Theme 4 Première Guerre Mondiale Classe de 1ère
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Ce chapitre vise à présenter les différentes phases et les diverses formes de la guerre (terrestre,
navale et aérienne).
- L’Allemagne, en plein essor économique, est à la recherche de nouveaux marchés. Guillaume II,
empereur d’Allemagne, souhaite élargir son empire qui ne possède quasiment aucune colonie. Il a
des vues sur le Maroc, mais se heurte à la France qui cherche à renforcer son influence sur cette
zone. Il en résulte les crises marocaines de 1905 et 1911 qui aboutissent à un accord en demi-mesure
entre l’Allemagne et la France.
- La Grande-Bretagne s’inquiète de perdre sa domination commerciale et coloniale sur le monde.
Face à la montée en puissance de l’Allemagne, elle se rapproche de la France dans l’Entente cordiale,
oubliant les tensions qui existent pourtant entre les deux empires coloniaux.
- La France, de son côté n'a pas oublié sa défaite de 1870 contre l’Allemagne. Elle ne cherche pas à
prendre sa revanche, mais pense toujours que l’Alsace et la Lorraine sont françaises de cœur.
- L’Autriche-Hongrie connaît de graves difficultés internes, dues à la montée des mouvements
nationalistes des Slaves du Sud (Serbes, Croates, Slovènes, Bosniaques…). Elle voit ses visées
expansionnistes, vers la mer Egée, contrariées par la politique russe.
- L’Italie tend également à prendre pied dans les Balkans et revendique le Trentin et Trieste,
demeurés sous domination autrichienne.
- La Russie, vaincue en Extrême-Orient et secouée par la révolution de 1905 cherche à remporter des
succès. Elle renoue avec sa politique d'alliance avec les Slaves des Balkans.
Le départ du conflit
L’événement déclencheur de la première guerre mondiale fut l’assassinat de l’archiduc François
Ferdinand, héritier du trône d’Autriche-Hongrie à Sarajevo le 28 juin 1914 par de jeunes nationalistes
serbes. Par le jeu des alliances, la guerre est déclenchée en Europe.
L’Autriche-Hongrie pose un ultimatum à la Serbie, le 28 juillet, mais cette dernière ne cède pas.
L’attaque de l’Autriche-Hongrie provoque alors une escalade du conflit. Le 30, la Russie déclare la
guerre à l’Autriche pour aider ses alliés serbes. Les Allemands rejoignent les Autrichiens et déclarent
la guerre à la Russie le 1er août, puis le 3 à la France. Le 4, le Royaume-Uni déclare la guerre à
l’Allemagne, dès l’invasion de la Belgique neutre. L’Italie reste neutre.
Le 1er août 1914, la France connaît la mobilisation générale.
L’Europe est l’acteur économique principal du fait de son industrie et de son dynamisme financier.
Elle domine également le commerce mondial et possède les principales réserves d’or.
Au niveau politique et diplomatique, l’Europe exporte son modèle notamment au travers de ses
colonies.
Culturellement et scientifiquement l’Europe rayonne dans le monde entier : l’Anglais, le Français et
l’Espagnol se sont répandus dans le monde. La religion chrétienne est transmise au monde par le
biais des missionnaires. La technologie ne cesse de se développer.
A tout cela se mêle les notions de :
• Patriotisme : Sentiment d’amour pour sa patrie (nation, état, pays) que l’on est prêt à
défendre.
• Pangermanisme : Volonté de regrouper au sein d’un même état tous les peuples d’origine
allemande.
• Union Sacrée : Au sein de chaque pays, les oppositions politiques s’effacent, laissant la place
à un accord général pour faire face à l’ennemi.
Après l'embrasement de l'Europe qui suit l'attentat de Sarajevo le 28 juin 1914, le premier choc de
l'été 1914 voit les deux camps tenter vainement d'appliquer les plans élaborés avant-guerre (Plan
Von Schleiffen et Plan 17). C'est la fin de l'illusion d'une guerre courte et facile. A la fin de 1914, le
front se stabilise en France de la mer du Nord à la frontière suisse.
- L'Italie qui s'est déclarée neutre au début du conflit, bien que membre
Front italien
de la Triplice, est sollicitée par les deux camps.
Les combattants s'enterrent sur place dans les tranchées et se font face pendant trois longues
années caractérisées par l'enlisement du conflit, des combats de plus en plus meurtriers et inutiles.
La lassitude, le doute, l'incompréhension :
- entre « ceux du front » ( soldats et officiers subalternes des tranchées ) .
- et « ceux de l'arrière » ( civils, « planqués », « marchands de canons», politiques, officiers
supérieurs ) débouchent sur la crise de 1917.
Les mutineries sont davantage l'expression du ras-le-bol, du refus des pertes inutiles et du
désespoir de nombreux poilus que la manifestation d'une subversion révolutionnaire organisée.
1915 : Extension du conflit et guerre de position