Geographie Tle A 2017-1
Geographie Tle A 2017-1
Geographie Tle A 2017-1
Introduction
Situé dans la zone tropicale sèche, le Niger est l’un des pays les plus chauds de la planète. Il a un climat chaud et sec à cause de sa
position en latitude et de sa continentalité. On y distingue 4 zones naturelles réparties. Chaque zone correspond à un type particulier
de climat, une faune et une flore particulières. L’austérité du climat nigérien provoque de lourdes conséquences sur l’environnement.
Les disponibilités en eaux de surface sont rares et les eaux souterraines sont abondantes mais peu exploitées.
Introduction
Le Niger compte 17 129 076 habitants (RGP, 2012). Provenant des migrations anciennes, la population nigérienne se
caractérise par son évolution rapide, son inégale répartition spatiale, son extrême jeunesse et sa mobilité. L’augmentation
rapide de cette population entraine des problèmes auxquels des solutions doivent être trouvées à travers une maîtrise de la
croissance démographique.
I. L’historique du peuplement
Le peuplement du Niger résulte des migrations anciennes du Sahara vers les régions humides avec l’assèchement du Sahara.
Les sonraï établissent leur influence le long du fleuve. Au début du millénaire, des mouvements touaregs s’amplifient de la
Libye et de l’Algérie vers l’Aïr. Les haoussas s’installent dans le Gobir. Les kanouri et les toubous s’établissent autour du lac
Tchad. Les zarma, quant aux, partent du Sahara pour habiter le Zarmaganda. Les peuls se sont dispersés un peu partout.
II. Les caractéristiques démographiques
II.1. L’évolution rapide de la population
Estimée à 3 240 000 habitants en 1960, la population du Niger est passée à 5 098 427 habitants en 1977, à 7 251 626 en
1988, à 11 060 291 en 2001 et à 17 129 076 habitants en 2012.
L’évolution récente de la population est due à une baisse de la mortalité (13,76%0) et à une fécondité élevée (7,6 enfants par
femme) soutenues par la polygamie, les mariages précoces et le poids de l’islam.
En effet, le taux d’accroissement naturel est de 3,9%, l’un des plus élevés du monde. A cette tendance, la population
nigérienne sera de 33,7 millions d’habitants en 2035.
II.2. La répartition spatiale
Le Niger a une densité de population de 13,5 hts/km². Il y a une disparité entre le sud humide et le nord aride. Ainsi, plus de
90% de la population vivent au sud. La région d’Agadez qui couvre 52,7% du territoire abrite 2,81% de la population, alors
que Maradi avec 3% de la superficie du pays abrite 19,88% de la population. Cette inégale répartition spatiale est due à
l’abondance des pluies au Sud et à l’Ouest, tandis qu’au Nord les pluies sont rares.
II.3. La structure de la population
La population nigérienne est très jeune. En effet, la population de moins de 15 ans est de 49% en 2012, alors que celle des
personnes âgées demeure 2,4%. La proportion des femmes est supérieure à celle des hommes (50,6%) contre 49,4%).
Par ailleurs, la population du Niger se caractérise par son inégale répartition par secteur d’activités:
Le secteur primaire : il regroupe 80,91% des actifs pratiquant des activités rurales (agriculture, élevage, pêche, cueillette,
chasse);
Le secteur secondaire : il emploie 3,23% des actifs et concerne l’artisanat, l’industrie, les bâtiments et les travaux
publics;
Le secteur tertiaire : il emploie 15,86% des actifs. Il s’agit du transport, du commerce, du tourisme et de
l’administration.
Conclusion
La population nigérienne se caractérise par son évolution rapide, son extrême jeunesse, son inégale répartition spatiale, par
âge et par sexe et par secteur d’activités. L’accroissement rapide de la population entraine des problèmes dans plusieurs
secteurs socio-économiques. Le Niger bénéficiera du dividende démographique s’il arrive à maîtriser sa fécondité.
LEÇON 1 : L’AGRICULTURE
Introduction
Principale activité au Niger, l’agriculture est pratiquée par plus de 80% de la population. Elle
participe à 36,70% au PIB (en 2014). L’agriculture s’effectue dans des conditions difficiles.
Ce secteur se confronte à des problèmes auxquels des perspectives sont envisagées en vue
d’atteindre l’autosuffisance alimentaire.
I. Les conditions générales de l’agriculture
1.1. Les conditions naturelles
Les aléas climatiques et la pauvreté des sols empêchent le développement du secteur
agricole. Les pluies sont insuffisantes. Ainsi, le principal handicap de l’agriculture demeure
sa dépendance de la pluviométrie. La désertification réduit les terres de cultures.
1.2. Les conditions techniques, matérielles et humaines
Les outils utilisés sont traditionnels (daba, houe, hilaire) exposant les sols arables à l’érosion.
La mauvaise vulgarisation des intrants agricoles (tracteurs, charrues, engrais, semences) et
la pauvreté des paysans constituent des contraintes agricoles. La pression démographique
et la réticence des paysans à s’ouvrir aux méthodes modernes ne favorisent guère
l’agriculture.
II. Les productions agricoles
Les productions agricoles sont groupées en cultures vivrières et en cultures de rente.
II.1. Les cultures vivrières
Les cultures vivrières occupent plus de 90% de superficies cultivées. Les productions varient
d’une année à une autre:
Le mil : Le mil est cultivé dans tout le pays avec une production de 3 321 752 tonnes en
2014;
Le sorgho : Il est cultivé sur des sols lourds. Il enregistre une production de 1 425 982
tonnes;
Le riz : Le riz est cultivé le long du fleuve avec une production estimée à 13 990 tonnes;
Le maïs : Il est produit dans les régions d’Agadez, Dosso, Maradi et Tahoua avec une
production de 8 635 tonnes;
Le fonio : Sa production évaluée à 3 722 tonnes se concentre dans la région de Dosso ;
Le blé : Le blé est produit dans les régions d’Agadez et de Tahoua. Il connaît une
production de 8 857 tonnes;
Les tubercules : Elles sont constituées par le manioc, la patate douce, la pomme de
terre avec une production globale évaluée à 294 149 tonnes.
Conclusion
L’agriculture nigérienne reste une agriculture de subsistance. Elle est confrontée à des
difficultés. Ce qui rend précaire la vie des ménages agricoles. Pour assurer la sécurité
alimentaire, il est impératif d’adopter une stratégie nationale d’intensification des cultures.
LEÇON 2 : L’ELEVAGE
Introduction
L’élevage est la 2ème activité économique des Nigériens après l’agriculture. Il se pratique
dans tout le pays en particulier dans la zone nord sahélienne. Il contribue beaucoup à
l’amélioration des revenus des populations, mais des contraintes empêchent son
épanouissement.
I. L’évolution des effectifs du cheptel
Malgré les sècheresses qui occasionnent de grandes pertes, le cheptel nigérien demeure
l’un des plus importants d’Afrique. Selon l’INS, le Niger dispose en 2013 d’un cheptel de
39 413 000 têtes, toutes espèces confondues. Les effectifs de ce cheptel ont évolué comme
suit entre 2011 et 2013:
2 011 2 012 2 013
Caprins 13 231 000 13 761 000 14 311 000
Ovins 10 019 000 10 370 000 10 732 000
Bovins 9 553 000 10 126 000 10 733 000
Camelins 1 655 000 1 676 000 1 698 000
Asins 1 632 000 1 664 000 1 698 000
Equins 236 000 239 000 241 000
TOTAL 36 326 000 37 836 000 39 413 000
Source : DS/MAE
Conclusion
Les changements climatiques constituent l’une des contraintes majeures de l’élevage. Ils
sont l’une des causes principales de mortalité et de faible productivité du cheptel. Il est donc
urgent de mener des activités de production fourragère et constituer des stocks de sécurité
pour le bétail, car l’élevage demeure un secteur prometteur de l’économie nationale.
Introduction
La pêche est une activité économique importante au Niger. Seulement, comme les autres secteurs,
celui de la pêche connaît des contraintes qui retardent son développement ; cela impacte sur sa
contribution à la croissance du pays. Conscients de cette situation, l’Etat et ses partenaires ne sont
pas indifférents.
I. Les sites de pêche
Il s’agit essentiellement des extrémités Ouest et Est du pays notamment le fleuve Niger et ses
affluents, le lac Tchad et la Komadougou Yobé, ainsi que les mares permanentes. Les pêcheurs qui
opèrent sur ces sites sont les Sorkos de l’Ouest, les Boudouma du lac Tchad et les Mobeurs de la
Komadougou.
Conclusion
La pêche se pratique de façon traditionnelle au Niger. Elle constitue un secteur promoteur, mais qui
n’est pas suffisamment soutenu. Ce secteur doit être modernisé afin d’assurer pleinement son rôle
dans le développement économique du pays.
- La voie béninoise (1 060 km) : c’est la voie qui relie Cotonou à Niamey. Elle se compose d’une liaison routière Niamey-
Parakou (622 km) et d’une voie ferroviaire Parakou-Cotonou (438 km);
- La voie burkinabè : Elle comprend la route Niamey-Fada N’Gourma qui relie Lomé par un axe long de 1 245 km, la
route Niamey-Ouagadougou (540 km) et la voie ferré Ouagadougou-Abidjan (1 145 km) ;
- La voie nigériane : Elle comprend les routes Maradi-Kano et Zinder-Kano (250 km) et la voie ferrée Kano-Lagos (1 150
km).
Le Niger dispose aussi des liaisons aériennes Niger-Europe-Afrique:
La liaison Paris-Niamey-Ouagadougou-Lomé-Cotonou-Abidjan assurée par Air France;
La liaison Niamey-Bamako-Casablanca assurée par Air Maroc ;
La liaison Alger-Niamey-Bamako-Alger assurée par Air Algérie ;
La liaison Niamey-Addis-Abéba assurée par Ethiopian Airlines :
La liaison Niamey-Cotonou-Lomé assurée par Niger Air Line.
II. Le système de télécommunication
VI. Les problèmes des transports et les perspectives des communications et transports
Conclusion
Le désenclavement du pays passe nécessairement par le développement des communications et des transports. L’immensité
du territoire exige de l’Etat un effort soutenu pour la construction des routes afin de faciliter le transport des personnes et des
biens.
Leçon 6 : Le commerce
Introduction
Leçon 7 : Le tourisme
Introduction
Situé entre l’Afrique blanche et l’Afrique noire, le Niger dispose d’une multiplicité des sites et infrastructures touristiques.
Ainsi, plusieurs activités sont mises en œuvre pour les voyages et les séjours d’agrément. Ceci apporte des devises
importantes à l’économie nationale. Cependant, l’activité touristique connaît de sérieux problèmes qui freinent son
développement.
I. Les sites et infrastructures touristiques
Compte tenu de son paysage varié, Niger offre une gamme variée de sites et infrastructures touristiques aussi bien dans le
Nord que dans l’Ouest et l’Est du pays.
1.1. Le circuit du Nord
Le circuit du Nord comprend le massif montagneux de l’Aïr qui montre un paysage contrasté, des montagnes traversées par
des koris et des oasis verdoyantes, le désert du Ténéré (l’un des plus beaux du monde) et les hauts plateaux du Nord-est. Le
désert présente des points d’attraction mythiques et exerce une fascination sur les touristes. La preuve était donnée avec
l’organisation du FIMA sur le site de Tiguidit en novembre 1998. Le circuit du Nord permet également la découverte des
sites préhistoriques (Assodé) et leurs peintures rupestres, les sources thermales du Tafadek, les innombrables oasis
d’Iferouāne, de Fachi, de Timia, d’Ingal et leurs magnifiques palmeraies.
Nous pouvons aussi observer les cités d’uranium (Arlit et Akokane) et surtout les multiples facettes de l’historique ville
d’Agadez avec sa mosquée légendaire du 16ème siècle, le palais du sultan et ses artisans.
1.2. Le circuit de la région du fleuve
Situé à l’Ouest du pays, le circuit de la région du fleuve permet de découvrir le Parc du « W » qui constitue l’une des plus
vastes réserves animalières en Afrique occidentale. Ce parc avec sa faune et sa flore riches et variées force l’admiration. A
cela s’ajoute la zone de Kouré qui offre une faune riche en girafes (l’une des dernières espèces d’Afrique). Ce circuit permet
aussi de visiter Say, Niamey avec ses hôtels (Gawèye, Terminus, Ténéré, Sahel), ses marchés et le Musée National Boubou
Hama (l’un des plus beaux d’Afrique). Il permet également la visite d’Ayorou avec son marché et ses hippopotames, et l’île
de Boubon, la vallée du fleuve. Enfin, le circuit de l’Ouest permet la visite de la rôneraie de Gaya.
II. L’apport du tourisme à l’économie nationale
Le secteur du tourisme est très rentable pour l’économie nigérienne. Il permet le développement de plusieurs
secteurs (hôtellerie, l’artisanat, les agences de voyage) qui font entrer des devises à l’Etat. Ainsi, en 2006, le tourisme a
généré un chiffre d’affaire de plus de 32 milliards de F CFA. En outre, le tourisme permet la création d’emplois pour
plusieurs Nigériens à travers les agences de voyage, les guides touristiques, la restauration et l’hébergement.
Conclusion
Le Niger offre beaucoup des potentialités touristiques avec une biodiversité riche et des sites préhistoriques fascinants.
Cependant, les différents problèmes qui entravent le développement du tourisme font que ce secteur demeure modeste.
Introduction
Situé dans le sud-est de l’Afrique occidentale, le Nigeria est limité au nord par le Niger et le Tchad, au sud par
l’Océan Atlantique, à l’Est par le Cameroun et à l’Ouest par le Bénin. On y distingue une gamme variée de
climats sur lesquels sont alignés les domaines de végétation.
I. Les caractéristiques climatiques
Le Nigeria a une variété de climat. Les quantités de pluies diminuent du Sud au Nord contrairement à la
température. Au Sud, sur la côte, on constate un climat équatorial. Le sud enregistre 27°C de température et plus
2000 mm de pluies réparties sur près de 10 mois.
En remontant vers le centre du pays, on a un climat tropical humide avec près de 1500 mm de précipitations
réparties sur 6 mois.
Au Nord, le climat devient semi-désertique sous l’influence de l’harmattan provenant du Sahara. Le Nord ne
reçoit que 750 mm de pluies en moyenne par an. Les températures sont élevées.
Conclusion
Le Nigeria comprend toutes les zones naturelles de l’Afrique occidentale. Ce pays offre dans l’ensemble un
climat favorable tant à l’occupation humaine qu’au développement des activités économiques.
II.5. L’urbanisation
50% de la population nigériane vivent en villes. Ces villes sont nombreuses et de grande taille. Parmi les plus grandes villes
on peut citer Lagos (13 millions d’habitants), Kano (11 millions d’habitants), Abuja (2,8 millions d’habitants), Ibadan (2,3
millions d’habitants) et Port Harcourt (2,2 millions d’habitants) en 2014. Cependant, le taux d’urbanisation varie selon les
régions : La région Yoruba est la plus urbanisée avec un taux de 50% contre le nord moins urbanisé.
Conclusion
Le Nigeria est caractérisé par sa diversité ethnique et religieuse. Sa population nombreuse est très inégalement répartie sur le
territoire national. Cette population constitue un atout indéniable pour sa puissance économique et politique.
Introduction
L’agriculture est un secteur important de l’économie nigériane. Ce secteur emploie 70% de la population active et participe
au PIB à hauteur de 33,4%. Mais, l’activité agricole est pratiquée dans des conditions favorables bien qu’elle connaît des
problèmes qui entravent son développement.
I. Les conditions de l’activité agricole
La gamme de climats sont favorables à un grand nombre de cultures. Ainsi, l’agriculture bénéficie de la double appartenance
du pays aux zones équatoriale et tropicale. Les pluies abondantes et les sols fertiles permettent le développement de
l’agriculture.
Les techniques agricoles sont favorables. La semi-mécanisation du secteur primaire donne au Nigéria une puissance agricole
avec des produits destinés au marché mondial (cacao, café, huile de palme, hévéa…). Des intrants agricoles (moto pompes,
tracteurs,…) sont fournis aux paysans par l’Etat fédéral. Ce dernier leur accorde des crédits et construisent des barrages qui
favorisent l’irrigation. Toutefois, l’insuffisance de la main d’œuvre liée à l’exode rural handicape le secteur.
II. Les productions agricoles
Elles sont regroupées en cultures vivrières et en cultures commerciales :
II.1. Les cultures vivrières
Les principales cultures céréalières sont :
Le mil : Il est cultivé dans le nord du pays. Le Nigeria est le 2 ème producteur mondial avec une production de 8 millions
de tonnes en 2006 ;
Le sorgho : Il est cultivé surtout dans le nord. Sa production est de 10 millions de tonnes;
Le riz : Le riz est produit dans le delta et les vallées du fleuve Niger, de la Bénoué et de Sokoto avec une production de
3,7 millions de tonnes;
Le maïs : Il est cultivé dans l’ouest, le delta, les vallées et dans le sud-est du pays avec une production de 4 millions de
tonnes ;
Les tubercules : Produites dans le sud, le Nigeria est le 1 er producteur mondial de cassava et d’igname avec 4,7 millions
de tonnes pour le cassava et 10,7 millions de tonnes pour l’igname.
Introduction
Les matières premières et les ressources humaines dont dispose le Nigeria constituent des
atouts importants de son industrie. Cette industrie occupe 18% de la population active et
fournit 58,8% du PIB. L’industrie fait du Nigeria le « géant de l’Afrique de l’Ouest ».
Conclusion
L’industrie nigériane est basée sur des ressources naturelles et une main d’œuvre
abondantes. De part ses performes et sa diversité, l’industrie est d’une grande importance
dans l’économie du Nigeria et fait de ce pays une puissance régionale.
Conclusion
Les exportations de pétrole permettent au Nigéria de bénéficier des revenus considérables. Grâce à ses atouts
divers, le Nigeria a toutes les chances de sortir du sous-développement et de devenir une grande puissance en
Afrique et dans le monde.
Conclusion
Les Etats-Unis ont une variété de climat et des paysages d’une grande variété. Son climat est essentiellement tempéré.
Ils disposent des ressources forestières abondantes.
Conclusion
La population américaine est nombreuse. Elle est surtout concentrée dans la moitié Est du pays et
particulièrement sur la côte pacifique. La société américaine est fortement urbanisée. Les Etasuniens ont toujours
été migrateurs.
Conclusion
Le dynamisme de la population, l’importance des matières premières, l’efficacité du système capitaliste et
l’intervention de l’Etat sont Les fondements de la puissance économique des Etats-Unis.
Les Etats-Unis produisent aussi de l’argent (3 e rang mondial), du molybdène, du phosphate, de la bauxite, du
soufre, du calcaire, du sel, etc.
Un vaste marché intérieur : La clientèle américaine permet par son nombre et sa richesse de lancer toute
sorte de fabrication avec des chances de réussite qui se retrouvent nulle part ailleurs dans le monde;
Une main d’œuvre de qualité : L’industrie bénéficie d’une main d’œuvre abondante et bien formée. L’étroite
liaison entre universités et industries permet de disposer d’abondants crédits pour la recherche et les
innovations ;
L’efficacité du capitalisme : Elle repose sur la libre entreprise, le libre développement des entreprises et la
construction financière accrue, d’où la formation d’entreprises géantes.
Conclusion
L’industrie américaine est en constante évolution. Longtemps indiscutée, aujourd’hui l’industrie américaine ne
demeure incontestée que dans quelques secteurs de pointe. La sidérurgie, les textiles et l’automobile ont cessé
d’être les pivots de l’industrie américaine depuis l’émergence des nouvelles puissances dans ce domaine. Malgré
tout, l’industrie contribue à faire des Etats-Unis la première puissance mondiale.
Introduction
A l’ère de la mondialisation, seuls les grands ensembles sont économiquement fiables. Ainsi, après les
indépendances les pays africains ont créé des institutions d’intégration notamment la CEDEAO, l’UEMOA et le
NEPAD avec pour objectif principal la création d’un cadre pouvant faciliter un véritable développement
économique, social et politique.
I. La CEDEAO
I.1. La création
Créée le 28 mai 1975 à Lagos, la CEDEAO regroupe 15 Etats de l’Afrique de l’Ouest: le Bénin, le Burkina Faso,
le Cap Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée Conakry, la Guinée Bissau, le Liberia, le Mali, le
Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo. Son siège est à Abuja. L’actuel président de la
CEDEAO est Macky Sall.
III. Le NEPAD
III.1. La naissance du NEPAD
Le « Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique » (NEPAD) est né en octobre 2001 à Lusaka. Le
secrétariat du NEPAD est établi à Midrand en Afrique du Sud. Le président du Comité d’orientation des Chefs
d’Etat et de Gouvernement est Macky Sall. Son Secrétaire exécutif est Ibrahim Mayaki.
Le NEPAD regroupe 54 Etats membres: l’Afrique du Sud, l’Algérie, l’Angola, le Bénin, le Botswana, le Burkina
Faso, le Burundi, le Cameroun, le Cap-Vert, la République Centrafricaine, les Comores, Congo Brazzaville,
Congo Kinshasa, la Côte d’Ivoire, le Djibouti, l’Egypte, l’Erythrée, l’Ethiopie, le Gabon, la Gambie, le Ghana, la
Guinée-Bissau, la Guinée Conakry, la Guinée Equatoriale, la Kenya, le Lesotho, le Liberia, la Libye, le
Conclusion
En somme, les objectifs assignés à la CEDEAO, à l’UEMOA et au NEPAD sont nobles. Ces regroupements
peuvent assurer une intégration des Etats membres, permettre la croissance économique et la stabilité politique
des pays africains.