé de district ainsi que des dispensaires et autres centres de soins qui s'y réfèrent.
Dans ce cas, il est nécessaire de disposer de deux locaux séparés, contigus ou non :
un local pour la dispensation quotidienne aux usagers du centre de santé, un
entrepôt où seront stockés, gérés et distribués les médicaments et les consommables
destinés à toutes les structures de santé du district.
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Organisation et gestion d’une pharmacie
Caractéristiques de l'entrepôt
Les dimensions de l'entrepôt seront déterminées par les besoins de stockage qui sont
fonction :
– du nombre des médicaments et matériels retenus,
– du nombre et de l'activité des structures approvisionnées,
– de la périodicité de l'approvisionnement et des livraisons : plus les réapprovi-
sionnements et les livraisons sont espacés, plus les stocks sont volumineux et plus
grand est l'espace nécessaire.
Mieux vaut trop grand que trop petit : dans un entrepôt exigu, les rangements et les
opérations seraient difficiles, de même que l'extension éventuelle des stocks et des
activités. Il faut compter environ 3 m2 de surface au sol pour 1 m2 de surface de
rangement.
La sécurité des marchandises stockées exige que les portes, les serrures, les fenêtres et
même les plafonds soient constitués solidement.
La bonne conservation des médicaments dépend de la température et de l'humidité
ambiantes, conditions très souvent difficiles à maîtriser dans les pays tropicaux.
– Une bonne aération est nécessaire, avec l'utilisation de ventilateurs, si possible, ou
encore la climatisation qui réduit chaleur et humidité, mais est très onéreuse.
– Des matériaux de construction isolants peuvent être utilisés.
– Les fenêtres doivent être protégées pour éviter une exposition directe au soleil.
– Les sols seront en ciment et inclinés de façon à ce que l'eau puisse s'écouler, ce qui
a l'avantage d'en faciliter l'entretien.
Lorsqu'il s'agit de pays froids, ne pas oublier que le gel des liquides provoque le bris
des ampoules et des flacons, et altère certains médicaments.
Les étagères
Des étagères solides et stables sont indispensables. Dans les pays tropicaux où les
termites s'attaquent au bois, il est recommandé d'utiliser des structures métalliques ;
si elles sont démontables, il est facile d'adapter les intervalles entre les rayonnages à
la taille des marchandises à entreposer.
La disposition des étagères, tables ou autres meubles, varie suivant la disposition des
locaux.
Des espaces entre les étagères et les murs améliorent la ventilation. Aucun produit,
aucun emballage même volumineux ne sera stocké à même le sol, mais déposé sur des
palettes qui permettent la circulation de l'air et fournissent une protection contre une
éventuelle inondation.
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Organisation et gestion d’une pharmacie
A l'intérieur du local, ou à défaut dans un local attenant, il faut prévoir des aires de
stockage :
– Aire de stockage arrivée
Pour le stockage des colis, avant le déballage et le contrôle de la livraison et de la
qualité physique des produits, effectués sur le plan de travail central.
– Aire de stockage départ
Pour le stockage des commandes périphériques avant l'enlèvement. Chaque
destination aura son aire assignée où l'on pourra entreposer les colis jusqu'à la
distribution.
Ces deux aires de stockage seront situées à proximité des voies d'accès pour faciliter la
manutention.
Exemples d'agencement d'une pharmacie périphérique (centre médical). Pour les stocks plus
importants ou pour une pharmacie centrale, prévoir plusieurs pièces et appliquer les mêmes
principes en adaptant l'agencement aux besoins : administration, chambre froide ou
réfrigérateurs, etc.
Schéma 1
Schéma 2
278
Organisation et gestion d’une pharmacie
Il est aussi recommandé de prévoir une aire de stockage pour les cartons vides qui
serviront à l'emballage des colis pour les commandes périphériques.
Des plans de travail doivent être prévus pour contrôler les livraisons (y compris
l’inspection physique des produits : limpidité des solutés de perfusion, des injectables,
couleur des comprimés, etc) et préparer les commandes.
Un bureau, installé de préférence près de la lumière, servira au travail administratif du
responsable de la pharmacie et au rangement des documents de gestion.
AMOXICILLINE
caps 250 mg
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Organisation et gestion d’une pharmacie
– Etiquetage
Chaque boîte, chaque flacon, sera étiqueté lisiblement et dans la langue officielle
locale ; une étiquette doit porter lisiblement :
• le nom du produit en DCI,
• la forme et le dosage,
• le nombre d’unités (comprimé, ampoule, etc.) ou le volume (sirop, etc.) contenu
dans chaque boîte ou flacon,
• le nom et l’adresse du fabricant,
• le numéro du lot,
• la date de péremption.
Les produits nécessitant le maintien d’une chaîne de froid devront être conservés au
réfrigérateur entre +2°C et +8°C : vaccins, sérums, ergométrine, oxytocine, insuline et
certains tests de laboratoire.
Indiquer sur les boîtes d'une manière très visible (craie, gros marqueur) la date de
péremption. Ranger les produits ayant le plus long délai avant leurs dates de
péremption au fond des étagères et ceux devant être utilisés en premier devant.
Cette manipulation est indispensable pour éviter que des produits soient périmés
durant le stockage et donc inutilisables.
– Stockage des emballages volumineux
Ranger quelques boîtes à leur place normale et, sur l'étiquette de l’étagère, indiquer
où se trouve le restant du stock. Ne pas disperser les réserves d’un même produit
dans plusieurs endroits.
– Stockage du matériel médical
Etant donnée la diversité des articles stockés, il est préférable de ne pas utiliser
l'ordre alphabétique strict mais de regrouper les articles par catégorie : matériel
d'injection, pansements, sutures, etc.
L'utilisation du même ordre pour le rangement en pharmacie, pour les fiches de
stock, les listes d'inventaire et les listes de commande facilite grandement le
travail.
De plus, pour permettre à une personne non familiarisée avec les dénominations communes
internationales (DCI) de retrouver les produits en cas de garde, d'urgence ou de rempla-
cement, on peut afficher une liste des noms commerciaux et les DCI correspondantes :
Bactrim® voir cotrimoxazole
Flagyl® voir métronidazole
Valium® voir diazépam
Clamoxyl® voir amoxicilline
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Organisation et gestion d’une pharmacie
Gestion de stock
Fiches de stock
La fiche de stock est le principal instrument de gestion. Pour chaque article
(médicament et matériel), une fiche de stock est établie et régulièrement mise à jour
par un seul et même agent. Ces fiches permettent de :
– identifier tous les mouvements de stock : entrées - sorties ;
– connaître à tout moment le niveau théorique des stocks ;
– suivre la consommation des différents utilisateurs ;
– prévoir correctement les commandes ;
– localiser et d'évaluer les pertes (différence entre le stock théorique et le stock réel
de l'inventaire).
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Organisation et gestion d’une pharmacie
Lorsque l'on passe une commande, on inscrit la date, le fournisseur dans la colonne
"provenance ou destination" et la quantité commandée dans la colonne "en
commande ou observation". La colonne "stock" n'est pas modifiée. Lors de la
réception de la commande, on inscrit la quantité reçue dans la colonne "entrée" et l'on
modifie le "stock" en conséquence.
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Organisation et gestion d’une pharmacie
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Organisation et gestion d’une pharmacie
Exemple : feuille de commande d'un centre approvisionné tous les 3 mois, avec un stock
minimum de 3 mois (2 mois de délai d’approvisionnement + 1 mois de stock de sécurité)
Nom de la structure : Hôpital de Vientiane
Nom du responsable : Dr J. Pinel
Date : 26.06.06 Signature : XXX
VOIE ORALE
ACÉTAZOLAMIDE cp 250 mg — — —
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Organisation et gestion d’une pharmacie
Inventaire
Au minimum une fois par an, mais si possible, avant chaque commande, on doit
procéder à un inventaire des quantités réellement en stock et à une vérification des
dates de péremption.
Les fiches de stock donnent un chiffre théorique du stock, mais on doit vérifier
produit par produit les quantités réellement disponibles (stock physique). Les
différences peuvent s'expliquer par des vols ou par des erreurs dans les chiffres
notés. Il faudra bien sûr éclaircir ces différences.
Un inventaire n'est facilement réalisable que dans une pharmacie correctement
rangée. C'est une opération absolument indispensable.
Durant l'inventaire, la pharmacie ou l'entrepôt doit s'organiser pour qu'il n'y ait
aucun mouvement de stock.
Distribution
L'entrepôt approvisionne les pharmacies du district suivant un calendrier résultant
d'un commun accord entre le responsable de l'entrepôt et ceux des formations
sanitaires du district.
Chaque pharmacie adresse à l'entrepôt une feuille de commande (décrite précé-
demment) en double exemplaire :
– sur les deux exemplaires seront indiquées les quantités fournies lors de l'exécution
de la commande par l'entrepôt dans la colonne «quantité livrée» ;
– le premier exemplaire accompagnera obligatoirement la livraison ;
– le second, destiné à l'entrepôt, sera conservé dans un dossier établi pour chaque
pharmacie du district, après avoir vérifié que tous les articles ont bien été
enregistrés sur leur fiche de stock respective ; la date de cet enregistrement sera
porté sur la feuille de commande pour en témoigner.
Les commandes et les livraisons à la pharmacie du centre de santé de district seront
établies suivant le même processus.
Cette pharmacie du centre de santé de district possèdera son propre fichier de stock
destiné à sa gestion interne.
285
Organisation et gestion d’une pharmacie
• fermer les sachets : il existe des sachets à ouverture refermable par pression
(Minigrip®) ; sinon il est possible d'agraffer les sachets ou, mieux, d'utiliser une
petite machine à sceller par la chaleur qui soude les deux côtés.
Le pré-emballage a de nombreux avantages :
• une distribution plus facile et plus rapide ;
• une meilleure conservation des médicaments ;
• un contrôle plus rigoureux et plus facile des sorties de médicaments ;
• une présentation plus acceptable pour le patient ; en même temps, le
médicament est mieux identifiable et son mode d'emploi mieux connu.
Le pré-emballage doit être fait suivant des procédures précises et contrôlées pour
respecter les normes d'hygiène (propreté des mains, des tables, des boîtes avant leur
ouverture, des sachets, etc.), pour supprimer les risques d'erreurs de médicaments et de
comptage défectueux, ainsi que pour éviter les détournements pendant les opérations.
Il est toujours justifié pour des structures de santé qui reçoivent plus de 20 patients
par jour en consultation.
Pour reconditionner de grandes quantités de comprimés (centres de santé de
districts importants), il existe des compteurs de comprimés, soit pour comptage
manuel, soit pour comptage automatique au moyen d'un appareil simple
fonctionnant à l'électricité.
286
Organisation et gestion d’une pharmacie
La qualité
Il existe sur le marché des médicaments de mauvaise qualité qui n'ont pas subi les
contrôles requis : certains ne contiennent pas assez de principe actif, voire même
aucun principe actif, d'autres sont mal préparés et ne se conservent pas, et d’autres
peuvent être réellement nocifs.
Pour dépister les fournisseurs suspects, les responsables de centres d'approvision-
nement pourront se renseigner auprès des autorités sanitaires locales. Dans tous les
cas, la décision d’approvisionnement local sera prise par un professionnel de la
pharmacie après évaluation des éventuels fournisseurs du marché pharmaceutique
local. Un système d’évaluation continue de la qualité des produits sera mis en place
une fois les fournisseurs sélectionnés.
Le coût
Il est nécessaire de comparer les prix de vente locaux et le prix des mêmes produits
importés, en incluant les frais de transport (maritime ou aérien), de transit et, parfois,
le paiement de droits fiscaux divers.
L'approvisionnement local peut avoir un avantage, même si les prix proposés
dépassent légèrement les prix de revient des importations individuelles : il permet de
réduire les niveaux des stocks, puisque le réapprovisionnement peut être plus
fréquent, donc de limiter les risques de perte (péremption, détournements, etc.) et le
volume du stockage.
Pour les solutés de perfusion, qui sont très encombrants et coûtent relativement cher
en fret, il est conseillable d'acheter des productions locales lorsqu'il en existe et de
bonne qualité.
En ce qui concerne les médicaments peu consommés, qui représentent un pourcentage
négligeable dans la valeur totale de l'approvisionnement, il ne vaut pas la peine de
les importer lorsqu'ils sont disponibles sur place et de bonne qualité.
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Qualité et conservation des médicaments
Qualité et conservation
des médicaments
Normes de qualité
Conditions de conservation
Détérioration
Péremption
Normes de qualité
Chaque médicament est caractérisé par des normes particulières, inscrites dans les
pharmacopées ou dans les dossiers présentés par leurs fabricants et reconnues par les
autorités compétentes de chaque pays. Ces normes concernent l’aspect extérieur
(couleur, odeur, etc.), les caractères physico-chimiques, les procédés d’analyses, les
conditions et la durée de conservation.
Le certificat d’analyse, fourni par les fabricants pour chacun de leurs produits,
garantit que les produits d’un lot (produits provenant d’un même cycle de
production) sont conformes aux normes officielles de qualité, existant dans son pays.
Conditions de conservation
La température, l’air, l’humidité et la lumière sont des facteurs qui interviennent
dans la conservation. Les conditions de stabilité sont différentes suivant les
médicaments, qui sont plus ou moins fragiles, et suivant la forme du médicament
(comprimé, solution, etc.) ou suivant son mode de fabrication. Il est donc nécessaire
de respecter les normes de conservation indiquées sur chaque fiche de ce guide, ou
sur les notices et les étiquettes des fabricants, au cas où elles ne soient pas
concordantes.
289
Qualité et conservation des médicaments
Température
Les températures de stockage sont définies comme suit par la pharmacopée
européenne :
au congélateur - 15 à 0°C
au réfrigérateur + 2 à + 8°C
au frais + 8 à + 15°C
température ambiante + 15 à + 30°C
Mais durant le transit et le transport, la température peut atteindre 50 à 60°C à
l'intérieur des véhicules, des conteneurs ou sur les quais de débarquement et, dans ce
cas, la conservation et les dates de péremption ne peuvent plus être garanties.
La congélation peut être préjudiciable, particulèrement aux solutions, entraînant la
précipitation du principe actif ou le bris des ampoules.
Les vaccins, immunoglobulines et sérums sont des produits sensibles à la chaleur et à
la lumière. Même si les nouvelles productions fournissent des vaccins moins
sensibles à la chaleur (dits "thermostables"), il faut toujours les conserver au
réfrigérateur, entre 2°C et 8°C, et respecter strictement la chaîne de froid durant les
transports.
Air
L'air est un facteur de dégradation en raison de l'oxygène et de l'humidité qu'il
contient. Tout récipient doit rester fermé. Dans les emballages étanches et opaques,
de type hospitalier, les médicaments sont à l'abri de l'air et de la lumière. Il faut éviter
de les déconditionner trop longtemps avant leur distribution.
Lumière
Elle est nocive aux médicaments, particulièrement aux solutions. Les préparations
injectables sont à conserver dans leur emballage à l'obscurité. Certains verres colorés
donnent une protection illusoire contre la lumière.
Détérioration
Il est important de connaître les caractères normaux de chaque médicament (couleur,
odeur, solubilité, consistance) afin de pouvoir détecter les changements d'aspect qui
pourraient traduire sa dégradation. Il faut pourtant savoir que certaines
dégradations ne se traduisent pas toujours par une modification extérieure visible.
La conséquence principale de la dégradation est une diminution de l'activité
thérapeutique, ce qui entraîne des conséquences plus ou moins graves à l'échelle
individuelle ou collective.
290
Qualité et conservation des médicaments
Par exemple, l'emploi d'antibactériens périmés ou détériorés, donc moins actifs, non
seulement ne guérit pas l’infection, mais aussi favorise l'apparition de souches
résistantes.
Il n'est pas recommandé de compenser une éventuelle diminution de l'activité par
une augmentation aléatoire de la dose habituelle car, pour les médicaments toxiques,
il existe un réel danger de surdosage.
Certains médicaments subissent avec le temps des dégradations aboutissant à la
formation de substances beaucoup plus dangereuses, donc à une augmentation de la
toxicité. La tétracycline en est le principal exemple : la poudre jaune pâle devient
brunâtre et visqueuse ; son utilisation est alors dangereuse, même lorsque la date de
péremption n'est pas encore atteinte.
Pour certains médicaments, on constate une augmentation de leur pouvoir allergène.
C'est le cas des pénicillines et céphalosporines par exemple.
Les suppositoires, ovules, crèmes et pommades qui ont fondu sous l'action de la
chaleur ne doivent pas être utilisés. Le principe actif n'est plus réparti de façon
homogène dans l'excipient.
Les sels de réhydratation orale sont utilisables tant qu'ils ont conservé leur aspect de
poudre blanche. L'humidité les transforme en une masse compacte, plus ou moins
brunâtre et insoluble : ils sont alors impropres à la consommation, quelle que soit
leur date de péremption.
Péremption
Les médicaments, même conservés dans les conditions adéquates, se détériorent
progressivement et selon des processus divers. Dans la plupart des pays, la
réglementation impose aux fabricants l’obligation d’étudier la stabilité de leurs
produits dans des conditions standardisées, et de garantir une durée minimum de
conservation. La date limite d’utilisation (ou date de péremption), indiquée par le
fabricant, est fixée de sorte que l’effet thérapeutique reste inchangé jusqu’à cette date
incluse (90 % du principe actif doit être présent et il ne doit pas y avoir d’augmen-
tation substantielle de la toxicité).
La date de péremption figurant sur l’emballage est basée sur la stabilité du
médicament dans son récipient original fermé. Les durées couramment garanties
sont 3 ans et 5 ans. Certains produits fragiles ne sont garantis que 1 an ou 2 ans.
La date limite d'utilisation doit figurer sur les emballages avec les spécifications
éventuelles de stockage.
Quand cette date limite d'utilisation n'existe pas sur l'emballage, la date de
fabrication est généralement indiquée et on peut alors appliquer 3 ans de
conservation aux antibactériens usuels, aux hormones, aux vitamines et à toutes les
formes liquides en général, et 5 ans aux autres produits. Il s'agit là d'une règle
grossière qui comporte beaucoup d'exceptions et qui ne s'applique pas bien sûr aux
produits nécessitant des conditions particulières de stockage (au réfrigérateur par
exemple).
291
Qualité et conservation des médicaments
Médicaments périmés
La date de péremption est à respecter du point de vue légal et du point de vue de la
responsabilité thérapeutique.
Dans les situations où les seuls médicaments disponibles auraient une date de
péremption dépassée, le médecin pourrait prendre la responsabilité d'utiliser ces
médicaments.
Il est bien évident que le médicament ne devient pas impropre à la consommation du
jour au lendemain après sa date de péremption. Si le produit a été conservé dans des
conditions acceptables (à l'abri de l'humidité et de la lumière, en conditionnement
intact et à une température moyenne) et si des modifications d'aspect ou de solubilité
ne sont pas décélées, il est souvent préférable d'utiliser un médicament périmé plutôt
que de laisser un malade grave sans traitement.
Le respect des dates de péremption s'impose pour les médicaments dont la posologie
est obligatoirement précise et qui présenteraient un risque de sous-dosage, tels les
tonicardiaques et les anti-épileptiques et pour ceux qui risquent d'être devenu
toxiques telles les cyclines.
292
Prescription, coût, observance
293
Prescription, coût, observance
294
Prescription, coût, observance
295
Utilisation des antibactériens en situation précaire
297
Utilisation des antibactériens en situation précaire
298
Utilisation des antibactériens en situation précaire
Associations d’antibactériens
Associer plusieurs antibactériens ne se justifie qu'en cas d'infections sévères
(brucellose, lèpre, tuberculose, infections génitales hautes, etc.).
Certaines associations sont à éviter car deux antibactériens administrés
simultanément peuvent se neutraliser (par exemple pénicillines et tétracyclines).
Pénicillines et dérivés
• Amoxicilline et ampicilline
• Benzylpénicilline (pénicilline G)
• Benzathine benzylpénicilline (pénicilline G benzathine)
• Benzylpénicilline procaïne avec ou sans benzylpénicilline
• Cloxacilline
• Phénoxyméthylpénicilline (pénicilline V)
Dérivés de la pénicilline
– L'amoxicilline et l'ampicilline ont un spectre large et une bonne diffusion tissulaire, ce
qui justifie leur utilisation dans de nombreuses infections. Elles sont fréquemment
utilisées chez les femmes enceintes pour lesquelles les autres antibactériens sont
souvent contre-indiqués.
299
Utilisation des antibactériens en situation précaire
Macrolides
• Erythromycine
• Azithromycine
– L'érythromycine est à réserver aux cas d'allergie aux pénicillines.
– L'azithromycine est efficace en dose unique dans le traitement des infections à
C. trachomatis, en raison de sa durée de vie prolongée dans l'organisme.
Phénicolés
• Chloramphénicol
• Chloramphénicol huileux
– Le chloramphénicol est un antibactérien à large spectre efficace dans de
nombreuses infections. En raison de son efficacité et de son faible coût, il est encore
très utilisé. Cependant, en raison de sa toxicité hématologique potentielle, réserver
son usage au traitement d'infections sévères, lorsque d'autres antibactériens moins
toxiques sont inefficaces ou contre-indiqués.
Le traitement par voie orale est plus efficace que par voie injectable : les
concentrations sanguines et tissulaires sont plus importantes.
– Le chloramphénicol huileux est réservé aux épidémies de méningite à
méningocoque.
Sulfamides
• Sulfadiazine
• Sulfadoxine
• Cotrimoxazole (sulfaméthoxazole + triméthoprime)
Sulfamides simples
– La sulfadiazine associée à la pyriméthamine est le traitement de première intention
de la toxoplasmose.
– La sulfadoxine est caractérisée par une longue durée d'action (environ 1 semaine).
En raison de l'existence de souches résistantes, elle ne doit plus être utilisée dans le
cadre d'épidémie de méningite ou de choléra.
– L'emploi de sulfamides non résorbés au niveau intestinal (sulfaguanidine, etc.)
n'est pas recommandé en raison de leur inefficacité dans la majorité des infections
intestinales d'origine bactérienne.
Sulfamides associés
– L'association d'un sulfamide avec le triméthoprime (cotrimoxazole) bénéficie de
l'action synergique des deux principes actifs. Ses indications sont plus larges que
celles des sulfamides simples, il existe cependant de plus en plus de souches
résistantes au cotrimoxazole.
300
Utilisation des antibactériens en situation précaire
Cyclines
• Doxycycline
• Tétracycline
– En raison de la multiplication des germes résistant aux cyclines, réserver leur
emploi à des infections spécifiques : par exemple brucellose, choléra, borrelioses,
typhus, chlamydioses, certaines pneumopathies.
– La doxycycline a l'avantage de pouvoir être administrée en dose unique dans le
traitement du choléra, du typhus épidémique ou des fièvres récurrentes.
Aminosides
• Gentamicine
• Spectinomycine
• Streptomycine
En raison de leur toxicité (troubles auditifs irréversibles, insuffisance rénale grave,
réactions allergiques), les aminosides sont à utiliser uniquement dans leurs
indications spécifiques respectives en assurant une surveillance de l'audition et de la
fonction rénale.
Céphalosporines
• Céfixime
• Ceftriaxone
Cefixime et ceftriaxone sont des céphalosporines de 3ème génération particulièrement
efficaces contre les bactéries Gram négatif. Elles constituent une alternative aux
fluoroquinolones lorsque celles-ci sont déconseillées, en particulier chez l'enfant et
chez la femme enceinte.
Quinolones
• Acide nalidixique
• Ciprofloxacine, ofloxacine, etc.
– Quinolones de 1ère génération : acide nalidixique
L'acide nalidixique n'est plus recommandé dans le traitement des shigelloses. Il
peut éventuellement être utilisé dans le traitement des cystites.
– Quinolones de 2ème génération (fluoroquinolones) : ciprofloxacine, ofloxacine, etc.
Les fluoroquinolones ont un spectre d'activité plus large que les quinolones de
1ère génération et une bonne diffusion dans les tissus. Mais leur usage doit être
réservé à des infections sévères, résistant aux antibactériens de 1ère ligne, en raison
des risques d'émergence de souches résistantes.
Nitrofuranes
• Nitrofurantoïne
La nitrofurantoïne peut être prescrite en première intention dans les cystites,
particulièrement chez la femme jeune, sauf au cours du dernier mois de grossesse.
301
Antiseptiques et désinfectants
Antiseptiques et désinfectants
Définition
Sélection
Antiseptiques et dilutions recommandés
Préparation des solutions antiseptiques
Préparation des solutions désinfectantes pour les sols et les
surfaces
Utilisation des solutions désinfectantes pour le matériel
médical
Définition
Les antiseptiques sont des produits utilisés pour la désinfection (antisepsie) des
tissus vivants (peau, muqueuses, plaies).
Les désinfectants sont des produits utilisés pour la désinfection des objets et des
surfaces (sols, tables, etc.).
Certains produits peuvent être utilisés à la fois comme antiseptique et comme
désinfectant, par exemple : polyvidone iodée, tosylchloramide sodique (chloramine-T)
et certaines formulations de dichloroisocyanurate de sodium (NaDCC).
Sélection
Il n'existe pas de produit unique répondant à tous les besoins d'une structure
médicale en terme de nettoyage, antisepsie et désinfection. Cependant, une liste
restreinte de produits est en général suffisante et facilite la gestion (limitation des
risques de rupture de stock, de surstock, de mauvaise utilisation des produits).
1 - Liste recommandée
– du savon ordinaire, généralement disponible localement
– un détergent, généralement disponible localement
– un produit générateur de chlore :
• de préférence NaDCC, en formulation permettant l'utilisation pour les plaies,
l'eau de boisson, la désinfection des surfaces
• à défaut, chloramine-T
– l'association chlorhexidine-cétrimide
– la polyvidone iodée
– le violet de gentiane
– un détergent phénolique tel que la solution savonneuse de crésol
303
Antiseptiques et désinfectants
Remarques :
– Alcools (éthanol et isopropanol ou alcool isopropylique)
Si une liste limitée de produits doit être sélectionnée, l'éthanol et l'isopropanol ont
peu d'avantages :
• leur application sur les plaies et les muqueuses est contre-indiquée,
• leur effet n'est pas rémanent. Si cet effet est recherché, ils doivent toujours être
associés à d'autres antiseptiques (Clinogel®, Stérilium®, Hibisprint®, etc.).
• leur transport aérien est cher (emballages spéciaux),
• leur importation nécessite souvent des formalités administratives compliquées.
Cependant, si l'éthanol et l'isopropanol sont disponibles localement, ils peuvent
être intéressants, par exemple pour désinfecter la peau saine avant une injection ou
une prise de sang, en raison de leur rapidité d'action (quelques secondes). Ces
produits sont plus efficaces à 60-70% v/v qu'à 90-95%.
– Glutaral/glutaraldéhyde
La solution alcaline de glutaraldéhyde à 2% est un désinfectant très puissant et non
corrosif pour les métaux. Cette solution peut être utilisée pour la désinfection (en
20 minutes) du matériel semi-critique qui ne peut être stérilisé par la chaleur
(lames de laryngoscope par exemple). Les recommandations suivantes doivent être
respectées :
• nettoyage préalable méticuleux,
• immersion complète dans la solution de glutaraldéhyde « activée »,
• rinçage soigneux à l'eau pour éliminer tout résidu,
• séchage adéquat.
L'« activation » consiste en l'addition d'un « activateur » fourni avec le produit
pour élever le pH de la solution à un pH alcalin nécessaire à l'efficacité. La durée
de vie de la solution « activée » est limitée à 2 à 4 semaines selon la marque.
La solution de glutaraldéhyde libère des vapeurs toxiques. Elle doit, pour cette
raison, être utilisée dans des pièces bien ventilées (hotte aspirante recommandée).
Son prix et les contraintes pour une utilisation sans danger réduisent son intérêt
dans les structures à ressources limitées.
2 - Produits déconseillés
– L'éosine : ce produit est encore fréquemment utilisé, mais son spectre est très étroit
et ses solutions aqueuses sont très facilement contaminées par des bactéries.
– L'eau oxygénée : l'eau oxygénée est intéressante pour le nettoyage de plaies
souillées, mais son efficacité est limitée. De plus, l'eau oxygénée concentrée est
dangereuse à transporter et à manipuler.
– L'hexachlorophène : l'efficacité de cet antiseptique est limitée. Il est toxique pour le
système nerveux central.
– Les dérivés mercuriels, par exemple borate de phénylmercure, merbromine
(Mercurochrome®), mercurobutol (Mercryl®), thiomersal (Merthiolate®,
Timerosal®) : l'efficacité des solutions aqueuses est limitée (très limitée pour la
merbromine). En solution alcoolique, ces produits sont plus efficaces. Toutefois, les
dérivés mercuriels peuvent provoquer des effets indésirables graves (toxicité
rénale, neurologique, digestive ; allergies). De plus ils polluent l'environnement.
Leur utilisation devrait être proscrite.
– L'éther : souvent utilisé à tort comme antiseptique, l'éther ne désinfecte pas. Il sert
au dégraissage de la peau et à l'élimination des résidus de sparadrap.
304
Antiseptiques et dilutions recommandées
Indications Produit à utiliser Dilution Remarques
305
Antiseptiques et désinfectants
306
Antiseptiques et désinfectants
307
308
Niveau de traitement requis en fonction de la catégorie/destination du matériel médical
Matériel critique Tout le matériel invasif qui Stérile au moment de l'emploi Stérilisation à l'autoclave dans un double
– Matériel en contact avec traverse la peau ou les emballage
Antiseptiques et désinfectants
Matériel semi-critique Thermomètres oraux et Matériel thermosensible : Désinfection par immersion pendant 20 minutes
Matériel en contact avec les rectaux, spéculum nasal ou soumis à une désinfection « de haut dans une solution à 0,1% de chlore actif
muqueuses ou la peau lésée vaginal, lames de laryn- niveau » entre chaque patient (1000 ppm) ou de chloramine-T (20 g/litre)
superficiellement goscope, etc.
Matériel thermorésistant : – Autoclavage (emballage non obligatoire)
stérilisé, mais pas nécessairement – Ebullition
maintenu stérile jusqu'à l'utilisation
Matériel non critique Stéthoscopes, tensiomètres, Régulièrement nettoyé et désinfecté A choisir en fonction de la disponibilité et du
– Matériel en contact avec tables d’examen, fauteuils mais pas nécessairement entre type de matériel à désinfecter :
la peau intacte du patient roulants, supports pour chaque patient, sauf si souillé par du – solution de chlore actif2
– Matériel sans contact avec perfusions, lits, balances, sang ou autre liquide biologique1 ou – phénolique (lysol 1%, chloroxylenol)
le patient etc. en cas d'infection exigeant des – éthanol ou isopropanol à 70%
mesures d'isolation.
1 Dans ce cas, recouvrir de solution à 1% de chlore actif (= 10 000 ppm), laisser en contact 10 minutes et éponger avec un matériau absorbant (à évacuer avec les déchets
contaminés), rincer, nettoyer.
2 Solutions préparées à partir de dichloroisocyanurate de sodium (NaDCC), ou à défaut, à partir d'hypochlorite de calcium (plus corrosif), ou de chloramine-T (minimum
1 g/litre) ou en dernier recours, à partir d'eau de Javel (produit encore plus corrosif et très facilement dégradé par la chaleur).
Liste modèle des médicaments essentiels de l’OMS (14ème édition, mars 2005)
Médicaments essentiels
Notes explicatives
La liste principale correspond aux besoins minimaux en médicaments d’un système de soins de santé
de base et indique les médicaments qui ont la meilleure efficacité, la meilleure innocuité et le meilleur
rapport coût/efficacité concernant les maladies prioritaires. Ces maladies sont sélectionnées en fonction
de leur importance actuelle et future estimée pour la santé publique, ainsi que de l’existence éventuelle
d’un traitement sans danger et d’un bon rapport coût/efficacité.
La liste complémentaire présente des médicaments essentiels pour des maladies prioritaires pour
lesquelles des moyens de diagnostic ou de surveillance spécifiques et/ou des soins médicaux spécialisés
et/ou une formation spécialisée sont nécessaires. En cas de doute, des médicaments peuvent également
être rangés dans la liste complémentaire en raison de leur coût systématiquement plus élevé et/ou de leur
rapport coût/efficacité moins bon dans certains contextes.
Quand le dosage d’un médicament est indiqué pour son sel ou son ester, il figure entre parenthèses ;
quand il se rapporte à la fraction active, le nom du sel ou de l’ester placé entre parenthèses est précédé
de l’expression « sous forme de ».
Le carré ( ) sert essentiellement à indiquer une efficacité clinique comparable au sein d’une famille
pharmacologique. Le médicament figurant dans la liste doit être un représentant de la famille connu
comme le plus efficace et le plus sûr. Dans certains cas, c’est le premier médicament qui a reçu
l’autorisation de mise sur le marché qui pourra être indiqué ; dans d’autres, des molécules ayant reçu
l’autorisation de mise sur le marché ultérieurement peuvent être plus sûres ou plus efficaces. Lorsqu’il
n’y a aucune différence d’efficacité ou d’innocuité, le médicament figurant dans la liste sera celui qui
est généralement disponible au prix le plus bas, d’après l’indicateur des prix internationaux des
médicaments. L’équivalence thérapeutique n’est mentionnée que sur la base des données d’efficacité et
d’innocuité et lorsqu’elle correspond aux recommandations cliniques de l’OMS. Les listes nationales ne
doivent pas utiliser de symbole comparable et doivent comporter un choix final de médicaments qui leur
est propre, et qui dépend des produits disponibles localement et de leur prix.
A l’intérieur des différentes sections de la liste, les médicaments sont classés par ordre alphabétique.
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Liste modèle des médicaments essentiels de l’OMS (14ème édition, mars 2005)
Médicaments essentiels
Notes explicatives
La liste principale correspond aux besoins minimaux en médicaments d’un système de soins de santé
de base et indique les médicaments qui ont la meilleure efficacité, la meilleure innocuité et le meilleur
rapport coût/efficacité concernant les maladies prioritaires. Ces maladies sont sélectionnées en fonction
de leur importance actuelle et future estimée pour la santé publique, ainsi que de l’existence éventuelle
d’un traitement sans danger et d’un bon rapport coût/efficacité.
La liste complémentaire présente des médicaments essentiels pour des maladies prioritaires pour
lesquelles des moyens de diagnostic ou de surveillance spécifiques et/ou des soins médicaux spécialisés
et/ou une formation spécialisée sont nécessaires. En cas de doute, des médicaments peuvent également
être rangés dans la liste complémentaire en raison de leur coût systématiquement plus élevé et/ou de leur
rapport coût/efficacité moins bon dans certains contextes.
Quand le dosage d’un médicament est indiqué pour son sel ou son ester, il figure entre parenthèses ;
quand il se rapporte à la fraction active, le nom du sel ou de l’ester placé entre parenthèses est précédé
de l’expression « sous forme de ».
Le carré ( ) sert essentiellement à indiquer une efficacité clinique comparable au sein d’une famille
pharmacologique. Le médicament figurant dans la liste doit être un représentant de la famille connu
comme le plus efficace et le plus sûr. Dans certains cas, c’est le premier médicament qui a reçu
l’autorisation de mise sur le marché qui pourra être indiqué ; dans d’autres, des molécules ayant reçu
l’autorisation de mise sur le marché ultérieurement peuvent être plus sûres ou plus efficaces. Lorsqu’il
n’y a aucune différence d’efficacité ou d’innocuité, le médicament figurant dans la liste sera celui qui
est généralement disponible au prix le plus bas, d’après l’indicateur des prix internationaux des
médicaments. L’équivalence thérapeutique n’est mentionnée que sur la base des données d’efficacité et
d’innocuité et lorsqu’elle correspond aux recommandations cliniques de l’OMS. Les listes nationales ne
doivent pas utiliser de symbole comparable et doivent comporter un choix final de médicaments qui leur
est propre, et qui dépend des produits disponibles localement et de leur prix.
A l’intérieur des différentes sections de la liste, les médicaments sont classés par ordre alphabétique.
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Médicaments essentiels
Notes explicatives
La liste principale correspond aux besoins minimaux en médicaments d’un système de soins de santé
de base et indique les médicaments qui ont la meilleure efficacité, la meilleure innocuité et le meilleur
rapport coût/efficacité concernant les maladies prioritaires. Ces maladies sont sélectionnées en fonction
de leur importance actuelle et future estimée pour la santé publique, ainsi que de l’existence éventuelle
d’un traitement sans danger et d’un bon rapport coût/efficacité.
La liste complémentaire présente des médicaments essentiels pour des maladies prioritaires pour
lesquelles des moyens de diagnostic ou de surveillance spécifiques et/ou des soins médicaux spécialisés
et/ou une formation spécialisée sont nécessaires. En cas de doute, des médicaments peuvent également
être rangés dans la liste complémentaire en raison de leur coût systématiquement plus élevé et/ou de leur
rapport coût/efficacité moins bon dans certains contextes.
Quand le dosage d’un médicament est indiqué pour son sel ou son ester, il figure entre parenthèses ;
quand il se rapporte à la fraction active, le nom du sel ou de l’ester placé entre parenthèses est précédé
de l’expression « sous forme de ».
Le carré ( ) sert essentiellement à indiquer une efficacité clinique comparable au sein d’une famille
pharmacologique. Le médicament figurant dans la liste doit être un représentant de la famille connu
comme le plus efficace et le plus sûr. Dans certains cas, c’est le premier médicament qui a reçu
l’autorisation de mise sur le marché qui pourra être indiqué ; dans d’autres, des molécules ayant reçu
l’autorisation de mise sur le marché ultérieurement peuvent être plus sûres ou plus efficaces. Lorsqu’il
n’y a aucune différence d’efficacité ou d’innocuité, le médicament figurant dans la liste sera celui qui
est généralement disponible au prix le plus bas, d’après l’indicateur des prix internationaux des
médicaments. L’équivalence thérapeutique n’est mentionnée que sur la base des données d’efficacité et
d’innocuité et lorsqu’elle correspond aux recommandations cliniques de l’OMS. Les listes nationales ne
doivent pas utiliser de symbole comparable et doivent comporter un choix final de médicaments qui leur
est propre, et qui dépend des produits disponibles localement et de leur prix.
A l’intérieur des différentes sections de la liste, les médicaments sont classés par ordre alphabétique.
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Médicaments essentiels
Notes explicatives
La liste principale correspond aux besoins minimaux en médicaments d’un système de soins de santé
de base et indique les médicaments qui ont la meilleure efficacité, la meilleure innocuité et le meilleur
rapport coût/efficacité concernant les maladies prioritaires. Ces maladies sont sélectionnées en fonction
de leur importance actuelle et future estimée pour la santé publique, ainsi que de l’existence éventuelle
d’un traitement sans danger et d’un bon rapport coût/efficacité.
La liste complémentaire présente des médicaments essentiels pour des maladies prioritaires pour
lesquelles des moyens de diagnostic ou de surveillance spécifiques et/ou des soins médicaux spécialisés
et/ou une formation spécialisée sont nécessaires. En cas de doute, des médicaments peuvent également
être rangés dans la liste complémentaire en raison de leur coût systématiquement plus élevé et/ou de leur
rapport coût/efficacité moins bon dans certains contextes.
Quand le dosage d’un médicament est indiqué pour son sel ou son ester, il figure entre parenthèses ;
quand il se rapporte à la fraction active, le nom du sel ou de l’ester placé entre parenthèses est précédé
de l’expression « sous forme de ».
Le carré ( ) sert essentiellement à indiquer une efficacité clinique comparable au sein d’une famille
pharmacologique. Le médicament figurant dans la liste doit être un représentant de la famille connu
comme le plus efficace et le plus sûr. Dans certains cas, c’est le premier médicament qui a reçu
l’autorisation de mise sur le marché qui pourra être indiqué ; dans d’autres, des molécules ayant reçu
l’autorisation de mise sur le marché ultérieurement peuvent être plus sûres ou plus efficaces. Lorsqu’il
n’y a aucune différence d’efficacité ou d’innocuité, le médicament figurant dans la liste sera celui qui
est généralement disponible au prix le plus bas, d’après l’indicateur des prix internationaux des
médicaments. L’équivalence thérapeutique n’est mentionnée que sur la base des données d’efficacité et
d’innocuité et lorsqu’elle correspond aux recommandations cliniques de l’OMS. Les listes nationales ne
doivent pas utiliser de symbole comparable et doivent comporter un choix final de médicaments qui leur
est propre, et qui dépend des produits disponibles localement et de leur prix.
A l’intérieur des différentes sections de la liste, les médicaments sont classés par ordre alphabétique.
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Médicaments essentiels
Notes explicatives
La liste principale correspond aux besoins minimaux en médicaments d’un système de soins de santé
de base et indique les médicaments qui ont la meilleure efficacité, la meilleure innocuité et le meilleur
rapport coût/efficacité concernant les maladies prioritaires. Ces maladies sont sélectionnées en fonction
de leur importance actuelle et future estimée pour la santé publique, ainsi que de l’existence éventuelle
d’un traitement sans danger et d’un bon rapport coût/efficacité.
La liste complémentaire présente des médicaments essentiels pour des maladies prioritaires pour
lesquelles des moyens de diagnostic ou de surveillance spécifiques et/ou des soins médicaux spécialisés
et/ou une formation spécialisée sont nécessaires. En cas de doute, des médicaments peuvent également
être rangés dans la liste complémentaire en raison de leur coût systématiquement plus élevé et/ou de leur
rapport coût/efficacité moins bon dans certains contextes.
Quand le dosage d’un médicament est indiqué pour son sel ou son ester, il figure entre parenthèses ;
quand il se rapporte à la fraction active, le nom du sel ou de l’ester placé entre parenthèses est précédé
de l’expression « sous forme de ».
Le carré ( ) sert essentiellement à indiquer une efficacité clinique comparable au sein d’une famille
pharmacologique. Le médicament figurant dans la liste doit être un représentant de la famille connu
comme le plus efficace et le plus sûr. Dans certains cas, c’est le premier médicament qui a reçu
l’autorisation de mise sur le marché qui pourra être indiqué ; dans d’autres, des molécules ayant reçu
l’autorisation de mise sur le marché ultérieurement peuvent être plus sûres ou plus efficaces. Lorsqu’il
n’y a aucune différence d’efficacité ou d’innocuité, le médicament figurant dans la liste sera celui qui
est généralement disponible au prix le plus bas, d’après l’indicateur des prix internationaux des
médicaments. L’équivalence thérapeutique n’est mentionnée que sur la base des données d’efficacité et
d’innocuité et lorsqu’elle correspond aux recommandations cliniques de l’OMS. Les listes nationales ne
doivent pas utiliser de symbole comparable et doivent comporter un choix final de médicaments qui leur
est propre, et qui dépend des produits disponibles localement et de leur prix.
A l’intérieur des différentes sections de la liste, les médicaments sont classés par ordre alphabétique.
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Médicaments essentiels
Notes explicatives
La liste principale correspond aux besoins minimaux en médicaments d’un système de soins de santé
de base et indique les médicaments qui ont la meilleure efficacité, la meilleure innocuité et le meilleur
rapport coût/efficacité concernant les maladies prioritaires. Ces maladies sont sélectionnées en fonction
de leur importance actuelle et future estimée pour la santé publique, ainsi que de l’existence éventuelle
d’un traitement sans danger et d’un bon rapport coût/efficacité.
La liste complémentaire présente des médicaments essentiels pour des maladies prioritaires pour
lesquelles des moyens de diagnostic ou de surveillance spécifiques et/ou des soins médicaux spécialisés
et/ou une formation spécialisée sont nécessaires. En cas de doute, des médicaments peuvent également
être rangés dans la liste complémentaire en raison de leur coût systématiquement plus élevé et/ou de leur
rapport coût/efficacité moins bon dans certains contextes.
Quand le dosage d’un médicament est indiqué pour son sel ou son ester, il figure entre parenthèses ;
quand il se rapporte à la fraction active, le nom du sel ou de l’ester placé entre parenthèses est précédé
de l’expression « sous forme de ».
Le carré ( ) sert essentiellement à indiquer une efficacité clinique comparable au sein d’une famille
pharmacologique. Le médicament figurant dans la liste doit être un représentant de la famille connu
comme le plus efficace et le plus sûr. Dans certains cas, c’est le premier médicament qui a reçu
l’autorisation de mise sur le marché qui pourra être indiqué ; dans d’autres, des molécules ayant reçu
l’autorisation de mise sur le marché ultérieurement peuvent être plus sûres ou plus efficaces. Lorsqu’il
n’y a aucune différence d’efficacité ou d’innocuité, le médicament figurant dans la liste sera celui qui
est généralement disponible au prix le plus bas, d’après l’indicateur des prix internationaux des
médicaments. L’équivalence thérapeutique n’est mentionnée que sur la base des données d’efficacité et
d’innocuité et lorsqu’elle correspond aux recommandations cliniques de l’OMS. Les listes nationales ne
doivent pas utiliser de symbole comparable et doivent comporter un choix final de médicaments qui leur
est propre, et qui dépend des produits disponibles localement et de leur prix.
A l’intérieur des différentes sections de la liste, les médicaments sont classés par ordre alphabétique.
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Médicaments essentiels
Notes explicatives
La liste principale correspond aux besoins minimaux en médicaments d’un système de soins de santé
de base et indique les médicaments qui ont la meilleure efficacité, la meilleure innocuité et le meilleur
rapport coût/efficacité concernant les maladies prioritaires. Ces maladies sont sélectionnées en fonction
de leur importance actuelle et future estimée pour la santé publique, ainsi que de l’existence éventuelle
d’un traitement sans danger et d’un bon rapport coût/efficacité.
La liste complémentaire présente des médicaments essentiels pour des maladies prioritaires pour
lesquelles des moyens de diagnostic ou de surveillance spécifiques et/ou des soins médicaux spécialisés
et/ou une formation spécialisée sont nécessaires. En cas de doute, des médicaments peuvent également
être rangés dans la liste complémentaire en raison de leur coût systématiquement plus élevé et/ou de leur
rapport coût/efficacité moins bon dans certains contextes.
Quand le dosage d’un médicament est indiqué pour son sel ou son ester, il figure entre parenthèses ;
quand il se rapporte à la fraction active, le nom du sel ou de l’ester placé entre parenthèses est précédé
de l’expression « sous forme de ».
Le carré ( ) sert essentiellement à indiquer une efficacité clinique comparable au sein d’une famille
pharmacologique. Le médicament figurant dans la liste doit être un représentant de la famille connu
comme le plus efficace et le plus sûr. Dans certains cas, c’est le premier médicament qui a reçu
l’autorisation de mise sur le marché qui pourra être indiqué ; dans d’autres, des molécules ayant reçu
l’autorisation de mise sur le marché ultérieurement peuvent être plus sûres ou plus efficaces. Lorsqu’il
n’y a aucune différence d’efficacité ou d’innocuité, le médicament figurant dans la liste sera celui qui
est généralement disponible au prix le plus bas, d’après l’indicateur des prix internationaux des
médicaments. L’équivalence thérapeutique n’est mentionnée que sur la base des données d’efficacité et
d’innocuité et lorsqu’elle correspond aux recommandations cliniques de l’OMS. Les listes nationales ne
doivent pas utiliser de symbole comparable et doivent comporter un choix final de médicaments qui leur
est propre, et qui dépend des produits disponibles localement et de leur prix.
A l’intérieur des différentes sections de la liste, les médicaments sont classés par ordre alphabétique.
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Médicaments essentiels
Notes explicatives
La liste principale correspond aux besoins minimaux en médicaments d’un système de soins de santé
de base et indique les médicaments qui ont la meilleure efficacité, la meilleure innocuité et le meilleur
rapport coût/efficacité concernant les maladies prioritaires. Ces maladies sont sélectionnées en fonction
de leur importance actuelle et future estimée pour la santé publique, ainsi que de l’existence éventuelle
d’un traitement sans danger et d’un bon rapport coût/efficacité.
La liste complémentaire présente des médicaments essentiels pour des maladies prioritaires pour
lesquelles des moyens de diagnostic ou de surveillance spécifiques et/ou des soins médicaux spécialisés
et/ou une formation spécialisée sont nécessaires. En cas de doute, des médicaments peuvent également
être rangés dans la liste complémentaire en raison de leur coût systématiquement plus élevé et/ou de leur
rapport coût/efficacité moins bon dans certains contextes.
Quand le dosage d’un médicament est indiqué pour son sel ou son ester, il figure entre parenthèses ;
quand il se rapporte à la fraction active, le nom du sel ou de l’ester placé entre parenthèses est précédé
de l’expression « sous forme de ».
Le carré ( ) sert essentiellement à indiquer une efficacité clinique comparable au sein d’une famille
pharmacologique. Le médicament figurant dans la liste doit être un représentant de la famille connu
comme le plus efficace et le plus sûr. Dans certains cas, c’est le premier médicament qui a reçu
l’autorisation de mise sur le marché qui pourra être indiqué ; dans d’autres, des molécules ayant reçu
l’autorisation de mise sur le marché ultérieurement peuvent être plus sûres ou plus efficaces. Lorsqu’il
n’y a aucune différence d’efficacité ou d’innocuité, le médicament figurant dans la liste sera celui qui
est généralement disponible au prix le plus bas, d’après l’indicateur des prix internationaux des
médicaments. L’équivalence thérapeutique n’est mentionnée que sur la base des données d’efficacité et
d’innocuité et lorsqu’elle correspond aux recommandations cliniques de l’OMS. Les listes nationales ne
doivent pas utiliser de symbole comparable et doivent comporter un choix final de médicaments qui leur
est propre, et qui dépend des produits disponibles localement et de leur prix.
A l’intérieur des différentes sections de la liste, les médicaments sont classés par ordre alphabétique.
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Médicaments essentiels
Notes explicatives
La liste principale correspond aux besoins minimaux en médicaments d’un système de soins de santé
de base et indique les médicaments qui ont la meilleure efficacité, la meilleure innocuité et le meilleur
rapport coût/efficacité concernant les maladies prioritaires. Ces maladies sont sélectionnées en fonction
de leur importance actuelle et future estimée pour la santé publique, ainsi que de l’existence éventuelle
d’un traitement sans danger et d’un bon rapport coût/efficacité.
La liste complémentaire présente des médicaments essentiels pour des maladies prioritaires pour
lesquelles des moyens de diagnostic ou de surveillance spécifiques et/ou des soins médicaux spécialisés
et/ou une formation spécialisée sont nécessaires. En cas de doute, des médicaments peuvent également
être rangés dans la liste complémentaire en raison de leur coût systématiquement plus élevé et/ou de leur
rapport coût/efficacité moins bon dans certains contextes.
Quand le dosage d’un médicament est indiqué pour son sel ou son ester, il figure entre parenthèses ;
quand il se rapporte à la fraction active, le nom du sel ou de l’ester placé entre parenthèses est précédé
de l’expression « sous forme de ».
Le carré ( ) sert essentiellement à indiquer une efficacité clinique comparable au sein d’une famille
pharmacologique. Le médicament figurant dans la liste doit être un représentant de la famille connu
comme le plus efficace et le plus sûr. Dans certains cas, c’est le premier médicament qui a reçu
l’autorisation de mise sur le marché qui pourra être indiqué ; dans d’autres, des molécules ayant reçu
l’autorisation de mise sur le marché ultérieurement peuvent être plus sûres ou plus efficaces. Lorsqu’il
n’y a aucune différence d’efficacité ou d’innocuité, le médicament figurant dans la liste sera celui qui
est généralement disponible au prix le plus bas, d’après l’indicateur des prix internationaux des
médicaments. L’équivalence thérapeutique n’est mentionnée que sur la base des données d’efficacité et
d’innocuité et lorsqu’elle correspond aux recommandations cliniques de l’OMS. Les listes nationales ne
doivent pas utiliser de symbole comparable et doivent comporter un choix final de médicaments qui leur
est propre, et qui dépend des produits disponibles localement et de leur prix.
A l’intérieur des différentes sections de la liste, les médicaments sont classés par ordre alphabétique.
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Médicaments essentiels
Notes explicatives
La liste principale correspond aux besoins minimaux en médicaments d’un système de soins de santé
de base et indique les médicaments qui ont la meilleure efficacité, la meilleure innocuité et le meilleur
rapport coût/efficacité concernant les maladies prioritaires. Ces maladies sont sélectionnées en fonction
de leur importance actuelle et future estimée pour la santé publique, ainsi que de l’existence éventuelle
d’un traitement sans danger et d’un bon rapport coût/efficacité.
La liste complémentaire présente des médicaments essentiels pour des maladies prioritaires pour
lesquelles des moyens de diagnostic ou de surveillance spécifiques et/ou des soins médicaux spécialisés
et/ou une formation spécialisée sont nécessaires. En cas de doute, des médicaments peuvent également
être rangés dans la liste complémentaire en raison de leur coût systématiquement plus élevé et/ou de leur
rapport coût/efficacité moins bon dans certains contextes.
Quand le dosage d’un médicament est indiqué pour son sel ou son ester, il figure entre parenthèses ;
quand il se rapporte à la fraction active, le nom du sel ou de l’ester placé entre parenthèses est précédé
de l’expression « sous forme de ».
Le carré ( ) sert essentiellement à indiquer une efficacité clinique comparable au sein d’une famille
pharmacologique. Le médicament figurant dans la liste doit être un représentant de la famille connu
comme le plus efficace et le plus sûr. Dans certains cas, c’est le premier médicament qui a reçu
l’autorisation de mise sur le marché qui pourra être indiqué ; dans d’autres, des molécules ayant reçu
l’autorisation de mise sur le marché ultérieurement peuvent être plus sûres ou plus efficaces. Lorsqu’il
n’y a aucune différence d’efficacité ou d’innocuité, le médicament figurant dans la liste sera celui qui
est généralement disponible au prix le plus bas, d’après l’indicateur des prix internationaux des
médicaments. L’équivalence thérapeutique n’est mentionnée que sur la base des données d’efficacité et
d’innocuité et lorsqu’elle correspond aux recommandations cliniques de l’OMS. Les listes nationales ne
doivent pas utiliser de symbole comparable et doivent comporter un choix final de médicaments qui leur
est propre, et qui dépend des produits disponibles localement et de leur prix.
A l’intérieur des différentes sections de la liste, les médicaments sont classés par ordre alphabétique.
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Médicaments essentiels
Notes explicatives
La liste principale correspond aux besoins minimaux en médicaments d’un système de soins de santé
de base et indique les médicaments qui ont la meilleure efficacité, la meilleure innocuité et le meilleur
rapport coût/efficacité concernant les maladies prioritaires. Ces maladies sont sélectionnées en fonction
de leur importance actuelle et future estimée pour la santé publique, ainsi que de l’existence éventuelle
d’un traitement sans danger et d’un bon rapport coût/efficacité.
La liste complémentaire présente des médicaments essentiels pour des maladies prioritaires pour
lesquelles des moyens de diagnostic ou de surveillance spécifiques et/ou des soins médicaux spécialisés
et/ou une formation spécialisée sont nécessaires. En cas de doute, des médicaments peuvent également
être rangés dans la liste complémentaire en raison de leur coût systématiquement plus élevé et/ou de leur
rapport coût/efficacité moins bon dans certains contextes.
Quand le dosage d’un médicament est indiqué pour son sel ou son ester, il figure entre parenthèses ;
quand il se rapporte à la fraction active, le nom du sel ou de l’ester placé entre parenthèses est précédé
de l’expression « sous forme de ».
Le carré ( ) sert essentiellement à indiquer une efficacité clinique comparable au sein d’une famille
pharmacologique. Le médicament figurant dans la liste doit être un représentant de la famille connu
comme le plus efficace et le plus sûr. Dans certains cas, c’est le premier médicament qui a reçu
l’autorisation de mise sur le marché qui pourra être indiqué ; dans d’autres, des molécules ayant reçu
l’autorisation de mise sur le marché ultérieurement peuvent être plus sûres ou plus efficaces. Lorsqu’il
n’y a aucune différence d’efficacité ou d’innocuité, le médicament figurant dans la liste sera celui qui
est généralement disponible au prix le plus bas, d’après l’indicateur des prix internationaux des
médicaments. L’équivalence thérapeutique n’est mentionnée que sur la base des données d’efficacité et
d’innocuité et lorsqu’elle correspond aux recommandations cliniques de l’OMS. Les listes nationales ne
doivent pas utiliser de symbole comparable et doivent comporter un choix final de médicaments qui leur
est propre, et qui dépend des produits disponibles localement et de leur prix.
A l’intérieur des différentes sections de la liste, les médicaments sont classés par ordre alphabétique.
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Médicaments essentiels
Notes explicatives
La liste principale correspond aux besoins minimaux en médicaments d’un système de soins de santé
de base et indique les médicaments qui ont la meilleure efficacité, la meilleure innocuité et le meilleur
rapport coût/efficacité concernant les maladies prioritaires. Ces maladies sont sélectionnées en fonction
de leur importance actuelle et future estimée pour la santé publique, ainsi que de l’existence éventuelle
d’un traitement sans danger et d’un bon rapport coût/efficacité.
La liste complémentaire présente des médicaments essentiels pour des maladies prioritaires pour
lesquelles des moyens de diagnostic ou de surveillance spécifiques et/ou des soins médicaux spécialisés
et/ou une formation spécialisée sont nécessaires. En cas de doute, des médicaments peuvent également
être rangés dans la liste complémentaire en raison de leur coût systématiquement plus élevé et/ou de leur
rapport coût/efficacité moins bon dans certains contextes.
Quand le dosage d’un médicament est indiqué pour son sel ou son ester, il figure entre parenthèses ;
quand il se rapporte à la fraction active, le nom du sel ou de l’ester placé entre parenthèses est précédé
de l’expression « sous forme de ».
Le carré ( ) sert essentiellement à indiquer une efficacité clinique comparable au sein d’une famille
pharmacologique. Le médicament figurant dans la liste doit être un représentant de la famille connu
comme le plus efficace et le plus sûr. Dans certains cas, c’est le premier médicament qui a reçu
l’autorisation de mise sur le marché qui pourra être indiqué ; dans d’autres, des molécules ayant reçu
l’autorisation de mise sur le marché ultérieurement peuvent être plus sûres ou plus efficaces. Lorsqu’il
n’y a aucune différence d’efficacité ou d’innocuité, le médicament figurant dans la liste sera celui qui
est généralement disponible au prix le plus bas, d’après l’indicateur des prix internationaux des
médicaments. L’équivalence thérapeutique n’est mentionnée que sur la base des données d’efficacité et
d’innocuité et lorsqu’elle correspond aux recommandations cliniques de l’OMS. Les listes nationales ne
doivent pas utiliser de symbole comparable et doivent comporter un choix final de médicaments qui leur
est propre, et qui dépend des produits disponibles localement et de leur prix.
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Médicaments essentiels
Notes explicatives
La liste principale correspond aux besoins minimaux en médicaments d’un système de soins de santé
de base et indique les médicaments qui ont la meilleure efficacité, la meilleure innocuité et le meilleur
rapport coût/efficacité concernant les maladies prioritaires. Ces maladies sont sélectionnées en fonction
de leur importance actuelle et future estimée pour la santé publique, ainsi que de l’existence éventuelle
d’un traitement sans danger et d’un bon rapport coût/efficacité.
La liste complémentaire présente des médicaments essentiels pour des maladies prioritaires pour
lesquelles des moyens de diagnostic ou de surveillance spécifiques et/ou des soins médicaux spécialisés
et/ou une formation spécialisée sont nécessaires. En cas de doute, des médicaments peuvent également
être rangés dans la liste complémentaire en raison de leur coût systématiquement plus élevé et/ou de leur
rapport coût/efficacité moins bon dans certains contextes.
Quand le dosage d’un médicament est indiqué pour son sel ou son ester, il figure entre parenthèses ;
quand il se rapporte à la fraction active, le nom du sel ou de l’ester placé entre parenthèses est précédé
de l’expression « sous forme de ».
Le carré ( ) sert essentiellement à indiquer une efficacité clinique comparable au sein d’une famille
pharmacologique. Le médicament figurant dans la liste doit être un représentant de la famille connu
comme le plus efficace et le plus sûr. Dans certains cas, c’est le premier médicament qui a reçu
l’autorisation de mise sur le marché qui pourra être indiqué ; dans d’autres, des molécules ayant reçu
l’autorisation de mise sur le marché ultérieurement peuvent être plus sûres ou plus efficaces. Lorsqu’il
n’y a aucune différence d’efficacité ou d’innocuité, le médicament figurant dans la liste sera celui qui
est généralement disponible au prix le plus bas, d’après l’indicateur des prix internationaux des
médicaments. L’équivalence thérapeutique n’est mentionnée que sur la base des données d’efficacité et
d’innocuité et lorsqu’elle correspond aux recommandations cliniques de l’OMS. Les listes nationales ne
doivent pas utiliser de symbole comparable et doivent comporter un choix final de médicaments qui leur
est propre, et qui dépend des produits disponibles localement et de leur prix.
A l’intérieur des différentes sections de la liste, les médicaments sont classés par ordre alphabétique.
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Médicaments essentiels
Notes explicatives
La liste principale correspond aux besoins minimaux en médicaments d’un système de soins de santé
de base et indique les médicaments qui ont la meilleure efficacité, la meilleure innocuité et le meilleur
rapport coût/efficacité concernant les maladies prioritaires. Ces maladies sont sélectionnées en fonction
de leur importance actuelle et future estimée pour la santé publique, ainsi que de l’existence éventuelle
d’un traitement sans danger et d’un bon rapport coût/efficacité.
La liste complémentaire présente des médicaments essentiels pour des maladies prioritaires pour
lesquelles des moyens de diagnostic ou de surveillance spécifiques et/ou des soins médicaux spécialisés
et/ou une formation spécialisée sont nécessaires. En cas de doute, des médicaments peuvent également
être rangés dans la liste complémentaire en raison de leur coût systématiquement plus élevé et/ou de leur
rapport coût/efficacité moins bon dans certains contextes.
Quand le dosage d’un médicament est indiqué pour son sel ou son ester, il figure entre parenthèses ;
quand il se rapporte à la fraction active, le nom du sel ou de l’ester placé entre parenthèses est précédé
de l’expression « sous forme de ».
Le carré ( ) sert essentiellement à indiquer une efficacité clinique comparable au sein d’une famille
pharmacologique. Le médicament figurant dans la liste doit être un représentant de la famille connu
comme le plus efficace et le plus sûr. Dans certains cas, c’est le premier médicament qui a reçu
l’autorisation de mise sur le marché qui pourra être indiqué ; dans d’autres, des molécules ayant reçu
l’autorisation de mise sur le marché ultérieurement peuvent être plus sûres ou plus efficaces. Lorsqu’il
n’y a aucune différence d’efficacité ou d’innocuité, le médicament figurant dans la liste sera celui qui
est généralement disponible au prix le plus bas, d’après l’indicateur des prix internationaux des
médicaments. L’équivalence thérapeutique n’est mentionnée que sur la base des données d’efficacité et
d’innocuité et lorsqu’elle correspond aux recommandations cliniques de l’OMS. Les listes nationales ne
doivent pas utiliser de symbole comparable et doivent comporter un choix final de médicaments qui leur
est propre, et qui dépend des produits disponibles localement et de leur prix.
A l’intérieur des différentes sections de la liste, les médicaments sont classés par ordre alphabétique.
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Notes explicatives
La liste principale correspond aux besoins minimaux en médicaments d’un système de soins de santé
de base et indique les médicaments qui ont la meilleure efficacité, la meilleure innocuité et le meilleur
rapport coût/efficacité concernant les maladies prioritaires. Ces maladies sont sélectionnées en fonction
de leur importance actuelle et future estimée pour la santé publique, ainsi que de l’existence éventuelle
d’un traitement sans danger et d’un bon rapport coût/efficacité.
La liste complémentaire présente des médicaments essentiels pour des maladies prioritaires pour
lesquelles des moyens de diagnostic ou de surveillance spécifiques et/ou des soins médicaux spécialisés
et/ou une formation spécialisée sont nécessaires. En cas de doute, des médicaments peuvent également
être rangés dans la liste complémentaire en raison de leur coût systématiquement plus élevé et/ou de leur
rapport coût/efficacité moins bon dans certains contextes.
Quand le dosage d’un médicament est indiqué pour son sel ou son ester, il figure entre parenthèses ;
quand il se rapporte à la fraction active, le nom du sel ou de l’ester placé entre parenthèses est précédé
de l’expression « sous forme de ».
Le carré ( ) sert essentiellement à indiquer une efficacité clinique comparable au sein d’une famille
pharmacologique. Le médicament figurant dans la liste doit être un représentant de la famille connu
comme le plus efficace et le plus sûr. Dans certains cas, c’est le premier médicament qui a reçu
l’autorisation de mise sur le marché qui pourra être indiqué ; dans d’autres, des molécules ayant reçu
l’autorisation de mise sur le marché ultérieurement peuvent être plus sûres ou plus efficaces. Lorsqu’il
n’y a aucune différence d’efficacité ou d’innocuité, le médicament figurant dans la liste sera celui qui
est généralement disponible au prix le plus bas, d’après l’indicateur des prix internationaux des
médicaments. L’équivalence thérapeutique n’est mentionnée que sur la base des données d’efficacité et
d’innocuité et lorsqu’elle correspond aux recommandations cliniques de l’OMS. Les listes nationales ne
doivent pas utiliser de symbole comparable et doivent comporter un choix final de médicaments qui leur
est propre, et qui dépend des produits disponibles localement et de leur prix.
A l’intérieur des différentes sections de la liste, les médicaments sont classés par ordre alphabétique.
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Notes explicatives
La liste principale correspond aux besoins minimaux en médicaments d’un système de soins de santé
de base et indique les médicaments qui ont la meilleure efficacité, la meilleure innocuité et le meilleur
rapport coût/efficacité concernant les maladies prioritaires. Ces maladies sont sélectionnées en fonction
de leur importance actuelle et future estimée pour la santé publique, ainsi que de l’existence éventuelle
d’un traitement sans danger et d’un bon rapport coût/efficacité.
La liste complémentaire présente des médicaments essentiels pour des maladies prioritaires pour
lesquelles des moyens de diagnostic ou de surveillance spécifiques et/ou des soins médicaux spécialisés
et/ou une formation spécialisée sont nécessaires. En cas de doute, des médicaments peuvent également
être rangés dans la liste complémentaire en raison de leur coût systématiquement plus élevé et/ou de leur
rapport coût/efficacité moins bon dans certains contextes.
Quand le dosage d’un médicament est indiqué pour son sel ou son ester, il figure entre parenthèses ;
quand il se rapporte à la fraction active, le nom du sel ou de l’ester placé entre parenthèses est précédé
de l’expression « sous forme de ».
Le carré ( ) sert essentiellement à indiquer une efficacité clinique comparable au sein d’une famille
pharmacologique. Le médicament figurant dans la liste doit être un représentant de la famille connu
comme le plus efficace et le plus sûr. Dans certains cas, c’est le premier médicament qui a reçu
l’autorisation de mise sur le marché qui pourra être indiqué ; dans d’autres, des molécules ayant reçu
l’autorisation de mise sur le marché ultérieurement peuvent être plus sûres ou plus efficaces. Lorsqu’il
n’y a aucune différence d’efficacité ou d’innocuité, le médicament figurant dans la liste sera celui qui
est généralement disponible au prix le plus bas, d’après l’indicateur des prix internationaux des
médicaments. L’équivalence thérapeutique n’est mentionnée que sur la base des données d’efficacité et
d’innocuité et lorsqu’elle correspond aux recommandations cliniques de l’OMS. Les listes nationales ne
doivent pas utiliser de symbole comparable et doivent comporter un choix final de médicaments qui leur
est propre, et qui dépend des produits disponibles localement et de leur prix.
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de base et indique les médicaments qui ont la meilleure efficacité, la meilleure innocuité et le meilleur
rapport coût/efficacité concernant les maladies prioritaires. Ces maladies sont sélectionnées en fonction
de leur importance actuelle et future estimée pour la santé publique, ainsi que de l’existence éventuelle
d’un traitement sans danger et d’un bon rapport coût/efficacité.
La liste complémentaire présente des médicaments essentiels pour des maladies prioritaires pour
lesquelles des moyens de diagnostic ou de surveillance spécifiques et/ou des soins médicaux spécialisés
et/ou une formation spécialisée sont nécessaires. En cas de doute, des médicaments peuvent également
être rangés dans la liste complémentaire en raison de leur coût systématiquement plus élevé et/ou de leur
rapport coût/efficacité moins bon dans certains contextes.
Quand le dosage d’un médicament est indiqué pour son sel ou son ester, il figure entre parenthèses ;
quand il se rapporte à la fraction active, le nom du sel ou de l’ester placé entre parenthèses est précédé
de l’expression « sous forme de ».
Le carré ( ) sert essentiellement à indiquer une efficacité clinique comparable au sein d’une famille
pharmacologique. Le médicament figurant dans la liste doit être un représentant de la famille connu
comme le plus efficace et le plus sûr. Dans certains cas, c’est le premier médicament qui a reçu
l’autorisation de mise sur le marché qui pourra être indiqué ; dans d’autres, des molécules ayant reçu
l’autorisation de mise sur le marché ultérieurement peuvent être plus sûres ou plus efficaces. Lorsqu’il
n’y a aucune différence d’efficacité ou d’innocuité, le médicament figurant dans la liste sera celui qui
est généralement disponible au prix le plus bas, d’après l’indicateur des prix internationaux des
médicaments. L’équivalence thérapeutique n’est mentionnée que sur la base des données d’efficacité et
d’innocuité et lorsqu’elle correspond aux recommandations cliniques de l’OMS. Les listes nationales ne
doivent pas utiliser de symbole comparable et doivent comporter un choix final de médicaments qui leur
est propre, et qui dépend des produits disponibles localement et de leur prix.
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de base et indique les médicaments qui ont la meilleure efficacité, la meilleure innocuité et le meilleur
rapport coût/efficacité concernant les maladies prioritaires. Ces maladies sont sélectionnées en fonction
de leur importance actuelle et future estimée pour la santé publique, ainsi que de l’existence éventuelle
d’un traitement sans danger et d’un bon rapport coût/efficacité.
La liste complémentaire présente des médicaments essentiels pour des maladies prioritaires pour
lesquelles des moyens de diagnostic ou de surveillance spécifiques et/ou des soins médicaux spécialisés
et/ou une formation spécialisée sont nécessaires. En cas de doute, des médicaments peuvent également
être rangés dans la liste complémentaire en raison de leur coût systématiquement plus élevé et/ou de leur
rapport coût/efficacité moins bon dans certains contextes.
Quand le dosage d’un médicament est indiqué pour son sel ou son ester, il figure entre parenthèses ;
quand il se rapporte à la fraction active, le nom du sel ou de l’ester placé entre parenthèses est précédé
de l’expression « sous forme de ».
Le carré ( ) sert essentiellement à indiquer une efficacité clinique comparable au sein d’une famille
pharmacologique. Le médicament figurant dans la liste doit être un représentant de la famille connu
comme le plus efficace et le plus sûr. Dans certains cas, c’est le premier médicament qui a reçu
l’autorisation de mise sur le marché qui pourra être indiqué ; dans d’autres, des molécules ayant reçu
l’autorisation de mise sur le marché ultérieurement peuvent être plus sûres ou plus efficaces. Lorsqu’il
n’y a aucune différence d’efficacité ou d’innocuité, le médicament figurant dans la liste sera celui qui
est généralement disponible au prix le plus bas, d’après l’indicateur des prix internationaux des
médicaments. L’équivalence thérapeutique n’est mentionnée que sur la base des données d’efficacité et
d’innocuité et lorsqu’elle correspond aux recommandations cliniques de l’OMS. Les listes nationales ne
doivent pas utiliser de symbole comparable et doivent comporter un choix final de médicaments qui leur
est propre, et qui dépend des produits disponibles localement et de leur prix.
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de base et indique les médicaments qui ont la meilleure efficacité, la meilleure innocuité et le meilleur
rapport coût/efficacité concernant les maladies prioritaires. Ces maladies sont sélectionnées en fonction
de leur importance actuelle et future estimée pour la santé publique, ainsi que de l’existence éventuelle
d’un traitement sans danger et d’un bon rapport coût/efficacité.
La liste complémentaire présente des médicaments essentiels pour des maladies prioritaires pour
lesquelles des moyens de diagnostic ou de surveillance spécifiques et/ou des soins médicaux spécialisés
et/ou une formation spécialisée sont nécessaires. En cas de doute, des médicaments peuvent également
être rangés dans la liste complémentaire en raison de leur coût systématiquement plus élevé et/ou de leur
rapport coût/efficacité moins bon dans certains contextes.
Quand le dosage d’un médicament est indiqué pour son sel ou son ester, il figure entre parenthèses ;
quand il se rapporte à la fraction active, le nom du sel ou de l’ester placé entre parenthèses est précédé
de l’expression « sous forme de ».
Le carré ( ) sert essentiellement à indiquer une efficacité clinique comparable au sein d’une famille
pharmacologique. Le médicament figurant dans la liste doit être un représentant de la famille connu
comme le plus efficace et le plus sûr. Dans certains cas, c’est le premier médicament qui a reçu
l’autorisation de mise sur le marché qui pourra être indiqué ; dans d’autres, des molécules ayant reçu
l’autorisation de mise sur le marché ultérieurement peuvent être plus sûres ou plus efficaces. Lorsqu’il
n’y a aucune différence d’efficacité ou d’innocuité, le médicament figurant dans la liste sera celui qui
est généralement disponible au prix le plus bas, d’après l’indicateur des prix internationaux des
médicaments. L’équivalence thérapeutique n’est mentionnée que sur la base des données d’efficacité et
d’innocuité et lorsqu’elle correspond aux recommandations cliniques de l’OMS. Les listes nationales ne
doivent pas utiliser de symbole comparable et doivent comporter un choix final de médicaments qui leur
est propre, et qui dépend des produits disponibles localement et de leur prix.
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La liste principale correspond aux besoins minimaux en médicaments d’un système de soins de santé
de base et indique les médicaments qui ont la meilleure efficacité, la meilleure innocuité et le meilleur
rapport coût/efficacité concernant les maladies prioritaires. Ces maladies sont sélectionnées en fonction
de leur importance actuelle et future estimée pour la santé publique, ainsi que de l’existence éventuelle
d’un traitement sans danger et d’un bon rapport coût/efficacité.
La liste complémentaire présente des médicaments essentiels pour des maladies prioritaires pour
lesquelles des moyens de diagnostic ou de surveillance spécifiques et/ou des soins médicaux spécialisés
et/ou une formation spécialisée sont nécessaires. En cas de doute, des médicaments peuvent également
être rangés dans la liste complémentaire en raison de leur coût systématiquement plus élevé et/ou de leur
rapport coût/efficacité moins bon dans certains contextes.
Quand le dosage d’un médicament est indiqué pour son sel ou son ester, il figure entre parenthèses ;
quand il se rapporte à la fraction active, le nom du sel ou de l’ester placé entre parenthèses est précédé
de l’expression « sous forme de ».
Le carré ( ) sert essentiellement à indiquer une efficacité clinique comparable au sein d’une famille
pharmacologique. Le médicament figurant dans la liste doit être un représentant de la famille connu
comme le plus efficace et le plus sûr. Dans certains cas, c’est le premier médicament qui a reçu
l’autorisation de mise sur le marché qui pourra être indiqué ; dans d’autres, des molécules ayant reçu
l’autorisation de mise sur le marché ultérieurement peuvent être plus sûres ou plus efficaces. Lorsqu’il
n’y a aucune différence d’efficacité ou d’innocuité, le médicament figurant dans la liste sera celui qui
est généralement disponible au prix le plus bas, d’après l’indicateur des prix internationaux des
médicaments. L’équivalence thérapeutique n’est mentionnée que sur la base des données d’efficacité et
d’innocuité et lorsqu’elle correspond aux recommandations cliniques de l’OMS. Les listes nationales ne
doivent pas utiliser de symbole comparable et doivent comporter un choix final de médicaments qui leur
est propre, et qui dépend des produits disponibles localement et de leur prix.
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de base et indique les médicaments qui ont la meilleure efficacité, la meilleure innocuité et le meilleur
rapport coût/efficacité concernant les maladies prioritaires. Ces maladies sont sélectionnées en fonction
de leur importance actuelle et future estimée pour la santé publique, ainsi que de l’existence éventuelle
d’un traitement sans danger et d’un bon rapport coût/efficacité.
La liste complémentaire présente des médicaments essentiels pour des maladies prioritaires pour
lesquelles des moyens de diagnostic ou de surveillance spécifiques et/ou des soins médicaux spécialisés
et/ou une formation spécialisée sont nécessaires. En cas de doute, des médicaments peuvent également
être rangés dans la liste complémentaire en raison de leur coût systématiquement plus élevé et/ou de leur
rapport coût/efficacité moins bon dans certains contextes.
Quand le dosage d’un médicament est indiqué pour son sel ou son ester, il figure entre parenthèses ;
quand il se rapporte à la fraction active, le nom du sel ou de l’ester placé entre parenthèses est précédé
de l’expression « sous forme de ».
Le carré ( ) sert essentiellement à indiquer une efficacité clinique comparable au sein d’une famille
pharmacologique. Le médicament figurant dans la liste doit être un représentant de la famille connu
comme le plus efficace et le plus sûr. Dans certains cas, c’est le premier médicament qui a reçu
l’autorisation de mise sur le marché qui pourra être indiqué ; dans d’autres, des molécules ayant reçu
l’autorisation de mise sur le marché ultérieurement peuvent être plus sûres ou plus efficaces. Lorsqu’il
n’y a aucune différence d’efficacité ou d’innocuité, le médicament figurant dans la liste sera celui qui
est généralement disponible au prix le plus bas, d’après l’indicateur des prix internationaux des
médicaments. L’équivalence thérapeutique n’est mentionnée que sur la base des données d’efficacité et
d’innocuité et lorsqu’elle correspond aux recommandations cliniques de l’OMS. Les listes nationales ne
doivent pas utiliser de symbole comparable et doivent comporter un choix final de médicaments qui leur
est propre, et qui dépend des produits disponibles localement et de leur prix.
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La liste principale correspond aux besoins minimaux en médicaments d’un système de soins de santé
de base et indique les médicaments qui ont la meilleure efficacité, la meilleure innocuité et le meilleur
rapport coût/efficacité concernant les maladies prioritaires. Ces maladies sont sélectionnées en fonction
de leur importance actuelle et future estimée pour la santé publique, ainsi que de l’existence éventuelle
d’un traitement sans danger et d’un bon rapport coût/efficacité.
La liste complémentaire présente des médicaments essentiels pour des maladies prioritaires pour
lesquelles des moyens de diagnostic ou de surveillance spécifiques et/ou des soins médicaux spécialisés
et/ou une formation spécialisée sont nécessaires. En cas de doute, des médicaments peuvent également
être rangés dans la liste complémentaire en raison de leur coût systématiquement plus élevé et/ou de leur
rapport coût/efficacité moins bon dans certains contextes.
Quand le dosage d’un médicament est indiqué pour son sel ou son ester, il figure entre parenthèses ;
quand il se rapporte à la fraction active, le nom du sel ou de l’ester placé entre parenthèses est précédé
de l’expression « sous forme de ».
Le carré ( ) sert essentiellement à indiquer une efficacité clinique comparable au sein d’une famille
pharmacologique. Le médicament figurant dans la liste doit être un représentant de la famille connu
comme le plus efficace et le plus sûr. Dans certains cas, c’est le premier médicament qui a reçu
l’autorisation de mise sur le marché qui pourra être indiqué ; dans d’autres, des molécules ayant reçu
l’autorisation de mise sur le marché ultérieurement peuvent être plus sûres ou plus efficaces. Lorsqu’il
n’y a aucune différence d’efficacité ou d’innocuité, le médicament figurant dans la liste sera celui qui
est généralement disponible au prix le plus bas, d’après l’indicateur des prix internationaux des
médicaments. L’équivalence thérapeutique n’est mentionnée que sur la base des données d’efficacité et
d’innocuité et lorsqu’elle correspond aux recommandations cliniques de l’OMS. Les listes nationales ne
doivent pas utiliser de symbole comparable et doivent comporter un choix final de médicaments qui leur
est propre, et qui dépend des produits disponibles localement et de leur prix.
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rapport coût/efficacité concernant les maladies prioritaires. Ces maladies sont sélectionnées en fonction
de leur importance actuelle et future estimée pour la santé publique, ainsi que de l’existence éventuelle
d’un traitement sans danger et d’un bon rapport coût/efficacité.
La liste complémentaire présente des médicaments essentiels pour des maladies prioritaires pour
lesquelles des moyens de diagnostic ou de surveillance spécifiques et/ou des soins médicaux spécialisés
et/ou une formation spécialisée sont nécessaires. En cas de doute, des médicaments peuvent également
être rangés dans la liste complémentaire en raison de leur coût systématiquement plus élevé et/ou de leur
rapport coût/efficacité moins bon dans certains contextes.
Quand le dosage d’un médicament est indiqué pour son sel ou son ester, il figure entre parenthèses ;
quand il se rapporte à la fraction active, le nom du sel ou de l’ester placé entre parenthèses est précédé
de l’expression « sous forme de ».
Le carré ( ) sert essentiellement à indiquer une efficacité clinique comparable au sein d’une famille
pharmacologique. Le médicament figurant dans la liste doit être un représentant de la famille connu
comme le plus efficace et le plus sûr. Dans certains cas, c’est le premier médicament qui a reçu
l’autorisation de mise sur le marché qui pourra être indiqué ; dans d’autres, des molécules ayant reçu
l’autorisation de mise sur le marché ultérieurement peuvent être plus sûres ou plus efficaces. Lorsqu’il
n’y a aucune différence d’efficacité ou d’innocuité, le médicament figurant dans la liste sera celui qui
est généralement disponible au prix le plus bas, d’après l’indicateur des prix internationaux des
médicaments. L’équivalence thérapeutique n’est mentionnée que sur la base des données d’efficacité et
d’innocuité et lorsqu’elle correspond aux recommandations cliniques de l’OMS. Les listes nationales ne
doivent pas utiliser de symbole comparable et doivent comporter un choix final de médicaments qui leur
est propre, et qui dépend des produits disponibles localement et de leur prix.
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rapport coût/efficacité concernant les maladies prioritaires. Ces maladies sont sélectionnées en fonction
de leur importance actuelle et future estimée pour la santé publique, ainsi que de l’existence éventuelle
d’un traitement sans danger et d’un bon rapport coût/efficacité.
La liste complémentaire présente des médicaments essentiels pour des maladies prioritaires pour
lesquelles des moyens de diagnostic ou de surveillance spécifiques et/ou des soins médicaux spécialisés
et/ou une formation spécialisée sont nécessaires. En cas de doute, des médicaments peuvent également
être rangés dans la liste complémentaire en raison de leur coût systématiquement plus élevé et/ou de leur
rapport coût/efficacité moins bon dans certains contextes.
Quand le dosage d’un médicament est indiqué pour son sel ou son ester, il figure entre parenthèses ;
quand il se rapporte à la fraction active, le nom du sel ou de l’ester placé entre parenthèses est précédé
de l’expression « sous forme de ».
Le carré ( ) sert essentiellement à indiquer une efficacité clinique comparable au sein d’une famille
pharmacologique. Le médicament figurant dans la liste doit être un représentant de la famille connu
comme le plus efficace et le plus sûr. Dans certains cas, c’est le premier médicament qui a reçu
l’autorisation de mise sur le marché qui pourra être indiqué ; dans d’autres, des molécules ayant reçu
l’autorisation de mise sur le marché ultérieurement peuvent être plus sûres ou plus efficaces. Lorsqu’il
n’y a aucune différence d’efficacité ou d’innocuité, le médicament figurant dans la liste sera celui qui
est généralement disponible au prix le plus bas, d’après l’indicateur des prix internationaux des
médicaments. L’équivalence thérapeutique n’est mentionnée que sur la base des données d’efficacité et
d’innocuité et lorsqu’elle correspond aux recommandations cliniques de l’OMS. Les listes nationales ne
doivent pas utiliser de symbole comparable et doivent comporter un choix final de médicaments qui leur
est propre, et qui dépend des produits disponibles localement et de leur prix.
A l’intérieur des différentes sections de la liste, les médicaments sont classés par ordre alphabétique.
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de base et indique les médicaments qui ont la meilleure efficacité, la meilleure innocuité et le meilleur
rapport coût/efficacité concernant les maladies prioritaires. Ces maladies sont sélectionnées en fonction
de leur importance actuelle et future estimée pour la santé publique, ainsi que de l’existence éventuelle
d’un traitement sans danger et d’un bon rapport coût/efficacité.
La liste complémentaire présente des médicaments essentiels pour des maladies prioritaires pour
lesquelles des moyens de diagnostic ou de surveillance spécifiques et/ou des soins médicaux spécialisés
et/ou une formation spécialisée sont nécessaires. En cas de doute, des médicaments peuvent également
être rangés dans la liste complémentaire en raison de leur coût systématiquement plus élevé et/ou de leur
rapport coût/efficacité moins bon dans certains contextes.
Quand le dosage d’un médicament est indiqué pour son sel ou son ester, il figure entre parenthèses ;
quand il se rapporte à la fraction active, le nom du sel ou de l’ester placé entre parenthèses est précédé
de l’expression « sous forme de ».
Le carré ( ) sert essentiellement à indiquer une efficacité clinique comparable au sein d’une famille
pharmacologique. Le médicament figurant dans la liste doit être un représentant de la famille connu
comme le plus efficace et le plus sûr. Dans certains cas, c’est le premier médicament qui a reçu
l’autorisation de mise sur le marché qui pourra être indiqué ; dans d’autres, des molécules ayant reçu
l’autorisation de mise sur le marché ultérieurement peuvent être plus sûres ou plus efficaces. Lorsqu’il
n’y a aucune différence d’efficacité ou d’innocuité, le médicament figurant dans la liste sera celui qui
est généralement disponible au prix le plus bas, d’après l’indicateur des prix internationaux des
médicaments. L’équivalence thérapeutique n’est mentionnée que sur la base des données d’efficacité et
d’innocuité et lorsqu’elle correspond aux recommandations cliniques de l’OMS. Les listes nationales ne
doivent pas utiliser de symbole comparable et doivent comporter un choix final de médicaments qui leur
est propre, et qui dépend des produits disponibles localement et de leur prix.
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rapport coût/efficacité concernant les maladies prioritaires. Ces maladies sont sélectionnées en fonction
de leur importance actuelle et future estimée pour la santé publique, ainsi que de l’existence éventuelle
d’un traitement sans danger et d’un bon rapport coût/efficacité.
La liste complémentaire présente des médicaments essentiels pour des maladies prioritaires pour
lesquelles des moyens de diagnostic ou de surveillance spécifiques et/ou des soins médicaux spécialisés
et/ou une formation spécialisée sont nécessaires. En cas de doute, des médicaments peuvent également
être rangés dans la liste complémentaire en raison de leur coût systématiquement plus élevé et/ou de leur
rapport coût/efficacité moins bon dans certains contextes.
Quand le dosage d’un médicament est indiqué pour son sel ou son ester, il figure entre parenthèses ;
quand il se rapporte à la fraction active, le nom du sel ou de l’ester placé entre parenthèses est précédé
de l’expression « sous forme de ».
Le carré ( ) sert essentiellement à indiquer une efficacité clinique comparable au sein d’une famille
pharmacologique. Le médicament figurant dans la liste doit être un représentant de la famille connu
comme le plus efficace et le plus sûr. Dans certains cas, c’est le premier médicament qui a reçu
l’autorisation de mise sur le marché qui pourra être indiqué ; dans d’autres, des molécules ayant reçu
l’autorisation de mise sur le marché ultérieurement peuvent être plus sûres ou plus efficaces. Lorsqu’il
n’y a aucune différence d’efficacité ou d’innocuité, le médicament figurant dans la liste sera celui qui
est généralement disponible au prix le plus bas, d’après l’indicateur des prix internationaux des
médicaments. L’équivalence thérapeutique n’est mentionnée que sur la base des données d’efficacité et
d’innocuité et lorsqu’elle correspond aux recommandations cliniques de l’OMS. Les listes nationales ne
doivent pas utiliser de symbole comparable et doivent comporter un choix final de médicaments qui leur
est propre, et qui dépend des produits disponibles localement et de leur prix.
A l’intérieur des différentes sections de la liste, les médicaments sont classés par ordre alphabétique.
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Médicaments essentiels
Notes explicatives
La liste principale correspond aux besoins minimaux en médicaments d’un système de soins de santé
de base et indique les médicaments qui ont la meilleure efficacité, la meilleure innocuité et le meilleur
rapport coût/efficacité concernant les maladies prioritaires. Ces maladies sont sélectionnées en fonction
de leur importance actuelle et future estimée pour la santé publique, ainsi que de l’existence éventuelle
d’un traitement sans danger et d’un bon rapport coût/efficacité.
La liste complémentaire présente des médicaments essentiels pour des maladies prioritaires pour
lesquelles des moyens de diagnostic ou de surveillance spécifiques et/ou des soins médicaux spécialisés
et/ou une formation spécialisée sont nécessaires. En cas de doute, des médicaments peuvent également
être rangés dans la liste complémentaire en raison de leur coût systématiquement plus élevé et/ou de leur
rapport coût/efficacité moins bon dans certains contextes.
Quand le dosage d’un médicament est indiqué pour son sel ou son ester, il figure entre parenthèses ;
quand il se rapporte à la fraction active, le nom du sel ou de l’ester placé entre parenthèses est précédé
de l’expression « sous forme de ».
Le carré ( ) sert essentiellement à indiquer une efficacité clinique comparable au sein d’une famille
pharmacologique. Le médicament figurant dans la liste doit être un représentant de la famille connu
comme le plus efficace et le plus sûr. Dans certains cas, c’est le premier médicament qui a reçu
l’autorisation de mise sur le marché qui pourra être indiqué ; dans d’autres, des molécules ayant reçu
l’autorisation de mise sur le marché ultérieurement peuvent être plus sûres ou plus efficaces. Lorsqu’il
n’y a aucune différence d’efficacité ou d’innocuité, le médicament figurant dans la liste sera celui qui
est généralement disponible au prix le plus bas, d’après l’indicateur des prix internationaux des
médicaments. L’équivalence thérapeutique n’est mentionnée que sur la base des données d’efficacité et
d’innocuité et lorsqu’elle correspond aux recommandations cliniques de l’OMS. Les listes nationales ne
doivent pas utiliser de symbole comparable et doivent comporter un choix final de médicaments qui leur
est propre, et qui dépend des produits disponibles localement et de leur prix.
A l’intérieur des différentes sections de la liste, les médicaments sont classés par ordre alphabétique.
335
Liste modèle des médicaments essentiels de l’OMS (14ème édition, mars 2005)
Médicaments essentiels
Notes explicatives
La liste principale correspond aux besoins minimaux en médicaments d’un système de soins de santé
de base et indique les médicaments qui ont la meilleure efficacité, la meilleure innocuité et le meilleur
rapport coût/efficacité concernant les maladies prioritaires. Ces maladies sont sélectionnées en fonction
de leur importance actuelle et future estimée pour la santé publique, ainsi que de l’existence éventuelle
d’un traitement sans danger et d’un bon rapport coût/efficacité.
La liste complémentaire présente des médicaments essentiels pour des maladies prioritaires pour
lesquelles des moyens de diagnostic ou de surveillance spécifiques et/ou des soins médicaux spécialisés
et/ou une formation spécialisée sont nécessaires. En cas de doute, des médicaments peuvent également
être rangés dans la liste complémentaire en raison de leur coût systématiquement plus élevé et/ou de leur
rapport coût/efficacité moins bon dans certains contextes.
Quand le dosage d’un médicament est indiqué pour son sel ou son ester, il figure entre parenthèses ;
quand il se rapporte à la fraction active, le nom du sel ou de l’ester placé entre parenthèses est précédé
de l’expression « sous forme de ».
Le carré ( ) sert essentiellement à indiquer une efficacité clinique comparable au sein d’une famille
pharmacologique. Le médicament figurant dans la liste doit être un représentant de la famille connu
comme le plus efficace et le plus sûr. Dans certains cas, c’est le premier médicament qui a reçu
l’autorisation de mise sur le marché qui pourra être indiqué ; dans d’autres, des molécules ayant reçu
l’autorisation de mise sur le marché ultérieurement peuvent être plus sûres ou plus efficaces. Lorsqu’il
n’y a aucune différence d’efficacité ou d’innocuité, le médicament figurant dans la liste sera celui qui
est généralement disponible au prix le plus bas, d’après l’indicateur des prix internationaux des
médicaments. L’équivalence thérapeutique n’est mentionnée que sur la base des données d’efficacité et
d’innocuité et lorsqu’elle correspond aux recommandations cliniques de l’OMS. Les listes nationales ne
doivent pas utiliser de symbole comparable et doivent comporter un choix final de médicaments qui leur
est propre, et qui dépend des produits disponibles localement et de leur prix.
A l’intérieur des différentes sections de la liste, les médicaments sont classés par ordre alphabétique.
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Liste modèle des médicaments essentiels de l’OMS (14ème édition, mars 2005)
Médicaments essentiels
Notes explicatives
La liste principale correspond aux besoins minimaux en médicaments d’un système de soins de santé
de base et indique les médicaments qui ont la meilleure efficacité, la meilleure innocuité et le meilleur
rapport coût/efficacité concernant les maladies prioritaires. Ces maladies sont sélectionnées en fonction
de leur importance actuelle et future estimée pour la santé publique, ainsi que de l’existence éventuelle
d’un traitement sans danger et d’un bon rapport coût/efficacité.
La liste complémentaire présente des médicaments essentiels pour des maladies prioritaires pour
lesquelles des moyens de diagnostic ou de surveillance spécifiques et/ou des soins médicaux spécialisés
et/ou une formation spécialisée sont nécessaires. En cas de doute, des médicaments peuvent également
être rangés dans la liste complémentaire en raison de leur coût systématiquement plus élevé et/ou de leur
rapport coût/efficacité moins bon dans certains contextes.
Quand le dosage d’un médicament est indiqué pour son sel ou son ester, il figure entre parenthèses ;
quand il se rapporte à la fraction active, le nom du sel ou de l’ester placé entre parenthèses est précédé
de l’expression « sous forme de ».
Le carré ( ) sert essentiellement à indiquer une efficacité clinique comparable au sein d’une famille
pharmacologique. Le médicament figurant dans la liste doit être un représentant de la famille connu
comme le plus efficace et le plus sûr. Dans certains cas, c’est le premier médicament qui a reçu
l’autorisation de mise sur le marché qui pourra être indiqué ; dans d’autres, des molécules ayant reçu
l’autorisation de mise sur le marché ultérieurement peuvent être plus sûres ou plus efficaces. Lorsqu’il
n’y a aucune différence d’efficacité ou d’innocuité, le médicament figurant dans la liste sera celui qui
est généralement disponible au prix le plus bas, d’après l’indicateur des prix internationaux des
médicaments. L’équivalence thérapeutique n’est mentionnée que sur la base des données d’efficacité et
d’innocuité et lorsqu’elle correspond aux recommandations cliniques de l’OMS. Les listes nationales ne
doivent pas utiliser de symbole comparable et doivent comporter un choix final de médicaments qui leur
est propre, et qui dépend des produits disponibles localement et de leur prix.
A l’intérieur des différentes sections de la liste, les médicaments sont classés par ordre alphabétique.
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Liste modèle des médicaments essentiels de l’OMS (14ème édition, mars 2005)
Médicaments essentiels
Notes explicatives
La liste principale correspond aux besoins minimaux en médicaments d’un système de soins de santé
de base et indique les médicaments qui ont la meilleure efficacité, la meilleure innocuité et le meilleur
rapport coût/efficacité concernant les maladies prioritaires. Ces maladies sont sélectionnées en fonction
de leur importance actuelle et future estimée pour la santé publique, ainsi que de l’existence éventuelle
d’un traitement sans danger et d’un bon rapport coût/efficacité.
La liste complémentaire présente des médicaments essentiels pour des maladies prioritaires pour
lesquelles des moyens de diagnostic ou de surveillance spécifiques et/ou des soins médicaux spécialisés
et/ou une formation spécialisée sont nécessaires. En cas de doute, des médicaments peuvent également
être rangés dans la liste complémentaire en raison de leur coût systématiquement plus élevé et/ou de leur
rapport coût/efficacité moins bon dans certains contextes.
Quand le dosage d’un médicament est indiqué pour son sel ou son ester, il figure entre parenthèses ;
quand il se rapporte à la fraction active, le nom du sel ou de l’ester placé entre parenthèses est précédé
de l’expression « sous forme de ».
Le carré ( ) sert essentiellement à indiquer une efficacité clinique comparable au sein d’une famille
pharmacologique. Le médicament figurant dans la liste doit être un représentant de la famille connu
comme le plus efficace et le plus sûr. Dans certains cas, c’est le premier médicament qui a reçu
l’autorisation de mise sur le marché qui pourra être indiqué ; dans d’autres, des molécules ayant reçu
l’autorisation de mise sur le marché ultérieurement peuvent être plus sûres ou plus efficaces. Lorsqu’il
n’y a aucune différence d’efficacité ou d’innocuité, le médicament figurant dans la liste sera celui qui
est généralement disponible au prix le plus bas, d’après l’indicateur des prix internationaux des
médicaments. L’équivalence thérapeutique n’est mentionnée que sur la base des données d’efficacité et
d’innocuité et lorsqu’elle correspond aux recommandations cliniques de l’OMS. Les listes nationales ne
doivent pas utiliser de symbole comparable et doivent comporter un choix final de médicaments qui leur
est propre, et qui dépend des produits disponibles localement et de leur prix.
A l’intérieur des différentes sections de la liste, les médicaments sont classés par ordre alphabétique.
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Liste modèle des médicaments essentiels de l’OMS (14ème édition, mars 2005)
Médicaments essentiels
Notes explicatives
La liste principale correspond aux besoins minimaux en médicaments d’un système de soins de santé
de base et indique les médicaments qui ont la meilleure efficacité, la meilleure innocuité et le meilleur
rapport coût/efficacité concernant les maladies prioritaires. Ces maladies sont sélectionnées en fonction
de leur importance actuelle et future estimée pour la santé publique, ainsi que de l’existence éventuelle
d’un traitement sans danger et d’un bon rapport coût/efficacité.
La liste complémentaire présente des médicaments essentiels pour des maladies prioritaires pour
lesquelles des moyens de diagnostic ou de surveillance spécifiques et/ou des soins médicaux spécialisés
et/ou une formation spécialisée sont nécessaires. En cas de doute, des médicaments peuvent également
être rangés dans la liste complémentaire en raison de leur coût systématiquement plus élevé et/ou de leur
rapport coût/efficacité moins bon dans certains contextes.
Quand le dosage d’un médicament est indiqué pour son sel ou son ester, il figure entre parenthèses ;
quand il se rapporte à la fraction active, le nom du sel ou de l’ester placé entre parenthèses est précédé
de l’expression « sous forme de ».
Le carré ( ) sert essentiellement à indiquer une efficacité clinique comparable au sein d’une famille
pharmacologique. Le médicament figurant dans la liste doit être un représentant de la famille connu
comme le plus efficace et le plus sûr. Dans certains cas, c’est le premier médicament qui a reçu
l’autorisation de mise sur le marché qui pourra être indiqué ; dans d’autres, des molécules ayant reçu
l’autorisation de mise sur le marché ultérieurement peuvent être plus sûres ou plus efficaces. Lorsqu’il
n’y a aucune différence d’efficacité ou d’innocuité, le médicament figurant dans la liste sera celui qui
est généralement disponible au prix le plus bas, d’après l’indicateur des prix internationaux des
médicaments. L’équivalence thérapeutique n’est mentionnée que sur la base des données d’efficacité et
d’innocuité et lorsqu’elle correspond aux recommandations cliniques de l’OMS. Les listes nationales ne
doivent pas utiliser de symbole comparable et doivent comporter un choix final de médicaments qui leur
est propre, et qui dépend des produits disponibles localement et de leur prix.
A l’intérieur des différentes sections de la liste, les médicaments sont classés par ordre alphabétique.
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Liste modèle des médicaments essentiels de l’OMS (14ème édition, mars 2005)
Médicaments essentiels
Notes explicatives
La liste principale correspond aux besoins minimaux en médicaments d’un système de soins de santé
de base et indique les médicaments qui ont la meilleure efficacité, la meilleure innocuité et le meilleur
rapport coût/efficacité concernant les maladies prioritaires. Ces maladies sont sélectionnées en fonction
de leur importance actuelle et future estimée pour la santé publique, ainsi que de l’existence éventuelle
d’un traitement sans danger et d’un bon rapport coût/efficacité.
La liste complémentaire présente des médicaments essentiels pour des maladies prioritaires pour
lesquelles des moyens de diagnostic ou de surveillance spécifiques et/ou des soins médicaux spécialisés
et/ou une formation spécialisée sont nécessaires. En cas de doute, des médicaments peuvent également
être rangés dans la liste complémentaire en raison de leur coût systématiquement plus élevé et/ou de leur
rapport coût/efficacité moins bon dans certains contextes.
Quand le dosage d’un médicament est indiqué pour son sel ou son ester, il figure entre parenthèses ;
quand il se rapporte à la fraction active, le nom du sel ou de l’ester placé entre parenthèses est précédé
de l’expression « sous forme de ».
Le carré ( ) sert essentiellement à indiquer une efficacité clinique comparable au sein d’une famille
pharmacologique. Le médicament figurant dans la liste doit être un représentant de la famille connu
comme le plus efficace et le plus sûr. Dans certains cas, c’est le premier médicament qui a reçu
l’autorisation de mise sur le marché qui pourra être indiqué ; dans d’autres, des molécules ayant reçu
l’autorisation de mise sur le marché ultérieurement peuvent être plus sûres ou plus efficaces. Lorsqu’il
n’y a aucune différence d’efficacité ou d’innocuité, le médicament figurant dans la liste sera celui qui
est généralement disponible au prix le plus bas, d’après l’indicateur des prix internationaux des
médicaments. L’équivalence thérapeutique n’est mentionnée que sur la base des données d’efficacité et
d’innocuité et lorsqu’elle correspond aux recommandations cliniques de l’OMS. Les listes nationales ne
doivent pas utiliser de symbole comparable et doivent comporter un choix final de médicaments qui leur
est propre, et qui dépend des produits disponibles localement et de leur prix.
A l’intérieur des différentes sections de la liste, les médicaments sont classés par ordre alphabétique.
340
Principales références
Principales références
Bien gérer les médicaments. Management Sciences for Health en collaboration avec l’OMS.
West Hartford, USA, Kumarian Press, 1997.
British national formulary. British Medical Association and Royal Pharmaceutical Society of
Great Britain, Londres, 2005.
http://bnf.org
Drugs in pregnancy and lactation. G.G. Briggs and al., Philadelphia, 2002.
Liste modèle des médicaments essentiels (14ème édition). Organisation Mondiale de la Santé, Mars
2005.
http://www.who.int/medicines/organization/par/edl/eml.shtml
Stability of essential drugs in tropical climate. Organisation Mondiale de la Santé, Genève, 1994.
341
Index alphabétique
Index alphabétique
A
Amphocil® ..............................................................146
Amphotec®..............................................................146
Abacavir (ABC), voie orale....................................15 Amphotéricine B, voie injectable........................146
Abacavir-zidovudine-lamivudine, voie orale ....15 Ampicilline, voie injectable .................................147
Abelcet® ..................................................................146 Anafranil® ................................................................45
Acétaminophène, voie injectable........................195 Aneurin® ................................................................206
Acétaminophène, voie orale................................107 Aneurine, voie injectable .....................................206
Aciclovir, pommade ophtalmique......................241 Aneurine, voie orale .............................................134
Aciclovir, voie orale................................................16 Antitoxine tétanique équine................................234
Acide acétylsalicylique (AAS - ASA), voie orale17 Apresoline®........................................................74,176
Acide ascorbique, voie orale .................................18 Aquatabs®...............................................................255
Acide benzoïque + acide salicylique, usage Arsucam® ............................................................25,28
externe .............................................................242 Arsudar®............................................................28,133
Acide folinique, voie orale ....................................67 Arsumax® .................................................................28
Acide folique, voie orale ........................................19 Artéméther + luméfantrine, voie orale................27
Acide nalidixique, voie orale ................................20 Artéméther, voie injectable..................................148
Acide trichloro-isocyanurique (ATCC) .............246 Artéquin® ............................................................28,87
Acide valproïque, voie orale ...............................139 Artésunate (AS), voie orale ...................................28
Actiskénan® ..............................................................95 Artésunate-amodiaquine, voie orale ..............25,28
Actrapid®................................................................181 Artésunate-méfloquine, voie orale..................28,87
Adalate®..................................................................103 Artésunate-sulfadoxine/pyriméthamine,
Adalate®LP .............................................................103 voie orale ....................................................28,133
Adiazine®................................................................132 Ascabiol® ................................................................244
Adrénaline, voie injectable ..................................170 Aspirine, voie orale ................................................17
Advil® .......................................................................76 Aténolol, voie orale ................................................29
Albendazole, voie orale .........................................21 Atropine, voie injectable ......................................149
Albutérol aérosol, voie orale ...............................126 Atropine, voie orale................................................33
Albutérol, voie injectable.....................................202 Avlosulfon® ..............................................................49
Albutérol, voie orale.............................................125 Azantac®...................................................................42
Alcool éthylique....................................................243 Azithromycine, voie orale .....................................30
B
Alcool iodé, usage externe...................................257
Aldactone®..............................................................129
Aldomet® ..................................................................89
Aluminium (hydroxyde d'), voie orale................22 Bactrim® ...................................................................48
AmBisome®.............................................................146 Banocide®..................................................................52
Aminophylline, voie injectable...........................145 BCG.........................................................................235
Aminophylline, voie orale.....................................23 Becilan® ..................................................................118
Amitriptyline, voie orale .......................................24 Beclazone® ................................................................31
Amodiaquine (AQ), voie orale .............................25 Béclométasone, voie orale .....................................31
Amoxicilline, voie injectable ...............................147 Bécotide®...................................................................31
Amoxicilline, voie orale .........................................26 Benadon® ................................................................118
Amoxil® ....................................................................26 Benerva® ..........................................................134,206
342
Index alphabétique
C
Clotrimazole, usage externe................................252
Cloxacilline, voie injectable .................................163
Cloxacilline, voie orale...........................................46
Cabergoline, voie orale ..........................................34 Cloxapen® ..........................................................46,163
Calamine, usage externe ......................................245 Coarsucam® .........................................................25,28
Calcium (gluconate de), voie injectable.............156 Coartem® ..................................................................27
Calypsol® ................................................................182 Coartéméther, voie orale........................................27
Camoquin® ...............................................................25 Codéine, voie orale .................................................47
Canestene®..............................................................252 Colécalciférol, voie orale........................................58
Captopril, voie orale...............................................57 Combantrin®...........................................................116
Carbamazépine, voie orale....................................35 Combivir® ..........................................................81,140
Carbostesin® ...........................................................154 Condyline® .............................................................266
Cataflam® ...............................................................166 Condylox®...............................................................266
Céfixime, voie orale................................................36 Contramal®......................................................136,207
Ceftriaxone, voie injectable .................................157 Convulex®...............................................................139
Célestène® ...............................................................164 Coragoxine®.......................................................53,167
Cetavlon®................................................................248 Cortagen® ...............................................................177
Cétrimide, usage externe .....................................248 Cortancyl® ..............................................................113
Chloramine-T ........................................................246 Cotrimoxazole, voie orale......................................48
Chloramphénicol huileux, voie injectable.........159 Coviro® ............................................................130,131
Chloramphénicol retard, voie injectable ...........159 Crésol......................................................................253
343
Index alphabétique
E
Cysticide® ...............................................................112
Cytotec®....................................................................94
D
Eau et extrait de Javel...........................................246
Efavirenz (EFV - EFZ), voie orale .........................56
Egaten®...................................................................137
d4T + 3TC + NVP, voie orale...............................131 Elavil®.......................................................................24
Dakin ......................................................................247 Enalapril, voie orale ...............................................57
Daktarin® ..........................................................92,260 Epanutin® ...............................................................110
Dalacine®...........................................................44,162 Ephédrine, voie injectable ...................................168
Daonil® .....................................................................69 Epilim® ...................................................................139
Dapsone, voie orale ................................................49 Epinéphrine (EPN), voie injectable ....................169
Daraprim® ..............................................................119 Epivir®......................................................................81
Darrow's solution, perfusion ..............................214 Ergocalciférol, voie orale .......................................58
Depakine® ...............................................................139 Ergométrine, voie injectable................................170
Dépocillin® .............................................................152 Ergométrine, voie orale..........................................59
Dépo-Provera®........................................................186 Ergotrate®..........................................................59,170
Dexambutol® ............................................................61 Erythrocin®...............................................................60
Dexaméthasone, voie injectable..........................164 Erythromycine, voie orale .....................................60
Dexclorphéniramine, voie orale ...........................40 Esidrex® ....................................................................75
Diabinèse® ................................................................69 Eskazole® ..................................................................21
Diazépam, voie injectable....................................165 Ethambutol, voie orale...........................................61
Diazépam, voie orale..............................................50 Ethanol ...................................................................243
Dichloroisocyanurate de sodium ................246,254 Ethinylestradiol + lévonorgestrel, voie orale......62
Diclocil®.............................................................46,163 Euglucon® ................................................................69
Diclofénac, voie injectable ...................................166 Extencilline®...........................................................150
Dicloxacilline, voie injectable..............................163
F
Dicloxacilline, voie orale........................................46
Didanosine (ddI), voie orale..................................51
Diéthylcarbamazine, voie orale ............................52
Digoxine, voie injectable......................................167 Falcimon® ............................................................25,28
Digoxine, voie orale................................................53 Fansidar®................................................................133
Di-hydan®...............................................................110 Fasigyne®................................................................135
Dihydralazine, voie orale ......................................74 Fasinex®..................................................................137
Dilantin® ................................................................110 Fer (sels de) + acide folique, voie orale ...............19
Dinitrate d'isosorbide, voie orale .........................54 Fer (sels de), voie orale...........................................63
Dipyrone, voie injectable .....................................187 Flagentyl®..........................................................91,135
Dipyrone, voie orale ...............................................88 Flagyl®...............................................................91,189
Disulone® .................................................................49 Flammazine® ..........................................................268
Doliprane®..............................................................107 Flavoquine® ..............................................................25
Dostinex® .................................................................34 Floxapen® ..........................................................46,163
Doxycycline, voie orale..........................................55 Flucloxacilline, voie injectable ............................163
344
Index alphabétique
I
Frusémide, voie orale.............................................68
Fulcine® ....................................................................70
Fungizone® .............................................................146
Furadantine® ..........................................................104 Ibuprofène, voie orale ............................................76
Furosémide, voie injectable.................................171 Immunoglobuline humaine antirabique ...........230
Furosémide, voie orale...........................................68 Immunoglobuline humaine antitétanique ........233
Imodium® .................................................................84
G
Indinavir (IDV), voie orale ....................................77
Insulatard® .............................................................180
Insuline d'action intermédiaire, voie injectable ...180
Gardénal® ........................................................108,197 Insuline d'action prolongée, voie injectable......180
Gélatine fluide modifiée, perfusion ...................215 Insuline d'action rapide, voie injectable ............181
Gélofusine® .............................................................215 Insuline, voie injectable........................................178
Gentalline® .............................................................172 Invirase® .................................................................127
Gentamicine, voie injectable ...............................172 Iode (solutions alcooliques), usage externe ......257
Glibenclamide, voie orale ......................................69 Isoniazide (INH), voie orale..................................78
Glucose, perfusion................................................216 Isordil®......................................................................54
Griséfuline® ..............................................................70 Itraconazole, voie orale ..........................................79
Griséofulvine, voie orale........................................70 Ivermectine, voie orale...........................................80
Grisovin®..................................................................70
J
GyMiso® ...................................................................94
K
HAC® .....................................................................250
Haemaccel®.............................................................215
Haldol® ..............................................................72,173
Halfan® .....................................................................71 Kaléorid® .................................................................111
Halofantrine, voie orale .........................................71 Kaletra® ....................................................................85
Halopéridol, voie injectable ................................173 Kapanol®...................................................................96
Halopéridol, voie orale ..........................................72 Kémicétine® .......................................................37,158
Héparine, voie injectable .....................................174 Kétalar® ..................................................................182
Hétrazan® .................................................................52 Kétamine, voie injectable.....................................182
Hibicet® ..................................................................250 Kétanest® ................................................................182
Hibiscrub® ..............................................................246
345
Index alphabétique
L
Mercryl® .................................................................259
Mercurescéine sodique, usage externe ..............259
Lamivir® ...................................................................81 Mercurobutol, usage externe ..............................259
Lamivudine (3TC), voie orale ...............................81 Mercurochrome®.....................................................259
Lamivudine-stavudine, voie orale .....................130 Mesigyna® ..............................................................192
Lamivudine-zidovudine, voie orale .............81,140 Métamizole, voie injectable .................................187
Lanoxin®............................................................53,167 Métamizole, voie orale...........................................88
Largactil®...........................................................41,161 Méthergin® ........................................................59,170
Lariam®.....................................................................87 Méthyldopa, voie orale ..........................................89
Larimal® ..............................................................25,28 Méthylergométrine, voie injectable....................170
Laroscorbine®............................................................18 Méthylergométrine, voie orale .............................59
Laroxyl®....................................................................24 Métoclopramide, voie injectable.........................188
Lasilix® ..............................................................68,171 Métoclopramide, voie orale ..................................90
Lasix® ................................................................68,171 Métronidazole, voie injectable ............................189
Lederfoline® ..............................................................67 Métronidazole, voie orale......................................91
Leostesin® ...............................................................183 Micatin® .................................................................260
Lévodopa + carbidopa, voie orale........................82 Miconazole, usage externe ..................................260
Lévonorgestrel, voie orale .....................................83 Miconazole, voie orale ...........................................92
Lidocaïne, voie injectable ....................................183 Mifégyne®.................................................................93
Lignocaïne, voie injectable ..................................183 Mifépristone (RU486), voie orale..........................93
Lipiodol® ...................................................................73 Minidril® ..................................................................62
Lipiodol® Ultra-Fluide..............................................73 Misoprostol, voie orale ..........................................94
Liquor sapinitus ....................................................253 Mopral® ...........................................................106,193
Lopéramide, voie orale ..........................................84 Morphine à libération immédiate, voie orale .....95
Lopinavir + ritonavir (LPV/r), voie orale...........85 Morphine à libération prolongée, voie orale ......96
Lopril® ......................................................................57 Morphine, voie injectable ....................................190
Lorothidol®..............................................................137 Moscontin®...............................................................96
Luminal® .........................................................108,197 Multivitamines - Complexe B, voie orale............98
Lunelle® ..................................................................186 Myambutol® .............................................................61
Lyclear® ..................................................................264 Mycoril® .................................................................252
Lysol........................................................................253 Mycostatine® ...................................................105,261
M
Magnésium (sulfate de), voie injectable ............184
N
NaDCC ............................................................246,254
Malarone®...............................................................114 Nalone®...................................................................191
Malathion, usage externe.....................................258 Naloxone, voie injectable.....................................191
Malocide®................................................................119 Narcan® ..................................................................191
Marcaïne®...............................................................154 Négram® ...................................................................20
Mébendazole, voie orale........................................86 Nelfinavir (NFV), voie orale .................................99
Mectizan® .................................................................80 Népressol® ................................................................74
Médroxyprogestérone, voie injectable...............186 Neravir® .................................................................100
Médroxyprogestérone-estradiol, voie injectable..186 Nevimune® .............................................................100
Méfloquine (MQ), voie orale.................................87 Névirapine (NVP), voie orale .............................100
Megaphen® ........................................................41,161 Niclosamide, voie orale .......................................101
Merbromine, usage externe.................................259 Nicobion®................................................................102
346
Index alphabétique
O
Plasmion® ...............................................................215
Plasmotrim® .............................................................28
Podophylle (résine de), usage externe...............265
Oméprazole, voie injectable ................................193 Podophyllotoxine, usage externe .......................266
Oméprazole, voie orale ........................................106 Polaramine®..............................................................40
Oracilline®..............................................................109 Polygéline, perfusion ...........................................215
Orbénine® ..........................................................46,163 Polyvidone iodée, usage externe ........................267
Osfolate®...................................................................67 Potassium (chlorure de), perfusion....................217
Ospen®....................................................................109 Potassium (chlorure de), voie orale ....................111
Oxacilline, voie injectable ....................................163 Povidone iodée, usage externe ...........................267
Oxacilline, voie orale..............................................46 Praziquantel, voie orale .......................................112
Oxyde de zinc, usage externe .............................262 Prednesol®...............................................................113
Oxytocine, voie injectable....................................194 Prednisolone, voie orale.......................................113
Prednisone, voie orale ..........................................113
Primperan®........................................................90,188
P
Prioderm® ...............................................................258
Proguanil, voie orale.............................................114
Proguanil-atovaquone, voie orale ......................114
Paludrine® ..............................................................114 Prométhazine, voie injectable .............................199
Paluther® ................................................................148 Prométhazine, voie orale .....................................115
Panadol® .................................................................107 Propanthéline, voie orale.......................................33
Pantelmin® ...............................................................86 Propiocine® ...............................................................60
Pantomicina®............................................................60 Prosulf® ..................................................................200
Paracétamol, voie injectable ................................195 Protamine, voie injectable....................................200
Paracétamol, voie orale........................................107 Prozac® .....................................................................66
Penadur® ................................................................150 Pyrantel, voie orale ...............................................116
Pénicilline G, voie injectable ...............................151 Pyrazinamide, voie orale .....................................117
347
Index alphabétique
Q
Sodium (chlorure de), perfusion ........................219
Solu-cortef® ............................................................177
Solupred® ................................................................113
Quinine, voie injectable .......................................201 Solution de lactate de sodium composée,
Quinine, voie orale ...............................................120 perfusion .........................................................218
Sorbitrate® ................................................................54
R
Spectinomycine, voie injectable..........................204
Spiroctan®...............................................................129
Spironolactone, voie orale ...................................129
Ranitidine, voie orale .............................................42 Sporanox®.................................................................79
Redoxon® ..................................................................18 Stanilo®...................................................................204
Renitec® ....................................................................57 Stavir® ....................................................................130
Résine de podophylle, usage externe ................265 Stavudine (d4T), voie orale .................................130
ReSoMal, voie orale ..............................................121 Stavudine-lamivudine-névirapine, voie orale..131
Retarpen® ...............................................................150 Stocrin® ....................................................................56
Rétinol, voie orale .................................................122 Streptomycine, voie injectable ............................205
Rétrovir®.................................................................140 Stromectol®...............................................................80
Riamet®.....................................................................27 Sulfadiazine, voie orale........................................132
Rifadine®.................................................................123 Sulfadiazine argentique, usage externe.............268
Rifampicine, voie orale ........................................123 Sulfadoxine + pyriméthamine (SP), voie orale ....133
Rimifon® ...................................................................78 Sulfaméthoxazole + Triméthoprime, voie orale.....48
Ringer lactate, perfusion......................................218 Suprax® ....................................................................36
Risordan® .................................................................54 Sustiva®....................................................................56
Ritonavir (RTV), voie orale..................................124 Syntocinon®............................................................194
Rocéphine®..............................................................157
S T
Tagamet®...................................................................42
Salbulin® ................................................................126 Tegretal® ...................................................................35
Salbumol® ...............................................................202 Tégrétol®...................................................................35
Salbutamol aérosol, voie orale ............................126 Teinture d'iode, usage externe ............................257
Salbutamol, voie injectable..................................202 Teldrin®.....................................................................40
Salbutamol, voie orale..........................................125 Ténormine®...............................................................29
Saquinavir (SQV), voie orale...............................127 Tétracycline, pommade dermique .....................269
Savarine® ................................................................114 Tétracycline, pommade ophtalmique................270
Secnidazole, voie orale....................................91,135 Théophylline, voie injectable ..............................145
Secnol®...............................................................91,135 Théophylline, voie orale ........................................23
Seguril® .............................................................68,171 Thiamine, voie injectable .....................................206
Sels de réhydratation orale (SRO), voie orale...128 Thiamine, voie orale.............................................134
Semitard® ...............................................................180 Thimerosal® ............................................................259
Serenace® ...........................................................72,173 Thiomersal, usage externe...................................259
Sérum antitétanique hétérologue .......................234 Thorazine®.........................................................41,161
Sévrédol® ..................................................................95 Tibozole® ...................................................................92
Sicazine®.................................................................268 Tinidazole, voie orale ...........................................135
348
Index alphabétique
U
Ultracorten® ...........................................................113
W
Wartec®...................................................................266
Ultralente® .............................................................180 Wormin®...................................................................86
Ultratard®...............................................................180
V X
Xylocaïne® ..............................................................183
Vaccin antidiphtérique, antitétanique,
Y
anticoquelucheux (DTC)...............................223
Vaccin antihépatite B ............................................224
Vaccin antiméningococcique A+C .....................225
Vaccin antiméningococcique A+C+W135 .........226 Yomesan®................................................................101
Vaccin antipoliomyélitique oral (VPO)..............227
Z
Vaccin antirabique ................................................228
Vaccin antirougeoleux..........................................231
Vaccin antitétanique (TT).....................................232
Vaccin antituberculeux.........................................235 Zentel®......................................................................21
Vaccin contre l'encéphalite japonaise.................236 Zerit®......................................................................130
Vaccin contre la fièvre jaune................................237 Zeritavir® ...............................................................130
Valium® .............................................................50,165 Ziagen®.....................................................................15
Valproate de sodium, voie orale .........................139 Zidovudine (AZT - ZDV), voie orale.................140
Velosuline® .............................................................181 Zinamide®...............................................................117
Ventoline®........................................................125,126 Zinc (sulfate de), voie orale .................................141
Vermox®....................................................................86 Zithromax®...............................................................30
Vibramycine®............................................................55 Zovirax® ............................................................16,241
Videx®.......................................................................51 Zynox® ...................................................................191
Violet de gentiane, usage externe .......................251
Viracept®...................................................................99
Viramune®.............................................................100
349
Notes
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