Guide D'elaboration Du Manuel
Guide D'elaboration Du Manuel
Guide D'elaboration Du Manuel
EQUIPE DE PRODUCTION
Conception et rédaction
Remerciements
TABTI Belaid
Informaticien
Direction des Etudes et de l’Innovation Pédagogique
Institut National de la Formation et de l’Enseignement Professionnels (I.N.F.E.P)
M. BOUBAYA Faiz
P.S.E.P formateur
Institut de la Formation et de l’Enseignement Professionnels - SETIF
1
Ce n’est pas l’épaisseur qui fait la qualité d’un document. Un document
bien organisé, des photos, des images mises en valeur et au bon
endroit, est beaucoup plus agréable à lire que de longs textes ou des
photocopies trouvés dans des publications.
De la même manière écrire GROS pour remplir des pages, n’est pas
utile. Si vous tapez votre document sur ordinateur, utiliser une police
d’écriture lisible dans une taille correcte.
M. GILGER
2
Avertissement
En 2003, le projet d’élaboration de manuels destinés particulièrement aux stagiaires avait été
initié. L’INFP avait pris en charge la conception du guide méthodologique d’élaboration de
manuels et la formation des concepteurs de programmes des six (06) IFP à cette
méthodologie.
En 2007, ce même projet a été relancé. Il prévoyait des mesures incitatives pour les
formateurs désireux produire des manuels.
3
Avant propos
Pour réaliser cette mission, les formations assurées doivent être centrées sur l’acquisition des
compétences inhérentes à l’exercice adéquat d’un métier ou d’une profession.
Rendre un stagiaire compétent dans l’exercice d’un métier dépend des conditions humaines et
matérielles à mettre en œuvre pour favoriser les apprentissages.
En tant que tutelle pédagogique, l’INFP a été chargée de proposer une méthodologie de
conception de manuels et d’assurer la formation des concepteurs de programmes à cette
méthodologie.
4
SOMMAIRE
PREMIERE PARTIE :
1. PRESENTATION ET CONCEPTION DU MANUEL
DEUXIEME PARTIE
2 PLANIFICATION ET REDACTION DU MANUEL
TROISIEME PARTIE
3 MISE EN FORME DU MANUEM
6
3.3.2 Les abréviations
Bibliographie
Annexes A
Annexe B
7
PREMIERE PARTIE :
1. PRESENTATION ET CONCEPTION DU MANUEL
1.1.1 définition
Pour mieux adapter le manuel au programme d’études, les contenus du manuel sont déclinés
de manière organisée et progressive à partir des objectifs définis dans le programme d’études.
Ils sont structurés en chapitres comprenant chacun, des textes, des illustrations et des
exercices d’application.
Le manuel est conçu pour répondre aux besoins des stagiaires, il doit permettre à ces derniers
de travailler par eux même, après la leçon du formateur.
Programme d’études et manuel sont intimement liés et pourtant bien distincts. Le programme
d’études est le document principal et obligatoire utilisé par le formateur pour développer en
cours de formation les activités d’apprentissage et d’enseignement. Les manuels représentent
un support du processus d’apprentissage et doivent correspondre aux programmes. Cette
correspondance concerne principalement les objectifs, les contenus et la démarche
pédagogique. Le manuel suit le programme d’études dont les objectifs servent de titres des
différents chapitres.
1.1.3 fonctions
1.1.4 constitution
les chapitres
o titre du chapitre
o introduction au chapitre
2) le corps du o texte (sections et sous section)
manuel o illustrations
o exercices d’application
o résumé
o exercice de synthèse
Les contenus du manuel correspondent aux différents savoirs (savoirs, savoir-faire et savoir-
être) nécessaires pour l’atteinte de l’objectif du module pour lequel le manuel est conçu.
9
Le but de cette coopération est de proposer aux stagiaires un outil parfaitement adapté à leurs besoins,
qui contienne tous les éléments utiles pour la mise en œuvre du programme.
Elle suppose des auteurs et des illustrateurs (dans le cas des manuels comportant des images
dessinées ou des éléments visuels un peu complexes, en dehors du texte). Ces personnes
doivent posséder des compétences suffisantes dans leurs domaines respectifs pour obtenir une
bonne qualité du manuel. Cette qualité se manifeste par un texte bien rédigé, pertinent avec
les objectifs et les contenus du programme d’une discipline déterminée et pédagogiquement
approprié, accompagné d’illustrations suggestives, claires, précises et informatives.
Les manuels représentent un élément très important de l’enseignement. Il convient donc que
leur élaboration réponde de la manière la meilleure possible aux besoins des stagiaires. Les
concepteurs doivent posséder un certain nombre de compétences et présenter quelques
capacités spécifiques.
1.2.1.2 l’illustrateur
Artiste ou graphiste qui sera chargé de l’aspect iconographique à savoir : concevoir dans un
style pédagogique des illustrations, dessins, icones schemas, tableaux, graphes, etc., ainsi que
le choix des photos.
1.2.1.3 maquettiste
Le maquettiste gère l’aspect visuel et esthétique. Son rôle est de mettre en page l’ensemble du
manuel en le rendant attractif visuellement (gabarit des pages, les couleurs, les polices, les
caractères, l’esthétique, etc.). Il s’occupe aussi de la conception de la charte graphique et de la
couverture.
10
pour la continuité de la production. Cette continuité peut être assurée par la vente des manuels
ou supportée par un budget de l’état.
Etape 5 tests de validation des spécimens expérimentaux auprès des formateurs et stagiaires
des établissements de formation (CFPA – INSFP) ;
lecture des spécimens par des évaluateurs externes.
Etape 6 Correction ;
désignation d’une commission de validation ;
Validation finale.
Dans cette partie, est présentée une démarche que le concepteur est appelé à suivre au
moment de procéder à la détermination du manuel et de ses éléments constitutifs à partir du
programme d’études.
11
Le programme d’études est composé de deux types de modules :
Modules qualifiants :
Les modules qualifiant sont des unités de formation visant l’acquisition des
compétences professionnelles liées directement à l’exercice des taches du métier.
Modules complémentaires :
Les modules complémentaires sont des unités de formation visant l’acquisition des
compétences complémentaires. Celles-ci ont un caractère général et transférable à
d’autres situations de travail. Elles s’éloignent des taches mais elles permettent leur
réalisation.
Ci après une fiche de présentation du module. Les deux types de modules ont une même
structure
Fiche 1
Titre du module :
Code du module :
Durée :
Objectif modulaire
Comportement attendu
A partir :
‐ ………………………………………………………………………………………………
‐ …………………………………………................................................................................
‐ ……………………………………………………………………………………………….
A l’aide :
‐ ………………………………………………………………………………………………
‐ ……………………………………..………………………………………………………..
‐ ………………………………………………………………………………………………
12
La fiche 2 présente d’une façon détaillée l’objectif du module
Fiche 2
Objectifs intermédiaires Critères particuliers de Eléments de contenu
performance
1.
2.
3.
La démarche consiste à déterminer les titres de manuels, les titres de chapitre et de sections en
se référant au programme d’études.
Dans les programmes d’études, la fourchette prescrite dans laquelle se trouve le temps alloué
au module est entre 30 et 120 heures. Cette durée allouée au module favorise l’organisation,
l’évaluation et l’intégration des activités d’apprentissage. À ce titre, nous considérons que le
module est l’unité de formation idéale devant faire l’objet d’un manuel. Après lecture et
13
analyse du programme d’études, le concepteur procède à son découpage en manuels. Deux
cas de figure peuvent se présenter :
Module 1 1 Manuel
PROGRAMME D’ETUDES
A.P.C Module 2 Manuel
2
Module N
Quand le contenu du module est très consistant c'est-à-dire que les activités d’apprentissage à
développer sont nombreuses et complexes, celui-ci peut faire l’objet à lui seul d’un manuel.
Le temps alloué au module est une indication suffisante qui peut vous renseigner de son
ampleur. Généralement la durée de ces modules avoisine les 120 Heures (durée maximale
prescrite).
Deux modules peuvent être contenus dans un même manuel. Il importe dans ce cas, de
préciser quelques indices qui permettent d’effectuer le regroupement de ces modules :
1) quand les modules ont des affinités entre eux, c’est à dire qu’ils peuvent couvrir une
activité complète dans l’exercice du métier ;
2) les modules ayant un lien c’est à dire que l’un est un préalable de l’autre (se suivent
dans l’ordre d’acquisition).
Exemple :
Spécialité : maintenance automobile ; niveau qualification B.T.S
Dans le cas ou l’on ne peut pas couvrir l’ensemble des modules du programme en manuels
pour des raisons diverses (ressources financières, manque d’élaborateurs, etc.), on procède au
choix de module prioritaires pour lesquels il y’a lieu d’élaborer les manuels. Le choix de ces
modules doit prendre en compte les critères suivants :
14
b) les titres des manuels
Après avoir déterminé les manuels devant être élaborés, il y’a lieu maintenant de donner un
titre à chacun d’eux.
Exemple :
La détermination des chapitres se fait à partir des objectifs intermédiaires définie dans le
module. Trois cas de figure sont envisageables :
Module Manuel
Objectif 1 Chapitre
intermédiaire
Chapitre
Objectif 2
Chapitre
intermédiaire
objectif intermédiaire
3 Chapitre
objectif intermédiaire
Les 3 variantes possibles citées ci-dessus sont données pour permettre au concepteur de
pouvoir uniformiser la longueur des chapitres (ni trop long, ni trop court).
15
1.3.2.3 détermination des titres de sections
Les sections du chapitre sont déterminées à partir des éléments de contenus de l’objectif
intermédiaire. Pour respecter l’uniformatisation des sections, la même démarche que celle
utilisée pour la détermination des chapitres est retenue. La figure ci dessous présente les trois
cas.
Section
Elément de contenu 2 Section
Élément de contenu
3 Section
Elément de contenu
16
DEUXIEME PARTIE
2 PLANIFICATION ET REDACTION DU MANUEL
Le plan est un instrument de travail qui permet d’organiser logiquement les différentes parties
qui seront traitées dans le manuel et d’aller dans une direction appropriée.
Au cours de cette étape, commencer par établir puis par détailler, le plan du cops du manuel
sans se préoccuper des autres parties (système d’entrée, et système de sortie). Ces dernières,
seront développées qu’a la fin du travail.
Commencer par énumérer, sur une feuille, les unes sous les autres les chapitres à développer,
et ajouter auprès de chacun d’eux les sections qui devraient être traitées, et classer ensuite les
chapitres en ordre selon lequel ils seront abordés.
Une fois que toutes les modifications et les réajustements sont opérés, le plan finit par devenir
ce que l’on appelle la table des matières préliminaire.
Le contenu du manuel est structuré en chapitres, ces derniers doivent être uniformes sur le
plan structuration et organisation.
2.1.2.1 structuration
17
Une courte introduction au chapitre qui expose les principaux apprentissages traités
dans le chapitre ;
un texte portant sur le thème traité dans le chapitre. les apprentissages développés dans
le chapitre doivent être enrichis et plus détaillés afin de favoriser une meilleure
compréhension ;
un résumé qui décrits les points essentiels et les idées générales des apprentissages
effectués dans le chapitre;
un exercice de synthèse qui permet le faire le bilan des principaux acquis dans le
chapitre.
CHAPITRE 1 : (titre)
introduction
S 1.1 : titre
ss : titre
ss : titre
ss : exercices théoriques S : section
ss : exercices pratiques ss : sous section
S 1.2 : titre
ss : titre
ss : titre :
ss : exercices théoriques
ss : exercices pratiques
S 1.3 : résumé
S 1.4 : exercice de synthèse
Cependant les chapitres ne peuvent se limiter à reproduire les contenus indiqués d’une
manière synthétique dans les objectifs intermédiaires définis dans le module. Dans le manuel,
le contenu des chapitres doivent être enrichis et développés de façon plus approfondie.
18
Pour mieux circonscrire le contenu du chapitre, il est utile d’établir son lien avec les éléments
avec lesquels il a une relation dans le programme d’études et le référentiel de certification.
(Voir figure ci-dessous).
Le contenu d’un chapitre vise l’atteinte d’un objectif intermédiaire défini dans le module.
L’objectif intermédiaire vise l’acquisition d’un élément de la compétence contenu dans le
référentiel de certification.
Les activités d’apprentissages développées dans le chapitre doivent respecter les règles de
hiérarchisation pédagogiques. Autrement dit, on commence par les apprentissages de base
pour passer ensuite aux apprentissages plus complexes et finir par leur application a
différentes situations.
du simple au complexe
de l'important au détail
du général au particulier
Après avoir déterminé les chapitres du manuel et élaboré un plan de travail, il ya lieu
maintenant de procéder à la recherche documentaire qui vous permet d’établir une
bibliographie du sujet, c’est à dire une liste d’ouvrages et d’articles se rapportant aux
différents chapitres qui seront contenus dans le manuel.
On donne le nom de bibliographie à la liste des ouvrages qu’on a lus ou consultés pour traiter
les chapitres.
19
2.1.3.1 Processus de recherche documentaire
Pour faciliter cette démarche essentielle, vous devez commencer par établir une liste de mots-
clés qui correspondent à votre sujet et qui sont susceptibles de vous être utiles pour la
recherche de la documentation dont vous avez besoin.
À partir de ces mots-clés vous pouvez consulter les catalogues imprimés ou informatisés des
bibliothèques. Vous pouvez, également effectuer des recherches dans les répertoires et les
bases de données bibliographiques, que l’on retrouve sur CD-ROM.
Évidemment, Internet est une source d’information inestimable, mais il faut respecter les
critères de crédibilité et de représentativité qu’on attend de toute source documentaire. Il faut
donc s’assurer que la source est reconnue, identifiable et repérable.
Sources documentaires
Documents primaires :
Ce sont des ouvrages de référence apportant directement de l’information. Ils existent sous
forme imprimée et sous forme électronique accessible sur internet ou cédérom. Ils sont
généralistes ou spécialisés dans un domaine de la connaissance.
livres / ouvrages
revues / périodiques
documents techniques de machines, appareil, instruments, outils, etc. (on y trouve des
informations sur les techniques d’utilisation, l’entretien, procédures de montage, etc.).
documents audiovisuels : cédéroms, dvd, photographies, films…
documents cartographiques : cartes, plans
Documents secondaires :
Ce sont des documents recensant les « documents primaires ». Il s'agit, par exemple, des
bibliographies, des catalogues de bibliothèques, ou de librairies. Lors d'une recherche
documentaire, le recours à ces documents secondaires permettra la découverte des références
à des documents primaires. Ces documents sont appelés aussi « outils de recherche »
20
grâce aux cédéroms et à l'Internet. Les catalogues peuvent contenir tout type de
documents (livres, articles de revues, documents audiovisuels, documents
multimédias) ou être spécialisés dans un type de support.
Exemple de bibliographie
DARTOIS, Claude. 1998. La mémoire, Paris, Édition du Centurion, 129 p.
Cote : BF Localisation : collection générale
Quand vous avez complété votre recherche bibliographique, vous devez sélectionner les
documents qui vous apparaîtront les plus pertinents et utiles. Pour ce faire, vous consulterez
chacun d’entre eux et vérifierez leur contenu en procédant comme suit :
21
L’exploration d’un livre
Il faut consulter :
Il convient de suivre les mêmes étapes que celles de l’exploration d’un livre. La principale
différence entre les livres et les périodiques réside dans le fait que dans ces derniers,
l’information est organisée dans le cadre schématique. Il faut donc accorder une attention
particulière aux encadres, aux résumés, aux synthèses et aux schémas.
22
2.2 rédaction du manuel
Après avoir lu et dépouillé toutes les sources documentaires en établissant simultanément
leurs fiches bibliographiques, on commence la rédaction proprement dite du manuel.
Dans cette partie, le concepteur trouvera toutes les informations nécessaires à la rédaction des
trois parties constituant le manuel : système d’entrée, corps du manuel, système de sortie.
La page de garde appelée aussi la page de titre, regroupe les informations suivantes :
Le titre du module ;
Le titre du manuel ;
L’institution responsable de la conception du manuel ;
Le nom du concepteur du manuel ;
L’année d’édition du manuel (mois/année).
Sur cette page, des couleurs, des images, des symboles sont introduits pour distinguer ou
caractériser le métier.
Le format et l’épaisseur du papier utilisé pour la page de garde sont définis par l’éditeur de
manuel.
Ces mêmes informations sont reproduites en noir et blanc sur la 2ème page du manuel, sur
papier normal.
Sur la 3ème page du manuel, dresser la liste des personnes impliquées dans la conception du
manuel.
Sur cette même page, des « remerciements » peuvent être adressées à toutes personnes ayant
participé de prés ou de loin à la réalisation du manuel.
23
2.2.1.3 La table des matières
La table des matières reprend les différentes parties du manuel, en précisant les pages. Elle
permet au lecteur de localiser plus rapidement et plus facilement un point intéressant. Elle
permet également de visualiser rapidement la structure du manuel.
Pour rédiger la table des matières, opérer un choix de caractères pour présenter les parties et
les sous parties (chapitres, sections, sous sections,…). Eviter l’usage des abréviations.)
La lecture de l’avant propos appelé aussi préambule permet de connaitre le contenu développé
dans le manuel. Par conséquent, il doit être clair et précis.
L’avant propos sert à présenter le sujet abordé dans le manuel. Il se compose de paragraphes
et s’étale sur une page.
Annoncer son sujet : Le sujet est abordé de manière très générale. Une courte phrase
est souvent utilisée pour capter l’intention du lecteur.
Situer son sujet dans un contexte plus général : positionner le rôle du module
développé dans le manuel par rapport à une réalité professionnelle, les évolutions
possibles du métier, etc.
Pour cela, la rubrique « présentation du métier » doit permettre d’avoir une idée générale du
métier pour lequel nous voulons concevoir un manuel.
24
Conditions du travail ;
Risques inhérents à l’exercice du métier.
A rappeler que ces informations figurent dans le référentiel des activités professionnelles
(RAP) du programme de formation. A défaut, se référer à la fiche profil décrivant le métier ;
contenu dans la nomenclature nationale des spécialités de la formation professionnelle.
Concevoir un manuel pour un module, ou deux (02) modules, la décision relève de l’équipe
de production du manuel. Un choix judicieux doit être opéré au niveau de la pertinence des
modules contenus dans le programme de formation.
Dans le manuel, intégrer la fiche de présentation du module pour lequel le manuel est conçu ;
extraite du programme d’études.
Si le manuel est conçu pour plusieurs modules, prévoir dans le manuel, la fiche de
présentation de chaque module.
Le corps est la partie principale du manuel. Il est constitué d’un texte qui porte sur le contenu
des apprentissages à développer. Ce texte est divisé en chapitres, en sections et en sous
section qui décrivent et expliquent des théories, des objets, des techniques et des procédures
de travail relatifs au module pour lequel le manuel est conçu.
Au cours de cette étape, les idées conçues et organisées lors de la planification de la rédaction
(§ : 2.3) prennent forme dans les mots, les phrases, les paragraphes qui composent les
différents chapitres. C’est la qu’intervient la connaissance des règles d’utilisation de la langue
(orthographe, la grammaire, la syntaxe) et des structures de texte.
Dans cette partie, est décrit le type de texte approprié à la rédaction des chapitres, ainsi que
les techniques de rédaction des différents éléments constituant le corps du manuel ;
l’introduction, les tableaux et figures, les exercices d’apprentissage, le résumé et l’exercice de
synthèse.
Le type de texte utilisé dans la rédaction du manuel est le texte « informatif ». Le terme "texte
informatif" désigne un type de texte dont l'objectif est celui de renseigner, de communiquer
des connaissances sur un sujet donné.
L’intention du texte informatif est toujours de « faire connaître », mais selon le thème abordé
l’objectif sera :
Décrire une machine outils : (nommer les différentes parties constituant la machine).
Décrire un processus de travail : (citer les différentes étapes de réalisation).
Lorsque l’on décrit…, On cherche à « faire voir » ce dont on parle. Il est donc courant que
l’on illustre le texte par des images ou des schémas.
Exemples :
Lorsque l’on explique…, on essaye de « faire comprendre » quelque chose. Il est donc très
important d’être clair dans ses explications et de bien connaître le sujet.
Pour bâtir une explication facile à comprendre, il y a lieu de respecter les procédés suivants :
La définition : Elle consiste à donner le sens d’un mot à l’intérieur d’un texte. Elle est
utilisée lorsque le concepteur insère des mots complexes, difficiles à comprendre pour
le lecteur. On peut l'insérer dans le texte à l'aide de parenthèses, d'une note de bas de
page ou littéralement dans le texte même.
Le texte informatif a une structure générale, une structure moyenne et une structure partielle.
La structure générale, comprend l’introduction, le développement et la conclusion. Ces trois
parties se subdivisent en paragraphes qui forment la structure moyenne. En fin, la structure
26
partielle est représentée par la phrase, elle-même composée de plusieurs éléments : le sujet, le
verbe et le complément. Le schéma ci-dessous représente la structure d’un texte.
Introduction
Ensemble de Ensemble de Ensemble de
texte Développement Paragraphes phrases mots
Conclusion
Dans un manuel, le texte est constitué d’une suite de mots écrits et d’illustrations. Il a pour
but d’être bien compris et bien mémorisé par le stagiaire. La valeur pédagogique d’un manuel
dépend de la signification (claire) et de la compréhension (facile) des textes. Pour permettre
une lecture facile au stagiaire, le concepteur du manuel doit veiller constamment aux règles de
rédaction concernant principalement le vocabulaire, les phrases, leur construction et leur
longueur, la ponctuation et le style de rédaction.
Le vocabulaire
Le vocabulaire à développer dans le manuel doit être facilement accessible pour le stagiaire.
De ce fait, le concepteur doit rédiger des textes en utilisant le plus possible certains types de
mots qui sont en général plus facile à retenir :
Dans la rédaction du manuel, les mots devant être utilisés sont de 2 sortes :
Pour faciliter la mémorisation et permettre une meilleure compréhension des mots nouveaux,
le concepteur du manuel doit définir chacun d’eux, même dans le cas des mots du vocabulaire
général mais peu connus du stagiaire (définition du mot, formule du genre « c'est-à-dire »,
« ce qui veut dire », ou des synonymes), soit dans le texte, soit dans une note en marge ou en
bas de page.
Le paragraphe
Le paragraphe est le premier élément de la structure d’un texte. Il en constitue une assise
importante et permet d’orienter le lecteur dans une direction précise. Les paragraphes
27
constituent en somme les grandes phases du texte. Ajoutés les uns aux autres, ils créent le
sens global du texte.
En général, un paragraphe ne véhicule qu’une seule idée. Il y a donc, dans un texte, autant de
paragraphes qu’il ya d’idées. Dans le développement du texte informatif, le paragraphe
constitue la base de la structure secondaire ; il renferme l’idée secondaire reliée à l’idée
principale.
La phrase
De même que pour les mots, les phrases courtes à structure simples sont généralement mieux
mémorisées et comprises que des phrases à structures complexe. Pour faciliter la lecture des
phrases, le concepteur doit respecter les consignes suivantes :
éviter d’écrire des phrases trop longues et complexes et adapter leur longueur au
niveau scolaire des stagiaires ;
des phrases courtes et trop simples (style télégraphiques) sont, cependant, moins bien
comprises que des phrases un peu plus longues et mieux articulées.
développer une idée par phrase.
A l'intérieur des phrases agissent en outre des mots de liaison. Ces mots jouent un rôle
important dans l’organisation d’un texte informatif. Ils clarifient l’enchaînement des idées
entre les phrases et entre les différentes parties d’un texte. Ci-dessous la liste de quelques
mots de liaison classés en fonction du type de relation :
28
La ponctuation
Une phrase est un ensemble de mots compris généralement entre deus signes de ponctuation :
point ordinaire, point d’interrogation, point d’exclamation. Les autres signes de ponctuation
courants sont la virgule, le point-virgule, les deux points, le tiret. Ces signes permettent
d’apporter aux phrases, notamment longues, un rythme de lecture qui favorise la
compréhension du texte.
Pour phrase une phrase longue, il est souvent commode d’utiliser les points virgules qui
permettent une coupure sans interrompre le rythme de lecture et sans compromettre la
compréhension. Le concepteur doit éviter deux écueils :
l’excès de ponctuation qui hache les phrases et rompt le rythme normal de la lecture ;
l’insuffisance de ponctuation qui rend plus difficile une lecture normale et diminue la
compréhension du texte.
L’orthographe
La rédaction des chapitres consiste à rédiger chacun des éléments qui le constituent :
une courte introduction au chapitre ;
d’un texte centré sur le thème ;
des figures et tableaux ;
des exercices d’application (exercices théoriques et pratiques) ;
un résumé ;
un exercice de synthèse.
1) L’introduction du chapitre
L’introduction du chapitre est relativement courte. Elle expose de façon claire et précise les
activités d’apprentissage (apprentissages pratiques et théoriques) qui sont traitées dans le
chapitre.
Si cela va de soi qu’un tableau n’est pas un graphique ni une figure, la distinction entre ces
deux derniers appuis visuels n’est pas aussi claire. Dans certains ouvrages sur les normes de
présentation, on se limite à l’utilisation du terme figure. Aux fins de ce guide, nous traiterons
de tableaux et de figures, ces dernières pouvant être présentées sous forme de graphique, de
dessin, de schéma, d’illustration, etc.
Alors que les figures présentent des données à l’aide de courbes, de points, d’images, etc., les
tableaux organisent « des données sous forme de comparaison ou de classification ». Figures
et tableaux comptent certaines forces et certaines faiblesses. On dira par exemple que les
figures « présentent, par opposition aux tableaux, l’avantage d’être des inventaires visuels qui
font ressortir les relations entre les éléments. En revanche, les tableaux offrent parfois
l’avantage de pouvoir comporter plusieurs données.
Les tableaux et figures ont des objectifs précis. Ils sont utilisés pour illustrer certaines parties
d’un texte qui traitent d’informations sur les choses ou les expériences. Elles apportent au
stagiaire des représentations plus précises. Les présentations de machines, d’instruments ou
d’expériences de laboratoire, seront fidèlement et plus rapidement données par, un dessin, un
schéma qui apportent un support visuel aux textes.
Ces appuis visuels trouvent leur utilité lorsque le texte ne se suffit pas à lui-même et, le cas
échéant, lorsqu’ils permettent de fournir une information pour une meilleure compréhension.
Chacun à leur façon, ils peuvent rendre compte d’un certain nombre de renseignements
absents du texte courant et permettre ainsi au stagiaire de saisir plus facilement ce qu’il lit.
Mais, en certaines occasions, il est inutile de produire un tableau, si toute l’information est
clairement présentée dans le texte. Par exemple, un tableau n’est pas nécessaire pour illustrer
le nombre de branches et spécialités dans le secteur de la formation et de l’enseignement
professionnels. À l’inverse, le tableau trouve toute son importance si d’autres caractéristiques
(niveau de qualification visé, durée de la formation, durée du stage pratique, etc.) s’y ajoutent.
Les illustrations peuvent se présentées sous formes de schémas, des croquis, des dessins, des
tableaux de données, des graphiques, des plans, des photos, des organigrammes, etc.
Les tableaux
Les tableaux sont des matrices à abscisses et ordonnées qui permettent de mettre en relation au moins
deux dimensions. Ils sont divisés en colonnes et en rangs.
30
Niveaux de qualificatio
on et dénomination des
d diplôme
es
Nivveau Qu
ualification Diplôm
mes
Certificat d’aptitude
d proofessionnellee (CAP)
Niveeau II Ouvvrier qualifiéé
Niveeau IV T
Technicien Brrevet de technnicien(BT)
les figures
Grap
phique (diaggramme)
Les diaggrammes verrticaux et hoorizontaux seervent à représenter des grandeurs ddiscontinues. Ils sont
construitts sur des axxes cartésiens ; en généraal l’abscisse indique les réalités com
mparées, et l’ordonnée
indique l’ordre
l de grrandeur ou dee fréquence.
GRAP
PHE REPRESEN
NTANT LE NOMBRE DE DIP
PLOMES PROD
DUITS PAR L'IN
NFP
3000
000
nombre de diplomes produits
240
0000 250000
2500
000 210000
2000
000
1500
000
105000
1000
000
500
000
0
007
20 2008 2009 2010
A
ANNEE
Grap
phique (courrbe)
31
BILAN DEE DISTRIBUTIO
ON DES PROGRAMMES POUR LES IFP ETT LES ETABLISSSEMENTS
DE RATTACHEME
R ENT
3000 2683
2500 2182
2000 1780
1500
1000
500
0
2006 2007 2008
Grap
phique (Graaphique circulaire)
REPARTITION
N DES SPECIA
ALITES PAR NIV
VEAU DE QUA
ALIFICATION
3
NOMENC LATURE EDITIION 2007
107 94
CFPS CAP
CMP BT
BTS
38
59
c) Con
nsignes à respecter
r
Numérootation
La figuure doit oblligatoiremennt avoir unn numéro (en chiffres arabes : 11, 2, 3, etc.). Cette
numérootation se fait
f en une série
s uniqu gisse d'histoogrammes, dde cartes, de photos
ue (qu'il s'ag
ou d'unee planche) : on n'aura donc pas une carte N°°1, une photto N°1, unee planche N°1 N et un
histograamme N°1, mais une figure
fi 1 (quii pourra être une carte)), une figurre 2 (qui pou
urra être
une phooto), une figgure 3 (qui pourra
p être un
u histogram mme), etc.
Les tabbleaux ou fiigures sont cités dans le paragrap phe précéddant leur em
mplacementt dans le
corps du
d texte. Onn indique alors
a dans lee texte entrre parenthèses (« voir Figure 1 »,
» « (voir
Tableauu 1) » « Coomme le tabbleau 1 l’inddique… », « Le tableauu 2 met en évidence… … », « La
figure 1 montre l’évolution… », « La figuure 3 illustree bien….», etc.
32
Texte…………………………………………………………………………………..... Figure 1
…………………………. (Voir figure1)…………………………………………..
………… …………………………………………………………………………………..
………….(comme l’indique le tableau2)…..………………………………
………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………… Tableau 2
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
Titre et caractère
Titre (10points)
Le titre se trouve au dessus et à gauche.
Les caractères latins sont en Times New Roman en
corps 10.
Le titre ne doit pas dépasser la largeur du tableau.
Figures et tableaux doivent être placés le plus près possible de l'endroit du texte qui y fait
référence. On indique alors dans le texte entre parenthèses « (voir Figure 1) », « (voir
Tableau1) » etc.
En principe, on devrait éviter de séparer le tableau et les éléments du texte qui le commentent,
l’un et l’autre devant se retrouver dans la même page. Lorsque ce n’est pas possible, et il
arrive qu’il en soit ainsi, l’auteur doit en tenir compte dans le texte et avoir recours à une
formulation comme celle-ci : « Le tableau 2 présenté à la page suivante montre que… ».
(À coté du texte)
Texte…………………………………………………………………
…………………………………………………………………………
………………………………………………………………………… (Tableau ou figure)
…………………………………………………………………………
(Tableau ou figure)
33
L’identification de la source
Lorsque les informations utilisées ne proviennent pas de
l’auteur du texte, l’identification de la source doit apparaître
sous le tableau (à gauche). L’identification de la source se (tableau ou figure)
fait avec le même type de police, mais la taille est inférieure
de deux points par rapport à celle du texte.
Source (police 10)
Légende
3) Exercices d’apprentissage
Les exercices ont un rôle important dans le processus d’apprentissage. D’une part, ils
consolident et fixent l’acquisition et le développement d’habiletés psycho-sensori-motrices
(savoirs, savoir-faire et savoir-être). D’autre part, ils servent de moyens d’évaluation des
résultats et des progrès du stagiaire. Ils peuvent servir également pour vérifier les aspects des
contenus qui nécessitent une révision ou un renforcement de l’apprentissage.
On entend par exercices d’apprentissage, les exercices théoriques et les exercices pratiques.
Le choix de ces deux types d’exercices se fera en fonction de la nature des contenus
développés dans la section du chapitre : Prévoir des exercices théoriques pour des contenus
portant sur des connaissances et des exercices pratiques pour des contenus portant sur les
savoir faire pratiques.
Pour favoriser le développement des habiletés chez le stagiaire, introduire des exercices
théorique ou pratiques (ou les deux) à l’issue de chaque section. Ils sont présentés avec des
degrés croissants de difficultés permettant ainsi une évaluation plus fine des résultats.
34
Au moment de l’élaboration des questions, le concepteur du manuel doit vérifier si les
questions répondent adéquatement aux différents niveaux d’apprentissage (connaissance,
compréhension, application, analyse, synthèse et évaluation) visées dans le chapitre.
Nommer Donner le nom, énoncer, énumérer, comment appelle t'on, quel est le
mot qui désigne…
N’importe quelle question ne convient pas pour évaluer n’importe quelle connaissance. Il faut
absolument choisir parmi les types de questions possibles, celles qui répondent le mieux à nos
besoins. En fait, la forme que prendra la question dépend directement des connaissances
développées dans le chapitre dont on veut évaluer.
35
Les questions à réponses choisies
Règles de rédaction
Enoncé :
l'énoncé est formulé sous forme d'une phrase incomplète ou de préférence sous forme
d'une question directe ;
l'énoncé principal contient tout mot qui autrement se répéterait dans chacun des choix
de réponses proposés ;
les négations employées sont soulignées ; pas de double négation ;
Les mots sont choisis de façon à ne pas fournir d'indices à la bonne réponse.
Réponses :
Présentation de la réponse :
les choix de réponses sont placés vers la droite de l'énoncé et les uns sous les autres ;
ils sont identifiés par des lettres majuscules.
il y' a lieu de présenter les réponses selon l'ordre alphabétique chronologique ou
numérique ; la bonne réponse est ainsi distribuée de façon aléatoire
La question à alternative
Description
Dans la question à alternative, on demande au candidat de choisir entre deux réponses dont une seule
est acceptable. La réponse peut être « oui » ou « non », « bon » ou « mauvais », vrai ou faux, etc.
Utilité
Ce type de questions doit être utilisé qu’avec beaucoup de prudence. On n’y recourra que
dans les cas ou il ne peut être remplacé avantageusement par un autre type question.
Les avantages
36
s’applique à une grande variété de sujets ;
facile à corriger ;
remplace avantageusement la question à choix multiple lorsqu’il n’y a que deux
réponses possibles ;
Les inconvénients
un circuit électrique réel et son diagramme : le candidat encercle sur le diagramme les
éléments du circuit mal symbolisés ;
une liste d’outils accompagnées d’une description de plusieurs usages : le candidat
précise des usages communs ;
la description d’une tache accompagnée d’une liste d’outils : le candidat indique si
chacun des outils, des machines ou des instruments de mesure est utile ou inutile pour
l’exécution de la tache.
Principe de rédaction
Commentaire : Cet énoncé n’est nécessairement pas vrai puisque la température n’est pas le
seul facteur à influencer le point d’ébullition de l’eau : il faut également tenir compte de
l’altitude.
Question améliorée : au niveau de la mer, l’eau entre en ébullition à 100° Celsius.
ne pas introduire de négation dans un énoncé vrai à la seule fin de le rendre faux
Exemple :
La somme des habiletés ne donne pas la compétence V F
Encercler V si c’est vrai et F si c’est faux.
présenter un nombre à peu prés égal d’énoncés vrais et énoncés faux (40% à 60%).
37
Les différentes formes des questions à alternative
Exemple 1 :
Indiquer si l'énoncé suivant est vrai ou faux.
Le séisme est dévastateur à partir de 6 sur l'échelle de Richter V F
Encercler V si c’est vrai et F si c’est faux.
Description
La question à choix multiple compte une partie initiale qui peut prendre la forme d’une
question directe ou d’un énoncé incomplet, et des réponses suggérées parmi lesquelles doit
choisir le candidat.
L’élaboration de questions à choix multiples repose sur la capacité de préparer de bons
leurres, c’est à dire de présenter des choix également plausibles pour les personnes qui ne
possèdent pas à fond les connaissances visées.
Exemple :
Question : parmi ces énoncés, lequel A. 8.92
correspond à la densité du fer ? B. 11.35
C. 7.32
D. 8.47
E. 7.15
Utilité
La question à choix multiples se prête au plus grand nombre d’applications. Elle permet de
vérifier la connaissance de faits particuliers, mais elle se prête également à la mesure
d’habiletés complexes, à condition toutefois que la situation présentée au candidat soit
nouvelle.
Avantages :
Grandes flexibilité : convient à toutes les matières et permet de vérifier autre chose
que la simple acquisition de connaissances ;
Grande objectivité : le risque de choix au hasard est limité ;
Correction facile et rapide;
Plus souple que l’alternative, puisque l’on peut introduire des énoncés plus ou moins
corrects et demander quelle est la meilleure réponse ;
Plus précis que la question à réponse courte, puisqu’il n’y a pas d’ambiguïté quant à la
nature de la réponse attendue.
38
Inconvénients :
Selon la façon de choisir la réponse, la question à choix multiple adopte différentes formes,
soit celle ou l’on demande au candidat de trouver :
la seule bonne réponse ;
la meilleure réponse ;
la seule fausse réponse ;
toutes les bonnes réponses ;
la réponse qui ordonne une série d’énoncés.
Exemple :
Question : Parmi les aliments A. la viande et le poisson
suivants, lesquels constituent la B. le pain et les céréales
meilleure source de Protéine ? C. le lait
D. les fruits et les légumes
Principe de rédaction
Si l’on pose une question directe, s’assurer que l’énoncé présente un problème précis et qu‘il
est complet en lui même. On doit pouvoir comprendre le sens de la question sans être obligé
de lire les réponses suggérées.
Si l’on a recours à une phrase à compléter, s’assurer qu’il n’y a pas d’incohérence
grammaticale entre l’énoncé et chacune des réponses suggérées.
S’assurer qu’une seule des réponses suggérées correcte ou nettement meilleure que les
autres.
Exemple :
Question : le jour le plus court de A. mars
l’année survient au mois de : B. juin
C. septembre
D. décembre
E. février
Commentaire : On pourrait justifier deux bonnes réponses à cette question, puisque dans
l’hémisphère sud, le jour le plus court de l’année se situe en juin
39
Question améliorée : Dans A. mars
l’hémisphère nord, le jour le court de B. juin
l’année survient au mois de : C. septembre
D. décembre
E. février
Exemple :
Question : la société en nom collectif A. administrée par un seul propriétaire ;
est : B. dirigée par deux ou plusieurs personnes, qui
partagent les bénéfices, les risques et les
responsabilités ;
C. profitable au gouvernement ;
D. la propriété de ses actionnaires.
Commentaire : La bonne réponse B est plus longue que les autres et risque, de ce seul fait, de
deviner la réponse.
Exemple:
Question : Lequel de ces hommes a A. Habib Bourguiba ;
participé aux accords d’Evian ? B. Mohammed V ;
C. Krim Belkacem ;
D. George Washington
40
Compte tenu des possibilités de répondre au hasard, on devrait proposer 4 à 5 réponses. S’il
est impossible de trouver un assez grand nombre de leurres attrayants, il faut soit changer
l’énoncé soit recourir à un autre type de question.
Quant à la présentation :
Chaque fois que si possible, placer les choix de réponses selon un ordre
chronologique, alphabétique ou numérique. Sinon, les placer au hasard.
Identifier les choix de réponses par des lettres plutôt que par des chiffres, afin d’éviter
la confusion avec les numéros des questions et utiliser des majuscules plutôt que des
minuscules.
Disposer les réponses suggérées en colonne, de façon à former un bloc dégagé de
l’énoncé
Erreurs à éviter :
La question à appariement
L’exercice d’appariement consiste à présenter deux listes d’éléments qui doivent être associés
entre eux selon une règle donnée. L’une est considérée comme l’ensemble-question et l’autre
comme l’ensemble-réponse. On peut avoir le choix entre deux modes d’appariement :
l’association simple ;
la mise en ordre.
L’association simple
Consiste à accoupler des éléments de deux séries. Généralement, chacune des séries se
compose de 5 à 15 éléments indépendants et homogène, c’est à dire appartenant à un même
domaine. C’est ainsi qu’on peut demander d’associer :
La mise en ordre
41
Consiste à indiquer par chiffre, par une lettre ou par un regroupement, l’ordre d’éléments
proposés, la fréquence, la disposition dans un mécanisme, etc. Il s’agit de mettre en ordre des
éléments .La mise en ordre de plus d’une dizaine d’éléments peut poser des problèmes de
consensus quant aux réponses correctes. Voici quelques exemples d’objets d’évaluation se
prêtant à ce mode d’appariement :
Avantages :
Inconvénients :
fait surtout appel à la mémoire et permet rarement de vérifier autre que des
connaissances ;
risque de mettre l’accent sur des détails ;
difficile à construire. En effet, il n’est pas toujours facile de trouver un grand nombre
de faits de même nature qui soient également importants.
Principe de rédaction :
ne regrouper que les éléments étroitement liés les uns aux autres sinon l’association
devient évidente ;
ne pas allonger démesurément la liste des éléments (5 à 10 par exercice). Si la liste est
trop longue, il faut faire plusieurs exercices ;
éviter les appariements complets. placer un plus grand nombre d’éléments dans
l’ensemble - réponses, sinon certaines réponses peuvent se trouver par déduction ;
faire en sorte que plusieurs des éléments de l’ensemble - réponse soient également
attrayant pour chacun des éléments de l’ensemble - question ;
placer les énoncés les plus longs dans l’ensemble-question. cela facilitera la tache du
candidat, puisqu’il aura à parcourir l’ensemble - réponse plusieurs fois ;
disposer les éléments de l’ensemble - réponse selon un ordre logique, chronologique
ou alphabétique. Cela facilitera la tache du candidat et évitera de lui fournir des
indices ;
42
donner des renseignements précis sur ce que chaque colonne représente, le but de
l’appariement et la façon d’indiquer le choix. ’il y a lieu, préciser si toutes les réponses
doivent servir et si une même réponse peut servir plusieurs fois.
Usure localisée x x x
Décoloration x x x
Joint d'étanchéité x x
43
b) Exercices pratiques
Les exercices pratiques sont des mises en situation pratiques permettant de développer chez
le stagiaire des habiletés motrices (savoir–faire) liées à l‘exercice du métier. Ils portent
notamment sur des réalisations d’objets, de manipulation d’outils et instruments, de
diagnostic, d’expériences de laboratoire, de prestation de service, etc.
But de l’exercice :
Le but des exercices pratiques est d’utiliser et de manipuler sur le terrain, les techniques et les
outils assimilés lors des cours théoriques. Les exercices pratiques permettent au stagiaire de
vérifier et d’approfondir ses connaissances théoriques, de s’exercer a la manipulation du
matériel propre a la pratique du son futur métier.
Lors de ces exercices pratiques, le stagiaire est appelé à mobiliser l’ensemble de ses savoirs :
connaissances, savoir faire et savoir être.
La méthode d’exécution
La méthode d’exécution est la façon dont il faut procéder (mode opératoire) pour réaliser
l’exercice pratique. Celle-ci est donnée à titre indicative, elle permet au stagiaire de
s’’inspirer.
Temps alloué
44
Le temps prévu est donné à titre indicatif, il comprend le temps de réalisation.
Le temps est indiqué en heure. Bien évidement les renseignements utiles à la préparation de la
leçon ne figurent pas sur la feuille de renseignement. On y trouvera que les éléments
principaux.
Matière d’œuvre
Menuiserie Bois
Couture tissu
Consignes de sécurité
On indique dans cette rubrique les précautions à prendre pour éviter un certain nombre de
risques qu’on peut encourir en réalisant les différentes opérations de l’exercice pratique.
L’origine des risques peut être :
la machine
les outils
la méthode de travail
les produits
etc. .
Méthode d’exécution :
45
Matière d’œuvre :
Plaque en acier doux de 100 x 100 mm, épaisseur 1,5 mm, ayant un champ dressé et repéré.
Ressources matérielles :
pointe à tracer ;
règle divisée ;
équerre à chapeau.
Sécurité - hygiène
risque de blessure avec la pointe à tracer
46
Travail demandé
fig. 2
fig. 3
47
4) le résumé
Le résumé est une description condensée des thèmes et des idées directrices d’un texte. Il est
utilisé pour assimiler efficacement le contenu d’un texte, en retenir l’idée centrale ainsi que
les idées principales et secondaires.
Utilité
Les textes du chapitre ne peuvent être mémorisés entièrement par les stagiaires et quelque
soit leur clarté et leur compréhension. Pour cela, un résumé est prévu en fin de chapitre
indiquant les points essentiels qui doivent retenir l’attention du stagiaire. Cela pourra faciliter
la rétention de ces points et de ces idées et les fixer dans l’esprit du stagiaire.
Le résumé consiste à rendre bref et complet un texte original. Pour ce faire, il y’a lieu de
choisir les formules et formulations les plus courtes tout en respectant le même sens. Voici
quelques exemples :
Exemples :
Farine, sucre, beurre, œufs, sel = les ingrédients
Les écoles, les collèges, les lycées et les facultés = les établissements scolaires
Exemple :
À partir de maintenant, les erreurs seront sanctionnées = dorénavant les ........
Exemple :
48
Les stagiaires qui arrivent en retard tous les jours seront sanctionnés = les retardataires
seront…..............
Une fois que la rédaction du résumé est achevée, il faut s'assurer que celui-ci est
autosuffisant : il doit être compris par quelqu'un qui n'aurait pas lu le texte d'origine, et donc
contenir toutes les informations nécessaires pour que le lecteur ne soit pas contraint de se
reporter au texte original. Il faut enfin vérifier l'expression : il faut s'assurer que l'on a respecté
les règles de la syntaxe et de l'orthographe, qu'on a employé un vocabulaire suffisamment
précis. Ci dessous quelques critères d’évaluation d’un résumé :
L’exercice de synthèse en fin de chapitre est une activité d’apprentissage ayant pour but de
mettre en relation les principaux acquis à l’intérieur du chapitre. Elle doit porter sur une
réalisation pratiques intégrant les des savoirs théoriques nécessaires à sa réalisation.
intégrer et mettre en relation les principaux apprentissages acquis séparément dans les
différentes sections du chapitre;
évaluer et consolider les apprentissages effectués ;
vérifier l’atteinte de l’objectif intermédiaire.
Au cours de cette première étape, le concepteur du manuel, fait une analyse détaillée des
contenus des différentes sections du chapitre. Cette analyse consiste dans le premier temps à
identifier les apprentissages devant faire l’objet d’une activité synthèse. Ce choix portera sur
49
les apprentissages les plus significatifs du chapitre. Pour chaque apprentissage pratique
retenu, déterminer les apprentissages théoriques qui sont directement mobilisés lors de sa
mise en œuvre.
L’exercice de synthèse décrit une tache où un projet que le stagiaire est appelé à réaliser et
pendant lequel il met œuvre ses différents savoirs (savoirs, savoir-faire et savoir-être) pour
démonter qu’il atteint l’objectif intermédiaire.
En fonction de la spécialité pour laquelle le manuel est conçu, la « tache ou projet » à prévoir
pour l’exercice de synthèse peut être : une réalisation d’objet ou une prestation de service.
réalisation d’un produit pour les spécialités telles que : habillement, fraisage,
tournage, menuiserie, etc.
50
b) Exemple de fiche de l’exercice synthèse
Spécialité :
Module :
Durée :
But : i.
Matériel requis :
‐ …………………………………………………………………………………………...
‐ …………………………………………………………………………………………...
‐ …………………………………………………………………………………………...
outils :
o …………………………………………………………………………………...
o …………………………………………………………………………………...
o …………………………………………………………………………………...
o
accessoires :
o ……………………………………………..
o
o
o
Mise en situation
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
Marche à suivre
‐ …………………………………………………………………………………………...
‐ …………………………………………………………………………………………...
‐ …………………………………………………………………………………………...
‐ …………………………………………………………………………………………...
51
2.2.3 rédaction du système de sortie
L’activité de synthèse est une activité pédagogique qui a pour but d’amener le stagiaire à
réaliser une tache complète, complexe et représentative du module et qui implique
l’intégration et la mise en relation des principaux apprentissages effectués dans les différents
chapitres.
intégrer et mettre en relation les apprentissages acquis séparément dans les différents
chapitres;
évaluer et consolider les apprentissages effectués ;
préparer le stagiaire à l’évaluation du module.
Le modèle d’élaboration des programmes par compétences fait appel à l’intégration des
apprentissages pour développer une compétence. Respecter cette logique de compétence dans le
manuel.
52
1) Schéma de présentation de l’activité synthèse
Chapitre
Principaux
Principaux
Chapitre
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre N
53
ÉTAPE 2 : choix des apprentissages
Après l’analyse des chapitres, il y’a lieu maintenant de procéder à la sélection des
apprentissages pratiques devant constituer l’activé synthèse. Les critères à prendre en compte
pour la sélection sont suivants :
L’exercice de synthèse décrit une tache où un projet que le stagiaire est appelé à réaliser et
pendant lequel il met œuvre ses différents savoirs (savoirs, savoir-faire et savoir-être)
nécessaires au développement et à la démonstration de sa compétence.
En fonction de la spécialité pour laquelle le manuel est conçu, la « tache ou projet » à prévoir
pour l’exercice de synthèse peut être : une réalisation d’objet ou une prestation de service.
réalisation d’un produit pour les spécialités telles que : habillement, fraisage,
tournage, menuiserie, etc.
54
Grille d’évaluation formative
Commentaire
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
55
2.2.3.2 La bibliographie
La bibliographie recense la liste d’ouvrages, d’articles, de sites internet qui ont été consultés
lors de la recherche documentaire.
La bibliographie doit être organisée par ordre alphabétique d’auteurs. Cet ordre est structuré
selon la date de parution des ouvrages.
Dans certains cas, l’auteur est un pouvoir politique, un gouvernement, un ministère, une
institution. Il est alors indiqué de mettre comme auteur le nom du pays, de l’institution ou de
l’organisme responsable de la publication.
Lorsqu’il s’agit d’intérêt, il y’a toujours un auteur pour le site consulté. Par conséquent, cette
référence est traitée comme les précédentes en incluant dans la liste alphabétique d’auteurs en
indiquant comme éditeur l’adresse complète du site consulté.
Figureront en annexes tous les documents utiles pour étayer le manuel mais qui alourdiraient
la lecture, s’ils figuraient dans le texte. Dans le texte, vous ferez référence aux annexes
comme ceci: ….les différentes tâches (annexe n°2)…..
Il est important, pour faciliter la lecture, de numéroter les annexes, de leur donner un titre, et
d’en faire une liste qui figurera comme page de garde aux annexes. Cette liste sera
mentionnée dans la table des matières avec la pagination.
Vous ferez toujours figurer la source du document mis en annexe.
Les annexes se présentent sous formes de textes, de tableaux, de graphiques de cartes, de
dessin.
Une partie des annexes est réservée aux corrigés des exercices théoriques et pratiques prévus
dans le corps du manuel.
56
Les particularités des annexes
En fin du manuel, trois particularités marquent les annexes. Primo, une pagination nouvelle :
le manuel est paginé en chiffres arabes, tandis que les annexes sont, de préférence, paginés en
chiffres romains. Secundo, les annexes sont numérotées clairement (annexe 1, annexe 2 ou
planche 1, planche 2) parce qu’il peut y être fait référence à l’intérieur du manuel. Tertio,
chacune porte un titre ou est commenté par une légende.
57
TROISIEME PARTIE
3 MISE EN FORME DU MANUEL
3.1.3 Pagination
La pagination commence en principe dès la page de table des matières. Les pages de titres
(page de couverture et page de garde) et la page comportant l’équipe de production et les
remerciements sont comptés dans le nombre total mais ne portent pas de numéros. Le chiffre
doit et écrit en langue arabe.
58
3.1.4 Les caractères
Les logiciels de traitement de texte offrent un choix de caractères dans une grande variété de
styles et de tailles. Il est conseillé de choisir un jeu de caractères et d’opter pour la simplicité
en évitant de multiplier les styles, les tailles, etc.
Pour le texte courant, on recommande d’utiliser les caractères conventionnels (times, Arial,
Courier New) d’une taille de 12 points pour le texte ,10 point pour les notes en bas de page.
Les titres et les sous titres peuvent être écrits en caractères de 12 à 14points.
Les caractères gras sont généralement réservés aux titres et sous-titres. Dans un manuel, il est
possible de les utiliser également pour mettre un mot ou une expression en évidence. Il
convient toutefois de ne pas abuser de cet usage : au maximum un à quelques mots par page
en caractères gras.
Les caractères italiques sont plutôt utilisés pour distinguer un mot ou une expression du reste
du texte : par exemple, les mots en langue étrangère, les titres de livres, des périodiques, les
citations d’extrait d’un texte, etc. Il est d’usage de mettre entre guillemets les titres des
chapitres d’un livre, ainsi que les titres d’articles ou de poèmes.
Exemple
Nous avons lu un article intitulé « lire pour le plaisir », extrait de la revue vie pédagogique
Vous pouvez insérer ces éléments dans le texte, s’ils sont indispensables à la compréhension
de celui-ci. S’ils sont trop nombreux, il est préférable de les regrouper dans une annexe.
Il n’existe pas de façon unique de présenter les tableaux, mais, de façon générale, il convient
de ne pas surcharger la vue par l’utilisation d’un trop grand nombre de lignes .Tous les
tableaux présentés dans un texte doivent être numérotés et porter un titre qui en explique le
contenu. On doit toujours faire référence à un tableau dans le texte qui précède ou qui suit.
Ces mêmes règles s’appliquent aux figures, illustrations et schémas de toutes sortes contenus
dans un document.
Aucune photographie issue d’un document soumis à un copyright ne peut être reproduite sans
l’autorisation des ayants-droits.
Vous devez mentionner votre source sur chaque document, ou bien indiquer clairement si ces
informations ont été élaborées par vous.
59
lettres, le jeu des majuscules et des minuscules, des caractères gras ou soulignés ou
l’indentation du texte en retrait de la marge de gauche. À titre de suggestion, voici deux
exemples dont le 2e est à éviter :
Chapitre 1 Chapitre 1
1. section de 1er niveau A. section de 1er niveau
1.1 section de 2e niveau 1. section de 2e niveau
1.1.1 section de 3e niveau a) section de 3e niveau
La numérotation des titres et sous-titres par une séquence mélangeant chiffres romains et
arabes, lettres latines, comme le cas du 2e exemple est à éviter.
Il n’est pas toujours nécessaire de numéroter les sous sections. On numérote en général les
sections qui comportent un sous titre.
3.1.8 La justification
On nomme "justification" le fait d'aligner toutes les fins de ligne à droite. Dans un texte, un
mot très long situé en fin de ligne va être renvoyé à la ligne suivante, ce qui va générer une
ligne très courte (texte non justifié) ou de longs espaces entre les mots (texte justifié). Cela
peut sembler inesthétique. Dans le manuel les pages – textes doivent être justifiées.
Les majuscules sont également nommées "capitales". Elles sont employées dans les cas
suivants :
première lettre d'une phrase ;
noms propres : (personne, lieu, de marque…) ;
terme géographique ;
titres et sous-titres ;
sigles ;
noms d'auteurs cités dans le texte ;
première lettre des noms de mois (Janvier, Février, etc.)
60
points cardinaux (Est, Ouest, etc.)
première lettre d’un pays, d’une région (Algérie, Ouargla)
premier mot des noms de sociétés, d’associations
Les noms propres sont souvent écrits tout en majuscules, mais ce n’est pas une obligation.
Dans la bibliographie, cela permet d’éviter les confusions possibles entre le nom et le prénom
de certains auteurs.
Tous les exemples doivent être numérotés et cités dans le texte. Chaque exemple est présenté
avant son numéro entre parenthèses.
Tout appui sur une connaissance ou sur une information doit être explicitement mentionné
dans le texte du manuel.
Les citations sont toujours mises entre guillemets, car c’est la seule manière de permettre aux
lecteurs de distinguer clairement dans la présentation ce qui est repris à autrui et votre
raisonnement personnel.
Les citations sont nécessaires :
pour respecter, par exemple, la rigueur d’une définition ;
pour appuyer votre raisonnement sur l’autorité d’un expert reconnu en la matière.
Elle commence par une minuscule si elle est insérée dans une phrase ou si elle est introduite
par « pour », « selon ».
61
Ex. : M. Jousse a écrit que « dans l’écrit, joue un tout autre mécanisme ».
Selon M. Jousse, « dans l’écrit, joue un tout autre mécanisme. »
Il convient d’utiliser des crochets [ ] afin de signifier que le mot mis entre crochets ne
provient pas de l’auteur mais a été ajouté pour mieux comprendre le texte.
Ex. : « Cette théorie [celle des spécialistes de l’organisation et de la gestion] peut paraître
réductrice…. »
Si la citation est trop longue et que seule une partie intéresse votre raisonnement, il convient
de remplacer la partie omise par trois points de suspension entre parenthèses.
Ex. : « Il faut, non seulement trouver des termes adéquats, mais les faire accepter par le milieu
social. Aussi Jousse a-t-il été obligé d’aller très lentement… »
Les citations, mises entre guillemets, seront suivies d’un chiffre en exposant qui renvoie à une
référence en note de bas de page.
La numérotation des notes de bas de page peut être continue tout au long du travail ou
recommencée à chaque page.
Les références en notes de bas de page suivent les mêmes règles de présentation que la
bibliographie.
De plus, quel que soit le cas, la référence en note de bas de page doit faire mention, de
façon précise, à la page (p. X) ou aux pages (pp. X-Y) de l’ouvrage cité.
Lorsqu’on reprend des tableaux, des graphiques d’un document, il faut en mentionner
l’origine.
La source sera indiquée comme suit :
62
directement sous le tableau ou le graphique ;
par la mention : Source suivie de la référence complète.
Si l’on reprend des chiffres, une note en bas de page avec la référence complète sera rédigée.
D’une manière générale, pour les nombres inférieurs à dix on se sert des mots, des chiffres
arabes pour les autres. On ne commence jamais une phrase par un chiffre, on inscrit le nombre
en mots.
Exemples :
il y a entre quatre à huit exercices par chapitres.
le groupe est composé de 25 stagiaires.
On n’utilise pas les abréviations dans une rédaction littéraire. Dans les textes plus techniques,
on utilise les abréviations conventionnelles, dont quelques exemples se retrouvent dans le
tableau ci dessous.
63
La révision requiert deux opérations : la lecture et les retouches. Pendant la lecture, le
concepteur vérifie le sens exact des mots, la structure des phrases et des paragraphes et
apporte les modifications nécessaires.
3.4.1 Aidemémoire
Est-ce qu’il y a tous les mots nécessaires pour former une phrase?
Est-ce que chaque phrase comprend-elle un sujet, un verbe conjugué accordé au sujet
et, le plus souvent, un complément du verbe ?
Est-ce que les mots sont dans le bon ordre ?
Est-ce que les phrases négatives ont les petits mots nécessaires comme ne...pas ?
Est-ce que les phrases interrogatives ont les petits mots nécessaires comme où, quand,
comment, pourquoi ?
b) Vérifier la ponctuation.
La ponctuation joue un rôle important dans la phrase, car elle te permet de mieux exprimer les
idées. Le lecteur utilisera la ponctuation pour savoir, par exemple, où commence une phrase et
où elle finit.
Est-ce que chaque phrase commence par une majuscule, finit par un point?
Est-ce que le point d’interrogation et le point d’exclamation sont utilisés quand il le
fallait ?
Est-ce que les virgules sont placées correctement : entre les mots énumérés, après un
complément placé en début de phrase, etc.
Est ce que les signes de citation, comme les deux-points et les guillemets sont
correctement utilisés ?
64
d) Vérifier l’orthographe des mots.
65
BIBLIOGRAPHIE
ROGER, Seguin. L’élaboration des manuels scolaires. Division des sciences de l’éducation
Contenus et méthodes Unesco ,1989.
RONALD Legendre. Dictionnaire actuel de l’éducation, 2eme éditions ESKA, paris (1993)
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http://marc.debreuil.pagesperso‐orange.fr/images/Redaction%20scientifique.pdf
http://www.icheccampus.ichec.be/courses/1BAC/document/Divers/normes_de_citations_09‐10.pdf
66
67
ANNEXE A
Avant propos
Chapitre 1
Section 1.1
Section 1.2
Section 1.3
Section 1.4 : Exercices théoriques
Section 1.5 : Exercices pratiques
Résumé
Exercice synthèse
Chapitre 2
Section 2.1
Section 2.2
Section 2.3
Section 2.4 : Exercices théoriques
Section 2.5 : Exercices pratiques
Résumé
Exercice synthèse
Chapitre 3
Section 3.1
Section 3.2
Section 3.3
Section 3.4 : Exercices théoriques
Section 3.5 : Exercices pratiques
Résumé
Exercice synthèse
Chapitre N
(Idem)
Résumé général
Exercice synthèse
Bibliographie
Annexe A (corrigé des exercices)
Annexes B
68
ANNEXE B
Mauvais
très bon
moyen
bon
Aspect à évaluer Critères d’évaluation
69