Le Château de Chantilly

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Le château de chantilly

La region ou se trouve le château de Chantilly :


Le château de Chantilly est un château français situe a Chantilly dans le departement de l'Oase

. Le domaine de Chantilly abrite deux chateaux . le petit château du XVe siecle et le grand château se
dressent du XIXe siecle

L epoque de ca construction :
Chantilly est d'abord une forteresse médiévale cantonnée de sept tours et entourée de douves en
eau, construite sur un terrain marécageux .Le château a été construit en 1358

Les caracteristique architecturales du château :


Le le château de chantilly est au sommet des plus belles construction de France . sa suer ficie totale est de
1mille M carres. Les ecuries princiere sont les plus grandes d’Europe

NADJET benseba
LE CHATEAU DE CHANTILLY
PART DEUX

Pendant la Révolution française, Louis V Joseph émigre le 17 juillet 1789, au lendemain de


la prise de la Bastille. Le domaine est mis sous séquestre le 13 juin 1792 en application de la loi
sur les émigrés4. Le château est envahi par un groupe de gardes nationaux.
Vidé de son mobilier, le Grand Château est converti en prison politique sous la Terreur, à partir
d'août 1793, pour les suspects au pouvoir révolutionnaire du département de l'Oise.
À partir de 1793, les jardins de Le Nôtre se transforment en friche, faute d'entretien5.
Une première partie est vendue par lots entre 1793 et 1795 : l'ancien potager, le jardin des
cascades, les derniers terrains disponibles le long de l'actuelle rue du Connétable et autour de
l'actuelle petite pelouse ainsi que les maisons de la ville appartenant au Prince. Une bonne partie
de ces premières aliénations ne réintègreront jamais le domaine. Le reste du domaine est loti
en 1798 et vendu progressivement6
En 1799, les adjudicataires du château, Damoye et Boulée, entreprennent aussitôt de le démolir
pour récupérer les matériaux de construction. Seuls sont épargnés le Petit Château et les
Grandes Écuries, les entrepreneurs s'étant vu retirer le marché avant d'avoir pu les détruire. La
partie du parc située à l'ouest du château, qui abritait les jeux d'eaux conçus par Le Nôtre, est
lotie; des noms de rue – comme la rue des Cascades – en rappellent le souvenir, ainsi que « Le
Pavillon de Manse », qui abritait la machine hydraulique conçue par le fermier général Jacques
de Manse. Occupées par l'armée, les Grandes Écuries sont sauvées de la destruction et très peu
abîméeS pour récupérer du plomb, on envoie à la fonte la statue et sa fontaine dans la cour des
Chenils ainsi que la renommée qui surplombait le dôme7. Sous l'Empire, Chantilly est inclus dans
l'apanage d'Hortense de Beauharnais, qui possède à proximité le château de Saint-Leu.
En 1814, lorsque Louis V Joseph de Bourbon-Condé rentre en possession du domaine à son
retour d'émigration, c'est un vieillard de 78 ans; il se borne à faire faire quelques réparations
sommaires pour mettre le château hors d'eau, parvient à racheter une partie des terrains, mais il
ne peut reconstituer le parc, désormais coupé en deux par la route de Chantilly à Vineuil-Saint-
Firmin, créée à l'époque révolutionnaire. Pour la masquer, son fils, Louis VI Henri de Bourbon-
Condé, plus connu sous son titre de duc de Bourbon, fait traiter la partie occidentale du parc en
jardin « à l'anglaise », créé entre 1817 et 1820 par son architecte Victor Dubois.
En août 1830, à la mort du 9e et dernier prince de Condé, Louis VI Henri de Bourbon-Condé, qui
passait pour être le premier propriétaire foncier de France, c'est le jeune Henri d'Orléans, duc
d'Aumale, son petit-neveu et filleul, avant-dernier fils de Louis-Philippe Ier, qui hérite de la quasi-
totalité de son énorme patrimoine, en particulier du domaine de Chantilly, du fait que le fils
unique du prince, le duc d'Enghien, a été fusillé dans les fossés de Vincennes sur l'ordre
de Bonaparte. Arasé au niveau du rez-de-chaussée, le Grand Château a presque disparu 8.
Sous la monarchie de Juillet, le duc d'Aumale projette des travaux de reconstruction qu'il ne
parvient pas à mener à bien car après la chute de La monarchie de Juillet, il prend le chemin de
l'exil et réside de 1848 à 1870 à Twickenham, près de Londres, où il s'emploie à réunir de très
importantes collections de livres précieux (dont 800 reliures « aux armes », 760 manuscrits, 670
incunables, 1 460 imprimés de 1501 à 1550 et 9 150 imprimés du XVIIe au XIXIe siècle), peintures,
dessins et objets d'art, conservés aujourd'hui à Chantilly. Il revient en France en 1871, veuf et
ayant perdu ses deux fils jeunes. Il fait deux achats massifs de livres : en 1851 pour
1 330 000 francs les 3 504 volumes de la bibliothèque paternelle au château de Bizy (Eure),
composée notamment de celle du bibliophile italien Melzi (que lui De la forteresse médiévale des
Orgemont ne subsiste que la base des tours. C'est donc le Petit Château du connétable de
Montmorency, construit en 1551, qui constitue aujourd'hui la partie la plus ancienne du château.
Le Petit Château comprend, au premier étage, les grands appartements. Ceux-ci comprennent
deux salles décorées au XIXe siècle (l'antichambre et la salle des gardes), élevées sur l'ancien
bras d'eau qui séparait le Petit Château du Grand Château, ainsi que les appartements des
princes de Condé décorés vers 1720 par Jean Aubert de lambris comprenant la chambre de
Monsieur le Duc, le cabinet d'angle, le boudoir décoré d'une grande « singerie » de Christophe
Huet, la Galerie des Actions de Monsieur le Prince et le salon de Musique. Au rez-de-chaussée
du Petit Château se trouvent les appartements privés du duc et de la duchesse d'Aumale. Le duc
d'Aumale les fit aménager en 1844-1846 par le peintre et décorateur romantique Eugène
Lami peu après son mariage. C'est l'un des rares appartements princiers datant de la Monarchie
de Juillet qui soit resté intact.

Le château d'Enghien[modifier | modifier le code]

Le château d'Enghien construit en 1769 par Jean-François Leroy.

C'est un bâtiment tout en longueur adossé à la forêt et situé de l'autre côté du grand degré vis-à-
vis du château. Construit en 1769 par l'architecte Jean-François Leroy, il a pour fonction
originelle de loger les invités des princes. Il doit son nom à Louis Antoine de Bourbon-Condé, duc
d'Enghien, fils du dernier prince de Condé, qui fut logé avec ses nourrices dans le bâtiment après
sa naissance en 1772.
Il est composé d'une succession de quatre logements accolés marqués par quatre entrées
propres surmontées chacune d'un petit fronton triangulaire le tout couronné d'une balustrade, qui
sont de nos jours le logement de fonction de la conservatrice du Musée Condé, et les anciens
logements attribués aux trois académiciens membres du collège des conservateurs du domaine.

Le Jeu de Paume[modifier | modifier le code]


Le Jeu de paume est construit à partir de 1756. Les décorations sculptées sur la façade sont
confiées à Henri-Nicolas Cousinet. C'est l'un des premiers bâtiments construits spécifiquement
pour ce jeu. Il est inauguré le 26 octobre 1757. Il comprend la salle de jeu proprement dite et
dans l’entrée « la Dépouille », où les joueurs se changent et se préparent. En 1758, le jeu de
paume est agrémenté d'une terrasse, d'un mur de soutien et d'un escalier 9.
Le bâtiment est transformé en salle d'exposition pour des œuvres de grand format au XIXe siècle.
Visitable, il accueille aujourd'hui une maquette représentant le château et son parc au XVIIe siècle.

La Maison de Sylvie[modifier | modifier le code]

Maison de Sylvie.
Cette maison est construite au fond du parc du même nom en 1604 par Henri Ier de
Montmorency. Ce bâtiment accueille en 1623 le poète Théophile de Viau protégé par Henri II de
Montmorency. Sa femme Marie-Félicie des Ursins vient régulièrement le visiter et c'est lui qui la
surnomme Sylvie. Ce nom reste attaché au bâtiment et à cette partie du parc.
Il est reconstruit par Henri Jules de Bourbon-Condé, le fils du Grand Condé et à nouveau
transformé par le duc d'Aumale vers 1880-1895, qui y adjoint une rotonde polygonale. Bien que
n'ayant jamais servi de relais de chasse, il est pourtant décoré, toujours au XIXe siècle, de
boiseries du XVIIIe siècle, de peintures et de tentures en lien avec la vénerie10. Le bâtiment ne se
visite pas en dehors d'événements privés.
avait léguée son acquéreur Frank Hall Standish), puis en 1852 les « épaves » de celles du palais
des Tuileries et du château de Neuilly.
De 1876 à 1882, le duc fait reconstruire le château sur les anciennes fondations, sur les plans de
l'architecte Honoré Daumet et y place et enrichit encore ses considérables collections.
La dernière grande fête familiale qui se déroule au château fut en avril 1896 le mariage
de Marguerite d'Orléans, fille du duc de Chartres, et de Patrice de Mac-Mahon, 2e duc de
Magenta, fils du maréchal de Mac-Mahon.
mai 1897 Henri d'Orléans, veuf et sans enfants, meurt dans son domaine sicilien du Zucco ; il a
légué cet ensemble unique à l'Institut de France en créant la Fondation des Princes de Condé
en 1886, ce qu'il justifie ainsi dans son testament (3 juin 1884) :
« Voulant conserver à la France le domaine de Chantilly dans son intégrité, avec ses bois, [...],
ses édifices et ce qu’ils contiennent, trophées, tableaux, livres, archives, objets d’art, tout cet
ensemble qui forme comme un monument complet et varié de l’art français dans toutes ses
branches et de l’histoire de ma patrie à des époques de gloire, j’ai résolu d’en confier le dépôt à
un corps illustre [...] qui, sans se soustraire aux transformations inévitables des sociétés,
échappe à l’esprit de faction, comme aux secousses trop brusques, conservant

à la France le domaine de Chantilly dans son intégrité, avec ses bois, [...], ses édifices et ce qu’ils
contiennent, trophées, tableaux, livres, archives, objets d’art, tout cet ensemble qui forme comme
un monument complet et varié de l’art français dans toutes ses branches et de l’histoire de ma
patrie à des époques de gloire, j’ai résolu d’en confier le dépôt à un corps illustre [...] qui, sans se
soustraire aux transformations inévitables des sociétés, échappe à l’esprit de faction, comme aux
secousses trop brusques, conservant son indépendance au milieu des fluctuations politiques. »
« Cette maison que j'ai bâtie, où j'ai vécu, je veux
qu'elle disparaisse avec moi. Non qu'elle soit démolie ni transformée radicalement (...). Aspect
extérieur, silhouette, disposition générale, rien ne sera changé, mais ce ne sera plus une maison.
Nul n'y habitera, hors le personnel de service dans les logements prévus par moi et aménagés
selon mon désir. Ne subsisteront que la chambre de ma femme et la mienne (...). Le château ne
sera plus qu'un musée et un lieu de travail. Je veux qu'y aient accès tous ceux qu'attirent des
collections, des archives, une bibliothèque dont je ne crois pas qu'elles soient médiocres (Le duc
d'Aumale cité par R.Burnand, op.cit, p. 210 et 211).». Les Grandes Écuries ont été construites
par l'architecte Jean Aubert entre 1719 et 1740. Longues de 186 mètres, elles sont
exceptionnelles par leurs dimensions tout comme par leur magnificence. Le prince de Condé en
était si fier qu'il n'hésitait pas à recevoir à dîner sous le dôme, haut de 28 mètres, où se réunirent
notamment Louis XV, le futur Tsar Paul Ier et Frédéric II de Prusse. Les écuries pouvaient abriter
240 chevaux et 500 chiens, utilisés pour les chasses quotidiennes dans la forêt de Chantilly.
En 1982, le musée du cheval est installé par Yves Bienaimé et y organise les premières
démonstrations de dressage équestre. En 2006, les écuries sont réunies au château par Karim
Aga Khan IV dans le cadre de la Fondation pour la Sauvegarde du domaine de Chantilly11. Entre
2005 et 2020, ce dernier verse 70 millions d'euros au site. Le musée est entièrement réaménagé
en 20138.
En 1989, à l'occasion du bicentenaire de la Révolution, Yves Bienaimé offre gracieusement12 à
l'Institut de France, propriétaire des Grandes Écuries une copie de la renommée disparue sous la
Révolution. La pose de la réplique permet de s'apercevoir que la charpente du dôme est écartée
de 60 cm et que les sommiers du dôme reposent directement sur la voûte en pierre. La coupole
des Grandes Écuries est ainsi restaurée par la même occasion.

Intérieurs du château et collections : le musée


Condé[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Musée Condé.

Le parc[modifier | modifier le code]

Plan du parc de Chantilly.

Gravure des jardins de Le Nôtre et du château de Chantilly.

Le parc de Chantilly couvre 115 hectares8, dont 25 hectares de plans d'eau, auxquels il faut
ajouter les 60 hectares du parc de Sylvie. La forêt de Chantilly, qui s'étend sur 6 310 hectares,
fait partie intégrante du domaine.

Le jardin de Le Nôtre[modifier | modifier le code]


Chantilly était l'une des créations préférées de Le Nôtre. Selon son habitude, il a structuré le parc
autour de deux axes perpendiculaires : le premier, Nord-Sud, dans l'axe de la majestueuse
terrasse édifiée par le connétable de Montmorency, est perpendiculaire aux courbes de niveau et
met en évidence le vallonnement du site; le second, Est-Ouest, est occupé par Le Grand Canal,
le long de la vallée.
Entre la terrasse et Le Grand Canal, au Nord du château, Le Nôtre a ménagé des parterres « à la
française ». Ces parterres sont agrémentés de bassins et ornés de vases et de statues de pierre,
dont la plupart datent du XIXe siècle et représentent les personnages illustres liés au riche passé
du domaine. Les parterres étaient originellement de forme trapézoïdale, ce qui les faisait paraître
plus vastes en contrecarrant la perspective. Cet effet, d'un très grand raffinement, a été supprimé
par la reconstitution du XIXe siècle, qui leur a donné la forme de rectangles parfaits. Des broderies
végétales, il en subsiste des témoignages dans le Jardin de la Volière (au pied du château, côté
Ouest) ainsi que dans le jardin de La Maison de Sylvie (1671).
De l'autre côté du Grand Canal, l'amphithéâtre du Vertugadin, prolongé par une allée forestière,
prolonge l'axe des parterres à travers la forêt. C'est là que se trouve notamment une copie en
fonte de la Vénus d'Arles13.
La grille d'honneur se trouve située en contrebas par rapport au château et surtout à la terrasse.
En arrivant au château, celle-ci masque la perspective, qui se découvre tout d'un coup lorsque le
visiteur y accède : l'effet est saisissant.
Vers 1890, le duc d'Aumale commande et fait installer sur la terrasse deux cerfs assis à Auguste
Cain, qui réalisa pour le domaine d'autres groupes animaliers comme les chiens Lumineau et
Séduisant et Fanfareau et Brillador, afin d'évoquer la passion pour la vènerie des princes de
Condé14

Le Petit Parc[modifier | modifier le code]

Les jardins et le parc du Château de Chantilly, vus du ciel.

Le Petit Parc ou « parc de La Cabotière », est situé sur le plateau calcaire qui surplombe la
vallée depuis les parterres jusqu'au Grand Rond. Espace de transition entre la forêt et le parc, il
est aménagé par Le Nôtre qui y trace des allées et des bosquets le reliant à la forêt
environnante. Son neveu Desgots y dessine en 1679 un labyrinthe qui sera détruit vers 1770.
Au XVIIIe siècle, Henri-Jules de Bourbon-Condé le relie à la terrasse en jetant Le Pont du Roi par-
dessus le fossé sec qui marque la limite du plateau. Ce jardin devient alors un espace de
divertissements et de promenades, ponctué de chambres de verdures, dont certaines sont
toujours visibles, telle La Chambre du Sanglier.
Vers 1738 ou 1739, un jeu de l'oie géant, dont le pions étaient les joueurs eux-mêmes, est
aménagé sous la forme d'une spirale de 2 km de long, dont certains éléments restent encore
visibles, comme le pont ou le puits, ou encore certaines dalles de pierres numérotées figurant les
cases. Très en vogue auprès des visiteurs des princes durant une bonne partie du siècle, il fut
volontairement arasé et nivelé vers 1770, lorsque la mode en fut passée.

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