Dtu 13
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Dtu 13
DTU 13.12
mars 1988
© CSTB 1988
Président
M. JALIL, SOCOTEC
Animateur
Co-Rapporteurs
MM.
JALIL (SOCOTEC)
Membres
MM.
généralités
COMMENTAIRE
On rappelle que le DTU 14.1 traite de l'action de l'eau sur les parties immergées des
ouvrages de bâtiment donc sur les radiers.
Les présentes règles de calcul ne traitent pas des fondations de certains ouvrages
qui font l'objet de règles particulières .
COMMENTAIRE
Il existe ainsi des règles professionnelles pour les cheminées, les châteaux d'eau,
etc.
La réaction du sol sous une structure, au moins définie dans ses grandes lignes,
peut être le plus souvent caractérisée par une valeur ultime qu .
COMMENTAIRE
- Cette valeur tient alors implicitement compte des dimensions prévisibles des
semelles, de leurs implantations respectives, de l'éventuelle alternance
compression-décompression du sol et de l'inclinaison prévisible de la
résultante des charges appliquées.
La contrainte de calcul q est la plus petite des 2 valeurs qu /2 et de celle qui dispense
de tenir compte des tassements différentiels dans la structure (cf. article 2.3.5 ) .
COMMENTAIRE
- Il est possible de prendre une contrainte de calcul plus grande que celle définie
ci-dessus, sans excéder qu /2, mais il faut alors tenir compte des tassements
différentiels prévisibles associés.
- La contrainte de calcul utilisée pour les vérifications aux ELU (Etats Limites
Ultimes) ne doit pas être confondue avec la contrainte admissible utilisée
antérieurement avec les règles dites “ aux contraintes admissibles ”, par
exemple le BA 68. Cette contrainte admissible est plus faible que la
contrainte de calcul.
Les actions et sollicitations des ouvrages de fondation sont évaluées en fonction des
règles de béton armé en vigueur .
COMMENTAIRE
Il s'agit actuellement des Règles BAEL 83 et, le plus souvent de la partie B,
chapitre B8 et B9 .
Lorsque les ouvrages de fondations sont surmontés par des structures en charpente
bois ou métal, la combinaison des sollicitations doit être faite conformément aux
règles de calcul du béton armé ou à défaut conformément aux règles de calcul de la
charpente, avec l'accord du maître d'ouvrage.
Les ouvrages de fondation doivent être justifiés conformément aux règles de béton
armé en vigueur sous les différents états suivants :
Les sollicitations s'expriment par la résultante générale des forces prise au niveau du
plan de contact avec le sol et on en déduit p, la valeur représentative de la
composante normale des contraintes associées .
COMMENTAIRE
La réaction du sol peut le plus souvent être considérée comme uniforme sous les
fondations, axée sur la résultante générale des forces et caractérisée par la valeur p.
Il est loisible de considérer une réaction du sol axée sur la résultante générale des
forces et respectant une variation linéaire des contraintes avec p valeur normale
représentative .
La justification de l'état-limite ultime de résistance est satisfaite vis-à-vis du sol par
l'inégalité suivante :p q
Dans le cas de combinaison d'actions pour lesquelles l'action du vent est l'action
variable de base, l'inégalité satisfaite est :p 1,33 q
La justification des dimensions de la fondation et de ses armatures vis-à-vis des
règles de béton armé relève de la méthode des bielles dans son domaine
d'application ou plus généralement de toute méthode de la résistance des matériaux
dans la mesure où la forme des pièces le permet (méthode des moments ou
méthode de la poutre). Dans ce dernier cas, les règles de béton armé en vigueur
s'appliquent intégralement .
COMMENTAIRE
Lorsque la structure qui surmonte les fondations a été justifiée par l'état-limite ultime
de stabilité de forme ou l'état de flexion composée avec moment complémentaire, les
sollicitations à prendre en compte dans la justification de l'état-limite ultime de
résistance de la fondation doivent tenir compte des excentricités additionnelles
provenant des effets de second ordre.
COMMENTAIRE
COMMENTAIRE
COMMENTAIRE
Pour la définition des états préjudiciables et très préjudiciable, se reporter aux règles
de béton armé en vigueur, actuellement le BAEL 83 .
Il n'y a pas à justifier de l'état-limite de service vis-à-vis des déformations, sauf dans
les cas suivants :
COMMENTAIRE
Pour les ouvrages en béton, il s'agit du BAEL article B 52 lorsque les tassements
différentiels calculés excèdent l/500.
COMMENTAIRE
Les fondations superficielles sur sols difficiles nécessitent une étude spécifique
couvrant à la fois les domaines de la conception, du calcul et de l'exécution .
COMMENTAIRE
- dans le cas de fouilles réalisées sur une grande profondeur dont le fond est
situé dans une couche argileuse ;
- dans le cas de fondations reposant sur un sol gonflant dont les variations
dimensionnelles sont fortement conditionnées par sa teneur en eau, etc.
Lorsque le sol d'assise ne peut donner lieu à un glissement d'ensemble, les niveaux
des fondations successives doivent être tels qu'une pente maximale de 3 de base
pour 2 de hauteur relie les arêtes des semelles les plus voisines .
Si cette condition ne peut être satisfaite, des dispositions spéciales doivent être
prises pour éviter le desserrage des terrains supérieurs, pour équilibrer les poussées
et pour assurer l'évacuation des eaux.
Les fondations superficielles ne doivent exercer aucune action dangereuse sur les
pieux voisins.
Si, dans le voisinage de l'ouvrage, existent des fouilles ou des dépressions plus
profondes que le niveau de fondation, il convient de vérifier que les charges et
poussées apportées par les fondations peuvent être supportées par leur terrain
d'assise aussi bien en phase provisoire qu'en phase définitive. Au besoin, des
dispositions spécifiques doivent être prises à cet effet.
COMMENTAIRE
Cette profondeur est fonction de la nature du sol et du climat. Même si le sol ne gèle
pas profondèment, la teneur en eau du sol sous-jacent peut être modifiée fortement
par le gel. La portance du sol s'améliorant en général avec la profondeur, il est
indiqué de descendre au moins à 0,50 m en pays tempéré, et d'aller parfois au-delà
de 1 m en montagne, compte tenu de l'altitude et de la nature du sol.
COMMENTAIRE
Les fondations antivibratiles nécessitent une étude spécifique couvrant à la fois les
domaines de la conception, du calcul et de l'exécution pour l'ouvrage lui-même et les
ouvrages avoisinants.
Un joint de rupture doit être ménagé entre deux éléments d'ouvrages voisins
lorsqu'ils subissent des différences importantes de charge et de tassement.
Sur sol homogène et bien consolidé, les joints de rupture coupant les fondations sont
de préférence évités ; les joints de dilatation normalement prévus sont alors arrêtés
au-dessus des semelles de fondation .
2.5.3 armatures minimales de chaînage
Les semelles filantes sous mur doivent, sauf disposition contraire des DPM
comporter un chaînage dont la section doit être au moins égale à l'une des valeurs
suivantes :
COMMENTAIRE
Il est loisible dans le cas de semelle en gros béton de reporter les armatures du
chaînage à la base du mur si celui-ci a une hauteur suffisante.
Dans le cas de grande longueur, les armatures du chaînage peuvent être constituées
de barres successives dont le recouvrement est de 35 diamètres (ou de 3 soudures
pour les treillis soudés).
COMMENTAIRE
COMMENTAIRE
La valeur ultime qu peut être calculée à partir des résultats d'essais géotechniques du
sol de fondation.
- C : cohésion
- : masse volumique.
Coefficients de forme : Sq = 1
Nc N et Nq sont des paramètres sans dimension dépendant de . Ils sont donnés par
le tableau suivant :
Dans le cas d'une charge inclinée de l'angle sur la verticale les 3 termes de la
formule précédente sont chacun affectés d'un coefficient minorateur, à savoir :
pl : pression limite
EM : module pressiométrique.
On calcule ensuite, pour chaque niveau, la pression limite nette
correspondante :pl * = pl - po
ple * est la pression limite nette équivalente calculée comme la valeur moyenne
des pressions limites nettes existant sur une profondeur égale à 1.5 B située
sous la semelle. Les pressions limites nettes étant toutefois plafonnées à
1,5 fois leur valeur minimale sur la profondeur envisagée.
Dans le cas d'une charge inclinée de l'angle sur la verticale, la valeur de Kp pte * est
affectée d'un coefficient minorateur i qui tient compte de l'inclinaison, de la nature du
sol et de l'encastrement relatif. Ce coefficient minorateur est donné par l'abaque
suivant :
Dans le cas de charges excentrées, d'excentrement e, la largeur à prendre en
compte en lieu et place de B est :B' = B - 2e
Les résistances des pointes nettes sont déduites des résistances de pointes
mesurées en écrêtant les valeurs supérieures à 1,3 fois la moyenne calculée
sur 1,5 B des résistances de pointe mesurées .
Le cas de profils de pénétration qui fait apparaître dans la zone d'action des
fondations de l'ouvrage des valeurs de qc < 0,5 MPa doit faire l'objet d'une
étude complémentaire avant de choisir le type de fondation et la contrainte
qu .
Toutefois, l'interprétation des résultats obtenus avec cet appareil doit être faite avec
une grande prudence, notamment dans le cas des sols argileux.
L'utilisation du SPT doit être réservée aux sols pulvérulents. Cet essai permet de
donner un profil du nombre de coups N pour enfoncer le carottier standard en
fonction de la profondeur.
Si : tassement immédiat
Sc : tassement de consolidation.
Sauf ouvrages particuliers dans lesquels la charge d'exploitation est forte vis-à-vis
des charges permanentes et peut être appliquée dans un délai très court, une fois
l'ouvrage construit, le terme Si peut être négligé.
Cc : indice de compression
avec :
où :Bo = 0,6 m.
COMMENTAIRE
Ces corrélations sont d'autant plus fiables qu'on dispose pour la nature de sol
considéré d'essais de compressibilité effectués en place ou en laboratoire.
annexe 1
h 2 do avec
NOTA BENE
Les notations utilisées dans les annexes sont celles des Règles BAEL 83 .
annexe 2
NOTA BENE
Les notations utilisées dans les annexes sont celles des Règles BAEL 83 .
Généralités
Elle consiste à supposer que les charges appliquées aux semelles par les points
d'appui (murs ou poteaux) sont transmises au sol (ou aux pieux) par les bielles
obliques ; l'obliquité de ces bielles détermine à la base des semelles des efforts de
traction qui doivent être équilibrés par des armatures. Un ensemble de deux bielles
symétriques fonctionne comme les deux arbalétriers d'une ferme chargée au
sommet, les armatures inférieures constituant le tirant qui équilibre la poussée de la
ferme.
On suppose expressément dans ce qui suit que les réactions du sol sont normales à
la surface d'appui de la semelle. En réalité, il s'exerce des forces de frottement qui,
en certains cas, peuvent avoir une influence favorable et permettre ainsi de réduire la
section des armatures inférieures définies ci-après, mais il importe de ne tenir
compte de ces effets que dans le cas d'un banc rocheux sain et franc.
La condition d > do /2 permet de considérer que, dans le cas général des semelles
sur sol, il n'est pas nécessaire de procéder à des vérifications concernant l'effort
tranchant et la contrainte de compression des bielles ; il n'y a pas lieu, en particulier,
de prévoir des étriers ou des barres relevées.
Sauf justifications, toutes les barres s'étendent sur la totalité de la dimension a' de la
semelle et sont terminées par des crochets normaux ou d'autres ancrages par
courbure équivalents ; l'épaisseur de la semelle aux extrémités est au moins égale à
6 Ø + 6 cm, Ø étant le diamètre des armatures en cm.
Dans le cas de semelle sur sol correspondant à des contraintes de calcul du sol
élevées, on doit justifier le comportement de la semelle au poinçonnement.
Il n'est traité que du cas où la charge est centrée et la pression sur le sol supposée
uniforme.
Les dispositions sont conformes à celles représentées sur la figure ci-dessous qui
définit les notations.
Les armatures de la semelle sont constituées par un quadrillage de barres
orthogonales en deux lits superposés, de même section dans chaque sens et
disposées à espacement constant.
La section commune A des barres de chacun des deux lits est donnée par la
formule :
Sauf justifications, ces barres s'étendent dans chaque sens sur toute la dimension de
la semelle et sont terminées par des crochets normaux ou par des ancrages courbes
équivalents.
Dans le cas de semelle sur sol correspondant à des contraintes de calcul du sol
élevées, on doit justifier le comportement de la semelle au poinçonnement.
Il n'est traité que du cas où la charge est centrée et la pression sur le sol supposée
uniforme.
En toute rigueur, la méthode des bielles ne s'applique que si la pression sur le sol
peut être considérée comme uniforme et si la section de base du poteau et celle de
la semelle sont homothétiques.
Cette dernière condition n'est pas toujours réalisée et l'on rencontre souvent en
pratique des semelles dont les débords dans les deux sens sont du même ordre.
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