Mémoire Corrigé Sur Facture Normalisée

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REPUBLIQUE DU BENIN

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA


RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE D’ABOMEY – CALAVI


FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION (FASEG)

Mémoire présenté en vue de l’obtention des crédits associes au diplôme de


LICENCE PROFESSIONNELLE
Option : Sciences de Gestion
Spécialité : Comptabilité Audit et Contrôle de
Gestion(CACG)

EFFETS DE L’EMISSION DES FACTURES


NORMALISEES SUR LA RENTABILITE
ECONOMIQUE DES ENTREPRISES : CAS DU
CABINET FINEX CONSULTING
Réalisé par

Sessinou Ferdinand DJIVOEDO & Yao Delahou Yvonne HODJIGUE

Sous la Direction de :
Maître de stage Maître de mémoire

Monsieur Lazare Lauris ATTAKIN Dr Jamâl-Dine DISSOU


Coordonnateur du Cabinet Finex Enseignant-chercheur à FASEG/UAC
Consulting Sarl

Composition du jury

Président : Docteur HOUNTON DOGNON Mariette

Membres : Monsieur DOSSA Jean &

Monsieur HOUNGBEDJIN Laurent

x
Avril 2023

AVERTISSEMENT

LA FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE


GESTION (FASEG) DE L’UNIVERSITE D’ABOMEY-
CALAVI (UAC) N’ENTEND DONNER NI APPROBATION,
NI IMPROBATION AUX OPINIONS EMISES DANS CE
MEMOIRE. CES OPINIONS DOIVENT ETRE
CONSIDEREES COMME PROPRES A LEURS AUTEURS.

ii
DEDICACE 1

A
 Mon père Kposou Michel DJIVOEDO
 Ma mère Jeanne GOLO

Sessinou Ferdinand DJIVOEDO

iii
DEDICACE 2

A
 Mon père Samuel HODJIGUE
 Ma mère Elisabeth TOGBEDJI

Yao Delahou Yvonne HODJIGUE

iv
REMERCIEMENTS
Le présent travail n’aurait pas été une réalité sans la contribution active de plusieurs
personnes à qui nous exprimons notre profonde gratitude. Ainsi, nous tenons à adresser plus
particulièrement nos remerciements :

 au Professeur Dénis HOUENSOU ACCLASSATO, le doyen de la Faculté des


Sciences Economiques et de Gestion (FASEG) ;
 au Docteur Maxime Jean-Claude HOUNYOVI, Le vice doyen de la Faculté des
Sciences Economiques et de Gestion (FASEG) ;
 au Docteur Jamâl-Dine DISSOU, Enseignant-chercheur à la FASEG/UAC, notre
maître de mémoire qui a porté un intérêt à notre travail malgré ses multiples
occupations. Qu’il trouve ici le symbole de notre profonde reconnaissance ;
 à tout le corps enseignant, le personnel administratif de la FASEG pour leur
précieuse contribution à notre formation, nous gardons toujours en mémoire la
bonté de tous ;
 à Monsieur Prosper DANDJEKPO, Docteur en Système d’Information, pour son
temps qu’il sacrifié pour aider
 directeur ATTAKIN Lauris Lazare, Directeur Général du CABINET FINEX
CONSULTING ;
 tous les responsables du CABINET qui ont fournis des informations pour la
rédaction de ce mémoire ;
 tous ceux qui ont contribué de près et de loin à la réalisation de ce document.
 Tous nos parents et amis pour les conseils et prières ;

v
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

SIGLES ABREVIATIONS
AIB Acomptes d’Impôt Assis sur les Bénéfices
BCEAO Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest
CFC Cabinet Finex Consulting
CIME Centre des Impôts des Moyennes Entreprises
CIPE Centre des Impôts des Petites Entreprises
CNSS Caisse Nationale de Sécurité Sociale
FEC Fichier des Ecritures Comptables
IFU Identification Fiscal Unique
IS Impôt sur les Sociétés
ITS Impôt sur les Traitements et Salaires
OCAM Organisation Commune Africaine et Malgache
PIB Produit Intérieur Brut
PME Petite et Moyenne Entreprise
RCCM Registre de Commerce et de Crédit Mobilier
SARL Société à Responsabilité Limitée
SFD Système Financier Décentralisé
IS : Impôt sur les Société
TCT : Théorie des coûts de transaction
TPS Taxe sur Produits et Services
TVA Taxe sur Valeur Ajoutée

vi
VPS Versement Patronal sur Salaire

LISTE DES TABLEAUX

Tableau n° 1 : Fiche signalétique................................................................................................3

Tableau 2 : Analyse swot du cabinet Finex onsulting..............................................................12

Tableau 3: Echantillonnage.......................................................................................................33

Tableau 4 : Tableau des effectifs observés de l’hypothèse 1....................................................36

Tableau 5 : Tableau des effectifs observés de l’hypothèse 2....................................................36

Tableau 6 : Tableau des effectifs théoriques de l’hypothèse 1.................................................37

Tableau 7 : Tableau des valeurs du Khi 2 calculé....................................................................37

Tableau 8 : Tableau des effectifs théoriques de l’hypothèse 2.................................................38

Tableau 9 : Tableau des valeurs du Khi 2 calculé....................................................................39

vii
LISTE DES GRAPHIQUES

Figure1: Cycle du déroulement des tâches exécutées.

RESUME
Comme dans tous les pays où le phénomène existe, la fraude fiscale constitue pour le
Bénin, une entrave importante à la mobilisation des ressources fiscales. Or, pour le Bénin, à
viii
l’image de nombre de pays, les ressources fiscales représentent la principale source de
financement des projets de développement. De ce fait, la lutte contre la fraude fiscale
s’impose comme une priorité. C’est ainsi que, s’inspirant de l’exemple de certains pays, le
Bénin a mis en place la facture normalisée que l’on peut décrire comme l’un de ses derniers
moyens de lutte contre la fraude fiscale. Après la mise en œuvre de ce nouveau moyen, la
présente étude se donne pour objectif d’expliquer l’effet de l’émission des factures
normalisées sur la rentabilité des entreprises. Pour atteindre notre objectif, nous avons adopté
une méthodologie consistant en une enquête auprès de 10 e comptables, 10 chefs d’entreprises
et 5 directeurs du cabinet comptable choisie par la méthode du choix raisonné. Après analyse
des résultats obtenus, il ressort que la facture normalisée influence significativement le chiffre
d’affaire et l’accroissement du résultat net de l'entreprise

Mots clés : Fraude fiscale, Facture normalisée

ABSTRACT
As in all countries where the phenomenon exists, the fiscal fraud constitutes for Benin, an
important hindrance to the mobilization of the fiscal resources. However, for Benin, to the
picture of number of country, the fiscal resources represent the main source of financing of
the development projects. Of this fact, the struggle against the fiscal fraud imposes itself like a
priority. This is how, being inspired by the example of some countries, Benin put the
normalized invoice in place that one can describe like one his/her/its last means of struggle
against the fiscal fraud. After the setting in work of this new means, the present survey gives
itself for objective to explain the effect of the broadcast of the invoices normalized on the
profitability of the enterprises. To reach our objective, we adopted a methodology consisting
in an investigation by 10 e accountants, 10 chiefs of enterprises and 5 directors of the cabinet
accountant chosen by the method of the choice reasoned. After analysis of the gotten results,
he/it comes out again that the normalized invoice influences the loads of the enterprise
meaningfully, permits to avoid the fiscal fraud and the growth of the net result of the
enterprise

Key words: Fiscal fraud, normalized Invoice,

ix
SOMMAIRE

INTRODUCTION......................................................................................................................1

CHAPITRE I : CADRE INSTITUTIONNEL DE L’ETUDE....................................................3

Section 1 : Présentation de la structure d’accueil....................................................................3

CHAPITRII : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE..........14

Section 1 : cadre théorique de l’étude...................................................................................14

Section 2 : Méthodologie de l’étude.....................................................................................31

CHAPITRE III: CADRE EMPIRIQUE DE L’ETUDE........................................................36

Section 1 : présentation et analyse des résultats....................................................................36

Section 2 : cadre managérial de la recherche........................................................................39

Conclusion................................................................................................................................42

REFERENCES BIBLIOGRARHIQUES.................................................................................44

x
INTRODUCTION
Les recettes fiscales constituent la principale composante des ressources mobilisées par
l’Etat pour conduire sa politique budgétaire. Ces recettes permettent notamment aux pays en
développement de financer les programmes, en vue de réaliser les objectifs de développement
durable. Il s’agit, en l’occurrence, du financement des programmes stratégiques de réduction
de la pauvreté et des inégalités, de la fourniture de services publics de qualité, plus
spécifiquement dans les secteurs de l’éducation et de la santé ainsi que de l’investissement
dans les infrastructures visant à soutenir une croissance plus inclusive (FMI, 2018 ; Doghmi,
2020). C’est le cas du Bénin dont le budget est essentiellement fiscal.
Pour cette raison, l’efficience dans la collecte des impôts constitue une préoccupation
importante dans la littérature. Elle implique l’existence d’un système de prélèvements
obligatoires qui favorise une collecte maximale des recettes fiscales tout en limitant les coûts
liés à la taxation, notamment les coûts administratifs associés à la collecte, l’évasion fiscale et
l’optimisation fiscale ainsi que le non-respect des obligations fiscales (Slemrod, 1990 ; Alm,
1996). Dans ce cadre, la mise en place de politiques (lois ou réformes) fiscales fiables et une
meilleure contribution de l’administration fiscale constituent des moyens déterminants pour
une meilleure mobilisation des recettes fiscales. Les institutions fonctionnant efficacement
contribuent à la mobilisation de revenus « pro-fiscaux » (Bird et Martinez-Vazquez, 2008).
Or, le système fiscal béninois est un système déclaratif caractérisé par le dialogue en
vue de la détermination de la cotisation fiscale. A sa souscription, la déclaration du
contribuable est présumée sincère : elle a un caractère solennel. Toutefois, les contribuables se
livrent au phénomène de la fraude fiscal, ce qui a pour conséquence la contreperformance des
ressources de l’Etat.
L’histoire de l’impôt nous enseigne que la fraude fiscale fut présente à toutes les
époques, dans tous les pays, contrariant par des manifestations diverses les prélèvements
destinés à financer les actions de l’Etat. L’objectif du fraudeur étant d’éluder l’impôt, il existe
un lien étroit entre la nature du prélèvement et la stratégie qui vise à s’y soustraire. De ce fait,
la fraude fiscale est empreinte de polymorphie et devient rapidement un sujet complexe.
Cependant, la pratique de la fraude, provoquant une diminution des recettes fiscales et
traduisant l’imperfection du contrôle exercé par l’autorité publique sur les actions
individuelles, fut de tout temps l’objet d’une répression. Si les termes de l’action coercitive et

x
punitive ont suivi l’évolution de la société, ne donnant plus lieu à exécution comme cela
pouvait être le cas au XVIIIème siècle, (Hincker, 1971), elles en conservent les visées
d’exemplarité, de dissuasion et pour cela, de punition. La fraude est donc une réaction, de
nature fiscale, au caractère obligatoire de l’impôt.

Les causes de la fraude fiscale sont en effet présentées comme multiples et, pour
nombre d’entre elles, font l’objet de controverses. Cependant, quelles que soient les
motivations des fraudeurs elles ne pourront mener à une action concrète que sous hypothèse
de l’existence d’opportunité.

Ainsi, l'administration fiscale détient a postériori des pouvoirs grâce à la loi qui lui
permettent, dans le respect des garanties reconnues aux contribuables de réduire un temps soit
peu ce phénomène qui ne fait que gagner de l’espace dans les entreprises béninoises.
C'est ce qui nous amène à focaliser notre travail sur : Effet de l’émission des factures
normalisées sur la rentabilité économique des entreprises

La réalisation de cette étude s'articulera autour de trois chapitres. Dans le premier


chapitre, nous abordons le cadre institutionnelle de l’étude et le déroulement de stage, ensuite
dans le second chapitre, nous présenterons le cadre théorique et la démarche méthodologique
de l’étude et le troisième chapitre concerne la réalisation des enquêtes, la vérification des
hypothèses émises, les approches de solutions et les suggestions pour l’entreprise

2
CHAPITRE I : CADRE INSTITUTIONNEL DE L’ETUDE
Ce chapitre aborde deux (02) sections. La première aborde la présentation du Cabinet
Finex Consulting Sarl et la deuxième présente le déroulement et les observations du stage.

Section 1 : Présentation de la structure d’accueil

Dans cette section, il s’agit de présenter dans un premier temps l’historique, les

Objectifs Ressources et les activités, et dans un second temps, la structure organisationnelle

du Cabinet Finex Consulting.

Paragraphe 1 : Présentation du Cabinet Finex Consulting Sarl

Le Cabinet Finex Consulting est établi le 24 Octobre 2007 au Bénin, immatriculé au


Registre de Commerce sous le numéro 22.168-A et publié au journal La nation du
30/01/2007 ; il intervient dans le management des ressources humaines, les audits,
l’assistance comptable et fiscale et l’appui conseil au profit des projets de développement, des
sociétés commerciales, et industrielles, des ONG, des associations et autres organisations. Il a
été transformé en Société à Responsabilité Limité le 19 Avril 2021 et est ré immatriculé au
Registre de Commerce et de Crédit Mobilier sous le numéro « RB/ABC/21 B 4112 » avec le
numéro d’identification Fiscal Unique : 3 2021 1267 4363.
La société a été créée avec un capital de CINQ MILLION (5 000 000) F CFA. Elle est sis au
Lot n° 97 Parcelle j, 2ème Rue à gauche dans la Von de la pâtisserie « le nôtre » vers le marché
Zogbo.

Tableau n° 1 : Fiche signalétique


Raison sociale Cabinet Finex Consulting

Sigle CFC Sarl

Siège social Lot n° 97 Parcelle j, 2ème Rue à gauche dans la Von de


la pâtisserie « le nôtre » vers le marché Zogbo.

Date de création 19 Avril 2021

3
Numéro du RCCM RB/ABC/21 B 4112

Nature juridique SARL

Cabinet d’études en économie et finances publiques,


travaux statistiques et bases de données

Conseil juridique de fiscal aux entreprises et aux


Activité Exercice
sociétés

Assistance financière comptable et fiscale, Etudes de


faisabilité en projet, Gestion et organisation des
entreprises, Formation, Gestion des projets et suivi
évaluation de projet, Audit et contrôle de gestion,
conception promotion et vente de logiciel, Etudes
statistiques, Recrutement, Placement d’argents et
gestion des intérims, vente des consommables
bureautique et informatiques

Capital social 5 000 000

Numéro IFU 3 2021 1267 4363

Source : Nous même à partir des informations reçues en 2023

Paragraphe 2 : les missions et objectifs, les activités et la structure


organisationnelle

A- Missions et Objectif du CFC


Les missions du CFC se résume notamment :

 L’assistance comptable et de gestion des entreprises

Il faut noter que l’assistance comptable et de gestion est une mission contractuelle qui peut
être ponctuelle ou récurrente et couvre les domaines comptables, financier, fiscal, et gestion
du personnel. Il revient au cabinet de prendre en charge ou de participer à l’organisation des
pièces comptables, l’établissement ou la participation à l’établissement des états financiers ;
l’élaboration des documents fondamentaux de gestion tels que les manuels de procédure et les
tableaux de bord font partir également de cette mission. Les entreprises, les SFD, ONG sont
les plus souvent bénéficiaires de ces prestations de service.

4
 La mission de conseil juridique et fiscal

Il faut noter qu’une maitrise des règlements juridiques, fiscaux et sociaux est d’une grande
importance pour les entreprises, ONG, SFD et toutes autres organisations. La multiplicité des
règlements juridiques, fiscaux et sociaux amène le cabinet à assister les entreprises dans les
domaines ci –dessous :

- Constitution de société ;
- Élaboration des dossiers d’agréments au code des investissements ;
- Restructuration (fusion, scissions) ;
- Liquidation ;
- Secrétariat juridique ;
- Déclarations fiscales et sociales ;
 La mission d’audit

L’audit est un examen auquel procède un professionnel compétent et indépendant en vue


d’exprimer une opinion motivée sur la régularité et la sincérité du bilan et des comptes de
résultat d’une entreprise, il permet de s’assurer que les comptes annuels de l’entreprise
présentent sincèrement sa situation financière conformément aux principes comptables
généralement admis.

Le cabinet offre également à ses clients à travers l’audit, l’ajustement des états financiers,
la formulation des recommandations internes et des stratégies visant à améliorer le contrôle
interne et le suivi de la mise en place des recommandations. Cette mission s’adresse aux
sociétés, projets, ONG, SFD et toutes autres organisations.

B- Activités et Ressources du CFC

1. Les Activités du CFC


La compétence du CFC s’exerce dans plusieurs domaines d’activité subdivisée en des
pôles notamment : L’Assistance et Fiscal ; la gestion des Ressources Humaines ;
l’Investigations et Recouvrement de Créances ; l’Audit et l’Inspection ; l’Etude et conseil en
Gestion.

1.1. Pôle Assistance et Fiscal :


- Rédaction et interprétation des actes ;
- Appui-conseil lors des prises de décisions juridiques, fiscales et de gestion ;

5
- Assistance dans le cadre de règlement des conflits
- Gestion immobilière ;
- Conseil et assistance fiscale ;

1.2. Pôle Gestion des Ressources Humaines


- Recrutement ;
- Formation ;
- Élaboration des outils de gestion appropriés en matière de gestion des ressources
humaines : plan de formation, cadre organique, plan stratégique de développement des
ressources humaines ;

1.3.-Pôle Investigation et Recouvrement de Créances


- Recherches et obtention de preuves ;
- Renseignements et filatures ;
- Mise en œuvre des procédures de recouvrement (gestion amiable, juridique, etc...)

1.4. Pôle d’Audit et de l’Inspection


- Audit financier et comptable des SFD, entités, ONG et autres ;
- Audit social ;
- Audit organisationnel ;
- Audit de la fraude et de la corruption ;

1.5. Pôle Etudes et Conseil en Gestion :


- Etudes diagnostiques ;
- Etudes de faisabilité et Elaboration de business plan ;
- Elaboration des outils de gestion : Manuel de procédures Administratives, Financières,
Comptables, de gestion Matériel ; code de déontologie ;
- Elaboration des manuels de procédures techniques ;
- Appui conseil en gestion d’entreprise.

2. Les Ressources du CFC


Le CFC dispose trois catégories de ressources qui lui permettent de bien mener ses
activités. Il s’agit des ressources humaines et matérielles.

6
2.1. Ressources financières
Les ressources financières constituent la somme d’argent ou capitaux financiers apportés
par le propriétaire du cabinet. Elles correspondent aux deux grands types de capitaux qui
financent l’Actif économique : les capitaux propres et l’endettement net.

2.2. -Ressources humaines


Les ressources humaines constituent le meilleur capital pour toute entreprise qu’elle soit
petites ou grandes. Comme ressources humaines le Cabinet dispose d’un administrateur et
financier de haut rang, des assistants en comptabilité, fiscalité et audit,des formateurs et
conseillers en gestion, également des stagiaires d’une compétence non négligeable.

2.3. Ressources matérielles


Ce sont des installations et agencements, du matériel et mobilier de bureau, des outils
informatiques acquis par le Cabinet pour mieux organiser ses activités et accroître sa
rentabilité et montrer son efficacité.

C- Structure organisationnelle du Cabinet Finex Consulting

1. Organigramme du Cabinet Finex Consulting


Le cabinet dispose d’un organigramme ou le Directeur Général est situé en haut et
contrôle le pôle d’assistance fiscal ; comptable ; audit et inspection, le pole gestion des
ressources humaines ; investigation ; formation et le pôle d’étude et conseils en Gestion
l’intermédiaire de l’Assistance Administratif et Financier. La carte de l’organigramme se situe
en annexe.

2. Structure Organisationnelle
La structure organisationnelle constitue un élément important de réussite pour une
entreprise ; celle du CFC se présente comme suit :

2.1. Organisation du cabinet


Ce sont des organes qui déterminent les grandes orientations ainsi que les stratégies du
CFC.
Pour son bon fonctionnement et pour l’atteinte de ses objectifs, le cabinet est composé de : la
direction générale ; et du service assistance Administratif et Financier qui est un ensemble de
service technique et service opérationnel.
7
2.2. Fonctionnement du cabinet
Le fonctionnement du cabinet s’articule autour des fonctions, ou processus, suivants :

2.2.1. La direction générale


Elle :
- Assure la gestion globale du cabinet ;
- Définit les grandes orientations stratégiques ;
- Supervise, organise et coordonne toutes les activités ;
- Structure les données représentatives de la marche de l’entreprise nécessaire aux prises
de décisions ;
- S’acquitte de mission engageant la responsabilité de l’entreprise

2.2.2. Service technique


C’est un organe ayant l’art de procéder à la mise en œuvre de toutes les tâches très
importantes. Il s’occupe de la saisie informatique des opérations. Toutes les opérations telles
que le report le grand livre, l’établissement de la balance et du compte de résultat. Au CFC, la
saisie informatique se fait à l’aide du logiciel HYPERSOFT. Ce logiciel permet entre autre :
- La gestion de la comptabilité générale ;
- La gestion de la comptabilité analytique ;
- La gestion budgétaire ;
- Les règlements des tiers, relevés clients et relevés des tiers ;
- Le pointage, le lettrage ;
- L’édition du FEC ;
- Les éditions des états comptables ;
- Les différentes déclarations ;
- La recherche d’écriture

2.2.3. Service opérationnel


Il s’organise autour des tâches confiées par la direction générale et le service technique.

Section 2 : Expérience de stage


Cette section nous informe d’abord sur le déroulement du stage et ensuite de l’analyse
SWOT

8
Paragraphe 1: les travaux Exécutées Et constats de stage

A-Travaux exécutés
Ce stage nous a permis de concilier les connaissances acquises au cours de nos formations.
L’environnement du CFC nous a permis d’avoir accès à l’établissement du bilan financier des
entreprises clientes. Nous avions eu à faire :
- La vérification des pièces comptable ;
- L’imputation des pièces comptables ;
- Le classement chronologique des pièces imputées ;
- L’enregistrement des opérations aux journaux dans le progiciel HYPERSOFT ;
- La numérotation des pièces ;
- Le rapprochement bancaire ;
- Le classement des pièces après saisie
- Les déclarations fiscales ;

1. La vérification des pièces comptables


Au niveau du service technique, nous recevons plusieurs pièces des entreprises clientes du
CFC. Il s’agit pour nous de vérifier les mentions obligatoires légales telles que l’existence de
cachet, de signature, du numéro de RCCM, du numéro IFU, la justesse des calculs
arithmétique verticale et horizontale, la concordance entre les factures, les bons de commande
et les bordereaux de livraison.

2. L’imputation des pièces comptables


Imputer une pièce comptable revient à enregistrer un flux commercial, économique ou
financier à l’intérieur d’un compte. Elle est faite au CFC de façon manuelle sur des fiches
d’imputations conçues à cet effet et conformément au plan de compte de chaque entreprise
inspiré du plan comptable SYSCOHADA révisé. Chaque fiche d’imputation est agrafée à la
pièce comptable faisant objet d’imputation.

Avant la saisie, le chef service technique procède à la vérification et à la validation des


imputations.

9
3.Le classement chronologique des pièces imputées
Ici, nous avons appris à faire le classement des pièces par ordre chronologique de date
récente à l’ancienne. Elles sont également rangées dans leurs chronos respectifs.

4. L’enregistrement des opérations aux journaux


Après la phase d’imputation et du classement, c’est le moment d’effectuer la saisie ou
l’enregistrement des opérations dans le logiciel HYPERSOFT. Toutes les opérations telles
que le report au grand livre, l’établissement de la balance et du compte de résultat se font
automatiquement par le logiciel.

Pour faciliter les recherches éventuelles, il est affecté à chaque pièce comptable un numéro
qui est celui d’enregistrement de la pièce dans le journal dans lequel est saisie la pièce.

5. La Numérotation des pièces


Elle se fait au fur et à mesure que les pièces sont saisies. Pour faciliter les éventuelles
recherches ou vérifications ultérieures, il est affecté à chaque pièce comptable un numéro qui
est celui d’enregistrement de la pièce dans le journal de saisie dans le progiciel HYPERSOFT
version 2022

6. Le rapprochement bancaire
Le rapprochement bancaire, c’est la vérification de la concordance entre le solde du relevé
bancaire et le solde du grand livre de l’entreprise.
Il est fait au plus tard le 5 de mois suivant, pour ce faire, le relevé bancaire du mois concerné
et le détail du grand livre correspondant à celui-ci sont utilisés.
Pour chaque montant inscrit au débit (respectivement au crédit) du grand livre, nous
cherchons la correspondance au niveau des mouvements inscrits au crédit (respectivement au
débit) du relevé bancaire afin de faire le pointage et ensuite faire les réajustements de chaque
côté pour parvenir à une concordance.

7. Le classement des pièces après saisie


Les pièces sont classées dans des classeurs par ordre chronologique et rangées aux
services d'archives à partir du numéro des pièces ou sur support numérique et en tenant
compte du mois, et de l'ordre d'arrivée de la pièce justificative.

8. Les déclarations fiscales


o La TVA

10
La déclaration de la TVA est faite par déduction de la TVA collecté sur les ventes de celle
récupérable sur les achats. Le crédit TVA ou TVA payé au titre d’un mois doit être déclaré à
l’administration fiscale au plus tard le 10 du mois suivant celui des opérations. Elle
correspond à la différence entre le montant de la taxe collectée et celui de la taxe déductible.
o La VPS
Sur la base des états de salaires établis mensuellement, on procède à la souscription des
impôts à savoir : l’ITS et le VPS. Le VPS représente 4% du montant brut des salaires arrondi
au millier de francs et 2% pour les écoles. Il doit être également payé le 10 du mois suivant.
o L’ITS
La déclaration de l’ITS se faire au plus tard le 10 de chaque mois et le paiement se
faire aussi le même 10. Le calcul de l’ITS se faire en appliquant un taux sur un
intervalle donné à partir du barème : de 0 à 60.000f le taux est de 0%, de 60.001f à
150.000f le taux est 10% , de 150.001f à 250.000f le taux est de 15%% , de 250.001f à
500.000f le taux est de 19% et de 500.001f à plus le taux est de 30% .On fait plus
1000f au montant de Mars au profit de l’ORTB et plus 3000f en juin au profit de
l’ORTB . Les salariés à moins de 60.000f ou égale ne payent pas le prélèvement de
Juin.
o Les acomptes sur IS
L’impôt est une contribution directe qui frappe les bénéfices réalisés sur les activités par
les personnes physiques ou morales, cet impôt constitue une ressource assez importante pour
l’Etat. Il est payé en quatre acomptes, soit le 10 du dernier mois du trimestre (mars ; juin ;
septembre ; décembre) et est déclaré le 30 Avril de l’année suivante

o Les acomptes sur AIB


Ils sont déterminés par application d’un taux de 5% sur le montant brut de la prestation de
services ou de vente en gros si le bénéficiaire du bien ou du service n’a pas d’IFU et de 3%
s’il a d’IFU .1% Pour les importations de marchandises, les achats commerciaux pour les
entreprises à l’IFU , les fournitures de travaux ; de biens et de services à l’Etat ;aux
collectivités locales ;aux entreprises publiques et semi publique . Ils doivent être payés au plus
tard le 10 du mois suivant celui du règlement.

11
h- Les
Déclaratio
ns fiscales
g- Le
Classemen b-
t des L'Imputation
pièces des pièces
apres comptables
saisie
c-
Classemen
f-Le t
rapproch chronologi
ement que des
bancaire pieces
e- la d- La Saisie imputés
numérotati des
on des operations
pièces aux
jouneaux

Figure1: Cycle du déroulement des tâches exécutées.

B- Constats de stage
Au cours de notre stage au Cabinet Finex Consulting, nous avons pu dégager un certains
nombres de forces, de faiblesses, opportunités et des menaces comme l’indique le tableau ci-
dessous.

Tableau 2 : Analyse swot du cabinet Finex Consulting


FORCES FAIBLESSES
- la jeunesse et le dynamisme du personnel ; - le retard dans latéralisation des travaux ;

- l’utilisation d’un logiciel de gestion fiscal ; - les erreurs ou omissions d’imputation ;

- la jouissance d’une bonne expérience dans le - la surcharge de travail du prestataire qui


domaine de l’expertise fiscaliste ; dispose généralement d’un portefeuille
- la bonne ambiance de travail ; importante de clients et d’un personnel
restreint ;
- le respect strict des heures de travail ;
- le non-respect des engagements de la part
- la bonne méthode et la rigueur dans le
des clients ;
classement des dossiers avec dénomination de
- l’asymétrie d’informations ;
chaque entité qui facilite les recherches ;
- la non maîtrise de la comptabilité aux
- l’élaboration et suivi des missions ;
niveaux des PME ;
- la formation continue du personnel ;
- la non actualisation du manuel de

12
procédures ;
- la faible appréhension des textes fiscaux par
les entreprises clientes ;
- le mauvais traitement des obligations
fiscales ;
- la non-conformité des déclarations fiscales.
OPPORTUNITES MENACES

 la contribution à l’élaboration fiscale plus fidèle  intensification de la concurrence ;


à la réalité économique ;  perte de la clientèle.
 participation au bon déroulement de la société ;
 régularisation des données comptables pour la
conformité avec le Code Général des Impôts ;
 remise de données plus claire et précis

SOURCE : Réalisé par nos soins

Paragraphe 2 : Compétences acquises et apport à la structure

A- Compétences acquises
Notre stage au cabinet Finex Consulting pendant 03 mois à compter du 12/12/22
au.12/03/2023, s’est déroulé dans tous les services du cabinet et nous a permis d’être en
contact avec la pratique de quelques théories étudiées durant notre apprentissage
théorique. Au cours de ce stage, nous avons acquis des compétences qui se résument :
- Examiner la fiabilité d’une pièce justificative ;
- Maitriser la pratique des principes comptables SYSCOHADA révisé ;
- Maitriser les techniques d’imputation (classique et centralisateur) ;
- Tenir les livres comptables (journal, inventaire, paie) ;
- Classer les pièces comptables.

B- Apport à la structure
Notre stage nous à donner de nouvelles expériences précieuses, mais apporte aussi de
nouvelles idées et d’énergie à l’entreprise. Les avantages que notre à apporter au
cabinet Finex Consulting sont :
 Faciliter le travail de son successeur ;
 Nouvelle énergie dans le traitement des opérations ;

13
 Productivité accrue ;

CHAPITRE II : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIE DE LA


RECHERCHE
Dans cette partie, nous allons présenter le cadre théorique et la méthodologie de l’étude
adoptée.

Section 1 : cadre théorique de l’étude.

Dans cette section de notre étude, nous allons présenter la problématique, les objectifs et
les hypothèses de l’étude d’une part, puis la revue de littérature d’autre part.

Paragraphe 1 : problématique, objectif et hypothèse.


Nous allons présenter dans paragraphe la problématique, les objectifs et les hypothèses
de l’étude

A-Problématique de l’étude

Depuis les temps anciens, les groupes sociaux sont souvent confrontés à des problèmes
financiers désagréables en raison de leur survie et de leur progrès. Pour fonctionner, toute
société a besoin d'avoir des ressources susceptibles de couvrir les besoins collectifs
(SAKANYI, 2000). Le pays produit les biens publics dont ses citoyens ont besoin, tels que la
sécurité publique et la défense nationale, qui sont des extensions de ce que l'on appelle
aujourd'hui les «affaires publiques». Toute personne qui bénéficie de biens publics doit
contribuer à leur financement (LEMIEUX, 1997). La survie d'une nation nécessite la
participation financière de sa population par le biais des impôts pour répondre aux besoins de
tous. L’impôt joue un rôle fondamental dans le succès des programmes sociaux et
économiques du gouvernement. Étant donné que sa fonction principale est de mobiliser des
ressources pour allouer le budget de l'État aux différentes obligations, la taxe prend également
en charge les fonctions économiques (corriger les inefficiences du marché en matière
d’allocation des ressources) et sociales (la redistribution des revenus).

Les différentes crises économiques et financières ont offert aux Etats du monde entier
une grande opportunité de s’attaquer à la fraude fiscale et à l’économie informelle qui
occasionnent pour les Etats de grosses pertes de recettes fiscales chaque année. Les avantages

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sont énormes : Un contrôle renforcé augmente les recettes fiscales ; ce qui conduit à des
budgets plus importants pour les Etats, à une croissance économique plus forte et à de plus
grandes possibilités de dépenses sociales. Malgré les efforts récents des administrations
fiscales subsahariennes pour maîtriser l’assiette fiscale et partant augmenter les recettes
fiscales, les recettes fiscales représentent en moyenne environ 15% du PIB contre 35% en
moyenne dans les pays de l’OCDE et 23% en Amérique latine. Il ressort de ce qui précède
que des marges d’amélioration des performances des administrations fiscales en matière de
maîtrise de l’assiette fiscale restent énormes. Il est largement convenu que l’incivisme fiscal
tant décrié est inversement proportionnel à la capacité de maîtrise de l’assiette par
l’administration fiscale.
Il est donc question pour les administrations fiscales de renforcer leurs capacités en
matière de lutte contre le secteur informel et la fraude fiscale qui se manifeste par : la non-
déclaration ou la déclaration minorée des ventes taxables et des revenus imposables, surcoût
et arnaque chez certains chef d’entreprises, non délivrance ou fasse des factures normalisées.
C’est dans ce contexte que le directeur général des impôts du Bénin N. YENOUSSI affirme
« Depuis quelque année, plusieurs reformes de digitalisation et de dématérialisation et dans le
seul but de faciliter à nos chers contribuable l’accomplissement de leurs obligation fiscales ».
Au nombre de ces réformes, figure celle relative aux factures normalisées. Elle consiste
à « l’utilisation des machines électroniques de facturation physiques ou virtuelles dans toutes
translations pour délivrer des factures normalisées », précise D. HOUNSOUNON, directeur
de la planification et de suivi au service des impôts.
Le cabinet Finex consulting où nous avons effectué notre stage est sollicité par des
entreprises qui sont dans l’incapacité d’engager un professionnel et qui décident de faire appel
aux cabinets d’assistance comptable et fiscal. D’autres optent pour le cabinet d’expertise
comptable dans l’optique de réduction des coûts, de la recherche d’une stratégie de flexibilité,
d’aide à la décision, de la recherche de la qualité informationnelle et de fidélité des comptes.
Avec tous ces problèmes énumérés antérieurement, nous formulerons la question
fondamentale suivante : Quel est l’effet de l’émission des factures normalisées sur la
rentabilité économique des entreprises ? De cette question générale, nous formulons les
questions spécifiques ci-après :
- Quel est l’effet de la Facture Normalisée sur le chiffre d’affaire des entreprises?

- Quel est l’effet de la Facture Normalisée sur le résultat net des entreprises?

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B- Les Objectif de l’étude

1. Objectif général de cette étude


L’objectif principal de notre étude est d’analyser l’effet des factures normalisées sur la
rentabilité économique des entreprises

1.1. Objectifs spécifiques de l’étude


De façon spécifique, nos objectifs tournent autour de deux points :

- étudier l’effet de la facture normalisée sur le chiffre d’affaire des entreprises.

- apprécier l'effet de la facture normalisée sur le résultat net des entreprises.

C-hypothèse de recherche
Dans le souci de mieux structurer notre travail et d’apporter des éléments de réponse
aux questions ci-dessus, deux hypothèses de recherche ont été formulés :

1- Hypothèse liées au problème spécifique n°1


La facture normalisée influence significativement le chiffre d’affaire des entreprises.

2-Hypothèse liées au problème spécifique n°2

La facture normalisée permet l’accroissement du résultat net des entreprises.

Paragraphe 2 : revue de la littérature


Dans ce paragraphe, nous procédons à la clarification conceptuelle puis à la présentation

de la revue théorique et de la revue empirique de l’étude.

A-Clarification conceptuelle

1-facture normalisée
La facture normalisée est une facture comportant un ensemble de mention obligatoire
(art.364GCI), sécurisé par un sticker et répondant à certaines caractéristiques. La facture
normalisée est le seul document qui doit faire foi dans les opérations commerciales. Les
mentions obligatoires de la facture normalisée. Pour le vendeur de la prestation qui délivre la
facture.

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2-Les mentions de la facture normalisée Article 256 CGI 2021
Toute opération réalisée par un redevable doit faire l'objet d’une facture normalisée ou
d'un document en tenant lieu : décompte de travaux, feuilles d’honoraires, acomptes, etc.
La facture normalisée ou tout document en tenant lieu est émise et transmise par une Machine
Electronique Certifiée de Facturation.
Les redevables de la TVA sont tenus de mettre en place un système de facturation
électronique soumis à une procédure de certification par la Direction Générale des Impôts.
Les modalités de certification des Machines Electroniques Certifiées de Facturation,
notamment les obligations incombant aux entreprises ainsi qu’aux importateurs, sont fixées
par arrêté du Ministre chargé des Finances.
Les factures normalisées ou documents en tenant lieu doivent obligatoirement faire
apparaître :
- l’identifiant Fiscal Unique (IFU) du fournisseur ;
- le numéro d'ordre et la date de la facturation ;
- les nom ou raison sociale, adresse et numéro d'immatriculation au registre du commerce du
fournisseur ou son numéro d'inscription au tableau de l’ordre, de la chambre professionnelle
ou numéro d'enregistrement de l’organisme ;
- le nom ou la raison sociale, l'adresse et le numéro IFU du client :
- la nature et l'objet de la transaction ;
- la quantité et la désignation précise unitaire des biens et services vendus ;
- le prix unitaire et global ;
- le prix hors taxe sur la valeur ajoutée ;
- le taux et le montant de la taxe due ;
- le cas échéant la mention "exonéré" ;
- le montant total dû par le client ;
- le numéro d’identification de la Machine Electronique Certifiée de Facturation ;
- la signature et le code électronique.

3- Obligation de délivrance de factures normalisées (CGI 2021) Article 162


bis
1- Sauf dérogation expresse accordée par le directeur général des impôts, toute opération
effectuée par les personnes physiques, les sociétés et toutes autres personnes morales visées à
l'article 145 du présent code, soumises à l'impôt sur le revenu des personnes physiques ou à
l'impôt sur les sociétés, doit faire l'objet d'une facture normalisée,

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2- La facture normalisée est une facture émise et transmise à travers une machine électronique
de facturation certifiée par la direction générale des impôts.
Les modalités de certification, notamment les obligations incombant aux entreprises ainsi
qu'aux importateurs sont fixées par arrêté du ministre chargé des finances.
Les factures normalisées doivent porter les mentions obligatoires énumérées à l'article 256 du
présent code.
3- Une machine électronique certifiée de facturation est une unité de facturation ou un
système de facturation électronique homologué par la direction générale des impôts relié à un
module de contrôle de facturation.
4- La machine électronique certifiée de facturation peut être également présentée sous une
version dématérialisée.
5- Les systèmes de facturation électronique commercialisés ou développés par une entreprise
pour son propre compte doivent satisfaire aux spécifications techniques émises par la
direction générale des impôts et être homologués avant toute utilisation au Bénin. Ces
systèmes doivent en outre respecter les critères d'inaltérabilité, de sécurisation, de
conservation et d'archivage des données en vue du contrôle de l'administration fiscale.
Les modalités d'homologation des systèmes de facturation électroniques, notamment les
obligations incombant aux fournisseurs et aux utilisateurs sont fixées par arrêté du ministre
chargé des finances.
6- Le défaut de présentation de la preuve de l'homologation prévue au point 5 ci-dessus est
sanctionné par l'amende prévue à l'article 1096 quater j du présent code

4-Obligations et sanctions Article 172


Les contribuables réalisant des ventes ou des prestations de services entrant dans le
champ d'application de l’acompte sur impôt assis sur les bénéfices sont tenus de délivrer à
leurs clients une facture normalisée mentionnant distinctement le montant de la retenue
exigible, sous réserve des dérogations expresses accordées pour certaines activités par le
Directeur Général

5-Fiscalité
La fiscalité est l’ensemble des lois, des normes, des pratiques, des règles et des usages
relatifs à l’impôt. Elle est intimement liée à l’histoire économique, politique, financière et
sociale d’un pays. (Code général des impôts, 2018)
Les éléments de technique fiscale

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Il s’agit du champ d’application, de l’assiette, de l’exigibilité, de la liquidation et des
modalités de recouvrement. (Code général des impôts, 2018)

 Le champ d’application
Définir le champ d’application d’un impôt revient à préciser : les personnes imposables ;
les opérations imposables ; et les règles de territorialité.

 L’assiette de l’impôt
La détermination de l’assiette de l’impôt consiste non seulement à apprécier la matière
imposable mais également à fixer les règles d’évaluation.

 L’exigibilité
L’exigibilité est l’événement, l’acte ou la situation qui rend une personne redevable de
l’impôt et donne naissance à la dette envers la collectivité bénéficiaire de l’impôt.
C’est également le droit qu’à l’administration fiscale de réclamer le paiement d’un impôt à un
moment donné.

 La liquidation
Liquider un impôt consiste simplement à en calculer le montant exigible une fois que sa
base imposable a été définie et évaluée et qui fait naitre. En pratique il s’agit le plus souvent
d’appliquer soit un barème soit un tarif soit un taux.
La liquidation est effectuée soit par le contribuable lui-même soit par l’administration fiscale.

 Le recouvrement de l’impôt
C’est la dernière phase qui consiste à opérer l’encaissement réel de l’impôt. Le
recouvrement peut se faire :
- Soit après appel du montant par l’administration

- Soit spontanément

- Soit par retenue à la source.

6-Impôt
Selon JEZE, publiciste, en 1936, l’impôt est « un prélèvement pécuniaire requis des
particuliers de caractère obligatoire effectué par voie d’autorité à titre définitif sans

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contrepartie déterminée en vue d’assurer le financement des charges publiques de l’Etat et des
autres collectivités locales ». Autrement dit, l’impôt est un prélèvement obligatoire, définitif
opéré par la puissance publique, non affecté, sans contrepartie et destiné à assurer la
couverture des dépenses publiques. De sa définition découle ses caractéristiques qui se
présentent comme suit :

 Caractéristiques de l’impôt

Ces définitions font apparaître les caractéristiques suivantes de l’impôt :


- L’impôt est un prélèvement ;

- L’impôt est obligatoire ;

- L’impôt est sans contrepartie ;

- L’impôt est non affect

La fraude fiscale est définie par Rossignol et CHADEFAUX (2001, p. 16) comme
étant « l’action qui consiste à se soustraire ou à tenter de se soustraire frauduleusement à
l’établissement ou au paiement total ou partiel de l’impôt. Cette fraude constitue un délit qui,
pour être caractérisé en tant que tel, repose sur une intention délibérée ».

Selon COZIAN (2008, p. 549), «il y a fraude lorsque le contribuable viole, de façon
délibérée et éhontée, les prescriptions de la loi fiscale. Il ne déclare pas les bénéfices ou le
chiffre d’affaires qu’il a réalisés, il déduit des charges qu’il n’a pas payées, sa comptabilité est
truquée... ». Dans le contexte anglo-saxon, la notion de fraude prend une autre appellation. Il
s’agit de la notion de ‘taxe évasion’.

Au Canada par exemple, cette notion signifie la violation d’au moins une disposition
réglementaire en matière fiscale et de ce fait elle constitue une action illégale. Le terme ‘taxe
évasion’ désigne ainsi la fraude fiscale ou la réduction illégale d’impôt. Ce terme doit être
distingué de la notion de ‘taxe avisance’. Selon KIRCHLER et al. (2003, p. 538), « ‘taxe
avisance fait référence à une tentative de réduire les paiements d'impôts par des moyens
légaux, en exploitant par exemple les failles de la loi, alors que ‘taxe évasion se réfère à une
réduction illégale des paiements d'impôts, par exemple en sous- déclarant des revenus ou en
déclarant plus de déductions ».

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Aussi, d’après GARBARINO (2008, p. 5), «la notion de ‘taxe évasion est
généralement définie comme un comportement intentionnel visant une violation directe du
droit fiscal afin d'échapper au paiement des impôts, tandis que la notion de ‘taxe avisance est
définie comme un comportement visant à réduire la charge fiscale qui ne viole pas la lettre de
la loi, mais qui viole clairement son esprit ».

Dans ce cadre, les auteurs ne sont pas d’accord sur la qualification de la notion de
‘taxe avisance. Alors que certains auteurs la considèrent comme une activité légale, d’autres
la considèrent comme illégale (OTUSANYA, 2010). Qu’il s’agisse de ‘taxe évasion’ ou de
‘taxe avisance’, SIKKA (2010) signale que ces deux activités sont considérées comme étant
inacceptables sur les plans moral et éthique étant donné que les pertes de recettes fiscales
résultant de ces activités ont des effets négatifs sur la fourniture de services publics, sur la
stabilité sociale... D’autres auteurs considèrent l’existence de deux cas : ‘acceptable taxe
avisance et un acceptable taxe avisance.

D’après SELF (2008, p. 151), «la planification fiscale commerciale, liée aux
transactions de l’entreprise, doit être considérée comme ‘acceptable taxe avisance ».

B- Revue Théorique

1-Les causes de la fraude fiscale


« L’impôt a toujours été ressenti par le contribuable comme une entrave à sa liberté et une

atteinte à ses aspirations fondamentales de puissance et de prestige », (TIXIER et GEST,

1976). Plusieurs causes de la fraude fiscale ont été avancées, les facteurs traditionnellement

évoqués, par la plus part des auteurs, pour expliquer son apparition peuvent être classés en

quatre (04) grandes catégories : les facteurs psychologiques, politiques, économiques, et ceux

inhérents au système fiscal.

1.2. Facteurs psychologiques

La psychologie du contribuable est difficilement considérée comme une science


établie. La fraude, dans ce cas, est due à un affaiblissement de la moralité du citoyen à l’égard
de l’impôt. En effet, sa conscience fiscale est loin d’être équivalente à sa conscience morale

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(sociale), son attitude, envers ses obligations fiscales, découlent de nombreux aspects, dont on
peut citer :

1.2.1. La mentalité

Les contribuables n’ont pas ce qui est communément appelé « la culture fiscale », leur
comportement à l’égard de l’impôt est « conditionné par l’état de la morale et de la discipline
fiscale : plus cette morale est faible, plus fortes seront les tendances à échapper à l’impôt ».
(MARGAIRAZ, 1971). Conséquence, rares sont ceux qui respectent réellement leurs
obligations fiscales déclaratives et contributives.

1. 2.2. Refus des contraintes

Certains citoyens sont par nature contre les autorités publiques, contre le
gouvernement, et donc, contre l’administration fiscale. Pour eux, ces prélèvements sont
injustes du moment que l’Etat les forcent à payer une partie de leurs gains acquis après tant
d’efforts physiques ou moraux, et que celui-ci n’y a pas participé ou aidé à leur réalisation
d’une façon ou d’une autre. Ces contribuables, non consentis au régime imposé par les
autorités fiscales, font alors tout pour y échapper, soit ils se réfugient dans l’économie
informelle, soit ils usent de différentes manœuvres frauduleuses en vue de faire échapper une
plus grande partie de leur activité à l’imposition.

De même, C’est dans le sens du caractère obligatoire ou contraignant de l’impôt. Pour


NOZICK, qui se réfère explicitement à KANT, il est mal de forcer un individu à payer un
impôt pour financer des biens ou services auxquels il n’a pas consenti. Il est alors légitime de
résister à l’impôt par la fraude fiscale, l’évasion fiscale ou la révolte fiscale. Pour lui, la fraude
fiscale, la compétition fiscale, l’évasion fiscale, les révoltes fiscales sont bonnes car elles
contraignent les gouvernements à choisir des moyens respectueux des droits individuels pour
arriver à leurs fins. (LEMERNICIER, 2001)

1.2.3. Incivisme fiscal


C’est un élément important dans la fraude fiscale. Il y a peu de contribuables qui se font
une idée exacte de l’impôt et de l’ampleur des privilèges dont ils peuvent bénéficier grâce au
prélèvement fiscal. En effet, l’égoïsme et l’intérêt personnel chez certains contribuables
prévalent sur l’intérêt général, ce qui incite à la fraude.

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De plus, tout individu a un sentiment plus ou moins « allergique » vis-à-vis de l’impôt
et ne répond jamais volontairement à ses obligations fiscales car selon lui les prélèvements
auxquels il doit répondre sont toujours consacrés à un mauvais emploi fait par l’Etat. (LEVY,
1984)

1.3. Facteurs politiques

Les systèmes fiscaux sont le reflet des caractéristiques culturelles, sociales et


politiques de chaque pays. Leurs évolutions, en ce qui concerne les pays en développement,
présentent un mouvement de diversification des sources et types d’impositions en liaison avec
le processus de développement économique.

« Le manque de transparence dans le fonctionnement des appareils de l’Etat, le


désordre et l’obscurité des mécanismes mis en œuvre, donneraient envie à chacun de tirer
profit de cette opacité, de façon à ce qu’il finirait par considérer qu’il a un intérêt particulier à
l’absence de transparence sociale » (BARTH, 1988). En conséquence, les pays en voie de
développement, sont caractérisés par un degré élevé des contribuables qui échappent au
paiement de l’impôt.
Selon MEHL 1984, les résistances fiscales regroupement « l’ensemble des comportements,
individuels ou collectifs, qui tendent à réduire ou à supprimer la charge fiscale assignée à une
personne physique ou morale ou à un groupe socioprofessionnel notamment ». Celles-ci
peuvent se manifester à tous les stades de la politique d’imposition du gouvernement en place.
La fraude est, d’abord, une réaction, un signal de mécontentement, puis un obstacle au
prélèvement des recettes nécessaires au bon fonctionnement du secteur public.

1.4. Facteurs économiques

Pour justifier leurs pratiques frauduleuses, les contribuables évoquaient souvent leurs
situations financière individuelles et la course aux gains.

1.4.1. Situation financière du contribuable:

Quelques situations difficiles de trésoreries peuvent inciter le contribuable à se


soustraire à son devoir fiscal. Il estime qu’il n’arrive à maintenir son équilibre fragile que par
la fraude. Celle-ci devient, de ce fait, une composante majeure de la survie de son patrimoine

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surtout si ses entrées financières se rétrécissent et que le paiement intégral des dettes fiscales
signifieront la fin de son activité. (WAKANGA, 2010)

1.4.2. Appât au gain :

Certains commerçants estiment que le respect de l’obligation de déclarer l’ensemble


des revenus issus de leurs activités, ne ferait que réduire leurs gains. Pour eux, la charge
fiscale et la diversification des impôts et taxes tant sur le chiffre d’affaire que sur le bénéfice
vont forcément avoir des répercussions négatives sur leurs revenus nets propres. Ils préfèrent
alors recourir à la dissimulation d’une partie de la base devant être réellement imposée, pour
accroître leurs ressources, que de les sacrifier au profit de l’Etat. (WAKANGA, 2010)

1.4.3. Facteurs inhérents au système fiscal :

Parmi les multiples causes de la fraude fiscale, on évoque souvent celles relatives au
système fiscal, ce qui nous force à croire que c’est dans un système fiscal mal conçu que se
développe la fraude et trouve sa source.

1.4.4. Faiblesse de l’administration fiscale :

Une administration des finances qui ne sait pas collecter l’impôt est un indice
irréfutable d’une fragilité de l’Etat. Les problèmes d’adaptation de l’administration fiscale au
nouveau contexte économique national et mondial a souvent été cité comme l’une des causes
de la prolifération de la fraude fiscale. (BENSALAH, 1981)

1.4.5. Caractère trop déclaratif du système fiscal :

Le caractère trop déclaratif des systèmes de prélèvements obligatoires est l’une des causes
de la fraude fiscale. Les techniques d’assiettes et de liquidation amènent à une double
incitation à la fraude :
 Ce système, donne le soin au contribuable de déterminer lui-même la matière
imposable à travers ses déclarations mensuelles et/ou annuelles qu’il dépose au niveau
de l’administration fiscale, celles-ci sont présumées exactes et s’insèrent jusqu’à
preuve du contraire. A cet effet, le contribuable est tenté d’en tirer profit par la
dissimulation d’une partie de ses revenus ;

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 De plus, la technique des déductions utilisées pour aboutir à une base imposable nette
à travers la soustraction des charges déductibles de la base brute, peut inciter le
contribuable à frauder par la majoration de ses charges en utilisant de faux documents.

Ainsi, certains impôts peuvent être plus facilement fraudés que d’autres, et les moyens de
prévention et de contrôle ne sont délibérément pas mises en place. (YARO, 2010)

1.4.6. Complexité du système fiscale :

La complexité est aussi une source considérable de la fraude fiscale. Cette dernière se
traduit par la diversité des impôts et taxes qui peuvent frapper à l’exclusion des salaires, le
même revenu : (TVA, TAP et VF avant 2006) pour le chiffre d’affaires, (IRG/BIC ou IBS et
IRG/RCM) pour les bénéfices. Cette diversité des prélèvements fiscaux et les divers taux qui
s’appliquent à la matière imposable incitent les contribuables à dissimuler une partie de celle-
ci par différents procédés. (WAKANGA, 2010)

1.4.7. Instabilité des lois et règlements :

Les divers changements et modifications qui apparaissent chaque année dans les lois
de finances, ont donné une législation fiscale mouvementée et instable. Par conséquent,
difficilement maîtrisable par les fonctionnaires des impôts qui se trouvent dépassés par de
nombreuses nouvelles lois, circulaires d’adaptation et les centaines notes internes qu’ils
reçoivent chaque année, ce qui les rend désarmés devant les contribuables qui ne ratent pas
l’occasion d’échapper à l’impôt. Il est à signaler, qu’aussi bien les contribuables que les
agents du fisc, éprouvent des difficultés de compréhension et application de certains textes
fiscaux.(WAKANGA, 2010)

1.4.8. Pression fiscale

La pression fiscale peur–être déterminée en rapportant les recettes fiscales totales au


revenu global du pays (le PIB). Elle reste d’une très grande utilisation pour expliquer les
phénomènes fiscaux. Ainsi, selon Laffer, un économiste du courant de l’offre, « une pression
fiscale élevée alourdit les coûts de l’entreprise et par conséquent décourage l’entreprise à se
développer et l’oblige à frauder » Dans le même ordre d’idées, TANZI écrit " plus les taux
d’imposition sont élevés, plus forte est la tentation de s’y soustraire. Et plus les taux
d’imposition augmentent, plus l’honnêteté se paie cher… ".

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La conclusion qu’on peut tirer, de ce fait, est que : « trop d’impôt tue l’impôt ». (LAFFER,
2014)

2. Outils de lutte contre la fraude fiscale

Comme on l’a déjà remarqué, la soustraction fiscale est un phénomène dont les causes
et les manifestations sont multiples et pourtant, il est nécessaire, voir crucial pour les pouvoirs
publics, de mettre en œuvre une stratégie de lutte efficace. Il faut distinguer deux moyens
pour réduire l’ampleur de la fraude :

2.1. La prévention

Le meilleur moyen pour prévenir la fraude est de perfectionner et d’intensifier le


contrôle fiscal. L’arme la plus efficace pour combattre la fraude, c’est avant tout le contrôle
fiscal en appui des résultats des investigations de la Brigade d’Enquête Fiscale.
L’administration fiscale est tenue d’aller à la spécialisation, vu le niveau d’organisation des
grandes entreprises. (Le journal Le messager des impôts, 2016). Les contrôles fiscaux peuvent
revêtir diverses formes qui permettent des examens plus ou moins approfondis et sont
également établis pour s’adapter aux grandes caractéristiques et à la nature de l’activité du
contribuable. Il existe dès lors trois formes principales de contrôle : le contrôle sur pièces, la
vérification de comptabilité, l’examen contradictoire de l’ensemble de la situation fiscale
personnelle.

2.2. La répression de la fraude

La répression a une certaine efficacité pour combattre la fraude. D’ordinaire,


l’administration fiscale se préoccupe de comment il faut rentrer l’impôt éludé. Or, la loi
fiscale qui exige le rappel de droit en cas de fraude prévoit parfois des sanctions pénales.
Désormais, le fisc entend appliquer la loi jusqu’au bout afin de faire adopter un bon
comportement fiscal à certains contribuables dont les actions ne font qu’introduire des
distorsions dans le système économique.

2.3. Le contrôle fiscal

Le contrôle fiscal est l’action menée par les Inspecteurs des Impôts afin de vérifier que
les déclarations faites par le contribuable, personne physique ou morale, sont en cohérence
avec les réalités des faits.

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Il existe deux types de contrôle fiscal à savoir : le contrôle interne ou le contrôle de bureau et
le contrôle externe ou le contrôle sur place.

2.3.1. Le contrôle interne

Il consiste, pour ce qui est du contrôle formel, à déceler les erreurs matérielles
contenues dans la déclaration effectuée par le contribuable. Il n’est point besoin de le saisir
par écrit avant de réparer ces erreurs. Cependant, l’Administration peut parfois l’associé pour
qu’il se rende à l’évidence des conséquences qui en découlent.

Le contrôle sur pièces consiste, par contre, pour l’Administration à examiner, à partir
du bureau, les déclarations d’impôts, droits et taxes du contribuable en vue d’en vérifier
l’exactitude et la sincérité. Il est effectué à l’aide des documents et renseignements figurant au
dossier fiscal ou obtenus à la demande de l’administration fiscale.
Il est sans formalisme particulier et peut déboucher sur :

- des demandes de renseignements ou de justifications adressées au contribuable ou des


mises en demeure à déclarer des revenus. La demande de renseignements permet de
questionner directement le contribuable sur tous les points relatifs aux déclarations
souscrites ou actes déposés ;
- une notification de redressements qui invite le contribuable, sous un délai de 30 jours,
à apporter des éléments de justifications complémentaires

2.3.2. Le contrôle externe ou le contrôle sur place.

Les différentes étapes de ces types de contrôles sont :


- notification, au préalable, d’un avis de contrôle ponctuel ou de vérification ;
- première intervention sur place 48 heures après l’envoi de l’avis de contrôle ponctuel
ou de vérification (articles 1085 bis et 1085 ter-3) ;
- possibilité de vérification de comptabilité et de contrôle ponctuel inopinés, se limitant
à la constatation matérielle d’élément physique de l’exploitation ou de l’existence et
de l’état des documents comptables, précédés par un avis de contrôle ponctuel ou de
vérification remis sur place (articles 1085-A1 et 1085 ter-3 du CGI) ;
- contrôle fait par les agents des impôts ayant au moins le grade d’Inspecteur ;
- vérification de tous documents comptables et pièces justificatives ;

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- tenue de débats oraux et contradictoires avec le contribuable assortis d’une séance de
synthèse des points d’accord et de désaccord (article 1085-A1 alinéa 3 du CGI) ;
- à l’issue du contrôle, les Inspecteurs procèdent aux rappels de droits éventuels et
envoient une notification de redressement au contribuable précisant le montant de la
dette fiscale à mettre à sa charge ;
- délai de trente (30) jours accordé au contribuable, à compter de la date de réception de
la notification de redressement par ce dernier, pour produire ses observations ou son
acceptation. L’absence de réponse à l’issue du délai imparti est considérée comme une
acceptation tacite du contribuable ;
- après réception des observations du contribuable, l’Administration dispose d’un délai
de trois (03) à six (06) mois au plus pour confirmer totalement ou partiellement les
redressements qu’elle entend maintenir (article 1085 A alinéa 5 du CGI). Ainsi, une
lettre de confirmation de redressements est envoyée au contribuable. Dans le cas
contraire, l’Administration envoie une lettre d’abandon de redressement ;
- à la fin d’un contrôle externe et en l’absence de toute irrégularité constatée en
entreprise, l’Administration adresse au contribuable contrôlé une lettre d’absence de
redressement
- lorsqu’une vérification de comptabilité requiert des connaissances techniques
particulières, l’Administration peut faire appel aux conseils techniques d’experts
mandatés par le Directeur Général des Impôts ;
- l’Administration peut également faire appel à des experts internationaux dans le cadre
des accords dont le Bénin est parti ;
- possibilité au cours d’une vérification de comptabilité, d’étendre la procédure à une
période ou un impôt ou taxe non précisé sur l’avis initial. Dans ce cas, le contribuable
est informé, par avis complémentaire, deux (02) jours plus tôt, non compté les jours
fériés (article 1085 ter-3).

2.3.3. Comportement du contribuable lors d’un contrôle fiscal (articles 1085


ter-6 du CGI)

Lors du contrôle, le contribuable doit rester coopératif et ne s’opposer à aucune


réquisition des vérificateurs au risque de subir une imposition par voie d’évaluation ou de
rectification d’office des bases imposables.

28
2.3.4. Les garanties du contribuable au cours d’un contrôle fiscal (articles
1085-A1 et 1085 ter-3 du CGI)

- la toute première intervention du fisc doit être précédée d’un avis de contrôle (article
1085 bis du CGI al 2 du CGI);
- en cas de contrôle inopiné, l’examen au fond de la comptabilité ne peut valablement
débuter qu’après un délai de quarante-huit (48) heures, non comptés les jours fériés,
accordé au contribuable pour se faire assister par son conseil (article 1085 A1 alinéa 2
du CGI) ;
- le droit de se faire assister par un conseil de son choix tout au long du contrôle ;
- le contrôle fiscal ne peut être effectué que par un agent ayant au moins le grade
d’inspecteur des impôts, assermenté et porteur de sa commission ;
- le respect de la durée du contrôle ;
- tenue du débat oral et contradictoire (article 1085 A1 alinéa 3 du CGI) ;
- faire la vérification dans les locaux de l’entreprise. Cependant, le contribuable peut
autoriser le vérificateur à emporter copie des documents comptables. De même, le
contrôle peut également être fait dans les locaux de l’administration fiscale sur
demande écrite du contribuable ou dans les locaux de son conseil ;
- aucun redressement concernant une période précédemment vérifiée sur place ne peut
être effectué, sauf réparation d’erreur ou d’omission apparaissant au seul examen du
dossier (article 1085 ter 3 4-c du CGI) ;
- toute erreur commise par le contribuable sur la base d’information erronée fournie par
l’Administration ne lui sera pas imputée (article 1085 bis al 4 du CGI) ;
- faire connaître au redevable la nature et les motifs des redressements envisagés, et
l’inviter à faire parvenir ses observations ou son acceptation dans un délai de 30 jours
à compter de la date de réception de la notification (article 1085 bis al 4 du CGI) ;
- mentionner dans la confirmation de redressement, les voies de recours qui s’offrent au
contribuable ;
- le contribuable qui accepte formellement ou tacitement les redressements, conserve le
droit de réclamer contre l’imposition, après sa mise en recouvrement, mais la charge
de la preuve lui incombe (article 1085 ter-3 4-e du CGI).

29
C- Revue empirique

AHANDAGBE (2012), pour son mémoire de licence en administration des impôts à


l’ENEAM, à porter ses réflexions sur « la contribution à la mise en œuvre d’une élaboration
efficience des programmes de vérifications générales du Bénin ». De ces études, il ressort que
la faible maîtrise des enjeux et des risques relatifs aux dossiers programmés est due à
l'inexistence d'application informatique permettant d'agréger l'ensemble des données
concernant un même contribuable sur tout le territoire ; le faible couverture du tissu fiscal
béninois est le corolaire de la non affectation d'un budget à une couverture plus élargie du
territoire national des actions de la DNVEF et pour finir les difficultés de recoupements sont
dues à l'insuffisance de collaboration entre les services de l'Etat. C’est ainsi qu’il suggère la
mise en place d'un Logiciel et d'un système d'interconnexion qui serviront de bases de
données et qui mettront en réseau tous les services des impôts en l'occurrence les services
d'assiettes, les services de contrôle fiscal et la DNVEF ; la mise à la disposition de la DNVEF
des moyens matériels et financiers suffisants pour des missions d'enquêtes fiscales sur toute
l'étendue du territoire national ; installer un service des enquêtes fiscales dans toutes les villes
à fort potentiel fiscal et le renforcer la collaboration entre la DGID et les autres
administrations ; mettre en place des bases de données fiables et que celles existantes soient
rendues facilement accessibles par connexion informatique.

« La fraude fiscale », mémoire de master 2 droits fondamentales des affaires, (2011),


de NICOLAS. Il ressort de cette étude que la fraude à la TVA profite des faiblesses inhérentes
aux principes de la taxe sur la valeur ajoutée pour se développer. L'ingéniosité et l'imagination
des fraudeurs ont dès lors permis la floraison de nombreuses formes de fraudes dont la plus
aboutie et la plus lucrative est sans contexte la fraude Carrousel. La fraude à la TVA est un
véritable fléau pour l'économie et le budget national tant les pertes de recettes fiscales qu'elle
engendre sont importantes. Elle est par ailleurs synonyme d'injustice fiscale. Pour toutes ces
raisons la France s'est dotée peu à peu d'un arsenal de mesures destinées à la contrarier. Mais
s'il est vrai que ce dispositif interne de lutte contre la fraude s'avère relativement efficace pour
détecter et sanctionner les fraudeurs dans le cadre d'opérations intérieures, il atteint
rapidement ses limites quand il s'agit de faire face à des montages frauduleux de statures
internationales comme la fraude Carrousel.

30
D’après OSSI (2013) sur le thème « la politique publique de lutte contre la fraude
fiscale en France », il ressort que la lutte contre la fraude fiscale connaît une mobilisation sans
précédent aussi bien au niveau interne des Etats que sur le plan international, avec l’objectif
principal de maintenir les bases taxables dans les juridictions dont elles relèvent. Mais la
mobilisation contre la fraude fiscale connaît des résultats les juridictions dont elles relèvent.
Mais la mobilisation contre la fraude fiscale connaît des résultats mitigés dont l’explication
est liée à un cadre juridique pas toujours adapté, à une multiplicité des acteurs qui ne
coordonnent pas toujours leurs actions, à l’absence d’effectivité des engagements
conventionnels souscrits par les Etats et à la concurrence fiscale que se livrent les Etats. Sur le
plan interne, le principal outil de lutte contre la fraude fiscale qu’est le contrôle fiscal apparaît
aujourd’hui inadapté devant l’utilisation des frontières pour dissimuler des revenus ou des
bénéfices à l’administration fiscale.

Dans le cadre de son diplôme de Magister, BENALI (2011), a travailler sur sujet
« fraude fiscale : quels impacts sur l’économie nationale ? Cas de l’Algérie. De ces
recherches, il conclut que la fraude fiscale a toujours été présente dans l’économie, sous ses
formes traditionnelles qui se manifeste par les activités informelles pures et non déclarées
aux différentes administrations publiques (commerciale, fiscale et sociales), les activités
immatriculées mais non déclarées au fisc, les salariés non déclarés employés par les
entreprises formelles, et toutes les formes de dissimulation pratiquées par les contribuables
déclarés (recensés par l’administration fiscale). Avec la levée des monopoles, les manœuvres
frauduleuses se sont largement amplifiées suite à l’encouragement du secteur privé dans un
contexte caractérisé, d’une part, par une restructuration économique de grande ampleur et de
crise profonde, et d’autre part, par l’absence d’un environnement juridique et institutionnel
adapté à cette phase particulière de transition à l’économie de marché. Cette période a été,
donc, très bénéfique pour les contribuables qui ont su profiter de la fragilité de l’Etat afin de
réaliser des niveaux progressivement élargis de rentrées échappant aux contrôles de
l’administration fiscale.

Section 2 : Méthodologie de l’étude


La démarche méthodologique est l'ensemble des méthodes adoptées pour collecter et
analyser des informations et les données en vue d'obtenir des résultats. Ainsi nous avons
adopté une démarche structurée en deux phases : la technique et outil de collecte des données
et la technique et outil de traitement de données.

31
Paragraphe 1 : Techniques et outils de collecte de données et échantillonnage

1-Questionnaire

Dans le but de valider l’aspect théorique de ce mémoire, un questionnaire a été diffusé


auprès des comptables, des chefs d’entreprises et du directeur de cabinet comptable pour
recueillir leurs avis et leurs appréciations sur les points suivants :
 La facture normalisée influence significativement le chiffre d’affaire des entreprises.

 La facture normalisée permet l’accroissement du résultat net des l’entreprise.

2-Recherche documentaire

Pendant la réalisation de ce présent mémoire, il nous a été primordial de consulter divers


documents afin de les interpréter. Grace à ce type de recherche, nous avons pu découvrir
nombreux documents concernant notre thème d’étude menée dont le but de réunir le plus
d’information possible afin de les analysés.

Cependant, de nos jours, grâce à la technologie, plus précisément l’internet, on peut


recueillir toutes les informations autour du monde. Dans ce cadre, nous avons adopté la
recherche sur le web. Si on parle de la webographie, le moteur de recherche Google Scholar
nous a beaucoup aidés à récolter des données. Sur ce site, nous avons pu trouver des ouvrages,
des articles et des thèses parlant des études similaires à notre thème.

3-Echantillonnage

L’échantillon sélectionné se veut représentatif des différents acteurs économiques les plus
concernés par le phénomène de la facture normalisée pour en avoir une vision globale et
généralisée. Cet échantillon se compose :
 des comptables attestant d’une expérience de cinq années au minimum. Cette période
semble suffisante pour avoir un regard critique et des recommandations pratiques
concernant la fraude fiscale. Le comptable est l’interlocuteur privilégié de l’entreprise
de par sa position de conseiller, d’auditeur indépendant ou de commissaire aux
comptes, il est souvent assimilé au médecin de l’entreprise,

32
 Des chefs d’entreprises : les chefs d’entreprises sont des acteurs majeurs de
l’économie. Ils sont directement concernés par la fraude fiscale, du fait qu’ils
subissent de plein fouet la pression fiscale, les défaillances du système fiscal et font
face à la concurrence déloyale du secteur informel,

 Les directeurs de cabinet comptable : ces derniers ont une vision privilégiée de
l’ensemble de l’activité économique des entreprises et rencontrent de par leur activité
un nombre conséquent de cas de fraude fiscale

Tableau 3: Echantillonnage
Eléments Taille de l’échantillon Méthode d’échantillonnage
Comptables 10
Chefs d’entreprises 10 Choix raisonné
Directeurs de cabinet comptable 5

Paragraphe 2 : Les techniques et outils de traitement des données

A- Technique de traitement des données


A ce stade, les informations et les données recueillies à divers niveaux sont mises sous
forme exploitable, pour permettre une meilleure compréhension des données, afin de prendre
des décisions convenables, nous avons faire usage du logiciel EXCEL et SPSS car les
réponses obtenues sont un peu difficiles à traiter. Pour tester les différentes hypothèses que
nous avons avancées, nous avons fait recours à une méthode qui peut caractériser la relation
existante.
En effet, il va nous permettre de regrouper et d’ordonner les informations suivant les
variables.

B- Outils d’analyse de données


Nous sommes donc en présence des variables de nature qualitative. La rédaction et le
dépouillement des questionnaires ont été réalisés grâce au logiciel SPSS, de même pour le
traitement des résultats sur la base du test de khi-2. La vérification est faite sur la base des
données issues du traitement des résultats réalisés par le logiciel SPSS. Les hypothèses pour
chaque variable seront confirmées ou infirmées sur la base des résultats obtenus de la

33
comparaison entre les valeurs du khi 2 calculé et les valeurs du khi2 théorique. Si les valeurs
du khi 2 calculé sont supérieures aux valeurs du khi2 théorique, alors il y a dépendance entre
les variables et les hypothèses nulles H10 et H20 seront confirmées (Khi 2 calculé > khi 2
théorique, H10 et H20 confirmée) et si les valeurs du khi 2 calculé sont inférieures aux valeurs
théoriques alors il y a une indépendance entre les variables et les hypothèses H1 0 et H20 seront
infirmées (Khi 2 calculé < Khi 2 théorique, H1 0 et H20 infirmée). Calcul des effectifs
théoriques grâce à la formule suivante :

 Calcul des valeurs du Khi-2 suivant la formule qui suit :

 Calcul des degrés de liberté (ddl) suivant :

ddl ligne = nombre de réponse – 1


ddl = ddl Ligne x ddl Colonne

 Détermination de la valeur de K
ddl colonne = nombre de question – 1

Khi-2 théorique avec la table de la loi de Khi-2 (voir annexe 1) pour le degré de liberté
calculé suivant la probabilité d’erreur choisie qui est 5% (0,05).

En effet, les variables de notre étude sont les suivantes :


- Variables de l’hypothèse1 : « Facture normalisée » et «le chiffre d’affaire des
entreprises.»
- Variable de l’hypothèse 2 : « Facture normalisée » et « Résultat net des
entreprises »

34
C- Le cadre opératoire de vérification des hypothèses

Nous sommes donc en présence des variables de nature qualitative. La rédaction et le


dépouillement des questionnaires ont été réalisés grâce au logiciel SPSS et EXCEL, de même
pour le traitement des résultats sur la base du test de khi-2. La vérification est faite sur la base
des données issues du traitement des résultats réalisés par ces logiciels. Pour la validation des
hypothèses 1 et 2, les variables de chaque hypothèse sont confirmées ou infirmées sur la base
des résultats obtenus de la comparaison entre les valeurs du khi 2 calculé et les valeurs du
khi2 théorique. Si les valeurs du khi 2 calculé sont supérieures aux valeurs du khi2 théorique,
alors il y a dépendance entre les variables et les hypothèses nulles H1 0 et H20 seront

confirmées (Khi 2 calculé khi 2 théorique, H10, H20 confirmées) et si les valeurs du khi 2
calculé sont inférieures aux valeurs théoriques alors il y a une indépendance entre les
variables et les hypothèses nulles H10, H20 seront infirmées (Khi 2 calculé < Khi 2 théorique,
H10, H20 infirmées).

D- Les limites de l’étude


La réalisation de toute étude ou recherche est subordonnée à certaines difficultés qui
constituent des entraves à l’obtention des résultats escomptés. Dans le cadre de notre
recherche, nous avons eu des difficultés financières, nous empêchant d’élargir notre
échantillon à plus de comptables et de chefs d’entreprises. De même, il faut noter que nous
n’avons pas une large connaissance des comptables béninois et de chefs d’entreprises
béninoises. A tout ceci s’ajoutent la réticence de nos interlocuteurs à nous recevoir et à
répondre en toute franchise à notre questionnaire. La problématique de la fraude fiscale n’est
pas encore un sujet tabou au Bénin puisque les fraudes ne cessent de développer de jours en
jours les voies et moyens de frauder.

35
CHAPITRE III: CADRE EMPIRIQUE DE L’ETUDE
Dans ce chapitre, il est question de procéder à la présentation, interprétation ; l’analyse
des données et la validation des hypothèses et aux implications managériales tout en précisant
les conditions de mise en œuvre de nos suggestions.

SECTION 1 : présentation et analyse des résultats

Paragraphe 1 : Présentation des résultats


Les résultats obtenus suite à la distribution de notre questionnaire à un échantillon de 25
bénéficiaires constituant des comptables, chefs d’entreprises et directeur de cabinet se
présentent comme suit :
 Pour les variables de la première hypothèse

Le tableau 2 présente les effectifs observés par rapport aux variables de l’hypothèse 1

Tableau 4 : Tableau des effectifs observés de l’hypothèse 1


chiffre d’affaire des entreprises.
Total
Plus Neutre Moins
Oui 9 6 3 18
Facture
normalisée Non 6 0 1 7
Total 15 6 4 25
Source : Nous-mêmes sur la base des données collectées à travers les questionnaires

Sur un échantillon de 25 réponses par rapport aux modalités ‘’Oui ‘’, ‘’ Non’’ découlant
des variables de l’hypothèse 1, nous avons obtenus 18 ‘’Oui ’’ et 7 ’’ Non’’.
 Pour les variables de la deuxième hypothèse

Le tableau 3 présente les effectifs observés par rapport aux variables de l’hypothèse 2.

Tableau 5 : Tableau des effectifs observés de l’hypothèse 2


Résultat net des entreprises
Total
Bonne Acceptable Mauvais
Oui 16 3 2 21
Facture normalisée
Non 2 2 0 4
Total 18 5 2 25
Source : Nous-mêmes sur la base des données collectées à travers les questionnaires

36
Sur un échantillon de 25 réponses par rapport aux modalités ‘’ Oui ‘’ et ‘’ Non ’’ découlant
des variables de l’hypothèse 2, nous avons obtenus 21 ‘’ Oui ’’ et 4 ’’ Non ’’.

Paragraphe 2 : Analyse et interprétation des résultats


Comme évoqué plus haut, l’analyse des résultats s’est faite sur la base du test de Khi 2
pour chaque hypothèse.

A- Analyse des résultats


- Analyse des résultats de la première hypothèse

Le tableau 4 présente les effectifs théoriques calculés suivant la formule :

TotallignexTotalcolonne
Margetotale

Tableau 6 : Tableau des effectifs théoriques de l’hypothèse 1

chiffre d’affaire des entreprises.


Total
Plus Neutre Moins
Oui 10,8 4,32 2,88 18
Facture
Non 4,2 1,68 1,12 7
normalisée
Total 15 6 4 25
Source : Nous-mêmes et le logiciel SPSS

Le tableau 5 Présente les valeurs du Khi 2 calculé

Tableau 7 : Tableau des valeurs du Khi 2 calculé


chiffre d’affaire des entreprises.
Total
Plus Neutre Moins
Oui 0,3 0,65 0,005 0.955
Facture
normalisée Non 0,77 1,68 0,01 2,46
Total 1,07 2,33 0,015 3,415
Source : Nous-mêmes et le logiciel SPSS
La valeur du khi 2 calculé est égale à 3,415

37
Pour trouver la valeur du khi 2 théorique, nous avons pris en compte deux
informations supplémentaires : le degré de liberté et la probabilité d’erreur.
Le degré de liberté qui se calcule ainsi :

Degré de liberté = {(Nb de catégories [ou modalités ou valeurs] de X) – 1} * {(Nb de


catégories [ou modalités ou valeurs] de Y) – 1}

Ici, il y a 2 modalités pour le Facture normalisée et 3 modalités pour le chiffre d’affaire des
entreprises. Donc, le degré de liberté est égal à :

(3 - 1) x (2 – 1) = 2 x 1 = 2.
Pour un degré de liberté égal à 2 et une probabilité d’erreur égale à 0,05, d’après la table de la
loi de khi 2, la valeur théorique de khi 2 est égale à 0,103.

- Analyse des résultats de la deuxième hypothèse

Le tableau 6 présente les effectifs théoriques calculés suivant la formule :

TotallignexTotalcolonne
Margetotale

Tableau 8 : Tableau des effectifs théoriques de l’hypothèse 2


Résultat net des entreprises
Total
Bonne Acceptable Mauvais

Oui 15,12 4,2 1,68 21

Facture normalisée Non 2,88 0,8 0,32 4

Total 18 5 2 25
Source : Nous-mêmes et le logiciel SPSS
Le tableau 7 Présente les valeurs du Khi 2 calculé

Tableau 9 : Tableau des valeurs du Khi 2 calculé


Résultat net des entreprises Total

38
Bonne Acceptable Mauvais

Oui 0,05 0,34 0,06 0,45

Facture normalisée Non 0,27 1,8 1 3,07

Total 0,32 2,14 1,06 3,52


Source : Nous-mêmes et le logiciel SPSS

La valeur du khi 2 calculé est égale à 3,52


Pour trouver la valeur du khi 2 théorique, nous avons pris en compte deux
informations supplémentaires : le degré de liberté et la probabilité d’erreur.
Le degré de liberté qui se calcule ainsi :

Degré de liberté = {(Nb de catégories [ou modalités ou valeurs] de X) – 1} * {(Nb de


catégories [ou modalités ou valeurs] de Y) – 1}

Ici, il y a 2 modalités pour Facture normalisée et 3 modalités pour résultat net des
entreprises. Donc, le degré de liberté est égal à :

(3 - 1) x (2 – 1) = 2 x 1 = 2.
Pour un degré de liberté égal à 2 et une probabilité d’erreur égale à 0,05, d’après la table de la
loi de khi 2, la valeur théorique de khi 2 est égale à 0,103.

Section 2 : Cadre managérial de la recherche


Dans cette partie nous allons présenter les vérifications des hypothèses ensuite aborder
les suggestions et les conditions de mise en œuvre des suggestions.

Paragraphe 1 : Vérifications des hypothèses


Dans cette partie, nos hypothèses nulles H1 0 et H20 sont équivalentes aux hypothèses
citées précédemment dans la littérature au chapitre 2 et les hypothèses alternatives sont
respectivement : « la facture normalisée influence significativement le chiffre d’affaire des
entreprises.» et « la facture normalisée permet l’accroissement du résultat net des entreprises
».

 La facture normalisée influence significativement le chiffre d’affaire des


entreprises.

39
La valeur du khi 2 calculé est égale à 3,415 et celle du khi 2 théorique est égale à 0,103.
Le khi 2 calculé étant supérieur au khi 2 théorique, il y a dépendance entre les deux variables
avec une probabilité d’erreur de 5%.

De l’interprétation des résultats obtenus à partir de l’analyse des tableaux 4 et 5, nous


pouvons déduire que la facture normalisée influence significativement le chiffre d’affaire
des entreprises. Nous concluons donc que l’hypothèse H10 est confirmée

 La facture normalisée permet l’accroissement du résultat net des entreprises


La valeur du khi 2 calculé est égale à 3,52 et celle du khi 2 théorique est égale à 0,103. Le khi
2 calculé étant supérieur au khi 2 théorique, il y a dépendance entre les deux variables avec
une probabilité d’erreur de 5%.
De l’interprétation des résultats obtenus à partir de l’analyse des tableaux 6 et 7, nous
pouvons déduire quela facture normalisée permet l’accroissement du résultat net des
entreprises. Nous concluons donc que l’hypothèse H20 est confirmée.

Paragraphe 2 : Suggestion et condition de mise en œuvre des suggestions


Dans ce dernier paragraphe de notre document, nous allons présenter d’une part les
approches de solution et d’autre part les conditions de mise en œuvre des solutions.

A- Suggestion
Il est ressorti que même si le système de la facture normalisée comporte des avantages
importants, certaines insuffisances de nature à réduire son efficacité dans la lutte contre la
fraude fiscale peuvent lui être reprochées. Trois principales insuffisances ont été déterminées.
En effet, il a été mentionné que le système de la facture normalisée ne garantit ni la réalité des
opérations facturées, ni celle des montants portés sur les factures et encore moins, la
facturation de l’ensemble des opérations. Les deux premières insuffisances ont pour effet de
garder toujours possibles, les cas de déductions de TVA et de charges fictives, des formes de
fraude fiscale pourtant chèrement combattues par la facture normalisée. La troisième
insuffisance est la résultante du défaut de culture de la facturation au Burkina Faso. Elle est de
nature à entrainer des cas de dissimulations volontaires de sommes sujettes à l’impôt

40
B- Condition de mise en œuvre des suggestions
Au terme de nos recherches, et au regard des diverses faiblesses constatées, nous proposons
des solutions pour une projection d’avenir et des conditions de mise en œuvre en vue de
l’amélioration des traitements fiscaux des entreprises clientes du cabinet Finex Consulting.
Pour mettre fin aux mauvais traitements fiscaux et aux redressements fiscaux dans les
entreprises, nous recommandons de :
1. L’ETAT
Plusieurs suggestions ont été formulées afin de renforcer directement ou indirectement
l’efficacité de la facture normalisée dans la lutte contre la fraude fiscale. Il en est ainsi du
renforcement de la formation et de la sensibilisation des acteurs, l’électronisationde la facture
normalisée, le renforcement de la répression des cas de fraude fiscale à travers l’application
systématique des mesures coercitives de recouvrement des recettes fiscales à la suite des
redressements fiscaux, la systématisation des poursuites pénales et la publication annuelle de
la liste des contribuables fraudeurs.

2. Aux entreprises :
 de renforcer les capacités du personnel à travers des formations afin de leurs expliquer
les nouvelles dispositions et mesures à observer en comptabilité comme en fiscalité et
de confier le recrutement du personnel comptable au cabinet
 d’assumer la contrepartie des prestations fournies par le cabinet afin de permettre à ce
dernier d'être régulièrement auprès d'elles pour leur suivi et recevoir des
recommandations.
3. Aux cabinets :
 d’améliorer le suivi des entreprises clientes afin de corriger au fur et à mesure les
incohérences ;
 d’amener les entreprises à une meilleure maîtrise des opérations d'assiette et de
liquidation des impôts et ainsi veiller au respect des échéances fiscales.

41
Conclusion

La présente étude relative à apprécier l’effet de l’émission des factures normalisées sur
la rentabilité économique des entreprises. Ainsi, deux objectifs spécifiques avaient été
dégagés. Il était question, d’abord, d’étudier l’effet de la facture normalisée sur le chiffre
d’affaire des entreprises.et ensuite apprécier l'effet de la facture normalisée sur le résultat net
des entreprises.

Il ressort de cette recherche que la fraude fiscale se manifeste essentiellement par le


faible taux d’adhésion à l’impôt et le secteur informel, en plus des multiples procédés de
fraudes développées par les entreprises. Les causes principales de la fraude fiscale se
matérialisent à travers l’incivisme fiscal, la mentalité et le refus des contraintes. La
complexité du système fiscal ainsi que l’insuffisance des moyens mis à la disposition de
l’administration fiscale contribuent aussi à l’amplification de ce fléau ravageant l’économie
béninoise.

La conjoncture économique instable combinée à une conjoncture sociale marquée par


la culture de non transparence représente aussi un terrain favorable et fertile pour la fraude
fiscale. Enfin, il est nécessaire de rappeler à quel point la prolifération du secteur informel
nuit aux entreprises « citoyennes » par la concurrence déloyale et les incite à la fraude. Dans
la suite du développement de ce mémoire, l’étude de la fraude fiscale et des solutions
envisagées au niveau international a mis en évidence l’importance d’entreprendre des actions
visant à quantifier l’ampleur de cette fraude, et d’effectuer des réformes au niveau du système
fiscal et du contrôle fiscal pour une lutte efficace contre ce fléau.

La facture normalisée produit deux effets majeurs. D’une part, elle participe à la
sécurisation des transactions commerciales et d’autre part, elle contribue au renforcement de
la mobilisation des recettes fiscales. La sécurisation des transactions commerciales se
matérialise non seulement par le renforcement de leur traçabilité à travers les mentions
obligatoires de la facture normalisée et l’apposition obligatoire du sticker mais également par
la réduction des cas de falsification de factures. Toutefois, le système de la facture normalisée
ne garantit ni l’effectivité des opérations facturées ni la réalité des montants inscrits sur les
factures. Cette situation a pour effet d’entrainer la subsistance de certains cas de falsifications

42
de factures susceptibles de conduire à des opérations frauduleuses de déduction de TVA et de
charges fictives. De même, il convient de souligner que la facture normalisée ne présente
aucune garantie que l’ensemble des opérations réalisées par l’entreprises, ont été facturées.
Cette insuffisance, résultat du défaut de culture de la facturation au niveau du consommateur
final, compromet toute chance de déterminer le chiffre d’affaires réel du contribuable et est de
nature à lui permettre de dissimuler des sommes sujettes à l’impôt.

43
REFERENCES BIBLIOGRARHIQUES

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politique fiscale et fiscalité, édition 27 Aout 2008, p. 212.
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financier de l'Etat, Kinshasa, éd.noraf, 1997, p.54

- BENARD D., (2007), « qu'est-ce qu''une taxe sur le chiffre d'affaires ? », RJF
2007.1.3.
- BENSALAH Z. A., (1981), « la fiscalité face au développement économique et social
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changer l'administration fiscale », Paris, éd. Harmattan
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33e éd., 2009/2010. p. 308
- LEGRAND G., « TVA intracommunautaire : lutte contre la fraude organisée et
assujetti de bonne foi », Nouv. fisc. 15 octobre 2008, n°1010
- Lamy fiscal tome 1, éd. 2011.
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venir à bout?
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165
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modelise l'Etat, l'évasion fiscale entraîne des conséquences bien différentes » in le
figarro-Economie du 30 janvier, p.XI
- MARGAIRA .A, (1977), « La fraude fiscale et ses succédanés », éd Vaudoise
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- MARGAIRAZ A., (1971), « la fraude fiscale et ses succédanées », p. 17.

44
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centrafricaine. Mémoire de licence en Sciences de gestion, Université de Bangui.
- Arrêté n° 711-C/MEF/DC/SGM/DGI/DIE/DLC du 05 mars 2018 portant modalités
d’utilisation des machines électronique certifiées de facturation [au Bénin].
- Communiqué n° 00044 du 15 février 2017 relatif à l'obligation de délivrance de factures
normalisées par les entreprises du RNI.
- Note d'orientation n° 2017-299/MINEFID/SG/DGI/SGFN du 13 mars 2017 relative à la
Facture normalisée personnalisée
- https://benazur.com/factures-normalisées-benin/, consulté le 06 mai 2019 à 11 h 48 min.
.

45
ANNEXES
ANNEXES 1 : Organigramme du Cabinet Finex Consulting

Directeur Général

Assistant Administratif
et financier

Pôle Assistance Pôle Gestion des


Fiscale et Ressources Humaines, Pôle Etude et conseils
Comptable Audit et Investigation en Gestion
Inspection Formation

46
Annexe 2 : Questionnaire d’enquête

Question 1 : Quel est l’influence des factures normalisé sur les charges des entreprises ?
1- Faible
2- Neutre
3- Forte
Question 2 : Quel est l’effet des factures normalisées ont sur le résultat net ?
1- Faible
2- Neutre
3- Forte

Question 3. Pensez-vous que la facture normalisée est un moyen efficace de lutte contre la fraude
fiscale ? Oui □ Non □

Question 4. Que faut-il selon vous, pour améliorer l’efficacité de la facture normalisée ?
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………

Question 5 : Veuillez classer par ordre d’importance décroissant ces facteurs motivant la
fraude fiscale au Bénin (Du plus important au moins important)
 des facteurs économiques

 des facteurs psychologiques

 des facteurs politiques

 des facteurs inhérents au système fiscal

 Autres (à préciser)………………………………………………………………………

Question 6 : Comment jugez-vous le système fiscale Béninois ?

o Simple
o Moyennement contraignant
o Complexe

47
Question 7 : Pensez-vous que le citoyen béninois dispose d’une bonne culture de transparence
fiscale ?

o Oui
o Non

Question 8 : Le secteur informel oblige-t-il certaines entreprises « citoyennes » à frauder pour


survivre à la concurrence déloyale ?
 Oui

 Non

Question 9 : Quel est le rôle de l’expert-comptable face à la fraude dans l’entreprise ?

o Rôle préventif : détection des failles du système de contrôle interne et des risques de
fraudes

o Rôle curatif : Détecter dans le cadre de sa mission les éventuelles fraudes et en


informer la hiérarchie au niveau approprié

o Rôle citoyen et éducatif : sensibiliser les différents acteurs et dirigeants de l’entreprise


au risque de fraude et à ses conséquences

48
Table des matières

AVERTISSEMENT...................................................................................................................ii

DEDICACE 1............................................................................................................................iii

DEDICACE 2............................................................................................................................iv

REMERCIEMENTS...................................................................................................................v

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS.............................................................................vi

LISTE DES TABLEAUX........................................................................................................vii

LISTE DES GRAPHIQUES...................................................................................................viii

RESUME/ABSTRACT.............................................................................................................ix

SOMMAIRE...............................................................................................................................x

INTRODUCTION......................................................................................................................1

CHAPITRE I : CADRE INSTITUTIONNEL DE L’ETUDE....................................................3

Section 1 : Présentation de la structure d’accueil....................................................................3

Paragraphe 1 : Présentation du cabinet Finex consulting........................................................3

Paragraphe 2 : les missions et objectifs, les activités et la structure organisationnelle...........4

A- Missions et Objectif du CFC..............................................................................................4

B- Activités et Ressources du CFC.........................................................................................5

1. Les Activités du CFC..........................................................................................................5

1.1. Pôle Assistance et Fiscal :................................................................................................5

49
1.2. Pôle Gestion des Ressources Humaines...........................................................................6

1.3.-Pôle Investigation et Recouvrement de Créances............................................................6

1.4. Pôle d’Audit et de l’Inspection.........................................................................................6

1.5. Pôle Etudes et Conseil en Gestion :.................................................................................6

2. Les Ressources du CFC.......................................................................................................6

2.1. Ressources financières.....................................................................................................7

2.2. -Ressources humaines......................................................................................................7

2.3. Ressources matérielles.....................................................................................................7

C- Structure organisationnelle du Cabinet Finex Consulting..................................................7

1. Organigramme du Cabinet Finex Consulting......................................................................7

2. Structure Organisationnelle................................................................................................7

2.1. Organisation du cabinet....................................................................................................7

2.2. Fonctionnement du cabinet..............................................................................................8

2.2.1. La direction générale.....................................................................................................8

2.2.2. Service technique..........................................................................................................8

2.2.3. Service opérationnel......................................................................................................8

Section 2 : Expérience de stage...............................................................................................9

Paragraphe 1: les travaux Exécutées Et constats de stage.......................................................9

A-Travaux exécutés.................................................................................................................9

1. La vérification des pièces comptables................................................................................9

2. L’imputation des pièces comptables...................................................................................9

3. Le classement chronologique des pièces imputées...........................................................10

4. L’enregistrement des opérations aux journaux.................................................................10

5. La Numérotation des pièces..............................................................................................10

6. Le rapprochement bancaire...............................................................................................10

7. Le classement des pièces après saisie...............................................................................10

8. Les déclarations fiscales....................................................................................................10

50
B- Constats de stage..............................................................................................................12

Paragraphe 2 : Compétences acquises et apport à la structure..............................................13

A- Compétences acquises......................................................................................................13

B- Apport à la structure.........................................................................................................13

CHAPITRII : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE..........14

Section 1 : cadre théorique de l’étude...................................................................................14

Paragraphe 1 : problématique, objectif et hypothèse............................................................14

A-Problématique de l’étude..................................................................................................14

B- Les Objectif de l’étude.....................................................................................................16

1. Objectif général de cette étude..........................................................................................16

1.1. Objectifs spécifiques de l’étude.....................................................................................16

C-hypothèse de recherche.....................................................................................................16

Paragraphe 2 : revue de la littérature.....................................................................................16

A-Clarification conceptuelle.................................................................................................16

1-facture normalisée..............................................................................................................16

2-Les mentions de la facture normalisée Article 256 CGI 2021........................................17

3- Obligation de délivrance de factures normalisées (CGI 2021) Article 162 bis................17

4-Obligations et sanctions Article 172..................................................................................18

5-Fiscalité..............................................................................................................................18

6-Impôt..................................................................................................................................19

1-Les causes de la fraude fiscale...........................................................................................21

1.2. Facteurs psychologiques................................................................................................21

1.2.1. La mentalité.................................................................................................................22

1. 2.2. Refus des contraintes..................................................................................................22

1.2.3. Incivisme fiscal...........................................................................................................22

1.3. Facteurs politiques..........................................................................................................23

1.4. Facteurs économiques....................................................................................................23

51
1.4.1. Situation financière du contribuable :.............................................................................23

1.4.2. Appât au gain :............................................................................................................24

1.4.3. Facteurs inhérents au système fiscal :.........................................................................24

1.4.4. Faiblesse de l’administration fiscale :.........................................................................24

1.4.5. Caractère trop déclaratif du système fiscal :...............................................................24

1.4.6. Complexité du système fiscale :..................................................................................25

1.4.7. Instabilité des lois et règlements :...............................................................................25

1.4.8. Pression fiscale............................................................................................................25

2. Outils de lutte contre la fraude fiscale...............................................................................26

2.1. La prévention..................................................................................................................26

2.2. La répression de la fraude..............................................................................................26

2.3. Le contrôle fiscal............................................................................................................26

2.3.1. Le contrôle interne......................................................................................................27

2.3.2. Le contrôle externe ou le contrôle sur place...............................................................27

1.1 2.3.3. Comportement du contribuable lors d’un contrôle fiscal (articles 1085 ter-6 du
CGI)………………………………………………………………………………………...28

1.2 2.3.4. Les garanties du contribuable au cours d’un contrôle fiscal (articles 1085-A1
et 1085 ter-3 du CGI)............................................................................................................29

C- Revue empirique..............................................................................................................30

Section 2 : Méthodologie de l’étude.....................................................................................31

Paragraphe 1 : Techniques et outils de collecte de données et échantillonnage...................32

1-Questionnaire.....................................................................................................................32

2-Recherche documentaire....................................................................................................32

3-Echantillonnage..................................................................................................................32

Paragraphe 2 : Les techniques et outils de traitement des données.......................................33

A- Technique de traitement des données..............................................................................33

B- Outils d’analyse de données.............................................................................................33

C- Le cadre opératoire de vérification des hypothèses........................................................35

52
D- Les limites de l’étude.......................................................................................................35

CHAPITRE III: CADRE EMPIRIQUE DE L’ETUDE........................................................36

SECTION 1 : présentation et analyse des résultats...............................................................36

Paragraphe 1 : Présentation des résultats..............................................................................36

Paragraphe 2 : Analyse et interprétation des résultats...........................................................37

A- Analyse des résultats........................................................................................................37

Section 2 : cadre managérial de la recherche........................................................................39

Paragraphe 1 : Vérifications des hypothèses.........................................................................39

Paragraphe 2 : Suggestion et condition de mise en œuvre des suggestions..........................40

A- Suggestion........................................................................................................................40

B- Condition de mise en œuvre des suggestions...................................................................41

Conclusion................................................................................................................................42

REFERENCES BIBLIOGRARHIQUES.................................................................................44

-.................................................................................................................................................45

ANNEXES................................................................................................................................46

Table des matières.....................................................................................................................51

53

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