Cahier Des Charges - Université de Sidi-Bel-Abbes
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Concours d’architecture d’étude et suivi dans le cadre de l’opération de réalisation de 70 logements au profit de l’université de Sidi-Bel-Abbès. Page 1 sur 66
I. LETTRE DE SOUMISSION
Etablie en application des dispositions de l’article 45 du décret présidentiel n° 02-250 du 24 Juillet 2002 portant réglementation des marchés publics modifié et
complété par le décret présidentiel n°03-301 du 11 septembre 2003 et le décret présidentiel 08/338 du 26/10/2008.
Je soussigné,
Nom & Prénom : ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Fonction : ………………….…………………………………………………………………………………………………………………………………
Demeurant : …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Agissant au nom et pour le compte de :………………………………………………………………………………………………………………
Adresse du siège social : ………………………………………………………………………………………………………………………………………
Agrée par décision :………………………………………………………………………………………………………………………………………
N° immatriculation fiscale : ………………………………………………………………………………………………………………………………
• Après avoir pris connaissance du projet D’ETUDE ET SUIVI POUR LA REALISATION DE 70 LOGEMENTS AU
PROFIT DE L’UNIVERSITE DE SIDI-BEL-ABBES,
• et après avoir apprécie à mon point de vue et sous ma responsabilité la nature et les difficultés des
prestations à exécuter.
• Remets, revêtu de ma signature un détail estimatif des honoraires d’étude et suivi conformément au cadre
figurant au dossier du projet de la convention d’étude et suivi.
• Me soumet et m’engage envers : MONSIEUR LE RECTEUR DE L’NIVERSITE DJILALI LIABES DE SIDI BEL
ABBES à exécuter les prestations objet de la présente convention et moyennant le montant des honoraires
(étude) ci-dessous indiqués, toutes taxes comprises :
En lettres : .................................................……………………………………….……………………………………………… DINARS ALGERIENS
En Chiffre: (………........................ DA) en TTC.
• Me soumet et m’engage envers : Monsieur le WALI de LA WILAYA de SIDI BEL ABBES représenté par le
Directeur du Logement et des Equipements Publics de la WILAYA de SIDI BEL ABBES à exécuter les
prestations objet de la présente convention et moyennant le montant des honoraires (suivi : coût en
hommes/ mois ) ci-dessous indiqués, toutes taxes comprises :
En lettres : .................................................……………………………………….……………………………………………… DINARS ALGERIENS
En Chiffre: (………........................ DA) en TTC.
Le Maître de l’Ouvrage se libère des sommes dues par lui en faisant donner crédit au compte bancaire
n° :........................................ ouvert au nom de :……………………………………..………………………………………….
Agence de :……………………………………………………………………………
J’affirme sous peine de résiliation de plein droit de la convention ou de sa mise en régie aux torts
exclusifs du bureau d’études que le dit bureau ne tombe pas sous le coup des interdictions édictées par la
législation et la réglementation en vigueur et les dispositions de l’ordonnance N° 03/03 du 19/07/2003
modifier et complété par la loi 08/12 du 25/06/2008 relative à la concurrence et la loi 04/02 du
23/06/2004 relative aux pratiques commerciales.
Fait à…………….…………………….le : ……………..……………………
(Nom, Qualité du signataire
& cachet du Maître d’œuvre)
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II. DECLARATION A SOUSCRIRE
Etablie en application des dispositions de l’article 45 du décret présidentiel n° 02-250 du 24 Juillet 2002 portant réglementation des marchés publics modifié et
complété par le décret présidentiel n°03-301 du 11 septembre 2003 et le décret présidentiel 08/338 du 26/10/2008.
Existe-t-il des privilèges et nantissements inscrits à l’encontre de l’entreprise au greffe du tribunal section
commerciale? : ………..
La société est-elle en état de liquidation ou de règlement judiciaire ? : ..………………………………………………………………………
Le déclarent à t-il été condamné en application de la loi 03/03 du 19/07/2003 relative à la concurrence modifiée
et complétée par la loi N°08/12 du 25/06/2008 ? ……………………………………………
Le déclarent atteste que la société n’est pas en état de faillite : …………………………………
Le signataire déclarant :
Nom & Prénom : ………………………………………………………………………….
Date & lieu de naissance : ………………………………………………………………………….
Fonction : …………………………………………………………. ……………….
Nationalité : Algérienne
J’affirme, sous peine de résiliation de plein droit du contrat ou de sa mise en régie aux torts exclusifs de la société
que la dite société ne tombe pas sous le coup d’interdictions édictées par la législation et la réglementation en
vigueur ;
Je certifie sous peine de l’application des sanctions prévues par l’article 216 de l’ordonnance n° 66 – 156 du 08 Juin
1966 portant code pénal, que les renseignements fournis ci – dessus sont exacts.
Fait à : …….…………………………. le : ……………….……….……
(Nom, Qualité du signataire
& cachet du Maître d’œuvre)
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III-INSTRUCTIONS AUX SOUMISSIONNAIRES
ARTICLE 01 : OBJET
Le présent cahier des charges a pour objet de définir les conditions et les obligations dans lesquelles seront
effectuées des propositions pour L’ETUDE ET SUIVI DANS LE CADRE DE L’OPERATION DE REALISATION DU 70
LOGEMENTS AU PROFIT DE L’UNIVERSITE DE SIDI BEL ABBES.
La rémunération de cette équipe est évaluée conformément à l’arrête interministériel du 24 juillet 2001.
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Elle doit être complétée par une note explicative sur les parties de base adoptées.
La proposition de l’offre doit être menée sur la base du programme présenté en annexe, elle consiste à présenter
une seule variante qui définie la partie architecturale et établie un rapport de présentation incluant les documents
graphiques suivants :
• un plan de situation (1/2000éme).
• schéma de principe.
• un plan d’aménagement extérieur (1/500éme).
• un plan de masse (1/500éme).
• les différentes vues en plan (1/100éme).
• le plan des toitures éventuellement (1/100éme)(facultatif).
• les élévations des façades (1/100éme) plus la façade d’ensembles (urbaine).
• les coupes transversales longitudinales nécessaires à la compréhension du projet (1/100éme).
• vue en 3D (perspectives et axonométries).
• Ainsi que toutes autres informations s’inscrivant dans la limites du projet et nécessaires à une
meilleure appréciation de la conception du fonctionnement du projet.
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1- L'enveloppe extérieure, totalement anonyme doit porter obligatoirement la seule mention suivante :
«Avis d’Appel d’Offre»:
ETUDE ET SUIVI POUR LA REALISATION DE 70 LOGEMENTS AU PROFIT
DE L’UNIVERSITE DE SIDI-BEL-ABBES,
« SOUMISSION A NE PAS OUVRIR »
2- Les enveloppes intérieures :
2-1 L’enveloppe OFFRE TECHNIQUE ne comportant que la mention « offre technique » et contenant les
documents suivants :
1- le cahier des charges dument renseigné et approuvé par le soumissionnaire
2- Agrément et statut du soumissionnaire.
3- La mise à jour 2009 de l’inscription dans l’ordre des architectes.
4- Dossier administratif fiscal, parafiscal en cours de validité et apuré (photo copie légalisée).
5- Le casier judiciaire du gérant en cours de validité (photo copie légalisée).
6- Le bilan financier des trois (03) dernières années
7- Toutes les pièces prouvant que le soumissionnaire a toutes les qualifications requises pour
mener à bien son projet, notamment :
• Les références professionnelles du bureau d’études dument justifiées par des attestations du maitre
de l’ouvrage, ODS, et photo des projets déjà réalisés concernant les projets d’équipement.
• La liste nominative du personnel accompagnée de curriculum vitae et déclaration du personnel à la
CNAS.
2-2 L’enveloppe OFFRE ARCHITECTURALE ne comportant que la mention « offre architecturale » et
ne doit contenir que les documents suivants :
1. Un descriptif détaillé du projet et méthodologie proposée.
2. Le tableau comparatif des surfaces projetées par rapport au programme de surface annexé au
présent cahier des charges.
3. Le procédé de construction et matériaux à utiliser.
4. Une fiche technique détaillée du projet contenant :
- surface foncière.
- surface d’emprise au sol.
- surface construite.
5. Une estimation du coût de l’objectif au mètre carré (m2) en superstructure, infrastructure et le coût
d’objectif total en TTC.
6. Devis quantitatif et estimatif détaillé ainsi que le délai de réalisation prévisionnels (planning détaillé).
7. Un dossier graphique comprenant:
- schéma de principe.
- un plan d’aménagement extérieur (1/500éme).
- un plan de masse (1/500éme).
- les différentes vues en plan (1/100éme).
- le plan des toitures éventuellement (1/100éme)(facultatif).
- les élévations des façades (1/100éme) plus la façade d’ensembles (urbaine).
- les coupes transversales longitudinales nécessaires à la compréhension du projet (1/100éme).
- vue en 3D (perspectives et axonométries). .
8. une estimation du coût de réalisation des VRD (aménagement extérieure, AEP, voirie, éclairage public,
électricité et gaz).
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NB : - Ces documents (1 à 8) doivent être anonymes et ne comporter aucune indication (ni code, ni cadre,
ni quelconque signe…).
- Le format des planches de dessin est le format A1. Tout dossier graphique ne respectant pas le format
sera rejeté. En fonction des dimensions des plans, l’échelle 1/200 peut être utilisée en remplacement de
l’échelle 1/100
2-3 Enveloppe OFFRE FINANCIERE ne comportant que la mention « offre financière » et ne doit contenir
que les documents suivants :
1. les délais des études.
2. les honoraires de l’étude et suivi avec détail conformément à l’arrêté interministériel n° 17 du 15 /05/1988
et l’arrêté interministériel N° 2 du 24 /07/2001 portant modalités de rémunération de la maitrise d’œuvre en
bâtiment.
ARTICLE 16 : DEPOT DES OFFRES :
Les plis seront remis directement à l’adresse suivante :
VICE RECTORAT DU DEVELOPPEMENT ET DE LA PROSPECTIVE DE L’UNIVERSITE
DE SIDI BEL ABBES » ROUTE DE TLEMCEN – SIDI BEL ABBES
La date fixée aux concurrents pour la remise des soumissions accompagnées des pièces énumérées ci-dessus,
sera le …………………………….. à 09 heures.
ARTICLE 17 : OFFRES TARDIVES :
Toute offre reçue par le maître de l’ouvrage après la date fixée de dépôt des offres arrêtée par le
maître de l’ouvrage sera retournée cachetée au soumissionnaire, conformément aux dispositions de l’article 10 du
décret 08/338 de la 26/10/2008 portante réglementation des marchés publics.
ARTICLE 18 : PREPARATION DES OFFRES :
Le délai accordé aux soumissionnaires pour la préparation des offres est fixé à (180) jours à
compter de la date d’ouverture des offres fixée le ………………………….. Conformément à la disposition de
l’article 11 du décret 08/338 du 26/10/2008, portant réglementation des marchés publics.
ARTICLE 19– CONTACT AVEC LE MAITRE DE L’OUVRAGE :
Aucun soumissionnaire n’entrera en contact avec le maître de l’ouvrage, entre le moment où le pli sera
ouvert et celui ou le contrat sera attribué.
ARTICLE 20 : OUVERTURE DES PLIS :
L’ouverture des plis sera faite par une commission d’ouverture des plis du service contractant à
L’UNIVERSITE DE SIDI BEL ABBES » ADRESSE : ROUTE DE TLEMCEN – SIDI BEL ABBES
Cette commission se réunira le ………………….. à 10 heures. Elle se réunit en séance publique en présence des
soumissionnaires préalablement informés lors de la publication de l’appel d’offre.
Cette commission d’ouverture des plis a pour missions de :
• Constater la régularité de l’enregistrement des offres sur un registre.
• Dresser la liste des plis dans l’ordre d’arrivée des offres.
• Dresser dans une première étape uniquement une description précise constitutive de l’offre architecturale.
• Dresser, séance tenante, le procès verbal signé par tous les membres de la commission présents.
Elle doit en outre constater l’anonymat de toutes les pièces de l’offre architecturale présentées par le
soumissionnaire, les énumérer et les conserver d’une façon anonyme et les remettre au maitre de l’ouvrage sous
un pli qui ne comportera que le numéro d’enregistrement.
Ce numéro doit être aussi porté sur les deux autres enveloppes (l’offre financière et l’offre technique)
Elle doit en outre rejeter toute offre constatée non anonyme
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Le maître de l’ouvrage donnera un nouveau code pour chaque offre architecturale, qu’il portera sur toutes les
pièces présentées dans l’offre architecturale qu’il soumettra au jury qui procède à leur évaluation et leur
classement.
Le maître de l’ouvrage conservera fermées et ne comportant que le numéro d’enregistrement, les enveloppes des
offres financière et des offres techniques des bureaux d’études. Elles seront ouvertes en deux phases par la
commission d’ouverture des plis après :
1- Elimination des offres architecturales non conformes à l’objet du l’Avis d’Appel d’Offre.
2- Elimination des offres architecturales non anonymes.
3- Elimination des offres architecturales n’ayant pas obtenu la note minimale de 40 points.
4- Délibération et classement des œuvres architecturales par le jury.
ière
1 phase : l’ouverture des offres techniques du bureau d’étude et par conséquent la levée de l’anonymat qui
feront l’objet d’une évaluation par la commission d’évaluation des offres et l’élimination des offres qui n’ont pas
obtenu la note minimale fixée à 55 points (somme des points des offres architecturales et techniques).
2ième phase : l’ouverture des offres financières ayant obtenu au minimum 55 points à l’évaluation des offres
architecturales et techniques.
La commission d’ouverture des plis dresse, le cas échéant, un procès verbal d’infructuosité signé par les
membres présents. Le procès verbal contient les réserves éventuelles formulées par les membres de la
commission.
ARTICLE 21: EVALUATION DES OFFRES :
Les bureaux d’études seront choisis conformément aux critères et au barème suivant qui est scindé en deux
volets:
1-Evaluation technique de l’offre :
L’évaluation technique de l ‘offre tient compte des critères A et B et sera notée au maximum 85 points, elle sera
notée comme suit :
A. Offre architecturale : 66 points
Les offres architecturales sont analysées et notées suivant la notation ci-dessous par un Jury désigné par le
Maître de l’ouvrage. Le jury est composé de :
- Le secrétaire général de l’Université (PRESIDENT).
- Le chef de service chargé du suivi du programme de développement.
- 03 Architectes de l’Université.
- Le subdivisionnaire de l’Urbanisme et de la construction de Sidi-Bel-Abbès ou son représentant
- 01 Architecte de la DUC
- 01 Architecte de l’OPGI
- 01 Architecte de la DLEP.
- 01 représentant de l’ordre des architectes (OBSERVATEUR).
A1. Composition et intégration urbaines : 15 points
1. Intégration au site. 03points
2. Accessibilité. 03points
3. Rationalité dans l’occupation du site. 03points
4. Anticipation sur l’organisation de chantier. 03points
5. Hiérarchie des espaces et des accès. 03points
A2-Composition architecturale : 26 points
-a- Fonctionnalité :(qualité spatiale, relations spatiales, hiérarchie, orientation).08 points.
-b- Economie : 05 points.
a- Choix du système constructif. 01 points
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b- régularité de la trame structurelle. 01.5 points
c- faisabilité technique. 01.5 points
d- Maîtrise des coûts de réalisation. 01 points
-c- Réponses architecturales : 13 points.
a- Harmonie du traitement. 04 points.
b- Choix des matériaux. 04 points.
c- Traitement volumétrique. 05 points.
A3- Respect des règles et normes en vigueur: 13 points
-1- Respect du programme. 05 points.
-2-Respect des instruments d’urbanisme régissant le site 05points.
-3-Délais des études. 03 points.
A4- Le Rendu : 12 points
-1-Respect des documents demandés. 07 points
-2- Qualité du rendu. 05 points.
N.B L’offre architecturale ayant obtenu une note inférieure à 40 points est éliminée du classement final
des offres architecturales.
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N : la note considérée.
C x 15
N = Cn C: le coût l’étude le plus Bass.
Cn : .le coût de l'étude de l'offre considérée.
Le bureau d’étude ayant obtenu le maximum de point dans la somme des points de l’offre technique
(somme des notes des offres architecturales et techniques du BET) et de l’offre financière se verra attribuer la
maitrise d’œuvre du projet.
REMARQUE : les couts proposés par les bureaux d’étude jugés irréalistes par le jury et ne respectant pas
le barème de rémunération conformément à l’arrêté interministériel du 15 mai 1988 et l’arrêté N°2 de la
24/07/2001 portante modalité de rémunération de la maitrise d’œuvre se verront attribuer une note zéro
et ne sont pas pris en compte comme base de calcul.
LES NOTES ELIMINATOIRES SONT CITEES COMME SUIT :
Offre architecturale : <40 points.
Offre technique (architecturale+technique du bureau d’étude) : <55point.
Si aucun bureau d’étude ou architecte parmi ceux ayant atteint ou dépassé le seuil des 40 points fixé pour
l’offre architecturale, n’a obtenu le minimum de 55 points à l’évaluation technique (somme des notes des offres
architecturales et techniques du bureau d’étude), celui ayant obtenu le maximum de points à cette somme sera
retenu pour la maitrise d’œuvre.
En cas d’égalité des notes, celui ayant obtenu la meilleure note à l’offre architecturale sera retenue.
En cas d’égalité encore, les membres du jury voteront et en cas d’égalité la décision du président du jury est
prépondérante.
Néanmoins, si toutes les œuvres présentées par les soumissionnaires sont jugées de mauvaise qualité par
les membres de jury, le concours sera déclaré infructueux.
NB :
1 : En vertu de l’instruction ministérielle de l’habitat et de l’urbanisme N° :01/DAU/MHU/09 du 26/01/2009, les
missions d’étude et suivi du projet doivent être confiées au même maître de l’œuvre.
2 : Toutes offres ne respectant pas les modalités de rémunération de la maîtrise d’œuvre conformément à l’arrête
interministériel du 15 mai 1988 et l’arrêté du N°2 du 24/07/2001 se verra attribuée la note zéro.
ARTICLE 22: DEROULEMENT DES TRAVAUX DE JURY :
Le jury déclarera irrecevable et n’examinera pas la prestation livrée hors délais, incomplets ou présentant
des pièces non conformes.
Le jury conclura ses travaux en dressant un procès verbal signé par tous ses membres puis il assistera à la
levée de l’anonymat.
Le jury peut délibérer valablement qu’en présence de la majorité de ses membres.
En cas de partage égal de voix, celle du président du jury est prépondérante. Après conclusion des travaux du
jury, l’affichage sera rendu public et l’anonymat levé.
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En cas d’égalité de points, la sélection sera portée sur le concurrent disposant de meilleures références dans le
bâtiment et de l’avis du président du jury.
• Le jury est souverain dans ses décisions.
• Les travaux du jury sont confidentiels.
• Le jury sanctionnera ses travaux par un procès verbal signé par tous ses membres en trois (03)
exemplaires, un exemplaire sera remis au maître de l’ouvrage qui devra le tenir, pour consultation, à la disposition
des concurrents et un exemplaire sera gardé par le président du jury. Des copies seront remises aux membres du
jury.
ARTICLE 24: LEVEE DE L’ANONYMAT:
La levée de l’anonymat aura lieu en présence du maître de l’ouvrage et des membres du jury après la
signature du procès verbal de classement des offres architecturales et délibération du jury.
ARTICLE 25 : DETERMINATION DE LA CONFORMITE DES OFFRES AU DOSSIER DE L’AVIS D’APPEL D’OFFRE :
Avant d’effectuer l’évaluation des offres, la commission d’évaluation devra s’assurer que chaque offre est
conforme aux conditions requises par le dossier d’avis d’appel offre.
Aux fins du présent article, une offre conforme au dossier du l’Avis d’Appel d’Offre est une offre qui répond
à tous les termes, conditions et spécifications du dossier du l’Avis d’Appel d’Offre, sans divergences ni réserves
importantes.
Lorsqu’une offre n’est pas conforme aux conditions requises par le dossier du l’Avis d’Appel d’Offre elle
sera rejetée par la commission d’évaluation et ne pourra être par la suite rendue conforme au dossier du l’Avis
d’Appel d’Offre par la correction, ou le retrait subséquent de la réserve ou divergence aux conditions du l’Avis
d’Appel d’Offre.
ARTICLE 26: CARACTERE CONFIDENTIEL DE LA PROCEDURE D’ANALYSE ET D’EVALUATION DES OFFRES :
Aucune information relative à l’examen, aux éclaircissements, à l’évaluation, à la comparaison des offres et
aux recommandations relatives à l’attribution de la maîtrise d’œuvre, ne pourra être divulguée aux
soumissionnaires, ou à toute autre personne étrangère à la procédure d’examen et d’évaluation après l’ouverture
des plis, et jusqu’à l’annonce de l’attribution de la maîtrise d’œuvre au soumissionnaire retenu.
Toute tentative effectuée par un soumissionnaire pour influencer le Maître de l’ouvrage au cours de la procédure
d’examen, d’évaluation et de comparaison des offres, conduira au rejet de l’offre de ce soumissionnaire.
ARTICLE 27: ASSURANCE CIVILE PROFESSIONNELLE :
Conformément à l’article 175 de l’ordonnance 95-07 du 26/01/1995 relative aux assurances et à l’article 2
du décret exécutif 95-414 de la 09/12/95 portant obligation d’assurance civile professionnelle des intervenants
dans la construction.
Le BET attributaire des missions études et suivi est tenu de souscrire auprès du même assureur que l’organisme
de contrôle technique et l’entreprise, une police d’assurance couvrant sa responsabilité civile professionnelle
susceptible d’être encourue du fait :
- Des études et conceptions architecturales.
- Des études et conceptions d’ingénierie.
- Du suivi du chantier de construction de restauration et de réhabilitation d’ouvrage.
Cette assurance s’étend de l’ouverture du chantier jusqu'à la réception définitive.
ARTICLE 28: ASSURANCE RESPONSABILITE DECENNALE :
Le BET sera responsable dans un délai de dix (10) ans envers le maître de l’ouvrage de tout désordre
constatés dans les ouvrages, sans exception ni réserve quelle que soit l’importance, l’origine ou la nature des
désordres sauf recours contre tiers.
Le BET chargé de l’étude et suivi est tenu de souscrire une police d’assurance décennale auprès du même
assureur que l’organisme de contrôle technique et de l’entreprise, qui prend effet à partir de la réception
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définitive, conformément à l’article 178 de l’ordonnance 95 -07 du 26/01/1995 relative aux assurances et au code
civil dans son article 554.
ARTICLE 29: PROPRIETE DES ETUDES :
Les propositions retenues deviennent la propriété du maître de l’ouvrage, l’auteur conserve la propriété
intellectuelle de l’œuvre.
Le maître de l’ouvrage, initiateur du concours n’est pas tenu de réaliser l’une des œuvres retenues’ lorsque celle-ci
ne répondent pas aux objectifs recherchés par le maître de mise en œuvre.
Lorsqu’une œuvre est retenue, la poursuite des études en architecture ainsi que le suivi de leur exécution sont
confiés à l’auteur de cette œuvre
NB : Les offres non retenues seront restituées aux soumissionnaires après attribution de la maîtrise
d’œuvre au soumissionnaire retenu et expiration du délai de recours réglementaire.
ARTICLE 30 DROIT DE RECOURS :
Le soumissionnaire qui conteste le choix opéré par le service contractant dans le cadre de l’avis d’appel
d’offres peut introduire un recours dans les 10 jours à compter de la première publication de l’avis d’attribution
provisoire du marché dans le bulletin officiel des marchés de l’opérateur public ou la presse auprès de la
commission des marchés compétente dans la limite des seuils fixés aux articles 121 et 130 du décret présidentiel
08/338 du 26/10/2008.
ARTICLE 31 ADAPTATION D’ETUDE :
Seules les œuvres qui n’ont pas fait l’objet d’exécution seront validées. si le maitre de l’ouvrage constate que
l’offre architecturale présenté a été déjà primée, il se réserve le droit de retirer la maitrise d’œuvre à l’architecte
retenu, d’annuler le contrat, nonobstant les sanctions qu’il pourrait subir en application du décret législatif
N°94/07 du 18 MAI 1994 relatif aux conditions de la production architecturale et à l’exercice de la professions
d’architecte et l’arrêté interministériel N°17 du 15 MAI 1988 modifiée et complété par l’arrêté interministérielle N°
02 du 24/07/2001 fixant les modalités d’exercice et de rémunération de la maître d’œuvre en bâtiment.
ARTICLE 32 : DOSSIER DE L’APPEL D’OFFRE :
• Modèle de soumission.
• Modèle de déclaration à souscrire.
• L’instruction au soumissionnaire.
• Les Prescription fonctionnelles
• Le plan de situation.
• Programme des surfaces.
• Cahier des prescriptions spéciales 1 ou modèle de marché: mission études
• Cahier des prescriptions spéciales 2 ou modèle de marché : mission suivi des travaux
• Cahier des clauses administratives générales
• Annexes.
REMARQUE IMPORTANT:
Les soumissionnaires doivent impérativement préciser le coût homme par mois pour la mission suivi. Cette
dernière fera l’objet d’un contrat ou marché ente la direction des logements et des équipements publics (le maître
de l’ouvrage pour la réalisation) et le soumissionnaire retenu pour la mission étude.
ARTICLE33 : DATE ET LIEU DE SIGNATURE DU CAHIER DES CHARGES.
Fait à SIDI BEL ABBES, le …………………………
Lu et accepté Vu et approuvé
A Sidi bel abbés le …………… A Sidi bel abbés le …………….
Le maître de l’œuvre Le maître de l’ouvrage
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PRESCRIPTION FONCTIONNELLE
I- COMPOSITION URBAINE
I.1- ORIENTATIONS GENERALES :
L’implantation du projet doit être conforme aux prescriptions définies par les instruments d’urbanisme.
Il devra être procédé, dans l’étude préliminaire à l’analyse détaillée de l’environnement immédiat du projet, de
manière à évaluer la nature et l’importance des contraintes et la spécification afin d’en tenir compte en général.
L’architecture adoptée doit apporter les nuances, la souplesse, la variété qui permettront de satisfaire au mieux
les exigences des habitants en termes d’esthétique et de confort et rendront le quartier agréable à habiter.
La constante du repère doit être toujours présente, l’environnement urbain créé doit permettre à chacun de
retrouver son lieu, de reconnaître et de s’approprier son espace.
I.2- ORIENTATION PARTICULIERES :
Le maitre de l’œuvre devra lors de la conception veillez à :
Rechercher la notion de quartier dans le projet en renfonçant ses limites et ses espaces privés en lui créant
ses propres portes virtuelles.
Tenir compte du bâti existant, dans son architecture, sa disposition et son contexte (contraste - intégration).
Valoriser un espace extérieur en créant la relation entre la bâti et l’environnement immédiat, cette relation doit
être clairement matérialisée par des espaces hiérarchisés.
Les candidats devront rechercher et imprégner à leurs travaux un caractère urbain propre, ils devront prévoir
des espaces de transition assurant un passage graduel du public au privé.
La création d’espaces de convivialité intra îlot comme élément d’accompagnement extérieurs aux logements en
parfaite harmonie doit être encouragé.
Rechercher selon la taille du programme variété et une richesse à travers une architecture, des traitements et
des agencements différenciés par îlot et /ou par entité.
Viser, comme objectif à obtenir une architecture aboutie, devant être perçu comme une réponse
parfaitement concluante à une demande clairement dimensionnée et énoncée.
Cette notion doit se traduire par l’adoption d’un agencement et d’une architecture qui dissuade les
occupants à procéder aux transformations de leur logement.
Veillez à l’utilisation judicieuse et rationnelle de la morphologie du terrain pour une meilleure composition
urbaine et architecturale.
Rechercher à travers une conception adaptée, la meilleure intégration alliant l’optimisation des surfaces et
des implantations à la richesse des formes et des volumes, tout en limitant au maximum les travaux de
soutènement.
Une attention particulière, doit être apportée, lors de la conception, à l’économie du projet. Celle-ci doit être
en adéquation avec les attendus, la nature et la destination des constructions.
L’implantation des bâtiments doit respectée la capacité du terrain et être conformé aux règlements des
instruments d’urbanisme (POS, COS, CES, Hauteur).
II-CONCEPTION ARCHITECTURALE :
II-1-ORIENTATION GENERALES
L’organisation spatiale du logement doit s’adapter au mode de vie local et répondre à la réglementation en
vigueur.
La conception des logements doit répondre au double objectif de la fonctionnalité et au bien être des occupants
selon les exigences et spécificités régionales et culturelles du lieu d’implantation du projet.
Au niveau conceptuel, il est indispensable d’éviter au maximum la répétitivité des cellules et/ou des entités, si
celle-ci n’est pas justifiée.
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Il ne sera pas toléré le recours à l’adaptation des plans d’autres projets, si celle-ci n’est pas expressément
demandée.
La conception doit être l’émanation d’une véritable recherche alliant l’originalité, l’innovation et le respect des
éléments du site d’insertion.
II-2-ORIENTATIONS PARTICULIERES.
A-Conception des bâtiments : Des unités en îlots ou en rues doivent être privilégiées en veillant
aux conditions de leur gestion et leur appropriation.
La densité des bâtiments et leur gabarit doit être conforme aux dispositions prévues pas les instruments
d’urbanisme.
La conception de logements sur vide sanitaire doit être évitée, lorsque cette option est rendue nécessaire, il y’a
lieu de :
• Prévoir des trappes de visite aux endroits idoines de manière à permettre un accès facile et étanche.
• Prévoir des grilles d’aération en nombre suffisant et surélevées de manière à éviter l’infiltration des eaux de
ruissellement,
• Réaliser les regards de chute. L’accès à l’immeuble doit comporter une rampe d’accès n’excédant pas 4% de
pente avec une largeur d’au moins 0,70 m destinée à l’usage des personnes à mobilité réduite.
• Des typologies collectives, semi collectives et individuelles groupées doivent être conçues selon la région et
la taille de l’agglomération
• L’aménagement des terrasses accessible communes peut être tolérée, dans ce cas, l’architecte devra
prévoir l’organisation et les adaptations nécessaires.
• Dans le cas d’une conception offrant un recul par rapport au trottoir, l’espace intermédiaire peut être
conçue aux logements du rez-de-chaussée. Cet espace, planté devra être protégé par un clôture légère dont la
partie en dur ne doit dépasser les 60cm de hauteur.
• Le hall d’entrée de l’immeuble dot être conçu comme un espace d’accueil convenablement dimensionné en
hauteur et en largeur, l’accès à la cage d’escalier sous le pallier intermédiaire est à bannir.
• La porte d’accès à l’immeuble doit être un élément d’appel jouissant d’un traitement décoratif adapté.
• A l’étage le concepteur doit distinguer le palier de repos de l’espace de distribution des logements.
B-Traitement des façades : Les façades doivent tenir compte des orientations, du niveau
d’ensoleillement et des vents dominants.
Pour une meilleure réussite de la volumétrie du projet, il est souhaitable de jouer avec les terrasses, les
toitures et les décrochements. Le jeu de pleins et vides, d’avances et de reculs, les ouvertures des fenêtres, les
séchoirs, la forme des toitures et des cages d’escaliers peuvent faire varier l’aspect des édifices et valoriser le
paysage urbain.
Le traitement des façades doit dans tout las cas de figure se référer à l’architecture locale (matériaux,
traitement, forme et représentation).
Les matériaux devront participer de manière significative au traitement des façades par leur texture, leur
teinte, leur appareillage et leur mise en œuvre.
La dimension et le traitement des ouvertures doivent tenir compte du niveau d’ensoleillement selon l’orientation
des façades et les autres caractéristiques du climat.
Le compartiment bas ou la base de l’immeuble constitue plutôt un espace de la ville ou quartier, il doit favoriser,
avec une grande flexibilité, la communication, l’ouverture, la transparence et la richesse en évitant l’anonymat a
travers un traitement adéquat, différencié de façon prononcée par rapport au traitement du compartiment
haut.
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Le compartiment haut ou le corps de l’immeuble, constituant les logements, doit fournir des espaces
accueillants, ensoleillés, intimes et sécurisés.
Un traitement particulier, intégré a l’ensemble, doit être réservé aux soubassements afin d’éviter leurs usure et
salissure.
C-Parties communes : Une attention particulière doit être accordée au traitement des parties
communes se traduisant notamment par :
• La réalisation d’une entée d’immeuble avec des dimensions en harmonie avec l’envergure et le traitement de
la façade.
• La mise en œuvre, au niveau des halls et cages d’escaliers, de revêtements appropriées et de qualité.
• L’installation des boites aux lettres à l’emplacement idoine.
• La pose de rampe d’escalier de qualité, restituant l’agrément à cette partie de l’immeuble.
• L’aménagement de terrasses accessibles lorsque cela est possible.
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II-3-1-CONCEPTION :
Chaque logement se composera de :
1-Un séjour
2-Trois (03) chambres
3-Une cuisine
4-Une salle de bain
5-Un WC
6-Un espace de travail (bureau)
7-Un espace de dégagement
8-Des volumes de rangement
Les dimensions internes nettes de ces éléments (1 à 8) constituent la surface habitable du logement
9-Un séchoir.
II-4-2-EQUIPEMENTS ELECTRIQUES :
L’installation électrique doit être exécutée suivant les règles de l’art avec du matériel de qualité
reconnue.
Les travaux d’électricité doivent se conformer aux :
-Règlements, recommandation et exigences de la protection civile.
-Règlements, recommandation et exigences de la SONELGAZ.
Aux recommandations en vigueur.
Chaque espace devra recevoir les équipements suivants :
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Séjour: 01 ou 02 point lumineux (1 DA+1 SA) ou 1 DA
3 ou 4 prises de courant avec terre (P+T).
Chambre: point lumineux SA
3 Prises (2P +T) de courant et 1 prise d’antenne collective dans la 2ème chambre (ch.des parents)
Cuisine: point lumineux SA au plafond + 1 réglette de 0.60 avec prise +t au dessus du potager.
3 prises de courant avec terre (P+T) à 1.60m du sol.
Salle de bain: point lumineux (SA) +1 réglette applique avec prise + une étagère et glace au dessus du lavabo.
Toilette: point lumineux (SA).
Dégagement: 01 ou 02 point lumineux (1 VV ou SA).
Séchoir: point lumineux avec hublot étanche.
Espaces de travail pour enseignement: point lumineux SA et une prise de courant (2P +T).
Travaux extérieurs : En plus des dispositions à prévoir pour les réservations de fourreaux pour passage des
câbles téléphoniques et internet et autres, la conception des réseaux et équipements doit se faire conformément
aux normes et à la réglementation en vigueur.
Le poste transformateur sera intégré en RDC du bâtiment conformément à la réglementation en vigueur et
particulièrement les recommandations et exigence de la SONELGAZ.
II-4-3-MENUISERIE:
La menuiserie doit être exécutée avec des matériaux de bonne qualité suivant les règles de l’art, les
dispositions pour un réglage et une mise en place parfaite sont exigées. Dans tous les cas de figures, le choix du
type des matériaux utilisé doit être justifié tant du point de vue technique (résistance, comportement, durabilité,
étanchéité, performances techniques et acoustiques) que financier. Les portes d’entrée aux logements doivent, en
outre, répondre à l’impératif de sécurité anti-intrusion, par le type de matériaux, de scellements et du système de
fermeture. En tout état de cause les menuiseries doivent être réalisées conformément aux :
-DTR.E5 pour la menuiserie en bois.
-DTR.E5.2 pour la menuiserie métallique.
-Règles et normes internationales liées au type de menuiserie proposé.
II-4-4-GAINES TECHNIQUES:
04 gaines techniques doivent être prévus et réalisées selon les normes en vigueur, elle devront abriter les
installations relatives à l’alimentation en Eau, Gaz, Electricité, téléphone et câble TV.
Cuisine : une gaine pour évacuation des gaz brut (chauffe-bains) et deux(02) aérations en façade, en partie haute
et en partie basse doivent être conçues et exécutées conformément au DTR.C3.3.1.
Salle de bain et toilette : dans le cas de l’absence d’ouverture donnant directement sur l’extérieur, une gaine
d’aération conçue conformément au DTR.C3.3.1 doit être prévue.
Evacuation : les canalisations des plomberies devront être distinctes pour les eaux usée, les eaux vannes et les
eaux pluviales. Elles peuvent aboutir à un égout unique notamment dans les cas de réseau unitaire. Les eaux
pluviales seront évacuées par canalisations appropriées, il sera évité les évacuations directement sur les façades
ou autre procédé qui pourra contribuer à l’altération rapide des façades. Une ventilation dite primaire est installée
en partie haute de chaque chute ou descente conçue et exécutée conformément au DTR.E.8.1 et au DTR relatif aux
travaux de VRD.
II-4-5-ETANCHEITE:
L’étanchéité des toitures terrasses, toiture inclinées, des espaces humides et espaces du logement annexe
extérieures doit être conçue en prévoyant toutes les dispositions pour une exécution conforme aux règlements et
normes en vigueur. Elle doit être conçue et exécutée conformément au document technique DTR E4.1 et à
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l’instruction ministérielle relative à l’étanchéité et l’isolation des toitures terrasse en zone saharienne.
Traitements des surfaces
Revêtement des sols
-Les sols des espaces habitables seront revêtus en dalles de sol céramique ou carreaux granito poncés lustrés de
qualité supérieur.
-Les sols des parties communes doivent être en carreaux de granito de premier choix et dans un parfait état de
finition.
Les marches et contremarches des escaliers seront en marbre ou granito de qualité et dans un parfait état de
finition.
L’ensemble des ces travaux seront conçus et exécutés conformément au DTR E6.3
Revêtements muraux
Pour les logements
Un placage de carreaux de faïence devra être sur toutes les faces vues du potager de cuisine et prolongé sur une
hauteur de 60 cm sur les parois verticales au dessus de ce potager, ainsi que sur la partie réservée à la
cuisinières.
Le plan de travail de la paillasse de la cuisine doit être prévu en marbre ou tout autre matériau de qualité similaire.
Le placage en carreaux de faïence de salle de bain se fera sur une hauteur de 2,00 m et sur les quatre façades en
carreaux de faïence.
Des plinthes en faïence au bas de chaque intérieure de mur et de chaque cloison.
L’ensemble des ces travaux seront conçus et exécutés conformément au DTR E6.3
Pour les parties communes :
Les soubassements des partis communs doivent se distinguer par un traitement particulier permettant d’éviter
usures et salissures, en faïence, mignonnette ou peintures spéciales.
Ces travaux seront conçus et exécutés conformément au DTR E6.3
V-PROGRAMME DES SURFACES DU LOGEMENT
DESIGNATION SURFACES EN M²
Séjour 20
Chambre 16
Chambre 02 12
Chambre 03 12
Espaces de travail (bureau) 12
Cuisine10 12
Salle de bain3.5 4,5
Toilettes1.5 1,5
Hall de distribution et circulations …………..25%.................. 30
Total 120 M²
La surface moyenne du logement est de 120.00m² avec une tolérance de (+) ou (-) 2.5%.
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ANNEXE 01 : FICHE TECHNIQUE A REMPLIR
DETAIL DES SURFACES :
:
DESIGNATION DES LOTS MONTANT TOTAL EN TTC
Surface bâtie
Espaces verts
Surfaces des aménagements et voies d’accès et parking
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SOMMAIRE
Article
Article 01 Objet du marché.
Article 02 Identification précise des parties contractantes.
Article 03 Identité et qualité des personnes habilitées à signer e contrat.
Article 04 Mode de passation du marché.
Article 05 Pièces contractuelles.
Article 06 Définition et contenu des Missions.
Article 07 responsabilité civile et professionnelle.
Article 08 Assurance décennale.
Article 09 Délais des études.
Article 10 Pénalités de retard.
Article 11 Liste du personnel.
Article 12 Correspondances.
Article 13 Propriété des études.
Article 14 Classification de I’ ouvrage.
Article 15 Montant du marché.
Article 16 Modification des études.
Article 17 Le non- respect du coût objectif.
Article 18 Conformité.
Article 19 Modalités de paiement.
Article 20 Condition de règlement.
Article 21 Conditions de résiliation.
Article 22 Caution de bonne exécution ou Retenue de garantie.
Article 23 Réception provisoire.
Article 24 Réception définitive.
Article 25 Délai de garantie.
Article 26 Nantissement.
Article 27 Domiciliation bancaire.
Article 28 Cas de force majeur.
Article 29 Caution de mise en vigueur.
Article 30 Contestations Litiges.
Article 31 Répétitivité.
Article 32 Texte de référence.
Article 33 Date et lieu de signataire du marché.
ANNEXE -1-
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ARTICLE 0I : OBJET DU MARCHE :
Le présent marché a pour objet l’étude pour: LA REALISATION DE 70 LOGEMENTS AU PROFIT DE L’UNIVERSITE DE SIDI
BEL ABBES.
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b) La mission Avant projet :
L’avant projet est l‘étude sommaire chiffrée d’une solution d’ensemble permettant de réaliser le programme
arrêté. Cette mission comporte toutes les pièces graphiques à l’échelle 1/100e permettant une meilleure
appréciation du projet ainsi qu’un plan d’aménagement extérieur global à l’échelle1/200e.
Elle comprend
• Le plan d’aménagement (1/100e ou 1/200 e)
• Les élévations des façades principales (1/100e)
• Les coupes transversales et longitudinales (1/100e)
• La note de calcul définissant les descentes de charge
• Le tableau comparatif des surfaces par rapport au programme.
• Les variantes définissant les différentes solutions techniques possibles de construction
• La notice descriptive et justificative de la solution envisagée ou des solutions envisagées
Ainsi que toute information s’inscrivant dans les limites de cette mission, et nécessaire à une meilleur
appréciation de la conception et du fonctionnement du projet. Cette mission est finalisée par la présentation du
dossier correspondant au maître de l’ouvrage pour approbation.
Par ailleurs, après approbation de l’avant projet par le Maître de l’ouvrage, le Maître de l’œuvre Arrête en
relation avec le laboratoire désigné par le Maître de l‘ouvrage et avec le concours de l’organisme chargé du
contrôle technique de la construction (C.T.C) sur la base du plan de masse fourni dans l’avant projet, le programme
des essais et sondages à effectuer au titre de l’étude du sol.
• Assure le contrôle et l’interprétation des résultats géotechniques fournis par la dite étude.
• Assiste le Maître de l’ouvrage dans l’élaboration du dossier relatif à la demande du permis
de construire.
• Introduit le cas échéant pour le compte du Maître de l‘ouvrage la demande du permis de construire auprès
des services compétents.
c) La mission Projet d’exécution
Le projet d’exécution comprend toutes les pièces graphiques et écrites (plans détaillés des différents corps d’état,
notes de calcul, et un devis quantitatif détaillé).
Cette mission est complétée par l’établissement des plans de raccordement aux réseaux existants (voiries et
réseaux divers).
Cette étude comprend:
1. Les pièces écrites
• Cahier des prescriptions techniques
• Devis descriptif global.
• Devis quantitatif et estimatif global avec un tableau récapitulatif.
• Planning d’exécution de tous les corps d’état.
2. Les pièces graphiques
• Plan de situation
• levés topographiques du terrain
• Plan de terrassement coté avec profils en long et en traverse (1/1200e)
• Plan d’implantation avec indication précise des différents niveaux et des cotes de fondation projetées, du tracé des
canalisations et des branchements divers, des voiries, des abords et des plantations (1/200e)
• Plan de masse et d’aménagement extérieur, murs de soutènement, terrasses, jardins, clôtures et autres mobiliers
urbains au l/200.
• Plan de chaque niveau au 1/50e avec indication des réserves de passage des canalisations diverses
d’alimentation ou d’évacuation.
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•
Plan de fondation au 1/50e
• plans de coffrage et ferraillage (1/20 e 1 /50 e)
• Plan de terrasse au 1/50e avec indication du sens des pentes d’écoulement.
• Les coupes transversales et Longitudinales (1/50e)
• Plan des aires de circulation et parking (1/200 e)
• Plans et profils des évacuations des eaux pluviales et usées avec indication des canalisations (1/100 e)
• Plans d’implantation des espaces verts avec indication des espèces végétales.
• Plans des regards et branchements (1 /20 e)
3- Pièces annexes
• Plans des distributions d’eau en précisant l’emplacement des bouches d’incendie et de la bâche à eau.
• Plans généraux des distributions électriques avec indication des sections principales des réseaux et des
emplacements des appareils.
• Caractéristiques des éléments des tableaux de répartition et de protection ainsi que celles du transformateur.
• Les plans d’alimentation de gaz, de chauffage, de climatisation, des installations téléphoniques et de sonorisation.
• Plans de détail des menuiseries intérieures et extérieures, des ferronneries, des sanitaires et des éléments
répétitifs ou particuliers.
• Plans de détail des fondations, des ossatures et des maçonneries.
• Plans de détail des clôtures.
ARTICLE 18 : CONFORMITE
Le Maître de l’œuvre exécute les missions qui lui sont confiées par le Maître de l’ouvrage conformément aux
stipulations contractuelles, aux règles de l’art et aux usages de la profession.
Le Maître d’œuvre est le garant de la conformité de la réalisation avec l’étude dont il est le
concepteur, il joue un rôle de coordination et de contrôle au cours de la réalisation.
Esquisse 20%
Avant Projet 30%
projet d’exécution 45%
Choix de l’entreprise 05%
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ARTICLE 23 : RECEPTION PROVISOIRE.
La réception provisoire du présent marché interviendra à la transmission de tous les documents et dossier
graphiques objet de marché, un procès verbal sera établi conjointement avec le maître de l’ouvrage.
ARTICLE 26 : NANTISSEMENT
En vue de l’application du régime de nantissement dans les conditions fixées au décret présidentiel n°02/250 du
24/07/2002 portant réglementation des Marchés publics modifié et complété par le décret présidentiel N°03/301
du 11/09/2003. Modifier et complète par le décret par le décret 08/338 du 26/10/2008.
Comme comptable chargé des paiements Monsieur le trésorier de la Wilaya de Sidi Bel Abbés.
Comme fonctionnaire chargé de fournir au titulaire du marché ainsi qu’au bénéficiaire du nantissement, les
renseignements prévus par la législation en vigueur est Monsieur Le Recteur de l’Université de Sidi bel Abbés.
Comme Service chargé de liquidation des sommes en exécution du présent marché Monsieur Le Recteur de
l’Université de Sidi bel Abbés.
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En cas de litiges ou de contestations soulevées par l’inexécution des clauses du présent marché, les parties
disposent des recours suivants:
1. Règlement à l’amiable
2. Recours à la compétence du Tribunal de Sidi Bel Abbés.
ARTICLE31: REPETITIVITE
Lorsque le maître d’œuvre répète les missions correspondant à la partie fixe de règlement, le montant de celle-ci
est réduit dans des proportions qui sont arrêtées dans ce marché de maîtrise d’œuvre en fonction de l’importance
et/ou de la complexité de l’ouvrage et entrant dans des fourchettes suivantes :
• Mission esquisses de 50% à 100%.
• Mission avant-projet de 50% à 90%.
• Mission projet d’exécution de 40% à 70%.
• Mission assistance dans le choix de l’entrepreneur Néant.
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• Toutes clauses insérées dans le présent marché ou dans ces documents aux quels se refera le soumissionnaire et
qui seront contraires aux règlements en vigueur seront considérées comme nulles.
Lu et accepté
A Sidi bel abbés le ……………
Le maître de l’œuvre Vu et approuvé
A Sidi bel abbés le …………….
Le maître de l’ouvrage
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ANNEXE 1 : DETAIL DE CALCUL DE LA MISSION ETUDES
Le présent marché a pour objet l’étude pour : LA REALISATION DE 70 LOGEMENTS AU PROFIT DE L’UNIVERSITE DE SIDI
BEL ABBES..
DÉTAIL DE CALCUL:
Le Maître d’œuvre percevra, pour effectuer les études et fournir les documente objet du présent marché, une
rémunération fixée selon La nature de l’étude.
Montant d`étude
TOTAL EN T.T.C DA
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SOMMAIRE
Article
TITRE I : DISPOSITIONS GENERALES
Article 01 Objet du marché.
Article 02 Mode de passation du marche.
Article 03 Identification précise des parties contractantes
Article 04 Identité et qualité des personnes dument habilitées ont signé le marché.
Article 05 Consistance de la mission
Article 06 Pièces contractuelles
Article 07 Condition de qualification
TITRE II : MODALITES D’EXERCICE DE LA MISSION SUIVI
Chapitre 1 : Définition et contenu de la mission suivi
Article 08 Définition des missions
Article 09 Suivi et contrôle de l’exécution des travaux
Article 10 Présentation des propositions de règlement
Chapitre II : marche de suivi des travaux
Article 11 Marche de suivie des travaux.
Article 12 Obligations du maitre de l’ouvrage.
Article 13 Obligations du maitre de l’œuvre.
Article 14 Responsabilité civile et professionnelle.
Article 15 Assurance décennale.
Article 16 Cas de force majeure.
Article 17 Définition des ouvrages garantis.
Article 18 Sous-traitance.
Article 19 Délais.
Article 20 Relations avec l’entrepreneur.
Article 21 Résiliation ou interruption de mission
Article 22 Règlement des litiges.
Article 23 Dépassement des délais de réalisation.
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TITRE II : MODALITES D’EXERCICE DE LA MISSION SUIVI
Chapitre 1 : Définition et contenu de la mission suivi
ART. 8: DEFINITION DES MISSIONS
La mission «suivi » des travaux de réalisation en bâtiment concerne :
• La mission «suivi et contrôle de l’exécution des travaux »
• La mission «présentation des propositions de règlement »
• L’exercice de ces missions peut inclure également toute autre prestation nécessaire à la bonne exécution du projet
et définie au marché de maîtrise d’œuvre.
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Chapitre II : marche de suivi des travaux
ART. 11: MARCHÉ DE SUIVIE DES TRAVAUX
Le marché est conclu dans le cadre des dispositions légales en vigueur, en particulier celle régissant les
marchés publics.
Le marché détaille le contenu des missions et fixe la composition de leur dossier respectif. Il détermine en
même temps les obligations spécifiques du Maître d’œuvre.
ART. 19:DELAIS
Les délais de suivi et de contrôle d’exécution des travaux sont de ………… mois.
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ART. 22 : REGLEMENT DES LITIGES
Les parties contractantes s’engagent à régler leurs différents de l’amiable ; En cas de litige persistant,
celui-ci sera tranché définitivement suivant le règlement de conciliation et d’arbitrage par la commission
d’arbitrage composée d’un représentant du maître de l’œuvre et d’un président désigné conformément au code de
la procédure civile.
Dans la recherche du règlement des litiges, il sera tenu compte de la législation en vigueur et notamment le décret
présidentiel n° 02/250 du 24 juillet 2002 portant réglementation des marchés public modifié et complété par le
décret présidentiel N 03/301 du 11/09/2003, et le décret présidentiel 08/338 du 26/10/2008.
En cas de non- règlement c’est le tribunal administratif de Sidi Bel Abbés qui sera compétent.
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Si cette notification n’est pas faite ou si le paiement, n’intervient pas à l’expiration de ce délai, le retard
ouvre droit sur la demande expresse de l‘entreprise, à des intérêts moratoires calculés depuis ce jour, que suit
l’expiration du dit délai, au taux moyen d’intérêt bancaire à court terme.
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ART. 33: TEXTES DE REFERENCES
Les principaux documents et textes qui régiront le marché passé, entre le maître de l’ouvrage et le BET ou
architectes sont soumis aux :
• Le décret présidentiel 02/ 250 du 24/07/2002, portant réglementation des marchés publics modifié et
complété par le décret présidentiel 03/301 du 11/09/2003 et le décret présidentiel 08/338 du 26/10/2008 .
• Arrête interministériel du 15/05/1988 modifié et complété Par l’arrêté interministériel N° 02 des
24/07/2001 portantes modalités d’exercices et de rémunération de la maitrise d’œuvre en bâtiment
• Le décret législatif N° 94-07 du 18/05/1994 relatif aux conditions de la production architecturale et
l’exercice de la profession.
• Le cahier des clauses administratives générales (C.C.A.G) approuvé le 21/11/1964.
• L’ordonnance N°66/154 du 08/06/1966. modifiée et complétée Par L’ordonnance N° 75/58 du
26/09/1975 Portant code de procédure civile
• L’ordonnance N° 03/03 du 19/07/2003 modifiée et complétée par la loi 08/12 du 25/06/2008 relative à
la concurrence.
• Décret 05/12 du 08/01/2005 relatif les prescriptions particulières d’hygiènes et de sécurité applicables
aux secteurs du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique.
• L’ordonnance N° 95-07 de la 25/01/1995 relative aux assurances.
• Décret exécutif N°95-414 du 09/12/1995 relatif à l’obligation d’assurance de responsabilité civile et
Professionnelle des intervenants dans la construction.
• la loi 03/10 du 19/07/2003 relative à la protection de l’environnement.
• la loi 04/02 du 23/06/2004 relative aux pratiques commerciales
• L’instruction ministérielle 417/MHU du 22/10/2006 du ministère de l’habitat et de l’urbanisme portant
Obligation de réalisation les rampes pour handicapés
• RPA 1999 – 2000 -2003
• L’instruction ministérielle 01/DAU/09 du 26/01/2009 du ministère de l’habitat et de l’urbanisme qui
s’intitule : « les missions étude et suivi doivent être confiées et assurées par le même BET »
• Toutes dispositions légales, avis, instructions ministérielles et interministérielles applicables aux
marchés publics.
• Toutes clauses insérées dans le présent marché ou dans ces documents aux quels se refera le
soumissionnaire et qui seront contraires aux règlements en vigueur seront considérées comme nulles.
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ANNEXE 2 : DETAIL DE CALCUL MISSION SUIVI
DESIGNATION DES OUVRAGES
Réalisation de 70 LOGEMENTS AU PROFIT DE L’UNIVERSITE DE SIDI BEL ABBES
MAITRE D’OUVRAGE: L’UNIVERSITE DE SIDI BEL ABBES.
Lu et accepté Vu et approuvé
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ANNEXE 3 : CHANGEMENT DU PERSONNEL INTERVENANT
Dans ce cas, les nouveaux personnels doivent avoir une qualification au moins équivalente à celle des personnes
prévues initialement.
La liste des personnes appelées à intervenir dans la fonction de la mission suivie sont comme suit
LISTE NOMINATIVE :
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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
وزارة التعليم العالي و البحث العلمي
UNIVERSITE DJI LLALI - LIABES MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE جامعة الجياللي ليابس سيدي بلعباس
DE SIDI BEL ABBES
AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL N°06/2009.
L’Université Djilali Liabes de Sidi Bel Abbés, lance un avis d’appel d’offres national d'architecture pour sélection d'un bureau d'étude en
vue de l'étude et suivi pour la réalisation de 70 logements au profit de L’UNIVERSITE DE SIDI-BEL-ABBES, les bureaux d’études agrées
et intéressés par le présent avis, peuvent retirer le cahier des charges auprès du vice rectorat de la planification, sis route de
Tlemcen wilaya de sidi bel abbés les offres doivent être établies comme suit :
A/- OFFRE ARCHITECTURALE : Elle comprend des documents graphiques et des documents écrits qui doivent être impérativement
anonymes à savoir :
• Un descriptif détaillé du projet et méthodologie proposée.
• Le tableau comparatif des surfaces projetées par rapport au programme de surface annexé au présent cahier des charges.
• Le ou les procédés (s) de construction et matériaux à utiliser.
• Une fiche technique détaillée du projet.
• Une estimation du coût de l’objectif au mètre carré (m2) en superstructure, infrastructure et le coût d’objectif total en TTC.
• Devis quantitatif et estimatif détaillé ainsi que le délai de réalisation prévisionnels (planning détaillé).
• Un dossier graphique comprenant: Un plan de situation (1/2000éme), schéma de principe, un plan d’aménagement extérieur
(1/500éme), un plan de masse (1/500éme), les différentes vues en plan (1/100éme), le plan des toitures éventuellement
(1/100éme), les élévations des façades (1/100éme) plus la façade d’ensembles (urbaine), les coupes transversales longitudinales
nécessaires à la compréhension du projet (1/100éme), vue en 3D (perspectives et axonométries).
• une estimation du coût de réalisation des VRD (aménagement extérieure, AEP, voirie, éclairage public, électricité et gaz).
B/- OFFRE TECHNIQUE DU BET : L’offre technique doit comprendre le cahier des charges dûment renseigné et approuvé par le
Soumissionnaire et doit être accompagné des pièces ci-après :
1. L’agrément et statut du soumissionnaire.
2. La mise à jour 2009 de l’inscription dans l’ordre des architectes.
3. Le dossier administratif fiscal, parafiscal en cours de validité et apuré (photocopie légalisée).
4. Le casier judiciaire du gérant en cours de validité .
5. Le bilan financier des trois (03) dernières années
6. Toutes les pièces prouvant que le soumissionnaire a toutes les qualifications requises pour mener à bien son projet, notamment :
* Les références professionnelles du bureau d’études dûment justifiée par des attestations du maître de l’ouvrage, ODS, et photo des
projets déjà réalisés concernant les projets de logement et d’équipement.
* La liste nominative du personnel accompagnée de curriculum vitae et déclaration du personnel à la CNAS.
C/- OFFRE FINANCIERE DU BET : L’offre FINANCIERE ne doit contenir que les documents suivants :
1-les délais d’études
2-les honoraires de l’étude et suivi avec détail.
Ces trois plis seront déposés dans une 3ème enveloppe (enveloppe extérieure) anonyme portant la notion,
Avis d’Appel d’Offres N°06/UDL/VRDP/2009.
ETUDE ET SUIVI POUR LA REALISATION
DE 70 LOGEMENTS
AU PROFIT DE L'UNIVERSITE DE SIDI BEL ABBES
NE PAS OUVRIR
Ils doivent parvenir à: L’UNIVERSITE DJI LLALI - LIABES DE SIDI BEL ABBES » ROUTE DE TLEMCEN – SIDI BEL ABBES
La date fixée aux concurrents pour la remise des soumissions accompagnées des pièces énumérées ci-dessus, sera le
……………………………..,. à 9 heures.
Las soumissionnaires resteront engagés par leurs offres pendant une durée e 180 jours à compter de la date fixée de dépôt des
offres.
La séance d'ouverture des plis se tiendra le……………………………………………….à 10 heures. Les soumissionnaires sont cordialement invités
à y assister.
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CAHIER DES CLAUSES ADMINISTRATIVES GENERALES
SOMMAIRE
PREAMBULE
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CAHIER DES CLAUSES ADMINISTRATIVES GENERALES APPLICABLES AUX MARCHES DE TRAVAUX DU
MINISTERE DE LA RECONSTRUCTION DES TRAVAUX PUBLICS ET DES TRANSPORTS
PREAMBULE
Concours d’architecture d’étude et suivi dans le cadre de l’opération de réalisation de 70 logements au profit de l’université de Sidi-Bel-Abbès. Page 51 sur 66
l'article 37 de l'ordonnance n° 45-1483 du 3O Juin 1945 modifiée par le décret n° 58-545 du 24 Juin 1958 et justifiant en
outre, dans les conditions fixées par décret, de sa situation à l'égard de la sécurité sociale et des recouvrement fiscaux.
e) Les pièces justificatives de la nationalité de l'entreprise et de ses dirigeants exigées par l'avis d'adjudication ou d'appel
d'offres, si le marché est passé pour les besoins de la défense.
2.- Les entreprises en autogestion, les sociétés coopératives ouvrières de production, les sociétés coopératives d'artisans et
les sociétés coopératives d'artistes, doivent, pour être admises à soumissionner, se faire représenter, vis à vis de
l'administration, par un délégué unique muni de pouvoirs établis dans les conditions fixées par arrêté du ministre de
l'économie nationale. Elles ont à produire, outre les pièces visées à l'alinéa B.1, un acte en bonne et due forme, désignant le
délégué chargé de les représenter et lui attribuant les pouvoirs nécessaires.
(1) Voir article 1er du décret n° 54-596 du 11 Juin 1954.
3.- Sont admis au bénéfice des dispositions du décret n° 59-1025 du 31 août 1959.
a) Les entreprises en autogestion.
b) Les sociétés coopératives ouvrières de production dont les trois quarts au moins, des sociétaires travaillant à titre
permanent dans l'entreprise, sont de nationalité algérienne et inscrites, après production de pièces justificatives, sur une liste
établie par le ministre des affaires sociales et publiée au Journal Officiel de la République Algérienne Démocratique et
Populaire.
c) Les artisans de nationalité algérienne, satisfaisant aux dispositions de la réglementation organisant la profession
artisanale.
d) Les sociétés coopératives d'artisans et les sociétés coopératives d'artistes inscrites après production de pièces
justificatives sur une liste établie par le ministre chargé de l'artisanat et publié au Journal Officiel de la République Algérienne
Démocratique et Populaire.
4.- Pour bénéficier des dispositions de la loi n° 57-28 du 1O Janvier 1957, les petits artisans doivent produire, outre les
pièces visées à l'alinéa B.1, un certificat de l'inspecteur des contributions directes de leur domicile, indiquant qu'ils remplissent
les conditions fixées à l'article 184 (S2) du code général des impôts.
ART 4 ADJUDICATION
A - Adjudication ouverte
1.- Définition.
L'adjudication ouverte comporte :
a) un appel à la concurrence publié par voie d'affichage ou d'insertion dans le Bulletin officiel des annonces des marchés
publics et par d'autres moyens de publicité ;
b) l'examen des soumissions par un bureau, en séance publique ;
c) l'obligation de n'attribuer le marché qu'au soumissionnaire le mieux disant.
2.- Demande d'admission et justification à fournir.
Chaque candidat est tenu de présenter les pièces exigées dans son cas particulier par l'article 3 ci-dessus.
3.- Visa des pièces demandées aux concurrents. Toutes les pièces demandées aux concurrents pour leur permettre de
participer à l'adjudication doivent, à peine de forclusion, avoir été visées à titre de communication, par l'ingénieur en chef avant
l'adjudication et dans le délai fixé par l'avis d'adjudication.
4.- Forme des soumissions.
a) Les soumissions doivent être établies sur papier timbré et être conformes au modèle inséré dans le cahier des
prescriptions spéciales.
b) La soumission déposée par une entreprise en autogestion, par une société d'ouvriers ou par une société coopérative
d'artisans ou par une société coopérative d'artistes, doit être présentée et signée par le délégué chargé de représenter la société.
c) Toute soumission qui n'est pas accompagnée des pièces ci-dessus exigées, ou qui présente avec le modèle prescrit,
une différence substantielle, est déclarée nulle et non avenue.
d) Pour les adjudications dites au rabais, le pourcentage de rabais (ou éventuellement de majoration) ne doit, pas
comporter plus d'une décimale ; dans le cas contraire, la deuxième décimale est réputée inexistante.
e) Pour les adjudications sur offres de prix, le soumissionnaire doit présenter un bordereau des
Prix et un détail estimatif établis chacun conformément au modèle figurant au dossier d'adjudication et dont les indications
doivent être en parfaite concordance, tant entre elles qu'avec celles de la soumission. En cas de discordance entre les
indications de prix écrites en lettres au bordereau des prix, sont tenues pour bonnes, et les indications contraires, aussi bien
que les erreurs matérielles dans les opérations, sont rectifiées d'office pour établir le montant réel de la soumission qui doit
servir de base à l'adjudication
f) Pour les adjudications au prix global et forfaitaire, le soumissionnaire est tenu, sauf dispositions contraires du cahier
des prescriptions spéciales, de fournir une décomposition de ce prix présentée sous la forme d'un détail estimatif dont le cadre
est fixé par l'administration.
5.- Envoi des soumissions
a) pour les adjudications dites au rabais, la soumission est mise seule dans une enveloppe cachetée, portant le nom du
soumissionnaire. Cette enveloppe est renfermée avec les pièces exigées pour l'admission à l'adjudication dans une deuxième
enveloppe, cachetée elle aussi, indiquant le lot auquel la soumission se rapporte, mais pas le nom du soumissionnaire.
b) pour les adjudications sur offres de prix, l'envoi se fait dans les mêmes formes que pour une adjudication dite au rabais
à la différence près, que la soumission, au lieu d'être seule dans la première enveloppe y est accompagnée du bordereau des
prix et du détail estimatif établis par le soumissionnaire.
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c) aucune soumission n'est reçue en séance publique.
D) les concurrents adressent à l'ingénieur en chef par lettre recommandée, leur soumission accompagnée de pièces
annexes prescrites, comme il est dit au A, 5, a ou au A, 5, b.
e) le délai pour la réception des lettres recommandées, expire le dernier jour non férié précédent la veille de
l'adjudication, à dix huit heures, terme de rigueur. Les soumissions qui parviennent à l'ingénieur en chef postérieurement à
l'expiration de ce délai, ne sont pas admises.
f) les lettres recommandées portant extérieurement une mention indiquant la nature de leur contenu et avertissant qu'elles
ne doivent pas être ouvertes avant l'adjudication
g) aucune soumission une fois envoyée, ne peut être retirée, complétée ou modifiée.
6.- Ouverture des plis et décision du bureau.
a) à l'ouverture de la séance publique, le président du bureau d'adjudication, dépose sur le bureau, tous les plis reçus.
b) les règles relatives à l'ouverture des plis et à la décision du bureau, sont fixées par les articles 19 et 2O du décret n°
56-256 du 13 Mars 1956.
c) Lorsque la vérification détaillée des soumissions ne peut être effectuée séance tenante, tous les soumissionnaires
restent engagés pendant le délai de vérification qui est de dix jours sauf stipulation du cahier des prescriptions spéciales fixant
un délai moindre. Si cette vérification fait apparaître des erreurs et conduit ainsi à déclarer adjudicataire provisoire, un candidat
autre que celui désigné en séance publique, l'ancien et le nouvel adjudicataire provisoire, sont informés de cette décision par
les soins du président du bureau d'adjudication, avant l'expiration du délai susvisé.
d) les opérations du bureau et les résultats d'adjudication sont constatés dans un procès-verbal qui n'est signé que par le
président et les membres du bureau.
7.- Résultats définitifs de l'adjudication.
a) l'adjudication n'est valable qu'après la signature du marché par l'autorité compétente.
b) l'entrepreneur ne peut prétendre à aucune indemnité dans le cas où il n'est pas donné suite à l'adjudication.
c) la signature du marché doit être notifiée au soumissionnaire dans un délai de soixante jours à partir de la date fixée
pour l'ouverture des plis remis par les concurrents ; ce délai est porté à quatre vingt dix jours à partir de la même date, si le
marché est signé par le ministre ou s'il est soumis, pour avis, à la commission centrale des marchés. Le délai est toujours de
quatre vingt dix jours lorsque l'adjudication a donné lieu, en séance publique, à réclamation ou protestation.
d) à l'expiration du délai fixé à l'alinéa A,7,c ci-dessus, et si la signature du marché n'a pas encore été notifiée au
soumissionnaire celui-ci sera libre de renoncer à l'entreprise. Cette renonciation devra faire l'objet d'une déclaration écrite à
l'ingénieur en chef.
e) mais si le soumissionnaire n'a pas usé de la faculté visée à l'alinéa A,7 d ci-dessus avant la notification de la signature
du marché, il sera engagé irrévocablement vis-à-vis de l'Etat par cette notification.
B - Adjudication restreinte
I - Définition
L'adjudication restreinte diffère de l'adjudication ouverte en ce que seuls sont autorisés à soumissionner, les
entrepreneurs reconnus, après avis d'une commission d'admission, présenter les capacités suffisantes, notamment aux points de
vue technique et financier.
II - Conditions principales
a) les concurrents qui désirent prendre part à l'adjudication doivent en adresser la demande à l'ingénieur en chef désigné
sur l'avis d'adjudication et joindre à cette demande les pièces exigées dans les cas particuliers par l'article 3, ci-dessus.
b) les concurrents qui, à la suite de cette demande, ont été agréés sont seuls admis à prendre part à l'adjudication et
doivent joindre à leur envoi, l'avis d'admission qui leur aura été adressé par l'ingénieur en chef qui leur aura indiqué les lieux ,
date et heure fixés pour l'adjudication.
c) toutes les autres conditions fixées par le présent article pour les adjudications ouvertes sont applicables aux
adjudications restreintes.
ART 5 MARCHES SUR APPEL D'OFFRES
1.- Définition :
L'appel d'offres avec ou sans concours comporte :
a) un appel à la concurrence adressé :
Soit par voie d'affichage ou d'insertion dans le Bulletin Officiel des annonces des marchés publics, et par d'autres
moyens de publicité, à l'ensemble des entrepreneurs de la profession si l'appel d'offres est dit ouvert ;
Soit par demande d'offres individuelles aux seuls entrepreneurs choisis par l'administration, si l'appel d'offres est dit
restreint.
b) l'ouverture des soumissions par une commission en séance non publique.
c) la possibilité pour l'administration de choisir, librement et conformément aux intérêts de l'Etat, l'entrepreneur qui lui
paraît mériter la préférence, même si celui-ci n'est pas le mieux disant.
2.- Conditions principales des marchés sur appel d'offres sans concours
a) les marchés sur appel d'offres sans concours, sont passés dans les conditions fixées aux articles 24 et 28 du décret n°
56-256 du 13 Mars 1956, modifié.
b) Lorsque les offres sont faites sur prix global et forfaitaire, le soumissionnaire est tenu, sauf disposition contraire du
cahier des prescriptions spéciales, de fournir une décomposition de ce prix, présentée sous la forme d'un devis quantitatif et
estimatif, qui pourra servir à l'établissement des prix
des ouvrages ordonnés en plus ou en moins, à l'évaluation des services faits et à l'établissement des décomptes provisoires.
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c) chaque concurrent place sous l'enveloppe extérieure visée à l'article 26 du décret précité, les pièces qui seraient
exigées dans son cas particulier par l'article 3 ci-dessus. Toutefois, si l'appel d'offres est restreint, la note et les renseignements
visés aux alinéas B,1, b et B,1,c dudit article, ne sont produits que s'ils ont été demandés par la lettre de consultation.
3.- Conditions principales des marchés sur appel d'offres avec con- cours.
a) les marchés sur appel d'offres avec concours portant soit sur l'exécution d'un projet préalablement établi, soit à la fois
sur l'établissement d'un projet et son exécution, sont passés dans les conditions fixées par les articles 24 à 3O, 32 et 33 du
décret n° 56-256 du 13 Mars 1956.
b) le programme du concours détermine les pièces à fournir par les soumissionnaires en ce qui concerne les modalités de
règlement pour les marchés à forfait.
c) lorsque le concours est lancé par voie d'appel public à la concurrence, chaque candidat désirant y participer, doit
adresser la demande à l'ingénieur en chef dans le délai fixé par l'avis d'ouverture du concours et joindre à cette demande, les
pièces exigées dans son cas particulier par l'article 3 ci-dessus. Seuls sont admis à remettre des offres, les candidats dont la
demande est agréée par l'administration.
d) lorsque les candidats admis à soumissionner sont choisis directement par l'administration, il est fait application des
dispositions prévues en cas d'appel d'offres restreint, par le 2, c du présent article.
4.- Forme des soumissions
a) les soumissions doivent être établies sur papier timbré et être conformes au modèle inséré dans le cahier des
prescriptions spéciales ou le programme du concours.
b) la soumission déposée par une entreprise en autogestion, par une société coopérative ouvrière de production, par une
société coopérative d'artisans ou par une société coopérative d'artistes, doit être présentée et signée par le délégué chargé de
représenter la société.
5.- Résultats définitifs de l'appel d'offres.
a) les marchés sur appel d'offres, qu'ils soient passés avec ou sans concours ne sont valables et définitifs qu'après avoir
été signés par l'autorité compétente.
b) le soumissionnaire ne peut prétendre à aucune indemnité dans le cas où ses propositions ne sont pas acceptées.
c) sauf stipulation contraire du cahier des prescriptions spéciales, la signature du marché sur appel d'offres sans concours,
soit être notifiée au soumissionnaire :
- dans le délai de soixante jours à partir de la date limite fixée pour la réception des offres, si le marché peut être signé
par l'ingénieur en chef sans avis préalable de la commission centrale des marchés.
- dans le délai de quatre vingt dix jours à partir de la même date si le marché est signé par le ministre ou soumis, pour
avis, à la commission centrale des marchés.
d) dans le cas d'un appel d'offres avec concours, le programme du concours fixe le délai pendant lequel le
soumissionnaire reste engagé vis -à vis de l'Etat.
e) à l'exception des délais ci-dessus fixés, et si la signature du marché n'a pas été notifiée au soumissionnaire, celui-ci
sera libre de renoncer à l'entreprise par déclaration écrite adressée à l'ingénieur en chef.
f) mais si le soumissionnaire n'a pas usé de la faculté visée à l'alinéa précédent, avant la notification de la signature du
marché, il sera engagé irrévocablement, vis-à-vis de l'Etat par cette notification.
ART 8 PIECES A DELIVRER A L’ENTREPRENEUR
Frais de passation des marchés.
1.- Aussitôt après la signature du marché, l'ingénieur en chef délivre sans frais, à l'entrepreneur, sur son récépissé, une
expédition vérifiée et certifiée conforme de la soumission, du cahier des prescriptions spéciales et des autres pièces
particulières expressément désignés comme constitutive du marché.
2.- En cas de nantissement du marché, l'ingénieur en chef délivre également sans frais, à l'entrepreneur, un exemplaire
spécial ou un extrait officiel du marché portant la mention " exemplaire unique ", et destiné à former titre.
3.- Les exemplaires supplémentaires demandés par l'entrepreneur lui sont délivrés à titre onéreux. Les sommes dues par
lui à l'administration et arrêtées par l'ingénieur en chef, sont déduites du montant des décomptes des travaux.
4.- L'entrepreneur peut d'ailleurs faire prendre copie dans les bureaux des ingénieurs, des autres pièces qui ont figuré au
dossier public d'adjudication.
5.- L'entrepreneur acquitte les droits auxquels peuvent donner lieu le timbre et l'enregistrement du marché, tels que ces
droits résultent des lois et règlement en vigueur.
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ART 1O Domicile de l'Entrepreneur
Présence de l'Entrepreneur sur les lieux des travaux
1.- L'entrepreneur est tenu d'élire domicile à proximité des travaux et de faire connaître le lieu de ce domicile, à
l'ingénieur en chef. Faute par lui d'avoir satisfait à cette obligation dans un délai de quinze jours à dater de la notification de la
signature du marché, toutes les notifications qui se rapportent à son entreprise sont valables lorsqu'elles ont été faites à la
Mairie de la commune désignée à cet effet par le cahier des prescriptions spéciales. Si les travaux sont exécutés sur le territoire
d'une seule commune et si aucune mairie n'a été désignée par le cahier des prescriptions spéciales, les notifications sont
valables lorsqu'elles ont été faites à la mairie de la commune du lieu des travaux.
2.- Après la réception définitive des travaux, l'entrepreneur est relevé de l'obligation d'avoir un domicile à proximité des
travaux. S'il ne fait pas connaître son nouveau domicile à l'ingénieur en chef, les notifications relatives à son entreprise, sont
valablement faites à la mairie ci-dessus désignée.
3.- Pendant la durée des travaux, l'entrepreneur ne peut s'éloigner du chantier qu'après avoir fait agréer par l'ingénieur
d'arrondissement ou par l'architecte, un représentant capable de le remplacer, de
manière qu'aucune opération ne puisse être retardée ou suspendue à raison de son absence.
4.- L'entrepreneur se rend dans les bureaux des ingénieurs ou de l'architecte et il les accompagne dans leurs tournées
toutes les fois qu'il est requis.
ART 11
Défense de sous-traiter ou de faire apport sans autorisation
1.- L'entrepreneur ne peut céder à des sous-traitants une ou plusieurs parties de son entreprise, ni en faire apport à une
société ou à un groupement, sans autorisation expresse de l'administration.
2.- Dans tous les cas, il demeure personnellement responsable, tant envers l'administration qu'envers les ouvriers et les tiers.
3.- Si, sans autorisation, l'entrepreneur a passé ou sous-traité, ou fait apport du marché à une société ou à un groupement,
il peut être fait application, sans mise en demeure préalable des mesures prévues à l'article35 ci-après.
4.- Le marchandage est interdit. N'est pas considérée comme marchandage une sous entreprise portant essentiellement sur
la main d'oeuvre, dans laquelle le sous-traitant est un chef d'établissement de la profession inscrit au registre du commerce ou
au registre des métiers et propriétaire d'un fonds de commerce.
ART 12
Préparation et exécution des travaux Ordre de service
1.- L'entrepreneur doit commencer les travaux dans les délais fixés par l'ordre de service de l'ingénieur d'arrondissement
ou de l'architecte.
2. Le cahier des prescriptions communes ou le cahier des prescriptions spéciales, peut définir les délais dans lesquels
l'entrepreneur doit, à compter de la date de notification de la signature du marché, présenter à l'approbation de l'ingénieur
d'arrondissement ou de l'architecte d'une part, le calendrier d'exécution des travaux et les mesures générales qu'il entend
prendre à cet effet, d'autre part, les dessins dont l'établissement lui incombe, assortis de toutes justifications utiles . Le cahier
des prescriptions communes ou le cahier des prescriptions spéciales, peut subordonner le commencement des travaux à la
présentation ou à l'approbation de tout au partie de ces documents.
3.- L'entrepreneur reçoit gratuitement des ingénieurs ou de l'architecte au cours de l'entreprise, une copie certifiée de
chacun des dessins relatifs aux dispositions imposées par le projet et des autres documents nécessaires à l'exécution des
travaux.
4.- Il se conforme strictement aux ordres de service qui lui sont notifiés.
5.- Il se conforme aux changements qui lui sont prescrits pendant le cours du travail, mais seulement lorsque l'ingénieur
d'arrondissement ou l'architecte les a ordonnés par ordre de service et sous sa responsabilité .Il ne lui est tenu compte des
changements qu'autant qu'il justifie de cet ordre de l'ingénieur d'arrondissement ou de l'architecte.
6.- L'entrepreneur a toutefois l'obligation de vérifier les documents visés à l'alinéas 3,4 et 5 du présent article et de
signaler à l'ingénieur d'arrondissement ou à l'architecte, avant toute exécution les erreurs, omissions ou contradictions qu'ils
peuvent comporter et qui sont facilement décelables pour un homme de l'art.
7.- Lorsque l'entrepreneur estime que les prescriptions d'un ordre de service dépassent les obligations du marché, il doit
sous peine de forclusion, en présenter l'observation écrite et motivée à l'ingénieur d'arrondissement ou à l'architecte dans un
délai de dix jours. La réclamation ne suspend pas l'exécution de l'ordre de service, à moins qu'il n'en soit ordonné autrement
par l'ingénieur d'arrondissement ou l'architecte.
8.- Les ordres de service sont obligatoirement écrits. Ils sont datés, numérotés et enregistrés.
ART 13
Choix des Commis, Chefs de Chantiers ou d'Ateliers et Ouvriers
1.- L'entrepreneur ne peut prendre pour commis et chefs de chantiers ou d'ateliers que des personnes capables de l'aider et
de le remplacer au besoin, dans la conduite et le métrage des travaux.
2.- L'ingénieur d'arrondissement ou l'architecte a le droit d'exiger le changement des agents et ouvriers de l'entrepreneur
pour insubordination, incapacité ou défaut de probité.
3.- L'entrepreneur demeure responsable des fraudes ou malfaçons qui seraient commises par des agents et ouvriers dans
la fourniture et l'emploi des matériaux.
ART 14
Embauchage des Ouvriers (1)
1.- L'entrepreneur doit faire connaître huit jours au moins avant l'ouverture des chantiers ou d'ateliers, au service
départemental de la main d'oeuvre compétent pour le lieu où s'exécuteront
les travaux, ses besoins de main d'oeuvre, par profession, avec toutes indications utiles concernant les conditions de travail, de
salaire et généralement tous renseignements de nature à intéresser les chômeurs en quête d'emploi. Il doit renouveler ces
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indications, en temps opportun, toutes les fois qu'il se trouve dans l'obligation de procéder à de nouveaux embauchages,
notamment par suite
de l'extension des travaux. Il doit accueillir les candidats présentés par le service départemental
de la main d'œuvre.
Toutefois, sa liberté d'embauchage reste entière et il n'est pas tenu d'engager des ouvriers qui ne présenteraient pas les
aptitudes requises .Il devra, en cas de refus, en indiquer le motif sur
le coupon de réponse de la carte de présentation par le service. Le coupon est renvoyé ensuite
à ce dernier par l'entrepreneur.
2.- Pour l'application des prescriptions du présent article, il est précisé que les besoins de main d’œuvre s'étendent à tout
le personnel nécessaire des chantiers ou ateliers, en dehors des ouvriers déjà attachés à l'entreprise avant l'ouverture des
travaux.
ART 15
Emploi de la main d’œuvre agricole et forestière
L'entrepreneur sera tenu d'appliquer la réglementation relative à la protection des travaux agricoles et forestiers.
(1) Voir décret du 10 Avril 1937 sur les conditions de travail dans les marchés passés au nom de l'Etat, modifié par le
décret du 8 Mars 1940, l'article 39 (S II) de la loi n° 54-402 du 1O Avril
1954, décret n°55-256 du 12 Février 1955.
ART 16
Liste nominative des ouvriers
Ouvriers étrangers
1.- Le nombre des ouvriers de chaque profession doit toujours être suffisant pour permettre l'exécution des travaux dans
les délais impartis.
2.- Le nombre des ouvriers étrangers ne peut dépasser la proportion fixée par le cahier des prescriptions spéciales.
Pour mettre l'ingénieur ou l'architecte à même de contrôler l'accomplissement de ces conditions, l'entrepreneur remet
périodiquement à l'ingénieur ou à l'architecte, aux époques fixées par celui-ci, la liste nominative des ouvriers mentionnant la
nationalité de chacun d'eux, sa qualification professionnelle, son mode de recrutement et la date de son affectation à
l'entreprise.
ART 17
Application de la Législation et de la Réglementation du travail, le la Législation et de la Réglementation sociales au
personnel de l'entreprise paiement des ouvriers
1.- La charge entière de l'application au personnel de l'entreprise de l'ensemble de la législation et de la réglementation
du travail, notamment en ce qui concerne l'hygiène et la sécurité des travailleurs, comme de la législation et de la
réglementation sociales incombe à l'entrepreneur, et l'administration pourra, en cas d'infraction, appliquer les me sures
coercitives prévues à l'article 35.
2.- Le salaire payé aux ouvriers ne doit pas être inférieur, pour chaque profession et, dans chaque profession, pour chaque
catégorie d'ouvriers au prix qui figure au bordereau du taux normal et courant des salaires. Les heures supplémentaires de
travail faites par les ouvriers au delà de la durée légale seront majorées dans les conditions prévues par la législation en vigueur
ou par les conventions collectives de travail applicables dans la profession et dans la région, si celles-ci prévoient des taux
supérieurs.
3.- Toutefois, l'employeur peut, exceptionnellement, appliquer un salaire moindre aux ouvriers que leurs aptitudes
physiques mettent dans une condition d'infériorité notoire sur les ouvriers de la même catégorie. La proportion maximum de
ces ouvriers par rapport au total des ouvriers de la catégorie, et le maximum de réduction possible de leur salaire, seront fixés
par le cahier des prescriptions spéciales dans les limites permises par la législation en vigueur.
4.- Le bordereau du taux normal et courant des salaires, est affiché par les soins et aux frais de l'entrepreneur dans les
chantiers et ateliers où sont exécutés les travaux.
5.- Indépendamment des obligations prescrites par les règlements en vigueur en ce qui concerne l'inspection du travail,
l'entrepreneur est tenu de donner communication à l'ingénieur d'arrondissement ou à l'architecte sur la demande de celui-ci,
de tous les documents nécessaires pour vérifier que le salaire payé aux ouvriers n'a pas été inférieur au salaire porté à ce
bordereau.
Un agent de l'administration peut assister au paiement des ouvriers, toutes les fois que celle ci le juge utile.
6.- Si l'administration constate une différence, elle indemnise directement les ouvriers lésés au moyen de retenues opérées
sur les sommes dues à l'entrepreneur, ou à défaut, sur son cautionnement et elle en avise l'inspecteur du travail et la
commission centrale des marchés.
7.- Le bordereau du taux normal et courant des salaires reste en vigueur, tant qu'un nouveau bordereau, établi dans les
conditions réglementaires, n'a pas été notifié à l'entrepreneur.
Si un nouveau bordereau est notifié à l'entrepreneur, il remplace le bordereau primitif et devient applicable du jour de la
notification.
8.- En cas de retard dûment constaté dans le paiement des salaires, l'administration se réserve la faculté de payer d'office
les salaires arrêtés sur les sommes dues à l'entrepreneur ou, à défaut, sur son cautionnement.
9.- L'entrepreneur devra assurer le transport de tout ouvrier malade ou blessé, soit à l'établissement de soins le plus
proche du lieu des travaux, soit à domicile, suivant la gravité de son état.
1O.- Le cahier des prescriptions spéciales prescrit l'organisation d'ambulances sur les chantiers qui, par leur importance,
leur situation et la nature des travaux, rendent cette mesure nécessaire.
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11. Outre les conditions de travail expressément stipulées par le cahier des prescriptions spéciales ou par les présentes clauses
administratives générales l'entrepreneur doit assurer à son personnel les autres conditions de travail qui peuvent être fixées
par la réglementation locale, les conventions collectives ou les usages pour chaque profession, et dans chaque profession, pour
chaque catégorie d'ouvriers, dans la localité ou la région où le travail est exécuté.
12.- L'ingénieur d'arrondissement ou l'architecte peut, s'il le juge utile, dans l'intérêt public, prescrire à l'entrepreneur de
demander et d'utiliser, après les avoir obtenues, les dérogations aux lois et règlements prévus par ces textes en ce qui concerne
la durée de travail et le repos hebdomadaire.
13.- L'entrepreneur doit faire apposer dans les chantiers et ateliers, une fiche indiquant l'administration ou le service pour
le compte duquel les travaux sont exécutés, les nom, qualité et adresse du représentant de cette administration ou de ce service
ainsi que les nom et adresse de l'inspecteur du travail chargé du contrôle de l'établissement.
14.- Dans le cas où l'entrepreneur est autorisé à sous-traiter une partie de son entreprise, il demeure responsable du respect
des obligations mises à sa charge en vertu du présent article qui doivent être portées par lui à la connaissance de ses sous-
traitants.
ART 18 : Organisation et police des chantiers Relations entre les divers entrepreneurs
A. - Clauses applicables à tous les travaux.
1.- L'entrepreneur doit reconnaître les emplacements réservés aux chantiers ainsi que les moyens d'accès, et s'informer de
tous les règlements administratifs auxquels il doit se conformer pour l'exécution des travaux.
2.- L'entrepreneur est tenu d'observer tous les règlements et consignes de l'autorité compétente, ainsi que, le cas échéant,
les consignes spéciales fixées par le chef de l'établissement dans lequel sont exécutés les travaux.
3.- Lorsque plusieurs entrepreneurs travaillent sur le même chantier
a) Le cahier des prescriptions spéciales peut préciser de quelle façon l'un des entrepreneurs ou un organisme choisi par lui
et agréé par l'administration, prendra ou fera prendre en tant que de besoin, les mesures nécessaires à la coordination des
travaux, au bon ordre du chantier, à la sécurité des travailleurs et toute mesure de caractère commun précisée par ledit cahier et
fera l'avance des frais communs correspondants.
b) Pour les travaux du bâtiment, à défaut de désignation par le cahier des prescriptions spéciales, l'entrepreneur du gros
œuvre assume ces responsabilités. Sauf dispositions particulières prévues par le cahier des prescriptions spéciales, les dépenses
correspondantes sont après contrôle de l'ingénieur ou de l'architecte, réparties entre les entrepreneurs au prorata des montants
respectifs de leurs entreprises.
c) Sous le bénéfice des dispositions qui précèdent, chaque entrepreneur doit suivre l'ensemble des travaux, s'entendre
avec les autres entrepreneurs sur ce que les travaux ont de commun, reconnaître par avance tout ce qui intéresse leur
réalisation, fournir les indications nécessaires à ses propres travaux, s'assurer qu'elles sont suivies, et en cas de contestation, en
référer à l'ingénieur d'arrondissement ou à l'architecte.
4.- L'entrepreneur doit contracter une assurance garantissant sa responsabilité à l'égard des tiers en cas d'accidents ou de
dommages causés aux tiers par la conduite ou les modalités d'exécution des travaux. Il demeure, en tout état de cause
responsable.
B.- Clauses supplémentaires applicables aux travaux intéressants la défense.
Si l'entrepreneur a été informé, soit par une disposition du cahier des prescriptions spéciales, soit par l'avis d'adjudication
ou de l'appel d'offres que les travaux intéressent la défense il doit se conformer aux clauses ci-après, relatives à la police des
chantiers et à la protection du secret.
1.- Police des chantiers.
a) Lorsqu'il l'estime nécessaire, l'ingénieur d'arrondissement ou l'architecte peut exiger, le renvoi du chantier, d'ouvriers
ou de préposés de l'entrepreneur, sans que l'Etat puisse être rendu responsable des conséquences de ces renvois.
b) Lorsque l'entrepreneur et ses sous-traitants ont découvert un acte de malveillance caractérisé, ils sont tenus d'alerter
immédiatement l'ingénieur d'arrondissement ou l'architecte, sous peine de poursuites éventuelles, en application de l'article 100
du code pénal, sans préjudice, soit d'une mise en régie sans mise en demeure préalable, soit de la résiliation pure et simple du
marché, soit de la passation, suivant telle procédure que jugera utile l'administration, d'un nouveau marché à leurs risques et
périls.
Dans tous les cas, l'application de ces sanctions contractuelles est décidée par le ministre.
c) si, à la suite d'un acte de malveillance caractérisé, l'administration estime que des mesures de sécurité doivent être
prises visant notamment le personnel, le titulaire du marché et ses sous-traitants s'engagent à les appliquer, sans délai. Ils ne
peuvent s'en prévaloir pour réclamer une indemnité.
d) le titulaire du marché doit aviser ses sous-traitants, sous sa propre responsabilité des obligations qui résultent des
dispositions des alinéas B, 1, a, B, 1, b et B, 1,c, ci-dessus.
2.- Protection du secret.
a) Lorsque le marché présente en tout ou en partie un caractère secret ou lorsque les travaux doivent être exécutés en des
lieux où des précautions particulières sont prise en permanence en vue de la protection du secret ou de la protection des points
sensibles, l'administration invite les candidats à prendre connaissance, dans les bureaux du service, des instructions en vigueur
relatives à la protection du secret dans les entreprises privées travaillant pour la défense.
En tout état de cause, tout soumissionnaire ainsi avisé, est réputé avoir pris connaissance de ces instructions.
b) l'administration notifie au titulaire du marché les éléments de celui-ci considérés comme secrets, et les mesures de
précautions particulières à adopter.
c) l'entrepreneur et ses sous-traitants doivent prendre toutes dispositions pour assurer la conservation et la protection des
documents secrets qui leur sont confiés et aviser, sans délai, l'ingénieur d'arrondissement ou l'architecte, de toute disparition
et de tout incident. Ils doivent maintenir secrets tous renseignements d'ordre militaires dont ils peuvent avoir connaissance à
l'occasion du marché.
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d) l'entrepreneur est soumis à toutes les obligations prévues par les instructions relatives au contrôle du personnel et à la
protection du secret et des points sensibles, ou résultant des mesures de précaution prescrites. Il est tenu de faire respecter par
ses sous traitants ces instructions et prescriptions. Il ne peut s'en prévaloir pour réclamer une indemnité à un titre quelconque.
e) au cas où l'entrepreneur et ses sous-traitants viendraient à méconnaître les obligations prévues par les alinéas B,2 à
B,2,d ci-dessus, il serait fait application des sanctions contractuelles prévues à l'article B,1,b, ci-dessus.
ART 19 Transports réservés
L'entrepreneur est soumis, pour les transports exécutés en vue de pourvoir à l'exécution du marché, aux obligations
résultant des lois et règlements en vigueur.
ART 2O : Propriété industrielle ou commerciale
1.- Du seul fait de la signature du marché, l'entrepreneur garantit l'Etat contre toutes les revendications concernant les
fournitures ou matériaux, procédés et moyens utilisés pour l'exécution des travaux émanant des titulaires de brevets, licences,
dessins, modèles, marques de fabrique ou de commerce.
Il lui appartient, le cas échéant, d'obtenir les cessions, licences ou autorisations nécessaires et de supporter la charge des
droits, redevances ou indemnités y afférent.
2.- En cas d'action dirigée contre l'Etat par des tiers détenteurs de brevets, licences, modèles, dessins, marque de fabrique
ou de commerce utilisés par l'entrepreneur pour l'exécution des travaux, l'entrepreneur doit intervenir à l'instance et indemniser
l'Etat de tous dommages et intérêts prononcés à son encontre, ainsi que des frais supportés par lui.
3.- Sous réserves des droits des tiers, l'administration à la possibilité de réparer elle-même, ou de faire réparer les
appareils brevetés utilisés ou incorporés dans les travaux au mieux de ses intérêts, par qui bon lui semble, et de se procurer
comme elle l'entend les pièces nécessaires à cette réparation.
ART 21 : Origine, qualité et mise en œuvre des matériaux
1.- Sauf exceptions prévues au cahier des prescriptions spéciales, les matériaux doivent être conformes aux dispositions
du cahier des prescriptions communes.
2.- Dans chaque espèce, catégorie ou choix, ils doivent être de la meilleure qualité, travaillés et mis en œuvre
conformément aux règles de l'art.
3.- Ils ne peuvent être employés qu'après avoir été vérifiés et provisoirement acceptés par l'ingénieur d'arrondissement ou
l'architecte ou par leurs préposés, à la diligence de l'entrepreneur.
4.- Nonobstant cette acceptation et jusqu'à la réception définitive des travaux, ils peuvent en cas de surprise, de mauvaise
qualité ou de malfaçon, être rebutés par l'ingénieur d'arrondissement ou l'architecte, et s'ils sont alors remplacés par
l'entrepreneur et à ses frais.
5.- Conformément à la convention de financement entre l’Algérie et l’Arabie Saoudite, tous matériaux, matériels,
machines appareils, outillages et fournitures employés pour l'exécution des travaux, doivent être d'origine Algérienne ou
Saoudienne.
6.- Sous la même réserve, les dérogations particulières peuvent être prévues au cahier des prescriptions spéciales ou
peuvent être accordées en cours d'entreprise par décision ministérielle.
ART 22 : Dimensions et dispositions des matériaux et des ouvrages
1.- L'entrepreneur ne peut, de lui même, apporter aucun changement au projet.
2.- Sur l'ordre de service de l'ingénieur d'arrondissement ou de l'architecte qui fixe un délai d'exécution, il est tenu de
faire remplacer les matériaux ou reconstruire les ouvrages qui ne sont conformes au cahier des prescriptions spéciales ou aux
ordres de service.
3.- Toutefois, si les ingénieurs ou l'architecte reconnaissent que les changements faits par l'entrepreneur ne sont
contraires ni aux règles de l'art, ni au bon goût, les nouvelles dispositions peu vent être maintenues ; dans ce cas, l'entrepreneur
n'a droit à aucune augmentation de prix, à raison des dimensions plus fortes ou de la valeur plus élevée que peuvent avoir les
matériaux ou les ouvrages.
Dans ce cas, les métrés sont basés sur les dimensions prescrites par le cahier des prescriptions spéciales ou par les ordres
de service.
Si, au contraire, les dimensions sont plus faibles ou la valeur des matériaux moindre, les métrés et les prix sont réduits en
conséquence.
ART 23 : Enlèvement du matériel et des matériaux sans emploi
1.- Au fur et à mesure de l'avancement des travaux, l'entrepreneur doit procéder à ses frais, au dégagement, au
nettoiement et à la remise en état des emplacements mis à sa disposition par l'administration, pour l'exécution des travaux. Il se
conforme pour ce dégagement ce nettoiement et cette remise en état à l'échelonnement et aux délais fixés par le cahier des
prescriptions communes ou le cahier des prescriptions spéciales ou par les ordres de service.
2.- A défaut d'exécution de tout ou partie de ces opérations, dans les conditions prescrites, les
matériels, installations, matériaux décombres et déchets non enlevés peuvent après mise en demeure par l'ingénieur en chef et,
à l'expiration d'un délai de trente jours après cette mise en demeure, être transportés d'office suivant leur nature, soit en dépôt,
soit à la décharge publique aux frais, risques et périls de l'entrepreneur, ou vendus aux enchères par le ministère d'un officier
public. Toutefois, lorsqu'une vente aux enchères est envisagée par l'ingénieur en chef, celui-ci en réfère au ministre avant la
mise en demeure
3.- Les sanctions définies à l'alinéa 2 du présent article, sont appliquées sans préjudice des pénalités particulières qui peuvent
avoir été prévues contre l'entrepreneur dans le cahier des prescriptions
spéciales.
4.- En cas de vente aux enchères, le produit de la vente est versé au nom de l'entrepreneur, à la caisse des dépôts et
consignations déduction faite des frais et, s'il en a été prévu, des pénalités visées à l'alinéa 3 du présent article.
ART 24 : Objets trouvés dans les fouilles
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1- L'Etat se réserve la propriété des matériaux qui se trouvent dans les fouilles et démolitions faites dans les terrains lui
appartenant sauf à indemniser l'entrepreneur de ses soins particuliers.
2.-Il se réserve également les objets de toute nature et en particulier les objets d'art qui pourraient s'y trouver sauf
indemnité à qui de droit. Leur découverte doit être immédiatement signalée par l'entrepreneur à l'ingénieur d'arrondissement ou
à l'architecte.
3.- L'entrepreneur est tenu d'informer son personnel du droit que se réserve ainsi l'Etat.
ART 25
Emploi des matériaux neufs ou de démolition appartenant à l'Etat.
Lorsque, en dehors des prévisions du marché, les ingénieurs jugent à propos d'employer des matériaux neufs ou de
démolition appartenant à l'Etat, l'entrepreneur n'est payé que des frais de main d'œuvre et d'emploi, réglés conformément aux
indications de l'article 29 ci-après.
ART 26 / :Vices de construction
1.- Lorsque l'ingénieur d'arrondissement ou l'architecte présume qu'il existe dans les ouvrages des vices de construction,
il peut prescrire par ordre de service, soit en cours d'exécution, soit avant la réception
définitive, la démolition et la reconstruction des ouvrages ou parties d'ouvrages présumés vicieux.
2.- Lorsque cette opération n'est pas faite par l'entrepreneur, il y est procédé en sa présence ou lui dûment convoqué.
3.- Les dépenses résultant de cette opération sont à la charge de l'entrepreneur lorsque les vices de construction sont
constatés et reconnus sans préjudice de l'indemnité à laquelle l'Etat peut prétendre de ce fait.
ART 27 : Pertes, avaries et sujétions d'exécution cas de force majeure
1.- L'entrepreneur ne peut se prévaloir, ne pour éluder les obligations de son marché, ni pour élever aucune réclamation,
des sujétions qui peuvent être occasionnés :
a) par l'explication normale du domaine public et des services publics et notamment par la présence et le maintien de
canalisations, conduites, câbles de toute nature, ainsi que par les chantiers nécessaires au déplacement ou à la transformation de
ces installations, sauf les exceptions expressément énumérées dans le cahier des prescriptions spéciales..
b) par l'exécution simultanée d'autres travaux expressément désignés dans le cahier des prescriptions spéciales.
2.- Il n'est alloué à l'entrepreneur aucune indemnité à raison de pertes, avaries ou dommages occasionnés par
négligence, imprévoyance, défaut de moyens ou fausses manœuvres.
3.- L'entrepreneur doit notamment prendre, à ses risques et périls les dispositions nécessaires pour que ses
approvisionnements, son matériel et ses installations de chantier ne puissent être enlevés ou endommagés par les tempêtes, les
crues, la houle et tous phénomènes atmosphériques.
4.- Ne sont pas compris toutefois dans les dispositions qui précèdent, les cas de force majeure qui, dans le délai de dix
jours au plus, après l'évènement, ont été signalés par écrit, par l'entrepreneur : dans ce cas néanmoins, il ne peut rien être
alloué qu'avec l'approbation de l'administration. Passé le délai de dix jours, l'entrepreneur n'est plus admis à réclamer.
5.- Le cahier des prescriptions spéciales peut, pour les caractéristiques et différents phénomènes naturels, tels que la
gelée, la vitesse du vent, la vitesse du courant, l'amplitude de la houle, la hauteur de la crue, fixer les limites au-dessus
desquelles la force majeure ne peut, en aucun cas, être invoquée par l'entrepreneur.
6.- Par dérogations aux dispositions de l'alinéa 4 du présent article, aucune indemnité ne sera due à l'entrepreneur, même
en cas de force majeure pour perte totale ou partielle de son matériel flottant, les frais d'assurance de ce matériel étant
compris implicitement dans le prix du marché
ART 28 : Caractère général des prix
Les prix du marché comprennent le bénéfice ainsi que tous droits, impôts, taxes, frais généraux, faux frais et, d'une
façon générale toutes les dépenses qui sont la conséquence nécessaire et directe du travail.
ART 29 : Règlement du prix des ouvrages non prévus
1.- Lorsque, sans changer l'objet du marché, il est jugé nécessaire d'exécuter des ouvrages ne figurant ni au bordereau ni
à la série ou de modifier la provenance des matériaux telle qu'elle est indiquée dans le cahier des prescriptions spéciales,
l'entrepreneur se conforme immédiatement aux ordres de service qu'il reçoit à ce sujet, et il est préparé sans retard, de
nouveaux prix, d'après ceux du marché ou par assimilation aux ouvrages les plus analogues. Dans le cas d'une impossibilité
absolue d'assimilation, on prend pour termes de comparaison les prix courants du pays.
2.- Les nouveaux prix sont calculés dans les mêmes conditions économiques que les prix du marché et de manière à être
passibles du rabais ou de la majoration si le marché en comporte.
Après avoir été débattus par les ingénieurs ou l'architecte avec l'entrepreneur, il sont soumis à l'approbation de l'autorité
compétente et notifié à l'entrepreneur par ordre de service.
3.- A défaut d'accord, il est fait application de la procédure fixée par l'article 52.
4. En attendant l'approbation de l'autorité compétente ou la solution du litige, l'entrepreneur est payé provisoirement aux
prix préparés par les ingénieurs.
5.- Pour les travaux réglés sur prix global et forfaitaire la décomposition des prix pourra servir à l'établissement, dans les
conditions fixées aux alinéas 1 à 4 ci-dessus, de prix des ouvrages ordonnés en plus ou en moins. Pour cette catégorie de
travaux, le cahier des prescriptions communes ou le cahier
des prescriptions spéciales peut déterminer dans quelles limites dans quel cas moyennant qu'elles conditions, les modifications
au marché primitif doivent être sanctionnées par un avenant, préalablement à l'exécution de toute modification.
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ART 30 : Augmentation dans la masse des travaux
1.- En cas d'augmentation dans la masse des travaux l'entrepreneur ne peut élever aucune réclamation tant que
l'augmentation évaluée aux prix initiaux, n'excède pas vingt pour cent du montant de l'entreprise.
Si l'augmentation est supérieure à ce pourcentage, il a droit à la résiliation immédiate de son marché sans indemnité, à
condition toutefois d'en avoir fait parvenir la demande écrite à l'ingénieur en chef, dans le délai de deux mois à partir de l'ordre
de service dont l'exécution entraînerait l'augmentation du montant des travaux au-delà du pourcentage fixé. Le tout sauf
application, s'il y a lieu, de l'article 32 ci-après.
2.- Ce pourcentage est porté à cinquante pour cent pour les marchés d'entretien ou de réparation.
3.- Si l'administration l'exige, l'entrepreneur est tenu d'exécuter aux conditions du marché les travaux commencés, dans
la limite du pourcentage fixé.
4.- Les dispositions des trois alinéas précédents ne s'appliquent pas en raison de leur nature, aux marchés à
commandes, aux marchés de clientèle aux marchés sur dépenses contrôlées.
ART 31 : Diminution dans la masse des travaux
1.- En cas de diminution dans la masse des travaux et sauf application de l'article 32 ci-après, l'entrepreneur ne peut
élever aucune réclamation tant que la diminution, évaluée aux prix initiaux n'excède pas vingt pour cent du montant
d'entreprise. Si la diminution est supérieure à ce pourcentage, l'entrepreneur peut présenter en fin de compte une demande en
indemnité, basée sur le préjudice que lui ont causé les modifications survenues à cet égard dans les prévisions du projet. A
défaut d'entente amiable, l'indemnité, est fixée par le tribunal administratif sans préjudice à la résiliation immédiate qui doit
être demandée dans la même forme et le même délai que pour l'application de l'article 3O ci- dessus.
2.- Ce pourcentage est porté à trente cinq pour cent pour les travaux d'entretien ou de réparation.
3.- Les deux alinéas précédents ne s'appliquent pas, en raison de leur nature, aux marchés à commandes, aux marchés
de clientèle, aux marchés sur dépenses contrôlées.
ART 32 : Changement dans l'importance des diverses natures d'ouvrages
1.- Lorsque le marché comporte un détail estimatif indiquant l'importance des diverses natures d'ouvrages et que les
changements ordonnés par l'administration ou résultant de circonstances qui ne sont ni de la faute ni du fait de l'entrepreneur,
modifient l'importance de certaines natures d'ouvrages de telle sorte que les quantités diffèrent de plus de trente cinq pour cent
en plus ou en moins, des quantités portées au détail estimatif, l'entrepreneur peut présenter en fin de compte, une demande en
indemnité basée sur le préjudice que lui ont causé les modifications survenues à cet égard dans les prévisions du projet.
2.- L'entrepreneur ne peut prétendre, à aucune indemnité à l'occasion de l'exécution de natures d'ouvrages qui ne sont
pas mentionnées au détail estimatif et dont les prix sont néanmoins prévus au marché.
3.- Le premier alinéa du présent article ne s'applique pas, en raison de leur nature aux marchés d'entretien ou de
réparation, aux marchés à commandes, aux marchés de clientèle, aux marchés sur dépenses contrôlées.
ART 33 : Variations dans les prix
Dans le cas où l'administration traite sur la base d'un prix révisable, il est fait application, sauf en ce qui concerne les
marchés de clientèle, des dispositions suivantes :
Premier sous article
Cas où le marché comporte un détail estimatif
A - Actualisation des prix
1.- Dans le cas où le marché comporte un détail estimatif, les termes " délai contractuel des travaux " s'entendent de la
période comprise entre l'origine des délais d'exécution fixée par ordre de service d'une part, et les dates d'expiration des délais
fixés contractuellement pour l'achèvement des travaux d'autre part.
2.- Les prix d'origine à considérer sont ceux résultant de l'actualisation à la date d'origine des délais d'exécution fixée
par l'ordre de service visé ci-dessus, des prix du marché supposés établis à la date précisée par le cahier des prescriptions
spéciales.
3.- Dans le cas où le marché ne contient pas de formule de variation des prix, le cahier des prescriptions spéciales
précise le caractère contractuel des sous détails, que ceux-ci soient établis par l'administration, s'il s'agit d'une adjudication sur
rabais ou d'un appel d'offres sur rabais ou que ceux-ci soient établis par l'entrepreneur, s'il s'agit d'une adjudication sur offres
de prix ou d'un marché sur appel d'offres de prix ou s'il s'agit d'un marché de gré à gré.
4.- Dans le cas où le marché contient une ou des formules de variation des prix, l'actualisation est faite en appliquant la
ou les formules de variation mais sans part fixe, ni marge de neutralisation.
5.- Si la nature des travaux conduit à fractionner l'exécution en plusieurs tranches dont les délais d'exécution partent
d'origines différentes, l'actualisation des prix de chaque tranche est faite à la date d'origine du délai d'exécution correspondant.
B - Variation des prix
1.- Si, pendant le délai contractuel des travaux, les prix des travaux subissent une variation telle que la dépense totale
des travaux restant à exécuter à un instant donné se trouve, par le jeu des formules augmentée ou diminuée de plus de moitié
par rapport à la dépense évaluée avec les prix résultant des mêmes formules à la date d'origine des délais d'exécution fixée par
ordre de service, le ministre peut résilier le marché d'office ; de son côté, l'entrepreneur a droit, sur sa demande écrite à la
résiliation, sauf dans le cas où le montant des travaux restant à exécuter, évalué au prix d'origine, n'excède pas 1O %.
En tout état de cause, l'entrepreneur doit continuer les travaux jusqu'à décision de l'administration.
2.- Si la résiliation est demandée par l'entrepreneur, les travaux exécutés entre la date de la demande de résiliation et la
date à laquelle la résiliation lui aura été notifiée lui seront payés au prix du marché révisé conformément aux formules de
variation des prix, à condition qu'il ne soit pas écoulé plus de deux mois entre ces deux dates.
3.- S'il est écoulé plus de deux mois entre les deux dates définies à l'alinéa B 2 ci-dessus, les prix applicables au-delà du
deuxième mois seront débattus entre l'entrepreneur et l'administration, dans la limite des prix correspondant aux dépenses
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réelles majorées forfaitairement de 5 % pour bénéfice. Si aucun accord ne peut intervenir, l'entrepreneur est payé à des prix
provisoires fixés par l'administration, réserve faite de l'application éventuelle de la procédure fixée à l'article 52.
C - Dispositions spéciales au cas où les prix sont actualisés à plusieurs dates.
1.- Les dispositions des alinéas B ci-dessus sont applicables sous réserve des modalités particulières ci-après.
2.- Le droit à résiliation est apprécié d'après l'ensemble des travaux restant à exécuter, en appliquant aux tranches dont le
délai d'exécution n'aurait pas encore commencé à courir les prix du bordereau provisoirement actualisés à la date de la
demande de l'entrepreneur ou à la date de la notification de la décision de l'administration.
Second sous article
Cas où le marché ne comporte pas de détail estimatif
1.- Le cahier des prescriptions spéciales détermine la ou les formules de révision des prix à appliquer aux prix unitaires
des marchés d'entretien ou de réparation, des marchés à commandes.
L'entrepreneur n'a pas droit à la résiliation de son marché pour cause de variation des prix ; toutefois, lorsque le résultat
de l'application soit de la formule de variation unique, soit de la formule applicable à l'un des prix ou à un groupe de prix, fait
apparaître une variation de plus de 50 % du prix initial, à la formule en cause peut faire l'objet d'une nouvelle détermination
soit à la demande de l'entrepreneur, soit à l'initiative de l'administration. En cas de désaccord l'entrepreneur est provisoirement
payé au prix fixé par l'administration, réserve faite de l'application éventuelle de la procédure fixée par l'article 52.
2.- Les dispositions de l'alinéa qui précède s'appliquent également aux marchés à forfait ne comportant pas de
décomposition de prix global forfaitaire, et dont le prix global peut être soumis à une formule de variation unique déterminée
par le cahier des prescriptions spéciales le permet.
ART 34 : Cessation absolue ou ajournement des travaux
1.- Lorsque l'administration ordonne la cessation absolue des travaux, l'entreprise est immédiatement résiliée.
2.- Lorsque l'administration prescrit leur ajournement pour plus d'une année soit avant, soit après un commencement
d'exécution, l'entrepreneur a droit à la résiliation de son marché, s'il le demande par écrit sans préjudice de l'indemnité, qui
dans un cas comme dans l'autre, peut lui être allouée, s'il y a lieu.
3.- La demande de l'entrepreneur n'est recevable que si elle est présentée dans le délai de quatre mois à partir de la date
de notification de l'ordre de service prescrivant l'ajournement des travaux.
4.- Il en est de même dans le cas d'ajournements successifs dont la durée totale dépasse un an, même dans les cas ou
les travaux ont été repris entre temps.
5.- Si les travaux ont reçu un commencement d'exécution, l'entrepreneur peut requérir qu'il soit procédé
immédiatement à la réception provisoire des ouvrages exécutés, puis à leur réception définitive, après l’expiration du délai de
garantie.
6.- Lorsque l'administration prescrit l'ajournement des travaux pour moins d'une année, l'entrepreneur n'a pas droit à la
résiliation, mais seulement à une indemnité en cas de préjudice dûment constaté.
ART 35 : Mesures coercitives
1.- Lorsque l'entrepreneur ne se conforme pas, soit aux dispositions du marché, soit aux ordres de service qui lui sont
donnés par l'ingénieur d'arrondissement ou l'architecte, l'ingénieur en chef le met en demeure d'y satisfaire, dans un délai
déterminé par une décision qui lui est notifiée par un ordre de service.
2.- Ce délai, sauf le cas d'urgence, n'est pas inférieur à dix jours à dater de la notification de la mise en demeure.
3.- Passé ce délai, si l'entrepreneur n'a pas exécuté les dispositions prescrites, l'ingénieur en chef après en avoir, sauf
cas d'urgence, référé au ministre, peut ordonner l'établissement d'une régie aux frais de l'entrepreneur. Cette régie peut n'être
que partielle.
4.- Il est alors procédé, immédiatement, en présence de l'entrepreneur ou lui dûment appelé, à la constatation des
ouvrages exécutés, des matériaux approvisionnés, ainsi qu'à l'inventaire descriptif du matériel de l'entrepreneur et à la remise
entre les mains de celui-ci de la partie de ce matériel qui n'est pas utilisée par l'administration pour l'achèvement des travaux.
Dans le cas de travaux exécutés suivant les pratiques du bâtiment, l'entrepreneur est invité, par un ordre de service, à fournir le
métré des ouvrages exécutés dans le délai fixé par cet ordre de service, si l'entrepreneur n'a pas satisfait à cet ordre de service
dans le délai prescrit, le métré est dressé à la diligence de l'administration aux frais de l'entrepreneur.
5.- De toute manière, il est rendu compte des opérations au ministre qui peut, selon les circonstances, soit ordonner
une adjudication à la folle enchère de l'entrepreneur, soit prononcer la résiliation pure et simple du marché, soit prescrire la
continuation de la régie.
6.- Dans le cas de la régie et pendant sa durée, l'entrepreneur est autorisé à en suivre les opérations, sans qu'il puisse
toutefois entraver l'exécution des ordres des ingénieurs. Il peut être relevé de la régie s'il justifie des moyens nécessaires pour
reprendre les travaux et les mener à bonne fin.
7.- Les excédents de dépenses qui résultent de la régie ou du nouveau marché sont prélevés sur les sommes qui
peuvent être dues à l'entrepreneur ou, à défaut, sur son cautionnement, sans préjudice des droits à exercer contre lui en cas
d'insuffisance.
8.- Si la régie ou le nouveau marché entraîne, au contraire, une diminution dans les dépenses, l'entrepreneur ne peut
réclamer aucune part de bénéfice, qui reste acquis à l'Etat.
9.- Pour les marchés intéressant la défense, l'administration peut substituer à la procédure de l'adjudication à la folle
enchère, la passation d'un marché sur appel d'offres ou d'un marché de gré à gré, avec ou sans concurrence, suivant telle forme
qu’elle estime devoir suivre en l'espèce et sans que l'entrepreneur puisse élever aucune protestation sur la procédure choisie à
raison des sommes dont il sera, en définitive, constitué débiteur envers l'Etat.
1O.- Le ministre peut, même si le marché n'intéresse pas la défense, décider qu'en raison de l'urgence de l'achèvement
des travaux, il sera procédé comme il est dit à l'alinéa précédent.
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11.- Lorsque des actes frauduleux, des infractions réitérées aux conditions de travail ou des manquements graves aux
engagements prix, ont été relevés à la charge de l'entrepreneur, le ministre peut, sans préjudice des poursuites judicaires et des
sanctions dont l'entrepreneur est passible, l'exclure pour un temps déterminé ou définitivement des marchés de son
administration. L'entrepreneur est invité préalablement, à présenter ses moyens de défense dans un délai imparti par
l'administration.
ART 36 : Pénalités
Si des pénalités pour retard sont prévues au marché, elles sont appliquées sans mise en demeure préalable, sur la
simple confrontation de la date d'expiration du délai contractuel d'exécution et de la date de réception provisoire, sans
préjudice de l'application de l'article 35 ci-dessus.
ART 37 :Décès, faillite ou règlement judiciaire de l'entrepreneur
1.- Décès :
En cas de décès de l'entrepreneur, le contrat est résilié de plein droit sans indemnité, sauf à l'administration à accepter, s'il y a
lieu les offres qui peuvent être faites par les héritiers pour la continuation des travaux.
2.- Faillite ou règlement judiciaire :
a) le contrat est également résilié de plein droit sans indemnité, en cas de faillite, sauf à l'administration à accepter,
dans l'éventualité ou le syndic aurait été autorisé par le tribunal à continuer l'exploitation de l'industrie, les offres qui peuvent
être faites par le dit syndic pour la continuation de l'entreprise.
En cas de règlement judiciaire, si l'entrepreneur n'est pas autorisé à continuer l'exploitation de son industrie.
b) en tout état de cause, les mesures conservatoires ou de sécurité dont l'urgence apparaît, en attendant une décision
définitive du tribunal sont prises d'offices par l'administration et mises à la charge de l'entrepreneur.
TITRE III REGLEMENT DES DEPENSES
ART 38
Bases du règlement des comptes
1.- Sauf stipulations particulières du cahier des prescriptions communes ou du cahier des prescriptions spéciales, les
comptes sont établis comme il est indiqué ci-après.
2.- Marché comportant une série ou un bordereau des prix.
a le décompte est établi en appliquant aux quantités d'ouvrage réellement effectuées et régulièrement constatées comme sil est
dit à l'article 39 ci-après, les prix unitaires de la série ou du bordereau, modifiées s'il y a lieu, par application des clauses de
révision des prix que le marché pourrait comporter et affectés éventuellement du rabais (ou de la majoration) indiqué à la
soumission.
b) toutefois, dans le cas prévu à l'alinéa 3 de l'article 22, lorsque la valeur des ouvrages exécutés est supérieure à celle
des ouvrages prescrits par le cahier des prescriptions spéciales ou les ordres de service, les comptes sont établis sur la base de
ces derniers ouvrages.
3.- Marché à prix global et forfaitaire
a) la décomposition du prix global et forfaitaire sert à établir les décomptes provisoires et à calculer, s'il y a lieu, les
révisions.
b) les divergences éventuellement relevées au cours d'exécution par rapport aux quantités figurant à ce document, sans
que ces variations résultent d'ordre exprès de l'administration, de même que les erreurs qui pourraient y être décelées dans les
calculs ayant fixé le prix global, ne peuvent en aucun cas conduire à une modification de celui-ci tel qu'il figurait à la
soumission ou à l'offre de l'entrepreneur.
c) le règlement des travaux en plus ou en moins ordonnés par la voie d'ordres de service de l'administration est effectué
à l'aide de nouveaux prix calculés dans les conditions fixées au paragraphe 5 de l'article 29.
d) le montant du décompte général et définitif doit correspondre, compte tenu éventuellement des révisions de prix
prévues au marché, au prix global et forfaitaire diminué du montant des travaux ordonnés en moins et augmenté du montant
des travaux ordonnés en plus comme il est dit précédemment.
4.- Marchés sur dépenses contrôlées.
Le décompte relatif aux marchés sur dépenses contrôlées fait l'objet de dispositions prévues dans le cahier des prescriptions
spéciales.
5.- Dispositions communes.
L'entrepreneur ne peut, en aucun cas pour les comptages, mesurages, et pesages invoquer en sa faveur les us et coutumes.
ART 39
Attachements, situations, relevés
A - Travaux exécutés suivant la pratique du génie civil
1.- Les attachements sont établis à partir des constatations faites sur le chantier, des éléments qualitatifs et quantitatifs
relatifs aux travaux exécutés et des approvisionnements réalisés, d'après les calculs effectués en partant de ces éléments pour
déterminer les quantités directement utilisables pour l'établissement des décomptes.
2.- Les attachements comprennent, s'il y a lieu, pour chaque article les numéros de série ou de bordereau des prix
unitaires et la dépense partielle.
3.- Les attachements sont prix, au fur et à mesure de l'avancement des travaux, par l'agent chargé de la surveillance de
ceux-ci, en présence de l'entrepreneur convoqué à cet effet ou de son représentant agrée et contradictoirement avec lui.
Toutefois, si l'entrepreneur ne répond pas à la convocation et ne se fait pas représenter, les attachements sont pris en son
absence et sont réputés contradictoires.
4.- Les attachements sont présentés pour acceptation à l'entrepreneur qui peut en prendre copie dans les bureaux des
ingénieurs ou de l'architecte.
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5.- Si l'entrepreneur refuse de signer les attachements ou ne les signe qu'avec réserve, il est dressé procès-verbal de la
présentation et des circonstances qui l'ont accompagné ; le procès-verbal est annexé aux pièces non signées.
6.- Lorsque l'entrepreneur refuse de signer les attachements ou ne signe qu'avec réserve, il lui est accordé un délai de dix
jours à dater de la présentation des pièces pour formuler par écrit sans observations.
7.- Passé ce délai, les attachements sont censés acceptés par lui, comme s'ils étaient signés sans aucune réserve.
8.- Les attachements ne sont pris en compte dans les décomptes qui sont établis à l'appui des paiements faits à
l'entrepreneur, qu'autant qu'ils ont été admis par l'ingénieur d'arrondissement ou l'architecte.
9.- L'acceptation des attachements par l'entrepreneur concerne d'une part, les quantités, d'autre part les prix. Ceux-ci
doivent être désignés par les numéros de série ou du bordereau des prix unitaires. Lorsque l'acceptation de l'attachement est
limitée aux quantités, mention expresse doit en être faite par l'entrepreneur qui doit formuler par écrit ses réserves sur les prix
dans les délais de dix jours à compter de la présentation.
1O.- L'entrepreneur est tenu de provoquer en temps utile la prise contradictoire des attachements pour les travaux,
prestations, fournitures qui ne seraient pas susceptibles des constatations ou de vérifications ultérieures, faute de quoi il doit,
sauf preuves contraires à fournir par lui et à ses frais, accepter les décisions de l'ingénieur en chef.
11.- En cours de travaux, les attachements spéciaux et contradictoires peuvent être pris, soit à la demande de
l'entrepreneur, soit à l'initiative de l'administration sans que les constatations préjugent, même en principe, l'admission des
réclamations éventuelles ou déjà présentées.
7.- Les situations sont décomposés en trois parties : travaux terminés, travaux non terminés, approvisionnements. Elles
mentionnent sommairement à titre de récapitulation, les travaux terminés des situations précédentes. Elles servent de base à
l'établissement des décomptes.
ART 40
Décomptes provisoires
1.- Sauf stipulation contraire du cahier des prescriptions communes ou du cahier des prescriptions spéciales, il est dressé
mensuellement et à partir des attachements ou des situations admis par l'administration comme il est dit à l'article 39 ci-dessus,
un décompte provisoire des travaux exécutés et des approvisionnements réalisés valant procès-verbal de service fait, et servant
de base aux versements d'acomptes à l'entrepreneur.
2.- Les approvisionnements ne peuvent être portés aux décomptes que s'ils ont été acquis en toute propriété et
effectivement payés par l'en l'entrepreneur.
3.- L'entrepreneur peut prendre connaissance des décomptes provisoires dans les bureaux de l'ingénieur
d'arrondissement ou de l'architecte.
ART 41
Décomptes annuels et décomptes définitifs
A - Travaux exécutés suivant les pratiques du génie civil.
1.- Lorsque la durée contractuelle des travaux est supérieure à dix huit mois, il est dressé à la fin de chaque année
calendaire, un décompte de l'entreprise que l'on divise en deux parties.
La première comprend les ouvrages et les parties d'ouvrages dont le métré a pu être arrêté définitivement. La seconde, les
ouvrages ou parties d'ouvrages dont la situation n'a pu être établie que d'une manière provisoire.
2.- Lorsque l'administration use de droit de prendre possession de certaines parties d'ouvrages avant l'achèvement
complet des travaux, cette prise de possession est précédée d'une réception provisoire partielle à la suite de laquelle il est établi
un décompte partiel définitif.
3.- Le montant total du marché est fixé par un décompte général et définitif.
4.- Les décomptes annuels ne lient l'Etat, qu'en ce qui concerne la première partie et qu'après avoir été approuvés par le
ministre ou par son délégué, les décomptes partiels et définitifs ou le
décompte général et définitif ne lient l'Etat qu'après avoir été approuvés par le ministre ou par son délégué.
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5.- L'entrepreneur est invité, par un ordre de service dûment notifié, à venir dans les bureaux de l'ingénieur
d'arrondissement ou de l'architecte, prendre connaissance des décomptes et à signer ceux-ci pour acceptation. Il peut
demander communication des métrés et des pièces justificatives et en faire prendre copie ainsi que des décomptes.
6.- En cas de refus de signature, il est dressé un procès-verbal de la présentation du décompte et des circonstances qui
l'ont accompagné.
7.- L'acceptation des décomptes par l'entrepreneur lie celui-ci définitivement en ce qui concerne tant la nature et les
quantités d'ouvrages exécutés dont le métré a pu être arrêté définitivement que les prix qui leur sont appliqués.
8. Si l'entrepreneur ne défère pas l'ordre de service prévu à l'alinéa 5 du présent article ou refuse d'accepter le décompte
qui lui est présenté, ou signe celui-ci en faisant des réserves, il doit par écrit exposer en détail les motifs de ces réserves et
préciser le montant de ces réclamations à l'ingénieur en chef avant l'expiration d'un délai, qui part de la date de notification de
l'ordre de service précité, et qui est de jours en ce qui concerne les décomptes annuels et le tiels définitifs, de quarante jours en
ce qui concerne le décompte général et définitif. Il est alors procédé comme il est dit aux articles 50 et 51 ci-après.
9.- Il est expressément stipulé que l'entrepreneur n'est plus admis à élever des réclamations au sujet du décompte dont il
a été invité à prendre connaissance après expiration des délais indiqués à l'alinéa 8 du présent article. Passés ces délais, le
décompte est censé être accepté par lui, quand bien même il ne l'aurait signé qu'avec des réserves dont les motifs ne seraient
pas spécifiés comme il est dit à l'alinéa 8.
1O. A défaut de stipulation expresse dans le cahier des prescriptions spéciales, l'ordre de service invitant l'entrepreneur à
prendre connaissance du décompte général et définitif, lui est notifié dans un délai de trois mois à partir de la date de la
réception provisoire.
B - Travaux exécutés suivant les pratiques du Hydraulique et travaux publics Electricité et du bâtiment
1.- Si le cahier des prescriptions communes ou le cahier des prescriptions spéciales le stipule, l'entrepreneur adresse à la
fin de chaque année à l'ingénieur ou à l'architecte, une situation détaillée des travaux exécutés depuis le début du marché.
Cette situation est divisée en deux parties :
La première comprend les ouvrages et les portions d'ouvrages dont le métré a pu être arrêté définitivement.
La seconde, les ouvrages ou portions d'ouvrages dont la situation n'a pu être établie que d'une manière provisoire.
2.- Lorsque l'administration use du droit de prendre possession de certaines parties d'ouvrages avant l'achèvement
complet des travaux, cette prise de possession est précédée d'une réception provisoire préalable à la suite de laquelle
l'entrepreneur adresse à l'ingénieur ou à l'architecte une situation récapitulative détaillée des travaux exécutés depuis le début
du marché.
3.- Dans tous les cas, dans un délai de six semaines à compter de la réception provisoire, l'entrepreneur adresse à
l'ingénieur ou à l'architecte, une situation récapitulative complète et détaillée de tous les travaux exécutés.
4.- Après vérification et rectification s'il y a lieu des situations visées aux alinéas 1,2 et 3 ci-dessus, l'ingénieur ou
l'architecte établit les décomptes annuels et définitifs ; il est alors fait application en ce qui concerne les décomptes des règles
énoncées au A du présent article.
Toutefois, le délai de trois mois fixé par l'alinéa A 10 est compté à partir de la date de la remise de la situation
récapitulative complète et détaillée visée à l'alinéa B 3 ci-dessus.
5.- Les situations concernant les travaux exécutés suivant les pratiques du bâtiment sont remises à l'ingénieur ou à
l'architecte par l'entrepreneur. En cas de retard de l'entrepreneur, elles peuvent être établies d'offices par l'administration aux
frais de l'entrepreneur.
ART 42
Du caractère définitif des prix
1.- En dehors des cas prévus à l'article 33 du présent texte, l'entre preneur ne peut, sous aucun prétexte, revenir sur les
prix du marché qui ont été consentis par lui.
2.- Toutefois, dans le cas des marchés de clientèle, chaque contractant a le droit, dans les conditions fixées au cahier des
prescriptions spéciales de provoquer le détermination des prix et des conditions d'exécution des travaux.
ART 43
Reprise du matériel et des matériaux en cas de résiliation
A - Dans les cas de résiliation prévus par les articles 9,11,18,30,31,34,35 et 37 du présent texte.
1.- Il est procédé avec l'entrepreneur ou ses ayants droits présents ou dûment convoqués, à la constatation des ouvrages
exécutés, à l'inventaire des matériaux approvisionnés, ainsi qu'à l'inventaire descriptif du matériel et des installations de
chantier de l'entreprise.
2.- L'état a la faculté, mais non l'obligation, de racheter, en totalité ou en partie :
a) les ouvrages provisoires dont les dispositions ont été agréées par les ingénieurs ou l'architecte.
b) le matériel spécialement construit pour l'exécution des travaux de l'entreprise et non susceptible d'être réemployé de
manière courante sur les chantiers de travaux publics.
3.- Le prix de rachat des ouvrages provisoires et du matériel susvisés est égal à la partie non amortie des dépenses
exposées par l'entrepreneur ; ces dépenses étant limitées, s'il en est besoin, à celles correspondant à une exécution normale.
2.- A défaut de stipulation expresse dans le cahier descriptions communes ou le cahier des prescriptions spéciales,ce délai
est de six mois à dater de la réception provisoire pour les travaux d'entretien, les terrassements et les chaussées d'empierrement,
et d'un an pour les autres ouvrages.
3.- Pendant la durée de ce délai, l'entrepreneur demeure responsable de ses ouvrages et est tenu de les entretenir.
4.- Réserve est faite au profit de l'Etat de l'action en garantie prévue par les articles 1792 et 2270 du code civil.
ART 48 Restitution de cautionnement
1.-Le cautionnement est restitué ou la caution qui le remplace libérée à la suite d'une mainlevée délivrée par
l'administration dans le mois suivant la date de la réception définitive des travaux si le titulaire du marché a rempli à cette date
vis-à-vis de l'administration toutes ses obligations, et si notamment l'entrepreneur a justifié du paiement des indemnités dont il
serait redevable en application de la loi du 29 Décembre 1892 sur les dommages causés à la propriété privée par l'exécution des
travaux publics.
2.- La caution cesse d'avoir effet à l'expiration du mois visé ci-dessus sauf si l'administration a signalé par lettre
recommandée adressée à la caution que le titulaire du marché n'a pas rempli toutes ses obligations. Dans ce cas, il ne peut être
mis fin à l'engagement de la caution que par mainlevée délivrée par l'administration.
ART 49
Délais de constatations des droits à paiement
A - Travaux exécutés suivant les pratiques du génie civil
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1.- Sauf stipulations contraires du cahier des prescriptions spéciales les délais ouverts aux ingénieurs ou à l'architecte
pour procéder aux constatations ouvrant droit à acompte ou à paiement pour solde dans le sens du premier alinéa de l'article 22
du décret n° 53-4O5 du 11 Mai 1953, sont fixés à un mois.
2.- Les termes périodiques ou le terme final à partir desquels, dans le sens du deuxième alinéa du même article, doivent
courir ces délais sont :
-- Pour les décomptes provisoires mensuels, la fin de chaque mois.
-- Pour le dernier décompte provisoire, deux mois après la réception provisoire.
-- Pour le décompte pour solde, la date de réception définitive.
3.- L'entrepreneur doit être informé par écrit, et dans les délais fixés par les alinéas 1 et 2 du présent article, des motifs
qui empêcheraient l'administration de procéder aux constatations. Dans le cas où ces motifs seraient le fait de l'entrepreneur le
point de départ du délai serait reporté au jour où ces motifs cesseraient d'exister.
ART 53
Frais d'expertise en cas de recours devant le comité consultatif de règlement amiable des marchés.
Les frais d'expertise éventuellement exposés devant le comité consultatif de règlement amiable des marchés sont
partagés par moitié entre l'Etat et l'entrepreneur.
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