Chapitre 2
Chapitre 2
Chapitre 2
Introduction :
La réglementation bancaire est un pilier essentiel de la stabilité et de l'intégrité
du système financier mondial. Elle constitue un ensemble de lois, de normes et
de pratiques élaborées par les autorités de réglementation financière pour
encadrer les activités des institutions bancaires. Cette réglementation vise à
assurer la sécurité et la confiance des déposants, des investisseurs et de
l'ensemble de l'économie en régulant les opérations, les pratiques et les
comportements des banques.
Dans ce chapitre nous cherchons à définir, dans une première section, les
différents types de réglementation. Par la suite nous allons définir Les Normes
prudentielles
Cette « réglementation économique » englobe des contrôles sur les prix, les
profits et l'entrée dans un secteur. La déréglementation est née en fait, d'une
certaine ambiguité réglementaire : la réglementation est souvent instaurée sans
que ne soit au préalable menée une analyse coût-avantage suffisante. L'abus de
réglementation ou sa rigidité peut déclencher des comportements pervers. D'où
la tendance à la déréglementation.
1 .2 La réglementation prudentielle : Aujourd'hui, il est généralement admis
que la réglementation et la concurrence ne sont pas contradictoires, mais
complémentaires. La première établit le cadre dans lequel la deuxième peut
ensuite agir. Ainsi, ce deuxième type de réglementation est le plus adopté. Cette
réglementation prudentielle impose aux établissements de crédits des normes de
gestion prudente. Elle a été renforcée ces dernières années, par l'introduction des
normes de fonds propres et la mise en place des limites à l'exposition par rapport
à une contrepartie.
+ Banque Risque à 20 %
Un amendement au ratio Cooke en 1998 pour prendre en compte les risques de marché
Risques de 400
= risques « pondérés » de 170
Etat 100 0% 0
Le ratio Cooke
Banque 100 20% 20
ne prend en
compte que les Crédit 100 50% 50
risques de immobilier
crédit Autres crédits 100 100% 100
Le Comité de Bâle amende le ratio Cooke en 1996 pour prendre en compte les risques de
marché et ouvre la possibilité d’utiliser les modèles internes pour calculer les fonds propres
réglementaires sur ces risque
2 .2 Bâle 2 : les 3 piliers de la régulation bancaire :
La complexité des évolutions des métiers bancaires impose une profonde révision
du cadre réglementaire
Une conception des risques bancaires trop étroite, puisque limitée au seul risque de
crédit et depuis 1996 aux risques de marché.
Une mesure du risque insuffisamment affinée : pondération uniforme des entreprises à
100 %, même si elles étaient dotées de toutes les garanties et bien notées, alors que certains
États de l'OCDE, pourtant pondérés à 0 %, ont pu se révéler risqués.
Une grille de pondérations rigide car ne prenant pas en compte les techniques de
réduction des risques.
Risque de crédit Calcul forfaitaire Méthode standard fondé sur les notations
selon la contrepartie externes Systèmes de notations internes
Une crise de la dette souveraine liée à la Les liens entre risque souverain et risque
dégradation de la conjoncture (moindres bancaire
rentrées fiscales) et aux efforts des États
pour soutenir leurs secteurs financiers
Combler les insuffisances et les défauts de la réglementation Bâle 2 ;
Du fait de la sensibilité aux risques, Bâle Renforcer les exigences de fonds propres
2 est une réglementation procyclique des opérations les plus risquées (par
(moins de fonds propres quand la exemple risques de marché)
situation est bonne, plus de fonds propres
quand la situation se détériore avec des
capitaux alors rares et chers
Les normes prudentielles sont conçues pour assurer la santé financière des banques, prévenir
les risques pour le système financier et garantir la confiance du public dans les institutions
bancaires
Conclusion :