ISE Eco-2023 Corriges
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AVRIL 2023
Exercice 1 :
1) Soit a et b deux entiers naturels tels que a < b. On suppose que a divise b, q étant
le quotient de b par a.
Montrer que a divise b – a. Quel est le quotient de (b – a) par a ?
Exercice 2 :
1
f : x ℝ+∗ → f(x) = √x(x + 2)
Etudier précisément ses variations (domaine de définition, calcul et signe des dérivées
première et seconde, branches infinies, tangentes aux points remarquables, etc …) et
tracer son graphe dans un repère orthonormé classique.
Dérivée seconde :
f ’’(x) = -1 / [x(x+2)]3/2, négative
x 0 +∞
f ’’ –
+∞
f’ 1
+∞
f 0
2𝑥
y – x = √x(x + 2) – x = 𝑥+ [𝑥(𝑥+2)]1/2 → 1
La droite d’équation y = x + 1 est asymptote pour f.
g>0
Limx→0+g(x) = +∞
Dérivé première :
𝑥 2 −2
g'(x) = g(x) 𝑥²(𝑥+2)
2
Dérivée seconde :
Après calculs, on obtient :
4g(x)(x+1)²
g'’(x) = [x2 (x+2)]²
Tableau de variations :
x 0 +∞
g ’’ +
0
g ’ -∞
+∞
g 0
f(x+ε)−f(x)
f ’(x) = limε→0 x
Partie A
3
Soit fa la fonction définie sur l’espace des nombres réels ℝ par :
fa : x ℝ → fa(x) = 𝑒 𝑎𝑥²
1) Étudier le cas a = 0.
f'’-a(x) = - f’a(x)/f²a(x)
Les fonctions f1 et f-1 sont paires (donc graphe complet par symétrie par rapport à l’axe
des ordonnées). Il suffit de les étudier sur R+.
f1(x) = 𝑒 𝑥²
f’1(x) = 2x𝑒 𝑥²
f’’1(x) = 2(2x² + 1) 𝑒 𝑥²
f-1(x) = 𝑒 −𝑥²
4
f’-1(x) = - 2x𝑒 −𝑥²
f’’1(x) = 2(2x² - 1) 𝑒 −𝑥²
Sur R+, f’-1 est nulle en x = 0 et < 0 pour x > 0.
Donc 𝑒 −𝑥² est monotone décroissante ; f-1(0) = 1, limite en + ∞ égale à 0 (axe des
abscisses asymptote horizontale).
Tangente horizontale en (0, 1) (c’est le point maximum de la courbe représentant f -1).
En outre la dérivée seconde s’annule en 1/√2 , est négative avant, positive après (donc
d’abord concave, puis convexe).
Cas a > 0 :
fa’(x) > 0 pour x > 0 : fonction fa croissante
Limite en + ∞ égale à + ∞.
Dérivée seconde > 0 ; pas de changement de courbure, fonction convexe.
Cas a < 0 :
fa’(x) < 0 pour x > 0 : fonction fa décroissante
Limite en + ∞ égale à 0.
Dérivée seconde : nulle en x0 = √−1⁄2𝑎 (x0 > 0 puisque a < 0)
Donc changement de signe en x0, négative avant et positive après (concave puis
convexe).
+∞ −x2
7) Calculer l’intégrale I = ∫0 e dx.
+∞ 2 /2
Dans la partie « Préliminaires er rappels », nous avons vu A = ∫−∞ e−x dx = √2π.
+∞ −x2 /2
De façon évidente, en raison de la parité de la fonction, A = 2C où C = ∫0 e dx.
Donc C = √2π / 2 = √𝜋⁄2 .
Posons u = x/√2 ; dx = √2.du, u varie de 0 à + ∞.
+∞ −u²
C = √2 ∫0 e du = √2 . I ==> I = C/√2
5
D’où I = √𝜋 / 2 ≈ 0,89.
Partie B
1 2
a=1
Pour 0 ≤ x < 1 : g1(x) = ex²
Pour 1 ≤ x ≤ 2 : g1(x) = 1
1 2
a = -1
Pour 0 ≤ x < 1 : g-1(x) = e-x²
Pour 1 ≤ x ≤ 2 : g-1(x) = -1
1
1/e
6
1 2
Au point 1, ga(1) = a
Quand x → 1-, lim eax² = ea
Soit v(a) = ea – a.
v'(a) = ea – 1
v’’(a) = ea
a -∞ 0 +∞
v’’ +
+∞
v’ -1 - 0 +
+∞ +∞
v 1
1 2 1
G(a) = ∫0 eax² dx + ∫1 adx = a + ∫0 eax² dx
1
G(0) = 0 + ∫0 1dx = 1
1
G(-1) = -1 + ∫0 e−x² dx = -1 + J
1
Calcul de ∫0 𝑒 −𝑥² dx = J :
7
+√2 2 /2
Dans la partie Introduction, nous avons vu B = ∫−√2 e−x dx ≈ 2,1.
+√2 −x2 /2 +√2 −x2 /2
B = 2∫0 e dx d’où ∫0 e dx ≈ 2,1/2.
Posons u = x/√2, u varie de 0 à 1, dx = √2.du
√2 2 /2 1 2
∫0 e−x dx = √2 ∫0 e−u du = 2,1/2
D’où J = 2,1/(2. √2) ≈ 0,74
Et donc G(-1) = -0,26.
a 0 +∞
G’ +
+∞
G 1
8
L’équation G(a) = 4a a-t-elle des solutions ? (On pourra étudier les variations de N(a)
= G(a) – 4a)
1
G(a) = 4a ∫0 eax² dx = 3a
1
Posons N(a) = ∫0 eax² dx - 3a
1
N’(a) = ∫0 x²eax² dx – 3
1
N’’(a) = ∫0 𝑥 4 eax² dx
Comme N’’ est > 0, on obtient le tableau de variations suivant pour N(a) :
a 1 a* +∞
N’’ +
+∞
N’ m(1) - 0 +
N(1) +∞
N m(2)
1
N’ est croissante pour x ≥ 1 ; son minimum est en x = 1, noté m(1) = ∫0 x²ex² dx – 3.
Sur [0, 1], ex² ≤ 1.
1 1
Donc m(1) = ∫0 x²ex² dx – 3 ≤ ∫0 x²dx – 3 = - 8/3
Il s’ensuit que m(1) est négatif.
Il existe donc une valeur a* telle que N’(a*) = 0, N’ < 0 avant, et > 0 ensuite.
N est donc décroissante sur (1, a*) et croissante sur (a*, +∞).
Partie C
9
pour x > 1 : h(x) = 1 – e-(x-1)²/2
x
Soit l’intégrale H(x) = ∫0 h(t)dt.
En x = 1, h(1) = 1
Limx→1+h(x) = 0
h n’est donc pas continue en x=1 (et donc non dérivable en ce point).
Limx→+∞h(x) = 1
Pour x ≤ 1 : h’(x) = 0
Pour x > 1 : h’(x) = (x-1)e-(x-1)²/2, qui est strictement positive
Tableau :
x 0 1 +∞
h’ 0 +
1
h 1 constante 1
0
Forme du graphe de h :
1 2
Equation de la tangente en x = 2 :
h(2) = 1 – e-1/2
(y - 1 + e-1/2)/(x – 2) = e-1/2
D’où : y = e-1/2.x + 1 – 3e-1/2
10
14) Étudier la continuité et la dérivabilité de H.
Continuité :
Pour x ≤ 1, H(x) = x et H(1) = 1.
x 2 x 2
Pour x > 1, H(x) = 1 + ∫1 (1 − e−(t−1) /2 )dt = x - ∫1 e−(t−1) /2 dt
On en déduit que quand x → 1+, H(x) tend vers 1.
L’intégrale H est donc continue en 1.
Dérivabilité :
De façon évidente, u étant la dérivée de H, on a vu (question précédente) que les
limites en 1- et en 1+ étaient différentes donc H n’est pas dérivable en 1.
Pas de problème pour les autres points.
On a alors :
Pour x ≤ 1, H’(x) = 0
Pour x > 1, H’(x) = 1 – e-(x-1)²/2 (qui est positive, donc H est croissante sur l’intervalle
]1, +∞]).
x 2 /2
Pour x « grand », H(x) = x - ∫1 e−(t−1) dt
1 x 2 1 x−1
H(x)/x = 1 - x ∫1 e−(t−1) /2 dt = 1 - x ∫0 e−u²/2 du en posant u = t-1.
x−1 +∞
limx→+∞∫0 e−u²/2 du = ∫0 e−u²/2 du = √𝜋/2
Il est donc évident que H(x)/x tend vers 1 quand x tend vers +∞.
11
La droite d’équation y = x - √π/2 est asymptote pour H au voisinage de l’infini.
x 2 /2 x 2 /2
Pour 1 < x ≤ 2, L(x) = x - ∫1 e−(t−1) )dt – (x – 1) = 1 - ∫1 e−(t−1) )dt
L’(x) = - e(x-1)²/2
L est donc monotone décroissante sur ]1, 2] => si L(x) = 0 a une solution sur [0, 2], elle
est comprise entre 1 et 2 et elle est unique (monotonie).
Or on a :
L(1) = H(1) = 1
L(2) = H(2) – 1
D’après la question 13, on sait que H est croissante sur [1, 2] ; H(2) > H(1) = 1, donc
L(2) est > 0.
On en déduit que l’équation proposée n’admet pas de racine sur l’intervalle [0, 2].
12
ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE INSTITUT SOUS-RÉGIONAL DE STATISTIQUE
DE STATISTIQUE ET D'ÉCONOMIE APPLIQUÉE ET D’ÉCONOMIE APPLIQUÉE
ENSEA – ABIDJAN ISSEA – YAOUNDÉ
AVRIL 2023
Exercice 1 :
1) A – B = A ∩ Bc
2) A – B = {n / n = (2k+1).5, k N}
Exercice 2 :
1
(x, y) ∆ (x’, y’) xy ≤ x’y’
1) Quelles sont les propriétés de la relation ∆ ?
3a) Le fait que les affectations (x, y) et (x’, y’) soient telles que (x, y) H (x’, y’) signifie
que xy = x’y’.
Cela revient à dire que les choix (x, y) et (x’, y’) faits par le consommateur lui apportent
une satisfaction égale.
Tous les points (x, y) apportant une satisfaction identique s appartiennent donc à une
hyperbole équilatère d’équation xy = s.
3d) S’(x) = (B – 2xpX)/pY (Note : S’’(x) = -2pX/pY, donc on est bien à un maximum de la
satisfaction S)
S’(x) s’annule en x* = B/2pX
D’où : y* = B/2pY
2
Exercice 3 :
1) Étudier si f est une injection, une surjection, une bijection, dans chacun des quatre
cas suivants :
a) E = F = ℕ, ensemble des entiers naturels
b) E = F = ℤ, ensemble des entiers relatifs
c) E = F = ℝ
d) E = ℝ− , F = ℝ+
1)
Cas a : injection, mais pas surjection (les entiers impairs n’ont pas d’antécédent)
Cas b : ni injection (fonction paire), ni surjection
Cas c : Idem que b
Cas d : Bijection
2a)
g(x) tend vers 1 quand x tend vers 0- ; g(x) tend vers 1 quand x tend vers 0+.
g est donc continue en 0.
2b)
Pour x ≤ 0, y = ex ≤ 1, et donc x = Ln y est négatif ; h(y) = 2 │Ln y│= - 2Ln y = Ln(1/y²).
En synthèse :
h(y) = Ln (1/y²) pour y ]0, 1]
3
h(y) = 2(y² - 1) pour y > 1
Exercice 4 :
x (2 − a)x + (a − 1)y
fa : (y) → (2(1 − a)x + (2a − 1)y)
z az
4) Montrer que M(a) peut s’écrire sous la forme A + aB où A et B sont deux matrices
à déterminer.
1)
2−a a−1 0
M(a) = (2(1 − a) 2a − 1 0)
0 0 a
2) Cas a = 0
2x – y = 0
0=0
=> K(0) = {(u, 2u, v), u et v réels}
Cas a = 1 :
x=0
y=0
z=0
3)
(2-a)x + (a-1)y = 0
2(1-a)x + (2a-1)y = 0
az = 0
On remarque que les deux premières équations conduisent à a(y-x) = 0, d’où K(a) =
{(u, u, 0)}
4
4) M(a) = A + aB avec :
2 −1 0 −1 1 0
A = (2 −1 0) et B = (−2 2 0)
0 0 0 0 0 1
On en déduit :
2 − 𝑎𝑛 𝑎𝑛 − 1 0
M(a)n = (2(1 − 𝑎𝑛 ) 𝑛
2𝑎 − 1 0 )
0 0 𝑎𝑛
Exercice 5 :
p
1) Calculer B = ∑𝑝=𝑛
𝑝=0 Cn
p p−1
2) Montrer que Cn = f(n, p). Cn−1 où f(n, p) est une fonction de n et p à expliciter.
p
3) Calculer S = ∑𝑝=𝑛
𝑝=0 p. Cn
p
2) Immédiat à partir de la définition de Cn ; f(n, p) = n/p
p p
3) ∑𝑝=𝑛 𝑝=𝑛
𝑝=0 p. Cn = ∑𝑝=1 p. Cn
p−1 p−1
D’après les questions 2 et 1, S = ∑𝑝=𝑛 𝑝=𝑛 𝑟=𝑛−1 r
𝑝=1 n. Cn−1 =n. ∑𝑝=1 Cn−1 = n. ∑𝑟=0 Cn−1 = n.2n-1
Exercice 6 :
5
fn(x) = (1 + x)n
gn(x) = (1 – x)n
où n est un entier naturel.
1
3) Fn(1) – Fn(0) = (2n+1 – 1)/(n+1) = ∑k=n k
k=0 𝑘+1 Cn = A
1 1
Gn(1) – Gn(0) = 𝑛+1 = ∑k=n
k=0 (−1)
𝑘+1
Ck = B
𝑘+1 n