Vacciner Les Enfants
Vacciner Les Enfants
Vacciner Les Enfants
les ENFANTS ?
Oui !
Pourquoi ?
Vacciner les ENFANTS? Oui! Pourquoi?
CONTENU
Les vaccinations protègent l’enfant 4
+ Diphtérie, tétanos, coqueluche 5
+ Poliomyélite 6
+ Haemophilus influenzae 7
+ Hépatite B 8
+ Pneumocoques 9
+ Rougeole, oreillons, rubéole 10
+ Papillomavirus humains 12
+ Varicelle 13
+ Méningocoques 14
Vaccination – groupes à risque 15
Vacciner – oui ou non? 16
Plan de vaccination suisse 18
Impressum 19
Internet
Vous trouverez d’autres informations sur les
vaccinations aux adresses www.sevacciner.ch
et www.infovac.ch.
Le site www.mesvaccins.ch vous permet de
créer ou vérifier votre carnet de vaccinations
en ligne ainsi que de recevoir une notification
(e-mail ou SMS) lorsqu’un vaccin est nécessaire.
Pour faire de même depuis votre Smartphone,
téléchargez l’application myViavac.
Sous www.safetravel.ch, vous trouverez des
informations sur les recommandations de vac-
cinations aux voyageurs.
Catégories de recommandations
Vaccinations Vaccinations pour
Vaccinations de base
complémentaires groupes à risque
Pour les enfants, le plan de vaccination suisse pré- De plus, il est recommandé de vac- Certains vaccins ne sont
voit plusieurs vaccinations de base. Celles-ci ont ciner de manière à fournir une recommandés que pour
une importance vitale pour la santé de chaque in- protection individuelle contre les certains groupes à risque.
dividu et procurent une protection indispensable à maladies rares mais graves et par- Ceux-ci incluent, entre
toute la population. fois mortelles. autres, les vaccinations
Cela inclut les vaccinations contre: Ce sont des vaccinations contre: contre:
Les maladies
+ Diphtérie
La diphtérie est transmise par voie respiratoire.
Elle débute généralement par un simple mal de
gorge. Le nez et la gorge sont obstrués par des
membranes blanchâtres, rendant la respiration
difficile et pouvant conduire à une mort par
suffocation («vrai croup»). La diphtérie est nourrissons, qui peuvent en mourir. En Suisse,
encore présente dans de nombreuses régions quelques décès dus à la coqueluche ont été
du monde, y compris en Europe. Les personnes enregistrés ces quinze dernières années*.
non vaccinées peuvent s’infecter lors de
voyages ou par contact avec une personne Le vaccin
infectée venue en Suisse, et tomber gravement Le vaccin qui protège contre la diphtérie, le
malades. tétanos et la coqueluche est généralement com-
biné en un vaccin hexavalent DTPa-IPV-Hib-HBV
+ Tétanos administré dans une même injection. Il n'existe
Le tétanos est provoqué par un germe présent pas des vaccins monovalents contre la diphté-
dans le sol et le tube digestif de l’être humain rie, le tétanos et la coqueluche, mais il existe
et des animaux, pénétrant dans l’organisme au d'autres variantes de vaccins combinés.
contact de blessures (en particulier des plaies Tous ces vaccins ne contiennent pas de mercure
profondes et des brûlures). Le tétanos attaque (thiomersal), mais ils contiennent une petite
le système nerveux et provoque des spasmes quantité d’aluminium comme adjuvant.
musculaires extrêmement douloureux. La para- Dès l’âge de huit ans, les doses de rappel contre
lysie des muscles respiratoires peut entraîner la la diphtérie et la coqueluche sont réduites
mort. Le tétanos nécessite en général des soins étant donné qu’à partir de cet âge-là, des réac-
intensifs. Actuellement encore, un quart des tions locales plus fortes peuvent se produire.
personnes atteintes décèdent. Grâce à la vacci- Le vaccin est alors désigné par un «d» et un «p»
nation de la quasi totalité de la population et à minuscule.
l’excellent effet protecteur du vaccin, les cas de
tétanos sont devenus très rares dans notre Effets indésirables possibles
pays. Les effets indésirables du vaccin combiné DTPa-
IPV-Hib-HBV sont presque toujours négligea-
+ Coqueluche bles. L’enfant peut être légèrement agité et
La coqueluche (pertussis) est une maladie très présenter de la fièvre dans les 24 heures qui
contagieuse qui se transmet par voie respira- suivent l’administration du vaccin. Il est rare
toire. Elle se caractérise chez l’enfant par des
quintes de toux violentes pouvant dégénérer
en graves crises de suffocation. Les accès de *Prophylaxie de la coqueluche par la vaccinati-
toux peuvent se répéter jusqu’à cinquante fois on des parents
par jour; ils sont épuisants et angoissants. En Le risque pour les nourrissons de contracter la
général, la maladie dure entre trois et quatre coqueluche ne peut être diminué que si les
semaines, mais la toux peut se prolonger au- parents (et des enfants aînés) sont efficacement
delà. Il arrive que la coqueluche provoque des vaccinés.
pneumonies et des convulsions et qu’elle occa- Votre médecin ou votre pharmacien/pharma-
sionne des lésions irréversibles du cerveau. La cienne donne volontiers les renseignements
maladie est particulièrement grave pour les nécessaires.
Le vaccin
IPV Le vaccin IPV contre la poliomyélite est géné-
ralement administré sous forme d'un vaccin
combiné DTPa-IPV-Hib-HBV (vaccin hexava-
lent), en une même injection. Il existe égale-
Poliomyélite ment d'autres variantes de vaccins combinés et
un vaccin monovalent contre la poliomyélite.
Tous ces vaccins ne contiennent pas de mercure
La maladie (thiomersal). Les vaccins combinés contiennent
+ Poliomyélite une petite quantité d’aluminium comme adju-
vant.
La poliomyélite (paralysie infantile) se trans-
met généralement par contact direct comme Effets indésirables possibles
par exemple via les mains sales, l’eau ou les ali-
Les effets indésirables du vaccin combiné DTPa-
ments contaminés par des matières fécales. Les
IPV-Hib-HBV sont presque toujours négli-
virus de la poliomyélite détruisent les cellules
geables. L’enfant peut être légèrement agité
du système nerveux et provoquent des paraly-
et présenter de la fièvre dans les 24 heures qui
sies dans différentes parties du corps. Les
suivent l’administration du vaccin. Il est rare
conséquences peuvent être tragiques: en cas
qu’un enfant ait des convulsions après avoir
d’atteinte des muscles respiratoires, le patient
été vacciné. Si cela devait se produire, il s’en
doit bénéficier d’une assistance respiratoire. Si
remet généralement rapidement et n’en garde
les membres inférieurs sont touchés, il s’ensuit
aucune séquelle. Des études approfondies
une faiblesse musculaire, voire une paralysie
conduites auprès de millions d’enfants vaccinés
totale, souvent à vie. La poliomyélite a disparu
ont confirmé que les effets indésirables graves
de Suisse depuis trente ans grâce à la bonne
des vaccinations sont extrêmement rares.
couverture vaccinale de la population. En 2002,
l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a
déclaré que la maladie était éliminée d’Europe. Quand faut-il vacciner?
Le risque de contamination par le virus reste Le DTPa-IPV-Hib-HBV est injecté en trois doses
toutefois présent en raison de l’augmentation à l’âge de 2, 4 et 12 mois. La protection doit
des voyages à l’étranger. Des voyageurs non- être complétée par un rappel contre la polio-
vaccinés apparemment bien portants peuvent myélite entre l'âge de 4 et 7 ans.
Les maladies
+ Rougeole
La rougeole est hautement contagieuse par
voie respiratoire. Au début, elle fait penser à
un simple refroidissement avec de la fièvre, un
mal-être général et une toux lancinante, suivi
au 4e jour d’une éruption cutanée (plaques
rouges). La rougeole est souvent considérée, à
tort, comme une maladie d’enfance bénigne.
On peut attraper la rougeole à tout âge et au
moins une personne sur 1 000 à 2 000 dévelop-
pe une inflammation du cerveau (encéphalite)
qui laisse assez souvent des séquelles irréver-
sibles (retard mental, paralysies) ou aboutit au
décès. Une à cinq personnes souffrant de la
rougeole sur 100 présente une pneumonie, qui
peut être grave, voire fatale. Les autres compli-
cations associées à la rougeole sont des bron-
chites, des otites moyennes ou des convulsions.
Il n’existe pas de traitement spécifique ni
contre la maladie, ni contre ses complications.
La rougeole fragilise transitoirement le systè- ou le pharynx. Si cette maladie est générale-
me immunitaire et favorise ainsi d’autres infec- ment bénigne, elle peut, occasionnellement,
tions, en particulier bactériennes. présenter de graves complications et provo-
En Europe, comme en Suisse, des enfants décè- quer, par exemple, une surdité. Les oreillons
dent encore de la rougeole. De nombreux pays étaient la cause la plus fréquente de méningite
en Europe, en Asie de l’est, dans le Pacifique virale chez les moins de quinze ans avant l’in-
ainsi qu’en Amérique du nord et du sud ont troduction de la vaccination. L’hospitalisation
réussi à éliminer la rougeole de leur territoire du patient est alors souvent nécessaire. En cas
par une couverture vaccinale élevée. Le but de d’infection pendant ou après la puberté, les
la Suisse est de parvenir au même résultat, mais oreillons entraînent souvent une inflammation
pour cela il faut que 95 % des petits enfants des testicules ou des trompes de Fallope. De
soient vaccinés deux fois et que les personnes telles inflammations ne rendent cependant
non immunes, nés après 1963, rattrapent cette que très rarement stérile.
vaccination.
+ Rubéole
+ Oreillons La rubéole se transmet par voie respiratoire.
Les oreillons sont transmis par voie respiratoire Elle se manifeste par une légère fièvre, une
ou par contact direct avec la salive d’une per- inflammation des ganglions lymphatiques de
sonne infectée. Ils débutent par des symptômes la nuque, des douleurs dans les articulations et
non spécifiques accompagnés d’une légère une éruption cutanée composée de petites
fièvre et d’une inflammation unilatérale ou taches rouge clair. Si la rubéole est une maladie
bilatérale des glandes salivaires, essentielle- très contagieuse, elle est généralement bénigne.
ment les parotides, qui peut se propager aux Toutefois, si une femme enceinte non-immune
autres glandes salivaires situées dans la bouche la contracte, son enfant risque de présenter de
Le vaccin
La vaccination contre la rougeole, les oreillons
et la rubéole se fait en général au moyen d'un
vaccin combiné, appelé ROR. Il contient des
souches de virus vivants atténués. Il ne contient
ni adjuvant, ni mercure (thiomersal). Le vaccin
combiné ROR est recommandé même si un
enfant a déjà contracté l’une de ces trois mala-
dies. Cela n’entraine aucun risque supplémen- Information importante pour
taire. Un vaccin seulement contre la rougeole les parents:
est également disponible en Suisse.
Dans les premiers mois de leur vie, les nourris-
Effets indésirables possibles sons ne peuvent pas être vaccinés.
Généralement, les enfants se sentent parfaite- Par une petite piqûre, les parents se protègent et
ment en forme après avoir été vaccinés. Chez protègent leurs enfants de la rougeole, de la
environ 5% des vaccinés, de la fièvre accompa- coqueluche ou d'autres maladies et de leurs con-
gnée d’une éruption cutanée passagère, sur- séquences, parfois graves.
vient cinq à douze jours après la vaccination. Faites contrôler votre statut vaccinal par un / une
Ces symptômes peuvent persister deux à trois spécialiste.
La maladie Le vaccin
+ Papillomavirus humains Un vaccin nonavalent est utilisé depuis 2019. Il
Les papillomavirus humains (HVP) sont la protège contre les HPV de type 16, 18, 31, 33,
cause la plus fréquente d’infections sexuelle- 45, 52 et 58, qui sont responsables d’au moins
ment transmissibles. Plus de 70 % des hommes 90 % des cancers du col de l'utérus et de 90 %
et des femmes sexuellement actifs sont infec- des cancers anaux. Ce vaccin protège égale-
tés durant leur vie. Le risque d’infection aug- ment contre les HPV de type 6 et 11, qui cau-
mente au fur et à mesure que le nombre de sent plus de 90 % des verrues génitales. La vac-
partenaires sexuels augmente et le risque de cination protège à plus de 95 % contre les
contagion est maximum entre 16 et 25 ans. La infections par les types de HPV contenus dans
plupart des infections à HPV ne provoquent le vaccin et donc contre les lésions précancé-
aucun symptôme et disparaissent sans traite- reuses, cancers et verrues qu’ils induisent.
ment. Certains types de HPV (comme 16 et 18) Cependant, une faible proportion des cancers
peuvent rester des mois voire des années dans du col de l'utérus et des cancers de l'anus sont
les cellules infectées. Les infections dues à ces causés par d'autres types de HPV contre les-
types peuvent dégénérer en lésion précancé- quels la vaccination ne protège pas. La vacci-
reuse ou en cancer (col de l’utérus, anus, nation ne remplace pas les contrôles gynécolo-
pénis, vagin, vulve et gorge). Les types de HPV giques réguliers des femmes, qui restent indis-
6 et 11 sont responsables de verrues génitales. pensables.
Chaque année, en Suisse, env. 2 400 femmes
sont confrontées à un diagnostic de lésion Effets indésirables possibles
La vaccination HPV est en général très bien sup-
portée. Des réactions locales au point d’injec-
tion (rougeur, douleurs, tuméfaction) ainsi que
des maux de tête, une fatigue ou de la fièvre
peuvent survenir, mais sont sans danger et dis-
paraissent en général au bout de 1 à 3 jours.
Les réactions allergiques graves à un compo-
sant du vaccin sont très rares.
Tuberculose
La tuberculose est transmise par l’inhalation de
gouttelettes contenant des bactéries, émises
lorsqu’une personne atteinte d’une tuberculo-
se pulmonaire tousse.
Actuellement, en Suisse, la vaccination n'est
recommandée que dans des cas exceptionnels.
Elle peut être envisagée pour les enfants de
moins de douze mois qui, en raison d’un éven-
Réponses à des questions sieurs microbes. Pour une efficacité et une sécuri-
souvent posées: té égales à celles des vaccins monovalents, les
vaccins combinés réduisent le nombre d’injec-
tions nécessaires à l’immunisation de base et évi-
Pourquoi vacciner si tôt tent ainsi de faire souffrir inutilement l’enfant.
après la naissance? Les vaccins n’interviennent que pour une infime
L’immunité naturelle transmise au nourrisson par part dans l’activité quotidienne du système im-
le biais des anticorps maternels ne persiste que munitaire de l’enfant en train de lutter contre
quelques mois, que l’enfant ait été allaité ou pas. différentes maladies.
Cette protection est par ailleurs très limitée face
à certaines maladies. De très jeunes nourrissons N’est-il pas important pour le
peuvent ainsi contracter des maladies comme la développement de l’enfant que
coqueluche et des infections graves telles que celui-ci «fasse naturellement»
celles causées par la bactérie Haemophilus in- une maladie infantile?
fluenzae ou les pneumocoques. Les conséquen-
On ne vaccine que contre un petit nombre de
ces de ces maladies sont souvent beaucoup plus
maladies. Par ailleurs, les enfants ont suffisam-
sérieuses chez les enfants de moins d’un an que
ment l’occasion de réagir naturellement à diffé-
chez les enfants plus âgés. Afin de les protéger,
rentes maladies sans leur faire encourir le risque
il est donc important de les vacciner le plus tôt
de développer des complications graves. Aucune
possible. Attendre reviendrait seulement à les ex-
poser à des maladies aux séquelles potentielle- étude ne prouve que les enfants qui font naturel-
ment graves. Dans le cas du tétanos, même si le lement les maladies aient un meilleur développe-
risque de contracter la maladie ne survient pas ment que ceux qui en sont protégés par le vaccin.
avant que l’enfant ne commence à ramper ou à
marcher, pour qu’il soit immun à ce moment-là, il Pourquoi faut-il
est important de débuter la vaccination à 2 mois aussi vacciner les enfants contre
car 3 doses sont nécessaires. des maladies devenues rares?
On a pu observer à maintes reprises que des ma-
Les vaccins ne sollicitent-ils pas ladies telles que la poliomyélite et la diphtérie,
démesurément le système immuni- qui ont disparu chez nous, et des épidémies de
taire encore immature des nourrissons coqueluche, de rougeole et de rubéole réappa-
et des enfants en bas âge? raissent lorsque la couverture vaccinale baissait.
Après la naissance, le nouveau-né commence à Avant les vaccinations, on enregistrait en Suisse
développer son propre système immunitaire, ce chaque année quelque 3 000 cas de diphtérie,
qui lui permettra d’affronter toutes sortes de ma- 700 cas de poliomyélite, 200 cas de Haemophilus
ladies. Les nourrissons et les enfants en bas âge influenzae (méningite, épiglottite), 50 décès de
luttent en permanence contre de multiples vec- tétanos et plusieurs dizaines de cas de mal-
teurs de maladie. Leur système immunitaire est formations congénitales à la suite de rubéoles
en mesure de combattre simultanément plu- contractées pendant la grossesse.
Diphtérie Polio- Haemophilus Hépatite B Pneumo- Rougeole HPV Varicelle Méningo- HPV
Tétanos myélite influenzae coques oreillons Filles coques Garçons
Coqueluche de type b rubéole
Age 1) DTPa IPV Hib HBV PCV13 ROR HPV VZV MCV-ACWY HPV
24 mois MCV-ACWY
1 2 3 4
) Le calendrier des vaccinations ) La vaccination contre l’hépatite B ) Vaccination de rappel dTpa à ) Adolescents n’ayant pas encore été
Notes: démarre dès la naissance (qu’elle est recommandée prioritairement 25 ans et vaccination de rappel vaccinés contre le HBV.
5
soit à terme ou prématurée). pour les nourrissons. dT à 45 et 65 ans, puis tous les ) Préféré à l'âge de 11–14 ans
dix ans. 6
) Adolescents n'ayant pas eu la varicelle.
IMPORTANT: Elle contient un vaccin monovalent Abréviations des vaccins: HPV = papillomavirus humains MCV-ACWY =
PLAN DE VACCINATION • Enfants
Chaque plage de couleur plus foncée (contre un seul agent pathogène) d = diphtérie, dose réduite
dans le tableau ci-dessus correspond à ou un vaccin combiné (contre Méningocoques des
pa = pertussis (coqueluche), groupes A, C, W et Y
une seule injection. plusieurs agents pathogènes). dose réduite
Impressum
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OFCL, Diffusion publications, CH-3003 Berne
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