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Objectif
1 L’objectif de la présente norme est d’assurer que les premiers états financiers IFRS d’une entité ainsi que
ses rapports intermédiaires relatifs à une partie de la période couverte par ces états financiers contiennent
des informations de qualité élevée qui :
(a) sont transparentes pour les utilisateurs et comparables pour toutes les périodes présentées ;
(b) fournissent un point de départ approprié pour une comptabilité conforme aux Normes
internationales d’information financière (IFRS) ; et
(c) peuvent être produites à un coût qui ne dépasse pas les avantages attendus.
Champ d’application
2 Une entité applique la présente norme dans :
(a) ses premiers états financiers IFRS ; et
(b) chaque rapport financier intermédiaire qu’elle présente, le cas échéant, selon IAS 34 Information
financière intermédiaire pour une partie de la période couverte par ses premiers états financiers
IFRS.
3 Les premiers états financiers IFRS d’une entité sont les premiers états financiers annuels pour lesquels
l’entité adopte les IFRS, par une déclaration explicite et sans réserve de conformité aux IFRS incluse dans
ces états financiers. Des états financiers conformes aux IFRS constituent les premiers états financiers IFRS
d’une entité si celle-ci, par exemple :
(a) a présenté ses états financiers antérieurs les plus récents :
(i) selon des dispositions nationales incompatibles avec les IFRS dans tous leurs aspects,
(ii) en conformité avec les IFRS dans tous leurs aspects, hormis le fait que les états
financiers ne contenaient pas la déclaration explicite et sans réserve de conformité aux
IFRS,
(iii) en y incluant une déclaration explicite de conformité à certaines IFRS seulement,
(iv) selon des dispositions nationales incompatibles avec les IFRS, en appliquant certaines
IFRS particulières pour comptabiliser des éléments pour lesquels il n’existe aucune
disposition nationale, ou
(v) selon des dispositions nationales, en établissant un rapprochement de certains montants
avec les montants déterminés selon les IFRS ;
(b) a préparé des états financiers selon les IFRS à des fins internes uniquement, sans les mettre à la
disposition des propriétaires de l’entité ou d’autres utilisateurs externes ;
(c) a préparé une liasse d’informations financières selon les IFRS pour les besoins de la consolidation
sans préparer un jeu complet d’états financiers au sens d’IAS 1 Présentation des états
financiers (révisée en 2007) ; ou
(d) n’a pas présenté d’états financiers pour les périodes précédentes.
4 La présente norme s’applique lorsqu’une entité adopte les IFRS pour la première fois. Elle ne s’applique
pas, par exemple, lorsqu’une entité :
(a) cesse de présenter ses états financiers selon les dispositions nationales, après les avoir auparavant
présentés conjointement à un autre jeu d’états financiers qui contenaient une déclaration explicite
et sans réserve de conformité aux IFRS ;
(b) a présenté ses états financiers au cours de la période précédente selon les dispositions nationales
et que ces états financiers contenaient une déclaration explicite et sans réserve de conformité aux
IFRS ; ou
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(c) a présenté au cours de la période précédente des états financiers contenant une déclaration
explicite et sans réserve de conformité aux IFRS, même si les auditeurs ont émis une opinion
avec réserve dans leur rapport d’audit sur ces états financiers.
4A Nonobstant les dispositions des paragraphes 2 et 3, une entité qui a appliqué les IFRS pour une période de
présentation de l’information financière antérieure, mais dont les états financiers annuels antérieurs les plus
récents ne contenaient pas de déclaration explicite et sans réserve de conformité aux IFRS, doit ou bien
appliquer la présente norme, ou bien appliquer les IFRS de façon rétrospective selon IAS 8 Méthodes
comptables, changements d’estimations comptables et erreurs, comme si elle n’avait jamais cessé
d’appliquer les IFRS.
4B Lorsque, en application du paragraphe 4A, l’entité n’opte pas pour l’application de la présente norme, elle
doit néanmoins se conformer aux obligations d’information énoncées aux paragraphes 23A et 23B de la
présente norme, en plus des obligations d’information d’IAS 8.
5 La présente norme ne s’applique pas aux changements de méthodes comptables effectués par une entité qui
applique déjà les IFRS. De tels changements font l’objet :
(a) de dispositions relatives aux changements de méthodes comptables dans IAS 8 Méthodes
comptables, changements d’estimations comptables et erreurs ; et
(b) de dispositions transitoires spécifiques dans d’autres IFRS.
Comptabilisation et évaluation
Méthodes comptables
7 Une entité doit appliquer les mêmes méthodes comptables dans son état de la situation financière
d’ouverture en IFRS et pour toutes les périodes présentées dans ses premiers états financiers IFRS.
Ces méthodes comptables doivent être conformes à chaque IFRS en vigueur à la fin de la première
période pour laquelle elle présente de l’information financière selon les IFRS, sauf dans les cas précisés
aux paragraphes 13 à 19 et aux annexes B à E.
8 Une entité ne doit pas appliquer des versions différentes des IFRS qui étaient en vigueur à des dates
antérieures. Une entité peut appliquer une nouvelle IFRS qui n’est pas encore obligatoire si celle-ci permet
une application anticipée.
Contexte
La fin de la première période pour laquelle l’entité A présente de l’information financière selon les IFRS est le
31 décembre 20X5. L’entité A décide de présenter dans ses états financiers des informations comparatives sur
un seul exercice (voir paragraphe 21). Dès lors, sa date de transition aux IFRS correspond à l’ouverture de
l’activité le 1er janvier 20X4 (ou de manière équivalente, à la clôture de l’activité le 31 décembre 20X3).
L’entité A a présenté des états financiers selon le référentiel comptable antérieur au 31 décembre de chaque
année jusqu’au 31 décembre 20X4 inclusivement.
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9 Les dispositions transitoires des autres IFRS s’appliquent aux changements de méthodes comptables
réalisés par une entité qui applique déjà les IFRS ; elles ne s’appliquent pas à la transition aux IFRS d’un
nouvel adoptant, sauf dans les cas spécifiés aux annexes B à E.
10 Hormis les cas décrits aux paragraphes 13 à 19 et aux annexes B à E, dans son état de la situation financière
d’ouverture en IFRS, une entité doit :
(a) comptabiliser tous les actifs et passifs dont les IFRS imposent la comptabilisation ;
(b) ne pas comptabiliser des éléments en tant qu’actifs ou passifs si les IFRS n’autorisent pas une
telle comptabilisation ;
(c) reclasser les éléments qu’elle a comptabilisés selon le référentiel comptable antérieur comme un
certain type d’actif, de passif ou de composante des capitaux propres, mais qui sont considérés
comme un type différent d’actif, de passif ou de composante des capitaux propres selon les
IFRS ; et
(d) appliquer les IFRS pour évaluer tous les actifs et passifs comptabilisés.
11 Les méthodes comptables qu’une entité utilise dans son état de la situation financière d’ouverture en IFRS
peuvent différer de celles qu’elle a utilisées à la même date en application du référentiel comptable
antérieur. Les ajustements qui en résultent découlent d’événements et de transactions antérieurs à la date de
transition aux IFRS. C’est pourquoi l’entité doit comptabiliser ces ajustements directement en résultats non
distribués (ou, le cas échéant, dans une autre catégorie de capitaux propres) à la date de transition aux IFRS.
12 La présente norme établit deux catégories d’exceptions au principe selon lequel l’état de la situation
financière d’ouverture en IFRS d’une entité doit être conforme à chaque IFRS :
(a) les paragraphes 14 à 17 et l’annexe B interdisent l’application rétrospective de certaines
dispositions d’autres IFRS ;
(b) les annexes C à E prévoient des exemptions de certaines dispositions d’autres IFRS.
Estimations
14 Les estimations établies selon les IFRS par une entité à la date de transition aux IFRS doivent être
cohérentes avec les estimations établies à la même date selon le référentiel comptable antérieur (après
les ajustements destinés à refléter toute différence entre les méthodes comptables), sauf si des
éléments probants objectifs montrent que ces dernières estimations étaient erronées.
15 Il est possible qu’une entité reçoive, après la date de transition aux IFRS, des informations relatives aux
estimations qu’elle avait effectuées selon le référentiel comptable antérieur. Selon le paragraphe 14, l’entité
doit traiter la réception de ces informations de la même manière que des événements postérieurs à la clôture
ne donnant pas lieu à des ajustements, conformément à IAS 10 Événements postérieurs à la date de clôture.
Par exemple, supposons qu’une entité fixe la date de sa transition aux IFRS au 1er janvier 20X4 et que des
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informations nouvelles lui parviennent le 15 juillet 20X4 imposant la révision d’une estimation réalisée le
31 décembre 20X3, selon le référentiel comptable antérieur. L’entité ne doit pas tenir compte de ces
nouvelles informations dans son état de la situation financière d’ouverture en IFRS (sauf si l’estimation
nécessite un ajustement au titre des différences entre les méthodes comptables ou si des éléments probants
objectifs montrent que l’estimation était erronée). En revanche, l’entité tiendra compte de cette nouvelle
information dans le résultat net (ou, le cas échéant, dans les autres éléments du résultat global) pour la
période close le 31 décembre 20X4.
16 Une entité peut avoir besoin d’effectuer, à la date de transition aux IFRS, des estimations conformes aux
IFRS non imposées à cette même date par le référentiel comptable antérieur. Par souci de cohérence avec
IAS 10, ces estimations effectuées selon les IFRS doivent tenir compte des conditions qui existaient à la
date de transition aux IFRS. En particulier, les estimations à la date de transition aux IFRS des prix de
marché, des taux d’intérêt ou des cours de change doivent refléter les conditions de marché à cette même
date.
17 Les paragraphes 14 à 16 s’appliquent à l’état de la situation financière d’ouverture en IFRS. Ils s’appliquent
également aux périodes présentées à titre comparatif dans les premiers états financiers IFRS, auquel cas les
références à la date de transition aux IFRS sont à remplacer par des références à la fin de la période
présentée à titre comparatif.
Informations comparatives
21 Les premiers états financiers IFRS d’une entité doivent comprendre au moins trois états de la situation
financière, deux états du résultat net et des autres éléments du résultat global, deux états du résultat net
séparés (si l’entité en présente), deux tableaux des flux de trésorerie et deux états des variations des capitaux
propres ainsi que les notes annexes, y compris les informations comparatives, pour tous les états présentés.
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Rapprochements
24 Pour être conformes au paragraphe 23, les premiers états financiers IFRS d’une entité doivent comprendre :
(a) des rapprochements entre ses capitaux propres présentés selon le référentiel comptable antérieur
et ses capitaux propres présentés selon les IFRS, aux deux dates suivantes :
(i) la date de transition aux IFRS, et
(ii) la clôture de la dernière période présentée dans les états financiers annuels les plus
récents de l’entité selon le référentiel comptable antérieur ;
(b) un rapprochement avec son résultat global total selon les IFRS pour la dernière période dans les
états financiers annuels les plus récents de l’entité. Le point de départ de ce rapprochement doit
être le résultat global total selon le référentiel comptable antérieur pour la même période ou bien,
si l’entité n’a pas publié ce total, le résultat net selon le référentiel comptable antérieur ;
(c) si l’entité a comptabilisé ou repris des pertes de valeur pour la première fois lors de la préparation
de son état de la situation financière d’ouverture en IFRS, les informations à fournir qu’aurait
imposées IAS 36 Dépréciation d’actifs si l’entité avait comptabilisé ces pertes de valeur ou ces
reprises pendant la période commençant à la date de transition aux IFRS.
25 Les rapprochements requis par le paragraphe 24(a) et (b) doivent donner suffisamment de détails pour
permettre aux utilisateurs de comprendre les ajustements significatifs apportés à l’état de la situation
financière et à l’état du résultat global. Si une entité a présenté un tableau des flux de trésorerie selon le
référentiel comptable antérieur, elle doit également expliquer les ajustements significatifs apportés au
tableau des flux de trésorerie.
26 Si une entité détecte des erreurs dans les états financiers préparés selon le référentiel comptable antérieur,
les rapprochements requis par le paragraphe 24(a) et (b) devront distinguer la correction de ces erreurs et les
changements de méthodes comptables.
27 IAS 8 ne s’applique pas aux changements de méthodes comptables effectués par une entité qui applique les
IFRS pour la première fois ni aux changements de méthodes comptables effectués avant que l’entité
présente ses premiers états financiers IFRS. C’est pourquoi les dispositions d’IAS 8 relatives aux
changements de méthodes comptables ne s’appliquent pas aux premiers états financiers IFRS d’une entité.
27A Si, au cours de la période couverte par ses premiers états financiers IFRS, une entité change ses méthodes
comptables ou ses choix relatifs aux exemptions prévues dans la présente norme, elle doit expliquer les
changements effectués entre son premier rapport financier intermédiaire IFRS et ses premiers états
financiers IFRS conformément au paragraphe 23, et mettre à jour les rapprochements requis par le
paragraphe 24(a) et (b).
28 Si une entité n’a pas présenté d’états financiers pour les périodes précédentes, ses premiers états financiers
IFRS doivent en faire mention.
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ou d’un actif au titre du droit d’utilisation (voir paragraphes D5 et D7), les premiers états financiers IFRS de
l’entité doivent indiquer, pour chaque poste de l’état de la situation financière d’ouverture en IFRS :
(a) le cumul de ces justes valeurs ; et
(b) le montant cumulé des ajustements des valeurs comptables présentées selon le référentiel
comptable antérieur.
Utilisation du coût présumé pour les participations dans des filiales, des
coentreprises et des entreprises associées
31 De même si, dans son état de la situation financière d’ouverture en IFRS, une entité utilise un coût présumé
pour une participation dans une filiale, une coentreprise ou une entreprise associée dans ses états financiers
individuels (voir paragraphe D15), les premiers états financiers individuels en IFRS de l’entité doivent
mentionner :
(a) le coût présumé total de ces participations pour lesquelles le coût présumé est la valeur comptable
selon le référentiel comptable antérieur ;
(b) le coût présumé total de ces participations pour lesquelles le coût présumé est la juste valeur ; et
(c) le montant cumulé des ajustements des valeurs comptables présentées selon le référentiel
comptable antérieur.
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référentiel comptable antérieur pour cette période ou, si l’entité n’a pas publié ce total,
le résultat net selon le référentiel comptable antérieur ;
(b) outre les rapprochements imposés par le paragraphe (a), le premier rapport financier intermédiaire
d’une entité selon IAS 34 pour une partie de la période couverte par ses premiers états financiers
IFRS doit comprendre les rapprochements décrits au paragraphe 24(a) et (b) (complétés par les
détails requis par les paragraphes 25 et 26) ou une référence à un autre document publié qui lui-
même présente ces rapprochements ;
(c) si une entité change ses méthodes comptables ou ses choix relatifs aux exemptions prévues dans
la présente norme, elle doit expliquer les changements dans chaque rapport financier
intermédiaire conformément au paragraphe 23 et mettre à jour les rapprochements requis par les
paragraphes (a) et (b).
33 IAS 34 impose de fournir des informations minimales, sur la base de l’hypothèse selon laquelle les
utilisateurs du rapport financier intermédiaire ont également accès aux états financiers annuels les plus
récents. Toutefois, IAS 34 impose également qu’une entité indique « tout événement significatif ou toute
transaction significative pour la compréhension de la période intermédiaire considérée ». Par conséquent, si
un nouvel adoptant n’a pas, dans ses derniers états financiers annuels selon le référentiel comptable
antérieur, communiqué des informations significatives indispensables pour comprendre la période
intermédiaire considérée, son rapport financier intermédiaire doit mentionner ces informations ou
comprendre une référence à un autre document publié qui les mentionne.
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dans le premier exercice suivant l’entrée en vigueur de cette modification. L’entité qui applique le
paragraphe D8 de manière rétrospective doit l’indiquer.
39F [Supprimé]
39G [Supprimé]
39H La publication d’Hyperinflation grave et suppression des dates d’application fermes pour les nouveaux
adoptants (modifications d’IFRS 1), en décembre 2010, a donné lieu à la modification des paragraphes B2,
D1 et D20, et à l’ajout des paragraphes 31C et D26 à D30. L’entité doit appliquer ces modifications pour les
exercices ouverts à compter du 1er juillet 2011. Une application anticipée est autorisée.
39I La publication d’IFRS 10 États financiers consolidés et d’IFRS 11 Partenariats, en mai 2011, a donné lieu à
la modification des paragraphes 31, B7, C1, D1, D14 et D15, et à l’ajout du paragraphe D31. L’entité qui
applique IFRS 10 et IFRS 11 doit appliquer ces modifications.
39J La publication d’IFRS 13 Évaluation de la juste valeur, en mai 2011, a donné lieu à la suppression du
paragraphe 19, et à la modification de la définition de la juste valeur dans l’annexe A ainsi que des
paragraphes D15 et D20. L’entité qui applique IFRS 13 doit appliquer ces modifications.
39K La publication de Présentation des autres éléments du résultat global (modifications d’IAS 1), en juin 2011,
a donné lieu à la modification du paragraphe 21. L’entité qui applique IAS 1 modifiée en juin 2011 doit
appliquer cette modification.
39L La publication d’IAS 19 Avantages du personnel (modifiée en juin 2011) a donné lieu à la modification du
paragraphe D1 et à la suppression des paragraphes D10 et D11. L’entité qui applique IAS 19 (modifiée en
juin 2011) doit appliquer ces modifications.
39M La publication d’IFRIC 20 Frais de découverture engagés pendant la phase d’exploitation d’une mine à ciel
ouvert a donné lieu à l’ajout du paragraphe D32 et à la modification du paragraphe D1. L’entité qui applique
IFRIC 20 doit appliquer cette modification.
39N La publication de Prêts publics (modifications d’IFRS 1), en mars 2012, a donné lieu à l’ajout des
paragraphes B1(f) et B10 à B12. L’entité doit appliquer ces paragraphes pour les exercices ouverts à compter
du 1er janvier 2013. Une application anticipée est permise.
39O Les paragraphes B10 et B11 font référence à IFRS 9. Si l’entité applique la présente norme mais n’applique
pas encore IFRS 9, les références des paragraphes B10 et B11 à IFRS 9 doivent s’interpréter comme des
références à IAS 39 Instruments financiers : Comptabilisation et évaluation.
39P La publication des Améliorations annuelles — Cycle 2009-2011, en mai 2012, a donné lieu à l’ajout des
paragraphes 4A, 4B, 23A et 23B. L’entité doit appliquer ces modifications de façon rétrospective selon IAS 8
Méthodes comptables, changements d’estimations comptables et erreurs pour les exercices ouverts à compter
du 1er janvier 2013. Une application anticipée est permise. Si l’entité applique les modifications à une période
antérieure, elle doit l’indiquer.
39Q La publication des Améliorations annuelles — Cycle 2009-2011, en mai 2012, a donné lieu à la modification
du paragraphe D23. L’entité doit appliquer cette modification de façon rétrospective selon IAS 8 Méthodes
comptables, changements d’estimations comptables et erreurs pour les exercices ouverts à compter du 1er
janvier 2013. Une application anticipée est permise. Si l’entité applique la modification à une période
antérieure, elle doit l’indiquer.
39R La publication des Améliorations annuelles — Cycle 2009-2011, en mai 2012, a donné lieu à la modification
du paragraphe 21. L’entité doit appliquer cette modification de façon rétrospective selon IAS 8 Méthodes
comptables, changements d’estimations comptables et erreurs pour les exercices ouverts à compter du
1er janvier 2013. Une application anticipée est permise. Si l’entité applique la modification à une période
antérieure, elle doit l’indiquer.
39S La publication d’États financiers consolidés, Partenariats et Informations à fournir sur les intérêts détenus
dans d’autres entités : Dispositions transitoires (modifications d’IFRS 10, d’IFRS 11 et d’IFRS 12), en juin
2012, a donné lieu à la modification du paragraphe D31. L’entité doit appliquer cette modification
lorsqu’elle applique IFRS 11 (modifiée en juin 2012).
39T La publication d’Entités d’investissement (modifications d’IFRS 10, d’IFRS 12 et d’IAS 27), en octobre
2012, a donné lieu à la modification des paragraphes D16 et D17 et de l’annexe C. L’entité doit appliquer
ces modifications pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014. Une application anticipée des
dispositions d’Entités d’investissement est permise. Si l’entité applique lesdites modifications à une période
antérieure, elle doit appliquer en même temps toutes les modifications introduites par Entités
d’investissement.
39U [Supprimé]
39V La publication d’IFRS 14 Comptes de report réglementaires, en janvier 2014, a donné lieu à la modification
du paragraphe D8B. L’entité doit appliquer cette modification pour les exercices ouverts à compter du
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1er janvier 2016. Une application anticipée est permise. Si l’entité applique IFRS 14 à une période
antérieure, elle doit appliquer la modification à cette période.
39W La publication de Comptabilisation des acquisitions d’intérêts dans des entreprises communes
(modifications d’IFRS 11), en mai 2014, a donné lieu à la modification du paragraphe C5. L’entité doit
appliquer cette modification pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2016. Si l’entité applique les
modifications connexes d’IFRS 11 décrites dans Comptabilisation des acquisitions d’intérêts dans des
entreprises communes (modifications d’IFRS 11) pour une période antérieure, elle doit appliquer pour cette
même période la modification du paragraphe C5.
39X La publication d’IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients, en
mai 2014, a donné lieu à la modification du paragraphe D1, à la suppression du paragraphe D24 et de
l’intertitre s’y rattachant, et à l’ajout des paragraphes D34 et D35 et de l’intertitre s’y rattachant. L’entité
qui applique IFRS 15 doit appliquer ces modifications.
39Y La publication d’IFRS 9 Instruments financiers, en juillet 2014, a donné lieu à la modification des
paragraphes 29, B1 à B6, D1, D14, D15, D19 et D20, à la suppression des paragraphes 39B, 39G et 39U et
à l’ajout des paragraphes 29A, B8 à B8G, B9, D19A à D19C, D33, E1 et E2. L’entité qui applique IFRS 9
doit appliquer ces modifications.
39Z La publication d’Utilisation de la méthode de la mise en équivalence dans les états financiers individuels
(modifications d’IAS 27), en août 2014, a donné lieu à la modification du paragraphe D14 et à l’ajout du
paragraphe D15A. L’entité doit appliquer ces modifications pour les exercices ouverts à compter du
1er janvier 2016. Une application anticipée est permise. Si l’entité applique ces modifications à une période
antérieure, elle doit l’indiquer.
39AA [Supprimé]
39AB La publication d’IFRS 16 Contrats de location, en janvier 2016, a donné lieu à la modification des
paragraphes 30, C4, D1, D7, D8B et D9, à la suppression du paragraphe D9A et à l’ajout des
paragraphes D9B à D9E. L’entité qui applique IFRS 16 doit appliquer ces modifications.
39AC La publication d’IFRIC 22 Transactions en monnaie étrangère et contrepartie anticipée a donné lieu à
l’ajout du paragraphe D36 et à la modification du paragraphe D1. L’entité qui applique IFRIC 22 doit
appliquer ces modifications.
39AD La publication des Améliorations annuelles des IFRS — Cycle 2014-2016, en décembre 2016, a donné lieu
à la modification des paragraphes 39L et 39T et à la suppression des paragraphes 39D, 39F, 39AA et E3 à
E7. L’entité doit appliquer ces modifications pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018.
39AE La publication d’IFRS 17 Contrats d’assurance, en mai 2017, a donné lieu à la modification des
paragraphes B1 et D1, à la suppression du paragraphe D4 et de l’intertitre s’y rattachant, ainsi qu’à l’ajout,
après le paragraphe B12, du paragraphe B13 et de l’intertitre s’y rattachant. L’entité qui applique IFRS 17
doit appliquer ces modifications.
39AF La publication d’IFRIC 23 Incertitude relative aux traitements fiscaux a donné lieu à l’ajout du
paragraphe E8. L’entité qui applique IFRIC 23 doit appliquer ces modifications.
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Annexe A
Définitions
La présente annexe fait partie intégrante de la norme.
coût présumé Montant utilisé comme substitut du coût ou du coût amorti à une date donnée.
L’amortissement ultérieur suppose que l’entité avait initialement comptabilisé
l’actif ou le passif à la date donnée et que son coût était égal au coût présumé.
date de transition aux Début de la première période pour laquelle une entité présente des informations
IFRS comparatives complètes selon les IFRS dans ses premiers états financiers IFRS.
état de la situation État de la situation financière d’une entité à la date de transition aux IFRS.
financière d’ouverture
en IFRS
juste valeur La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le
transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du
marché à la date d’évaluation. (Voir IFRS 13.)
nouvel adoptant Entité qui présente ses premiers états financiers IFRS.
première période de Période de présentation de l’information financière la plus récente qui est
présentation de couverte par les premiers états financiers IFRS d’une entité.
l’information
financière selon les
IFRS
premiers états Premiers états financiers annuels dans lesquels une entité adopte les Normes
financiers IFRS internationales d’information financière (IFRS), par une déclaration explicite
et sans réserve de conformité aux IFRS.
référentiel comptable Référentiel comptable qu’un nouvel adoptant utilisait juste avant d’adopter les
antérieur IFRS.
(a)
Définition des IFRS modifiée par suite des changements d’appellations ayant découlé de la révision des statuts de l’IFRS Foundation en
2010.
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IFRS 1
Annexe B
Exceptions à l’application rétrospective d’autres IFRS
La présente annexe fait partie intégrante de la norme.
B1 Une entité doit appliquer les exceptions suivantes :
(a) décomptabilisation d’actifs financiers et de passifs financiers (paragraphes B2 et B3) ;
(b) comptabilité de couverture (paragraphes B4 à B6) ;
(c) participations ne donnant pas le contrôle (paragraphe B7) ;
(d) classement et évaluation des actifs financiers (paragraphes B8 à B8C) ;
(e) dépréciation d’actifs financiers (paragraphes B8D à B8G) ;
(f) dérivés incorporés (paragraphe B9) ;
(g) prêts publics (paragraphes B10 à B12) ;
(h) contrats d’assurance (paragraphe B13).
Comptabilité de couverture
B4 Selon les dispositions d’IFRS 9, à la date de transition aux IFRS, une entité doit :
(a) évaluer tous les dérivés à leur juste valeur ; et
(b) éliminer tous les profits et pertes différés qui résultent de dérivés et qui étaient présentés à titre
d’actifs ou de passifs selon le référentiel comptable antérieur.
B5 Une entité ne doit pas refléter dans son état de la situation financière d’ouverture en IFRS une relation de
couverture ne satisfaisant pas aux conditions requises pour la comptabilité de couverture selon IFRS 9 (c’est
le cas, par exemple, des nombreuses relations de couverture dans lesquelles l’instrument de couverture est
une option émise autonome ou une option émise nette, ou dans lesquelles l’élément couvert est une position
nette dans une couverture de flux de trésorerie pour un risque autre que le risque de change). Toutefois, si
une entité a désigné une position nette comme élément couvert selon le référentiel comptable antérieur, elle
peut désigner comme élément couvert selon les IFRS un élément pris individuellement au sein de cette
position nette, ou une position nette si cela est conforme aux dispositions du paragraphe 6.6.1 d’IFRS 9,
pour autant qu’elle le fasse au plus tard à la date de transition aux IFRS.
B6 Si, avant la date de transition aux IFRS, une entité avait désigné une transaction comme étant une
couverture, mais que la couverture ne répond pas aux conditions requises pour la comptabilité de couverture
selon IFRS 9, l’entité doit appliquer les paragraphes 6.5.6 et 6.5.7 d’IFRS 9 pour cesser la comptabilité de
couverture. Les transactions conclues avant la date de transition aux IFRS ne doivent pas être désignées
rétrospectivement comme opérations de couverture.
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(a) la disposition du paragraphe B94 selon laquelle le résultat global total est attribué aux
propriétaires de la société mère et aux détenteurs de participations ne donnant pas le contrôle
même si cela se traduit par un solde déficitaire pour les participations ne donnant pas le contrôle ;
(b) les dispositions des paragraphes 23 et B96 relatives à la comptabilisation des modifications du
pourcentage de détention des titres de participation d’une société mère dans une filiale qui ne se
traduisent pas par la perte du contrôle ; et
(c) les dispositions des paragraphes B97 à B99 relatives à la comptabilisation de la perte du contrôle
d’une filiale, ainsi que les dispositions liées du paragraphe 8A d’IFRS 5 Actifs non courants
détenus en vue de la vente et activités abandonnées.
Toutefois, si un nouvel adoptant choisit d’appliquer à titre rétrospectif IFRS 3 à des regroupements
d’entreprises passés, il doit également appliquer IFRS 10 selon le paragraphe C1 de la présente norme.
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depuis sa comptabilisation initiale, l’entité doit comptabiliser une correction de valeur pour pertes à un
montant correspondant aux pertes de crédit attendues pour la durée de vie à chaque date de clôture jusqu’à
ce que cet instrument financier soit décomptabilisé (à moins que le risque de crédit que comporte
l’instrument ne soit faible à la date de clôture, auquel cas le paragraphe B8F(a) s’applique).
Dérivés incorporés
B9 Un nouvel adoptant doit apprécier si un dérivé incorporé doit être séparé du contrat hôte et comptabilisé en
tant que dérivé en fonction des conditions qui existaient à la date à laquelle il est devenu partie au contrat ou
à la date à laquelle un réexamen est requis par le paragraphe B4.3.11 d’IFRS 9, si celle-ci est postérieure.
Prêts publics
B10 Un nouvel adoptant doit classer tous les prêts publics reçus soit en tant que passif financier ou en tant
qu’instrument de capitaux propres selon IAS 32 Instruments financiers : Présentation. Sauf dans le cas
permis par le paragraphe B11, un nouvel adoptant doit appliquer de manière prospective les dispositions
d’IFRS 9 Instruments financiers et d’IAS 20 Comptabilisation des subventions publiques et informations à
fournir sur l’aide publique aux prêts publics existant à la date de transition aux IFRS et ne doit pas
comptabiliser comme une subvention publique l’avantage tiré d’un prêt public assorti d’un taux d'intérêt
inférieur à celui du marché. Par conséquent, si un nouvel adoptant n’a pas, selon le référentiel comptable
antérieur, comptabilisé et évalué un prêt public assorti d’un taux d’intérêt inférieur à celui du marché d’une
manière conforme aux dispositions des IFRS, la valeur comptable du prêt à la date de transition aux IFRS
déterminée selon le référentiel comptable antérieur doit être utilisée comme valeur comptable du prêt dans
l’état de la situation financière d’ouverture en IFRS. L’entité doit évaluer de tels prêts selon IFRS 9 après la
date de transition aux IFRS.
B11 Nonobstant le paragraphe B10, l’entité peut appliquer rétrospectivement les dispositions d’IFRS 9 et d’IAS
20 à un prêt public contracté avant la date de transition aux IFRS, à condition que l’information que
nécessite une application rétrospective ait été obtenue lors de la comptabilisation initiale du prêt.
B12 Les dispositions et indications des paragraphes B10 et B11 n’empêchent pas l’entité de se prévaloir des
exemptions prévues aux paragraphes D19 à D19C concernant la désignation d'instruments financiers
comptabilisés antérieurement comme étant à la juste valeur par le biais du résultat net.
Contrats d’assurance
B13 L’entité doit appliquer les dispositions transitoires des paragraphes C1 à C24 ainsi que C28 de l’annexe C
d’IFRS 17 aux contrats qui entrent dans le champ d’application d’IFRS 17. Toute mention, dans ces
paragraphes d’IFRS 17, de la date de transition doit s’interpréter comme une mention de la date de
transition aux IFRS.
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Annexe C
Exemptions pour les regroupements d’entreprises
La présente annexe fait partie intégrante de la norme. Une entité doit appliquer les dispositions suivantes aux
regroupements d’entreprises qu’elle a comptabilisés avant la date de transition aux IFRS. La présente annexe ne doit
être appliquée qu’aux regroupements d’entreprises qui entrent dans le champ d’application d’IFRS 3 Regroupements
d’entreprises.
C1 Un nouvel adoptant peut décider de ne pas appliquer rétrospectivement IFRS 3 à des regroupements
d’entreprises passés (des regroupements d’entreprises qui se sont produits avant la date de transition aux
IFRS). Toutefois, si un nouvel adoptant retraite un regroupement d’entreprises pour se conformer à IFRS 3,
il doit retraiter tous les regroupements d’entreprises postérieurs et doit aussi appliquer IFRS 10 à partir de
cette même date. Par exemple, si un nouvel adoptant décide de retraiter un regroupement d’entreprises
intervenu le 30 juin 20X6, il doit retraiter tous les regroupements d’entreprises intervenus entre le 30 juin
20X6 et la date de transition aux IFRS, et il doit appliquer aussi IFRS 10 à partir du 30 juin 20X6.
C2 Une entité n’est pas tenue d’appliquer IAS 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères de
manière rétrospective aux ajustements de la juste valeur et au goodwill provenant de regroupements
d’entreprises survenus avant la date de transition aux IFRS. Si l’entité n’applique pas IAS 21
rétrospectivement à ces ajustements de la juste valeur et au goodwill, elle doit les traiter comme des actifs et
passifs de l’entité et non comme des actifs et passifs de l’entreprise acquise. Par conséquent, soit ces
ajustements de la juste valeur et du goodwill sont déjà exprimés dans la monnaie fonctionnelle de l’entité,
soit ils constituent des éléments non monétaires en monnaie étrangère, présentés en utilisant le cours de
change appliqué selon le référentiel comptable antérieur.
C3 Une entité peut appliquer IAS 21 de façon rétrospective aux ajustements de la juste valeur et au goodwill
découlant soit :
(a) de tous les regroupements d’entreprises survenus avant la date de transition aux IFRS ; ou
(b) de tous les regroupements d’entreprises que l’entité choisit de retraiter de manière à se conformer
à IFRS 3, comme l’autorise le paragraphe C1 ci-dessus.
C4 Si un nouvel adoptant n’applique pas de façon rétrospective IFRS 3 à un regroupement d’entreprises passé,
cela se traduira pour ce regroupement d’entreprises par les conséquences suivantes :
(a) Le nouvel adoptant doit maintenir le même classement (acquisition par l’acquéreur sur le plan
juridique, acquisition inversée par l’entreprise acquise sur le plan juridique, ou mise en commun
d’intérêts) que dans ses états financiers présentés selon le référentiel comptable antérieur.
(b) Le nouvel adoptant doit, à la date de transition aux IFRS, comptabiliser tous les actifs et passifs
qui ont été acquis ou repris lors d’un regroupement d’entreprises passé, sauf :
(i) certains actifs et passifs financiers décomptabilisés selon le référentiel comptable
antérieur (voir paragraphe B2) ; et
(ii) les actifs, y compris le goodwill, et les passifs qui n’ont pas été comptabilisés dans
l’état de la situation financière consolidé de l’acquéreur selon le référentiel comptable
antérieur et qui ne satisferaient pas non plus aux conditions de comptabilisation selon
les IFRS dans l’état de la situation financière individuel de l’entreprise acquise (voir (f)
à (i) ci-dessous).
Le nouvel adoptant doit comptabiliser toute variation en résultant par un ajustement des résultats
non distribués (ou, le cas échéant, d’une autre catégorie de capitaux propres), sauf si la variation
résulte de la comptabilisation d’une immobilisation incorporelle antérieurement incluse dans le
goodwill (voir (g)(i) ci-dessous).
(c) Le nouvel adoptant doit exclure de son état de la situation financière d’ouverture en IFRS tout
élément comptabilisé selon le référentiel comptable antérieur qui ne satisfait pas aux conditions
de comptabilisation d’un actif ou d’un passif selon les IFRS. Le nouvel adoptant doit
comptabiliser les variations en résultant comme suit :
(i) le nouvel adoptant peut avoir classé un regroupement d’entreprises passé comme une
acquisition et comptabilisé comme immobilisation incorporelle un élément qui ne
satisfait pas aux conditions de comptabilisation en tant qu’actif selon IAS 38
Immobilisations incorporelles. Il doit reclasser cet élément (ainsi que, le cas échéant,
l’impôt différé lié et les participations ne donnant pas le contrôle) dans le goodwill
(sauf si le goodwill a été déduit des capitaux propres selon le référentiel comptable
antérieur ; voir (g)(i) et (i) ci-dessous) ;
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(ii) le nouvel adoptant doit comptabiliser toutes les autres variations en découlant en
résultats non distribués 1.
(d) Les IFRS imposent une évaluation ultérieure de certains actifs et passifs sur une base différente
de celle du coût initial, comme la juste valeur. Le nouvel adoptant doit évaluer ces actifs et passifs
selon cette base dans son état de la situation financière d’ouverture en IFRS, même s’ils ont été
acquis ou repris lors d’un regroupement d’entreprises passé. Il doit comptabiliser toute variation
de la valeur comptable qui en résulte par un ajustement des résultats non distribués (ou le cas
échéant, d’une autre catégorie de capitaux propres) plutôt que du goodwill.
(e) Immédiatement après le regroupement d’entreprises, la valeur comptable selon le référentiel
comptable antérieur des actifs acquis et des passifs repris dans ce regroupement d’entreprises
constitue, selon les IFRS, leur coût présumé à cette date. Si les IFRS imposent une évaluation de
ces actifs et passifs à une date ultérieure sur la base du coût, ce coût présumé servira de base pour
l’amortissement sur la base du coût à compter de la date du regroupement d’entreprises.
(f) Si un actif acquis ou un passif repris dans un regroupement d’entreprises passé n’a pas été
comptabilisé selon le référentiel comptable antérieur, il n’en a pas pour autant un coût présumé
nul dans l’état de la situation financière d’ouverture en IFRS. Au contraire, l’acquéreur doit le
comptabiliser et l’évaluer dans son état de la situation financière consolidé sur la base
qu’imposeraient les IFRS dans l’état de la situation financière de l’entreprise acquise. À titre
d’illustration, si l’acquéreur n’a pas, selon le référentiel comptable antérieur, inscrit à l’actif des
contrats de location acquis lors d’un regroupement d’entreprises passé, l’entreprise acquise
apparaissant en tant que preneur dans ces contrats, il doit inscrire ces contrats de location à l’actif
de ses états financiers consolidés, tout comme IFRS 16 Contrats de location imposerait à
l’entreprise acquise de le faire dans son état de la situation financière en IFRS. De même, si
l’acquéreur n’avait pas, selon le référentiel comptable antérieur, comptabilisé un passif éventuel
qui existe toujours à la date de transition aux IFRS, l’acquéreur doit comptabiliser ce passif
éventuel à cette date, sauf dans le cas où IAS 37 Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels
interdirait sa comptabilisation dans les états financiers de l’entreprise acquise. À l’inverse, si un
actif ou un passif a été inclus dans le goodwill selon le référentiel comptable antérieur mais aurait
été comptabilisé séparément selon IFRS 3, cet actif ou ce passif reste inclus dans le goodwill, sauf
dans le cas où les IFRS imposeraient sa comptabilisation dans les états financiers de l’entreprise
acquise.
(g) La valeur comptable du goodwill dans l’état de la situation financière d’ouverture en IFRS sera sa
valeur comptable selon le référentiel comptable antérieur à la date de transition aux IFRS, après
prise en compte des deux ajustements suivants :
(i) Si le paragraphe (c)(i) ci-dessus l’impose, le nouvel adoptant doit augmenter la valeur
comptable du goodwill lorsqu’il reclasse un élément qu’il avait comptabilisé à titre
d’immobilisation incorporelle selon le référentiel comptable antérieur. De même, si (f)
ci-dessus impose au nouvel adoptant de comptabiliser une immobilisation incorporelle
qui avait été incluse dans le goodwill comptabilisé selon le référentiel comptable
antérieur, le nouvel adoptant doit réduire la valeur comptable du goodwill en
conséquence (et, le cas échéant, ajuster l’impôt différé et les participations ne donnant
pas le contrôle).
(ii) Qu’il y ait ou non une indication que le goodwill a pu perdre de la valeur, le nouvel
adoptant doit appliquer IAS 36 lorsqu’il effectue un test de dépréciation du goodwill à
la date de transition aux IFRS et lorsqu’il comptabilise, le cas échéant, une perte de
valeur constatée en résultats non distribués (ou, si IAS 36 l’impose, en écarts de
réévaluation). Le test de dépréciation doit être basé sur les conditions existantes à la
date de transition aux IFRS.
(h) Aucun autre ajustement de la valeur comptable du goodwill ne doit être effectué à la date de
transition aux IFRS. Par exemple, le nouvel adoptant ne doit pas retraiter la valeur comptable du
goodwill :
(i) pour exclure la recherche et le développement en cours acquis lors de ce regroupement
d’entreprises (sauf si l’immobilisation incorporelle liée satisfait aux conditions pour sa
comptabilisation selon IAS 38 dans l’état de la situation financière individuel de
l’entreprise acquise) ;
1
Parmi ces variations figurent les reclassements de ou vers la catégorie des immobilisations incorporelles si le goodwill n’a pas été
comptabilisé comme un actif selon le référentiel comptable antérieur. Ce cas se présente si, selon le référentiel comptable antérieur,
l’entité (a) a déduit le goodwill des capitaux propres ou (b) n’a pas traité le regroupement d’entreprises comme une acquisition.
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Annexe D
Exemptions de dispositions d’autres IFRS
La présente annexe fait partie intégrante de la norme.
D1 Une entité peut décider d’utiliser une ou plusieurs des exemptions suivantes :
(a) transactions dont le paiement est fondé sur des actions (paragraphes D2 et D3) ;
(b) [supprimé] ;
(c) coût présumé (paragraphes D5 à D8B) ;
(d) contrats de location (paragraphes D9 et D9B à D9E) ;
(e) [supprimé]
(f) montant cumulé des écarts de conversion (paragraphes D12 et D13) ;
(g) participations dans des filiales, des coentreprises et des entreprises associées (paragraphes D14 à
D15A) ;
(h) actifs et passifs de filiales, d’entreprises associées et de coentreprises (paragraphes D16 et D17) ;
(i) instruments financiers composés (paragraphe D18) ;
(j) désignation d’instruments financiers comptabilisés antérieurement (paragraphes D19 à D19C) ;
(k) évaluation à la juste valeur d’actifs financiers ou de passifs financiers lors de leur
comptabilisation initiale (paragraphe D20) ;
(l) passifs relatifs au démantèlement inclus dans le coût d’une immobilisation corporelle
(paragraphes D21 et D21A) ;
(m) actifs financiers ou immobilisations incorporelles comptabilisés selon IFRIC 12 Accords de
concession de services (paragraphe D22) ;
(n) coûts d’emprunt (paragraphe D23) ;
(o) transferts d’actifs provenant de clients (paragraphe D24) ;
(p) extinction de passifs financiers au moyen d’instruments de capitaux propres (paragraphe D25) ;
(q) hyperinflation grave (paragraphes D26 à D30) ;
(r) partenariats (paragraphe D31) ;
(s) frais de découverture engagés pendant la phase d’exploitation d’une mine à ciel ouvert
(paragraphe D32) ;
(t) désignation de contrats d’achat ou de vente d’un élément non financier (paragraphe D33) ;
(u) produits des activités ordinaires (paragraphes D34 et D35) ; et
(v) transactions en monnaie étrangère et contrepartie anticipée (paragraphe D36).
Une entité ne doit pas appliquer par analogie ces exemptions à d’autres éléments.
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D3 Un nouvel adoptant est encouragé à appliquer, sans y être tenu, IFRS 2 aux passifs résultant de transactions
dont le paiement est fondé sur des actions, qui ont été réglés avant la date de transition aux IFRS. Un nouvel
adoptant est également encouragé, sans y être tenu, à appliquer IFRS 2 aux passifs réglés avant le 1er janvier
2005. Pour les passifs auxquels IFRS 2 est appliqué, un nouvel adoptant n’est pas tenu de retraiter les
informations comparatives dans la mesure où ces informations portent sur une période ou une date
antérieures au 7 novembre 2002.
D4 [Supprimé]
Coût présumé
D5 Une entité peut décider d’évaluer une immobilisation corporelle à la date de transition aux IFRS à sa juste
valeur et d’utiliser cette juste valeur en tant que coût présumé à cette date.
D6 Un nouvel adoptant peut décider d’utiliser une réévaluation d’une immobilisation corporelle établie, selon
le référentiel comptable antérieur, à la date de transition aux IFRS ou avant cette date, comme coût présumé
à la date de réévaluation si, à cette date, la réévaluation était globalement comparable :
(a) à la juste valeur ; ou
(b) au coût ou au coût amorti selon les IFRS, ajusté, par exemple, en fonction des variations d’un
indice des prix général ou spécifique.
D7 Les choix visés aux paragraphes D5 et D6 peuvent également s’appliquer :
(a) aux immeubles de placement, si une entité choisit d’utiliser le modèle de coût décrit dans IAS 40
Immeubles de placement ;
(aa) aux actifs au titre de droits d’utilisation (IFRS 16 Contrats de location) ;
(b) aux immobilisations incorporelles qui satisfont :
(i) aux critères de comptabilisation dans IAS 38 (y compris une évaluation fiable du coût
initial), et
(ii) aux critères d’IAS 38 en matière de réévaluation (y compris l’existence d’un marché
actif).
Une entité ne doit pas exercer ces choix pour d’autres actifs ou passifs.
D8 Un nouvel adoptant peut avoir établi un coût présumé selon le référentiel comptable antérieur pour tout ou
partie de ses actifs et passifs en les évaluant à leur juste valeur à une date donnée à l’issue d’un événement
tel qu’une privatisation ou un premier appel public à l’épargne.
(a) Si la date d’évaluation correspond ou est antérieure à la date de transition aux IFRS, l’entité peut
utiliser les évaluations à la juste valeur résultant de tels événements comme coût présumé en
IFRS à la date de ces évaluations.
(b) Si la date d’évaluation est postérieure à la date de transition aux IFRS, mais qu’elle est comprise
dans la période couverte par les premiers états financiers IFRS, les justes valeurs déterminées à
l’issue de l’événement peuvent être utilisées comme coût présumé lorsque survient l’événement.
L’entité doit comptabiliser, à la date d’évaluation, les ajustements qui en résultent directement en
résultats non distribués (ou, le cas échéant, dans une autre catégorie de capitaux propres). À la
date de transition aux IFRS, elle doit soit établir le coût présumé en appliquant les critères des
paragraphes D5 à D7, soit évaluer ses actifs et passifs conformément aux autres dispositions de la
présente norme.
D8A Selon certains référentiels comptables nationaux, les coûts de prospection et de mise en valeur des biens
pétroliers et gaziers en phases de développement ou de production sont comptabilisés par centres de coûts
englobant tous les biens qui se trouvent dans une vaste zone géographique. Un nouvel adoptant qui avait
recours à ce mode de comptabilisation selon le référentiel comptable antérieur peut choisir d’évaluer ses
actifs pétroliers et gaziers à la date de transition aux IFRS sur la base suivante :
(a) les actifs de prospection et d’évaluation, au montant déterminé selon le référentiel comptable
antérieur de l’entité ; et
(b) les actifs en phases de développement ou de production, au montant déterminé pour le centre de
coûts selon le référentiel comptable antérieur de l’entité. L’entité doit répartir ce montant entre les
actifs sous-jacents du centre de coûts au prorata des volumes des réserves ou des valeurs des
réserves à cette date.
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IFRS 1
À la date de transition aux IFRS, l’entité doit procéder à un test de dépréciation des actifs de prospection et
d’évaluation et des actifs en phases de développement et de production conformément à IFRS 6 Prospection
et évaluation de ressources minérales ou à IAS 36 respectivement et, au besoin, réduire le montant
déterminé selon le (a) ou le (b) ci-dessus. Aux fins du présent paragraphe, les actifs pétroliers et gaziers ne
s’entendent que des actifs utilisés dans l’exploration, l’évaluation, le développement ou la production de
pétrole ou de gaz.
D8B Certaines entités détiennent des éléments d’immobilisations corporelles ou incorporelles ou des actifs au titre
de droits d’utilisation qui sont ou étaient antérieurement utilisés dans le cadre d’activités assujetties à la
réglementation des tarifs. La valeur comptable de tels éléments peut comprendre des montants déterminés
selon le référentiel comptable antérieur qui ne remplissent toutefois pas les critères d’inscription à l’actif
selon les IFRS. Dans ce cas, un nouvel adoptant peut décider d’utiliser la valeur comptable de l’élément
établie selon le référentiel comptable antérieur comme coût présumé à la date de transition aux IFRS.
L’entité qui applique cette exemption à un élément n’est pas tenue de l’appliquer à tous les autres. À la date
de transition aux IFRS, l’entité doit soumettre chaque élément pour lequel elle applique l’exemption à un test
de dépréciation conformément à IAS 36. Aux fins du présent paragraphe, on considère que des activités sont
assujetties à la réglementation des tarifs lorsqu’elles sont régies par un cadre servant à établir les prix
pouvant être exigés des clients pour des biens ou des services et soumis à la surveillance et/ou à
l’approbation d’une autorité de réglementation des tarifs (au sens d’IFRS 14 Comptes de report
réglementaires).
Contrats de location
D9 Un nouvel adoptant peut apprécier si un contrat existant à la date de transition aux IFRS contient un contrat
de location en appliquant les paragraphes 9 à 11 d’IFRS 16 à ce contrat sur la base des faits et des
circonstances qui existaient à cette date..
D9A [Supprimé]
D9B Le nouvel adoptant qui est un preneur peut comptabiliser ses obligations locatives et ses actifs au titre des
droits d’utilisation en appliquant l’approche suivante à tous ses contrats de location (sous réserve des
mesures de simplification décrites au paragraphe D9D) :
(a) évaluer l’obligation locative à la date de transition aux IFRS, le preneur qui applique cette
approche devant évaluer l’obligation locative à la valeur actualisée des paiements de loyers
restants (voir paragraphe D9E), déterminée à l’aide de son taux d’emprunt marginal (voir
paragraphe D9E) à la date de transition aux IFRS ;
(b) évaluer l’actif au titre du droit d’utilisation à la date de transition aux IFRS, le preneur devant
choisir pour chaque contrat de location d’évaluer l’actif au titre du droit d’utilisation :
(i) soit en en déterminant la valeur comptable comme si IFRS 16 avait été appliquée
depuis la date de début du contrat de location (voir paragraphe D9E), puis en
l’actualisant à l’aide de son taux d’emprunt marginal à la date de transition aux IFRS,
(ii) soit au montant de l’obligation locative, ajusté du montant des loyers payés d’avance
ou à payer qui étaient comptabilisés dans l’état de la situation financière relativement à
ce contrat de location immédiatement avant la date de transition aux IFRS ;
(c) appliquer IAS 36 aux actifs au titre de droits d’utilisation à la date de transition aux IFRS.
D9C Nonobstant les dispositions du paragraphe D9B, si le nouvel adoptant apparaît en tant que preneur dans un
contrat de location qui répond à la définition d’un immeuble de placement selon IAS 40 et qui est évalué
depuis la transition aux IFRS selon le modèle de la juste valeur défini dans IAS 40, il doit évaluer l’actif au
titre du droit d’utilisation à sa juste valeur à la date de transition aux IFRS.
D9D Le nouvel adoptant qui est un preneur peut exercer le choix, contrat par contrat, de faire une ou plusieurs
des choses suivantes à la date de transition aux IFRS :
(a) appliquer un taux d’actualisation unique à un portefeuille de contrats de location présentant des
caractéristiques relativement similaires (par exemple, si la durée résiduelle, la catégorie de biens
sous-jacents et l’environnement économique sont similaires) ;
(b) choisir de ne pas appliquer les dispositions du paragraphe D9B aux contrats de location dont le
terme de la durée (voir paragraphe D9E) se situe dans les 12 mois suivant la date de transition aux
IFRS, l’entité devant alors comptabiliser ces contrats de location (et fournir les informations
requises à leur sujet) comme s’il s’agissait de contrats de location à court terme comptabilisés en
application du paragraphe 6 d’IFRS 16 ;
© IFRS Foundation 19
IFRS 1
(c) choisir de ne pas appliquer les dispositions du paragraphe D9B aux contrats de location dont le
bien sous-jacent est de faible valeur (selon les explications des paragraphes B3 à B8 d’IFRS 16),
l’entité devant alors comptabiliser ces contrats de location (et fournir les informations requises à
leur sujet) en appliquant le paragraphe 6 d’IFRS 16 ;
(d) exclure les coûts directs initiaux (voir paragraphe D9E) de l’évaluation de l’actif au titre du droit
d’évaluation à la date de transition aux IFRS ;
(e) utiliser des connaissances acquises a posteriori, par exemple pour déterminer la durée d’un
contrat de location qui contient des options de prolongation ou de résiliation.
D9E Les termes « paiements de loyers », « preneur », « taux d’emprunt marginal du preneur », « date de début
du contrat de location », « coûts directs initiaux » et « durée du contrat de location » sont définis dans
IFRS 16 et sont utilisés dans le même sens dans la présente norme.
D10-
D11 [Supprimés]
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IFRS 1
(b) si l’entité devient un nouvel adoptant pour ses états financiers individuels avant de le devenir pour
ses états financiers consolidés, et
(i) après sa société mère, elle doit appliquer le paragraphe D16 à ses états financiers
individuels,
(ii) après sa filiale, elle doit appliquer le paragraphe D17 à ses états financiers individuels.
© IFRS Foundation 21
IFRS 1
valeur par le biais du résultat net, à condition que ce passif réponde aux critères du paragraphe 4.2.2 d’IFRS
9 à cette date.
D19A L’entité peut désigner un actif financier comme étant évalué à la juste valeur par le biais du résultat net selon
le paragraphe 4.1.5 d’IFRS 9 en fonction des faits et des circonstances existant à la date de transition aux
IFRS.
D19B L’entité peut désigner un placement dans un instrument de capitaux propres comme étant à la juste valeur
par le biais des autres éléments du résultat global selon le paragraphe 5.7.5 d’IFRS 9 en fonction des faits et
des circonstances existant à la date de transition aux IFRS.
D19C Dans le cas d’un passif financier désigné comme étant un passif financier à la juste valeur par le biais du
résultat net, l’entité doit déterminer si le traitement prévu au paragraphe 5.7.7 d’IFRS 9 créerait une non-
concordance comptable au niveau du résultat net, en fonction des faits et des circonstances existant à la date
de transition aux IFRS.
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Coûts d’emprunt
D23 Un nouvel adoptant peut décider d’appliquer les dispositions d’IAS 23 à compter de la date de transition ou
d’une date antérieure, comme le permet le paragraphe 28 d’IAS 23. À compter de la date à laquelle elle
applique IAS 23, l’entité qui se prévaut de cette exemption :
(a) ne doit pas retraiter la composante coûts d’emprunt incorporée dans le coût d’un actif selon le
référentiel comptable précédent et comprise dans la valeur comptable de l’actif à cette date ;
(b) doit comptabiliser selon IAS 23 les coûts d’emprunt engagés à compter de cette date, y compris
ceux qui sont engagés à compter de cette date pour des actifs qualifiés en cours de construction.
D24 [Supprimé]
Hyperinflation grave
D26 Une entité qui avait ou qui a pour monnaie fonctionnelle la monnaie d’une économie hyperinflationniste doit
déterminer si cette monnaie a été affectée par une hyperinflation grave avant la date de transition aux IFRS.
Cette disposition vise à la fois les entités qui appliquent les IFRS pour la première fois et les entités qui
appliquent déjà les IFRS.
D27 La monnaie d’une économie hyperinflationniste est affectée par une hyperinflation grave lorsqu’elle est
caractérisée par les deux conditions suivantes :
(a) absence d’un indice général des prix fiable pouvant être utilisé par l’ensemble des entités ayant
des opérations et des soldes libellés dans la monnaie en question ;
(b) absence de possibilité d’échanger la monnaie en question contre une monnaie étrangère
relativement stable.
D28 La monnaie fonctionnelle d’une entité cesse d’être affectée par une hyperinflation grave à la date de
normalisation de la monnaie fonctionnelle. Cette date est celle à laquelle au moins une des deux conditions
indiquées au paragraphe D27 cesse de caractériser la monnaie fonctionnelle, ou encore celle à laquelle
l’entité change de monnaie fonctionnelle pour adopter une monnaie qui n’est pas affectée par une
hyperinflation grave.
D29 Lorsque la date de transition aux IFRS de l’entité coïncide avec la date de normalisation de sa monnaie
fonctionnelle ou est postérieure à celle-ci, l’entité peut choisir d’évaluer à la juste valeur à la date de
transition aux IFRS tous les actifs et passifs qu’elle détenait déjà à la date de normalisation de sa monnaie
fonctionnelle. L’entité peut utiliser cette juste valeur comme coût présumé de ces actifs et passifs dans l’état
de la situation financière d’ouverture en IFRS.
D30 Lorsque la date de normalisation de la monnaie fonctionnelle se situe dans la période de comparaison et que
celle-ci est de 12 mois, cette période peut être raccourcie pour couvrir moins de 12 mois, sous réserve qu’un
jeu complet d’états financiers (au sens du paragraphe 10 d’IAS 1) soit présenté pour cette période raccourcie.
Partenariats
D31 Un nouvel adoptant peut appliquer les dispositions transitoires d’IFRS 11, sous réserve des exceptions qui
suivent :
(a) Lorsqu’il applique les dispositions transitoires d’IFRS 11, le nouvel adoptant doit appliquer ces
dispositions à la date de transition aux IFRS.
(b) Lorsqu’il passe de la méthode de la consolidation proportionnelle à la méthode de la mise en
équivalence, le nouvel adoptant doit soumettre la participation à un test de dépréciation
conformément à IAS 36 à la date de transition aux IFRS, qu’il existe ou non un indice de
dépréciation. La perte de valeur qui en résulte, le cas échéant, doit être comptabilisée à titre
d’ajustement des résultats non distribués à la date de transition aux IFRS.
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IFRS 1
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IFRS 1
Annexe E
Exemptions à court terme de dispositions des IFRS
La présente annexe fait partie intégrante de la norme.
E3-E7 [Supprimés]
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