Chapitre 3 : la Seconde Guerre mondiale

I- La guerre
a) Les victoires de l’Axe 1939-1942
La guerre débute véritablement le 3 Septembre 1939 en réaction à l’invasion de la Pologne le 1er et
aux déclarations de guerre du 2. Cependant, les premiers mois de la guerre constituent une
véritable interrogation. En effet, le Royaume-Uni et la France se contentent d’adopter une
stratégie défensive : c’est la « drôle de guerre ».
En Pologne, l’Allemagne développe sa nouvelle stratégie guerrière « la Blitzkrieg » (=guerre éclaire).
Il s’agit de combattre en avançant avec une infanterie soutenue par les chars et l’aviation
s’appuyant sur une destruction totale et rapide de l’ennemi. Le 28 Septembre 1939, la Pologne est
occupée (4semaines seulement pour faire plier la Pologne).
Dès lors, l’armée allemande stabilise sa frontière polonaise de l’Est derrière laquelle, se trouve
désormais les russes. Les allemands peuvent ainsi, en toute liberté, se concentrer sur l’Ouest de
l’Europe qui pourtant continue de se murer derrière ses frontières.
En Avril 1940, Hitler envahit le Danemark et la Norvège afin de s’assurer le contrôle de la mer mais
aussi de ressource fondamentale comme le fer provenant de Suède. Le 10 Mai 1940 l’ultime
offensive allemande est déclenchée. La Blitzkrieg se met en action : la Wehrmacht (=armée de
terre) et Luftwaffe (=armée de l’air) détruisent tout sur leur passage. Les 1ers pays à tomber sont
les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg.
La France est le prochain pays à subir l’invasion germanique mais à sa grande surprise, cette
dernière est balayée dans les Ardennes alors même qu’elle n’attendait pas les allemands ailleurs
que le long de la ligne Maginot. Cette offensive entrainera l’exode de millions de civils (français et
belge). Totalement dépassée et mal préparée, la France capitule le 22 Juin 1940 en signant
l’armistice. La France était envahie sur la moitié de son territoire.
A l’Ouest, il ne reste plus que le Royaume-Uni de Winston Churchill. Les allemands ne pouvant
débarquer ils essaieront de faire plier les britanniques en les bombardant inlassablement.
Néanmoins, le RU ne se rendra pas. Après une période de bombardement intensif du 7 Septembre
1940 au 21 Mai 1941 (le Blitz), les bombardements seront moins soutenus
b) Le tournant de la guerre
En 1941, l’Allemagne s’attaque au pourtour méditerranéen avec la Yougoslavie par exemple. Il
dépêche une expédition militaire en Egypte afin de s’emparer du Nord de l’Afrique : c’est l’Afrika
Korps de Rommel (général allemand).
Le 2 Juin 1941, l’Allemagne se lance à l’assaut de l’URSS avec l’opération « Barbarossa » (barbe
rouge). En l’espace de 3 mois, les allemands parviennent à proximité de Moscou. Staline et Hitler
s’affronte enfin.
En Asie, le Japon bombarde la flotte Américaine le 7 Décembre 1941 à Pearl Harbor (dans les îles
Hawaï). Les américains sont projetés dans une guerre qui est désormais mondiale
Désormais, le conflit dépasse l’idéologie et l’arrivée en guerre des américains changent la donne
forçant l’axe à accélérer ces velléités de conquêtes.
II- Les contre-attaques alliées
Après l’universalisation de ce conflit, l’Allemagne et le Japon accélèrent leurs conquêtes. Les nazis
espèrent prendre l’URSS avant la fin de l’année 1943 pendant que les japonais s’emparent de
l’Indonésie, des Philippines … Néanmoins, les deux empires vont pêchés par excès de confiance.
L’année 1942 constitue une véritable inversion des puissances.
Dans le Pacifique, les américains font basculer la guerre en Juin 1942 lors de la bataille de Midway.
C’est le début de la reconquête du Pacifique. Lors de cette campagne, débutée au Nord de
l’Australie sur la Mer de Corail la domination américaine paraît inarrêtable. Cela est confirmé en
Février 1943 lors de la victoire à Guadalcanal, des troupes du général Douglas MacArthur
En Europe, alors que les nazis ont pénétré à Stalingrad, les troupes les plus au Nord échoues
devant Léningrad et Moscou.
A Stalingrad, Staline modifie les ordres donnés à l’armée rouge désormais, la guerre sera totale.
L’interdiction de battre en retraite ou même de se rendre signifiant l’acceptation de la mort.
Les nazis, emmenés par le général Paulus, ont commencés la bataille de Stalingrad en 1942 au
mois de Juillet. Encerclés, épuisés et affamés, ils se rendent en Février 1943. Détruite, la ville sera
pourtant sauvée. La quasi totalité des soldats allemands seront ensuite exterminés.
En Afrique du Nord, Rommel subit une défaite cuisante, en Egypte à El Alamein fin 1942 face aux
britanniques de Montgomery. Les nazis perdent à cette occasion l’Afrique car, repoussés en
Tunisie, ils sont rapidement pris en tenaille par des débarquements alliés au Maroc et en Algérie.
L’invincibilité de l’Allemagne n’est plus. Celle du Japon est également mise à mal : pour la 1ère fois,
cette guerre semble gagnable pour les alliés.
III- La victoire des alliés
(« Il faut sauver le soldat Ryan » débarquement)

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A partir de 1943, la dynamique de victoire s’est inversée en Juillet 1943, les alliés débarquent en
Sicile depuis l’Afrique.
En Novembre 1943, Staline, Churchill et Roosevelt se retrouvent à Téhéran afin de décider d’une
action conjointe
En France, les débarquements se précisent afin de repousser les allemands vers le Reich. C’est une
mise en étau de l’armée allemande qui se profile.
Le 6 Juin 1944, a lieu le débarquement de Normandie. L’opération Overlord est commencée. A
6h30 du matin, les américains débarquent à Omaha Beach. Dans le même temps, 4 autres
débarquements ont lieu sur les plages d’Utah, de Gold, de Juno et de Sword. C’est une opération
conjointe des alliés regroupant américains, anglais et canadiens sous la direction des généraux
Eisenhower et Montgomery. Ce débarquement est un véritable bain de sang, mais au prix de
terrible pertes, les alliés remportent les plages le soir venu ( cela dure toute la journée : 500m à parcourir
en plus de 10heures ̴20 000 morts dans la journée). Les troupes alliées, vont ensuite progresser vers Paris
mais le 21 Août, ils sont toujours en Normandie rencontrant une défense acharnée des allemands.
Le 15 Août, a lieu le débarquement en Provence : c’est l’opération Dragoon. Cela permet aux alliés
de s’emparer, à terme, de la zone libre. Néanmoins, il faudra attendre Mars 1945 pour voir les
alliés franchir le Rhin.
Paris aura pourtant été libérée le 25 Août 1944 après 6 jours de combat. Le 26, De Gaulle
accompagné du Général Eisenhower descendra, dans un acte hautement symbolique, les Champs
Elysées.
Sur le Front de l’Est, les soviétiques lancent une opération de conquête : l’opération Bagration (22
Juin 1944  19 Août 1944). C’est un succès puisqu’en moins de 3 mois, l’armée rouge récupère la
Biélorussie et la Pologne (Parti soviétique, elle a été prise par Hitler en 1941)
Les troupes alliées convergent toutes vers Berlin, trophée dont dépend la victoire. Le 26 Avril
1945, soviétiques et américains opèrent une jonction sur l’Elbe. Le 30, après une semaine de
combat, l’armée rouge s’empare de Berlin. Le même jour, Hitler se suicide en compagnie de sa
femme Eva Braun (33ans) et de leur chien. Quelques jours plus tard, le 8 Mai, l’Allemagne capitule.
La guerre, à l’Ouest, est terminée.
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En Asie, la guerre continue bien que les américains progressent rapidement. Ces derniers se
heurtent néanmoins depuis Octobre 1944 à une résistance farouche. Les japonais, dont la
stratégie suicidaire des kamikazes, coûtent cher aux américains. Au début de l’année 1945, les
américains bombardent les villes japonaises dans l’espoir d’une réédition. Cette dernière n’y
arrivera pas. Engluer dans un conflit qui ne semble pas devoir se terminer, toujours plus couteux
en vie américaine, les américains n’envisagent même plus un débarquement.
Au début de l’été 1945, l’état Major américain est conscient que la guerre peut durer encore très
longtemps. Il est alors suggéré que l’on recourt à l’utilisation d’une nouvelle technologie, résultat
de recherches du projet Manhattan : la bombe nucléaire. Le président Harry Truman (33ème
président et successeur de Roosevelt mort en Avril 1945) prend alors la lourde décision d‘autoriser
le recourt à l’arme nucléaire. Le 6 Aout 1945, à 8h15 du matin, la 1ère bombe atomique de l’histoire
explose au-dessus d’Hiroshima rayant la ville de la carte, tuant 100 000 japonais à l’impact.
Le monde est alors suspendu à la voix de l’empereur japonais mais ce dernier délivre un message
peu clair ce qui amènera les américains à penser qu’ils refusent de se rendre. C’est dans ce
contexte que Truman autorise le lancement d’une 2ème opération sur Nagasaki avec cette fois, un
nouveau modèle de bombe. Le 9 aout 1945, à 11h02 la bombe explose au-dessus de Nagasaki
tuant 40 000 personnes sur le coup et détruisant la majeure partie de la ville. L’opération est un
succès. Le Japon annonce sa reddition dès le lendemain : la guerre du Pacifique s’achève et le 2
Septembre, par la signature d’une capitulation officielle, la Seconde Guerre Mondiale est
officiellement terminée.
IV- Une violence sans précédent
a) Un anéantissement total
La seconde guerre mondiale se caractérise par cette idée de guerre totale, c’est-à-dire que toute la
société est tournée vers la guerre et la subie, nul n’est épargné. Les économies n’ont qu’un but à
partir de 1943 : produire toujours plus d’armes dont la capacitée est toujours plus meurtrière. Un
an plus tôt (janvier 1942), les américains avaient montré l’exemple en lançant le Victory Program
L’autre particularité de cette guerre c’est son côté idéologique, racialiste, qui n’autorise finalement
aucune pitié. La mort est le seul destin possible des ennemis. Sur le front de l’Est, les lois de la
guerre ne s’appliquent plus ainsi, les prisonniers sont exécutés ou, livrés à la faim et ou froid.
Certains finirons dans des camps (concentration ou goulags) ou là encore, les mauvais traitements
les attendent (2 millions de soldats soviétiques fait prisonniers qui mourront sur les 3,35 millions
qui ont été fait prisonniers). Pour la 1ère fois, les civils sont une cible : bombardement, mauvais
traitement, réquisition, travaux forcés …
Dans les campagnes vont être déployé des groupes d’interventions : les Einsatzgruppen afin de
nettoyer les campagnes des minorités (juifs, tsiganes, handicapés, opposant politique…)
En Asie, les japonais exercent aussi une extrême violence à l’encontre des populations : massacre
de Nankin (Chine, 1937), expérimentation médicale sur les chinois (unité 731 en Manchourie),
prostitution forcée (200 000 femmes enfermées dans les maisons closes). Les nazis se livrèrent
aussi à de nombreuses expérimentations médicales avec 3 buts distincts :
- Améliorer la médecine de guerre
- Créer de meilleurs soldats
- Multiplier et pérenniser la Race Aryenne

b) La Shoah

En 1939-1940 les camps de concentrations commencent à accueillir d’autres prisonniers que les
traditionnels juifs, tsiganes et asociaux. En effet, des prisonniers de guerre y apparaissent. Pendant
ce temps, les juifs polonais sont passés dans des ghetto (des quartiers qui leur sont réservés),
souvent sans eaux ni système d’assainissement. La mortalité y est élevée.

A partir de 1941, et de l’invasion de l’URSS (juin), les massacres des populations juives dans les
campagnes commencent avec la création des Einsatzgruppen. C’est le point de départ du génocide
juif : la Shoah. Au milieu de l’année 1941, preuve est faite que l’extermination des juifs est une
solution viable pour les nazis. Mais il faut attendre la conférence de Wannsee en janvier 1942 pour
que soit posé par Reinhard Heydrich et par Himmler le concept de solution finale à la question
juive. Cette solution c’est : l’extermination massive et systématique de tous les juifs d’Europe.
Pour se faire, les allemands décident de construire des centres de mise à morts en Pologne, là où
la population juive est la plus nombreuse : Chelmno, Treblinka, Sobibor et Belzec. Dans ces camps,
l’extermination est rapide et mise en place grâce à des chambres à gaz. Les corps sont ensuite
brulés dans les fours crématoires. Ce rôle est confié à des juifs : des Sonderkommando
Deux autres camps sont construits mais avec des rôles différents. Ainsi, Auschwitz et Maidanek
sont à la fois concentrationnaire et centre de mise à mort. Ceux qui sont inapte au travail sont
immédiatement gazé jusqu’à ce qu’ils soient remplacés par d’autre (ça arrive en permanence).
Dans les centres de mise à mort dès 1943, on se met à rationnaliser l’utilisation des chambres à
gaz afin d’en améliorer la « rentabilité ». Ainsi, le nombre de morts dans un camp est le reflet de
l’efficacité et de la compétence de son directeur. C’est dans un réel souci de rendement que des
lignes de chemin de fer seront construites à l’intérieur des camps afin d’amener les prisonniers
toujours plus près des chambres à gaz.

Bilan du génocide
La shoah aura fait entre 5 et 6 millions de morts soit environ 60% de la population juive d’Europe.
Le génocide juif fut inégal d’un point de vue géographique. En effet, la quasi-totalité des juifs
d’Europe de l’Est ont été exterminés. Après la guerre, le plus part des survivants fuiront l’Europe
( Israël et les USA).

Le génocide Tsigane (Samudaripen ou encore, Porrajmos) aura fait plus de 200 000 victimes soit
estime-t-on un peu plus de 20% de la population Tsiganes de 1939. Cette disparité s’explique par le
fait que les juifs étaient une priorité et qu’ils étaient facilement identifiables et trouvables.

V- Le bilan de la Seconde Guerre Mondiale

a) Les conséquences matériels et humaines de cette guerre

La Seconde Guerre Mondiale est la guerre la plus meurtrière de l’histoire de l’humanité. On

dénombre ainsi, plus de 60 millions de morts dont une majorité de civils. Certains pays comme
l’URSS, avec 27 millions de mort, l’Allemagne : 8,6 millions de morts ou la Pologne avec 5,7
millions de morts sont décimés.

De plus, les changements de frontières opérés en 1945 ont provoqué des mouvements de
populations qui ont achevé de dépeupler certaines zones (c’est le cas de la Pologne)
Le bilan matériel est tout aussi désastreux. En effet, 70% des villes allemandes sont en partie
détruites (7 villes allemandes sur 10) ont subie des bombardements. Les voies de communication
et de production sont gravement touchées partout en Europe. De plus, les états sont endettés.
Seul les états unis sortent de cette crise plus riche qu’avant. En effet, leurs capacités de production
est intacte et ils sont devenus les créanciers du monde (ils ont prêté de l’argent à tout le monde).

Cette guerre a aussi profondément traumatisé les populations à cause :

- De l’extrême violence (tortures, viols…)
- Des camps de concentrations et d’exterminations dont la réalité secoue le monde
- La bombe atomique qui déclenche une véritable peur pour l’avenir

En France, le gouvernement provisoire met en place le programme du CNR de 1944. Il nationalise

des entreprises, des banques, et les secteurs du transport et de l’énergie. En Octobre 1945 est
créée la sécurité sociale toujours en vigueur aujourd’hui. C’est la naissance de l’état providence
français. Les populations cherchent à mieux vivre et à retrouver le climat d’avant-guerre.

b) Un nouvel ordre mondial

En 1945, les puissances alliées vont se rencontrer. D’abord à Yalta en Février puis, à Potsdam
(Allemagne) à l’été 1945 afin de dessiner les nouvelles frontières de l’Europe notamment la
Pologne et l’Allemagne mais aussi, de discuter de la création de l’ONU et du sort de l’Allemagne.

Pour satisfaire l’URSS, qui s’empare des pays baltes, les frontières de la Pologne sont décalées vers
l’Ouest au dépend de l’Allemagne.
L’Allemagne et l’Autriche sont occupés par les alliés. En 1945 (il n’existe pas encore l’Allemagne de
l’Est ou l’Allemagne de l’Ouest). En Asie, le Japon est démilitarisé et occupé par les américains.

Un an plus tôt, le 24 Juillet 1944 était singé les accords de Bretton Woods par 44 pays alliés à
l’exclusion de l’URSS. Il s’agissait de mettre en place un système financier mondial qui éviterait une
crise majeure comme celle des années 30 notamment en créant un système monétaire
international (SMI) avec des taux de change et dont le dollar et la monnaie de référence.
On va aussi crée le FMI (Front Monétaire Internationale) et la Bird (Banque Internationale pour la
Reconstruction et le Développement).

Le 25 Juin 1945, 51 pays dont l’URSS signent la chartre la San Francisco qui donne naissance à
l’ONU. Son but est de maintenir la paix. On notera deux choses : est crée à ce moment le conseil
de sécurité constitué de 5 membres permanents disposant d’un droit de veto (USA, RU, France,
URSS et Chine) et des membres non permanents.
Le siège du conseil de sécurité a été placé sur la Première Avenue à New York rappelant ainsi, la
supériorité américaine.

De 1945 à 1946, les alliés mettent en place un tribunal militaire internationale à Nuremberg afin de
juger les dignitaires nazis. 3 crimes seront dénoncés : crimes contre la paix, crimes de guerre et
crimes contre l’humanité dont l’existence vient juste d’apparaitre. Les 21 dirigeants nazis jugés,
sont reconnus coupables et condamnés à mort (par pendaison mais d’autre se sont suicidé avant).
En Asie, un tribunal pour l’extrême Orient est crée afin de juger les dignitaires japonais.
Suit à ces procès, l’ONU met en place le tribunal international de la Haye (Pays Bas) afin de juger
ce qui reste des nazis mais aussi les crimes futurs.
c) Une paix non-retrouvée
Dès la fin de la guerre, la fracture américano-soviétique est visible. A l’Est, l’armée rouge s’installe
durablement dans les pays libérés et participe à la mise en place de gouvernement communiste
sous l’influence de Staline. La manœuvre est souvent indolore même si, elle passe en
Tchécoslovaquie par un coup d’état (Prague 1948)
Les Etats Unis vont eu aussi tenté d’étendre leur sphère d’influence mais de manière moins
violente. Cela passera par une aide financière : le plan Marshall validé par le président Truman.
Les pays d’Europe de l’Ouest acceptent et se lancent dans le capitalisme.
En 1945, la question juive est un véritable problème : l’Europe ne sait pas quoi faire de la
population juive survivante. Face à ce qui s’apparente à un rejet la plupart d’entre eux quitte
l’Europe pour se rendre sur les terres ancestrales juives. Ainsi, ils rejoignent la Palestine
britannique.
Là-bas, les juifs sont confrontés au palestiniens qui voient d’un mauvais œil leur arrivée. Pour
pacifier la situation, l’ONU décide en, 1947, d’un plan de partage du territoire palestinien en deux
états. C’est ainsi que le 14 Mai 1948, nait Israël.
C’est de la création de cet état que nait le conflit israélo-palestinien, la Palestine n’ayant jamais été
consultée sur ce qu’elle considère être une annexion forcée.