Memoire Corrigé
Memoire Corrigé
Memoire Corrigé
Encadré par :
Dr MAMOU Marzouk
Co-promoteur : Dr BOURSOUTI Mourad
Membres du jury :
Nos profonds remerciements aux membres de jury Dr. KESSAL. F et Dr. HADHOUM. N qui
nous ont fait le grand honneur de juger ce travail.
Au personnel de BIOPHARM pour nous avoir recueilli et nous avoir facilité la réalisation de
notre mémoire.
A tous mes amies, qui je suis sûre se reconnaitront sans que j’aie à les citer tous, merci pour votre
soutien, votre amitié et vos encouragements.
KHADIDJA
Je dédie ce modeste travail à l’être le plus chère pour moi dans cette vie, ma mère et,
à l’être que je respecte le plus dans ce monde, mon père, pour leur amour et leur
sacrifice et leur encouragement pour finir ce travail ; que dieu leur prêtent longue vie.
À ma très chère sœur Amira ainsi que mes frères Sami et Rayane
ROZA
TABLE DES MATIÈRES
TABLE DES MATIÈRES
i
TABLE DES MATIÈRES
ii
TABLE DES MATIÈRES
iii
TABLE DES MATIÈRES
3.2. Spécificité……………………………………………………………………….…..50
3.3. Linéarité……………………………………………………………………………..51
3.4. Fidélité………………………………………………………………………………52
3.5. Limite de détection et de quantification…………………………………………….55
4. Validation des méthodes de prélèvement………………………………………………57
4.1. Méthode de prélèvement……………………………………………………………57
4.2. L’outil de prélèvement……………………………………………………………...57
4.3. Technique de prélèvement………………………………………………………..…57
4.4. Principe de validation de la méthode de prélèvement par écouvillonnage……….....58
iv
TABLE DES MATIÈRES
1. Résultats et discussions…………………………………………………………….…..60
2. Détermination de la limite d’acceptation : Calcul du MACO………………………....64
3. Résultat de la validation de la méthode de dosage du kétoprofene par HPLC……..….64
3.1. Spécificité……………………………………………………………………….…..64
3.2. Linéarité………………………………………………………………………….....66
3.3. Fidélité…………………………………………………………………………....…67
3.4. Limite de détection et de quantification………………………………………….…69
4. Validation de la méthode de prélèvement…………………………………………...…70
CONCLUSION…………………………………………………………………………......74
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
RESUME
v
LISTE DES ABRÉVIATIONS
LISTE DES ABRÉVIATIONS
Atm atmosphere
ATNC Agents Transmissibles Non Conventionnels.
BPF Bonnes Pratiques de Fabrication.
C Colonne.
CA Critère d’Acceptation.
CCM Chromatographie sur couche mince.
CDP Centrale De Pesée.
CEFIRA Centre de Formation pour l’Industrie et la Recherche Appliquée.
CEHT Cleaned Equipment Hold Time.
CIP Clean In Place.
Cm Centimètre.
COT Carbone Organique Total.
CPG Chromatographie en phase gazeuse.
CV Coefficient de Variation.
DEHT Dirty Equipment Hold Time.
DIB Déchet Industriel Banal.
DID Déchet Industriel Dangereux.
DIS Déchet Industriel Spécifique.
DL50 Dose Létale médiane.
EPI L’Equipement de Protection Individuel.
EPA Environmental Protection Agency.
FDA Food and drug administration.
G Gramme.
GMP Good Manufacturing Practices.
H Heure.
HEPA High Efficiency Particulate Air.
HPLC Chromatographie liquide à haute performance.
HSE Service Hygiène, Sécurité, Environnement.
Kg Kilogramme.
LOD Limit Of Detection
vi
LISTE DES ABRÉVIATIONS
vii
LISTE DES FIGURES
LISTE DES FIGURES
viii
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES TABLEAUX
ix
INTRODUCTION
INTRODUCTION
Historiquement, la validation de nettoyage est née dans le domaine de l’industrie chimique dans
un souci de sécurité et afin de diminuer les risques toxicologiques qui peuvent être provoqués par
le passage d'un produit dans un autre. Par la suite, elle s'est étendue à l'industrie pharmaceutique.
Il est primordial pour l’industrie pharmaceutique d’optimiser ses propres procédés de nettoyage.
Tout procédé de nettoyage non maîtrisé est source de contamination et par conséquent de non-
conformité, ce qui entraîne inévitablement des pertes et une augmentation des coûts de
production.
L’un des sites où peut se produire la contamination est la centrale de pesée ou s’effectue le
prélèvement et la pesée des matières premières.
Le nettoyage efficace d'une centrale de pesée occupe une position clef dans la lutte contre les
risques de contamination croisée de médicaments fabriqués.
Notre travail a pour objectif de proposer une stratégie globale de validation de nettoyage et de
valider le nettoyage d’une centrale de pesée.
Le Chapitre III : Illustre la démarche à suivre pour une validation de nettoyage d’une
centrale de pesée.
La seconde partie correspond à la pratique de ce travail, elle traite un cas de validation de
nettoyage d’une centrale de pesée dans une entreprise pharmaceutique multi produits
BIOPHARM industrie.
1
PARTIE THEORIQUE
REVUE DE LA LITTERATURE AU SUJET
DE LA VALIDATION DE NETTOYAGE
CHAPITRE I
LA CONTAMINATION ET LES MOYENS
DE LUTTE
CHAPITRE ILA CONTAMINATION ET LES MOYENS DE LUTTE
1. La Contamination
Afin d’éviter cette contamination, des moyens de lutte sont aujourd'hui mise en place par
l'industrie pharmaceutique pour garantir la qualité des médicaments fabriqués.
C’est une contamination par les principes actifs, résidus des excipients, lubrifiants, produits de
maintenance, produits intermédiaires ou produits finis, résidus des agents de nettoyage, produits
de dégradation des médicaments ou agents de nettoyage,…
Ces contaminants proviennent donc des équipements eux-mêmes, des équipements annexes, du
personnel,…
Très souvent, la contamination chimique considère seulement les contaminations par les produits
médicamenteux et les agents de nettoyage [2].
La contamination croisée est le transfert des contaminants par un produit vers un autre au moyen
d’un ou plusieurs vecteurs tels que mains des opérateurs, eau, surface contaminée, Ce type de
contamination est la plus redoutée par les industriels.
Selon les Bonnes pratiques de fabrication, la contamination croisée est définie comme :
«La contamination d’un produit par un autre », ou encore «La contamination d’une matière ou
d’un produit par une autre matière ou par un autre produit ».
Contamination « successive » : lorsque les deux produits A et B sont fabriqués dans les
mêmes équipements et dans les mêmes locaux.
Contamination « simultanée » : lorsque les deux produits A et B sont fabriqués en même
temps mais dans des équipements et locaux différents [2.3].
Ces contaminants ont plusieurs origines : tellurique, usure des équipements et des machines,
vêtements (fibres…), renouvellement de la peau, procédés de fabrication (opérations mécaniques,
chimiques…)… Les particules sont, en première approche, caractérisées par leur diamètre
exprimé en micromètre (µm).
Le seuil de visibilité des particules en lumière intense est d'environ 30 µm. Ce seuil est nettement
supérieur aux tailles des contaminants habituellement présents dans l'air et donc aux tailles de
référence utilisées pour la classification des zones à contamination maîtrisée ou salles propres
(figure 01) [4].
Il s’agit de la contamination de produits par des micros organismes : bactéries, virus, levures et
moisissures. Dans des conditions favorables de température et d’humidité, les microorganismes
se développent et colonisent les surfaces et les produits. Ces microorganismes sont fixés sur des
particules qui peuvent se déposer sur les surfaces des équipements et locaux. C’est pourquoi la
contamination particulaire doit être maîtrisée. En effet, plus un environnement a une
contamination particulaire élevée, plus il présente un risque élevé de contamination
microbiologique [3].
Il est possible de résumer les différentes sources de contamination par la méthode 5M. Cette
méthode permet de rechercher et de présenter de manière simple les différentes causes possibles
d’un problème. Cette méthode est très utilisée en production pour la résolution de problèmes afin
de trouver les root cause et de proposer les solutions adaptées pour éviter la récurrence des
problèmes.
Les récepteurs sont, selon les BPF, «essentiellement constitués par les composants et les
différentes présentations pharmaceutiques en cours de préparation, en vue d’en faire un
médicament administrable ». Il s’agit donc :
2. Maitrise de la contamination
2.1.1. Main-d’œuvre
80% des contaminations sont dues au personnel. Une hygiène stricte du personnel est donc
nécessaire. C’est pourquoi une formation des opérateurs est indispensable.
« Le fabricant doit assurer la formation de tout le personnel appelé à pénétrer dans les zones de
production et de stockage, ou dans les laboratoires de contrôle (personnel technique, d'entretien et
de nettoyage inclus), de même que de toute autre personne dont les activités pourraient présenter
une influence sur la qualité des produits » [5].
Celle-ci doit permettre de les sensibiliser afin d’appliquer correctement les consignes et de
comprendre les causes et les démarches de l’assurance qualité entreprises pour maitriser la qualité
de la fabrication des produits.
Il convient de donner, par cette formation, des notions d’hygiène individuelle (lavage des mains,
visite médicale, port de tenues adaptées au poste de travail, pas de bijoux)
Le matériel et les locaux doivent être conçus de façon à être facilement nettoyés, désinfectés voir
stérilisés. On doit s’assurer qu’aucun produit utilisé pour l’entretien ne puisse souiller le
médicament.
Le nettoyage et la désinfection ne font l’objet d’aucune norme. Les BPF ne donnent que les
directives et il convient donc à chacun d’établir des procédures adaptés et validées. Des
prélèvements et des dosages sont effectués afin de vérifier l’absence de traces du produit
précédent ou des agents de nettoyage utilisés.
Les locaux et les matériels, en contact direct avec les produits en cours de fabrication, doivent
être nettoyés et désinfectés selon des procédures écrites détaillées afin de limiter le risque de la
contamination croisée.
Le matériel doit être nettoyé, étiqueté « nettoyé » ou « non nettoyé », et rangé dans un endroit
approprié.
La figure suivante décrit les méthodes de lutte contre la contamination dans un site industriel
pharmaceutique.
2.2.1. Définition
Le nettoyage est une opération qui consiste à séparer et éliminer des éléments de souillures sur
une surface donnée.
- Plus l’étape de nettoyage intervient dans un délai important après la production plus la
souillure est difficile à éliminer.
2.2.2.1.Nettoyage manuel
Le nettoyage manuel consiste en une élimination des résidus par une action mécanique couplée
ou non à l’action chimique des produits, Il nécessite l’implication du personnel, les opérateurs
doivent être formés et habilités à réaliser le nettoyage.
L’avantage de ce type de nettoyage est le ciblage des zones critiques du matériel difficilement
atteignables avec d’autres types de nettoyage, le principal inconvénient est le manque de
reproductibilité de la méthode. Pour cela, le mode opératoire doit être le plus détaillé possible, De
plus, il faut s’assurer que les opérateurs appliquent bien la procédure de nettoyage où sont décrits
la concentration de la solution de lavage, la température de l’eau de lavage, solution de lavage et
le temps de nettoyage [5.6].
2.2.2.2.Nettoyage semi-automatique
2.2.2.3.Nettoyage automatique
Ce type de nettoyage consiste à nettoyer un équipement, sans démontage préalable, par aspersion
ou circulation de fluide. L’opérateur n’intervient pas dans ce type de nettoyage mais il surveille
le bon déroulement du nettoyage et vérifie les données brutes enregistrées. Le terme de Clean In
Place (CIP) est couramment employé pour désigner ce type de nettoyage.
Les méthodes de nettoyage automatisées se basent sur l’utilisation des techniques d’aspersion
(pression par les fluides circulants) et d’ultrasons (alternance de surpression et de dépression)
bien qu’elles soient innovantes, ces méthodes requièrent des installations lourdes et sont
couteuses dans l’utilisation au quotidien et également en termes de maintenance[8].
Le nettoyage est un processus durant lequel les salissures ou souillures sont séparées d’une
surface solide à l’aide d’une solution de nettoyage ou d’un détergent, ce qui permet leurs mises
en dispersion ou en solution.
Surface ↔ Souillure.
Souillure ↔ Détergent.
Détergent ↔ Surface.
1. Le processus de nettoyage doit être compatible avec les activités de production et avec la
classe d’air de la zone de production (choix et qualification des moyens matériels en fonction).
5. Le nettoyage ne doit pas transférer de contamination d’une zone vers une autre.
6. Le procédé de nettoyage doit commencer dans la zone la plus critique (qui est la plus
sensible à la contamination) pour se terminer dans la zone la moins critique.
7. Le procédé de nettoyage doit se dérouler de la zone la plus sale vers la zone la moins sale
(cependant, si ce principe est en contradiction avec le principe 6, le principe 6 est prioritaire).
8. Il faut réaliser le nettoyage d’une zone dans le sens des flux d’air.
9. Le personnel doit être formé et habilité à réaliser les opérations de nettoyage et les
équipements doivent être qualifiés. L’opérateur en charge du nettoyage est tenu de respecter le
plus justement possible le mode opératoire.
10. Il faut toujours respecter les règles de sécurité lors des opérations de nettoyage pour
limiter les risques pour l’opérateur, les risques pour le médicament et les risques pour
l’environnement [2.6].
2.2.5.1.L’action chimique
Fait le plus souvent intervenir un détergent. Cette action sera dépendante du détergent choisi et de
son dosage. Dans certains cas, on peut nettoyer sans détergent.
2.2.5.2.L’action mécanique
C’est un facteur très important, il intervient à tous les stades de nettoyage pour mettre la surface à
nettoyer constamment en contact avec la solution détergente et pour créer les forces nécessaires à
l’arrachage des souillures.
L’action mécanique apportée par l’opérateur (force physique) est un paramètre non négligeable
et particulièrement dans le nettoyage manuel, d’où la nécessité de programmer des formations
convenables aux opérateurs pour s’assurer de la réussite des opérations de nettoyage.
L’action mécanique peut être provoquée de différentes manières : Agitation de la pièce lorsqu’on
nettoie par trempée, agitation de la souillure, vitesse de circulation de la solution et pression avec
laquelle la solution est projetée sur la surface à nettoyer.
2.2.5.3.Température de lavage
La température d’opération de nettoyage se situe de façon typique, selon les procédés utilisés
entre 40 et 80 °C.
2.2.5.4.Le temps :
Il paraît évident que l’efficacité du nettoyage dépend du temps alloué au contact entre la surface
et la solution de nettoyage, mais on doit signaler que dans certain cas une durée de nettoyage trop
importante peut favoriser la corrosion de la surface à nettoyer, c’est pourquoi, les industriels
pharmaceutiques déterminent un temps de séjour maximal à l’étape de nettoyage.
- Ces quatre paramètres sont réunis dans le cercle de SINNER (figure 8). Ces paramètres sont
interdépendants et sont la clé d’un nettoyage réussi. Il faut donc trouver le meilleur équilibre
possible entre ces quatre facteurs [2.5].
2.2.6.1.Détergents
Détergence : processus selon lequel les salissures (souillures) sont détachées de leur substrat et
mises en solution ou en dispersion. Au sens ordinaire, la détergence a pour effet le nettoyage des
surfaces. Elle est la résultante de la mise en œuvre de plusieurs phénomènes physicochimiques
(NF EN ISO 862).
Des agents à caractère alcalin, qui permettent d’éliminer les souillures organiques huile,
graisse, protéine et carbohydrates ex: Hydroxyde de sodium, Hydroxyde de potassium,
phosphate trisodique, métasilicate sodique.
Des agents à caractère acide contre les souillures inorganiques : dureté de l’eau et autres films
minéraux (calcium, magnésium, fer….). Il s’agit de solutions d’acide nitrique, phosphorique,
citrique ou des mélanges d’acides pouvant être renforcés avec des tensioactifs compatibles.
Les tensioactifs ou détergents neutres composés organiques utiles tant dans les formulations
alcalines comme dans les formulations acides pour fournir de la détergence. Ces molécules
présentent au moins deux parties d'affinité différente, l'une est hydrophile (affinité pour l'eau) et
l'autre lipophile (affinité pour les graisses) ; de telles substances sont dites amphiphiles. On
distingue les tensioactifs anioniques, cationiques et amphotères et les tensioactifs « non ioniques
» qui ne s’ionisent pas dans l’eau.
2.2.6.2.Désinfectants
Stérilisation: opération permettant d’éliminer ou de tuer les microorganismes portés par des
milieux inertes contaminés, le résultat de cette opération étant la stérilité (norme NF T72-101).
Les désinfectants les plus utilisés : chlore, alcools, phénols, aldéhydes, ammoniums
quaternaires, alkylamines, biguanides.
Les critères de choix d’un désinfectant sont les mêmes que pour un détergent. S’y ajoutent ceux
spécifiques aux désinfectants : En fonction des besoins, le produit doit présenter une activité
bactéricide, fongicide, virucide, sporicide en fonction des objectifs fixés
Les BPF recommandent de mettre en place une alternance entre plusieurs désinfectants de
formulations différentes afin d’éviter les phénomènes de résistance dans les zones à
atmosphère contrôlée. Tous les désinfectants retenus devront alors être qualifiés [9.10].
1. Définitions
1.1. Le nettoyage
Le nettoyage est l’action de séparer et d’éliminer des souillures généralement visibles d’une
surface. L’objectif à atteindre est du domaine de la propreté (visuelle).
Le nettoyage est également défini comme l’ensemble des : « mesures prises pour l’élimination
d’un produit dont la présence à l’état de traces dans un autre produit présente un risque mineur. »
[11].
1.2. La validation
La définition de validation selon les GMPs est «Établir des preuves documentées qui fournit un
degré élevé d'assurance qu'un processus spécifique sera constamment un produit conforme à ses
spécifications prédéterminées et les attributs de qualité."
La validation de nettoyage est la procédure par laquelle on obtient des preuves documentées
qu’une procédure de nettoyage approuvé, réduit, constamment, la teneur en résidus dans
l’équipement et les installations au-dessus d’un niveau acceptable établi a l’avance
La validation des procédés de nettoyage a pour objectif de vérifier si ces procédés permettent
d'éliminer efficacement les résidus de produits, les produits de dégradation, les excipients et/ou
les agents de nettoyage, ainsi que le contrôle de contaminants microbiens potentiels. En outre, on
doit s'assurer qu'il n'y a aucun risque de contamination croisée entre les ingrédients actifs [12].
Il n'est pas nécessaire de valider chaque procédé de nettoyage s'appliquant à des produits et à
des procédés très semblables. À ce sujet, il faut déterminer l'équipement et les surfaces qui sont
communs, une matrice englobant tout l'équipement venant en contact direct avec les produits.
Afin de préparer au mieux la validation de nettoyage, certaines étapes doivent avoir été
effectuées, il s’agit de :
Les BPF exigent que les opérations de nettoyage soient « validées en vue de confirmer
l’efficacité de la procédure de nettoyage. Les teneurs limites en résidus, produits de nettoyage et
contamination microbienne doivent logiquement être fixées en fonction des matériaux et des
produits utilisés. Ces limites doivent pouvoir être atteintes et vérifiées.»
Les BPF
Constituent des recommandations d’application obligatoire
La validation
5.23. Les études de validation doivent conforter les bonnes pratiques de fabrication ; elles
doivent être menées conformément à des procédures définies. Les résultats et les conclusions
doivent être consignés.
5.24. Lors de l'adoption d'une nouvelle formule de fabrication ou d'une nouvelle méthode de
préparation, il convient de démontrer qu'elle satisfait à la production de routine et que le
processus choisi, avec les produits et le matériel prévus, donne systématiquement un produit de
la qualité requise.
5.26. Les procédés et les procédures doivent être périodiquement soumis à une nouvelle
validation critique en vue de confirmer leur aptitude à conduire aux résultats escomptés.
Les GMPs
Les Good Manufacturing Practices sont l’équivalent de BPF aux états unis. Concernant le
nettoyage les GMP exigent que : « le matériel et les ustensiles doivent être nettoyés, entretenus et
en fonction de la nature du médicament désinfectés et ou stérilisés à des intervalles de temps
appropriés à fin de prévenir les dysfonctionnements ou contaminations qui modifieraient la
sécurité, la force, l’identité, la qualité ou la pureté du produit médicamenteux au-delàs d’autres
exigences établis ».
La validation de nettoyage est une exigence réglementaire pour assurer la qualité de médicament
et bien sur la santé du patient, il existe 3 types de validation :
Est occupée lorsqu'un processus existant peut être localisée à être dans un état de commande en
appliquant des tests sur des échantillons à des points stratégiques à travers un processus, et à la
fin du processus. Toutes les données sont collectées en même temps que la mise en œuvre de la
procédure jusqu'à ce que l'information disponible soit suffisante pour démontrer la
reproductibilité du procédé. Pour la plupart des cas, c’est dans cette situation qu’est réalisée la
validation de nettoyage. En effet, les procédures de nettoyage sont déjà existantes mais pas
encore validées lors de la réalisation des essais de validation de nettoyage.
L'établissement des preuves documentées que le processus fait ce qu'il prétend faire, fondé sur
l'examen et l'analyse des données historiques. Pour réaliser une telle validation, les données
doivent être suffisamment nombreuses et représentatives des lots fabriqués pour être pertinentes.
Cette validation est applicable pour les procédés de fabrication mais n’est pas applicable à la
validation des procédés de nettoyage [5.13].
L’assurance qualité tient un rôle central car elle se charge d’approuver toute la
documentation nécessaire à la validation de nettoyage : modes opératoires de nettoyage,
protocoles et rapports de la validation de nettoyage.
La production possède les équipements et s’occupe de leur fonctionnement. Du
responsable de production à l’opérateur, toute l’unité de production est impliquée dans la
validation de nettoyage. Elle doit veiller à la formation des opérateurs de production aux
procédures de nettoyage, au respect des procédures, à la réalisation du nettoyage et à
l’inspection visuelle après chaque nettoyage. La production s’occupe également de la
rédaction des modes opératoires de nettoyage des équipements et du matériel.
Le service de qualification/validation s’occupe comme son nom l’indique de la
réalisation des qualifications des équipements du site et de la validation des procédés de
fabrication et de nettoyage. Son rôle est de rédiger les protocoles et les rapports en lien
A cela, il faut ajouter la maintenance qui apporte son soutien à la production en s’occupant du
maintien en bon état des équipements de nettoyage.
La logistique est aussi impliquée dans la validation de nettoyage : il faut organiser les plannings
de production pour réaliser la validation de nettoyage en fonction des délais fixés dans le plan de
validation. Il faut donc que la validation de nettoyage n’impacte pas négativement engagements
pris pour mettre les produits sur le marché [5].
Les opérations de nettoyage doivent être validées en vue de confirmer l’efficacité de la procédure
de nettoyage. Les teneurs limites en résidus, produit de nettoyage et contamination microbienne
doivent logiquement être fixées en fonction des matériaux et des produits utilisés. Ces limites
doivent pouvoir attendre et vérifiées [1].
Principe de base de nettoyage est de minimiser la contamination entre les médicaments fabriqués
sur le même équipement.
Avant d’entamer la validation de nettoyage l’industrie devra effectuer ses choix: sélection du ou
des contaminant(s) à rechercher, des surfaces générales et des équipements, des critères
d'acceptation, des méthodes de prélèvement et sélection des méthodes analytiques.
Pour atteindre les résultats estimés il faut suivre les étapes suivantes [14] :
Chimiques : les principes actifs, les excipients, les agents de nettoyage, leurs produits de
neutralisation ou leurs produits de dégradation.
Il est présumé que si un équipement devient propre dans les conditions défavorables, il sera aussi
nettoyé dans les conditions plus favorables.
Il faut créer un tableau récapitulatif de tous les produits fabriqués sur le site avec les critères
suivants afin de déterminer le produit « worst-case »:
Chacun de ces critères est quantifié et un coefficient indiquant son importance lui est attribué.
Un score final résulte de la multiplication des coefficients précédents. Le produit pire cas
correspond à celui ayant le score le plus élevé.
Liquide E=1
Solide E=3
Solubilité dans l’alcool (critère décrits dans la pharmacopée européenne) (S) Coefficient attribué
1.2.4. Nettoyabilité
Il s’agit de la facilité ou de la difficulté de nettoyabilité des surfaces de la CDP. Ces données sont
recueillies auprès d’un opérateur qualifié et ayant une expérience suffisante en matière de
nettoyage des surfaces de la CDP après pesée de chaque matière.
1.2.5. Toxicité
La toxicité évalue le risque de contamination croisée sur la santé humaine, elle est chiffrée par la
dose létale 50 (DL50), c’est la dose d’une substance qui cause la mort de 50% d’une population
d’animal soumise à l’étude de toxicité aiguë par voie orale. Elle est exprimée en quantité de la
substance par unité de poids de l’animal (en Kg).
Volatile V=2
Le produit P des coefficients des critères de sélection le plus élevée correspond au PA pire
cas.
P = N x E x S x T x V x Ne
Au cas d’égalité des valeurs de P (plus élevée), la hiérarchie des critères est donnée comme
suit ;
Nature > Toxicité > Solubilité >Nettoyabilité> Volatilité > Etat physique
PA 01
PA 02
……….
PA n
Avantages Inconvénients
Réduit le nombre d’essais à réaliser lors des Risque de surnettoyage des produits non
validations worst case
« worst-case »
2. Sélection des critères d’acceptation
Cette valeur du 1/1000 a trois fractions de 10 obtenues par le raisonnement suivant; une fraction
parle du fait qu’il est considéré qu’une spécialité pharmaceutique ne présente pas d’effets nocifs
au 10% de sa dose thérapeutique, la deuxième est un facteur correcteur et la troisième est ajoutée
pour que le processus de validation soit considéré robuste.
SFest le facteur de sécurité, dont la valeur est fonction de la forme galénique du produit :
BSest la plus petite taille de lot de tous les produits étudiés (mg)
DLest la plus grande dose journalière de produit passant par ce matériel (mg/jour)
En général, une limite de 1 -10 ppm (non plus de 1-10 ppm de contaminant A présent dans le
produit ultérieur B) est acceptée.
Formule de calcul :
T
Qd= 10 ppm
S
S: Aire de l’équipement (lorsque réalisé par de l’eau de divisée rinçage, elle est par le volume de
l’équipement)
Le contaminant provenant de la production antérieure A, ne doit pas être détecté dans un examen
organoleptique réalisé avant la production du produit ultérieur B.
Les quantités pouvant être détectées par l’observation visuelle des surfaces intérieures de
l’équipement sont de l’ordre de 1-20 µg/cm2
À l’aide d’une illumination visible ou UV à 340-380 nm, la sensibilité est multipliée par 3 à 4
fois.
Elle est utilisée lorsque le détergent utilisé dans le nettoyage ou les désinfectants, les dissolvants
ou bien les produits de dégradation sont considérés comme contaminants.
Elle peut aussi être utilisée avec des produits nouveaux, pour lesquels la valeur de la dose
thérapeutique n’a encore été établie (produits en phase de développement).
Cette méthode est souvent assez incorrecte et requiert un effort de recherche dans des sources
d’information telles que:
La dose toxique ou la dose provoquant quelque effet nocif est, en général, une fraction de la DL
50 par voie orale en rats ou de DL50 par voie cutanée en lapins.
AAW : average adult weight (70kg) le poids moyen d’un être humain
ADI : acceptable daily intake soit le niveau acceptable administré par jour (eng/kg de poids
corporel/ jour)
NOEL : no observed effect level, soit le niveau où aucun effet n’est observé (eng/kg de poids
corporel/jour)
𝐴𝐷𝐼×𝐵𝑆 𝐿𝐷50×𝐴𝐴𝑊×𝑆𝐹×𝐵𝑆
MACO= =
𝐿𝐷𝐷 𝐿𝐷𝐷×2000
LDD : largest daily dose of any product made in the same equipment soit la dose journalière
maximale de produit fabriqué dans le même équipement.
En général, on réalise le calcul pour ces trois et puis on choisit le plus défavorable.
La stratégie de groupage des produits doit rester simple à réaliser. Il faut bien s’assurer que le
groupage des produits est possible, il faut définir un produit worst-case pour chaque méthode de
nettoyage existante.
En toute rigueur, l'ensemble des surfaces liées à la totalité du procédé de fabrication doit être
pris en compte. La validation du nettoyage pour l'élément d'un groupe entraîne celle de
l'ensemble des éléments de ce groupe (CEFIRA)
Pour chaque procédure de nettoyage, identifier et lister tous les équipements nettoyés
selon cette procédure.
Déterminer la facilité de nettoyage selon le design, l’accessibilité, le fonctionnement, les
matériaux de l’équipement, déterminer la probabilité d’accumulation de produit dans
chaque équipement.
Le nombre de points de prélèvement et leurs localisations doivent suivre les règles suivantes :
NB : Les prélèvements devront être effectués au niveau des surfaces les plus critiques.
Le prélèvement direct est possible uniquement sur une unité de surface bien définie (nature et
taille) soit par contact, essuyage ou swab, écouvillonnage. Ces 3 techniques peuvent être menées
à sec ou en imprégnation avec un solvant ou en combinaison selon les cas.
La méthode indirecte de prélèvement se fait par les eaux de rinçage. On prélève à un certain point
de l’équipement un volume défini de la dernière eau de rinçage (le volume doit être déterminé par
avance en fonction de la méthode d’analyse qui sera utilisée par la suite). Cette méthode est
utilisée quand il n’est pas possible d’aller réaliser les prélèvements par méthodes directes dans
l’équipement ou que la surface de l’équipement est trop petite.
Rinçage supplémentaire : est réalisé après un procédé complet de nettoyage. Il s’effectue par
aspiration trempage ou circulation avec ou sans agitation. Il est parfois réalisé à une température
différente du procédé de nettoyage pour ne pas favoriser le développement microbien.
Rinçage final : correspond à un prélèvement dans le solvant de rinçage ou de trempage. Il est
utile pour la recherche des résidus de détergent. Ce mode de prélèvement est à prioriser par
rapport au rinçage supplémentaire.
Plus désirable est une combinaison des deux méthodes directe et indirecte.
Cette méthode consiste à réaliser des prélèvements sur un placebo sans principe actif préparé
dans les mêmes conditions et les mêmes équipements nettoyé selon la méthode à valider.
AVANTAGES INCONVENIENTS
Prélèvement direct
Conformité aux exigences de la FDA et aux.
recommandations des BPF Le plan d’échantillonnage doit être
Meilleure connaissance de la répartition de la représentatif
contamination dans l’équipement
Possibilité de modélisation au laboratoire du taux Difficulté de réalisation sur le terrain
de récupération (accessibilité, reproductibilité,…)
Concentration importante de l’échantillon Validation de la méthode analytique lourde
permettant une détection analytique plus facile
que dans le cas des eaux de rinçage
Possibilité de récupérer des résidus qui nécessitent Nécessité de valider les critères suivants :
une action physique et mécanique (résidus séchés ✍ Taux de recouvrement
sur les surfaces) ✍ Calculs des surfaces des équipements
Possibilité d’évaluer la contamination des endroits
✍ Rendement d’extraction des échantillons
difficiles à nettoyer
Adapté à de nombreux équipements
Prélèvement indirect
Permet l’échantillonnage de surfaces non La contamination résiduelle ne peut pas être
accessibles cartographiée
Calcul de la surface de chaque équipement non Non utilisable sur tous les équipements
nécessaire
Augmentation du taux de récupération possible Problèmes de sécurité et coût de mise en œuvre
par évaporation du solvant pour les autres solvants que l’eau
Contamination plus représentative de l’ensemble Connaître le volume total de fluide de rinçage
des surfaces à évaluer
Volume réduit permettant une grande sensibilité Un rinçage de plus peut être nécessaire en cas
de la méthode d’utilisation de solvant n’entrant pas dans le
procédé de production
Choix du solvant permettant une meilleure
solubilisation du traceur par rapport au rinçage
final
Prélèvement par rinçage final
Rinçage reproductible dans le cas des nettoyages Critère d’acceptation insuffisant : le dernier
automatisés rinçage donne le résultat de la contamination
éliminée et non de la contamination résiduelle
Dilution importante du contaminant
Insuffisant seul pour la FDA
Méthode placebo
Simulation des conditions réelles de fabrication Utilisable seulement lorsque la contamination
est récupérée de façon homogène dans le
placebo, donc non applicable pour les formes
solides, plutôt applicable pour les formes
liquides
Mise en œuvre facile Temps d’immobilisation des équipements et
donc cout élevé
Impossible d’effectuer une cartographie de la
Pas de développement de nouvelle méthode contamination résiduelle
analytique lorsque la sensibilité le permet Le risque de trop grande dilution peut poser des
problèmes de seuil de détection de la méthode
analytique
L’interférence des excipients diminue la
sensibilité de la méthode analytique
La validation de la méthode de prélèvement est une étape obligatoire. Elle a pour but de s’assurer
que cette méthode de prélèvement permet de récupérer de façon adéquate le résidu contaminant
présent sur les surfaces. Ceci est démontré par une étude des taux derecouvrement.
Le taux de recouvrement est défini comme le rendement obtenu après contamination d’une
surface déterminée par une quantité connue de traceur.
Les études des taux de recouvrement consistent à déposer une quantité connue de traceur sur un
support de prélèvement. La surface est échantillonnée par la méthode que l’on cherche à valider
et l’échantillon est analysé par la méthode analytique validée.
𝐪𝐮𝐚𝐧𝐭𝐢𝐭é𝐝𝐞𝐫𝐞𝐬𝐢𝐝𝐮𝐫𝐞𝐭𝐫𝐨𝐮𝐯é𝐞 𝐚𝐩𝐫𝐞𝐬𝐞𝐜𝐡𝐚𝐧𝐭𝐢𝐥𝐥𝐨𝐧𝐧𝐚𝐠𝐞
R (%) = ×100
𝐪𝐮𝐚𝐧𝐭𝐢𝐭é𝐝𝐞𝐫𝐞𝐬𝐢𝐝𝐮𝐝𝐞𝐩𝐨𝐬é
Il doit être utilisé pour ajuster les résultats analytiques obtenus afin de compenser le recueil
incomplet des résidus et refléter ainsi la contamination potentielle.
Les études de taux de recouvrement sont réalisées dans des conditions identiques ou aussi
proches que possible des conditions normales de prélèvement définis lors de la mise au point. Il
est aussi réalisé sur au moins 3 concentrations.
Si le CV > 10% : le taux de récupération le plus faible est retenu et confirmé par des essais
complémentaires si nécessaire
Si CV <10% : le taux de récupération est choisi entre la moyenne et le pire des cas [19].
La méthode d’analyse doit être validée et suffisamment sensible. Le choix sera fait entre des
méthodes qualitatives et des méthodes quantitatives, ces dernières seront privilégiées dans tous
les cas où cela sera possible.
Le choix de la méthode analytique peut se porter soit sur des techniques spécifiques présentant
la particularité de ne rechercher que le seul traceur, ou des techniques globales rendant compte
de la contamination totale.
Le tableau suivant décrit les caractéristiques et les applications des principales méthodes
analytiques utilisées pour le dosage des traces de contaminant [2].
Ensemencem
ent direct X x +++ Oui 14 j +++ +
Filtration sur X +++ Oui 7j +++ +
membrane
Atp_métrie x X + Non 3-5 h +++ ++
EPI x X ++ Oui* 1-2 j ++ +++
Fluorescence
Test LAL X +++ Non Qlqs h ++ ++
Test LAL = lysat d’amoebocytes de limule, permet la détection des endotoxines bactériennes
Un grand nombre de méthodes analytiques sont utilisées pour analyser les échantillons prélevés
sur un équipement. Le choix d’une technique est souvent un compromis entre le coût de
l’appareil et de fonctionnement, le temps d’analyse, des paramètres tels que la résolution, la
sensibilité la spécificité et la limite de détection.
Certains industriels pensent qu’une méthode non spécifique ne peut pas être acceptable, et que
lors de l’utilisation de la mesure du COT, les résultats doivent être corrélés à ceux obtenus avec
une analyse par CLHP. Ces affirmations méritent d’être discutées :
Les méthodes non spécifiques sont souvent considérées comme moins fiables que les méthodes
spécifiques. En réalité, en raison de Cette non spécificité, les seuils d’acceptation sont bien
définis, le fait d’utiliser une méthode comme la mesure du COT rend encore plus difficile pour
l’industriel d’atteindre ses objectifs.
Les seules exigences de la FDA concernant l’utilisation de telles méthodes sont que l’oxydation
de l’échantillon et la mesure du CO2 soient appropriées. Il suffit donc de démontrer
l’applicabilité de la méthode au cas étudié. D’autre part, tout le carbone mesuré devra être
considéré comme provenant du traceur recherché, et le carbone présent au départ de l’analyse
devra être minimisé.
De plus, le fait de devoir relier les résultats de cette méthode à une méthode spécifique comme la
CLHP n’est en aucun cas une obligation.
En effet, si cela implique que les deux méthodes soient validées, compte tenu de la lourdeur de la
démarche, on peut se demander dans quelle mesure cela présente un intérêt. Si l’on dispose
d’une méthode de CLHP validée, il paraît inutile de développer une autre méthode. Ajoutons
qu’en utilisant une méthode spécifique, la probabilité d’atteindre les critères d’acceptation est
plus importante (elle présente moins d’interférence qu’une méthode non spécifique).
En conclusion, les deux types de méthodes peuvent être utilisés, à condition d’être utilisées
correctement [6].
La validation d’une méthode analytique se fait selon des critères qui sont :
- La spécificité
- La linéarité
- L’exactitude
- La fidélité
- La robustesse
- La limite de détection
- La limite de quantification
4.3.1. Spécificité
4.3.2. Linéarité
Déférentesapprochessontpossibles :
4.3.3. Exactitude
Elle exprime l’étroitesse de l’accord entre la valeur qui est acceptée soit comme une valeur
conventionnellement vraie, soit comme une valeur de référence acceptée, et la valeur trouvée
(valeur moyenne) obtenue en appliquant la procédure d’analyse un certain nombre de fois.
4.3.4. Fidélité
La fidélité de la procédure représente la qualité de l’accord entre des mesures répétées effectuées
sur un même échantillon dans des conditions constantes et déterminées.
La fidélité rend compte de la variabilité des résultats effectués sur des produits identiques et dans
des conditions présumées identiques.
L’opérateur
Matériel utilisé
L’environnement (température, humidité …..)
Réactifs utilisés (changement de lot………..)
Une minimale ou répétabilité : un même operateur va refaire n fois la même détermination dans
des conditions de répétabilité : même matériel, même condition, même jour ….
L’autre maximale ou reproductibilité : (n) opérateurs refont la même détermination dans des
conditions de reproductibilité : opérateur diffèrent et/ou matériel différent et/ou jour d’analyse
différent… [20]
4.3.5. Sensibilité
Le seuil de détection est la plus petite quantité d’une substance que l’on peut détecter sans
pouvoir la quantifier. De même, le seuil de quantification est la plus petite quantité d’une
substance que l’on peut quantifier [6].
On effectue n mesures indépendantes sur des échantillons contenant l’ensemble des constituants.
L’amplitude maximale du bruit de fond, notée h, est mesurée sur un intervalle d’environ 20 fois
la largeur du pic principal à mi- hauteur. H représente la hauteur du pic. Le rapport signal/bruit
(S/B) est déterminé par la formule suivante :
S/B = 2 x h / H
En fonction du rapport S/B obtenu lors de la première analyse, des dilutions de l’échantillon
sont préparées et analysées jusqu’à obtenir des valeurs de :
4.3.7. Robustesse
L’étude de la robustesse permet de définir les variations admissibles de chacun des paramètres
opératoires qui sont susceptibles de modifier le résultat de l’analyse (ex PH, débit, conditions
d’extraction……)
On applique la procédure d’analyse en faisant varier les paramètres retenus, pour diminuer le
nombre d’essais à réaliser on utilise un plan d’expérience factoriel [20].
La validation de nettoyage doit être démontré après nettoyage majeur de trois lots fabriqués
successivement, tous les résultats d’analyses (physicochimiques et microbiologiques doivent être
conformes aux spécifications pré-établies.
Cette durée est aussi appelée DEHT (Dirty Equipment Hold Time).elle doit être définie et validée
car elle peut influer sur l’efficacité du nettoyage.
En effet, plus le temps est long, et plus les salissures peuvent coller sur les surfaces ce qui rend
plus difficile leur désincrustage. De plus, ce temps d’attente peut favoriser la croissance
microbienne [5].
Il s’agit du CEHT ou Cleaned Equipment Hold Time, c’est-à-dire le temps entre le nettoyage et la
reprise de la production. Ce temps correspond au temps de stockage des équipements propres
avant leur utilisation en production. En fonction des conditions de stockage (température,
humidité) et de la façon de stocker les équipements (en sache ou à l’air libre), il y a des risques
pour que l’équipement ne soit plus dans le même état de propreté qu’à la fin du nettoyage [5].
6.3. Revalidation
La validation du nettoyage est renouvelée périodiquement selon une fréquence qui tient compte
des spécificités de l'activité ou ponctuellement, lors d'un changement d'équipement, de surface
générale, d'agent de nettoyage ou de procédure de nettoyage. Lorsqu’aucun changement n’est
effectué la revalidation périodique sera suffisante.
Il faudra donc étudier sur le nouveau produit tous les critères étudiés lors de la sélection du
traceur. La méthode de calcul des scores de criticité trouve ici tout son intérêt : il suffira de
calculer le score du nouveau produit pour détermine si celui-ci est plus critique que le traceur
étudié [6].
Certains critères comme la nettoyabilité ou la probabilité de dépôt sur les surfaces ne pourront
être déterminés qu’après la fabrication d’un certain nombre de lots. Le score calculé sera donc
provisoire, puis définitif lorsque le recul sera suffisant.
Si le nouveau produit s’avère plus critique que le « pire des cas », la validation de nettoyage, avec
tous les prérequis qu’elle implique, devra être reconduite en choisissant ce produit comme
traceur.
Le nombre de lot du même produit, qui peut être manufacturé durant une campagne avant
un nettoyage complet,
Les méthodes détaillées de nettoyage utilisées pour chaque produit, chaque procédé de
fabrication ou chaque pièce d'équipement,
Les critères d'acceptation avec les justifications pour l'établissement de certaines limites,
Autres produits, procédés et équipements pour lesquels la validation prévue est valide
selon un concept de la méthode des extrêmes,
Les fiches de tests font partie des annexes au protocole de validation de nettoyage. Elles sont
remplies lors de la réalisation des essais et permettent, conformément aux BPF, de regrouper les
résultats en temps réel de façon manuscrite, lisible et indélébile, et d’éviter les retranscriptions
pouvant être sources d’erreurs. Elles comportent la date de l’opération et le visa de l’opérateur.
Ces fiches de test doivent être les plus précises possible, indiquer le matériel utilisé, chaque dérive
observée par rapport au protocole et tous les résultats obtenus. Elles permettent ainsi d’alléger
considérablement la rédaction du rapport.[6]
Il est rédigé en rappelant le principe de la validation, les critères d'acceptation et en tenant compte
des éventuelles déviations par rapport au protocole initial. [11]
Cette application a été réalisée dans le cadre d’un mémoire de fin d’études, dans une entreprise
nationale de production pharmaceutique BIOPHARM Industrie, située dans la zone industrielle
Oued Smar - Alger.
Notre travail a pour objectif de proposer une stratégie globale de validation de nettoyage d’une
centrale de pesée.
La centrale de pesées est nettoyée par un personnel qualifié, selon une procédure qui détaille les
opérations de nettoyage, entre deux lots d’un même produit, entre deux lots des produits
différents, après un arrêt dépassant 72 h, en fin de journée, en fin de semaine et en fin de mois.
C’est cette procédure de nettoyage qui fera l’objet d’une validation.
Le magasin : où se trouvent les matières premières à peser pour la fabrication d’un nombre
de lots précis pour une journée
Les box de pesée : deux box identiques où sont pesées les matières premières sous un flux
d’air laminaire à 15 mm H2O (1,45.10-3atm)
Choix du traceur.
Détermination des critères d’acceptation.
Validation de la méthode analytique de dosage du traceur à l’état de traces.
Validation de la méthode de prélèvement.
Répétabilité du procédé de nettoyage.
1. Choix du traceur
1.1. Méthodes et Matériel
La procédure de nettoyage est validée pour le cas le plus défavorable en matière de risque de
contamination. Cette condition implique le choix d’un produit dit « pires cas » parmi la totalité
des produits pesés au niveau de la centrale de pesée. Une méthode de groupage des produits est
nécessaire quand un nombre important de produits est pesés.
Comme a été énoncé dans la partie théorique, le choix d’un produit « worst case » représentatif
de l’ensemble des produits a pour objectif de réduire le nombre d’essai à mettre en œuvre pour
valider la centrale de pesée après son nettoyage. On ne validera que le produit pire des cas, les
produits moins critiques sont alors validés.
Les caractéristiques de chaque produit sont cotées et un score global résultant du produit des
indices de chaque caractéristique est calculée. Ces caractéristiques sont : nature des principes
actifs et/ou excipients, Etat physique de la matière première, solubilité dans l’alcool,
nettoyabilité, toxicité et volatilité.
PA 01
PA 02
……….
PA n
𝑨𝑫𝑰 × 𝑳𝑩 × 𝟕𝟎
𝑴𝑨𝑪𝑶 = 𝐞𝐧𝐦𝐠 /𝐜𝐦²
𝑻𝑩 × 𝑺
Avec
ADI=NOEL x Fs
Fs : Facteur de sécurité (0,01 pour les formes topiques, 0,001 pour les formes parentérales et
0,0001 pour les collyres et les formes injectables.
TB : Dose thérapeutique (g/jour) la plus élevée des produits fabriqués dans l’entreprise.
Spécificité
Linéarité
Fidélité
Dans une fiole de 50 ml peser 19,4 mg de ketoprofene standard. Dissoudre dans un volume
suffisant de l’éthanol et compléter au trait de jauge avec le même solvant.
Conditions chromatographiques :
Matériels
Figure 06 HPLC
3.2. Spécificité
Méthodes et matériels
Figure 07 Ecouvillon
Blanc écouvillon : dans un tube à vis, mettre 10 ml de diluant. Plonger 3 écouvillons (deux
humectés avec le solvant de récupération éthanol et le troisième est sec). Agiter au vortex
pendant une minute, mettre aux ultrasons pendant 5 minutes, laisser pendant 1 heure à l’abri de la
lumière.
Blanc plaque : Sur une plaque en inox de 10 cm x 10 cm. Déposer 1 ml du diluant. Sécher à
l’aide d’un séchoir.
Solution standard à 100% de la limite d’acceptation : Dans une fiole de 50 ml peser 19.4 mg
de Kétoprofène. Dissoudre dans un volume suffisant de l’éthanol et compléter au trait de jauge
avec le même solvant. Diluer cette solution au 1/100eme dans le diluant.
Ces échantillons sont analysés et observés pour la présence d’interférence au même temps de
rétention du que celui de kétoprofène obtenue avec la solution standard 100%.
3.3. Linéarité
Matériels et méthodes
La linéarité de la réponse de Kétoprofèneest démontrée en préparant de 5 solutions standards de
Kétoprofène sur un intervalle de 60,0 % à 140,0 % de la limite d’acceptation avec un pas de
20%. Ces solutions sont injectées 5 fois chacune et les surfaces des pics de Kétoprofène sont
enregistrées.
Solution mère : dans une fiole de 50 ml, peser 19.4 mg de Kétoprofène, dissoudre et compléter
au trait de jauge avec l’éthanol.
Solution standard 50% du MACO : Correspond à une dilution 1/200ème de la solution mère
dans le solvant de dilution.
Solution standard 100% du MACO : Correspond à une dilution 1/100ème de la solution mère
dans le solvant de dilution.
Solution standard 200% du MACO : Correspond à une dilution 1/50ème de la solution mère
dans le solvant de dilution.
Blanc écouvillon : dans un tube à vis, mettre 10 ml de diluant. Plonger 3 écouvillons (deux
humectés avec le solvant de récupération et le troisième est sec). Agiter au vortex pendant une
minute, mettre aux ultrasons pendant 5 minutes, laisser pendant 1 heure à l’abri de la lumière.
Solution écouvillon à 50% du MACO : dans un tube à vis, mettre 10 ml de la solution standard
50%, plonger les têtes de 3 écouvillons (deux humectés avec le solvant de récupération et le
troisième est sec). Agiter au vortex pendant une minute, mettre aux ultrasons pendant 5 minutes,
laisser pendant 1 heure à l’abri de la lumière.
Blanc plaque :
Sur une plaque en inox de 10 cm x 10 cm. Déposer 1 ml du diluant. Sécher à l’aide d’un séchoir.
Sur une plaque en inox de 10 cm x 10 cm. Déposer 1 ml de la solution mère diluée au 1/20 dans
l’éthanol. Sécher à l’aide d’un séchoir.
Sur une plaque en inox de 10 cm x 10 cm. Déposer 1 ml de la solution mère diluée au 1/10 dans
l’éthanol. Sécher à l’aide d’un séchoir.
Sur une plaque en inox de 10 cm x 10 cm. Déposer 1 ml de la solution mère diluée au 1/5 dans
l’éthanol. Sécher à l’aide d’un séchoir.
La limite de détection (Limit Of Detection LOD) est la plus petite quantité ou concentration de
substance à doser pouvant être détectée mais non quantifiée comme valeur exacte.
Méthode
3.3 A 10 A
LOD . LOQ
B B
Si les critères d’acceptation sont satisfaits pour tous les paramètres étudiés, la méthode sera dite
valide pour le dosage de Kétoprofèneà l’état de traces.
Le prélèvement à l’intérieur de la CDP concerne des surfaces bien déterminées donc la meilleure
méthode de prélèvement est le prélèvement direct.
A B C
Le prélèvement est réalisé en appliquant des écouvillons, déjà imbibés dans le solvant de
récupération, sur la surface de prélèvement au niveau de l’angle supérieur gauche et en allant
vers la droite, puis de la même façon en descendant vers le bas de la plaque de manière à ne pas
laisser d’espace non écouvillonné. Les écouvillons sont ensuite mis dans des tubes à vis remplis
du solvant d’extraction pendant le temps nécessaire pour l’extraction, les solutions obtenues sont
analysées pour déterminer la quantité résiduelle.
Blanc plaque
Les taux de recouvrement sont déterminés au laboratoire sur des plaques du même matériau que
celui du matériel d’une surface à nettoyer.
Le taux de recouvrement moyen doit être > 70% (exigence SFSTP) ou > 50% (exigence
FDA)
L’étude consiste à :
Peser la quantité de la matière première « pire cas » pour son usage habituel pour chaque
lot.
Rechercher les traces de la substance pire cas dans les échantillons de prélèvement
(écouvillonnages) selon la méthode d’analyse validée.
1. Choix du traceur
Le tableau ci-dessous résume les caractéristiques des produits pesés avec calcul des scores.
Tableau 14 Scores et caractéristiques des produits pesés
Toxicité
Solubilité
Le PA Forme Nature volatilité Nettoyabilité DL50 chez Score
mg/mL
les souris
Diclofenac sodium 3 4 2 1 1 3 (95 mg/kg) 72
Trimebutine 3 4 2 1 1 1(>5000 24
mg/kg)
Ruscogenines 1 4 1 1 1 2(3000 8
mg/kg)
Métoclopramide 3 4 3 1 1 3(280 mg/kg) 108
Piroxicam 3 4 2 2 2 3(317 mg/kg) 288
Paracetamolpulvérisé fin 3 4 1 2 1 2(2400 48
mg/kg)
Lévomenthol 3 4 1 1 1 2(3400 24
mg/kg)
Hydrochlorothiazide 3 4 2 1 3 2(1175 144
mg/kg)
Phenobarbital 3 4 1 1 1 3(137 mg/kg) 36
Pseudoephedrine 3 4 1 1 3(371 mg/kg) 36
chlorhydrate
Acétyl salicylate de DL 3 4 1 2 1 2(3270mg/kg) 48
lysine avec glycine
Métronidazole benzoate 3 4 2 1 1 2(3000mg/K) 48
Rat
Alginate de sodium 3 4 3 2 1 1(>5000 72
mg/kg)
Rat
Bicarbonate de sodium 3 4 3 2 1 2(3360mg/kg) 144
Metronidazole 3 4 2 1 3 2(3800 144
Micronisé mg/kg)
Acebutolol 3 4 1 1 1 2(4050 24
hydrochloride mg/kg)
Benzoate de 3 4 1 1 1 1 12
Meglumine
Polysorbate 20 1 4 1 1 1(33000 4
mg/kg)
Toxicité
Solubilité
Le PA Forme Nature volatilité Nettoyabilité DL50 chez Score
mg/mL
les souris
Osmoderm 3 4 1 1 1 1 12
Chlorhydrate de 3 4 1 1 1 3(380 36
lévomépromazine mg/kg)
Mésilate de 3 4 1 1 1 3 36
trimipramine (465mg/kg)
Chlorhydrate de 3 4 1 2 3 3(135 216
chlorpromazine mg/kg)
Paracétamol 3 4 1 2 1 2(2400 48
mg/kg)
Paracétamolmicronisé 3 4 1 1 1 2(2400 24
mg/kg)
Trimipraminemaléate 3 4 1 2 1 3(425mg/kg 72
)
Métronidazole(EP) 3 4 2 1 3 2(3800 144
mg/kg)
Maléate de 3 4 1 2 1 3(300 72
lévomépromazine mg/kg)
Diclofenac de sodium 3 4 2 2 1 3(95mg/kg) 144
Betaméthasone base 3 4 1 2 1 2(1607mg/K 48
g)
Irbesartan 3 4 2 2 3 2(>2000 288
mg/kg)
Citrate de 3 4 2 1 1 3(230 72
pentoxyverine mg/kg)
Clobétasol propionate 3 4 2 1 2 2(>3000 96
mg/kg)
Diclofenacdiéthylamine 3 4 1 1 1 3(300 36
mg/kg)
Terbinafine 3 4 1 2 2 2(>4000 96
chlorhydrate mg/kg)
Micronisé
Desonidemicronisé 3 4 1 1 1 2(3710 24
mg/kg)
Alendronate de sodium 3 4 2 1 1 2(966 48
mg/kg)
Carbonate de calcium 3 4 3 1 1 1(6450 36
mg/kg)
Acide acetyl salicylique 3 4 1 2 1 2(1100 48
mg/kg)
Acide salicylate de DL 3 4 1 1 1 2(3270mg/k 24
lysine g)
Spiramycine 3 4 1 2 3 2(2900 144
mg/kg)
Toxicité
Solubilité
Le PA Forme Nature volatilité Nettoyabilité DL50 chez Score
mg/mL
les souris
Rispéridone 3 4 1 2 1 3(63.1 72
mg/kg)
Paracétamolpulverisé 3 4 1 2 1 2(2400 48
dense mg/kg)
Kétoprofene 3 4 2 2 3 3 (62,4 432
mg/kg) rat
Omeprazole 3 4 1 1 1 2(>4000 24
mg/kg)
Carbamazépine 3 4 1 1 1 2(1957 24
mg/kg)
Nitrate de sertaconazole 3 4 2 2 1 1(>8000mg/ 48
Kg)
Rat
Acidefusidique 3 4 1 2 1 2(840.5 48
mg/kg)
Fusidate de sodium 3 4 1 2 1 2(975mg/kg 48
)
Repaglinide 3 4 1 2 1 3(>1000 72
mg/kg)
Rat
Tramadolhydrochloride 3 4 1 1 1 2(350 24
mg/kg)
Dompéridone 3 4 2 1 1 1(8000 24
mg/kg)
Dihydroergotaminemesil 3 4 1 2 1 2(2000 48
atemethanesulfanate mg/kg)
Diclofenac de 3 4 1 1 1 3(390 36
Potassium mg/kg)
Olanzapine micronisé 3 4 1 1 1 3(210mg/kg 36
)
Citicolineselsodique 3 4 1 1 1 3(300 36
mg/kg)
Spiramycine 3 4 1 2 3 2(2900 144
mg/kg)
Vératrole 3 4 1 1 1 2(890 24
mg/kg)
Resorcinol 1 4 1 1 1 3(200 12
mg/kg)
Acidesalicylique 3 4 1 2 1 3(480 76
mg/kg)
Haloperidol 3 4 2 2 1 3(71 mg/kg) 144
Bisoprolol 3 4 1 1 1 2(678 24
Fumarate mg/kg)
Terbinafine 3 4 1 1 1 2(>4000 24
chlorhydrate mg/kg)
Toxicité
Solubilité
Le PA Forme Nature volatilité Nettoyabilité DL50 chez Score
mg/mL
les souris
Donepezil 3 4 2 1 1 4(45.2 96
hydrochlorique mg/kg)
Rivastigminehydrogen 3 4 1 1 1 4(2 mg/kg) 48
tartrate
Mg carbonate ;heavy 3 4 3 1 1 1(7000 36
mg/kg)
Hydrochlorothiazide 3 4 2 2 3 2(1175 288
(polpharma) mg/kg)
Amphotéricine B 3 4 3 1 1 3(280 108
mg/kg)
Paracetamolpoudre fine 3 4 1 2 1 2(2400 48
mg/kg)
Acide acetyl salicylique 3 4 1 2 1 2(1100 48
mg/Kg)
Pregabalin 3 4 2 2 2 1 96
(5050mg /kg
)
Sildenafil citrate 3 4 1 2 1 4(5mg /kg) 96
Ezetimibe 3 4 1 1 1 1(>5000 12
mg/kg)
Rececadotril 3 4 1 1 1 3(300mg/Kg 36
)
Calcium carbonate 3 4 3 1 1 1(6450 36
(grinded) powder mg/kg)
Gliclazide 3 4 2 1 1 2 (3000 48
mg/kg)
Acide acetyl salicylique 3 4 1 2 1 2(1100 48
mg/Kg)
Montelukast sodium 3 4 1 1 1 3 (300 36
mg/Kg)
Dexpanthénol 1 4 1 1 1 1 4
(15000mg/K
g)
Metformine 3 4 2 1 1 4 96
hydrochloride (1,450mg/K
g)
Lidocaine base 3 4 1 1 1 3(220 36
mg/Kg)
Prilocaine base 3 4 1 1 1 1 12
Lévomenthol 3 4 1 1 1 2(3400 24
mg/Kg)
Azélastine 3 4 3 1 1 3(143mg/kg 108
hydrochloride )
Rasa gilinemesylate 3 4 1 1 1 3 36
(300mg/kg)
𝑨𝑫𝑰 × 𝑳𝑩 × 𝟕𝟎
𝑴𝑨𝑪𝑶 = 𝐞𝐧 𝐦𝐠 /𝐜𝐦²
𝑻𝑩 × 𝑺
DL 50=62.4mg/kg
FS=10-3
LB=80 kg
TB=3000 mg
S=15 m2
𝑨𝑫𝑰×𝑳𝑩 ×𝟕𝟎
𝑴𝑨𝑪𝑶 = =38.8.10-5 mg/cm2
𝑻𝑩 ×𝑺
Discussion :
3.2. Linéarité
Tableau 15 Données brutes pour l’étude de la linéarité sur les solutions standards
A partir des données précédentes (aires des pics et concentration), nous avons tracé la droite
de régression et nous avons calculé la pente, l’ordonnée à l’origine et le coefficient de
corrélation.
R SD N P
------------------------------------------------------------
600000 0,99443 18641,97201 25 <0.0001
------------------------------------------------------------
500000
400000
300000
Concentration du Kétoprofène en µg/ml
Discussion
L’étude démontre que l’aire du pic de Kétoprofène est linéaire dans l’intervalle de 60,0 % à
140,0 % de la concentration étudiée avec une équation de la courbe y =151823,896 –
32230,131 et un coefficient de corrélation R = 0,99443.
3.3. Fidélité
Rendementd’extraction :
Aire solutionecouvillon
Rendememen t d' extraction 100
Aire solution standard
Rendement de recouvrement :
Discussion
90000
[06/07/2017 14:53 "/Graph2" (2457940)]
Linear Regression for Data1_C:
Y=A+B*X
80000
Parameter Value Error
------------------------------------------------------------
A -8417,8467 1297,03277
70000 B 16817,42723 322,46352
------------------------------------------------------------
Hauteur du pic
R SD N P
60000 ------------------------------------------------------------
0,9958 1792,30595 25 <0.0001
50000
40000
3.3 A 10 A
LOD . LOQ
B B
3,3 × 1297,03
LOD = = 0,2545µg/ml
16817,42
10 × 1297,03
LOQ = = 0.7712µg/ml
16817,42
Discussion :
D’après les résultats trouvés : LOQ < Limite d’acceptation, la méthode peut donc doser le
kétoprofène à l’état de traces.
Les données butes pour l’étude des rendements d’extraction et de prélèvement sont annexées
au présent travail (annexe 3)
Les valeurs des rendements intra-série et inter-série sont calculées présentées dans les
tableaux ci-dessous
Série 01 Surface Surface Rendeme Serie 02 Surface Surface rendementd' Série 02 Rurfaceessa Rurface Rendementd'e
essai référence ntd'extra essai reference extraction i reference xtraction en %
ction en en %
%
C1 251890 266024 94,69 C1 253261 265829 95,3 C1 253185 265481,0 95,37
(50%) (50%) (50%) 0
251890 266024 94,69 253261 265829 95,3 253185 265481,0 95,37
0
251890 266024 94,69 253261 265829 95,3 253185 265481,0 95,37
0
moyenne 251890 266024 94,7 moyenne 253261 265829 95,3 moyenne 253185 265481 95,4
C2 500424 524845 95,35 C2 501251 523801 95,7 C2 496553,00 524010 94,76
(100%) (100%) (100%)
500424 524845 95,35 501251 523801 95,7 496553,00 524010 94,76
moyenne 500424,0 524845,0 95,3 moyenne 501251, 523801,0 95,7 moyenne 496553,0 524010,0 94,8
0
C3 1004845 1057849 94,99 C3 991732 1059052 93,6 C3 998689 1057970 94,40
(200%) (200%) (200%)
1004845 1057849 94,99 991732 1059052 93,6 998689 1057970 94,40
serie 01 surface surface rendement Série 02 surface surface rendement de serie 02 surface surface rendement
essai référence de essai référence récupération essai référence de
récupération en % récupération
en % en %
C1 240239 266024 90,31 C1 248917 265829 93,6 C1 244303 265481,00 92,02
(50%) (50%) (50%)
240239 266024 90,31 248917 265829 93,6 244303 265481,00 92,02
240239 266024 90,31 248917 265829 93,6 244303 265481,00 92,02
moyenne 240239 266024 90,3 moyenne 248917 265829 93,6 moyenne 244303 265481 92,0
C2 476560 524845 90,80 C2 481805 523801 92,0 C2 472683,00 524010 90,20
(100%) (100%) (100%)
476560 524845 90,80 481805 523801 92,0 472683,00 524010 90,20
476560 524845 90,80 481805 523801 92,0 472683,00 524010 90,20
moyenne 476560,0 524845,0 90,8 moyenne 481805,0 523801,0 92,0 moyenne 472683,0 524010,0 90,2
C3 959930 1057849 90,74 C3 963607 1059052 91,0 C3 981304 1057970 92,75
(200%) (200%) (200%)
959930 1057849 90,74 963607 1059052 91,0 981304 1057970 92,75
959930 1057849 90,74 963607 1059052 91,0 981304 1057970 92,75
moyenne 959930,0 1057849 90,7 moyenne 963607,0 1059052,0 91,0 moyenne 981304,0 1057970,0 92,8
Discussion
Le nettoyage est garant de la qualité du produit fabriqué. Il est présent depuis la peséedes
matières premières jusqu’au conditionnement et au contrôle du produit fini. Une perte de
maîtrise entraînera donc des baisses de productivité et une augmentation des coûts de
production. C’est pourquoi il ne doit pas être considéré comme un simple « lavage ».
Comme toute autre opération pharmaceutique, l’opération de nettoyage doit faire l’objet
d’une validation, et ce conformément aux exigences réglementaires. Face aux multiples
réglementations applicables une étude approfondie a donc été nécessaire.
La validation de nettoyage doit être intégrée dans le cadre d’une politique globale de
validation des procédés de nettoyage, après avoir identifié les besoins et les attentes de
l’industrie pharmaceutique et s’assurer des moyens tant humains que financiers nécessaires à
sa bonne exécution.
Les trois étapes clefs sont à la réussite d’une validation de nettoyage sont :
- Une revue précise des conditions pré requises (qualification du matériel, procédure
de nettoyage et formation du personnel, validation des méthodes analytiques,..).
A fin de compléter ce projet des séances de travail doivent être programmé par l’entreprise
pour l’exécution des résultats trouvés.
74
RÉFÉRENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
1. Partie III, Gestion du risque Qualité (ICH Q9) p.237-257, Bonnes Pratiques de Fabrication
(BPF), version 9, N° 2014/1 bis.
11. Guide Aspec, gestion du risque de contamination croisée dans l’industrie pharmaceutique.
I
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
14. Nassima hamdi, présentation Comment bâtir votre stratégie de validation de procédés de
nettoyage en milieu GMP..
18. PDA Journal of Pharmaceutical science and technology, Points to consider for
cleaningvalidation, Volume 52, Technical report No 29 supplement number 6, November-
December 1998.
19. M.Mamou formation sur la validation de nettoyage, faculté de medecine Tizi ouzou ,2017.
20. M.Mamou, validation des méthodes analytiques, cours pharmacie industrielle5ème année
pharmacie 2015/2016.
II
ANNEXES
ANNEXE I
SPÉCIFICITÉ
Sample Information
Acquired by : Admin
Sample Name : Ketoprofene
Sample ID : Echantillons
Tray# : 1l
Vail# : 34
Injection Volume : 50 uL
Data Filename : Standard 50 - 1.lcd
Method Filename : Ketprofene.lcm
Batch Filename : Linearité Ketoprofene.lcb
Report Filename : Default.lcr
Date Acquired : 28/06/2017 09:11:32
Data Processed : 28/06/2017 09:18:05
Summary(Compound)
Blanc solvant.lcd
10000
uV Det.A Ch1
7500
5000
2500
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
min
Blanc Ecouvillon.lcd
10000
uV Det.A Ch1
7500
5000
2500
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
min
Blanc plaque.lcd
10000
uV Det.A Ch1
7500
5000
2500
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
min
Summary(Compound)
STD 60 - 1.lcd
5.470 / Ketoprofene
uV Det.A Ch1
30000
20000
10000
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 4.5 5.0 5.5 6.0
min
STD 60 - 2.lcd
5.470 / Ketoprofene
uV Det.A Ch1
30000
20000
10000
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 4.5 5.0 5.5 6.0
min
STD 60 - 3.lcd
5.471 / Ketoprofene
uV Det.A Ch1
30000
20000
10000
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 4.5 5.0 5.5 6.0
min
STD 60 - 4.lcd
5.476 / Ketoprofene
uV Det.A Ch1
30000
20000
10000
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 4.5 5.0 5.5 6.0
min
20000
10000
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 4.5 5.0 5.5 6.0
min
STD 80 - 1.lcd
5.488 / Ketoprofene
uV Det.A Ch1
40000
30000
20000
10000
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 4.5 5.0 5.5 6.0
min
STD 80 - 2.lcd
5.497 / Ketoprofene
uV Det.A Ch1
40000
30000
20000
10000
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 4.5 5.0 5.5 6.0
min
STD 80 - 3.lcd
5.493 / Ketoprofene
uV Det.A Ch1
40000
30000
20000
10000
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 4.5 5.0 5.5 6.0
min
STD 80 - 4.lcd
5.493 / Ketoprofene
uV Det.A Ch1
40000
30000
20000
10000
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 4.5 5.0 5.5 6.0
min
STD 80 - 5.lcd
5.496 / Ketoprofene
uV Det.A Ch1
40000
30000
20000
10000
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 4.5 5.0 5.5 6.0
min
50000
25000
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 4.5 5.0 5.5 6.0
min
STD 120- 2.lcd
5.506 / Ketoprofene
uV 75000 Det.A Ch1
50000
25000
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 4.5 5.0 5.5 6.0
min
5.500 / Ketoprofene
Det.A Ch1
50000
25000
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 4.5 5.0 5.5 6.0
min
50000
25000
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 4.5 5.0 5.5 6.0
min
STD 120- 5.lcd
5.488 / Ketoprofene
uV 75000 Det.A Ch1
50000
25000
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 4.5 5.0 5.5 6.0
min
5.497 / Ketoprofene
uV Det.A Ch1
75000
50000
25000
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 4.5 5.0 5.5 6.0
min
75000
50000
25000
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 4.5 5.0 5.5 6.0
min
STD 140 - 3.lcd
5.483 / Ketoprofene
uV Det.A Ch1
75000
50000
25000
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 4.5 5.0 5.5 6.0
min
5.479 / Ketoprofene
uV Det.A Ch1
75000
50000
25000
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 4.5 5.0 5.5 6.0
min
75000
50000
25000
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 4.5 5.0 5.5 6.0
min
STD 100 - 1.lcd
5.447 / Ketoprofene
uV Det.A Ch1
50000
25000
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 4.5 5.0 5.5 6.0
min
5.440 / Ketoprofene
uV Det.A Ch1
50000
25000
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 4.5 5.0 5.5 6.0
min
25000
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 4.5 5.0 5.5 6.0
min
Summary(Compound)
Blanc solvant.lcd
300000
uV Det.A Ch1
200000
100000
0 1 2 3 4 5 6 7 8
min
Blanc Ecouvillon.lcd
300000
uV Det.A Ch1
200000
100000
0 1 2 3 4 5 6 7 8
min
Blanc plaque.lcd
300000
uV Det.A Ch1
200000
100000
0 1 2 3 4 5 6 7 8
min
Standard 50 - 1.lcd
300000
uV Det.A Ch1
200000
0 1 2 3 4 5 6 7 8
min
Standard 50 - 2.lcd
300000
uV Det.A Ch1
200000
5.392 / Ketoprofene
100000
0 1 2 3 4 5 6 7 8
min
Standard 50 - 3.lcd
300000
uV Det.A Ch1
200000
5.390 / Ketoprofene
100000
0 1 2 3 4 5 6 7 8
min
Standard 100-1.lcd
300000
uV Det.A Ch1
200000
0 1 2 3 4 5 6 7 8
min
Standard 100-2.lcd
300000
uV Det.A Ch1
200000
5.383 / Ketoprofene
100000
0 1 2 3 4 5 6 7 8
min
Standard 100-3.lcd
300000
uV Det.A Ch1
200000
5.380 / Ketoprofene
100000
0 1 2 3 4 5 6 7 8
min
5.383 / Ketoprofene
200000
100000
0 1 2 3 4 5 6 7 8
min
200000
100000
0 1 2 3 4 5 6 7 8
min
Standard 150 - 3.lcd
300000
uV Det.A Ch1
5.372 / Ketoprofene
200000
100000
0 1 2 3 4 5 6 7 8
min
Ecouvillon 50 - 1.lcd
300000
uV Det.A Ch1
200000
0 1 2 3 4 5 6 7 8
min
Ecouvillon 50 - 2.lcd
300000
uV Det.A Ch1
200000
5.373 / Ketoprofene
100000
0 1 2 3 4 5 6 7 8
min
Ecouvillon 50 - 3.lcd
300000
uV Det.A Ch1
200000
5.376 / Ketoprofene
100000
0 1 2 3 4 5 6 7 8
min
200000
0 1 2 3 4 5 6 7 8
min
200000
5.395 / Ketoprofene
100000
0 1 2 3 4 5 6 7 8
min
Ecouvillon 100 - 3.lcd
300000
uV Det.A Ch1
200000
5.410 / Ketoprofene
100000
0 1 2 3 4 5 6 7 8
min
5.421 / Ketoprofene
200000
100000
0 1 2 3 4 5 6 7 8
min
200000
100000
0 1 2 3 4 5 6 7 8
min
Ecouvillon 150 - 3.lcd
300000
uV Det.A Ch1
5.450 / Ketoprofene
200000
100000
0 1 2 3 4 5 6 7 8
min
Plaque 50-1.lcd
300000
uV Det.A Ch1
200000
0 1 2 3 4 5 6 7 8
min
Plaque 50-2.lcd
300000
uV Det.A Ch1
200000
5.473 / Ketoprofene
100000
0 1 2 3 4 5 6 7 8
min
Plaque 50-3.lcd
300000
uV Det.A Ch1
200000
5.487 / Ketoprofene
100000
0 1 2 3 4 5 6 7 8
min
Plaque 100-1.lcd
300000
uV Det.A Ch1
200000
0 1 2 3 4 5 6 7 8
min
Plaque 100-2.lcd
300000
uV Det.A Ch1
200000
5.510 / Ketoprofene
100000
0 1 2 3 4 5 6 7 8
min
Plaque 100-3.lcd
300000
uV Det.A Ch1
200000
5.520 / Ketoprofene
100000
0 1 2 3 4 5 6 7 8
min
Plaque 150-1.lcd
300000
uV Det.A Ch1
5.532 / Ketoprofene
200000
100000
0 1 2 3 4 5 6 7 8
min
Plaque 150-2.lcd
300000
uV Det.A Ch1
5.543 / Ketoprofene
200000
100000
0 1 2 3 4 5 6 7 8
min
Plaque 150-3.lcd
300000
uV Det.A Ch1
5.555 / Ketoprofene
200000
100000
0 1 2 3 4 5 6 7 8
min
Le nettoyage occupe une place capitale au sein des processus d’assurance qualité. C’est le
processus qui fiabilise l’absence de contamination et de ce fait garantit la qualité du
médicament.La validation du procédé de nettoyage permet de démontrer son efficacité et sa
reproductibilité. Cette validation constitue une étape clé de la maitrise de la contamination.
ABSTRACT
During the production of medicinal product, the pharmaceutical industry must guarantee its
quality, safety and efficacy. It is therefore important to eliminate the contaminants that are
brought by the environment or the manufacturing process itself.
Cleaning is a key part of quality assurance processes, it’s the one that makes reliability the
absence of contamination and thus guarantees the quality of the drug. The validation of the
cleaning process makes it possible to demonstrate its effectiveness and reproducibility. This
validation is a key step in controlling contamination.
This work presents techniques for applying the validation of the cleaning processes of the
weighing plant; it deals with this validation from the strategy, the prerequisites, the
determination of the acceptance criteria, the choice of the tracer, and the sampling methods
until the choice of the analysis method. An application to a real case completes the theoretical
data and shows the methodology undertaken by a pharmaceutical industry.