Rapport Pfe
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Remerciements
Il m’est agréable de saisir cette occasion pour présenter mes remerciements à mon encadrant
pédagogique, Mr. BENHADOU Mohamed, Professeur à l’EMSI de Casablanca, pour ses
conseils et son encadrement dans le cheminement de ce rapport.
Mon profond respect et gratitude s’adressent également à tous les auditeurs, juniors et seniors,
managers et directeurs, pour leur collaboration, leurs explications et leurs conseils durant toute
ma période de stage.
Je désire aussi remercier toutes les personnes avec lesquelles j’ai eu le plaisir de collaborer et
qui ont pu pour la même occasion m’aider durant toute ma période d’apprentissage.
II
Avant-Propos
Ce document se présente comme étant un rapport du stage formel exigé par l’équipe
pédagogique de l’Ecole Marocaine des Science de l’Ingénieur.
Le projet de fin d’étude représente un élément essentiel pour renforcer et compléter une
formation de 9 semestres pour les étudiants à l’EMSI Casablanca, étant le meilleur moyen de
confronter leurs acquis d’étude à la pratique, de découvrir le fonctionnement de l’entreprise, et
surtout d’acquérir de l’expérience.
Dans cette perspective, j’ai choisi de me conditionner au monde du travail du cabinet BDO
SARL, cabinet d’audit, conseil, et formation. J’ai opté de passer ce stage au sein du cabinet
précité puisque c’est une opportunité de m'introduire dans le domaine d’audit, ainsi que
l’application des connaissances que j’ai acquises lors de ma formation académique, en
observant de manière explicite les missions et tâches que doit réaliser un auditeur ainsi qu’un
consultant.
Mots clés : Vérification spécifique, évènements post-clôture, risque, performance, image fidèle
III
ABSTRACT
This document is a report on the formal internship required by the teaching staff of the Ecole
Marocaine des Science de l'Ingénieur.
The end-of-study project represents an essential element in reinforcing and completing a 9-
semester training course for students at EMSI Casablanca, being the best means of
confronting their acquired knowledge with practice, discovering the workings of the
company, and above all gaining experience.
With this in mind, I chose to condition myself for the world of work at BDO SARL, an
auditing, consulting and training firm. I opted to spend this internship at the aforementioned
firm, as it's an opportunity to introduce myself to the field of auditing, as well as applying the
knowledge I acquired during my academic training, by observing explicitly the missions and
tasks that an auditor and consultant must carry out.
✓ The internship was organized with the aim of :
✓ Learn about the company in question, through personal documentation, but above all
about life at the heart of the company, through questioning and information,
✓ The practical mastery of auditing and advising the company in the context of the work
and assignments carried out.
The present report summarizes the knowledge and skills acquired, following the outline given
in the table of contents.
Key words: Specific verification, post-balance sheet events, risk, performance, true and fair
view
IV
Liste des abréviations
Abréviation Signification
PV Procès-verbal
V
Sommaire
Remerciements .............................................................................................................................
ABSTRACT .................................................................................................................................
Introduction générale....................................................................................................................
Section 2 : L’impact des normes d’audit des éléments postérieurs sur la pratique de
l’audit ....................................................................................................................................
Annexes ........................................................................................................................................
Bibliographie ................................................................................................................................
VI
Introduction générale
Quelles sont les techniques et les guides exigés des commissaires aux comptes pour répondre
aux obligations de la profession ?
- Quelles sont les vérifications spécifiques qui permettent de couvrir le risque d’audit ?
- Quelle démarche nous permet l’identification des écarts en vue de tendre vers plus de
transparence et de performance ?
VII
PARTIE I :
VIII
Chapitre 1 : Cadre juridique et normatif des éléments post-clôture
Section 1 : Définition et classification des éléments postérieurs à la clôture :
1.Définition des éléments postérieurs à la clôture :
L’examen pratique des événements postérieurs à la clôture, nécessitent en premier temps une
délimitation de son champ normatif, qui couvre notamment des aspects juridiques, comptables
et les normes d’audit.
Le Manuel des normes d’audit légal au Maroc, centralise les normes constituées par le conseil
National de l’Ordre des experts comptables qui ont été rapprochées avec les normes
internationales d’audit (ISA), et qui englobe les missions de l’audit légal ou contractuel, les
travaux additionnels spécifiques, les missions connexes, l’examen limité ainsi que l’examen
sur la base de procédures convenues et enfin la compilation.
Selon le Titre 3-Eléments probants, les évènements postérieurs à la date de clôture des comptes
ont été défini comme « des transactions ou des événements postérieurs à la date de clôture
significatifs qui affectent les données et les hypothèses sur lesquelles se fondent les estimations
comptables ».
La norme 3560 du Titre 3 détermine les procédures vis-à-vis des évènements postérieurs à la
clôture des comptes, ainsi que les responsabilités du CAC envers ces derniers.
IX
Figure 2:Extrait de la norme internationale Figure 1:Extrait du « Titre 3 – Eléments probants » du manuel des
normes d’audit légal et contractuel marocain
L’ISA 560 des évènements postérieurs à la clôture, traite les responsabilités de l’auditeur à
l’égard des événements postérieurs à la clôture dans un audit des états financiers.
Selon cette norme, un évènement postérieur à la clôture est un événement qui apparait après la
date de clôture des états financiers, dont ils peuvent avoir un impact négatif ou positif sur ses
derniers.
Ce type d’évènement a été fait en référence selon différents référentiels comptables concernant
l’établissement des états financiers, tels que l’IAS 10. Ils distinguent communément deux types
d’événements :
- Les évènements qui confirment des situations qui existaient à la date de clôture.
- D’autres indiquent des nouvelles situations apparues après la date de clôture.
Remarques :
Selon la Norme 3570, la continuité d’exploitation correspond à une convention comptable qui
explique que chaque entreprise est censée poursuivre son activité dans un avenir certain sans
procéder à un arrêt d’activité ou bien une liquidation. Tout état financier fourni par la direction
doit être établi sur la base de continuité d’exploitation.
Selon la norme ISA 560, Si un événement survient après la date de clôture, et s'il a un lien de
causalité à la fois direct et prépondérant avec une situation apparue à la date de clôture, cette
information doit être donnée en valeur liquidative.
X
En gros, les normes et les réglementations applicables à l’audit des éléments postérieurs à
l’audit comprennent notamment :
• La norme 3560 du manuel des normes d’audit légal et contractuel et les normes
déontologiques de l’audit, qui exigent que l’auditeur maintienne son indépendance et
son impartialité tout au long du processus d’audit et lors de la prise en compte des
éléments postérieurs à l’audit.
• Les règlementations fiscales, qui peuvent nécessiter des ajustements fiscaux en fonction
des évènements postérieurs à la clôture. L’auditeur doit s’assurer que ces ajustements
ont été correctement pris en compte dans les états financiers.
• La réglementation sur l’information financière, qui exige que les entreprises divulguent
les évènements postérieurs à la date de clôture qui pourrait avoir une incidence
significative sur les performances financières futures. L’auditeur doit veillerà ce que les
informations de ce type soient correctement divulguées dans les états financiers.
XI
D'une part, il y a la période entre la date de clôture et la date de signature du rapport sur les états
financiers (phase de diligence active pour identifier les événements postérieurs).
➔ Dans ce cas, l'auditeur doit recueillir les éléments probants justifiant que tous les
événements survenus jusqu'à la date de son rapport ont été identifiés, et qu’ils étaient
correctement pris en compte dans les états de synthèse s’il s’agit d’une incidence significative.
D'autre part, la période entre la date de signature du rapport et la date d'approbation des états
financiers (phase de réaction lorsque les événements postérieurs sont portés à l'attention de
l'auditeur).
➔ L’auditeur doit discuter avec la direction ces éléments. Lorsque la direction ne corrige
pas les états de synthèse alors que l'auditeur considère cette correction nécessaire, et que le
rapport d'audit n'a pas encore été émis, l'auditeur doit exprimer une opinion avec réserve ou une
opinion défavorable, en application de la Norme 5701 « Modifications apportées au contenu du
rapport de l'auditeur (indépendant) ».
Finalement, les faits découverts après la date de publication des états de synthèse figurent aussi
parmi les évènements postérieurs à la clôture.
➔ L’auditeur doit discuter ces éléments avec la direction aussi. Si des modifications sont
jugées nécessaires, le nouveau rapport de l'auditeur doit comporter un paragraphe d'observation
qui détaille les raisons de la correction des états de synthèse précédemment publier
Figure 3:Exemple de délais prescrits pour la classification des éléments postérieurs à la clôture selon la loi N° 17-95
relative aux sociétés anonyme
XII
2.2. Classification par nature des évènements postérieurs à la clôture :
La norme ISA 560 fait la distinction entre deux types d’évènements postérieurs :
• Les évènements confirmant des situations qui existaient à la date de clôture, dont l’entité
doit comptabiliser de nouveaux éléments ou ajuster les montants comptabilisés dans des
états financiers.
Par exemple, une cession d’une filiale, un incendie détruisant une partie des outils de
production, l’annonce d’un plan pour abandonner une activité, le début d’un litige
important résultant uniquement d’événements survenus après la date de clôture, un
regroupement d’entités, l’annonce ou la mise en œuvre d’un plan de restructuration…
Comme cité auparavant, si ces évènements présentent une remise en cause sur la
continuité d’exploitation de l’entité, les états financiers doivent être présentés en valeurs
liquidatives.
XIII
Figure 4:Schéma représentatif de l’incidence des évènements postérieurs à la clôture sur le rapport d’audit
Section 2 : L’impact des normes d’audit des éléments postérieurs sur la pratique de l’audit
L’impact des normes applicables à l’audit des éléments postérieurs sur la pratique d’audit est
significatif. Ces normes sont conçues pour aider les auditeurs à s’assurer que les états financiers
reflètent fidèlement la performance financière de l’entreprise et qu’ils sont exempts de toute
erreur ou omission importante. Les normes d’audit des éléments postérieurs obligent les
auditeurs à obtenir des informations complémentaires et à effectuer des procédures
supplémentaires pour s’assurer que les informations fournies par la direction de l’entreprise
sont fiables et que les risques de contrepartie après la date de clôture ont été correctement
évalués.
Les normes d’audit des éléments postérieurs ont également un impact sur les rapports d’audit.
Les rapports doivent être formulés de manière à tenir compte de toutes les informations
importantes recueillis au cours de l’audit, y compris celles qui ont été découvertes après la date
de clôture. De plus, les auditeurs doivent discuter de tout élément important découvert après la
date de clôture de leur rapport.
En somme, les normes applicables à l’audit des éléments postérieurs sont importantes pour
assurer la qualité et la crédibilité de l’audit et des états financiers de l’entreprise. Cela implique
des coûts supplémentaires pour les auditeurs pour assurer une réelle application de ces normes.
Cependant, les avantages sont considérables pour les investisseurs, les régulateurs et les autres
parties prenantes qui utilisent les états financiers pour prendre des décisions importantes
concernant l’entreprise.
XIV
➔ Le principal enjeu de l’audit des éléments postérieurs à la clôture est de protéger les
organisations contre les risques juridiques, les risques de réputation, les risques d’erreur de
gestion et les frais supplémentaires associés aux actions correctives.
Les ressources crédibles utilisées pour mener l’audit doivent être compétentes, impartiales et
indépendante, de manière à garantir un examen objectif et rigoureux de toutes les actions
correctives mises en place depuis l’audit initial.
L’audit des éléments postérieurs à la clôture nécessite l’utilisation des techniques et d’outils
d’audit adaptés tels que la revue documentaire, les entretiens avec la direction, les analyses
statistiques…
Ces outils seront de plus détaillés dans les parties suivantes de ce rapport.
Conformément aux normes 3560 du manuel des normes d’audit au Maroc et ISA 560, l’auditeur
doit mettre en œuvre des procédures d’audit, couvrant la durée depuis la date de clôture des
comptes jusqu’à la date du rapport de l’auditeur, afin d’identifier les événements postérieurs,
déterminer leur nature et évaluer leur impact.
XV
Cependant, il peut y avoir un décalage entre la date à laquelle les travaux d'audit sont effectués
et la date du rapport du commissaire aux comptes. Ce dernier peut même être antérieur à la date
de clôture des comptes (action sur la base de comptes provisoires). Dans cette situation, il peut
y avoir un décalage important entre la période au cours de laquelle les travaux d'audit sont
réalisés et la mise en œuvre des procédures d'identification des événements postérieurs.
Dans ce cas, l'auditeur devra accomplir ses travaux pour couvrir la période correspondant à ce
décalage.
Les diligences requises pour l’audit des évènements postérieurs sont enchaînées selon les étapes
suivantes :
Etape 1 : L’auditeur envoie des demandes d’informations auprès de la direction afin de savoir
si des événements postérieurs à la clôture sont survenus, et leur effet sur les états financiers.
Voici des exemples sur les éléments qui peuvent avoir une forte incidence sur les états
financiers, dont la direction est obligée à communiquer à l’auditeur :
- Les budgets et les prévisions de flux de trésorerie, ainsi que d’autres rapports de gestion
connexes pour les périodes postérieures à la date des états financiers
- Les litiges et les réclamations des clients et fournisseurs
- Augmentation de capital ou des émissions d'instruments financiers
Etape 2 : Il doit aussi prendre connaissance de toutes procédures mises en place par la direction
XVI
pour s’assurer que les évènements postérieurs à la clôture ont été identifiées.
Etape 3 : L’auditeur doit lire les des procès-verbaux des réunions d'associés ou de la direction,
qui se sont tenues après la date des états financiers. Si ces procès-verbaux ne sont pas
disponibles, l’auditeur doit demander des informations concernant les questions abordées lors
des réunions.
Etape 4 : En fonction de l'évaluation des risques par l'auditeur, ce dernier doit recueillir des
éléments probants suffisants, pour déterminer si tous les événements survenus entre la date des
états financiers et la date du rapport d'audit qui requièrent un ajustement des états financiers,
ont été identifiés.
Ainsi, il est clair que la clé de réussite de la pratique de ces diligences, est une communication
efficace et efficiente entre l’auditeur et l’entité auditée.
Remarque :
L'auditeur doit demander à la direction de lui fournir une lettre d'affirmation, en application de
la Norme ISA 580, confirmant que tous les événements postérieurs à la date des états financiers,
qui requièrent un ajustement ou une information à fournir, ont fait l’objet du traitement requis.
Il s’agit de « Déclaration écrite – Affirmation écrite fournie à l'auditeur par la direction pour
confirmer certains points ou étayer d'autres éléments probants ».
Ces déclarations peuvent être orales et verbales, communiqués à l’occasion des différents
entretiens et réunions entre l'entreprise et son auditeur, ou bien écrites. Ces dernières prennent
plusieurs formes : lettre d’affirmation de la direction, procès-verbal du conseil d’administration,
rapport de gestion…
XVII
Exemple de déclarations écrites :
La lettre d’affirmation est un document qui, récapitule et complète, à la fin des travaux,
certaines déclarations importantes qui ont incidence sur les projets de conclusions d’auditeur,
et qui l’ont été faites, par les dirigeants ou le personnel de la direction de l’entreprise au cours
de sa mission.
Il n’existe pas un modèle standard des lettres d'affirmation, les confirmations écrites des
directions devraient être personnalisées et conçues, cas par cas, en fonction de chaque entreprise
auditée. Selon l’importance de la déclaration, l’auditeur exprime son opinion avec réserve ou
formule une impossibilité d’exprimer une opinion au cas de non-obtention de la lettre
d’affirmation.
Les éléments de confirmation qui peuvent être intégrés dans la lettre d’affirmation sont :
XVIII
Figure 6:Extrait d’une lettre d’affirmation
-Faire un entretien avec la direction et savoir comment elle entend modifier ses états financiers
suite à cet évènement.
-Si la direction décide d’effectuer des modifications, l’auditeur réalise les procédures d'audit
nécessaires en la circonstance sur la modification apportée.
-L'auditeur doit inclure dans son nouveau rapport d'audit un paragraphe d'observation
expliquant de façon plus détaillée les raisons de la modification apportée aux états financiers.
XIX
-Si la direction décide de n’effectuer aucune modification, l’auditeur avise les responsables de
prendre les mesures nécessaires pour éviter l’utilisation du rapport par les tiers.
XX
Section 2 : Vérifications spécifiques : guide d’audit des éléments postérieurs à la clôture
1.Questionnaire des
vérifications spécifiques :
L’utilisation d’un
questionnaire permet de
s’assurer que tous les éléments
nécessaires à la formulation de
l’opinion sur les comptes
annuels ont été réunis.
Ces questionnaires fournissent
un guide pour l’auditeur pour
interroger la direction à propos
des évènements postérieurs à la
clôture. Ce guide comprend les
différentes questions que
l'auditeur peut poser afin
d'identifier ces événements.
Ci-dessus un exemplaire d’un
guide d’entretien avec la
direction pour différentes
sections (stocks, clients,
dettes, litiges et contrats…)
Figure 8:Exemple d’un guide d’entretien avec la direction pour les vérifications spécifiques
XXI
2.Programme de travail des
vérifications spécifiques :
Quant à BDO SARL, dans le
but de s'assurer que les
diligences requises pour l'audit
des événements postérieurs ont
été effectuées, l’auditeur peut
remplir un programme de
travail qui renvoie aux feuilles
de travail correspondantes pour
chaque diligence.
XXII
3.Déclarations écrites :
En conclusion
La méthodologie d’audit des éléments postérieurs à la clôture peut être divisée comme suit :
XXIII
PARTIE II :
XXIV
Chapitre 3 : Méthodologie d’audit des événements post clôture
L'organisation mondiale de BDO s'étend sur 164 pays et territoires, avec 111 307 personnes
travaillant dans 1 803 bureaux - et tous travaillent dans un seul but : fournir à nos clients un
service exceptionnel.
Les revenus d'honoraires de tous les cabinets BDO, y compris les membres de leurs alliances
exclusives, s'élevaient à 12,8 milliards de dollars américains au 30 septembre 2022.
de 50 ans que BDO accroît sa présence et ses services dans le monde pour satisfaire au mieux
les besoins de ses clients.
Composé de grandes entreprises dans leurs pays respectifs, BDO est présent dans tous les
grands centres d'affaires du monde, au service des entreprises nationales et internationales, et
XXV
37 ses membres sont souvent des leaders du marché dans les entreprises en croissance.
BDO est l'un des cinq premiers réseaux de cabinets d'audit et de conseil internationaux dont les
signatures sont reconnues par les autorités boursières américaines.
1963
Les cabinets internationaux décident de s’unir et de partager leur
savoir-faire et expérience pour mieux répondre aux besoins de
leurs clients. Ils sont alors connus sous le nom de Binder
Seidman International Group.
1973
10 ans plus tard, le nom de Binder Dijker Otte & Co : BDO est adopté
1988
1995
2009
+2023
BDO est présent dans 164 pays, compte plus de 111 307 collaborateurs
à travers le monde et réalise un chiffre d’affaires de près de 12,8
milliards de dollars.
Figure 12:Schéma sur l’évolution du cabinet BDO depuis sa création en 1963 à 2023
2. Activités du cabinet :
Un cabinet parmi les membres de l’ordre des experts comptables au Maroc dont son activité
principale est orientée vers les activités de l’audit et de commissariat aux comptes, ainsi que les
missions de conseils et d’organisation dont il intervient dans tous les secteurs d’activités
XXVI
(Production et Distribution d’Eau et d’Electricité, Mines, Industries alimentaires, Textile,
Santé, Assurance, Industries chimiques, Ports, Associations à but non lucratif…), mais on peut
dire qu’il comporte quatre volets principaux :
BDO SARL :
BDO sarl est un cabinet d’audit, de conseil et d’expertise comptable de premier plan, membre
de l’ordre des experts comptables du Maroc et membre à part entière du réseau international
BDO, 5ème réseau mondial d’audit et de conseil depuis plus d’une vingtaine d’années.
BDO au Maroc est constitué d’une équipe pluridisciplinaire de praticiens (experts comptables,
auditeurs, juristes, fiscalistes, consultants) qui, à travers une longue expérience dans leurs
domaines d’interventions respectifs, ont :
-Consolidé leurs compétences dans l’audit et le conseil des grandes et moyennes organisations
-Développé une expertise et un savoir-faire pointu en matière de conseil et d’accompagnement
comptable, fiscal, juridique, social, organisationnel et de gestion des petites et moyennes
entreprises ;
-Développé une expertise ciblée en matière de restructuration d’entreprises et
d’accompagnement des acquisitions et cessions d’entreprises au Maroc ainsi que de
structuration d’entreprises familiales.
-Acquis une connaissance solide de divers secteurs d’activité ainsi que des facteurs et leviers
de croissance nous permettant d’aider nos entreprises clientes à mieux optimiser leur potentiel
de développement.
BDO sarl se différencie par la qualité de ses ressources humaines, par l’implication permanente
de ses associés spécialisés et par- dessus tout, la volonté et l’engagement de fournir une qualité
de service exceptionnelle.
Le réseau BDO se caractérise par la grande autonomie de chaque entreprise membre dans la
gestion et l'administration de son antenne locale.
XXVII
Comme d'autres réseaux internationaux, BDO a des normes et des procédures communes que
toutes les entreprises membres sont tenues d'appliquer strictement et d'effectuer des contrôles
de qualité réguliers pour maintenir et certifier la qualité de tout travail effectué par le réseau
BDO, afin que leur approche soit Globale, peut-être soutenir des clients partout dans le monde,
et c’est à travers un système d’information englobant tout le groupe et qui s’appelle APT.
Valeurs et engagements :
Objectif ultime :
Fournir une
qualité de service
exceptionnelle
Pragmatisme :
Clarté et Utilité :
opérationnalisme Le fondement de
dans toutes les toutes nos actions :
situations Rendre un service
exceptionnel aux
clients
Proximité et Proactivité et
transparence : rapidité
d’exécution :
Proximité
géographique et Une écoute activeet
proximité business la recherche de
à traversla Professionnalisme solutions
compréhensionde et engagement optimales.
l’activité du client.
Respect des normes
et maîtrise
technique pour
répondre aux
attentes des clients.
XXVIII
Section 2 : Approche d’audit des événements postérieurs à la clôture
1.Méthodologie de recherche
La méthodologie de recherche appliquée pour ce thème est une étude qualitative sous-forme
d’entretien semi-directifs individuels, d’une durée approximative de trente minutes. L’entretien
semi-directif a pour objectif la collecte des informations permettant d’expliquer ou apporter des
éléments de preuve à un travail recherché.
L’entretien individuel pour cette thématique a permis de savoir les techniques et les procédures
employés par les cabinets d’audit pour effectuer l’audit des éléments post-clôture.
Ce travail de recherche suit une approche positiviste, qui se base sur l’objectivité. Les premières
parties du rapport correspond au cadre théorique et générale qui délimite le champ d’application
du sujet. Quant à la partie pratique, elle représente la confirmation et la vérification empirique
de ces idées sur le terrain.
Directeur d’audit
Managers d’audit à l’ordre de deux
Auditeurs à l’ordre de trois.
Pour une étude qualitative, il est obligatoire de cibler des experts pour l’interrogation. Ceux-ci
fourniront des réponses selon leurs expériences professionnelles et leurs connaissances. Un
questionnaire destiné à plusieurs dizaines de personnes sans connaissance serait inutile.
XXIX
1.1.1Proposition d’un guide
Après avoir assimilé le cadre normatif et juridique d’audit des éléments postérieurs à la
clôture, ainsi qu’avoir effectué plusieurs missions et tâches relatives à ce thème, voici une
proposition d’un guide pour l’audit de ces éléments :
- Comprendre l’activité de l’entreprise, pour détecter les éléments qui dissimulent des
risques considérables.
- Assurer une communication efficace et efficiente avec la direction, surtout le RAF,
tout au long de la mission d’audit.
- Préparer des questionnaires pour chaque section des vérifications spécifiques
- L’auditeur ne doit pas se contenter des réponses fournies par la direction concernant
les sections. Il doit effectuer des tests de revues des états financiers (journal, grand
livre, balance…) pour détecter les anomalies.
- L’auditer doit citer ses conclusions et ses remarques dans un mémorandum.
- Finalement, l’auditeur doit communiquer son point de vue à la direction via une
réunion.
- Les travaux doivent être archivés pour toute future consultation.
Le cabinet BDO exige une formalisation et un archivage précis pour tout travail effectué, à
travers le système informatique APT. C’est grâce à la classification unique et détaillée des
vérifications spécifiques que l’auditeur trouve une facilité à effectuer les travaux post-
clôture, dans un laps de temps très court, sans qu’il néglige aucun test.
Le guide proposé est inspiré par le guide élaboré par le cabinet BDO, élaboré en partie
pratique. Ce dernier propose l’un des meilleurs programmes de travail, grâce au grand soin
attribué à l’organisation et les détails.
Les compétences requises pour établir et mettre en application un guide d’audit des
éléments postérieurs à la clôture sont dans un premier temps l’aisance en communication
de toute évidence, et assurément une bonne maîtrise des concepts de commissariat aux
comptes pour savoir quand et comment mettre en œuvre l’audit des éléments post-clôture.
XXX
Chapitre 4 : Résultats et conclusion d’audit des évènements post-clôture
Pour effectuer les vérifications spécifiques, chaque auditeur suit les démarches et les procédures
élaborées par son cabinet.
Bien que les normes 3560 du manuel d’audit et ISA 560 délimite le cadre normatif pour le
traitement des évènements postérieurs à la clôture, la méthodologie pour la réalisation des
vérifications spécifiques dépendent de l’interprétation de chaque auditeur.
La partie pratique suivante, représente l’application des éléments expliqués selon la partie
théorique, selon les normes exigées par le cabinet BDO SARL.
Comme précisé dans la première partie de ce rapport, BDO a des normes et des procédures
communes que toutes les entreprises membres doivent appliquer strictement, afin d’assurer la
qualité de tout travail effectué par le réseau.
Ces normes sont expliquées et détaillées à travers le système d’information englobant tout le
groupe et qui s’appelle APT.
XXXI
• Commitments and contingencies (Litiges)
• Related party transactions (Opérations intra-groupe)
• Minutes and registers (Revue des procès-verbaux)
Chaque catégorie comprend un questionnaire auquel la direction de l’entité doit répondre, ainsi
que les tests effectués pour identifier et évaluer l’impact des évènements postérieurs à la clôture.
Les parties qui suit expliquent les missions et les tâches à faire pour chaque catégorie, ainsi que
leur rôle dans la détection du risque.
1.Validation des états financiers
La première catégorie quant aux vérifications spécifiques s’agit de la validation des états
financiers.
Cette catégorie comprend la réalisation des tests suivants :
Selon l’article 20 du Code Général de Impôts, « Les sociétés (…) doivent adresser à l’inspecteur
des impôts du lieu de leur siège social ou de leur principal établissement au Maroc, (…) une
déclaration de leur résultat fiscal ».
Cette déclaration doit être accompagnée de la liasse fiscale. Cette dernière comprend les
éléments suivants :
• Premièrement, le bilan
• Deuxièmement, le compte de résultat
• Troisièmement, l’état des soldes de gestion
• Quatrièmement, le tableau de passage du résultat comptable au résultat fiscal
• Enfin, un ensemble de tableaux explicatifs (tableau des immobilisations, détail des
provisions, tableau 16 des dotations aux amortissements
XXXII
Le test de validation de la liasse fiscale consiste de vérifier si les éléments et les montants
déclarés à la direction générale des impôts cadrent avec les données internes de l’entreprise,
pour l’année N-1 et N. L’outil utilisé pour ce test est la balance générale définitive envoyée par
la direction. L’auditeur compare les montants figurant sur cette balance avec les montants
déclarés sur la liasse fiscale.
Pour éclaircir cette tâche, ci-dessous figure l’exemple de la validation de la section des capitaux
propre pour l’entreprise ABC. Cette opération s’effectue pour toutes les autres sections et
tableaux pour que la liasse fiscale soit validée.
Le risque que ce test permet de couvrir est la vérification que le calcul du résultat fiscal est
correct, et par conséquent s’assurer que l’impôt sur société déclaré à la direction générale des
impôts est correct.
XXXIII
Les montants
déclarés par
l’entreprise
ABC à la DGI
Figure 13:Extrait de la liasse fiscale de l’entreprise ABC (Bilan – correspondent
Passif) validée avec la légende
aux données
internes.
Figure 14:Extrait de la balance définitive (capitaux propres) de l'entreprise ABC pour l'exercice 2022
Le principe d’intangibilité du bilan d’ouverture est : « le bilan d’ouverture d’un exercice doit
correspondre au bilan de clôture de l’exercice précédent ».
L’outil utilisé pour ce test s’agit d’une comparaison entre les balances définitives des années
N-1 (2021) et N (2022), accompagnée des remarques pour chaque différence détectée.
L’intangibilité du bilan est vérifiée s’il n’existe aucune différence entre les comptes des deux
balances. La seule différence qui peut figurer concerne le résultat net de l’exercice.
Le risque que ce test permet de couvrir est d’assurer la continuité d’exploitation de l’entreprise,
ainsi que la séparation des exercices.
XXXIV
2.Revue des évènements subséquents
La deuxième catégorie quant aux vérifications spécifiques s’agit de la revue des évènements
subséquents.
Le risque que cette vérification permet de couvrir est de s’assurer que les variations importantes
entre N et N-1 sont analysées et expliquées
Ce test consiste d’examiner attentivement les développements inhabituels dans les chiffres dans
les états financiers (par exemple le journal) et de déterminer s’il existe des événements
postérieurs à la date du bilan à signaler.
Cet extrait contient les écritures dont le montant dépasse le seuil de signification. Ce sont les
écritures qu’il faut analyser.
Selon l’analyse, ces écritures sont habituelles, se composant des transferts de soldes vers une
banque, ainsi que les appointements et salaires pour le mois de Mars.
XXXV
2.2Revue des comptes
La revue des comptes est une comparaison qu’il faut effectuer entre les balances générales de
N et N-1. Les variations importantes entre les montants de ces balances doivent être analysés.
Ces variations peuvent être, par exemple, des mouvements de trésorerie, des remboursements
des échéances, une augmentation des créances clients, résultat de l’exercice…
3.Estimations comptables
Selon cette analyse, les montants supérieurs au seuil de signification sont le résultat
d’affectation et les dividendes à payer. Ainsi aucune anomalie détectée.
Selon cette analyse, les montants se terminant par 999 ne sont pas significatifs. Donc
aucune anomalie détectée.
XXXVI
Figure 20:Exemple d'analyse des opérations sans pièces justificatives
Selon cette analyse, les états financiers sont correctement présentés. Donc aucune anomalie
détectée.
Le risque que ce test permet de couvrir est de s’assurer que les opérations financières sont
correctement représentées et qu’elles sont justifiées par les éléments probants appropriés.
Le test des estimations comptables permet de donner une assurance raisonnable que les
estimations comptables du management sont appropriées.
Le risque que ce test permet de couvrir est lié au principe comptable de la permanence des
méthodes, il permet de confirmer que les méthodes appliquées pour la période N sont les mêmes
appliquées pour la période N-1.
XXXVII
Figure 21:Exemple du test des estimations comptables pour l'entreprise ABC
Les résultats de cette analyse démontrent aucun changement des méthodes par rapport à l’exercice
précédent.
Chaque catégorie est aussi munie d’un mémo qui explique l’objectif des tests effectués pour
chaque catégorie, le cadre juridique ainsi qu’un résumé des résultats des tests et des réponses
au questionnaire, et finalement s’il y a un risque détecté.
XXXVIII
Figure 22:Exemple de mémo sur les estimations comptables
Le test effectué pour la continuité d’exploitation est un entretien avec la direction de l’entité
auditée, à travers lequel l’auditeur discute les moyens de financement de l’entreprise, les
motifs qui poussent la direction à établir ses comptes dans une optique de continuité
d’exploitation. A partir de ceci, l’auditeur juge la capacité de l’entreprise de continuer son
activité.
Le risque que ce test permet de couvrir est lié au principe comptable de la continuité
d’exploitation. Toute entreprise est censée établir ses états de synthèse dans l’objectif de
continuation de son activité. L’auditer doit juger si elle en est capable, selon les normes 3560
du manuel d’audit et ISA 560.
XXXIX
4.1. Questionnaire sur la continuité d’exploitation
Ce test s’effectue à travers un questionnaire. Les réponses et les conclusions des auditeurs
sont fournis dans le mémo tout comme les autres vérifications spécifiques.
Le risque que ce test permet de couvrir est de s’assurer que l’entreprise auditée suit et
applique les lois et les réglementations qui lui sont appropriées, afin d’éviter toute amende
ou pénalité possible par la direction générale des impôts ou toute autre autorité.
XL
5 .1Questionnaire des textes législatifs et réglementaires
Figure 24: Exemple d'un questionnaire pour le test des lois et réglementations
XLI
5.2Mémo des textes législatifs et réglementaires
Figure 25:: Exemple de mémo pour le test des textes législatifs et réglementaires
Sur la base des travaux d’audit réalisés et décrits ci-dessus, aucun cas de non- respect des
textes législatifs et réglementaires n’a été détecté.
XLII
6. Litiges
Ce test exige l’auditeur de se renseigner auprès de la direction sur les engagements et les
passifs éventuels, de s’informer sur les litiges en cours, leur évolution et le dénouement des
litiges ou évènements importants en cours à la clôture de l’exercice avec clients, fournisseurs,
concurrents, personnel…
Le risque que ce test permet de couvrir est de s’assurer du dénouement des litiges à la clôture
de l’exercice, pour mieux provisionner les charges significatives qui pourront impacter le
résultat de l’exercice suivant.
XLIII
7.Opérations intra-groupe
Ce test concerne surtout les opérations intra-groupes. L’auditeur doit identifier les parties liées,
examiner les documents pertinents pour trouver les éléments probants relatifs aux opérations
entre parties liées au cours de la période, et il doit vérifier si des opérations importantes entre
parties liées sortent du cadre normal des activités de l’entité.
Le risque que ce test permet de couvrir est de s’assurer de l’efficacité de la communication des
entreprises membres d’un groupe, et qu’il n’existe aucune opération frauduleuse assimilée
parmi le groupe.
7.1. Mémo des opérations intra-groupe
Sur la base des travaux d’audit, aucune fraude des opérations avec les parties liées n’a été
détectée.
XLIV
8. Revue des procès-verbaux
Ce test exige à l’auditeur d’obtenir les procès-verbaux des assemblées générales et de l’exercice
et de la période subséquente, et de vérifier le respect de quorum.
Le risque que ce test permet de couvrir est de s’assurer que les décisions prises lors des
assemblées générales suivent les normes juridiques, et que les engagements hors bilan sont
bien représentés.
Ci-dessus est un exemple de revue d’un procès-verbal. Selon la revue du procès-verbal, les
résolutions des assemblées générales valident les normes juridiques. Les engagements hors bilan sont
aussi bien représentés.
XLV
Section 2 : Résultat et conclusion
En guise de synthèse, les travaux d’audit des évènements postérieurs à la clôture pour
l’entreprise ABC se sont avérés satisfaisants.
• Validation des états financiers : les données figurant dans la liasse fiscale
correspondent aux données internes de l’entreprise. Le principe de séparation des
exercices est vérifié.
• Revue des évènements subséquents : selon la revue des comptes et la revue des
écritures, aucune anomalie n’a été observée parmi les écritures comptables.
• Estimations comptables : selon les tests sur les journaux et l’entretien avec la
direction, le principe de permanence des méthodes est assuré.
• Continuité d’exploitation : l’entreprise ABC assure qu’elle a l’intention de continuer
son activité, et les auditeurs affirment qu’elle en est capable.
• Textes législatifs et réglementaires : l’entreprise ABC est consciente des lois et les
législations qu’elle doit appliquer.
• Litiges : les engagements hors bilan sont exhaustifs et exacts.
• Opérations intra-groupe : aucune fraude parmi les opérations intra-groupe n’a été
remarquée.
• Revue des procès-verbaux : l’entreprise ABC respectent des normes juridiques lors
de ses assemblées générales.
Pour plusieurs sections, les éléments du questionnaire sont déjà inclus dans le mémorandum,
avec les réponses envoyées par la direction de l’entreprise ABC. Ce sont ces réponses qui
facilitent et qui cadrent la réalisation des tests nécessaires.
Ainsi, les états financiers sont correctement représentés, et le principe d’image fidèle de
l’entreprise est validé.
La réalisation des vérifications spécifiques est l’une parmi les nombreuses tâches essentielles
du commissariat aux comptes, quoique chaque cabinet établit une méthodologie et une
démarche unique et différente, néanmoins, elles suivent toujours le cadre normatif établit par
les normes ISA 560 et 3560 du manuel d’audit légal et contractuel.
XLVI
Conclusion générale
Ce projet de fin d’étude nous a permis d'identifier les aspects importants liés aux événements
post-clôture, à travers l'étude des dispositions comptables et juridiques, nous amenant à mettre
l'accent sur leur insuffisance, et à proposer des outils de contrôle et des cas pratiques à l'usage
de l'auditeur. Ce travail nous a permis de répondre aux points soulevés par le sujet concernant:
✓ Les événements ayant un lien direct et prépondérant avec une situation existant à la
date de clôture de l’exercice ;
✓ Les événements se rapportant à des situations n’ayant pas pris naissance avant la date
de clôture de l’exercice.
Le traitement comptable : L'événement postérieur doit être considéré comme tel lorsqu'il a un
caractère de causalité directe et prépondérante avec une situation qui existait à la date de
clôture. L'événement doit être mesurable et significatif.
En dehors de ces points, d'autres points ont été abordés dans le rapport comme autant de
réponses aux différentes lacunes des textes réglementaires et normatifs qui brouillent le
traitement de ces événements. Cependant, toutes les réponses ne sont pas données. Les textes
légaux, les normes et les recommandations professionnelles annoncent des dispositions et des
diligences à appliquer pour l'identification et le traitement des évènements postérieurs.
Et pour conclure, ce projet de fin d'étude pourrait être utile tant pour les commissaires aux
comptes en ce qui concerne le traitement des événements post- clôture que pour les utilisateurs
de l'information financière tels que les comptables et les gestionnaires financiers qui ont
l'occasion de traiter ce type d'événement dans le cadre de leurs fonctions et professions.
XLVII
Annexes
XLVIII
Bibliographie
El ANIGRI, Majda. « Guide d’audit des événements postérieurs à la clôture Quelles démarches et
outils à adopter par le Commissaire aux comptes afin de répondre à ses obligations de diligence ? »,
2022, pages 8-11.
CNCC, International Auditing and Assurance Standards Board (IAASB). “International Accounting
Standard 560.” 2016-2017, pages 4-12.
Ordre des Experts Comptables au Maroc (OEC). « Manuel des normes : Audit légal et contractuel -
Titre 3 » Janvier 2011, pages 64-69.
Ministère de la justice. « Loi 44-03 modifiant et complétant la loi n° 9-88 relative aux obligations
comptables des commerçants »
XLIX
Webographie
✓ BDO Maroc [en ligne]. [Consulté le 01 Avril 2023]
Disponible à l’adresse : https://www.bdo.ma/fr-fr/notre-
cabinet
L
Liste des figures
Figure 1:Extrait de la norme internationale ............................................................................................ X
Figure 2:Extrait du « Titre 3 – Eléments probants » du manuel des normes d’audit légal et contractuel
marocain ................................................................................................................................................. X
Figure 3:Exemple de délais prescrits pour la classification des éléments postérieurs à la clôture selon
la loi N° 17-95 relative aux sociétés anonyme ..................................................................................... XII
Figure 4:Schéma représentatif de l’incidence des évènements postérieurs à la clôture sur le rapport
d’audit................................................................................................................................................. XIV
Figure 5:Schéma représentatif de la période concernée de la responsabilité active de l’auditeur de
l’audit des événements postérieure à la clôture .................................................................................. XVI
Figure 6:Extrait d’une lettre d’affirmation ......................................................................................... XIX
Figure 7:Schéma représentatif de la période concernée de la responsabilité passive de l’auditeur de
l’audit des évènements postérieurs à la clôture ....................................................................................XX
Figure 8:Exemple d’un guide d’entretien avec la direction pour les vérifications spécifiques .......... XXI
Figure 9:Exemple d’un programme de travail pour les vérifications spécifiques ............................. XXII
Figure 10: Exemplaire d’un questionnaire pour confirmation de la direction de l’existence des
éléments postérieurs à la clôture.......................................................................................................XXIII
Figure 11:Données générales sur le réseau international de BDO .................................................... XXV
Figure 12:Schéma sur l’évolution du cabinet BDO depuis sa création en 1963 à 2023 ................. XXVI
Figure 13:Extrait de la liasse fiscale de l’entreprise ABC (Bilan – Passif) validée avec la légende
.......................................................................................................................................................XXXIV
Figure 14:Extrait de la balance définitive (capitaux propres) de l'entreprise ABC pour l'exercice 2022
.......................................................................................................................................................XXXIV
Figure 15:Extrait du test d’intangibilité du bilan de l’entreprise ABC .........................................XXXIV
Figure 16:Extrait de la revue des écritures de l'entreprise ABC..................................................... XXXV
Figure 17:Extrait de la revue des comptes de l'entreprise ABC ....................................................XXXVI
Figure 18:Exemple d'analyse des montants supérieurs au seuil de signification ..........................XXXVI
Figure 19:Exemple d'analyse des opérations se terminant par 999 ...............................................XXXVI
Figure 20:Exemple d'analyse des opérations sans pièces justificatives ...................................... XXXVII
Figure 21:Exemple du test des estimations comptables pour l'entreprise ABC ......................... XXXVIII
Figure 22:Exemple de mémo sur les estimations comptables .......................................................XXXIX
Figure 23:Exemple de Mémo sur la continuité d'exploitation.............................................................. XL
Figure 24: Exemple d'un questionnaire pour le test des lois et réglementations ................................. XLI
Figure 25:: Exemple de mémo pour le test des textes législatifs et réglementaires .......................... XLII
Figure 26: Exemple d'examen des honoraires des avocats ............................................................... XLIII
Figure 27:Exemple de mémo pour le test des litiges ........................................................................ XLIII
LI
Figure 28:Exemple de mémo des opérations intra-groupe ............................................................... XLIV
Remerciements...................................................................................................................................... II
ABSTRACT ......................................................................................................................................... IV
Liste des abréviations ........................................................................................................................... V
Introduction générale ........................................................................................................................ VII
PARTIE I : MISSION LEGALE DU COMMISARIAT AUX COMPTES ................................ VIII
Chapitre 1 : Cadre juridique et normatif des éléments post-clôture ............................. IX
LII
Section 2 : Approche d’audit des événements postérieurs à la clôture ................ XXIX
LIII