Ecologie I Cours 7
Ecologie I Cours 7
Ecologie I Cours 7
BIOLO IE MAROC
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E
SCIENCES DE LA
VIE
S3/SVI
Module de l’Ecologie générale 1 (AU : 2020/2021)
Séance 1
4
2- Les niveaux d’intégration en écologie
5
• Population: Groupe d’individus de même espèce vivant
dans une aire géographique donnée à un moment donné.
• Communauté: Une communauté écologique correspond à
l’ensemble des populations animales et végétales qui
vivent dans une aire donnée à un moment donné et qui
interagissent.
• Ecosystème: C’est un système écologique comprenant
l’ensemble des organismes vivants et l’ensemble des
facteurs physiques du milieu.
i. Milieu biotique (communauté vivante): relations entre
les individus de la même espèce et entre individus
d’espèces différentes = Biocénose.
ii. Milieu abiotique (relatif au milieu physico-
chimique):Température, eau, lumière, vent et sol.
= Biotope (écotope). 6
Synécologie : étudie les effets des coactions entre populations de
différentes espèces sur la structure et l’organisation de la communauté.
7
Ecologie des écosystème : étudie le flux d’énergie et les cycles biogéochimiques.
3- Facteurs écologiques:
C’est tout facteur du milieu susceptible d'agir sur les
organismes vivants, au moins pendant un stade de leur
développement en les éliminant, en modifiant leur
densité, en les empêchant de se reproduire, etc.
Les facteurs écologiques sont les facteurs biotiques
et les facteurs abiotiques.
9
I- Influence des facteurs abiotiques
❑ Facteurs climatiques
❑ Facteurs hydrologiques
❑ Facteurs édaphiques
10
1- Loi du minimum/Notion de facteur limitant:
Découverte en 1840 (Liebig), la loi du minimum
(Loi de Liebig) dit que: «la croissance des végétaux
n’est possible que si tous les éléments minéraux sont
présents en quantité suffisante dans le sol. Le
rendement de la culture dépend alors uniquement de
l’élément nutritif présent dans le milieu en plus faible
quantité par rapport aux besoins du végétal ».
Parmi tous les facteurs écologiques, celui qui sera
proche du minimum critique se comportera alors
comme: FACTEUR LIMITANT.
11
Minimum
12
13
2- Loi de tolérance (Loi de Shelford, 1911):
Pour tout facteur de l’environnement, il existe un
intervalle de tolérance pour un bon déroulement de la vie. Il
existe pour chaque facteur une ZONE OPTIMALE, une limite
inferieure (carence) et une limite supérieure (excès).
Cette loi permet, en fonction d’un facteur de milieu, de
déterminer plusieurs zones pour la survie de la population:
– Zone optimale: zone où la population est dans les
conditions favorables.
15
Intervalle de tolérance
16
Pour chaque espèce, on peut tracer une courbe de tolérance en fonction d’un facteur
abiotique:
• Si l’intervalle de tolérance est grand, l’espèce est dite Euryèce (Euryècique)
Forte valence écologique
Exemple: Température
– Sténotherme: Trematomus est un poisson de l’océan glacial arctique qui vit
entre -2.5 et 2°C.
– Eurytherme: Boreus hiemalis est un insecte des Alpes qui reste actif entre -12
17
et 32°C.
La diversité de l’environnement implique
l’aptitude pour chaque organisme de s’adapter à
un gradient pour n’importe quel facteur
écologique. Chaque organisme présente des
degrés variés de plasticité écologique lui
permettant de répondre aux fluctuations
(temporelles/spatiales) des facteurs écologiques:
18
1- Acclimatation:
22
Exemple 1:
Forme isolée et forme forestière d’un arbre:
Un arbre planté isolement présente une forme en
boule, les branches se développent à tous les niveaux et
s’étalent largement à l’horizontal.
Au contraire, lorsque ce même arbre croit en milieu
forestier (forte compétition pour la lumière) il prend un
port élancé avec un tronc de grande hauteur.
23
Exemple 2:
La sagittaire (plante aquatique) peut présenter trois types
de feuilles (polymorphisme foliaire) selon le milieu:
24
Un même lot de graines peut donner
les trois formes en fonction du milieu
dans le quel se développera.
25
3- L’apparition d’écotypes:
27
L’écologue Mondchasky a proposé en 1960 une classification
des facteurs abiotiques originale et fonctionnelle basée sur leur
périodicité. Il distingue trois catégories de facteurs abiotiques:
28
1- Les facteurs périodiques primaires:
Ce sont les facteurs qui ont une périodicité régulière
(journalière, lunaire, saisonnière ou annuelle). Cette
périodicité est sous la dépendance de facteurs
astronomiques (position terre/lune et soleil).
29
2- Les facteurs périodiques secondaires:
Ils sont la conséquence de plusieurs facteurs primaires.
L’humidité atmosphérique en est un exemple. Plus la liaison
avec un facteur périodique primaire est forte, plus la
périodicité du facteur secondaire est régulière.
30
3- Les facteurs apériodiques:
facteurs édaphiques
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- L’intensité de la lumière varie en fonction de la latitude et
en fonction des saisons.
- Selon l’intensité de la lumière et la préférence de chaque
organisme, on distingue deux types de plantes:
Héliophytes: plantes cultivées (tomates), les arbres de forêt
claire exigent trop de lumière pour leur développement.
Sciaphytes: fougères, mousses, la majorité des arbres
demandent peu de lumière.
4
• 2- La Température:
- La température est un important facteur de
distribution des organismes car elle présente de grandes
fluctuations sur la planète selon la latitude et la saison.
- L'intervalle de température viable pour une cellule se
situe entre 0˚C à 45˚C.
- À l'intérieur de cet intervalle, les réactions chimiques
cellulaires sont possibles ; elles s'accélèrent avec
l'augmentation de température et elles se ralentissent s'il
fait plus froid.
5
- Il existe un intervalle thermique idéal pour chaque
espèce.
- Espèces sténothermes: Ce sont les espèces qui ne
tolèrent que des variations limitées de température :
Ex: crustacés de source thermales (thermosbaena
mirabilis) meurt en dessous de +30°c et vit dans l’eau dont
la température varie entre 45°et 48°c.
- Espèces eurythermes: Ce sont des espèces qui tolèrent
des variations de température de plus grande amplitude.
Ex : gastéropode hydrobia supporte des températures de -
15°c à +60°c.
6
3- Précipitations et humidité:
- L’eau est indispensable à la vie, toutes les réactions
métaboliques qui se passe à l’intérieur de l’organisme
nécessitent l’eau liquide.
- Un être vivant est, en moyenne, constitué de plus de
la moitié de son poids en eau: 50% (bois), 65% (homme),
80% (ver de terre).
De nombreux animaux s’enfouissent dans des cavités aux heures les plus
chaudes pour limiter la déshydratation.
9
L’humidité du milieu a une influence sur:
- la longévité des animaux,
- la vitesse de développement,
- la fécondité,
- le comportement,
- la répartition géographique…
Les migrations des criquets sont en partie causées
par la sécheresse qui réduit la possibilité
d’alimentation des larves.
10
Influence de l'humidité relative et de la température sur
la durée de développement embryonnaire du Criquet
migrateur Locusta migratoria (d'après A.G. HAMILTON,
1950).
12
Le vent est un facteur mineur de distribution des
organismes.
Effets négatifs du vent sur les organismes:
-Le vent refroidit les organismes. Le vent accentue les
effets de la température froide car il accroît la perte
de chaleur par vaporisation.
-Le vent assèche les organismes. Le vent accentue les
effets du manque d'eau car il accroît les pertes d'eau
en augmentant la transpiration.
13
II- Les facteurs hydrologiques
1- L’eau comme facteur écologique:
On distingue 02 types: l’eau de mer et les eaux
douces.
Les eaux douces comprennent aussi bien:
• les eaux lentiques: lacs, étang, barrages…
• les eaux lotiques: rivières, ruisseaux fleuves...
Le mouvement de l’eau induit un brassage et
par conséquent une égalisation des températures
dans toute son épaisseur ainsi qu’une élévation
de la teneur en oxygène dissous dans l’eau.
14
2- Substance dissoute ou en suspension dans
l’eau:
a) Turbidité de l’eau:
Une eau chargée de matière en suspension est
dite turbide, on assiste alors à une diminution de
l’intensité lumineuse et par conséquent les
organismes ayant besoin d’un fort éclairement
vont disparaitre.
15
b) Les gaz dissous
L’Oxygène: En milieu aquatique l’oxygène joue souvent le
rôle de facteur limitant.
16
17
c) Les sels minéraux:
- les eaux naturelles ont des concentrations en sels très
variables.
-Eau de mer: sa composition chimique est plus stable
que celle des eaux douces.
La salinité moyenne est de l’ordre de 35g/l. Ainsi
on distingue les espèces:
* sténohalines: tolérance étroite aux variations de
salinité.
* euryhalines: supportent d’ importantes variations
de salinité
18
III- Les facteurs édaphiques
Le SOL est une formation meuble constitué d’un complexe
organo-minéral qui résulte de la transformation superficielle des
roches sous l’action conjointe des agents météoriques et des
êtres vivants.
Le sol est un milieu opaque qui se caractérise par l’absence
totale de la lumière.
19
Les Horizons du sol 20
Caractéristiques physiques du sol
21
Selon les proportions de sable, limons et argiles
on définit les textures suivantes:
Sable 70%
Limon 20%
Argile 10%
22
• La texture d’un sol détermine sa productivité:
24
Dans un sol bien structuré, les particules de sable et de
limon sont liées en agrégats par l'argile, l'humus et le calcium
(complexe argilo-humique).
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3
Introduction: Emergence d’un concept
nouveau « l’écosystème »
1- Première étape: étape statique.
Les espèces ne sont pas réparties au hasard. Il
existe des regroupements d’espèces animales
et d’espèces végétales en fonction des
paramètres abiotiques du milieu.
2- Deuxième étape: succession écologique.
Ces regroupements ne sont pas fixes dans le
temps, ils évoluent et correspondent à des
stades différents, aboutissant théoriquement à
un stade d’équilibre appelé CLIMAX.
Exemple de succession écologique : Terrain nu => végétation pionnière => prairie =>
arbustes => forêt
4
La succession écologique est le phénomène de colonisation d’un
milieu par les êtres vivants et de complexification de l’écosystème
dans le temps.
Le climax est l’écosystème le plus complexe d’un biotope donné. Il
présente une diversité spécifique et une biomasse maximales.
5
▪ Chaque stade correspond à un état d’équilibre.
Le stade final, dit Climax, est le stade
théorique, atteint en absence de
perturbation humaine!
▪ Le climax n’est pas le seul état à l’équilibre; tous
les stades intermédiaires correspondent à
différents niveaux d’équilibre en fonction des
conditions locales.
▪ Temps: le temps pour atteindre un climax
peut être très long (plusieurs centaines
d’années); des évènements catastrophiques (feux,
tempêtes, volcans) peuvent entraîner un retour
à l’état pionnier (état initial).
6
3-Troisième étape: les interactions écologiques.
Les espèces végétales et animales ne sont pas
«juxtaposées» au sein d’une association, des
interactions (nombreuses) existent entre elles: les
chaînes alimentaires. A l’influence des facteurs
abiotiques, s’ajoute maintenant l’influence des
relations biotiques = entre espèces vivantes.
• En 1921, Charles Elton, cherche à comprendre les
relations proies-prédateurs. Il constate que:
(i) les prédateurs sont toujours plus gros que
leurs proies;
(ii) les proies ont toujours une taille suffisante
pour fournir assez de nourriture aux prédateurs.
7
C’est le début de la notion de chaînes alimentaires:
producteurs primaires, consommateurs primaires,
Secondaires, tertiaires…
Il propose également une représentation sous forme
d’une pyramide des nombres.
9
La conception de Tansley a ensuite évolué, Il donna
en 1942 à l’écosystème, la définition qu'il possède
encore aujourd'hui:
- un écosystème est un ensemble formé par des
éléments biotiques ou vivants et par des
éléments abiotiques ou morts;
- Cet ensemble est soumis à des flux énergétiques et
à des relations trophiques.
Chaque niveau de l'écosystème est traité comme un
système thermodynamique échangeant de l'énergie
avec son environnement biotique et abiotique:
chaque niveau transfert environ 10% de l’énergie au
niveau suivant.
10
11
12
Partie 1 : La structure trophique de
l’écosystème:
13
1. Niveaux trophiques de l’écosystème:
Un niveau trophique est l’ensemble des organismes
qui obtiennent leur énergie à partir du même étage
alimentaire. Un niveau trophique = un étage alimentaire
Transfert Troisième
CARNIVORE DE 1e ORDRE niveau
(Consommateurs secondaires ) trophique
Transfert Deuxième
HERBIVORE niveau
(Consommateurs primaires ) trophique
Transfert
PRODUCTEURS Premier niveau
trophique
14
➢ Parfois, un cinquième niveau trophique s’ajoute: les
consommateurs quaternaires.
16
Exemple de chaîne alimentaire de la forêt
Déchets organiques:
excréments, urines,
Transformation des cadavres, détritus
débris en éléments végétaux…
minéraux
Détritivores 17
3- Les réseaux trophiques:
➢ Au sein des écosystèmes, les chaines alimentaires
sont souvent interconnectées. L’ensemble de ces
relations trophiques porte le nom de réseau
trophique.
➢ Un réseau trophique est formé par l’ensemble des
êtres vivants qui dépendent l’un de l’autre pour
l’alimentation.
18
4- Les producteurs des chaînes alimentaires
Cyanobactéries,
algues
Énergie
Chaîne microscopiques du
Aquatique lumineuse
photosynthétique plancton, grandes
algues et végétaux
aquatiques
Énergie tirée de Bactéries hébergées
l’oxydation du par les vers tubicoles
H2S (sulfure Chaîne des cheminées
Abyssal
d’hydrogène) et chimiosynthétique chaudes et par les
du CH4 moules des
(méthane) suintements froids.
19
20
Plage sous-marine de
moules à 800 m dans le
golfe de Mexique
21
Partie 2 : Le flux d’énergie dans l’écosystème
Consommateurs 3aire
Consommateurs 2aire
Consommateurs 1aire
Producteurs
10 000 J
28
iv: L’efficacité relative du transfert de l’énergie
de l’ATP: Une part de l'énergie de l'ATP n'est pas
récupérée lors d'une réaction chimique et se perd
en chaleur.
v: L’énergie dépensée pour maintenir la vie: Une
part de l'énergie des molécules d'ATP maintient le
métabolisme basal de l'animal et ses diverses
activités (reproduction, recherche de nourriture,…).
29
3- L’allocation énergétique de la Terre
- correspond au rayonnement solaire qui réussit à arriver
jusqu’au sol.
-De façon générale, plus le rayonnement solaire est intense
plus l'écosystème dispose d'énergie pour sa photosynthèse.
- L’intensité du rayonnement solaire dépend de l’angle
d’incidence des rayons lumineux qui frappent le sol. Cet
angle varie avec la latitude, la saison et l’heure de la journée.
-Lorsque l’angle d’incidence est Angle élevé
élevé (aux hautes latitudes, près
des pôles, mais aussi, le matin Angle faible
et le soir), il y a moins de lumière
et de chaleur qui parvient au sol. Angle élevé
30
- La Terre reçoit chaque jour environ
1022joules.
- Le rayonnement solaire est en grande partie
absorbé ou réfléchi par l'atmosphère selon les
variations du couvert nuageux et la quantité
de poussière contenue dans l’air au-dessus des
différentes régions.
- La majeure partie du rayonnement solaire qui
atteint la Terre tombe sur des terrains
dénudés et des étendues d’eau qui absorbent
ou réfléchissent l’énergie.
- Une petite quantité atteint les plantes, les
Algues et les Procaryotes photosynthétiques.
31
- Seule une fraction de cette petite partie a une
longueur d’onde appropriée à la photosynthèse
(le bleu-violet et le rouge ).
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PPN BIOMASSE
Forêt Faible productivité car Grande biomasse végétale
elle consomme une accumulée dans ses grands
grande portion des arbres formés de
produits de sa substances difficiles à
photosynthèse (par digérer.
respiration).
Prairie Grande productivité car Faible biomasse végétale
ses petites plantes car les petites plantes
respirent de façon annuelles sont rapidement
modérée. dévorées par les 3
herbivores.
❖La productivité primaire dépend, de façon
générale, de la qualité des facteurs abiotiques:
1- L’eau et la température influencent fortement
la productivité primaire des écosystèmes
terrestres.
* Dans les écosystèmes aquatiques l’eau,
abondante, et la température, peu variable, ont peu
d’influence sur la productivité primaire.
* En revanche dans les écosystèmes terrestres la
rareté de l’eau et les températures extrêmes ont
une grande influence sur la productivité primaire.
4
2- La lumière influence fortement la productivité
primaire des écosystèmes aquatiques
* Dans les écosystèmes terrestres la lumière,
abondante, a une influence plus restreinte sur la
productivité primaire.
5
* En revanche dans les écosystèmes aquatiques
l’absence de lumière dans les zones profondes bloque
la photosynthèse et la productivité primaire est
limitée à la zone éclairée (zone euphotique).
Océan
Lac
6
3- Les nutriments limitants (Azote, Fer, Phosphate)
influencent fortement la productivité primaire des
écosystèmes terrestres et aquatiques. On les ajoute
souvent sous forme d’engrais.
7
4- Influence des saisons sur la productivité
primaire des écosystèmes
Saison favorable:
Facteurs abiotiques favorables = grande productivité
primaire.
- En pays nordiques: productivité primaire plus grande
en printemps et été,
- En pays chauds : productivité primaire plus grande en
saison des pluies.
Saison difficile:
Facteurs abiotiques défavorables = productivité
primaire faible voire nulle.
- En pays nordiques: productivité primaire faible en
hiver. 8
FORÊT
TROPICALE
HUMIDE
MARAIS ET MARÉCAGE
Très petite surface x
0,4% 2 000 2,3% Très grande productivité
= Très petite
% de la PPN moyenne % de PPN contribution à la
surface (g/m2/an) planétaire productivité totale de la
planétaire Terre 10
Milieux marins Milieux terrestres Milieux dulcicoles
5- La productivité secondaire
❖ Productivité secondaire nette: Elle correspond à
l’accumulation, par les hétérotrophes, de nouvelle matière
organique servant à la croissance et à la reproduction.
Elle correspond à l’alimentation moins les pertes en
énergie (ce qui n’est pas mangé, ce qui n’est pas assimilé,
les coûts de la respiration cellulaire …)
❖ Rendement de consommation (RC) du consommateur
primaire. Une façon de vérifier sa performance !
RC constitue la fraction de l’énergie assimilée par un
organisme et mise en réserve dans sa biomasse.
200 J
100 J
Assimilation
C+R
67 J
100 J Respiration
Fèces, cellulaire (R)
urine et 33J
mue
Croissance (C)
Réponses:
- PSN=20J
- RC=40%
13
Le rendement de consommation (RC) des groupes
d’organismes varie beaucoup:
GROUPE DES ENDOTHERMES:
Dépensent de l’énergie pour maintenir leur température interne.
Insectivores Oiseaux Grands mammifères
RC de 0,9 % en RC de 1,3 % en RC de 3,1 % en moyenne
moyenne moyenne Les carnivores ont un
Contrôlent mal leur To Dépensent meilleur rendement que les
et doivent manger beaucoup d’énergie herbivores car la viande
beaucoup. pour voler. est plus facile à digérer
que l’herbe.
10000 J Producteurs
1% (1) 15
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3 → Carnivores secondaires
354 904 → Carnivores primaires
708 624 → Herbivores
5 842 424 → Producteurs
3
ii: Pyramides de masse (en g de masse sèche/ m2)
La largeur dépend de la biomasse impliquée dans
chacun des échelons de la chaîne alimentaire. Cela donne une
idée de la quantité de matière vivante.
10 → Carnivores secondaires
100 J → Carnivores primaires
1000 J → Herbivores
10000 J → Producteurs
6
Les pyramides d’énergie sont toujours DROITES.
Partie 3: Le flux de la matière dans
l’écosystème
minérale (décomposition).
- L'étape-clé de la circulation de la matière est son
«recyclage» après son passage dans la phase organique.
Le recyclage c’est la décomposition des matière organique
en matière minérale.
Reservoirs abiotiques Reservoir biotique
PRODUCTEURS
-Algues, plantes,
- TERRE - cyanobactéries et
certaines bactéries
- AIR
- EAU
CONSOMMATEURS
Animaux
Urine,
excréments,
cadavres…
DÉTRITIVORES
Bactéries et mycètes
11
- La décomposition est complète dans les sols bien aérés mais
incomplète dans les milieux peu ou non oxygénés comme les
boues et les eaux stagnantes.
Là où il y a de l’oxygène, la
respiration cellulaire décompose
CO2 et eau
complètement les molécules en
leurs éléments minéraux.
13
14
1. Importance biologique:
Les atomes de carbone sont nécessaires à l'élaboration
des chaînes carbonées qui structurent le vivant.
2. Forme utilisable par les organismes:
Les producteurs terrestres absorbent le carbone sous
forme de CO2 atmosphérique et les producteurs
aquatiques l'absorbent sous forme d'ions bicarbonates
HCO3- (aussi du CO2 dissous et des ions carbonates CO32-).
3. Principaux réservoirs:
Les roches calcaires et les combustibles fossiles sont les
principaux réservoirs du carbone.
4. Entrée dans la partie biotique du cycle et, sortie:
- Introduction par photosynthèse,
- Perte par respiration cellulaire, par dépôt dans les
roches calcaires et dans les matières partiellement 20
décomposées.
5- Les grands réservoirs naturels du carbone:
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3
4
b. Nitrification: oxydation de l’ammonium (NH4+) en Nitrite
(NO2-) et Nitrates (NO3- ) par les bactéries nitrifiantes. le
nitrate est la forme préférentiellement utilisée par les
végétaux et algues supérieures.
PO4 3- Ruissellement
9
• Lac jeune • Lac vieux
• Profond car peu de • Peu profond à cause des
sédiments accumulés ==> sédiments accumulés ==> eau
eau fraîche et claire chaude et peu transparente
• Pauvre en nutriments • Riche en nutriments
• Peu productif ==> eau claire • Productif ==> eau trouble
• Eaux oxygénée car peu de • Eau peu oxygénée car beaucoup
décomposition de décomposition 10
• Beaucoup d’espèces • Peu d’espèces, mort de
animales plusieurs
Processus de l’eutrophisation:
- L’accumulation des nutriments (azote et phosphore) dans le lac
le rend de plus en plus productif. Les algues et les plantes
aquatiques prolifèrent. Les cadavres des organismes devront être
décomposés (au fond du lac) par les décomposeurs. Ceux-ci
consomment de l’oxygène (respiration cellulaire).
- Lorsque l’équilibre est rompu parce qu’il y a trop de nutriments
dans le lac, les besoins en oxygène sont dépassés et les déchets
organiques commencent à s’accumuler. Le lac se comble
graduellement.
- L’eutrophisation est accélérée par le ruissellement des terres
déboisées, les engrais des terres agricoles, les débordement des
11
égouts, les phosphates des savons...
12
Biomes
Des subdivisions latitudinales sous forme de bandes, de
l'équateur vers les pôles.
Ensemble des écosystèmes d’une aire biogéographique et
nommé à partir de la végétation et des espèces animales qui y
prédominent.
Biome appelé aussi écozone ou écorégion.
Biome caractérisé par un climat qui détermine le type de
végétation.
Il n'y a pas de frontière nette entre deux biomes. Les zones de
transition où se chevauchent des deux systèmes se nomment
écotones.
Biome: une zone climatique+ un type de plantes+un
grand prédateur (Taïga: ours polaire, Savane: lion)
Deux grands types de biomes
Terrestres Aquatiques
Toundra Lacs
Forêt boréale (forêt de conifères: Taïga) Terres humides
Forêt tempérée Bassins xériques
Prairie tempérée (steppe) Cours d’eau
Savane Deltas
Forêt tropicale humide Estuaires
Forêt tropicale sèche Milieu marin
Déserts Récifs coralliens
Biomes Terrestres:
17
Biomes terrestres
Zones froides:
Toundra (Arctique, humide)
-Mousses, graminées; plantes herbacées à feuilles larges.
-Bœufs musqués, caribous et rennes. Prédateurs: ours (Ursus),
loup (Canis lupus), renard (Vulpes).
Zones froides:
Taïga (subarctique, humide) ou forêt boréale de conifères
-Pins, sapins, pruches.
-Mammifères: orignaux (Alces alces), ours bruns (Ursus arctos),
tigre de Sibérie.
Zones tempérées:
Zones tempérées:
Zones tempérées:
Forêt méditerranéenne:
-Cerfs (Cervus), chèvres
(Capra)
Zones chaudes:
Savane:
-Arbres épineux, graminées, petites plantes herbacées à feuilles
larges.
-Mammifères herbivores: gnous (Connachaetes), zèbres (Equus
zebra).
-Grands prédateurs: lion(Panthera leo), hyènes.
Zones chaudes:
Azonaux:
Les déserts et broussailles xérophytes : est un milieu caractérisé
par des conditions arides. Ce biome est caractérisé par une végétation
rare, basse dite xérophyte composée notamment de plantes succulentes
ou grasses.
Les prairies et broussailles de montagne : biome azonal constitué
de pelouses des hautes altitudes.
Biomes aquatiques:
La profondeur d’eau, l’hydrologie, la chimie de l’eau, la
lumière disponible et la température sont des facteurs
clés en décrivant les écosystèmes aquatiques.
Terres humides: une terre humide est un habitat inondé au moins une partie
de l’année et où vivent des plantes adaptées aux sols saturés d’eau. Certaines
terres humides sont inondées de façon permanente, alors que d’autres ne le sont
que périodiquement. Ces habitats regroupent les étangs, les marais et les
marécages.
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