Cartographie 2020
Cartographie 2020
Cartographie 2020
PLAN DU COURS
• Introduction
• Définition
• La carte: instrument de communication
• Caractéristiques d’une carte
• Qualités d’une carte
• Qualités fondamentale
• Qualités graphique
• Echelle
• Classification des cartes
• Langage cartographique
• Variables visuelles
• Toponymie
• Contraintes
• Généralisation
• Mise en œuvre d’une carte
INTRODUCTION
• L’information géographique : toute information
relative à un point ou un ensemble de points
spatialement référencés à la surface de la terre.
• La carte est l’outil le plus adapté pour représenter
et décrire ces informations sous forme de
graphiques.
• Meilleure planification et gestion du territoire
DÉFINITION DE LA CARTOGRAPHIE
• Étymologiquement le mot « carte » vient du latin
charta : papier, dérivé du grec khartès : feuille de
papyrus.
• Comité français de cartographie : la carte est une
représentation géométrique conventionnelle,
généralement plane, en positions relatives, de
phénomènes concrets ou abstraits, localisables
dans l'espace. C'est aussi un document portant
cette représentation ou une partie de cette
représentation sous forme d'une figure manuscrite,
imprimée ou réalisée par tout autre moyen.
DÉFINITION DE LA CARTOGRAPHIE
• Association Cartographique Internationale :
l'élaboration d’une carte est l'ensemble des études
et des opérations scientifiques, artistiques et
techniques intervenant à partir des résultats
d'observations directes ou de l'exploitation d'une
documentation.
LA CARTE: INSTRUMENT DE
COMMUNICATION
• LA PRÉCISION: Précision
des données (canevas, photo,…)
Précision graphique (Production, support,…).
• L’EXACTITUDE: C’est l’intégrité des informations.
• LA FIABILITÉ: C’est
le degré d’assurance de la carte dans
les limites d’utilisation définies par le concepteur
(L’âge des données, la valeur des données
explicitée…).
QUALITÉS D’UNE CARTE
2- Qualités graphiques
• LA LISIBILITÉ: La qualité du graphisme, netteté,
choix des couleurs, choix des symboles, qualité de
l’impression,…
• LA SÉLECTIVITÉ: Aptitude à distinguer les
différentes catégories d’objets ( selon la densité des
objets, nombre de couleurs,…)
• L’ESTHÉTIQUE: Sera fonction de la maîtrise du
concepteur des techniques cartographiques, de son
goût et de son sens artistique.
ECHELLE
• On définit l'échelle ou le rapport d'échelle 𝐸 comme étant le
rapport d'une distance mesurée sur la carte à sa valeur
réelle sur le terrain.
𝑫𝒊𝒔𝒕𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒂 𝒄𝒂𝒓𝒕𝒆
𝑬=
𝑫𝒊𝒔𝒕𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒆 𝒕𝒆𝒓𝒓𝒂𝒊𝒏
• Exemples: Pour un plan topographique au 1:1000, 1 cm 1000
cm, soit 10 m sur le terrain.
• Grande échelle : plan ou d'une carte plus
détaillée (par exemple le 1:2000)
• Petite échelle : rapport 𝐸 plus petit (par exemple le
1:50000)
• Pour ne pas confondre, comparer le résultat de la
division.
𝟏 𝟏
>
𝟐𝟎𝟎𝟎 𝟓𝟎𝟎𝟎𝟎
ECHELLE
• Facteur d'échelle : chiffre qui multiplie la grandeur
mesurée sur la carte pour déterminer celle du
terrain
• Exemple: Pour une carte au 1:50000 on mesure une
distance de 𝒅 = 𝟕 𝒎𝒎. Elle correspond alors à 𝑫 =
𝟎, 𝟎𝟎𝟕 𝒙 𝟓𝟎𝟎𝟎𝟎, soit 𝟑𝟓𝟎 𝒎 sur le terrain.
• Utiliser le kutch pour mesurer facilement des
longueurs sur des plans: plusieurs niveaux de
graduations en fonction des échelles couramment
utilisées
CLASSIFICATION DES
CARTES
LES CARTES TOPOGRAPHIQUES
• Ce sont les cartes issues d'un levé topographique ;
sur lesquelles figurent essentiellement les résultats
des observations directes concernant la position
planimétrique et altimétrique, la forme, la
dimension et l'identification des phénomènes
concrets fixes et durables existant à la surface du
sol (aspect descriptif de la physionomie du terrain).
• Échelles du 5 000 au 100 000 selon le degré de
développement du Pays.
LES CARTES TOPOGRAPHIQUES
• Carte topographiques uniforme: même échelle
dans toutes les directions et un système de
coordonnées associé (visible par un quadrillage).
• On distingue:
• Carte topographique : échelle inférieure au 1:5000
• Plan topographique par leurs échelles de
représentation: échelle supérieure au 1:5000.
LES CARTES THÉMATIQUES
• Les cartes thématiques sont les cartes
représentant, sur un fond de repère, des
phénomènes qualitatifs ou quantitatifs concrets ou
abstraits circonscrits et limités par le choix d'un ou
plusieurs sujets particuliers.
• Les cartes thématiques se divisent en plusieurs
catégories.
LES CARTES THÉMATIQUES
• Une carte choroplèthe : est une carte en plages de
valeurs. Elles servent à montrer les variations
d’intensité d’un phénomène surfacique. Elles
contiennent des données quantitatives. On peut
les représenter en gradients de couleurs ou trames,
(par convention on prend : blanc = valeur nulle).
Carte choroplèthe, variation de la population résidante en Suisse.
© Office fédéral de la statistique
LES CARTES THÉMATIQUES
• Les carte chorographique : encore appelées cartes
chorochromatiques, mettent en évidence l’état de
surfaces qui auraient subi certains phénomènes.
Elles contiennent des données qualitatives. On les
représente souvent en couleurs, avec ou sans
fond topographique.
Carte chorographique des roches en Suisse
© 2014 swisstopo (JD100064)
LES CARTES THÉMATIQUES
• Les cartes en courbes : expriment des différences
de valeurs dans l’espace (comme les cartes en
plages), mais ici l’information est obtenue sur des
points. Les données qu’elles contiennent sont
obtenues à partir de donnée ponctuelles par
interpolation ou pas.
• On les représente souvent par des lignes.
Grille du géoïde gravimétrique du Niger par la méthode de calcul
STOKES en mètre, intervalle = 0,5.
© Salissou IBRAHIM YAHAYA - 2019
LES CARTES THÉMATIQUES
• Les cartogrammes : le fond de carte traditionnel
est en général un espace euclidien, représentant
l'espace réel par une projection cartographique. Or
ce fond de carte peut être déformé, via un
procédé que l'on appelle anamorphose, pour
devenir porteur d'une information additionnelle.
On obtient alors un cartogramme, dont
l'information est véhiculée par l'écart avec une
référence connue.
Cartogramme de la densité de population française
source : www.worldpopulationatlas.org/index_map.htm
LES CARTES THÉMATIQUES
• Les cartes schématiques : la carte schématique vise
à représenter les traits essentiels d'un territoire,
d'un phénomène. C'est une démarche de synthèse
qui aboutit à une représentation simplifiée du réel.
Le schéma cartographique doit avoir une intention
de communication simple et une problématique
identifiable très rapidement. On peut distinguer la
carte schématique pure du géoschémas. Dans ce
dernier les positions relatives des éléments sur la
carte respectent une position géographique
approchée.
Carte schématique des stations du RER A
source : www.ratp.fr
• ÉLÉMENTS LINÉAIRES
• Du fait de sa continuité la ligne est perceptible à
partir de 0,06 mm mais dans la pratique on évite de
descendre au dessous du 1/10 mm
Seuil de séparation
• Écart minimal nécessaire entre deux éléments
graphiques voisins pour les isoler. Cette valeur est
identique pour les éléments ponctuels ou linéaires
est de 0,2 mm.
• Par contre, pour 3 lignes parallèles rapprochées
l’espace devra être agrandi (3/10) pour éviter un
effet de fusionnement visuel.
Seuil de différenciation
• Écart minimal de dimension entre deux éléments de
forme identique pour exprimer 2 paliers distincts.
• ÉLÉMENTS PONCTUELS : On estime qu’entre 2 paliers le
rapport des surfaces doit être au moins de 2. Soit pour
des cercles, des diamètres successifs de 0,2 - 0,3 - 0,5 -
0,7 - 1 - 1,5 - 2 mm.......
• ÉLÉMENTS LINÉAIRES : L’écart de 1/10 est suffisant
lorsque les 2 traits à comparer sont proches . Dans tous
les autres cas, il devra être nettement supérieur de 2 à
3/10 selon la complexité de l’image.
Appréciation des couleurs
• L’effet psychosomatiques des couleurs ne doit pas
être négligé lors du choix des couleurs:
• La fatigue affecte la perception des couleurs >>
éviter les nuanciers trop subtils qui demanderont
au lecteur un grand effort.
• INFLUENCE SUR NOTRE COMPORTEMENT
• Bleu - > méditation ou concentration.
• Rouge - > excitation, agressivité, passion.
• Vert - > équilibrante, confiance, sérénité.
GENERALISATION
CARTOGRAPHIQUE
Généraliser c’est résumer, simplifier, schématiser et
synthétiser en passant d’une échelle relativement grande à
une échelle petite
Principe de la généralisation
• Modéliser l'espace géographique afin de saisir les
phénomènes à un niveau d'abstraction plus large
que les données ou la carte initiale
• Réduire le nombre de données transmises en
conservant, autant que possible les informations
essentielles
• Obligatoire lorsqu’un élément cartographique
nécessite l'application d'une analyse dont le niveau
conceptuel est plus important que sa
représentation géographique.
Exemple de généralisation
• Route sur trois (3)
cartes au:
• 1:200000
• 1:50000
• 1:25000
• Affinage des détails
par lissage des lignes
• Epaisseur des routes
indépendante de leurs
emprises
MISE EN ŒUVRE D’UNE
CARTE
ETAPES
• Analyse des besoins du client ou du contenu d’un cahier des
charges à traduire en spécifications pour l’établissement
d’une carte.
• Choix de canevas: projection cartographique, systèmes de
coordonnées
• Choix du mode de représentation: définir les
caractéristiques géométriques et graphiques
correspondantes
• Acquisition et saisie des données: topométrie terrestre,
digitalisation de plans existants, photogrammétrie,
télédétection, enquête terrain, données existantes, etc.
• Édition et traitement: semi de points, croquis, etc…
• Présentation: habillage
• Archivage
PRODUCTION
• Cartographie analogique
• Avant: dessin à la main sur des support stables (métal,
verre, etc.)
• Cartographique Assistée par Ordinateur: utilisateur des
outils de dessin assisté par ordinateur
• Problème de mise à jour: une grande partie du travail à
reprendre
PRODUCTION
• Cartographie numérique
• Utilisation des base de données spatiale
• Mise à jour aisée
• Plusieurs gammes de produits: modèle 3D, carte
dynamique, …
HABILLAGE D'UNE CARTE
Habillage d'une carte
• Informations nécessaires et indispensables à la
création des cartes
• Développé des standards qui facilitent une lecture
universelle de la carte
Habillage d'une carte
• Titre : il doit attirer l'attention par sa taille dominante
et doit présenter le contenu essentiel de la carte. Le
titre et le sous-titres ne doivent jamais être soulignés.
On ne place jamais un point après un titre.
• Légende : c'est la référence principale pour les
symboles utilisés sur la carte. Elle est subordonnée au
titre, mais essentielle à la bonne lecture de la carte.
Recommandation : Seul le mot "Légende" doit figurer
sur la carte. La légende ne doit pas être dispersée sur
toute la carte, mais regroupée et classée en grandes
catégories si nécessaire.
Habillage d'une carte
• Échelle de la carte : elle fournit une information
essentielle relative à la relation des longueurs sur la
carte. Une échelle peut être numérique (par
exemple 1:50000) ou graphique. Il est obligatoire
de la mettre au moins dans la page de garde.
Habillage d'une carte
• Noms de lieux et textes : ils sont le second vecteur
de communication dans les cartes et donnent des
points de repère au lecteur sur la carte. Il faut
utiliser le même jeu de caractères dans toute la
carte.
• Orientation : toute carte devrait être assortie d'une
flèche orientée vers le nord, lisible mais non
envahissante. En général plus le nord est connu de
façon précise plus la flèche est fine et pointue.
Habillage d'une carte
• Crédits : ils peuvent inclure les sources, l'auteur de
la carte, des indications sur la précision et la
fiabilité de la carte, des dates, ou toute autre
information explicative. Ils devraient être écrits
aussi petits que possible, tout en restant lisibles et
être placés dans un espace sans cadre.
• Bordure et lignes d'habillage : elles sont toutes
deux optionnelles. Les bordures peuvent permettre
de contenir les mouvements des yeux, alors que les
lignes d'habillage ont un rôle avant tout esthétique.
Habillage d'une carte
• Synoptique
Cas du
découpage basé
sur la carte
internationale
du monde au
1/1 000 000
NC-30 1/1.000.000
NC-30 NO 1/500.000
NC-30 XII 1/200.000
NC-30 XII 3 1/100.000
NC-30 XII 3d 111
1/50.000