IST1
IST1
IST1
Pour la satisfaction de leurs besoins sexuelles, la plupart des jeunes font recours au
relation illicite,en la trouvant la solution la plus convenable en rapport avec ce qu’un
marriage et une relation stable et saine demandent.
Les relations illicites sont souvent constaté au sein de notre société et spécifiquement
chez la population jeune adulte, ces relation sont l’origine de deux principaux risques
sociales et sanitaires ;les grossesses non désirées d’où le tabou des mamans célibataire
ce qui peut conduire vers la prostitution, ou des maladies sexuellement transmissible
qui composent un lourd fardeau socio-sanitaire a l’échelle mondiale
Selon l’OMS, les infections sexuellement transmissible sont des maladies qui se
transmettent principalement par contact cutané lors d’un rapport sexuel vaginal, Anal,
Ou oral .Certaines peuvent aussi se transmettre de la mère a l’enfant, pendant la
grossesse, à l’accouchement et lors de l’allaitement ( OMS 2021)
les infections sexuellement transmissibles (IST) sont définies par leur mode de
transmission lors des rapports sexuels, indépendamment du type de pratique sexuelle
nécessitants une prise en charge du ou des partenaires, ce sont des maladies
infectieuses et contagieuses, bénignes si elles sont traités correctement et précocement
et graves si elles sont négligées.
Chaque jour dans le monde, plus d’un million de personnes contractent une infection
sexuellement transmissible, asymptomatique dans la majorité des cas. Elles sont
contagieuses et responsables de complications graves pour l’homme, la femme, le
fœtus et le nouveau-né à tout âge, quels que soient le sexe, la race ou le milieu social.
On estime que chaque année, 374 millions de personnes contractent l’une des
quatre IST suivantes : chlamydiose, gonorrhée, syphilis ou trichomonase. On distingue
plus de 30 d’IST dues à des germes divers : bactéries, des parasites, des champignons
ou des virus. Il y a aussi quatre autres infections virales qui sont incurables :
l’hépatite B, le virus de l’herpès (virus Herpès simplex ou HSV), le (virus
d’Immunodéficience Humain) VIH et le papillomavirus humain (PVH). Le VIH reste
un problème majeur de santé publique, selon l’Organisation mondiale de la santé
(OMS) en 2020, 680 000 personnes sont mortes de causes liées au VIH et 1,5 million
de personnes ont été infectées. Environ le tiers des 34 millions de personnes infectées
par le VIH à travers le monde sont âgées de 10 à 24 ans. Dans la plupart des régions
du monde, c’est à dire la diminution des infections parmi les adolescents entraînera, à
terme, la baisse du nombre des infections dans toutes les tranches d'âge, on comprend
que les jeunes sont au cœur de la pandémie, ils jouent un rôle fondamental dans la
lutte contre cette dernière.
Par exemple en France en 2014, plus de 1100 cas de syphilis récente (moins d'un an),
plus de 1200 nouveaux cas de
gonococcies, plus de 14000 nouveaux cas de chlamydioses, près de 6600 découvertes
de séropositivité à VIH et 291 nouveaux cas d’hépatite B aiguë en 2013 (Brouard et al.
2016 )
Dans le meme cadre des maladies Vénérienne,le chancre mou est aussi fréquente surtout
en Afrique,dans les Caraïbes et le Sud-Est asiatique, due à le bacille anaérobie
facultatif Gram-négatif Haemophilus ducreyi ou bacille de Ducrey. L’incubation est
brève, en moyenne 2 à 5 jours, moins de 15 jours se manifestent au début par une
papule érythémateuse ou pustuleuse au siège de l’inoculation puis une ulcération
purulente, profonde et douloureuse, l’ulcération est souvent unique avec un aspect
ovalaire de 5 mm à 1,5 cm à bords décollés avec présence d’un double liseré jaune et
rouge. Le bord de l’ulcère est érythémateux, non induré, le chancre est indolore mais
douloureux à la pression et à la palpation, se localise sur la peau (fourreau de la verge
et scrotum chez l’homme, vulve chez la femme) que sur la muqueuse génitale
proprement dite (E. Caumes, 2016). La lésion génitale est souvent associe des
adénopathies satellites de siège inguinal, qui ont un caractère inflammatoire,
l’adénopathie peut s’évoluer vers la suppuration et la fistulisation : c’est le bubon
chancrelleux en absence de traitement et de repos. (Pierre Aubry, 2020). Les
complications sont principalement observées chez l’homme : phimosis, perte de
substance cutanée ("ulcère phagédénique"). (E. Caumes, 2016).
Aucun traitement spécial pour les lésions n’est nécessaire. Les ulcérations seront
maintenues propres et les ganglions lymphatiques mobiles seront évacués en piquant
l’aiguille dans la zone de peau saine qui entoure la lésion. L’incision et le drainage ou
l’excision des ganglions risquent de retarder la guérison et ne sont pas recommandés,
les Protocoles thérapeutiques recommandés sont ciprofloxacine, 500 mg par voie
orale, 2 fois par jour, pendant 3 jours ou érythromycine base, 500 mg par voie orale, 4
fois par jour, pendant 7 jours ou thromycine, 1 g par voie orale, en dose unique. Tout
patient infecté sera suivi jusqu’à l’apparition des signes d’améliorations ou de
guérison (OMS, 2005) .
La syphilis acquise comprend une syphilis précoce et une tardive, la syphilis précoce
englobe trois stades : primaire, secondaire, et latent précoce. La syphilis primaire se
caractérise par l’apparition d’ulcération unique, non purulente, rouge vernissé, indurée
et indolore (chancre syphilitique), peut être observe par tout et surtout sur le pénis, le
rectum, l’anus, la vulve, col d’utérus, la bouche et les lèvres et par une augmentation
de volume des ganglions lymphatique régionaux. Une syphilis primaire non ou mal
traitée s’évolue vers une syphilis secondaire qui peut inclure d’une condylomatos et
une lymphadénopathie généralisée ,de la fièvre, des maux de tête et une éruption
maculopapuleuse sur le flanc, les épaules, le bras, la poitrine ou le dos, qui touche
souvent la paume des mains et la plante des pieds. Lorsque les signes et les
symptômes disparaissent, les patients entrent dans une phase de latence, qui peut durer
plusieurs années. La syphilis latente précoce est une infection de moins de deux ans.
Des patients qui se trouvent dans les 1 à 2 premières années de latence sont toujours
considérés comme infectieux en raison d'un risque de 25 % de rechutes de syphilis
secondaire. La littérature historique suggère que 15-40% des individus non traités
développeront une syphilis tardive, qui englobe une syphilis latente tardive, l’ulcère
gommeux syphilitique, la syphilis cardiovasculaire et la des données plus récentes
suggèrent que la syphilis tertiaire moins fréquente aujourd'hui, peut-être en raison de
la large utilisation des antibiotiques (Peeling ,2017; OMS, 2005).
Le suivi des patients traites pour une syphilis precoce s’appuyer sur une évaluation de
leurs état clinique et on cherche à déceler une réinfection au cours de la première
année qui suit le traitement. L’état des patients traités avec benzathine
benzylpénicilline sera évalué cliniquement et sérologiquement au moyen d’un test non
tréponémique 3 mois plus tard pour apprécier le résultat du traitement, et après 6 mois
une deuxième évaluation doit être réalisé, selon les résultats à 6 mois, de nouveau à 12
mois, pour réévaluer l’état du patient et déceler une éventuelle réinfection. (OMS,
2005).
On parlant des IST d’origine bactériennes,fallait également mentionné La donovanose
ou granulome inguinal qui est dû à une bactérie Gram-négative intracellulaire
Klebsiella granulomatis, (connue précédemment sous le nom Calymmatobacterium
granulomatis). Les foyers d’endémie sont l’Inde, l’Australie, la Papouasie Nouvelle
Guinée, l’Afrique du sud, les Guyanes, les Caraïbes, le Brésil (Aubry,2020 ). Une
incubation longue 50 jours en moyenne, elle se présente comme des ulcérations
évolutives sans adénopathie associée, non douloureuses et très vascularisées saignent
facilement au contact (ulcérations dites framboisiformes). Elles sont localisées sur
l‘appareil génital ou, plus rarement, dans la région anale, La localisation la plus
fréquente chez l’homme est le prépuce, le sillon balano-préputial et plus rarement le
gland et chez la femme, la fourchette et les lèvres. (E. Caumes,2016 ; Aubry,2020 ;
OMS,2005)
Le traitement de première intention est un macrolide, soit érythromycine (2g/j en 2 à 4
prises quotidiennes) pendant une durée minimale de 21 jours, soit azithromycine. Il
existe plusieurs modalités d’administration de l’azithromycine: 1 g/semaine pendant
quatre semaines ou jusqu’à guérison, 500 mg/j pendant une semaine, en traitement
monodose avec une prise unique de 1g (aucune n'a été comparée avec l’autre). Les
fluoroquinolones peuvent aussi être utilisés : ofloxacine (200 mg x2/j), ciprofloxacine
(1 g/j) ainsi que le cotrimoxazole. La durée de traitement recommandé est au
minimum de deux à trois semaines. Les autres traitements, d’efficacité plus variable,
sont les cyclines, la streptomycine et la ceftriaxone (Caumes & al, 2016).
Dans le volet des virus, on cite L’hépatite B qui est une maladie virale du foie due au
virus hépatite B (VHB). Cette maladie se transmet facilement par voie sexuelle et par
le sang, elle peut provoquer des infections chroniques et entraîne un risque important
de décès par cirrhose ou cancer du foie pour les personnes exposées, il existe
néanmoins un vaccin sûr et efficace que protège de 98 à 100 % contre la maladie.
(OMS, 2020).
Il n’existe pas de traitement spécifique contre l’hépatite B aiguë. Par conséquent, les
soins visent à préserver le confort du malade et un équilibre nutritionnel adéquat aussi
de remplacer les pertes liquidiennes dues aux vomissements et aux diarrhées. Le plus
important est d’éviter toute médication inutile. Il convient d’éviter d’administrer de
l’acétaminophène, du paracétamol ou encore des antiémétiques. (OMS, 2020). Les
infections chroniques par le virus de l’hépatite B peuvent être traitées par des
médicaments, notamment des agents antiviraux par voie orale. Ce traitement peut
ralentir la progression de la cirrhose, réduire l’incidence des cancers du foie et
améliorer la survie à long terme. (OMS, 2020).
La deuxième atteinte viral sont Les virus de l’herpès qui se classent en deux
catégories, le HSV-1 qui se transmet principalement par contact des muqueuses
buccales et provoque l’herpès labial (dont l’un des symptômes peut être le « bouton de
fièvre »), mais peut également provoquer un herpès génital, et le HSV-2, sexuellement
transmissible, est à l’origine de L’herpès génital, dans le monde, 3,7 milliards de
personnes de moins de 50 ans (67 % de la population) sont infectées par le HSV-1 et
491 millions de personnes âgées de 15 ans à 49 ans (11 % de la population) sont
infectées par le HSV-2. L’herpès néonatal peut survenir lorsqu’un nourrisson est
exposé au HSV pendant l’accouchement. C’est une maladie rare, qui survient dans
environ 10 accouchements sur 100 000 au plan mondial, mais peut entraîner une
incapacité neurologique durable ou le décès. (OMS, 2022).
L’herpès labial est le plus souvent asymptomatique, mais les symptômes comportent
des lésions vésiculaires ou des plaies ouvertes (ulcères) douloureuses à l’intérieur ou
autour de la bouche (boutons de fièvre). Les sujets infectés ressentent souvent des
picotements, des démangeaisons ou des sensations de brûlure autour de la bouche,
avant l’apparition des lésions. Ces symptômes peuvent réapparaître de temps en temps
et la fréquence de ces récidives varie d’une personne à l’autre. Pour l’herpès génital
peut être asymptomatique ou s’accompagner de symptômes bénins qui ne sont pas
reconnus. Lorsqu’il y a des symptômes, il se caractérise par une ou plusieurs lésions
vésiculaires ou ulcéreuses génitales ou anales. En outre, les symptômes d’une nouvelle
infection comprennent souvent de la fièvre, des courbatures et un gonflement des
ganglions lymphatiques. Après un épisode initial parfois sévère, des récidives peuvent
se produire. En général, l’herpès génital causé par le HSV-1 ne se reproduit pas
fréquemment. Dans le cas du HSV-2, les symptômes récurrents sont fréquents.
Toutefois, les récidives sont souvent moins sévères que lors du premier épisode et ont
tendance à diminuer avec le temps. Chez les sujets immunodéprimés, notamment en
cas d’infection à VIH à un stade avancé, les symptômes de l’herpès peuvent être plus
graves et les récidives plus fréquentes. Le HSV-2 peut entraîner des complications
rares comme la méningo-encéphalite ou une infection disséminée. Rarement, on peut
aussi observer des complications plus sévères comme une encéphalite ou une kératite.
(OMS, 2022).
Le médecin traitant pose le diagnostic en examinant son patient. Si les lésions ne sont
pas typiques de l'herpès labial ou face à des complications, il fait pratiquer un
prélèvement local pour identifier le virus présent dans les vésicules. En cas de
suspicion d’atteinte de l’œil (kératite), il demande un avis ophtalmologique. Comme
traitement local de l'herpès labial, il est utile d’utiliser une crème antivirale pour
diminuer la durée de la contagion et réduire l'intensité de l'herpès labial, une crème
anesthésiante peut soulager les douleurs. Elle est contre-indiquée chez l'enfant en
raison du risque de fausse route. Pour le traitement par voie orale, dans certains cas de
récurrence (au moins six mpoussées d’herpès par an), le bouton de fièvre nécessite
généralement un traitement antiviral oral prolongé pour prévenir les récidives. (Ameli,
2019).
Il faut consulter le médecin traitant dès l’apparition des premiers symptômes pour
poser le diagnostic d'herpès génital, en cas de doute, il prescrit un prélèvement du
liquide que contiennent les vésicules. Cet examen permet d’identifier le virus de
l'herpès ou de rechercher la présence d'antigènes viraux. L'herpès génital est traité par
un médicament antiviral qui est pris par voie orale. S'il est pris suffisamment tôt, il
diminue l'intensité et la durée des lésions, Mais il n'élimine pas les virus « dormants »,
donc ne permet pas une guérison définitive. Lors de la primo-infection, le traitement
antiviral peut être associé à un médicament antalgique. Lors des récidives, ou poussées
d’herpès génital, le traitement antiviral est proposé si les lésions sont douloureuses et
gênantes, et s’il y a un risque de contagion. Il doit être pris le plus tôt possible dès
l’apparition des premiers symptômes. (Ameli, 2019).
Pour prévenir l’herpès labial en cas de symptômes, on doit éviter tout contact buccal
avec autrui (y compris les des rapports sexuels oro-génitaux) et ne partager aucun
objet en contact avec la salive. Il faut également s’abstenir de tout rapport sexuel tant
que ces symptômes sont présents. Pour les personnes sexuellement actives,
l’utilisation régulière et correcte des préservatifs est le seul moyen de prévenir l’herpès
génital ou d’autres infections sexuellement transmissibles. Néanmoins, il peut y avoir
une infection par le HSV du fait du contact avec les parties génitales ou anales qui ne
sont pas recouvertes par le préservatif. La circoncision médicale peut également
protéger l’homme à vie, mais partiellement, contre le HSV-2, en plus du VIH et du
papillomavirus humain. Les femmes enceintes présentant des symptômes d’herpès
génital doivent informer leurs prestataires de soins. La prévention d’une nouvelle
infection par le HSV-2 est particulièrement importante pour les femmes en fin de
grossesse, car c’est là où le risque d’herpès néonatal est le plus élevé. (OMS, 2022).
Les symptômes varient en fonction du stade de l’infection, les sujets peuvent rester
asymptomatiques ou manifester un syndrome grippal avec de la fièvre, des céphalées,
un érythème ou un mal de gorge dans les premières semaines qui suivent l’infection
initiale, à mesure que l’infection affaiblit peu à peu le système immunitaire, d’autres
signes et symptômes peuvent apparaître, comme un gonflement des ganglions
lymphatiques, une perte de poids, de la fièvre, de la diarrhée et de la toux. De graves
maladies sont susceptibles de se déclarer en l’absence de traitement comme une
tuberculose, une méningite à cryptocoque, des infections bactériennes sévères ou
certains cancers, tels que des lymphomes ou le sarcome de Kaposi, entre autres.
(OMS, 2021).
Cette infection peut se transmet par plusieurs modes, figurent : Les rapports sexuels
non protégés dont le risque de la contamination est très élevé (surtout au cours du
premier rapport sexuel, lors des règles ou si le rapport s'accompagne de violence …),
l'échange de seringue chez les usagers de drogues injectables, la transmission mère-
enfant lors de la grossesse, pendant l'accouchement (surtout par voie basse) et lors de
l'allaitement, et les transfusions sanguines et dons d'organes. (Ameli, 2021).
Parmi les facteurs qui accroissent le risque pour un individu de contracter une
infection à VIH, on trouve : la pénétration anale ou vaginale non protégée, a présence
d’une autre infection sexuellement transmissible (syphilis, herpès, chlamydiose…), les
injections, les transfusions sanguines à risque, les greffes de tissus ou es piqûres
d’aiguille accidentelles, les accidents d’exposition au sang (AES) notamment chez les
agents de santé. (OMS, 2021).
Avant la mise en place du traitement, un bilan doit être réalisé comprenant l’historique
complet des antécédents médicaux, familiaux, les vaccinations et la liste exhaustive de
toutes les médications du patient, avant la mise en route sous traitement aussi un
examen clinique complet (cutané, oral, aires ganglionnaires, foie, rate poumons cœur)
doit être également réalisé. Le bilan biologique de base comprend des CD4 et une
charge virale ainsi qu’un ionogramme. (Jean Cyr Yombi, 2018). Pour les patients en
phase SIDA (CD4 < 200/mm³), La restauration immunitaire induite par les
antirétroviraux est la meilleure stratégie pour prévenir la survenue d’infections
opportunistes. La prescription médicamenteuse dans le cadre des infections
opportunistes se pose dans 3 contextes : Prophylaxie primaire qui concerne
essentiellement les patients très immunodéprimés, Traitement curatif qui doit être
débuté en urgence pour traiter les infections opportunistes, avec une évaluation de son
efficacité après 2-3 semaines, et la prophylaxie secondaire qui consiste en un
traitement d’entretien de l’infection à posologie réduite qui sera poursuivi jusqu’à
restauration immunitaire. (HAS, 2007). Une fois le traitement mis en place, un suivi tri
ou biannuel se fera chez le spécialiste avec suivi de la charge virale et des CD4. Le
reste du bilan, surtout biologique, sert à suivre les éventuelles toxicités du traitement
antirétroviral. (Jean Cyr Yombi, 2018).
Prévenir les IST ? Lorsqu’ils sont utilisés correctement et avec constance, les
préservatifs constituent l’une des méthodes de protection les plus efficaces contre les
IST/sida, ils protègent également contre les grossesses non désirées, il est mieux de les
utiliser pour tout rapport sexuel vaginal ou anal. Il y’a aussi de vaccins sûrs et
particulièrement efficaces contre deux IST virales : l’hépatite B et l’infection à PVH,
Ces vaccins ont un rôle majeur dans la prévention des IST. D’autres interventions
biomédicales visant à prévenir certaines IST sont entre autres la circoncision
masculine, l’utilisation d’antimicrobiens, la fidélité et l’abstinence. (OMS, 2021).
Les IST passent souvent inaperçues dans un premier temps, le dépistage permet donc
de savoir si on est porteur d'une IST. Il est important de se faire dépister régulièrement
par une recherche de ces IST dans les urines pour le chlamydiae et le gonocoque, dans
le sang pour le VIH, l'hépatite B et la syphilis ou par un frottis cervico-utérin pour les
papillomavirus humains ( DR.CHARRIER-COUTOLEAU AMELIE,2017 )
une information de toute la population générale avant même les premiers rapports
sexuels afin de mieux connaître les IST et de s'en protéger efficacement est
primordiale et indispensable et protéger son partenaire ( DR.CHARRIER-
COUTOLEAU AMELIE,2017 ).
L’adolescence est un passage, une transition entre l’enfance et l’âge adulte. C’est
aussi une construction sociale de relations amicales ou amoureuses avec des personnes
extérieures à sa famille, de découverte d’une sexualité. Ce sont donc eux les
adolescents, lycéens et collégiens,, qu'il faut informer le plus et mettre à leur
disposition des ressources libres d'accès sur le dépistage et les IST afin de former une
future génération plus sage de sa propre santé sexuelle ( DR.CHARRIER-
COUTOLEAU AMELIE,2017 ).