Le Bail Commercial (1) - Compressed
Le Bail Commercial (1) - Compressed
Le Bail Commercial (1) - Compressed
[4]
garantir une protection juridique et des procédures
juridictionnelles pour préserver les droits des parties ?
Pour répondre à cette question, on a opté d’une part pour
l’examen des dispositions relatives au contrat du bail
commercial et d’autre part à étudier les aspects processuels et
contentieux du bail commercial
Le plan est ainsi structuré selon cette logique :
[5]
Partie I : le contrat de bail commercial :
[6]
*Contrat d'adhésion : Une des parties doit accepter les
conditions imposées.
*Contrat consensuel : Le contrat se forme par l'accord des
parties.
*Contrat solennel (ou formel) : La loi exige la rédaction d'un
acte pour que le contrat soit valable.
A. Les conditions générales du contrat.
1. a) Les conditions de validité du contrat :
a) 1-Conditions de fond :
(1) Champ d’application :
Le champ d’application a été élargi pour inclure les baux
d’immeubles loués par les coopératives, les établissements
d’enseignement privé, les cliniques privées, les laboratoires
pharmaceutiques et les autres organismes assimilés dans le
cadre de leurs activités. En revanche, la liste des baux exclus
du champ d’application de la Loi s’est allongée et comprend
maintenant, en sus des baux d’immeubles ou locaux à usage
commercial, industriel, artisanal appartenant au domaine public
(ou encore au domaine privé de l’État, aux collectivités
territoriales ou aux établissements publics, quand ces biens
sont affectés à l’intérêt général), les baux de locaux entrant
dans le cadre des Habous, les baux emphytéotiques et les
contrats de crédit-bail :
– les baux résultant d’une décision judiciaire ;
– les baux des locaux situés dans des centres commerciaux
gérés sous une seule enseigne ; et
– les baux situés dans les espaces réservés à l’accueil de
projets d’entreprises exerçant leurs activités dans les secteurs
de l’industrie et les technologies de l’information et qui sont
réalisés par l’Etat, les collectivités territoriales, les
établissements publics ou les entreprises détenues en totalité
ou en majorité par l’État ou une personne de droit public.
[7]
À noter que les baux exclus du champ d’application de la
Loi n° 49-16 restent soumis aux dispositions des articles 627 à
699 du Dahir du 12 août 1913 formant Code des Obligations et
des Contrats (DOC), sauf existence de dispositions particulières
(comme c’est le cas notamment pour les contrats de crédit-bail)
ou de stipulations contraires.
[8]
S’agissant du formalisme, la loi 49-16 a exigé l’écrit
dans son article 3 tout en soulignant l’établissement d’un
état descriptif des lieux pour servir de preuve entre les
parties.
La loi 49-16 a ainsi supprimé les baux verbaux qui étaient
admis sous l’ancien régime.
(2) La durée :
2. Celle de la garantir.
(1)La délivrance :
[9]
La délivrance a lieu, lorsque le vendeur (le bailleur) ou son
représentant se dessaisit de la chose vendue et met l'acquéreur
en mesure d'en prendre possession sans empêchement.
Et selon l’article 500 la délivrance a lieu pour les
immeubles par le délaissement qu'en fait le vendeur, et par la
remise des clefs, lorsqu'il s'agit d'un héritage urbain, pourvu
qu'en même temps l'acheteur ne trouve pas d'empêchement à
prendre possession de la chose.
[10]
2. L'éviction et les défauts de la chose.
[11]
suivant l'action en son nom personnel, il s'expose à perdre tout
recours contre son autour; si, malgré cet avertissement, il
préfère défendre directement à l'action, il perd tout recours
contre le vendeur
[14]
L’indemnité comprend la valeur du fonds de commerce
estimée sur la base des déclarations fiscales au titre des 4
derniers exercices, en sus des dépenses occasionnées par les
travaux de rénovation et de restauration ainsi que des
éléments du fonds de commerce perdus par le locataire. Elle
comprend également les frais de déménagement.
Toutefois, le bailleur peut justifier que le préjudice causé au
locataire est de valeur moindre.
Est réputée nulle, toute clause ou compromis susceptible
de faire échec au droit du locataire à l’indemnité de résiliation.
(Ce qui était appliquer dans l’arrêt du tribunal commercial de
rabat, daté du 03 /04/2017, dossier numéro 3282/8206/2016)
Dans le cas prévue au éme alinéa de l’article 4 [le locataire
est dispensé de la condition de durée s’il a payé une somme
d’argent en contrepartie du droit de bail. Le montant versé doit
être constaté par écrit dans le contrat de bail ou dans un acte
distinct.] L’indemnité d’éviction ne peut être inférieure au
montant versé en contrepartie du droit de bail.
Néanmoins il est dispensé de cette charge dans les cas
limitativement stipulé dans l’article 8 de la loi 49-16 dont :
1-le non-paiement du loyer du locataire dans les 15 jours à
compter de la réception de la mise en demeure et que le
montant du loyer du équivaut au moins à 3 mois ;
2- ou encore lorsque celui-ci introduit, sans consentement
du bailleur, une transformation dans le local de nature à porter
préjudice au bâtiment et à sa sécurité, ou en élever les charges,
à moins que le locataire fasse connaitre son intention de
remettre les lieux à l’état initial dans le délai fixé par la mise en
demeure, et que les travaux soient effectués, dans tous les cas,
dans un délai n’excédant pas 3 mois ;
[15]
3-lorsque le locataire change l’activité de son fonds de
commerce sans consentement du propriétaire, à moins que le
locataire fasse connaitre son intention de la remettre à l’état
initial dans un délai qui lui a été fixé, et que cette remise à l’état
soit, dans tous les cas, effectuée dans un délai n’excédant pas
3 mois,
4-lorsque le local menace ruine, à moins que le locataire
prouve la responsabilité du bailleur de ne pas avoir entrepris les
travaux d’entretien dont il est chargé par un commun accord ou
en vertu de la loi, en dépit de sa mise e demeure ;
5-lorsque le local objet du bail est tombé en ruine du fait du
locataire, d’une force majeur ou d’un cas fortuit ;
6-si le locataire procède à la sous-location du local en
infraction du contrat de bail,
7-lorsque le fonds de commerce perd sa clientèle et son
achalandage suite à la fermeture du local pendant deux
années au moins.
b) b) Les obligations du preneur :
[16]
Le preneur de son côté doit payer le loyer et ses
accessoires (art 663) qui est fixé par entente des parties
(énoncé par le DOC précisément l’article 664 art 5, loi 49-
16) au terme fixé par le contrat de ce fait il peut être payé à la
fin du contrat comme à l’avance (664). S’agissant des charges
en cas de non stipulation de la partie à laquelle elles incombent
sont considérées comme étant incluses au loyer. (Art 5 de la
loi 49-16)
(a) Cas pratique :
[18]
1. Sur les choses qui ne peuvent faire l'objet d'une
exécution mobilière;
[19]
La cession est prévue par l’article 668 du D.O.C qui avère
au preneur de droit le céder son bail a un autre, en tout ou en
partie.
Ceci est confirmé par l’article 25 de la loi 49-16 qui
dispose que le locataire à droit à la cession du bail en sus des
éléments du fonds de commerce ou séparément, sans accord
du bailleur et nonobstant toute stipulation contraire.
Sous peine d’inopposabilité vis-à-vis du bailleur, le cédant
et le cessionnaire sont tenus d’aviser le bailleur de ladite
cession.
La cession n’est opposable au bailleur qu’à partir de la
date de la notification. Le locataire principal demeure
responsable envers le bailleur quant aux engagements
antérieurs.
La dite cession ne fait pas obstacle au droit du bailleur à
demander l’éviction lorsque les conditions prévus à l’article 8 de
la présente loi sont remplies, elle n’empêche pas également de
poursuivre les actions engagées, en vertu de la présente loi, et
qui étaient en cours avant la date de cession.
Le bailleur peut exercer le droit de préférence, par la
reprise du local en contrepartie soit du versement des sommes
ou de leur dépôt, le cas échéant, et ce dans un délai de 30
jours à partir de la date de notification sous peine de
déchéance.
La cession est établie par acte authentique ou sous-seing
privé à date certaine comportant les mentions prévus à l’article
81 de la loi 95-15 formant code de commerce. Le montant de la
vente est déposé auprès d’une instance légalement habilitée à
consigner les dépôts.
[20]
(2) La procédure de cession :
[21]
domicile dans le ressort du tribunal. Nonobstant toute
stipulation contraire, le bailleur ne peut former opposition pour
loyers en cours ou à échoir. Aucun transport amiable ou
judiciaire de prix ou de partie de prix ne sera opposable aux
créanciers qui se seront ainsi fait connaître dans le délai fixé au
premier alinéa du présent article
Au cas d'opposition au paiement du prix et en respectant
les conditions de l’article 85 qui dispose que le vendeur peut,
en tout état de cause, après l'expiration d'un délai de dix jours
après le délai fixé pour l'opposition, se pourvoir en référé afin
d'obtenir l'autorisation de toucher son prix malgré l'opposition, à
la condition de verser au secrétariat-greffe une somme
suffisante fixée par le juge des référés pour répondre
éventuellement des causes de l'opposition dans le cas où il se
reconnaîtrait ou serait jugé débiteur
Et d’après l’article 86 les sommes ainsi déposées seront
affectées spécialement à la garantie des créances pour sûreté
desquelles l'opposition aura été faite. Il leur sera attribué un
privilège exclusif de tout autre sur le dépôt sans toutefois qu'il
puisse en résulter transport judiciaire au profit de l'opposant ou
des opposants en cause à l'égard des autres créanciers
opposants du vendeur, s'il en existe.
A partir de l'exécution de l'ordonnance de référé,
l'acquéreur sera déchargé et les effets de l'opposition seront
transportés sur le secrétariat-greffe.
Le juge des référés en se référant à l’article 87 n'accorde
l'autorisation demandée que s'il lui est justifié par une
déclaration de l'acquéreur mis en cause, faite sous sa
responsabilité personnelle, et dont il sera pris acte, qu'il n'existe
pas d'autres créanciers opposants que ceux contre lesquels il
est procédé.
[22]
L'acquéreur, en exécutant l'ordonnance, ne sera pas libéré
de son prix à l'égard des autres créanciers opposants,
antérieurs à ladite ordonnance, s'il en existe.
Alors que l’article 88 régit le cas d’opposition faite sans
titre ou sans cause ou si elle est nulle en la forme, et s'il n'y a
pas instance engagée au principal, le vendeur pourra se
pourvoir devant le juge des référés à l'effet d'obtenir
l'autorisation de toucher son prix malgré l'opposition.
Toutefois selon l’article 89 l'acquéreur qui, sans avoir fait,
dans les formes prescrites, les publications, ou qui, soit avant
l'expiration du délai de quinze jours, soit au mépris des
inscriptions ou oppositions aura payé le vendeur, n'est pas
libéré à l'égard des tiers.
b) Sous-location du droit de bail :
(1) La SOUS-LOCATION :
[23]
(2) L’information :
(3) L’opposabilité :
[24]
compte les dispositions de la loi 07-03 relative a la révision du
montant du loyer des locaux à usage d’habitation ou à usage
professionnel, commercial, industriel ou artisanal précitée.
[25]
Ainsi selon l’article 5 lorsque L’utilité publique est déclarée,
le transfert de propriété au profit de l’expropriant est prononcé
et l’indemnité d’expropriation est fixée dans les conditions
prévues par la présente loi.
A ce sujet l’article 6 affirme que L’utilité publique est
déclarée par un acte administratif qui précise la zone
susceptible d’être frappée d’expropriation.
Concernant l’indemnisation d’expropriation, elle est fixée
conformément à règles citées dans l’article 20 qui sont comme
suit :
1° elle ne doit indemniser que du dommage actuel et
certain directement causé par l’expropriation ; elle ne peut
s’étendre à un dommage incertain, éventuel ou indirect ;
2° elle est fixée d’après la valeur de l’immeuble au jour de
la décision prononçant l’expropriation sans qu’il puisse être
tenu compte, pour la détermination de cette valeur, des
constructions, plantations et améliorations faites, sans l’accord
de l’expropriant, depuis la publication ou la notification de l’acte
déclaratif d’utilité publique désignant les propriétés frappées
d’expropriation ;
3° l’indemnité ainsi calculée ne peut dépasser la valeur de
l’immeuble au jour de la publication de l’acte de cessibilité ou
de la notification de l’acte déclaratif d’utilité publique désignant
les propriétés frappées d’expropriation. Il n’est pas tenu compte
dans la détermination de cette valeur des éléments de hausse
spéculative qui se seraient manifestés depuis l’acte déclaratif
d’utilité publique. Toutefois, dans le cas où l’expropriant n’a pas
déposé, dans un délai de six mois à compter de la publication
de l’acte de cessibilité ou de la notification de l’acte d’utilité
publique désignant les immeubles frappés d’expropriation, la
[26]
requête tendant à faire prononcer l’expropriation et fixer les
indemnités ainsi celle demandant que soit ordonnée la prise de
possession, la valeur que ne peut dépasser l’indemnité
d’expropriation est celle de l’immeuble au jour où a lieu le
dernier dépôt de l’une de ces requêtes au greffier du tribunal
administratif ;
4° le cas échéant, l’indemnité est modifiée en
considération de la plus-value ou de la moins-value résultant
pour la partie de l’immeuble non expropriée de l’annonce de
l’ouvrage ou de l’opération projetée.
Chacun des éléments visés aux paragraphes 2°, 3° et 4° ci-
dessus donne lieu à la fixation d’un chiffre.
2. Le droit au bail autant qu’élément de fonds de
commerce :
a) L’apport en société :
b) Le nantissement :
c) La gérance libre :
[29]
La demande tendant à déclarer l'exigibilité desdites
créances doit, à peine de forclusion, être introduite dans le délai
de trois mois à compter de la date prévue au deuxième alinéa
de l'article 153 ci-dessous
Toutefois suivant l’article 103 le gérant libre a la qualité de
commerçant et il est soumis à toutes les obligations qui en
découlent.
[30]
Partie II: La procédure et la
jurisprudence :
a) Cas pratique :
[31]
A propos du congé et d’après l’article 6 de la loi 49-16,
lorsque la requête est basée sur une volonté de démolition et
reconstruction celui-ci est fixé à 3 mois.
Outre l’indemnité provisoire le tribunal peut, sur demande
du locataire, mettre à la charge du bailleur, pendant la durée
des travaux, une partie des frais d’attente, qui ne peut être
inférieure à la moitié lorsque le locataire en produit la preuve.
On entend par frais d’attente, le préjudice subi par le
locataire, sans que le montant ne dépasse le bénéfice réalisé
sur la base des déclarations fiscales au titre de l’exercice
comptable précédent, en tenant compte des salaires de la
main d’œuvre, et des droits et taxes dus durant la période
pendant laquelle il a été privé du local .
Le bailleur doit conserver au locataire le droit de
renouvellement du bail si le nouvel immeuble comporte des
locaux à usage similaire fixé par la juridiction sur la base du
plan approuvé par l’autorité compétente, à condition qu’il
corresponde, autant que possible, à l’ancien local et convienne
à l’activité exercée.
Lorsque le nouvel immeuble ne comprend pas lesdits
locaux, le locataire aura droit à l’indemnité conformément aux
dispositions de l’article 7 de la loi 49-16.
Le tribunal fixe une indemnité provisionnelle complète
conformément aux dispositions de l’article 7, sur demande du
locataire, qui en aura droit en cas de non renouvellement.
--De ce fait le bailleur est tenu d’entamer la reconstruction
dans un délai de 2 mois à compter de la date d’éviction. A
défaut, le locataire a droit à l’indemnité conformément aux
dispositions de l’article 7, à moins que le bailleur prouve que le
motif du retard ne dépend pas de sa volonté.
[32]
--le bailleur est tenu d’aviser le locataire de la date de la
remise du nouveau local à sa disposition, qui ne doit pas
dépasser 3 ans à compter de la date d’éviction, et doit l’aviser
de la mise à disposition dudit local dans un délai d’1 mois à
compter de la date d’obtention du certificat de conformité prévu
à l’article 55 de la loi 012-90 relative à l’urbanisme délivré par
l’autorité compétente.
A ce titre l’article 55 dispose que le propriétaire ne peut
utiliser la construction une fois les travaux achevés, que s'il
obtient le permis d'habiter ou, s'il s'agit d'immeuble à usage
autre que d'habitation, un certificat de conformité.
Ces pièces sont délivrées, dans les formes et conditions
fixées par voie réglementaire, par le président du conseil
communal sur demande du propriétaire qui doit obligatoirement
déclarer l'achèvement de la construction. Elles sont établies
après récolement des travaux. Toutefois, si ceux-ci ont été
dirigés par un architecte, le récolement peut être remplacé par
une attestation de l'architecte
Lorsque le local n’est pas remis au locataire dans un délai
de 3 ans à compter de la date d’éviction, ce dernier a droit à
une indemnité conformément aux dispositions de l’article 7 de
la loi 49-16, tant que le retard n’est du fait volontaire du bailleur.
--le locataire compte à lui est tenu, dès la mise à sa
disposition du local, de verser le montant du loyer
précédemment versé dans l’attente de fixer les nouvelles
conditions du bail, en commun accord ou sur décision du
tribunal, en tenant compte des nouveaux éléments introduits au
local, nonobstant les dispositions de la loi 07-03 relative à la
révision du montant du loyer des locaux à usage d’habitation,
ou à usage professionnel, commercial, industriel ou artisanal
précitée.
[33]
2. Les locaux menaçant ruine :
[34]
a) Cas pratique :
3. Droit de priorité :
[35]
3-lorsque l’immeuble reconstruit ne comporte pas des
locaux convenant à l’activité précédemment éxerçée, le
locataire peut user de son droit de priorité sur les locaux
reconstruits pour u exercer une autre activité compatible avec le
réaménagement de l’immeube.
Dans ce cas la et d’après l’article 15 le locataire aura droit
à l’indémnité compléte conférmément aux dispositions de
l’article 7 :
*si l’immeuble reconstruit ne comprend pas de locaux après
usage du droit de priorité ;
*si l’immeuble reconstruit ne comprend pas de locaux à
usage commercial, industriel ou artisanal pour des raisons
autres que celles ralatives aus dispositions législatives ou
réglementaires se rapportant à l’immeuble.
[39]
1-Lorsque la reprise du local est de nature à porter un
préjudice grave à l’exploitation du fonds de commerce ;
2-Lorsqu’il s’agit d’annexex des établissement touristiques
et autre genres d’hébergements touristiques, des cliniques et
établissement similaires et des établissement de
l’endeignement privé ;
3-Lorsque le locataire exploite en tant qu’habitation une
partie du local inséparable de la partie à usage commercial,
industriel ou artisanal, l’éviction de la partie réservée à
l’habitation ne peut avoir lieu dans ce cas, indépendemment de
la partie à usage commercial, et ce confermément aux
dipositions de la présente loi .
[40]
Le bailleur est tenu d’informer le locataire de son avis dans
un délai de 2 mois à compter de la date de récéption. A défaut,
il est considéré comme ayant accepté. En cas de refus, le
locataire peut saisir le président du tribunal statuant en référé,
afin de l’autoriser à exercer la ou les nouvelles activités .
Si cela s’est avéré concrétiser l’article 23 convient que le
bailleur a droit de demander la fixation du nouveau loyer qui
court à compter de la date de saisine du tribunal
8. condition résolutoire :
[41]
Ainsi qu’ un autre arrêt du tribunal de commerce de
Meknès numéro 1008 daté du 06/04/2017, dossier numéro
829/8206/2017 : la demande du demandeur devant le tribunal
pour la résolution du contrat de bail et éviction du défendeur sur
la base d’un avis qui ne contient qu’une demande de paiement
et aucune demande d’éviction reste une demande non fondé
juridiquement et doit être refusé
[42]
A défaut de notification du congé. Du fait de la
fermeture permanente du local, le bailleur peut engager l’action
en validation après expiration du délai imparti à partir de la date
à laquelle le procéz-verbal a été dressé.
Le bailleur est déchu du droit de demander la validation
du congé après 6 mois de la date d’éxpiration du délai accordé
au locataire.
Toutefois le bailleur peut engager l’action en validation
en vertu d’un nouveau congé adressé confermément aux
memes confitions prévues au present article.
a) Cas pratique :
[43]
suite a cela aucun effet d’éviction ne pourrait être produit sur la
base de consentement des parties uniquement
Un autre arrêt qui traduit les apports de l’article 26 L’arrêt
du tribunal de commerce de Meknès numéro 473 daté du
18/07/2017, dossier numéro 544 /8206/2016 : tant que l’avis est
fondé sur la volonté de la reprise du local pour usage personnel
ce qui ne contredit pas les dispositions de la loi 49-16 car elle a
clairement prévu ce motif parmi les causes que doit contenir
l’avis dans son article 16
A ce sujet et à l’avenant de l’article 27 lorsque l’instance
judiciaire compétente estime que le motif du congé est fondé ,
elle ordonne sur demande du bailleur la validation dudit congé
et l’éviction du locataire. A défaut, la demande est rejetée.
A cette effet on cite L’arrêt du tribunal de commerce de
rabat numéro 1214 daté du 03/04/2017, dossier numéro
3492/8206/2016 : l’envoie de la demanderesse d’un avis
d’éviction pour objet de reprise du local et après 3 mois de la
réception de l’avis, il serait juste pour la demanderesse de
demander la validation de l’avis et de ce fait juger pour l’éviction
de la défenderesse.
La défense au fond de la défenderesse juste pour
bénéficier de la protection de la loi de bail commercial n’est
point suffisante pour refuser la demande d’éviction, elle pourra
suivre la procédure juridique prévu par la loi 49-16 et
précisément l’article 27.
Le locataire peut introduire une requete aux fins
d’indemnisation au cours de ladite action en validation du
congé.
Lorsque le locataire n’a pas introduit la requete
d’indemnisation au cours de ladite action, il peut l’engager dans
[44]
un délai de 6 mois à partir de la date de notification du
jugement définitif d’éviction.
La procédure d’exécution du jugement prononçant l’éviction
n’est engagée qu’après dépôt de l’indémnité. Toutefois le
jugement prononçant l’éviction est éxécuté lorsqu’il s’agit du
cas prévu au 3eme alinéa.
--Lorsque l’instance judiciaire compétente prononce
l’éviction et l’indémnisation du locataire, le bailleur est tenu de
déposer le montant d’indemnité dans un délai de 3 mois à partir
de la date à laquelle le jugement devient éxecutable. A défaut
ce dernier est réputé forclos et supporte dans ce cas tous les
frais de justice qui résultent de la procédure .
--Le bailleur qui souhaite mettre fin au bail de l’immeuble
dans lequel est exploité un fonds de commerce grevé
d’inscriptions, doit notifier sa demande aux créanciers
antérieurement inscrits au domocile élu par eux dans leurs
inscriptions.
On entend par créancier inscrit, celui qui jouit du privilége
du vendeur ou posséde un nantissement sur le fonds de
commerce.
--Lorsque le tribunal décide du verssement de l’indemnité
compléte en vertu des dispositions de l’article 7, la somme due
ne peut etre perçue qu’après production par le locataire d’une
attestation délivrée par le secrétaire greffe attestant que ledit
fonds de commerce n’est grevé d’aucune inscription..
Lorsque le fonds de commerce est grevé d’inscription, le
locataire est tenu d’apporter la preuve de la notification aux
créanciers inscrits que l’éviction a eu lieu et qu’une
indemnisation lui est due.
[45]
Les créanciers inscrits peuvent s’opposer au versement de
l’indémnité déposée au secrétaire greffe pas déclaration
présentée à cette derniere, dans un délai maximum de 15 jours
à compter de la date de l’accusé de récéption de la notification
citée à l’alinéa precedant, conformément à la procédure prévue
a l’article 84 du fonds de commerce (voir la cession de bail)
Le locataire ne peut percevoir l’indemnité due,qu’après
expiration du délai des oppositions pévues à l l’alinéa
précédent. Le montant d’indémnité déposée au profie du
locataire est réparti conformément aux formalités prévues par le
code de commerce livre 2, chapitre 4, section 4.
[46]
Le président du tribunal ordonne, sans délia, une enquete
pour s’assurer de la fermeture ou de l’abandon du local.
Le président du tribunal ordonne, au vu des documents
produits, l’ouverture et la reprise du local. L’ordonnance est
exécutée sur minute.
Le chargé d’éxécution dresse un procés-verbal descriptif
des effets et meubles se trouvant au local.
Si l’absence du locataire dépasse 6 mois de la date
d’exécution de la dite ordonnance en référé , les effets
d’éxécution deviennent définitifs et entrainent la résolution du
bail. Dans ce cas, le chargé d’exécution procéde sans délai à la
vente des meubles se trouvant au local par adjudication
publique aux frais du bailleur conformément aux régles de la
procédure civile . le montant net est déposé au secrétariat-
greffe du tribunal.
D. B- le contentieux
[48]
1. Les délais
[49]
notification ou l’autorité administrative n’a pu être effectuée, la
partie n’ayant pas été rencontrée, ni personne pour elle, à son
domicile ou à sa résidence, un avis en est immédiatement
affiché dans un endroit apparent dans le lieu de la notification,
et une mention en est faite sur le certificat, lequel est retourné
au greffe de la juridiction intéressée . Ce greffe adresse alors à
la partie la convocation sous pli postal recommandé avec avis
de réception. Si la partie ou la personne ayant qualité a refusé
de recevoir la convocation, mention en est faite sur le certificat.
La convocation est considérée comme valablement notifiée le
dixième jour qui suit le refus opposé par la partie ou la
personne ayant qualité pour recevoir pour elle la convocation.
Le juge peut, d'ailleurs, suivant les circonstances, proroger les
délais ci-dessus prévus et ordonner une nouvelle convocation
Dans tous les cas où le domicile et la résidence d'une partie
sont inconnus, le juge nomme en qualité de curateur un agent
du greffe, auquel la convocation est notifiée. Ce curateur
recherche la partie avec le concours du ministère public et des
autorités administratives et fournit toutes pièces et
renseignements utiles à sa défense, sans que, toutefois, le
jugement puisse en raison de ces productions être déclaré
contradictoire. Si la partie dont le domicile et la résidence sont
inconnus vient à être découverte, le curateur en informe le juge
qui l'a nommé et avise cette partie par lettre recommandée, de
l'état de la procédure. Son mandat prend fin dès
l'accomplissement de ces formalités.( article 39)
a) Cas pratique :
[50]
dispositions de l’article 15 de la loi 81-03 relative à la
réglementation de la profession des huissiers de justice, donne
aux secrétaires des huissiers de justice assermenté la
compétence d’effectuer la notification alors que l’article 44 de la
même loi a prévu dans le 1er aligné la sanction de nullité en cas
d’absence de la signature du huissier de justice sur les
principaux documents de notification effectué par son secrétaire
assermenté ce qui est considéré un non-respect de la
procédure prévu par la loi.
2. La compétence
[51]
convoque les parties à l’audience la plus proche dont il aura
fixé la date (article 14)
La convocation est transmise par un huissier de justice,
sauf décision du tribunal de transmettre la convocation par les
voies prévues aux articles 37, 38 et 39 du code de procédure
civile (article 15)
Le tribunal de commerce fixe la date du prononcé de
jugement lors de la mise en délibéré de l’affaire. Le jugement
ne peut être prononcé avant qu’il ne soit dressé in extenso
(article 17).
REFERENCES
Ouvrage :
شرح القانون التجاري الجديد الجزء لألول نظرية التاجر و النشاط التجاري فؤاد معالل-
دراسة نظرية تطبيقية للنصوص عمر16-49 الكراء التجاري التابث و المتغير في ضوء القانون رقم
أزوكار
Les lois :
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