Wifi
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2 avril 2003
2
Table des matières
1 Introduction et historique 5
1.1 Objectifs du cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2 Notions de propagation 7
2.1 Pourquoi faut-il faire de la propa en réseaux sans fils . . . . . . . . . . . . . 7
2.2 La propagation en espace libre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.3 Exercices résolus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
4 OFDM 45
4.1 Modulation multiporteuses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
4.2 OFDM : Orthogonal Frequency Division Multiplexing . . . . . . . . . . . . 48
4.2.1 L’orthogonalité permet une bonne efficacité spectrale . . . . . . . . . 48
4.2.2 La FFT (Fast Fourier Transform) permet une implémentation efficace de l’OFDM 50
4 TABLE DES MATIÈRES
Introduction et historique
Notions de propagation
Solution
P e Ge Gr λ 2
Pe= 17 dBW = 47 dBm, Pr (100m) = (4π)2 d2
= 3.510−6 W = −24.5dBm Pr (10km) =
Pr (100m) − 40dB = −64.5dBm
L = A + B log 10 fc − 13.82 log 10 hb − a(hm ) + (44.9 − 6.55 log 10 hb ) log 10 d + Cm (dB) (2.2)
a(hm ) = 1.1(log 10 fc − 0.7)hm − (1.56 log 10 fc − 0.8) pour une ville petite à moyenne
a(hm ) = 3.2(log 10 (11.75hm ))2 − 4.97 pour une grannde ville
L Perte en dB
fc frèquence porteuse en MHz
hb hauteur effective de l’antenne de la station de base (m)
hm hauteur effective de l’antenne du mobile (m)
d distance entre le mobile et la station de base (km)
Cm facteurs de correction
Déterminez la perte dans une cellule (GSM : 900 et 1800 MHz) d’une grande ville. La
station de base est à une hauteur de 100 m et le mobile est à une hauteur de 2 m. La
distance mobile-station de base est de 4 km.
Ain (V)
Fig. 3.1 – Sur la caractéristique d’un ampli, on voit qu’une modulation á amplitude
constante permet de travailler en région ”non linéaire”
3.1. MODULATIONS DE BASE 13
rendement typique d’un ampli classe A (trés linéaire) est de 25 % tandis qu’un ampli
classe C peut dépasser les 85 % de rendement.
2. La puissance utilisée par les amplis (surtout linéaires) est relativement insensible á
la puissance émise, on a donc intérêt á fonctionner le plus prêt possible de la partie
non linéaire.
3. Les non-linéarités provoquent un élargissement du spectre d’émission. Si on fonc-
tionne á amplitude constante, la plage du signal d’entrée est tellement faible (en
théorie nulle) que l’ampli est linéaire dans cette plage et ne provoque donc pas
d’élargissement du spectre.
4. Un très bon contrôle automatique de gain peut être utilisé, ce qui facilite la concep-
tion du circuit de réception. Par exemple, dans le cas de la réception FM, on peut
utiliser un simple limiteur-discriminateur (le limiteur ... limite le signal d’entrée á
une amplitude max et le discriminateur ... discrimine simplement les fréquences uti-
lisées).
sans mémoire si, la rapidité de modulation (nombre de symboles transmis par seconde)
étant T1 , sm (t) = 0 si t < 0 et t > T . En d’autres termes, le signal présent à la sortie
du modulateur ne dépend que d’un seul symbole a n à la fois.
avec mémoire dans le cas contraire.
linéaire si le principe de superposition est applicable à la sortie du modulateur (la sortie
peut s’écrire sous la forme d’une somme d’impulsions s m (t)).
non-linéaire , dans le cas contraire.
Modulation d’amplitude
Encore appelée en français MDA (modulation par déplacement d’amplitude) ou, en an-
glais PAM ou ASK (Amplitude Shift Keying), il s’agit simplement d’associer aux symboles
la série de signaux :
{an } 1 0 1 1 0
v(t)
t
s(t)
0
dB
-20
-40
-60
-80
-100
-120
-5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5
fc fc + R b
Modulation de phase
Modulation de phase à deux états : BPSK (Binary Phase Shift Keying) La
modulation de phase à deux états correspond exactement à la modulation par déplacement
d’amplitude à deux états, cependant, on considère simplement que deux symboles successifs
sont déphasés de 180 degrés. :
{sk } 1 0 0 1 0 1 1 0
{dk−1 } 1 1 0 1 1 0 0 0
{dk } 1 1 0 1 1 0 0 0 1
On notera que la densité spectrale de puissance est essentiellement la même mais que
les performances en termes de BER sont inférieures à celles du BPSK.
π π π
sm (t) = A(cos(m ) cos(ωc t) − sin(m ) sin(ωc t) m = 0, 1, 2, 3θm = m 0 ≤ t ≤ Ts
2 2 2
(3.10)
Cette forme permet de voir le QPSK comme un signal bidimensionnel avec des fonctions
de base cos ωc t et sin ωc t, et on peut donc dessiner la constellation dans un diagramme
d’état bi-dimensionnel, comme indiqué dans la figure 3.5.
D’autre part, de la même manière que pour le BPSK, on obtient l’expression suivante
de la densité spectrale de puissance :
" 2 2 #
sin(2π(f − fc )Tb ) sin(2π(f + fc )Tb )
PQP SK,BP (f ) = Eb + (3.11)
2π(f − fc )Tb 2π(f + fc )Tb
On notera que l’efficacité spectrale est doublée, puisqu’on envoie deux bits par symbole
pour une même allure du spectre, alors que les performances (non dérivées ici) en termes
de taux d’erreurs de bits sont les mêmes.
Q : cos ωc t
√
Es
I : sin ωc t
√
2Es
-20
-40
-60
-80
-100
-120
-5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5
fc fc + R b
3.1. MODULATIONS DE BASE 19
quadrature (les facteurs des termes en sin ω c t et cos ωc t dans l’équation 3.10) et décale
ces termes dans le temps d’un demi-temps symbole. Ce comportement est illustré en fi-
gure 3.6. La phase ne variant que de 90 degres á chaque temps T b , les variations d’enve-
sI (t)
11 10
φ(t)
Modulation π/4 QPSK La modulation π/4 QPSK consiste á faire tourner la constel-
lation de π/4 à chaque temps symbole. De ce fait, la variation de phase maximale est
de 135 degres (contre 180 pour le QPSK et 90 pour l’OQPSK). Du point de vue de la
constance de l’enveloppe, cette modulation est un compromis entre le QPSK et l’OQPSK.
Par contre, elle présente l’avantage considérable de pouvoir être détectée de façon non
cohérente. D’autre part, elle se comporte mieux que l’OQPSK dans un environnement
mobile.
Les variations de phase, pour du π/4 DQPSK, en fonction des bits d’entrée sont donnés
20 CHAPITRE 3. LES COUCHES PHYSIQUES UTILIS ÉES EN SANS-FILS
par :
bits d’entrée variation de phase
1 1 π/4
0 1 3π/4 (3.12)
0 0 −3π/4
1 0 −/pi/4
1.5
1 0
1
0.5
−0.5
2 3
−1
−1.5
−2
−2 −1.5 −1 −0.5 0 0.5 1 1.5 2
= <[u(t)ejθm ejωc t
sm (t) 2π (3.15)
= u(t) cos[ωc t + (m − 1)] m = 1, 2, . . . , M
M
Comme d’habitude, u(t) est une impulsion de base qui sert à déterminer la forme du
spectre. Quand celle-ci est constante, le signal PSK est un signal d’amplitude constante.
On peut également combiner la modulation d’amplitude avec le PSK.
3.1. MODULATIONS DE BASE 21
17 6 13 16
3
10 1 0 5
1
7 2 3 12
−1
−2
14 11 4 15
−3
−4
−4 −3 −2 −1 0 1 2 3 4
4 8
Un signal FSK est généré en modifiant la fréquence en fonction des données d’une gran-
deur : fn = (∆f /2)In , In = ±1, ±3, · · · , ±(M −1). Le paramètre important est évidemment
∆f . On pourrait générer ces différentes fréquences par l’utilisation de M = 2 k oscillateurs,
ce qui pourrait provoquer des discontinuités importantes au niveau du signal, comme in-
diqué ci-dessous.
0.8
0.6
0.4
0.2
−0.2
−0.4
−0.6
−0.8
−1
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1000
Il est clair que ces discontinuités de phase généreront un contenu spectral important en
dehors de la bande désirée. Nous devons donc nous limiter à un passage d’une fréquence
à l’autre à phase continue : CPFSK : Continuous-Phase FSK.
La représentation d’un signal FSK passe par la définition d’un signal intermédiaire (dit
de données) PAM :
X
d(t) = In u(t − nT ) (3.16)
n
où les amplitudes {In } valent ±1, ±3, · · · , ±(M − 1) en fonction de la séquence d’in-
1
formation
R {an } et u(t) est ici une impulsion rectangulaire d’amplitude 2T (de manière à
avoir T u(t) = 1/2) et de durée T . On exprime alors le signal CPFSK équivalent passe-bas
par :
Z t
v(t) = A exp j 4πT fd d(τ )dτ + φ0 (3.17)
−∞
L’intégrale de d(t) est continue et, partant, le signal est bien à phase continue. La phase
peut d’ailleurs, en développant l’intégrale, s’exprimer sur l’intervalle nT ≤ t ≤ (n + 1)T
3.1. MODULATIONS DE BASE 23
par :
n−1
X
φ(t; I) = 2πT fd Ik + 2πfd (t − nT )In
(3.20)
k=−∞
= θn + 2πhIn q(t − nT )
h = 2fd T (3.21)
n−1
X
θn = πh Ik (3.22)
k=−∞
0 t<0
q(t) = t/2T 0≤t≤T (3.23)
1/2 t>T
On appelle h l’indice de modulation. On observe que θ n contient une constante qui
représente l’accumulation de tous les symboles émis jusque (n − 1)T .
où l’on peut exprimer q(t) en fonction d’une impulsion u(t) par :
Z t
q(t) = u(τ )dτ (3.25)
0
Quand hk = h ∀k, l’indice de modulation est constant pour tous les symboles, sinon,
on parle de modulation CPM multi-h, dans ce cas, les h k varient de façon cyclique dans
un ensemble fini d’indices de modulation.
Dans le cas du CPFSK, il est intéressant de dessiner les trajectoires de phase possible,
c’est ce que fait la figure 3.10 pour le cas binaire. On appelle ce diagramme l’arbre de
phase.
Cet arbre de phase croı̂t indéfiniment avec le temps, pour pouvoir revenir à des pro-
portions plus acceptables, il convient de ramener les phases entre −π et π d’une part, et
de choisir h de manière à ce que la phase passe par un multiple de 2π à certains instant
kT , k étant un entier. L’arbre de phase devient alors un treillis de phase ou treillis d’état,
les différentes phases aux instants kT se confondant avec des états du système.
La figure 3.11 représente le treillis pour le CPFSK2 avec h = 12 .
1 7hπ
1 6hπ
1 5hπ
-1
1 4hπ
-1
1 3hπ
-1 2hπ
1
-1 hπ
1
-1 0
-1
-1
-1
-1
-1
-1
-1
T 2T 3T 4T 5T 6T 7T
π/2
−π/2
−π
0 T 2T 3T 4T 5T
vaut :
n−1
π X
φ(t; I) = Ik + πIn q(t − nT )
2 (3.26)
k=−∞
π t − nT
= θ n + In ( )
2 T
Le signal modulé vaut donc :
π t − nT
s(t) = A cos ωc t + θn + In ( )
2 T
(3.27)
1 nπ
= A cos 2π fc + In t − In + θ n nT ≤ t ≤ (n + 1)T
4T 2
Cette dernière expression montre clairement que le CPFSK-2 est une sinusoı̈de ayant
deux fréquences possibles dans un intervalle de temps donné :
1
f1 = f c − 4T
1 (3.28)
f2 = f c + 4T
La différence de fréquence vaut ∆f = f 2 − f1 = 1/2T . On peut montrer que c’est
la différence minimale pour assurer l’orthogonalité entre les signaux s 1 (t) et s2 (t) sur un
intervalle de temps de symbole, ce qui justifie l’appellation Minimum Shift Keying.
Le MSK peut également être représenté par un PSK-4 à impulsion de base sinusoı̈dale,
soit, en équivalent passe-bas :
∞
X
v(t) = [I2n u(t − 2nT ) − jI2n+1 u(t − 2nT − T )] (3.29)
n=−∞
0.8
0.6
0.4
0.2
−0.2
−0.4
−0.6
−0.8
−1
0 50 100 150 200 250 300 350 400
(" ∞
# " ∞
# )
X X
s(t) = A I2n u(t − 2nT ) cos ωc t + I2n+1 u(t − 2nT − T ) sin ωc t (3.31)
n=−∞ n=−∞
et est également appelé OQPSK : Offset Quadrature PSK, ici, avec impulsion de base
sinusoı̈dale. La figure suivante montre bien les différences entre MSK, OQPSK à impulsion
26 CHAPITRE 3. LES COUCHES PHYSIQUES UTILIS ÉES EN SANS-FILS
0.8
0.6
0.4
0.2
−0.2
−0.4
−0.6
−0.8
−1
0 50 100 150 200 250 300 350 400
0.5
−0.5
−1
−1.5
0 50 100 150 200 250 300 350 400
de base rectangulaire et PSK-4 classique. Dans le premier cas, les sauts de phase de 90
degrés se confondent avec le changement de fréquence. Dans le deuxième cas, ces sauts
correspondent à une discontinuité dans le signal tandis que pour le QPSK, les sauts de
phase sont deux fois moins fréquents et peuvent être de 180 degrés.
4
u(t) = U (f ) v(t)
In
Les données sont présentes sous formes d’une séries d’impulsions de dirac à l’entrée
d’une boite noire qui met ces données en forme. Cette boite est donc un filtre de réponse
impulsionnelle u(t) et fréquentielle U (f ). La forme de la densité spectrale dépend donc des
caractéristiques des données d’une part et de l’impulsion de base u(t) d’autre part.
Pour calculer les spectres, partons du signal modulé :
1
Sss (f ) = [Svv (f − fc ) + Svv (−f − fc )] (3.37)
2
Le signal équivalent passe-bas, dans le cas des modulations linéaires, peut s’écrire :
∞
X
v(t) = In u(t − nT ) (3.38)
n=−∞
1
Rvv (t + τ ; t) = E {v(t + τ )v ∗ (t)}
2 ∞ ∞
1 X X (3.39)
= E {In∗ Im } u∗ (t − nT )u(t + τ − mT )
2 n=−∞ m=−∞
28 CHAPITRE 3. LES COUCHES PHYSIQUES UTILIS ÉES EN SANS-FILS
∞
X ∞
X
Rvv (t + τ ; t) = rii (m − n)u∗ (t − nT )u(t + τ − mT )
n=−∞ m=−∞
X∞ ∞
X (3.40)
∗
= rii (m) u (t − nT )u(t + τ − mT − nT )
m=−∞ n=−∞
∞
X
où le terme u∗ (t−nT )u(t+τ −mT −nT ) est périodique de période T . R vv (t+τ ; t)
n=−∞
l’est donc également, i.e.
En clair, cela signifie que v(t) est un processus stochastique ayant sa moyenne et sa
fonction d’autocorrélation périodiques, c’est ce qu’on appelle un processus cyclostation-
naire au sens large.
Pour pouvoir calculer correctement la densité spectrale d’un processus cyclostation-
naire, il faut rendre sa fonction d’autocorrélation indépendante de t (ce qui revient à dire
qu’il faut le “stationnariser”). Pour ce faire, on va simplement considérer la moyenne de
sa fonction d’autocorrélation sur une période T :
Z
1 T /2
Rvv (τ ) = Rvv (t + τ ; t)dt
T −T /2
∞ ∞ Z
X X 1 T /2 ∗
= rii (m) u (t − nT )u(t + τ − mT − nT )dt (3.43)
m=−∞ n=−∞
T −T /2
∞ ∞ Z
X X 1 T /2−nT ∗
= rii (m) u (t)u(t + τ − mT )dt
m=−∞ n=−∞
T −T /2−nT
1
Svv (f ) = |U (f )|2 Sii (f ) (3.46)
T
3.3. MODULATIONS À SPECTRE ÉTALÉ 29
∞
σi2 2 µ2i X m 2 m
Rvv (f ) = |U (f )| + U( ) δ f −
T T m=−∞ T T
(3.50)
3.4 Définition
Le ”spectre étalé” est une technique de transmission consistant á étaler l’énergie d’un
signal de télécommunications sur une largeur de bande qui est beaucoup plus importante
que le débit d’information. La plupart du temps, cet étalement se fait á l’aide d’un code
pseudo-aléatoire (pseudo-noise code) indépendant des données.
sin ωt
I
data S
/ Q
P
cos ωt
PN gen.
−Rs 0 Rs fc − R c fc fc + R c
Wss
un code pseudo-aléatoire (qui peut être ou ne pas être différent sur les deux branches).
Le débit Rc du code pseudo-aléatoire (appelé chip rate) est nettement plus élevé que le
débit Rs des symboles de données et Rc = N Rs . La bande passante du signal résultant (à
spectre étalé) est à peu près égale à R c .
Lorsque le code pseudo-aléatoire est de longueur égale à la durée d’un symbole de
donnée, on parle de code court, lorsque le code est plus long que la durée d’un symbole,
on parle de code long. En général, le code pseudo-aléatoire a une durée qui est un multiple
entier de la durée d’un symbole.
sin ωpn t
data Modulateur
M-FSK
cos ωpn t
PN gen.
n
ωpn = ωc + P N ∗ ∆ω
hop
1 2 3 4 ... N
−Rs 0 Rs
Wss = N Wbb = 2 ∗ N ∗ Rs
La bande occupée est déterminée par les bandes les plus basse et haute utilisée et par
la largeur de bande d’un canal (Rs ). Le FHSS est donc, de façon instantannée, un système
à bande étroite. Si on regarde sur un temps suffisament long, c’est un systéme à large
bande.
On notera que le fait de sauter d’une fréquence à l’autre se fait le plus souvent avec
discontinuité de phase, le récepteur utilisera, pour une fréquence de saut pas trop lente
(i.e. si on saute persque aussi souvent d’une fréquence á l’autre que le débit symbole), une
démodulation non-cohérente.
On notera également qu’on définit un systéme á saut rapide comme étant un systéme
ou l’on change de fréquence plus vite que le débit symbole, et á saut lent sinon.
DSSS FHSS
0 1 1 0 0 1 1 0
dt dt
−fo
fh4
PN
fh3
fh2
P N ∗ dt
fh1
h
N c Tc hop
Code Court saut Saut rapide
Tc
0 1 1 0
dt dt
fh4 +fo
PN
fh3
fh2
P N ∗ dt
−fo
fh1
N c Tc
Code Long Saut Lent
Tc
chip Th Tc
saut Chip
0 Ts
cos ωt cos ωt
PN gen. PN gen.
Entrées :
Les entrées du système peuvent être vues comme :
– Les données (dt ), cadencées à un rythme Rs = 1/Ts .
– Le code pseudo-aléatoire (pnt ), cadencé à un rythme Rc = 1/Tc = Nc Rs
Etalement :
L’étalement consiste en la multiplication pure et simple du signal de données BPSK
par le code pseudo-aléatoire (voir figure 3.15). L’effet de la multiplication du signal d t par
le code pnt est d’étaler, en bande de base, le signal de largeur de bande ' R s sur une
bande Rc par un facteur Nc , où Nc est le nombre de chips par symbole (pour des codes
court, c’est la longueur de symbole). On dit également que N c est le ”processing gain”,
i.e. le facteur de proportionalité entre la largeur de bande du signal de données et celle du
signal étalé.
Il est également très important de signaler que, parallèlement à l’élargissement du
spectre, la densité spectrale est diminuée par le facteur N c , en effet, la puissance totale
est conservée, et comme celle-ci est égale à l’ı́ntegrale de la densité spectrale de puissance,
cette densité spectrale de puissance doit diminuer 3 .
Désétalement :
Au récepteur, le signal étalé doit être multiplié par la même séquence PN qu’à l’émetteur
pour être détecté :
– Si pnr = pnt (et les deux séquences sont synchronisées), alors le signal binaire peut
être récupéré. L’effet de cette multiplication est de désétaler le signal, c’est-à-dire de
ramener la largeur de bande du signal à R s .
– Si pnr 6= pnt ou si pnr = pnt et les deux séquences ne sont pas synchronisées, le
signal reçu n’est pas désétalé, et le récepteur ne peut pas récuperer le signal émis.
3.6.1 Modulation
La figure 3.17 explicite le principe de la modulation à spectre étalé pour le cas simple du
BPSK. On voit clairement que le signal d’information de largeur de bande BW inf o ' 2.Rs
est étalé sur une bande beaucoup plus large BW SS ' 2.Rc (ici Rc = Nc Rs = 8.Rs ). Le
signal à spectre étalé ressemble à un bruit blanc (ou légerement coloré). L’amplitude, et
donc la puissance, du signal SS est la même que l’amplitude du signal d’information d t .
La largeur de bande SS étant plus importante, la densité spectrale de puissance du signal
3
ça mérite peut-être quelques détails ?
34 CHAPITRE 3. LES COUCHES PHYSIQUES UTILIS ÉES EN SANS-FILS
SS est plus faible. Le facteur d’étalement (ou encore processing gain dans ce cas ci) peut
s’écrire sous différentes formes :
BWSS Rc Tb
SF = Gp = = = = Nc
BWinf o Rs Tc
0 Ts
cos ωt cos ωt
PN gen. PN gen.
TEMPS FREQUENCE
+1
dt
−Rs Rs
-1
pnt
−Rc Rc
txb
−Rc Rc
3.6.2 Demodulation
Pour démoduler, le signal reçu est multiplié par une séquence pseudo-aléatoire pn r . Si
cette séquence est identique au code utilisé à l’émission et si les codes sont synchronisés, la
figure 3.18 montre clairement que le signal reçu sera identique (pour un canal idéal et sans
bruit) au signal émis. On notera que le démodulateur optimal pour un canal à bruit blanc
3.6. PRINCIPES DU SPECTRE ÉTALÉ À SÉQUENCE DIRECTE (DSSS) 35
dr
data in rxt Ts data out
0 Ts
PN gen. PN gen.
TEMPS FREQUENCE
pnr = pnt
Tc
rxt
−Rc Rc f
Tc
pnr
−Rc Rc f
Ts
+1
dr
−Rs Rs f
-1
La figure 3.19 montre clairement que si les deux codes pseudo-aléatoires sont différents,
le signal en sortie varie toujours à un rythme R c , ce qui ne permet pas de détecter le signal
reçu et n’effectue pas d’opération de désétalement.
La figure 3.20 illustre l’effet d’un léger asynchronisme entre la séquence pseudo-aléatoire
à l’émetteur et la séquence reçue. Le léger asynchronisme a pour effet de créer des glitches
dans le signal résultant de la multiplication du signal reçu et de la séquence PN décalée.
Après intégration et échantillonnage au temps T s , on observe une valeur positive ou
négative qui sera fournie à un organe de décision. On voit clairement que l’intégrateur/échantillonneur
36 CHAPITRE 3. LES COUCHES PHYSIQUES UTILIS ÉES EN SANS-FILS
dr
data in rxt Ts data out
0 Ts
PN gen. PN gen.
TEMPS FREQUENCE
pnr 6= pnt
Tc
rxt
−Rc Rc f
Tc
pnr
−Rc Rc f
+1
dr
−Rc Rc f
-1
Addition du bruit blanc L’addition du bruit blanc est simplissime et résulte simple-
ment en un spectre où se trouve le signal étalé et le bruit blanc. Le rapport signal/bruit,
i.e. le rapport entre la puissance du signal et la puissance du bruit dans la bande passante
du signal (WSS ' 2.Rc ) vaut alors simplement :
S
SN RSS = (3.51)
No .WSS
Exemple 3.3 Calcul d’un SNR avant désétalement
S
SN Rdeseta = (3.52)
No .Wd
4
On parle en général de densité spectrale unilatérale de puissance pour le bruit, il faudra que je précise
un peu dans la mouture suivante de ces notes et que je voie ce que Monsieur Ferrari en dit.
5
je dois reformuler de façon plus précise
38 CHAPITRE 3. LES COUCHES PHYSIQUES UTILIS ÉES EN SANS-FILS
organe de décision
0 Ts
PN gen. PN gen.
TEMPS FREQUENCE
pnr (t) = pnt (t − τ ) : léger asynchronisme
Tc
rxt
−Rc Rc f
Tc
pnr
décalé
−Rc Rc f
Ts
+1
dr
−Rs Rs f
-1
idéal : -Nc
Ts
data in
PN gen.
−Rs Rs f
Tc
−Rc Rc f
N(t)
Tc
−Rc Rc f
rxt
Bruit Blanc de densité spectrale de puissance No
dr PN gen.
Ts
0
Ts
Ts
−Rs Rs f
data out Bruit Blanc de densité spectrale de puissance No
organe de décision
Fig. 3.21 – Chaı̂ne d’émission DSSS avec un bruit blanc additif Gaussien.
40 CHAPITRE 3. LES COUCHES PHYSIQUES UTILIS ÉES EN SANS-FILS
Dans un système réel, on aurait 50 kHz, il faut que j’affine pour l’an pro-
a
chain
Gain d’étalement On définit le gain d’étalement (PG : Processing Gain) comme étant
le gain en SNR obtenu par l’opération de désétalement au récepteur. L’effet de l’étalement
sur le rapport signal/bruit en présence d’un canal à bruit blanc additif montre qu’on
obtient un gain d’étalement égal au facteur d’étalement.
S
SN RSS = (3.53)
Io .Winterf
Ts
data in
PN gen.
−Rs Rs f
Tc
−Rc Rc f
N(t)
Tc
−Rc Rc f
rxt
Interféreur de densité spectrale de puissance Io
dr PN gen.
Ts
0
Ts
Ts
−Rs Rs f
data out Io
organe de décision Interféreur de densité spectrale de puissance Nc
Fig. 3.22 – Chaı̂ne d’émission DSSS avec une interférence à bande étroite
42 CHAPITRE 3. LES COUCHES PHYSIQUES UTILIS ÉES EN SANS-FILS
S
SN Rdeseta = (3.54)
Io .Wd
Cette équation montre également que l’autocorrélation d’un signal (ici purement aléatoire)
représente la similarité entre un signal et le même signal décalé dans le temps. Le fait que
cette autocorrélation soit nulle pour tout décalage non nul (τ 6= 0) montre que le bruit est
totalement aléatoire. En effet, on ne peut pas déterminer la valeur du signal en observant
le bruit aux instants précédents.
Dans le cas du code pseudo-aléatoire, on définit l’autocorrélation comme :
Z
Rapn (τ ) = Nc .Tc /2pn(t).pn(t + τ )dt (3.56)
−Nc .Tc /2
pn(0) = +1 +1 +1 -1 +1 -1 -1
pn(1) = +1 +1 -1 +1 -1 -1 +1
-----------------------------
+1 +1 -1 -1 -1 +1 -1 --> Ra(1)=-1
Rapn (τ )
7
-1
La raison pour laquelle on désire une autocorrélation la meilleure possible est que,
outre que cette propriété est celle d’un bruit blanc, elle permet également d’aider à la
synchronisation et à l’estimation du canal multichemin dans le cadre du récepteur RAKE.
+1 +1 -1 -1 +1 +1 -1 -1
+1 +1 +1 +1 -1 -1 -1 -1
-----------------------
+1 +1 -1 -1 -1 -1 +1 +1 --> Rc(0)=0
La raison d’être des codes orthogonaux est la suivante : si une station de base veut
envoyer deux signaux de données différents, à deux destinataires différents, il peut assigner
deux codes orthogonaux à ces utilisateurs. Au récepteur du premier utilisateur, celui-ci va
désétaler le signal reçu avec son code (disons c 1 ), et la contribution de l’utilisateur 2
sera nulle. En effet, le récepteur consiste à multiplier le signal par c 1 et à intégrer sur
Rune période de temps symbole,
Nc .Tc
auquel cas la contribution de l’utilisateur 2 sera égale à
R Nc .T c
0 s 2 pn 1 (t)pn 2 (t)dt = s 2 0 pn1 (t)pn2 (t)dt = 0.
Par contre, les codes orthogonaux on généralement de mauvaises propriétés d’au-
tocorrélation et de cross-corrélation pour τ 6= 0. On utilise donc d’autres familles de
codes (en général longs) pour leurs propriétés d’autocorrélation et de cross-corrélation. Le
”truc” consiste simplement à multiplier les codes orthogonaux avec les codes longs non-
orthogonaux, les codes orthogonaux servant à différencier les utilisateurs entre eux dans
une même cellule et les codes longs à assurer de bonnes propriétés au système.
3.9 Exercices
Exercice 3.1 On veut transmettre un signal vocal de largeur de bande de 3 kHz, utilisant
128 niveaux de quantification. On demande le débit chip pour obtenir un gain d’étalement
de 20 dB.
Modulation à porteuses
orthogonales (OFDM : Orthogonal
Frequency Division Modulation)
Exemple 4.1 Complexité d’un égaliseur pour un système à 100 Msym/sec en bâtiments
Supposons un système de communication utilisant un débit de 100 Msym-
boles/sec, un canal en bâtiments avec deux rayons qui présentent une
différence de chemin de 100 mètres. Le résultat est que le récepteur voit
deux répliques du signal émis : une premiére réplique (le chemin direct)
suivie d’une deuxième réplique qui arrive donc à 100m/30.108m/s =
300ns plus tard. La période symbole étant de 1/100 Mbits/sec = 10 ns,
le canal à une durée de 30 symboles. Grosso-modo, pour un canal de
durée N symboles, il faut un égaliseur de longueur 2.N, c’est à dire un
filtre avec 60 coefficients. Pour égaliser le canal, il faut donc à chaque
temps symbole 60 multiplications/additions complexes, c’est-à-dire 240
multiplications/additions réelles. Donc, pour un signal de débit de 100
Msymb/sec, il faut 24 Gops/sec (à titre de comparaison, un Pentium IV
effectue de l’ordre de 1 Gops/seca ).
a
à vérifier, c’est très au pif
Une maniére pour éviter cette complexité calculatoire consiste à recourrir à une mo-
dulation à porteuses multiples. L’idée de base, introduite par Chang dans les annés 60,
46 CHAPITRE 4. OFDM
t
f
egaliseur
t f
Signal egalise
t
f
où
– dk ,m sont les données,
– k est l’indice de la porteuse
– m est l’indice de temps (c’est à dire que l’on a des symboles multiporteuses D 0 , D1 , ...
qui se suivent dans le temps).
– ψk (t) est la ”forme d’onde” (en porteuses unique avec du BPSK, on aurait k = 1 et
ψ(t) = cos ωc t.
Dans ce schéma, on veillera à choisir une durée du symbole multiporteuses (D m ) net-
tement plus grande que le délai maximum du canal, c’est-à-dire T s >> τmax (voir la
leçon sur la propagation) ; pour ce faire, on choisira N c suffisamment grand. Ce faisant,
la bande de cohérence étant inversément proportionnelle au délai moyen (B coh ' 5τ 1 ,
RMS
4.1. MODULATION MULTIPORTEUSES 47
Nc porteuses
........
∆f f
Nc ∆f
ψ0 (t − mTs )
d0,m
. s(t)
P
.
.
dNc −1,m
ψNc −1 (t − mTs )
la largeur de bande des sous-bandes sera faible comparée à la bande de cohérence du ca-
nal (Bcoh >> Ws /Nc ). Les sous-bandes subissent alors un évanouissement non sélectif en
fréquence, ce qui réduit l’égalisation à une simple multiplication complexe par porteuse.
On rappelle d’abord que le délai moyen d’un canal multichemin est donné
par :
PN −1
τk βk2
τ̄ = Pk=0
N −1 2
(4.2)
k=0 βk
démodulation, il faut qu’une sous-bande n’aie pas d’influence sur l’autre, en d’autres
termes, elles doivent être orthogonales. Pour obtenir cette orthogonalité, étant donné que
le récepteur, dans une sous-bande, sera de la forme générale suivante 4.4,
signal OFDM Ts
0 Ts
ψk (t − mTs )
il faut que l’intégrale, sur un temps symbole, de la contribution des autres sous-
porteuses soit nulle, c’est à dire, pour la porteuse k :
Z Ts
1 si k = l
ψk (t − mTs )ψl∗ (t − mTs ) = (4.4)
0 0 si k 6= l
si on raisonne en termes de porteuses classiques, on utilise :
(
√1 ejωk t t ∈ [0, Ts ]
ψk (t) = Ts (4.5)
0 sinon
1.0
0.8
0.6
0.4
0.2
−0.2
−0.4
−0.6
−0.8
−1.0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
1.0
0.8
0.6
0.4
0.2
-0.2
-0.4
2/Ts
préfixe
cyclique
symbole 1 symbole 2
influence
du canal
Fig. 4.8 – Le préfixe cyclique élimine l’interférence entre symboles OFDM successifs
2. Il élimine l’interférence entre porteuses d’un même symbole OFDM. Sans entrer
dans le détail, la présence du préfixe cyclique permet de rendre le canal réllement
constant en fréquence dans les sous-bandes. La démonstration fait appel à des notions
de traitement de signal qui dépassent le cadre de ce cours 1 .
1
et je n’ai pas encore trouvé d’interprétation simple, ce sera peut-être pour l’an prochain !
4.2. OFDM : ORTHOGONAL FREQUENCY DIVISION MULTIPLEXING 53
40
30
20
10
-10
0 40 80 120 160 200 240
Fig. 4.9 – La présence d’un canal multichemins provoque de l’interférence entre porteuses,
ici, on a un canal de longueur égale a 10 % de la longueur du symbole OFDM.
54 CHAPITRE 4. OFDM
d.s.p.
No
Fig. 4.10 – Les sous-porteuses, après passage dans le canal, ont des puissances différentes,
et donc des SNR différents
Dans cette figure, on voit que certaines sous-porteuses sont tellement atténuées qu’elle
ont un niveau de puissance inférieur au niveau de puissance du bruit. Ces sous-porteuses
auront donc un BER (Bit Error Rate) = 0.5 (autant de chance de se tromper que de ne
pas se tromper ...). Supposons qu’on ait un systéme avec 10 porteuses, dont 9 porteuses
sont parfaites (BER=0) et une sous-porteuse a un BER de 0.5, le BER moyen sera de
5%, ce qui est inacceptable dans la plupart des cas. On peut montrer que si on avait un
système mono-porteuses, ce BER serait de loin inférieur.
La solution à ce problème est relativement simple, mais plus cruciale en OFDM que
dans les autres systèmes de communication : il faut utiliser un code correcteur d’erreur !
En utilisant cela, on élimine quasi complètement l’inconvénient de l’OFDM, et on obtient
des performances similaires à celles des modulations mono-porteuses, tout en ayant une
simplicité d’implémentation accrue.
4.4 Exercices
Exercice 4.1 On considère un systéme de données devant transmettre un signal HDTV
(High Definition TeleVision) numérique à un débit de 19.2 Mbits/s dans une bande de
5 MHz. La transmission se fait (évidemment) dans un environnement sans fils, et on
consigère deux environnements typiques, en bâtiment, avec un canal de délai RMS = 250
ns, et en extérieur, avec un canal de délai RMS = 3 ms. On considère 4 types de modula-
tion : BPSK, QPSK, QAM-16 et QAM-64.
On demande
1. Le débit symbole en mono-porteuses pour chaque type de modulation
2. Quels sont les modulations possibles pour les contraintes données ?
3. Quelle est la complexité de calcul de l’égaliseur ?
4. Quelle est le nombre de porteuses nécessaires si on passe à l’OFDM pour les deux
environnements ?
4.4. EXERCICES 55
Exercice 4.2 Montrer que l’OFDM peut être implémenté par une IFFT et une FFT.
Exercice 4.3
56 CHAPITRE 4. OFDM
Chapitre 5
∆f =95 MHz
∆f =190 MHz
DiL phase
– Une plus grande simplicité de la partie RF, puisqu’on ne travaille que sur une
fréquence à la fois (contre deux pour le FDD, une sur la voie montante, une sur
la voie descendante.
– Le canal est réciproque (c’est à dire que la station de base voit le même canal
de transmission que le terminal). De ce fait, l’adaptation de puissance est simple.
(L’adaptation de puissance adapter sa puissance d’émission pour avoir la bonne
puissance (et donc le bon rapport signal/bruit au récepteur).
Dans un sytème FDMA pur, tous les utilisateurs peuvent transmettre leur signaux
simultanément, et sont distingués par leur fréquence d’émission. Le FDMA est basé sur
la plus ancienne technique de multiplexage connue : le multiplexage en fréquence, utilisé
pour transmettre les signaux TV sur le cable, ou sur les canaux Hertziens classiques et
satellite.
Le problème principal que le FDMA pose au concepteur des transceivers est celui
du canal adjacent. En effet, il faut absolument éviter de radier de la puissance hors de sa
bande, sous peine de générer une interférence importante sur le canal occupant la fréquence
voisine.
Ce problème est particulièrement important sur la voie montante. En effet, le signal
reçu à la station de base par un mobile éloigné est nettement plus faible que le signal
reçu à la station de base par un mobile proche. De ce fait, si le mobile proche génère une
interférence importante, le signal du signal éloigné risque d’être complètement noyé dans
l’interférence générée par le mobile proche.
voie voie
montante descendante
tm
amplitude
amplitude
voie montante
ps
ps
td
tem
tem
tm voie descendante
td
tm
4
2
2
1
3
4
3
4
3
eur
eur
eur
eur
eur
eur
eur
eur
eur
eur
eur
eur
isat
isat
isat
isat
isat
isat
isat
isat
isat
isat
isat
isat
util
util
util
util
util
util
util
util
util
util
util
util
FDMA-FDD pur FDMA-TDD pur
-15 0
Power density in 1 MHz [dBm]
Power density in 30kHz [dBm]
-20 -5
P
P== 43
43 dBm
dBm
AM
P
P== 39
39 dBm
dBm
-25 -10
-30 -15
-35 -20
P
P== 31
31 dBm
dBm
-40 -25
1. En milieu urbain, le signal perd 40 dB par décade. Ici, on a deux décades, il y a donc
une différence de 80 dB entre les puissances des signaux reçus.
2. En supposant que, à la station de base, la puissance du signal reçu du mobile proche
est de 0dB, alros, dans la bande du signal éloigné, on reçoit le mobile éloigné avec une
puissance de -80 dB, et on voit l’interfrérence du signal proche avec une puissance
de -40 dB. Le signal éloigné est donc 40 dB plus faible que l’interférence, d’où la
nécessité de faire du contrôle de puissance.
d.s.p d.s.p.
x dB x dB
x-40 dB 0dB
x-40 dB
f1 f f f2
intervalle -40dB
de garde
interférence
-80dB
signal utile
f1 f2 SIR = -40 dB
3. La troisième consiste à insérer des intervalle de garde entre les fréquences adjacentes,
ce qui réduit l’interférence entre canaux, mais diminue l’efficacité spectrale
De la même manière qu’en FDMA, le signal reçu sur la voie montante (i.e. à la station
de base) peut être de puissance très différente pour un utilisateur éloigné et un utilisateur
proche. Il convient donc également d’effectuer un contrôle de puissance.
64 CHAPITRE 5. TECHNIQUES D’ACCÈS MULTIPLE
Porteuse 2
25 MHz
1 2 3 4 5 6 7 8
Porteuse 124
Voies montantes
Voies descendantes
Porteuse 2
1 ... 7 8 9 10 11 12 13 ... 19 20 21 22 23 24
Code
Utilisateur 1
Utilisateur 2
Utilisateur 3
Utilisateur 4 Temps
Utilisateur 5
Utilisateur 6
Fréquence
Sans rentrer dans le détail, cette affirmation n’est correcte que si on utilise des algorithmes
très puissants dans les récepteurs, ce qui n’est pas le cas pour le moment.
1. Quel est le débit effectif maximal d’un réseau ALOHA pur avec
un grand nombre d’utilisateurs et un débit de transmission de 1
Mbits/sec ?
2. Quel est le débit effectif d’un réseau TDMA ayant le même débit
de transmission ?
3. Quel est le débit effectif d’un réseau ALOHA avec un seul utilisa-
teur ?
Solution
5.2. MÉTHODES D’ACCÈS ALÉATOIRE POUR LES RÉSEAUX ORIENTÉS DONNÉES67
1. Pour une cellule avec un grand nombre de terminaux, le débit effectif maximal est
de 18 % du débit de transmission, soit 180 kbits/sec.
2. En TDMA, en négligeant l’overhead (paquets longs), on atteint presque 100 %, soit
un débit effectif de 1 Mbits/sec.
3. Si on a un seul utilisateur, il n’y a pas de collision et on a un débit effectif de 100 %.
Utilisateur 2
Utilisateur 3
Collision Réémission Collision Réémission
Le débit effectif offert par ALOHA pur représente un gaspillage important de la bande
passante, de ce fait ALOHA est le plus souvent utilisé dans sa version ”synchronisée”,
appelée ”slotted ALOHA”. Dans cette version, le temps est divisé en slots (temps-trame,
et l’émetteur ne peut émettre qu’au début d’un slot, ce qui évite les collisions partielles. La
synchronisation est effectuée grâce à un signal périodique (beacon) envoyé par la station
de base. En slotted ALOHA, en supposant que les paquets ont la longueur d’un slot, on
a des collisions complètes ou pas de collision du tout, ce qui double le débit effectif, et le
débit effectif maximal monte donc à 36 % du débit de transmission. De part sa simplicité,
le slotted ALOHA est souvent utilisé pour réserver la communication dans les systémes
cellulaires (entre autres GSM et UMTS).
Le débit effectif du slotted ALOHA reste malgré tout faible. De ce fait cette tech-
nique est combinée avec des systémes TDMA pour former ce qu’on appelle le Reservation-
ALOHA (R-ALOHA). En R-ALOHA, les trames sont divisées en périodes de contention
et périodes sans contention. Pendant la période de contention, le mobile utilise des pa-
quets très courts pour effectuer sa réservation. Si la réservation est courronnée de succès,
le mobile peut alors utiliser une trame pendant la période sans contention.
68 CHAPITRE 5. TECHNIQUES D’ACCÈS MULTIPLE
CSMA
Utilisateur 1
Utilisateur 2
Utilisateur 3
Collision Réémission
– S : le débit effectif, qui est le nombre moyen de paquets transmis avec succès par
intervalle de temps Tp (où Tp est la durée d’un paquet). Ce débit est exprimé en
Erlangs, et vaut au maximum un.
– D : le dĺai moyen, qui est normalisé par rapport à T p ;
– le tout en fonction de G, le traffic total offert, c’est-à-dire le nombre d’essais de
transmissions de paquets, y compris les réémissions. G peut être supérieur à un
Erlang.
Les performances des différents protocoles MAC sont donnés dans le tableau suivant,
où a = Tτp et τ est le temps maximum qu’il faut pour un signal pour aller d’un bout du
réseau à l’autre bout du réseau.
Protocole Débit
ALOHA pur S = Ge−2G
Slotted ALOHA S = Ge−G
G[1 + G + aG(1 + G + aG/2)]e−G(1+2a)
1-persistent CSMA S=
G(1 + 2a) − (1 − e−aG ) + (1 + aG)e−G(1+a)
G[1 + a − e−aG ]e−G(1+a)
slotted 1-p CSMA S=
(1 + a)(1 − e−aG ) + ae−G(1+a)
Ge−aG
non-persistent CSMA S=
G(1 + 2a) + e−aG
aGe−aG
slotted n-p CSMA S=
1 − e−aG + a
Pour un a = .01, les formules ci-dessus donnent la figure 5.11. Cette figure nous enseigne
que pour un a = .01, ce qui correspond à une situation typique pour du 802.3 sur paire
torsadée (Star LAN) á 10 Mbits/sec, c’est le CSMA non persistant qui donne les meilleurs
résultats.
0.9
0.8
slotted non
persistent CSMA
0.7
non
débit
0.6 persistent
0.5
CSMA
1-persistent
0.4
CSMA
0.3
slotted
0.2 aloha
0.1 aloha
0
−1 0 1 2
10 10 10 10
Traffic offert G
La figure ?? montre quant à elle que tous les systèmes CSMA présentent des perfor-
mances qui diminuent rapidement quand le délai normalisé devient proche de 1, et que
pour a > 0.1, il vaut mieux utiliser un MAC en Slotted ALOHA.
Réseaux sans fils
& sécurité
2
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Les documents
Livres de référence :
Principles of Wireless Networks K. Pahlavan, P. Krishnamurthy Prentice Hall
Réseaux de mobiles et réseaux sans fil : Al Agha, Pujolle, Vivier : Eyrolles
Mobile Communications : Jochen Schiller ; Pearson Education
802.11 et les réseaux sans fil : Paul Muhlethaler; Eyrolles
,
WI-FI, Déploiement et Sécurité Aurélien Géron, Dunod, collection 01 informatique
3
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Le cours : magistral + TDs +TPs
• WIFI
– 7 séances de 1.5 heures de cours
magistral
– 7 séances de 1.5 heures de TD
– 2 Devoirs notés
– 3 TPs (3 heures)
• Examen (Ecrit + oral de correction de
l'écrit)
4
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Détail des séances
• 1 : Introduction + Propagation
• 2 : Couche Physique
• 3 : Couche MAC
• 4 : Sécurité
• 5 : Sécurité
• 6 : Introduction à Airmagnet
• 7 : Introduction à WIMAX
5
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Histoire : de Morse a 4G
6
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
La préhistoire
7
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Voix : 1G-2G
• Début 70 : Bell
• Fin 1970 : 1G / New York
• 1982 : CT-2
• 1982 : 1ere génération NORDIC NMT
• 1983 : AMPS
• 1983 : études GSM
• 1985 : études DECT
• 1988 : débuts GSM / IS-54 études CDMA
• 1991: déploiement GSM
• 1993 : Déploiement de PHS/PHP et DEC-1800:
• 1993 : début de IS-95 (CDMA)
8
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Données 1G-2G
9
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Classification des réseaux
• Voix
- Local : faible puissance, qualité élevée : DECT
- Global : puissance élevée, qualité médiocre : GSM
• Données
– Wireless LAN : réalisation d’un vieux rêve
– Paging : Global à faible débit
– Personnel : Bluetooth
• Voix/Données/images
– Bluetooth
– Hiperlan II
10
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Positionnement
Mobilité vs. débit
Vehicle
Outdoor
Walk
Mobilité
Stationary W-CDMA/
EDGE
WLAN
Walk
Indoor
Bluetooth
Stationary/
Desktop
WPAN LAN
0,1 1 10 100 1 10
Mbps Gbps
Débit “utilisateur”
11
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Positionnement
coût vs. débit
€
High
User Cost / bit
Medium W-CDMA/
EDGE
Low WLAN
Bluetooth
Very Low WPAN LAN
0,1 1 10 100 1 10
Mbps Gbps
Débit “utilisateur”
12
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
3G et WLAN
• 1996HiperLAN (High Performance Radio Local Area Network)
– Standard ETSI, Hiperlan I : 5.15 - 5.30GHz, 23.5Mbit/s
– Hiperlan II ( 5GHz) Hiperlan 4 (17GHz) : wireless ATM (155Mbit/s)
• 1997Wireless LAN - IEEE802.11
– standard IEEE, 2.4 - 2.5GHz and infrared, 2Mbit/s
– “précédé” par des produits
• 1998 Specification de la “troisième génération”
– pour UMTS (Universal Mobile Telecommunication System)
• 1999
– standard 802.11b, 2.4-2.5GHz, 11Mbit/s
– Bluetooth, 2.4Ghz, <1Mbit/s
– IMT-2000 : plusieurs standards : UMTS, cdma2000, DECT, …
– Début de WAP (Wireless Application Protocol) et i-mode
• Vers une unification d’Internet / mobile
• On amène les services vers le mobile
13
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
• 2000 GSM “haut débit”
– HSCSD offre jusqu’à 57,6kbit/s
– Premiers essais de GPRS (50 kbit/s ; packet oriented!)
• Ventes des licences UMTS
– Hype suivi de désillusion (approx. 50 B$ payés en
Allemagne pour 6 licences UMTS!)
• 2001 “Début” des systèmes 3G
– Cdma2000 en Corée, UMTS en Europe, Foma (quasi-
UMTS) au Japon
• 2003 WLAN : 54, voire 108 Mbps (au passage, 10 Gbps
ethernet …)
• 2004 200 stations UMTS sur la cote d’azur
14
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Fréquences
Paire cable Transmission optique
torsadée
1 Mm 10 km 100 m 1m 10 mm 100 µm 1 µm
300 Hz 30 kHz 3 MHz 300 MHz 30 GHz 3 THz 300 THz
15
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Bandes - ISM
• Industriel, Scientifique, et Medical (ISM)
• Sans licence, canaux de largeur de 22 MHz
Short Wave Radio FM Broadcast
AM Broadcast Television Infrared wireless LAN
Audio Cellular (840MHz)
NPCS (1.9GHz)
Extremely Very Low Medium High Very Ultra Super Infrared Visible Ultra- X-Rays
Low Low High High High Light violet
16
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Comparaison: infrastructure vs. ad-hoc
infrastructure
AP : Point d‘accès
AP
AP Réseau filaire
AP
Réseau ad-hoc
17
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
802.11 - Architecture d’un réseau
infrastructure
802.11 LAN •Station (STA)
802.x LAN
– Terminal radio
•Basic Service Set (BSS)
STA1 – groupe de stations utilisant la
BSS1
Portal
même fréquence
Access
•Point d’accès
Point
– station intégrée au réseau
Distribution System sans fils et au réseau filaire
Access •Portail
ESS Point – Pont vers d’autres réseaux
•Distribution System
BSS2
– Réseau d’interconnexion
permettant de former un seul
réseau logique (EES:
Extended Service Set) en
STA2 802.11 LAN STA3 s`appuyant sur plusieurs BSS
18
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
802.11 - Architecture d’un réseau
ad-hoc
802.11 LAN
• Communication
STA1
directe (avec portée
IBSS1 STA3 limitée)
– Station (STA):
STA2
Terminal radio
– Independent Basic
Service Set (IBSS):
IBSS2 groupe de stations
utilisant la même
STA5
fréquence
STA4 802.11 LAN
19
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Rappel : le modèle de référence
Application Application
Transport Transport
Radio Medium
20
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Modèle OSI et communication mobile
Réseau
infrastructure
Point d’accès
application application
TCP TCP
IP IP
LLC LLC LLC
802.11 MAC 802.11 MAC 802.3 MAC 802.3 MAC
802.11 PHY 802.11 PHY 802.3 PHY 802.3 PHY
22
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
802.11 - couches et fonctions
• MAC •PLCP Physical Layer
– Mécanismes d’accès, Convergence Protocol
fragmentation, – Traduction de trames MAC
encryptage, en trames PHY
• Gestion MAC •PMD Physical Medium Dependent
– modulation, codage
– synchronisation,
roaming, MIB, gestion •PHY Management
de puissance – Sélection de canal, MIB
•Gestion de Station
Station Management
LLC
– coordination de toutes les
fonction de gestion
DLC
PLCP
PHY
PHY Management
PMD
23
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Fils ou sans fil
avantages et inconvénients
• Augmenter la capacité en filaire : ajouter un fil
• En sans fils : limité par le spectre !
– Efficacité spectrale (bits/sec/Hertz)
– Réutilisation spatiale --> cellules
• Pertes atmosphériques : propagation
(rappel : en filaire : pertes linéaires, <1db/m.)
– Moins bon Rapport Signal/Bruit
– Moins bon taux d’erreurs
24
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
dBm ( mesure de puissance)
10 W = 40 dBm P1
dBm = 10 log (-------)
101 1mW
+ 10,000 fois
Puissance
10-3 1 mW = 0 dBm
- 1,000 fois
10-6 1 µW = -30 dBm
source d1 d2
25
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Pertes en dB
P1
10 W dB = 10 log (----)
P2
101
10-3 1 mW
10,000 fois 1,000 fois
10-6 40 dB 30 dB 1 µW
source d1 d2
26
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Phénomènes en extérieur
• Attenuation et distortion
• Pertes dues à la distance
• Bruit thermique
• Absorption athmosphérique
• Multi-chemins
• Réfraction
27
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Le cas idéal : propagation directe.
28
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Réflexion.
29
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Diffraction.
30
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Diffusion.
31
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Atténuations …
32
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
exemples
33
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Propagation directe.
34
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Atténuation en espace libre
• Pour une antenne idéale, isotropique
Pt (4!d ) (4!fd )
2 2
= =
Pr "2
c 2
35
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Exemple
36
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Pertes en dB
Pt & 4(d #
LdB = 10 log = 20 log$ !
Pr % ' "
' 4(fd $
= 20 log% " = 20 log( f )+ 20 log(d )! 147.56 dB
& c #
37
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Antennes isotropiques
• Radiation et reception d’ondes électromagnétiques,
couplage de fils vers l’air pour la transmission radio.
• Rayonnement isotropique : identique dans toutes les
directions (trois dimensions) - antenne de référence
isotropique
• Les antennes réelles ont toujours des
caractéristiques directionnelles
• Radiation pattern: mesure du champ autour de
l’antenne
z
y z
y x Antenne isotropique
x idéale
38
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Antennes dipoles
• dipoles de dimension λ/4 (voiture) ou λ/2 (dipole Hertzien)
λ/4 λ/2
y y z
simple
x z x dipole
side view (xy-plane) side view (yz-plane) top view (xz-plane)
39
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Antennes: directives et sectorisées
• WLAN / mobiles
y y z
Antenne
x z x directive
z
z
x
Antenne
x sectorisée
40
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Antennes: diversité
• Grouper 2 antennes ou plus
– Réseaux d’antennes
• Diversité d’antenne
– Par selection
• Le récepteur choisit l’antenne recevant le max de puissance
– Par combinaison
• Additionne les deux puissances
• Déphase pour éviter les interférences destructives
λ/2 λ/2
λ/4 λ/2 λ/4 λ/2
+ +
ground plane
41
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Notion de PIRE
Puissance Isotropique Rayonnée Equivalente
42
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
43
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Gain d’Antenne
• Relation entre le gain d’antenne et la surface
effective de l’antenne
4!Ae 4!f Ae 2
G= 2 =
" c2
• G = gain
• Ae = surface effective
• f = fréquence de porteuse
• c = vitesse de la lumière (= 3 ´ 108 m/s)
• λ = longueur d’onde de la porteuse
44
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Pertes en tenant compte des
antennes
Pt (4" ) (d ) (!d ) (cd )
2 2 2 2
= = =
Pr Gr Gt !2
Ar At 2
f Ar At
LdB = 20 log(" )+ 20 log(d )! 10 log(At Ar )
= !20 log( f )+ 20 log(d )! 10 log(At Ar )+ 169.54dB
45
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Zones de Fresnel
• Bornées par des ellipses de délai constant
• Zones alternées par un déphasage de 180°
– Line of sight (LOS) correspond à la première zone
– Si LOS partiellement bloquée, la 2nde zone
contient des interférences destructives (Pertes
par diffraction)
Path 1
Path 2
46
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Zones de Fresnel
47
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Cas de deux rayons
T R
ht hr
Phase shift!
48
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Puissance reçue pour différents exposants de
propagation
49
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
En milieu urbain : réflexion + diffraction
50
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
En extérieur : diffraction + diffusion + reflexion +
direct
51
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
52
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Modèles plus complexes
53
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Pertes en milieu urbain
Lp (dB) = 69.55 + 26.16 log10 ( f o )+ (44.9 ! 6.55 log10 hb )log10 d
! 13.82 log10 hb ! a (hmu )
Facteurs de correction
Large citiesSmall and Medium Cities
a(hmu ) = 3.2[log10 (11.75hmu )] " 4.97 ( f o ! 400 MHz )
2
a(hmu ) = [1.1log10 ( f o ) " 0.7 ]hmu " [1.56 log10 ( f o ) " 0.8]
54
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Median Loss in Suburban areas
55
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Loss calculations
based on the Hata
model for four
different
environments. Carrier
frequency = 900 MHz,
base station antenna
height = 150 m, MU
antenna height =
1.5m.
56
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Canal multichemins dans un bureau
Multichemi
ns
TX
Chemin
RX direct
tables Armoires
metalliques
57
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Le canal : une collection de diracs
attenuees, dephasees et retardees
canal N "1
h(t ) = ! % k e j& k $ (t " # k )
k =0
Spectre
N "1
de puissancep(t ) = h(t )h* (t ) = ! % k2$ (t " # k )
k =0
P
t
58
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Les canaux different dans leur
comportement temporel et frequentiel
• Bande de coherence <--> Etalement
temporel
– Etalement dans le temps
– Allongement de l’impulsion due aux chemins
multiples
• Temps de coherence <--> Etalement
Doppler
– Etalement en frequence
– Effet Doppler du aux mouvements ET aux
reflexions dans l’entourage direct des
emetteurs/recepteurs 59
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Etalement temporel
60
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
L’etalement temporel mesure la
“longueur” du canal
! ($ k " $ )#
2 2
k !k k
$ # 2
$ RMS = k =0
N "1
$ = k =0
N "1
!# 2
k ! k
# 2
k =0
k =0
$ c (# ; !t ) = 0.5"{h(# ; t )h* (# ; t + !t )}
% ( #f ," ) = 0.5${H ( f ; t ) H
c
*
( f + #f ; t + " )}= Fourier (! c (.))
! c ( "f ) 1
=
! c ( 0) 2
62
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
La bande de coherence est
inversement proportionnelle a
l’etalement temporel
" c ( !f ) " c (! )
1 ! rms
Bcoh "
! rms
63
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Evanouissement selectif en frequence
…. En large bande ….
Comparaison entre la largeur de bande et la
bande de coherence
– W >> Bcoh ⇒ canal selectif en frequence
Bcoh
W
– W << Bcoh ⇒ canal non selectif en frequence
Bcoh
64
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils
W
Luc Deneire
Les canaux selectifs en frequence introduisent de
l’Interference en tre Symboles (IES)
Signal emis
Reponse impulsionnelle
du canal
65
IUT-GTR Nice / Licence PRO : Réseaux sans fils Luc Deneire
Licence Professionelle , 29 novembre 2005 , Réseaux locaux sans fils
1 Propagation
On considère une communication à longue distance à partir d’une colline en
bordure d’une ville de moyenne importance. On installe une antenne Wifi
pour “arroser” le quartier le plus proche, situé à 3 kilomètres de l’antenne.
Le quartier en lui même peut être considéré comme un cercle de 500 mètres de
diamètre et comme étant un milieu urbain avec un exposant de propagation de
3,5. L’objectif est de fournir un débit minimum de 2 Mbps á la maison la plus
éloignée. La sensibilité du récepteur Wifi de référence est de -84 dBm@BER =
10−5 pour 11 Mbps, -87 dBm@BER = 10−5 pour 5.5 Mbps, -90 dBm@BER =
10−5 pour 2 Mbps. On demande de calculer
• Le débit reçu par l’utilisateur le plus proche s’il utilise une antenne dans
la maison, en considérant une perte additionelle de 10 dB.
1
TP réseaux sans fils : TP3
Objectifs du TP
• Vous familiariser avec les outils wifi sous Linux .
Matériel
PCs-Wifi + borne Airport +1 borne Netgear + un CD “auditor”
Schéma d’exécution
1. Après lancement du Live CD, configurer le réseau filaire et monter la parti-
tion debian sur /root/disk pour pouvoir y stoquer les fichiers de log.
2. Configurer Kismet pour les parties client et serveur, indiquer les choix pos-
sibles.
3. Configurer un drone Kismet (i.e. un client sur une machine différente que le
serveur).
4. Utiliser Kismet pour vérifier les réseaux présents, donner leurs caractéristiques
et les clients qui y sont associés. Générer du traffice et vérifier les débits avec
Kismet.
5. Utiliser Airsnort pour essayer de craquer une clé WEP (pas toujours possible
... pourquoi ?)
1
7. Vérifier les autres outils Wireless sur le CD
Rapport
Rendre un rapport qui commente toutes les actions effectuées, les scripts et fichiers
modifiés.
2
Introduction à WiMAX
WiMAX - Pour quoi faire?
Pourquoi WiMAX
La boucle locale
Portabilité et Mobilité
Applications de WiMAX
WiMAX / Spectre
Spectre Large
Bandes sous license et sans license
1
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
WiMax selon une présentation de Christian Rom, Université d’Aalborg, DK
La boucle locale
La boucle locale large bande aujourd’hui
• Cable
Fournisseur • Ligne téléphone Services (téléphone,
• DSL Internet, TV, TV num. ...)
• T1 / T3
2
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
WiMax selon une présentation de Christian Rom, Université d’Aalborg, DK
Boucle locale
WiMax: une alternative à la boucle locale
3
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
WiMax selon une présentation de Christian Rom, Université d’Aalborg, DK
La boucle locale
Cibles
Accès internet
pour les petites et
moyennes Réseau de distribution des
entreprises hotspots WiFi
4
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
WiMax selon une présentation de Christian Rom, Université d’Aalborg, DK
Portabilité et Mobilité
Définitions
Portabilité:
• Communication entre une station de base et un petit
terminal. Implique une petite antenne et un petit récepteur.
Mobilité:
• la mobilité implique la portabilité
+ Handover: pas de perte de connexion quand on passe
d’une station de base à une autre
• alternative au WiFi
6
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
WiMax selon une présentation de Christian Rom, Université d’Aalborg, DK
Applications de WiMax
Portable Mobile
Fixe: residentiel/professionnel
Accès Internet
Fixe: residentiel/professionnel
7
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
WiMax selon une présentation de Christian Rom, Université d’Aalborg, DK
Applications de WiMax
Intérêt Industriel
8
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
WiMax selon une présentation de Christian Rom, Université d’Aalborg, DK
Standards
Standards IEEE 802
Filaire
• 802.3 (Ethernet, 10 Gbit/s approuvé en Juin 2002)
• 802.17 (Resilient Packet Ring)
Sans Fil
• 802.11: Wireless LAN (WiFi)
• 802.15: Wireless PAN (Bluetooth, ZigBee)
9
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
WiMax selon une présentation de Christian Rom, Université d’Aalborg, DK
Standards
Standards IEEE 802
Application
Présentation
Session Protocoles
de haut niveau
Transport
Réseau
Logical link control
Data Link
Contrôle d’accès multiple Standards
IEEE
Physique Physique
support support
10
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
WiMax selon une présentation de Christian Rom, Université d’Aalborg, DK
Historique de 802.16
802.16: première version (décembre 2001)
2005
2006
11
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
WiMax selon une présentation de Christian Rom, Université d’Aalborg, DK
Historique de 802.16
802.16a (janvier 2003)
2003 • portabilité
• Applications Point à multipoint
2004
• Nouvelles applications
commerciales : résidentiel, Small
2005
Office-Home Office (SOHO),
VRPs et Petites et Moyennes
2006
Entreprises (PME)
12
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
WiMax selon une présentation de Christian Rom, Université d’Aalborg, DK
Historique de 802.16
802.16REVd (Juin 2004)
2004
2005
2006
13
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
WiMax selon une présentation de Christian Rom, Université d’Aalborg, DK
Historique de 802.16
802.16e (fin 2005)
• accès haut débnit pour la
2001 bande 1-6GHz: pas besoin de
visibilité directe (NLOS)
2002
• mobilité aux vitesses
2003 véhiculaires
• handover entre stations de base
2004
• nouvelles applications
commerciales : utilisateurs
2005
mobiles (ordinateurs portables,
téléphones portables, PDAs)
2006
• Objectif : offrir des débits
similaires aux réseaux locaux
sans fils dans un environnement
similaire à la mobilophonie 14
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
WiMax selon une présentation de Christian Rom, Université d’Aalborg, DK
Historique de 802.16
Déploiement commercial
• Déploiement attendu dans les
2001 3 à 5 ans
2004
2005
2006
15
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
WiMax selon une présentation de Christian Rom, Université d’Aalborg, DK
Historique de 802.16
802.16 802.16a; REVd 802.16e
Spectre 10-66 GHz < 11 GHz < 6 GHz
Pédestre
Mobilité Fixe Fixe et portable
Itinérance régionale
Canal Visibilité directe Sans visibilité directe Sans visibilité directe
32-136 Mbps à --> 75 Mbps pour 20
--> 15 Mbps pour 5 MHz
Débit 28 MHz MHz
Plusieurs canaux
Plusieurs canaux Plusieurs canaux
OFDM 256 sous-
QPSK, 16QAM porteuses
Modulation comme 802.16a
and 64QAM QPSK, 16QAM,
64QAM
comme 802.16a avec sous-
Canaux de largeur
Largeur de 20, 25 et 28 canaux en voie montante
variable entre
bande MHz pour minimiser la puissance
1.25 et 20 MHz
consommée
5 à 8km; max 50 km en
Rayon de
2-5km fonction des antennes 2-5km
cellule
(hauteur, gain, …)
16
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
WiMax selon une présentation de Christian Rom, Université d’Aalborg, DK
Aspects commerciaux
WiMAX forum
• Mission: Promouvoir le déploiement de l’accès local sans fil en
utilisant un standard global (WiMAX) et certifier l’interopérabilité
des produits et des technologies
• Principes:
-Support de IEEE 802.16 entre 2 et 66 GHz
-Propose des profils d’accès pour le standard IEEE 802.16
-Garantir un niveau déterminé d’interoperabilité
-Promouvoir IEEE 802.16 et le faire accepter globalement
-Ouvert à “tout un chacun”
-Développer et soumettres des spécifications pour les tests
• ”WiMAX Forum Certified” indique qu’un fournisseur d’accès peut
acheter des équipements de plusieurs sociétés et les faire
fonctionner ensemble sans problèmes”
Permettre une exploitation commerciale
viable dès le début.
17
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
WiMax selon une présentation de Christian Rom, Université d’Aalborg, DK
Aspects commerciaux
Défenseurs de WiMAX
• INTEL (le plus actif)
• Fujitsu Microelectronics USA
• AT&T Wireless
• Alvarion
• British Telecommunications
• France Telecom
• Quest communications
18
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
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Spectre large
19
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
WiMax selon une présentation de Christian Rom, Université d’Aalborg, DK
Bande sous/sans licence
Sous licence Sans licence
• les bandes sous licence pour l’accès haut débits sont une
collection hétéroclite de bandes avec des caractéristiques
(propagation et puissance admise) différentes
23
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
WiMax selon une présentation de Christian Rom, Université d’Aalborg, DK
Bande sous/sans licence
Répartition géographique / fréquentielle
Bandes sous licence pour l’accès haut débit:
24
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
WiMax selon une présentation de Christian Rom, Université d’Aalborg, DK
Bande sous/sans licence
Répartition géographique / fréquentielle
Bandes sous licence pour l’accès haut débit:
25
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
WiMax selon une présentation de Christian Rom, Université d’Aalborg, DK
WiMAX: Couche Physique
Paramètres physique
Couverture des standards
Couches physiques
Duplexage
Conception multiporteuses
Distribution des canaux
Modulation adaptive
Codage adaptif
Options
Turbo codage
AAS
MIMO
Trames
Trames TDD
Trames FDD
26
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
WiMax selon une présentation de Christian Rom, Université d’Aalborg, DK
Couverture des standards
Couche • Modulations
PHY
27
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
WiMax selon une présentation de Christian Rom, Université d’Aalborg, DK
Couches physiques
802.16 = 5 couches physiques différentes
28
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
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Couches physiques
WirelessMAN-SCTM
modulation monoporteuse, bande 10-66GHz - sous licence
ecte
Visibilité dir
absorption
Mur,
montagne…
•Applications fixes
•Visibilité directe
29
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
WiMax selon une présentation de Christian Rom, Université d’Aalborg, DK
Couches physiques
WirelessMAN-SCaTM
single carrier modulation for 1-11GHz, licensed bands
Mur,
montagne…
• Applications fixes
• sans visibilité directe
30
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
WiMax selon une présentation de Christian Rom, Université d’Aalborg, DK
Couches physiques
WirelessMAN-OFDMTM
OFDM pour la bande 1-11GHz, sous licence
Mur, montagne…
Mur,
montagne …
• Applications fixes
• Pas de visibilité directe
• Canal multichemins
31
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
WiMax selon une présentation de Christian Rom, Université d’Aalborg, DK
Couches physiques
WirelessMAN-OFDMA
OFDM pour 1-11GHz, sous licence
Mur,
montagne…
f1
T / sec f2 ...
fn
f
T/n / sec
33
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
WiMax selon une présentation de Christian Rom, Université d’Aalborg, DK
OFDM : Recouvrement de spectre
34
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
WiMax selon une présentation de Christian Rom, Université d’Aalborg, DK
OFDM : recouvrement de
spectre orthogonalement
35
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
WiMax selon une présentation de Christian Rom, Université d’Aalborg, DK
OFDM : autres applications
• high-bit-rate digital subscriber lines (HDSL;
1.6 Mbps),
• asymmetric digital subscriber lines (ADSL;
--> 6 Mbps),
• very-high-speed digital subscriber lines
(VDSL; 100 Mbps),
• digital audio broadcasting (DAB),
• high definition television (HDTV)
• WLAN (6-54Mbps) (IEEE802.11a/g,
Hiperlan/2)
36
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
WiMax selon une présentation de Christian Rom, Université d’Aalborg, DK
Avantages de l’OFDM
• OFDM permet de combattre le canal multichemins
A faible COUT (implementation)
37
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
WiMax selon une présentation de Christian Rom, Université d’Aalborg, DK
Paramètres de conception
d’un système OFDM
• Nombre de sous-porteuses,
• Temps de garde,
• Durée symbole,
• Espacement entre sous-porteuses,
• modulation par sous-porteuse,
• Type de codage correcteur d’erreur
38
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
WiMax selon une présentation de Christian Rom, Université d’Aalborg, DK
Paramètres en fonction de
• La largeur de bande,
• Le débit désiré,
• Le canal
– Delai maximum
– Valeur du Doppler (vitesse du mobile)
39
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
WiMax selon une présentation de Christian Rom, Université d’Aalborg, DK
OFDM
implémentation par IFFT
• OFDM : somme de sous-porteuses modulées (en
PSK-QAM)
exp(-j!Ns(t-ts)/T)
Serial
OFDM
QAM
Data
To
Parallel
+ Signal
exp(j!(Ns-2)(t-ts)/T)
Modulateur OFDM 40
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
WiMax selon une présentation de Christian Rom, Université d’Aalborg, DK
OFDM : vue temportelle
42
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
WiMax selon une présentation de Christian Rom, Université d’Aalborg, DK
OFDM Performance en
0
canal BBAG
10
10
-1
& N +v#
loss = log10 $ !
10
-2
% N "
-3
10
-4
e 10
P
-5
10
-6
10
-7
10 ideal
N=256,v=16
-8
10
2 4 6 8 10 12 14
Eb/No
43
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
WiMax selon une présentation de Christian Rom, Université d’Aalborg, DK
OFDM performance
0
en canal de Rayleigh
10
-1
Pe 10
-2
10
-3
10
-4
10
5 10 15 20 25 30
Eb /No
44
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
WiMax selon une présentation de Christian Rom, Université d’Aalborg, DK
OFDM Codé et entrelacé
S P
error error
to transmit channel receive to
coding decoding
P S
S frequency
time error
to inter- transmit
interleaver coding
P leaver
45
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
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Principe du débit adaptatif
• Estimer l’atténuation et le bruit par
porteuse.
• Adapter la puissance et le type de
modulation.
• Atteint la capacité (si le principe de
“waterfilling” en temps et fréquence est
adopté).
46
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
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Débit adaptatif : Operation
47
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
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Débit adaptatif : Performance
48
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
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Débit adaptatif et OFDMA
(OFDM Multiple Access)
• Estimer, pour chaque utilisateur, la
puissance et le bruit.
• Assigner les porteuses aux utilisateurs
selon le SNR.
• Adapter la puissance et le débit en
fonction du SNR.
49
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Fonctionnement
50
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Couches physiques
Avantages de l’OFDMA
• Moyennage de l’interference des cellules avoisinantes -
Utilisation de permutation de porteuses différentes entre
utilisateurs de différentes cellules
• Interférence dans la cellule moyennée par l’utilisation d’une
allocation avec des permutations cycliques.
• Permet l’utilisation de diversité spatiale en utilisant la diversité
d’antenne à la station de base et au terminal
• permet la modulation adaptative pour chaque utilisateur (QPSK,
16QAM, 64QAM).
• Permet l’utilisation de diversité fréquentielle en étalant les
porteuses sur l’ensemble du spectre
• Permet l’utilisation de diversité temporelle en entrelaçant les
groupes de porteuses dans le temps
51
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Duplexage
Time/Frequency Division Duplexing
Toutes les couches physiques utilisent le duplexage temporel
(Time Division Duplexing : TDD) et fréquentile (Frequency
Division Duplexing :FDD)
Time division
duplexing UL DL UL DL
t
Frequency UL
division
duplexing DL
52
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Duplexage
FDD / TDD
TDD FDD
Importance commerciale
Caractéristiques clé:
• modularité
• notion de sous-canaux
54
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Conception multiporteuses
Canal multichemins
Cas le pire: delay spread de 20µs à 3,5GHz
Mur,
Montagne…
ier che
rn min
de + 20µs
Chemin direct
+ 0µs
Espacement entre
Bc ~ 10 KHz porteuses ~ 10KHz
Frequency 55
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Conception multiporteuses
Mobilité / Etalement Doppler
Système conçu pour les vitesses véhiculaires :125km/h
56
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Conception multiporteuses
Modularité
Possibilité d’adapter le nombre de sous-porteuses à la largeur
de bande
128 sous-porteuses
1.25 MHz
256 sous-porteuses
2.5 MHz
512 sous-
porteuses
5 MHz
58
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
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Distribution des sous-
canaux
Sous-canaux
• les stations de base utilisent plusieurs canaux en voie
montante pour différents utilisateurs
Voie montante
Fréquence
User 1
User 2
User 3
time
Station de base
Voie descendante:
Répartition de puissance
Fréquence
Voie montante :
Répartition de puissance
Sans sous-canaux
Voie montante:
Répartition de puissance
Avec sous-canaux
60
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
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Distribution des sous-
canaux
Sous-canaux
• Puissance élevée émise simultanément par différents
utilisateurs
Puissance
Fréquence
&
61
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
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Distribution des sous-
canaux
Sous-porteuses
Sous-porteuses
Sous-porteuses pilotes : données Sous-porteuses
• Estimation de canal • Transmission inutilisées
• synchronisation • sous-porteuses au continu
• bandes de garde
Sous-porteuses
actives P D N
Fréquence
62
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
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Distribution des sous-
canaux
Bandes de garde
Fréquence
63
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
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Distribution des sous-
bandes
Configuration des sous-canaux « distribués »
1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3
Fréquence
Sous-canal 1
1 1 1 1 2 2 2 2 3 3 3 3
Fréquence
Sous-canal 1
65
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
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Modulation Adaptative
BS
64-QAM
16-QAM
QPSK
66
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
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Codage Adaptatif
• différents taux de codage pour différentes modulations
3/4 3/4
3/4 3/4
2/3 2/3
3/4 3/4
67
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
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Optionnel : Turbo Codage
K bits Information
Canal
code 1 decodeur 1
Information
Iterations Décodée
entrelacement code 2
decodeur 2
• décodage itératif
Utilisateur 2
Utilisateur 1
Station de Base
Espace
Fréquence
Augmente
considérablement le
nombre de canaux
70
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
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MIMO
Multi Input Multi Output
Antennes multiples à l’émetteur et au récepteur:
X2
X2
X3
X4
71
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
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MIMO
Multi Input Multi Output
Alamouti : diversité
• OFDM, BPSK
• 256 sous-porteuses
• largeur de bande: 3.5 MHz
100 Alamouti
Antenne seule
10-1
BER
10-2
10-3
-3 -2 -1 0 1 2 3
SNR (dB) 72
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
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Formats de trame : TDD
Frame
DL subframe UL subframe
DL subframe UL subframe
74
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
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Formats de trame: TDD
Modes optionnels
Voie descendante
Normal transmition AAS transmition STC transmition
Preamble FCH
zone zone zone
Voie montante
Normal transmition AAS transmition
Contention
zone zone
Zones obligatoires
Zones optionnelles
75
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
WiMax selon une présentation de Christian Rom, Université d’Aalborg, DK
Formats de trame: FDD
Comme en TDD, mais sur des canaux (fréquences) différents
DL subframe DL subframe
UL subframe UL subframe
76
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
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WiMAX
couche MAC
Généralités
Couverture des standards
Medium Access Control
Point - Multipoint
MAC PDU
Paquets et Contrôle
Packet Division Unit (PDU)
Automatic Repeat Query (ARQ)
Quality of Service (QoS)
77
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
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Couverture des standards
Couche • Modulations
PHY
78
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
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Medium Access Control
Objectif
• Interface aux couches physiques de 802.16 indépendantes
du support.
• Gestion des ressources du lien sans fil de manière efficace.
• scheduling (assigner les sous-canaux aux utilisateurs)
• fournir de la QoS: adaptation de lien & Automatic Repeat
reQuest (ARQ)
• sous-couche de convergence : compatibilité avec les
couches supérieures (ATM, IP, ethernet, etc…)
• cryptage
Spécificités
• Support du Point à MultiPoint (PMP)
• Orienté Connexion
79
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PMP
Point à MultiPoint
Point à Point
Station terminaux
de base
terminaux
Station
de base
types d’en-tête
81
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
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Accès au réseau
Machine d’état de l’accès au réseau
Trame
Negociation de services:
• le terminal est accepté ou refusé en fonction de sa capacité
en termes des :
- Modulations supportées
- Types de codes et taux de codage supportés
- Types de duplexage supportés
Message d’Authentification:
• Echange de clés pour le cryptage
• La station de base détermine les protocole et algorithmes à
utiliser
• le terminal doit périodiquement se réauthentifier et raffraichir
ses clés
86
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
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Accès au réseau
Enregistrement:
• Les messages d’enregistrement comprennent :
- les versions IP supportées
- Les paramètres ARQ supportés
- le support CRC
Connectivité IP :
• Le terminal détermine son IP par DHCP et d’autres
paramètres classiques pour établir la connectivité IP
87
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
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PDU
Protocol Division Unit
reassemblage
Paquet de la • enlevement entete
couche sup.
Fragmentation
Paquet de la • enlevement entete
couche sup.
PDU couche
MAC • fragmentation des
paquets
•insertion entete - CRC
88
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
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PDU
Protocol Division Unit
• les PDUs sont concaténés en bursts
burst
• même modulation
• même codage
89
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
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ARQ
Automatic Repeat reQuest
• ARQ : renvoi de paquets MAC perdus ou corrompus
90
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
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ARQ
Automatic Repeat reQuest
Exemple perdu Fenêtre glissante
taille = 4
1 2 3 4 5 6 7
Emetteur récepteur
Ack1 Ack2 Ack3 Ack5 Ack6 Ack7
Nack4 Ack4
Transmission redémarrée
91
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
WiMax selon une présentation de Christian Rom, Université d’Aalborg, DK
QoS
Quality of Service
Classes de service
92
Master STIC / SE : Réseaux sans fils Luc Deneire
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TD réseaux sans fils : TD1
• PSK-2
• PSK-4
• PSK-8
• QAM-4
• QAM-16
• QAM-64
Problème 3 : Capacité
Quelle est la capacité d’une ligne téléphonique de bande W = 3 kHz et de rapport
signal/bruit égal à 30 dB ? que devient cette capacité pour 10 dB de mieux ?
1
Problème 6 ‘: donnez un schéma de principe d’un Emet-
teur radio
2
TD réseaux sans fils
Problème 1
En considérant uniquement les surcoûts liés à la couche PHY et à la couche MAC
(y compris le RTS/CTS), on demande d’évaluer le débit effectif de 802.11 b dans
les différents débits offerts, uniquement en DSSS (1, 2, 5.5, 11 Mbits/sec). On
considèrera qu’on est en mode DCF, avec backoff au niveau le plus bas (c’est à
dire CW=31).
On notera que SIFS=10µs, DIFS=50µs et le slot time = 20µs.
La longueur de la partie données pour la trame PHY est de maximum 4096
octets.
On demande le débit effectif dans la situation
| CW | DIFS | | SIFS| |
AP | -----------| RTS |----------------| DATA |--------|
STA | ------------------------|CTS|-----------------|ACK|
| | SIFS | |SIFS| |
1
Ensuite, il convient de relever tous les octets transmis qui ne sont pas des
données.
• Le champs ”DATA” de l’AP vers la station peut contenir 4096 octets, alors
que la trame MAC peut contenir au maximum 2312 octets, il faudra donc
deux trames MAC de longueur adéquate pour remplir la trame PHY. Pour
4096 octets, on a donc 4096 - 2 x 34 = 4028 octets utiles.
2
octets durée
Données utiles 1500 1,090.91 µs
Données envoyées 1582 1,150.55 µs
Temps d’overhead 1,158.00 µs
Temps global 2,308.55 µs
1,090.91µs
Efficacité 2,308.55µs = 47, 26%
soit un débit utile de 5.19 Mbps.
Problème 2
On donne en général la sensitivité d’un récepteur comme étant la puissance qu’il
doit recevoir pour démoduler correctement ses données, à un taux d’erreur donné.
Si on considère que ce taux est de BER=10 −5 , déterminez la perte de débit due aux
pertes de paquets (on considèrera uniquement deux transmissions successives d’un
paquet en erreur, c’est-à-dire qu’on considèrera qu’un paquet est toujours transmis
avec succès après deux tentatives).
Pour obtenir le taux d’erreur de trame :
• La probabilité qu’il n’y ait pas d’erreur est la probabilité jointe que tous les
bits soient corrects. La probabilité qu’un bit soit correct étant 1-BER, la
probabilité que deux bits soient corrects vaudra (1-BER).(1-BER) (la proba-
bilité que deux événements indépendants se réalisent est le produit des prob-
abilités de chacun des événements). Si on continue le raisonnement pour N
bits, on a que la probabilité que la trame soit reçue correctement vaut
• On a donc que
FER = 1 − (1 − BER)N
3
1. pour 1534 octets : FER=1 − (1 − 10−5 )(1534∗8) = 0.115
2. pour 4096 octets : FER=1 − (1 − 10−5 )(4096∗8) = 0.279
Donc, chaque trame sera réenvoyée avec une probabilité égale à FER, chacun
de ses réenvois subissant le même sort (i.e. un FER de 0.115 ou 0.279). Si on se
limite à deux réenvois, il y aura :FER + FER 2 réenvois. On aura donc, pour une
trame correctement reçue,
Problème 3
On a un ensemble de bureaux suivant la topologie suivante :
ST2
AP
ST3
ST1
Les stations sont à une distance de 25, 50 et 65 mètres de l’AP. Les récepteurs
ont une sensibilité de -84 dBm@BER=10 −5 pour 11 Mbps, -87 dBm@BER=10−5
pour 5.5 Mbps et -90 dBm@BER=10−5 pour 1 Mbps. On utilise une loi de propa-
gation JTC en environnement ”bureau” donné, pour une fréquence de 1.8 GHz, la
perte est donnée par :
Lp = 38 + 15 + 4 ∗ (n − 1) + 28 log(d) + X dB (1)
4
où n est le nombre d’étages traversés et X est une variable aléatoire gaussienne de
moyenne nulle et de déviation standard = 8dB.
D’autre part, les cloisons occasionnent une perte de 3 dB.
On demande les débits accessibles aux différentes stations, sachant qu’on prend
en compte les pertes inférieures aux pertes moyennes + 1 fois la déviation standard
des pertes (c’est à dire que la perte est supérieure à la moyenne + 8 dB, on aura pas
les performances demandées, mais on ne considère pas ces cas ici).
On demande le SNR, sachant que le taux d’erreurs est donné (attention, c’est
une simplification !) par BER = .5 ∗ e−SN R .
On demande le débit utile, en incorporant les résultats des problèmes 2 et 3 !
Solution
Dans un premier temps, on va calculer les pertes (en dB) des différentes stations.
1. Passage de 1.8 GHz à 2.4 GHz : à la louche, on considére que les pertes sont
proportionnelles au carré de la longueur d’onde (du style L p proportionnel à λ2 )
et donc le premier terme vaudra 38dB + 20 log(2.4/1.8) = 40.5dB.
3. Pour tous, on considère une marge de 8dB pour tenir compte des évanouissements
lents (X), soit un terme fixe de 51.5 + 8 = 59.5 dB.
distance 25 m 50 m 65 m
perte en log(d) (en dB) 39.1 47.6 50.8
Lp en dB 98.6 107.1 110.3
4.
pertes de cloisons (dB) 3 6 9
Pemis en dBm 20 20 20
Precu en dBm -81.5 -93.1 -99.3
5
( −10.34+3.1
)
du niveau pour BER=10−5 . On obtient donc un BER de .5 ∗ e−(10 10 =
−3
2.510 , soit un FER de 0.99 % et donc on a bien impossibilité de transmettre des
données en IP (notez que pour des paquets extrêmement courts, ca pourrait passer
...).
Pour la station 2 ... c’est sans espoir !
6
TD réseaux sans fils, 9 décembre 2002
1 Organisation cellulaire
On rappelle :
m(W/N )
n= (1)
B
où
– n : nombre d’utilisateurs
– W : largeur de bande globale
– B : bande par utilisateur
– N : facteur de réutilisation spectrale
– m : nombre total de cellules pour la surface considérée
Le facteur de réutilisation co-canal :
DL √
K= = 3N (2)
RL
oú
– DL : distance entre clusters
– RL : rayon de la cellule
– N : taille du cluster
N = (i + j)2 − ij, i et j entiers
On demande :
De donner le facteur de réutilisation co-canal et la taille du cluster pour un système
qui demande un SIR de 15 dB pour un environnement avec un exposant de perte (a)α= 4
et (b)α= 3. On suppose la présence de six cellules co-canal, à la même distance du mobile.
2 GMSK
Le filtre de prémodulation GMSK a l’allure suivante :
√ !
π π2
hG (t) = exp − 2 t2 (3)
α α
soit, en fréquence
HG (t) = exp(−α2 f 2 ) (4)
Le paramètre α est relié à la bande bassante B à 3 dB par :
√
log 2 0.5887
α= √ = (5)
2B B
On peut donc spécifier completement un système GMSK par son produit bande fois
temps symbole (BT). D’autre part, on peut faire la relation entre le type de modulation
utilisé, la largeur de bande et la fraction de la puissance contenue. Le tableau suivant
donne, pour differents produits BT, la largeur de bande contenant de 90 % à 99.99 % de
la puissance RF.
1
BT 90% 99% 99.9% 99.99%
0.2GM SK 0.52 0.79 0.99 1.22
0.25GM SK 0.57 0.86 1.09 1.37
0.5GM SK 0.69 1.04 1.33 2.08
M SK 0.78 1.20 2.76 6.00
3 π/4-DQPSK et CPFSK
On donne une suite de bits {0, 1, 1, 0, 1, 1, 0, 0, 0, 1, 1, 0, 1, 0}, on demande dessiner le
diagramme de phase pour du π/4-DQPSK et du CPFSK (h = .5 et h= .75).
RAPPEL Le signal passe-bande peut alors être exprimé sous la forme :
L’intégrale de d(t) est continue et, partant, le signal est bien à phase continue. La phase
peut d’ailleurs, en développant l’intégrale, s’exprimer sur l’intervalle nT ≤ t ≤ (n + 1)T
par :
n−1
X
φ(t; I) = 2πT fd Ik + 2πfd (t − nT )In
k=−∞
(8)
= θn + 2πhIn q(t − nT )
où h, θn , q(t) sont définis par :
h = 2fd T (9)
n−1
X
θn = πh Ik (10)
k=−∞
0
t<0
q(t) = t/2T 0≤t≤T (11)
1/2
t>T
On appelle h l’indice de modulation. On observe que θn contient une constante qui
représente l’accumulation de tous les symboles émis jusque (n − 1)T .