Pensées de Marc Aurèle
Pensées de Marc Aurèle
Pensées de Marc Aurèle
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catal
Bc
yhu 2772
Universitäts -
Bibliothek
in Basel.
Geschenk
DE
MARC - AURÈLE
CORBEIL. - Typ . et stér. de CRÉTÉ.
PENSÉES
DE
MARC - AURÈLE
précédéo
DEUXIÈME ÉDITION
SS
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BIB
REVUE ET CORRIGÉE
SI
LIO
ER
IV
THE
UN
BASED
PARIS
1867
8
93-2
1
DIVIS - VOLETE
DEVZNEZ
« Si l'on veut pénétrer dans ce livre si simple, il faut le lire
avec simplicité, écarter les discussions philosophiques , ne pas
regarder au système qu'il renferme . On fait tort à Marc-Aurèle
quand on rajuste en corps de doctrine ces pensées décousues,
et que de ces libres et paisibles effusions on fait un sujet d'éru-
dition et de controverse. Ce n'est pas une œuvre de philosophie,
mais , si l'on peut dire , de piété stoïque. On ne le comprend que
si on le lit avec le cœur . Une àme qui se retire dans la soli-
tude, qui veut oublier les jugements des hommes , les livres, le
monde, qui ne s'entretient qu'avec elle-même et avec Dieu , ne
doit pas être l'objet de curiosités vaines . Il y a une bienséance
morale à l'écouter comme elle parle, avec candeur , à se laisser
charmer par son accent. Serait - ce donc se montrer trop profane
que d'apporter à la lecture de ce livre si pur , quelques-uns des
sentiments que nous croyons nécessaires pour bien goûter la
mysticité de Gerson et de Fénelon ? >>
C. MARTHA, les Moralistes sous l'Empire romain, page 213 ;
Paris, 1864 , in- 8°.
side
sun double
l'homme est contenu tout entier dans
axiome : Conformité à notre nature particulière et
à la raison que nous portons en nous ; Conformité à
la nature universelle et à la raison suprême , sources
communes de la raison de chaque être et de sa na-
ture. Il n'y a rien qui soit plus vraiment conforme
à la nature humaine que de nous aidlerer les uns
u les
autres et d'échanger entre nous de mutuels secours .
L'humanité nous commande d'aimer comme nos
frères ceux -là mêmes qui nous ont offensés . Il n'y a
qu'une seule vengeance avouée par la raison : c'est
de ne pas nous rendre semblables à ceux dont nous
avons à nous plaindre . Nos actions ne doivent avoir
jamais qu'un mobile , l'accomplissement du bien ; et
nous devons faire le bien pour lui-même , indépen-
damment de tout ce qui pourra en advenir , et san
aucun regard ni à notre utilité personnelle , ni aux ré-
compenses qui y seraient attachées . Ne publions pas
nos bienfaits ; oublions -les, et passons à d'autres :
soyons comme la vigne , qui donne son fruit et s'em-
presse de recommencer sa tâche : elle ne fait point
valoir à nos yeux sa fécondité ; elle a obéi à la nature ,
et tout est dit pour elle .
Jusqu'ici nous n'avons guère vu que le philosophe
stoïcien. Toutes ces doctrines se
se retrouvent plus ou
moins explicitement dans Épictète, dans Sénèque ,
dans Cicéron , dans ce que nous connaissons des
34 INTRODUCTION.
AM
40 INTRODUCTION.
INTRODUCTION . 41
paragraphes .
Un Français du dernier siècle , homme de mérite,
et qui s'entendait aux matières philosophiques ,
M. de Joly, s'imagina, après une première lecture
du livre de Marc -Aurèle dans la traduction de Da-
cier, que Marc-Aurèle avait eu dessein de composer
un traité proprement dit, ou tout au moins qu'il
s'était proposé de ranger un jour, systématique-
ment et par ordre de matières, les pensées qu'il
avait jetées sur ses tablettes au hasard , et suivant
l'inspiration du moment. M. de Joly crut faire dès
lors une œuvre méritoire en publiant une édition
nouvelle de cette traduction , qu'il divisa en un cer-
tain nombre de cchapitres , avec des titres de son
invention , sous chacun desquels il coordonna toutes
les pensées qui avaient entre elles une analogie plus
ou moins marquée . Il traduisit ensuite pour son
propre compte le même ouvrage, et persista dans
son premier système . Il s'y était même confirmé
davantage par la description d'un manuscrit du
Vatican, dont Winckelmann lui avait communiqué
INTRODUCTION . 45
ALEXIS PIERron .
20
5
PENSÉES
DE L'EMPEREUR
LIVRE PREMIER
II
III
IV
pense 9.
Domitia Calvilla , ou Lucilla . Capitolin lui donne ces deux
noms . Spartien la nomme seulement Lucilla . Elle était fille de
Calvisius Tullus , qui fut deux fois consul .
5 C'est l'éternel et immuable principe de la vraie morale .
Méditer le crime, dit énergiquement Juvénal , c'est être coupable .
Il n'y a pas de sophisme qui puisse jamais affaiblir cette indispen-
sable vérité.
6 Le rhéteur Aristide loue particulièrement la frugalité de
Marc-Aurèle .
7 Son bisaïeul maternel , Catilius Sévérus . Annius Vérus, le
bisaïeul paternel , était mort quand Marc-Aurèle n'était encore
qu'un très -jeune enfant . Cependant on pourrait dire que c'est
Annius Vérus qui avait réglé le plan d'éducation , et que son fils ,
celui qui a élevé Marc-Aurèle , s'y est religieusement conformé .
Le bienfait remonterait alors au bisaïeul paternel ..
8 Capitolin dit que Marc-Aurèle fréquenta les écoles publiques
de déclamation ; mais c'est dans sa jeunesse, ou même plus tard,
et non pas dans son enfance . Il n'y a aucune contradiction entre
le témoignage de Capitolin et le texte des Pensées .
9 Le précepteur était, suivant la comédie , le plus mal payé des
domestiques .
LIVRE I. 53
VI
VII
VIII
IX
XI
XII
XIII
XIV
XV
XVI
XVII
II
III
IV
⚫ Cette pensée, que nous avons déjà vue indiquée plus haut, se
trouve plusieurs fois dans Sénèque, mais sous une forme moins
absolue . Sénèque, écrivain de métier autant que philosophe,
recommande seulement la modération en fait de lecture. 11 pro-
clame la supériorité de l'étude de soi-même, mais sans y.sacri-
fier tout le reste.
10 Marc-Aurèle commente lui-même, liv. IV, § 48, cette pensée,
et par les exemples les plus frappants, par les images les plus
vives:
11 Il y a là comme un souvenir du rusticus expectat d'Horace,
et surtout de l'énergique réflexion de Phèdre :
Tempus elapsum semel
Non ipse po ssit Jupiter reprehendere.
LIVRE II. 75
ㄓ
V
VI
VII
VIII
IX
18 Perse, III, 12 :
Quem te deus esse
Jussit, et humana qua parte locatus es in re .
19 « Nos natures, disait Chrysippe, sont des parties de la nature
❝ du tout. »
20 Ce n'est pas ici le seul point sur lequel Marc-Aurèle se soit
éloigné des sentiments outrés des premiers stoiciens. Le paradoxe
de l'égalité des fautes est insoutenable. On ignore à quel ouvrage
de Théophraste Marc- Aurèle se réfère. Mais Aristote, avant
Théophraste, avait développé cette doctrine. Voir la Morale à
Nicomaque, VII, 6. D'ailleurs le bon sens et la justice ont fait
de tout temps la distinction.
7.
78 LIVRE II.
ΧΙ
XII
XIII
XIV
XV
XVI
XVII
33 Épictète va, s'il est possible, plus loin encore. Il veut qu'on
applique la règle en toutes choses, et qu'on n'allonge pas même
le doigt sans se servir de la règle .
84 C'est l'univers, le xóσμos , comme l'avaient admirablement
nommé les philosophes antiques. On trouve partout, chez les
anciens , cette image de la cité du monde; mais personne n'a su
rendre comme Marc-Aurèle, ici et dans d'autres passages, toutes
les idées qu'elle contient.
35 Voir la note G, à la suite des Pensées.
84 LIVRE 11.
II
qui l'a inventée. C'est sans doute une formule des premiers stoi-
ciens. Elle dit admirablement ce qu'on appelle en psychologie la
direction des facultés de l'âme.
2 Voir la note H, à la suite des Pensées.
3 Sénèque, Lettre 41 : « Vitem laudamus, si fructu palmites
«< onerat ; si ipsa ad terram, pondere eorum quæ tulit, adminicula
« deducit. »
LIVRE III . 87
III
IV
VI
VII
VIII
IX
28 Sénèque avait dit que l'homme sage doit non pas fuir la vie,
mais en sortir ; et Épictète, qu'il doit obéir avec empressement à
l'ordre du départ .
29 Horace Pus atque venenum .
30 Cette comparaison de la vie et du théâtre est développée au
long dans Épictète. Marc -Aurèle y revient encore dans d'autres
passages. On connaît celui de Sénèque : Quomodo fabula , sic vita,
etc. Voyez la Lettre 77.
31 Voir la note O, à la suite des Pensées.
LIVRE III . 95
XI
XII
XIII
XIV
XV
XVI
II
III .
& Sénèque commente sans cesse, avec son ami Lucilius , le ver
fameux d'Horace :
Cœlum, non animum mutant, qui trans mare currunt.
5 Il s'agit de ces dóyμata , de ces principes fixes que le sage doit
toujours avoir sous la main, et dont il a été question plus haut,
liv . III, § 12.
6 J'ai pris l'expression dans le sens moral complet, et non pas
seulement comme l'équivalent de récréation , qu'elle pourrait avoir
9.
102 LIVRE IV .
IV
VI
VII
VIII
IX
'XI
XII
23 Ailleurs Marc-Aurèle cite un poëte qui dit que Dieu fait tout
par des lois.
24 On peut voir là une allusion au si fractus illabatur orbis.
25 Sénèque dit qu'il y a un moyen de se venger de l'outrage ,
c'est d'en dérober le plaisir à son auteur en s'y montrant insen-
sible.
26Le ἡγεμονικόν est qualifié ici ὁ τῆς βασιλικῆς καὶ νομοθετικῆς
Móyos, la raison royale et législative . Cette périphrase est un
saisissant commentaire de la formule stoïcienne.
7108 LIVRE IV .
lité 27, ou toute autre raison analogue ; mais seule-
ment celles-là, et non point le plaisir 28 ou l'honneur
que nous y avons pu apercevoir .
XIII
XIV
XV
XVI
XVII
XVIII
XIX
XX
XXI
XXII
XXIII
XXIV
calme règne dans ton âme. Il eût été mieux peut- être
de dire : Fais ce qui est nécessaire, et tout ce
qu'exige la condition d'un être sociable , et de la
manière qu'elle l'exige . Il y aura là tout ensemble et
la satisfaction du bien accompli, et aussi celle d'a-
voir fait un petit nombre d'actions . En effet, la plu-
part de nos paroles et de nos actions ne sont pas né-
cessaires les retrancher, c'est se donner plus de
loisir, moins de trouble d'esprit. Par conséquent, il
faut, sur chaque chose, se faire cette question : Ceci
n'est-il point chose sans nécessité ? Or, il faut sup-
primer, non-seulement les actions inutiles, mais
encore les pensées inutiles ; car, ôtez ces dernières ,
il n'y a même plus cause d'actions superflues.
XXV
XXVI
XXVII
XXX
XXXI
XXXII
XXXIII
XXXIV
XXXV
XXXVI
XXXVIII
XXXIX
XL
XLI
XLII
1978 J'ai ajouté les mots : à celui qui vit contre la loide la nature.
Le mot étions et la fin de la phrase. contiennent virtuellement
cette idée. On peut supposer ou que le texte est corrompu, ou
que Marc-Aurèle, qui ne se piquait pas, en fait de style, d'une
exactitude bien rigoureuse, s'est contenté d'indiquer vaguement
ce qu'il voulait dire. L'ellipse, supportable peut-être en grec,
rendrait le français inintelligible.
LIVRE IV. 121
XLIII
XLIV
XLV
XLVI
XLVII
XLVIII
XLIX
LI
II
IV
VII
VIII
IX
XI ab Beres
XII
XIII
XIV
XV
XVII
XVIII
XIX
XX
XXI
XXII
XXIII
XXIV
XXV
$
XXVI
XXVII
XXVIII
XXIX
XXX
XXXI
XXXII
XXXIII
XXXIV
XXXV
XXXVI
II
que autre chose ? car, mourir, c'est aussi une des ac-
tions de la vie ; et là il suffit, comme dans le reste ,
5
de bien disposer ce qui est entre nos mains
III
IV
VI
VII
VIII
IX
1
Toutes les choses s'accomplissent selon les lois de
la nature de l'univers 12, et non point en vertu de
quelque autre nature qui envelopperait celle-ci exté-
rieurement, ou qui serait enfermée en elle , ou qui
serait suspendue en dehors d'elle.
XI
XII
14 Les mots ala yíveolar sont la fin d'un vers hexamètre. Xylan-
der y voit un souvenir de ce vers d'Homère :
᾿Αλλ' ὑμεῖς μὲν πάντες ὕδωρ καὶ γαῖα γένοισθε.
Mais cela ressemble bien peu .
15 Voir la note BB, à la suite des Pensées.
16 Sénèque avait dit, Lettre 103 : « Quantum potes , in philoso-
a phiam secede . Illa te sinu suo proteget : in hujus sacrario eris
« aut tutus, aut tutior,
156 LIVRE VI.
XIII
XIV
XV
XVI
XVII
XVIII
XIX
XX
ΧΧΙ
XXII
XXIII
XXIV
XXV
XXVI
XXVII
XXVIII'
XXIX
XXX
ΧΧΧΙ
XXXII
XXXIII
XXXIV
XXXV
XXXVI
XXXVII
XXXVIII
XXXIX
XL
XLI
XLII
XLIII
XLIV
XLV
60 Même observation.
61 Voyez passim, et plus haut les §§ 16 et 40 de ce livre.
62 Sénèque remarque que quelques-uns vivent à la fois pour
les deux cités , quelques-uns pour l'une seulement, quelques-uns
seulement pour l'autre. Marc- Aurèle n'opte point. Philosophe et
homme d'État, il sent sa double condition , son double devoir .
172 LIVRE VI.
XLVI
XLVII
XLVIII
XLIX
LII
LIII
LIV
LV
LVI
LVII
LVIII
LIX
II
213
Comment détruire en soi ses pensées, à moins
d'éteindre les perceptions des sens qui leur corres-
pondent ? Or, il est en ton pouvoir de ne pas les ra-
III
IV
VI
VII
IX
11 Cicéron avait dit, dans les Devoirs, qu'il n'y a pas d'existence
i de condition qui puisse se passer d'aides .
12 Comparez Sénèque, Lettres 13 et 74.
13 Marc-Aurèle exprime la même pensée avec une image frap-
pante, liv. XII , § 9 .
14 Voyez passim, et notamment liv. VI, § 38.
15 Voyez liv. IV, § 45, et liv. V, § 8.
16 Voyez liv. IV, § 40.
17 Voyez liv. II, § 16 .
LIVRE VII. 181
ΧΙ
XII
XIII
XIV
XV
XVI
XVII
XVIII
XIX
XX
XXI
XXII
XXIII
XXIV
XXV
XXVI
XXVII
XXVIII
XXX
XXXI
XXXII
XXXIII
XXXIV
XXXV
XXXVI
XXXVII
XXXVIII
XXXIX
XL
XLI
XLII
XLIII
XLV
XLVI
XLVII
XLVIII
XLIX
LI
Et ailleurs
LII
LIII
LIV
LV
LVI
LVII
LVIII
LIX
LX
LXI
LXII
LXIV
LXV
LXVI
LXVII
LXVIII
LXIX
LXX
LXXI
LXXII
LXXIV
LXXV
11
III
VI
VIII
IX
XI
XII
14
210 LIVRE VIII .
XIII
XIV
XV
13 Voyez liv. V, § 9.
14 Voir la note JJ, à la suite des Pensées .
15 Voyez passim, et notamment liv. VII , § 26.
16 Autre lieu commun de la doctrine.
LIVRE VIII . 211
XVI
XVII
XVIII
XIX
XX
20 Lucrèce encore :
Huc accedit uti quæque in sua corpora rursum
Dissolvat natura, neque ad nihilum interimat res.
21 Les astres, divinités intermédiaires entre Dieu et le monde .
22 Voyez liv . V, § 1 , et liv. IX, § 9.
23 Ceci rappelle le vers de Plaute, dans les Captifs :
Enimvero di nos quasi pilas homines habent.
24 Voyez liv. IV, § 42, et liv. VII , § 23.
25 C'est-à-dire que la lampe est indifférente à ce qu'on l'al-
lume ou à ce qu'on l'éteigne.
LIVRE VIII. 213
XXI
XXII
XXIII
XXIV
XXV
XXVI
XXVII
XXVIII
XXIX
XXX
XXXI
XXXII
XXXIII
XXXIV
XXXV
XXXVII
XXXVIII
XXXIX
XL
XLI
XLII
XLV
XLVI
XLVII
XLVIII
XLIX
LI
LII
LIII
LIV
LV
LVI
LVII
LVIII
Les hommes sont faits les uns pour les autres 103
corrige-les donc, ou supporte- les 104.
LX
LX1
II
III
IV
VI
VII
VIII
IX
XI
XII
XIII
XIV
XV
XVI
XVII
XVIII
XIX
XX
XXI
XXII
XXIII
XXIV
XXV
XXVI
XXVII
XXVIII
XXIX
XXX
ΧΧΧΙ
XXXII
XXXIII
XXXIV
XXXV
XXXVI
XXXVII
XXXVIII
XXXIX
XL
XLI
XLII
22
LIVRE X
II
III
IV
VI
15 Voyez liv . II , § 3 .
16 Voyez la note UU, à la suite des Pensées.
17 Voyez liv . V, § 35, et liv. VIII , § 56.
18 Voyez liv. II, § 2, et liv. IX, § 22.
19 Voyez passim, et notamment liv . II, § 16.,
22 .
258 LIVRE X.
VII
VIII
29 Horace, Épitres , 1 , 16 :1
Vir bonus ac prudens dici delector ego ac tu.
Qui dedit hoc hodie, cras, si volet, auferet ; ut, si
Detulerit fasces indigno, detrahit idem.
Pone, meum est, inquit ; pono , tristisque recedo.
Sénèque, Lettre 59 : « Optimos nos esse, sapientissimos, affir-
« mantibus assentimur, quum sciamus illos sæpe mentiri ; adeo-
« que indulgemus nobis, ut laudari velimus in id cui contraria
« maxime facimus. »
.30 Les îles où, suivant la mythologie , vivaient après la mort les
hommes qui avaient pratiqué la vertu en ce monde.
31 Voir la note XX, à la suite des Pensées.
LIVRE X. 261
IX
XI
XII
XIV
XV
XVI
XVII
XVIII
XIX
XX
XXI
XXII
XXIII
XXV
XXVI
XXVII
XXVIII
XXIX
XXX
XXXII
XXXIII
XXXV
XXXVI
XXXVII
24
LIVRE XI
II
III
IV
VI
et encore :
et :
VII
VIII
IX
ΧΙ
XII
XIII
XIV
XV
XVII
ance
Songe à l'origine de chaque objet 52, à la ubst
qui le constitue, aux changements qu'il doit subir 53,
au résultat de ces changements : toutes choses où il
n'y aura pour lui aucun mal 54.
XVIII
XIX
XX
XXI
80 Voyez liv. IX , § 9 .
81 Voyez liv. X, § 25 , et plus haut le § 9 de ce liv. XI.
82 Le texte dit súxoivwvnoía;. Voyez, à propos d'un autre pas-
sage, liv. I, § 16, l'explication d'un mot analogue, xoivovonμoσúvý.
83 Sénèque, Lettre 20 : « Vitium est hæc vitæ diyersitas, et
- signum vacillanti animis ac nondum habentis tenorem suum. »
LIVRE XI. 295
XXII
XXIII
XXIV
XXV
XXVI
XXVII
XXIX
XXX
XXXI
XXXII 1
XXXIII
XXXIV
•
298 LIVRE XI.
Mais c'est un mot de mauvais augure . Mais
rien n'est de mauvais augure, dit-il, qui exprime
quelque œuvre de la nature ; sinon, parler moisson
serait de mauvais augure .
XXXV
XXXVI
XXXVII
XXXVIII
XXXIX
II
III
IV
VI
VII
VIII
IX
XI
XII
XIII
XIV
XV
XVI
c'est vouloir qu'il n'y ait pas de suc dans la figue, que
les enfants ne vagissent pas , que le cheval ne hennisse
pas ; et ainsi des autres choses qui sont nécessaires 34 .
Que pouvait faire autre chose un homme d'un tel ca-
ractère ? Si tu es habile , eh bien ! guéris son caractère .
XVII
XVIII
XIX
XX
XXI
XXII
XXIV
XXV
XXVI
XXVII
XXVIII
XXIX
XXX
XXXI
XXXII
XXXIII
XXXIV
XXXV
Celui qui pense que tout est bien qui arrive à son
temps ; qu'il est égal d'avoir accompli , en se confor-
mant à la droite raison, un nombre d'actions plus ou
moins grand ; celui enfin qui regarde comme indiffé-
rent d'avoir vu ce monde pendant plus ou moins
d'années, celui-là n'envisage pas la mort avec effroi.
XXXVI
NOTE A, p . 63.
NOTE B, p . 65 .
NOTE C , p. 75 .
NOTE D, p . 81 .
NOTE E, p . 81 .
322 NOTES .
NOTE F , p . 82 .
NOTE G, p. 83 .
NOTE H, p . 86.
NOTE I, p . 87 .
NOTE J, p . 88.
NOTE K, p . 90.
NOTE L, p . 90 .
13 J
Socrate, en maint endroit des dialogues de Platon , ex-
prime le même mépris pour l'approbation de la multi-
tude . Il va jusqu'à dire, dans le Criton, que ceux qui
préfèrent l'estime du peuple à celle des sages, corrom-
pent cette partie d'eux-mêmes qui ne vit que par la jus-
tice et que l'injustice a seule le pouvoir de détruire . A ses
yeux, iln'ya qu'une seule louange digne de ce nom, c est
celle que nous décernent les hommes compétents. On
connaît le mot d'Hector dans Névius, cité par Cicéron,
NOTE M, p . 91 .
NOTE N, p . 91 .
NOTE 0, p. 94.
NOTE P, p . 97.
NOTE Q, p. 98 .
NOTE R, p. 99.
NOTE S , p. 109.
NOTE T , p . 110 .
NOTE U, p . 111 .
NOTE V, p. 112.
NOTE X, p . 112.
NOTE Y, p . 112 .
NOTE Z, p . 135 .
NOTE JJ , p . 210 .
Les stoïciens divisaient d'ordinaire la philosophie en
trois parties la physique , ou l'étude de la nature des
êtres ; la morale, ou l'art de gouverner les passions ; la
dialectique avec ses accessoires. « Philosophiæ tres partes
<< esse dixerunt et maximi et plurimi auctores : moralem,
« naturalem, et rationalem . Prima componit animum ;
<< secunda rerum naturam scrutatur ; tertia proprietates
« verborum exigit, et structuram , et argumentationes,
ne pro vero falsa surrepant. » Sénèque, Lettre 89. Sénè-
que énumère les mêmes parties que Marc-Aurèle ; mais
l'ordre dans lequel celui- ci les a rangées est plus ration-
nel : φυσιολογεῖν, παθολογεῖν , διαλεκτικεύεσθαι .
NOTE RR , p . 237.
ont bien l'air de n'être pour les stoïciens que des mouve-
ments automatiques. C'est un détour qu'ils ont trouvé
pour donner une raison quelconque à ces mouvements
si analogues aux nôtres, et qui décèlent avec tant d'é-
nergie, aux yeux que n'aveuglent pas les systèmes, une
nature qui, sous le rapport passionné, n'a rien à envier à
la nature humaine, même à celle des peuples dont la civi-
lisation n'a pas encore changé le caractère originel .
Voici l'argumentation stoïcienne, sur le point en ques-
tion . Sénèque, de Ira , I , 3 : « Muta animalia humanis
<< affectibus carent ; habent autem similes illis quos-
<« dam impulsus . Alioqui, si amor esset, et odium es-
+ <« set ; si amicitia , et simultas
; si dissensio, et concor-
<< dia ; quorum aliqua in illis quoque exstant vestigia .
<«< Cæterum humanorum pectorum propria bona malaque
<< sunt, etc. »><
NOTE SS, p. 244.
11
1 Cassan, t. I , p . 36 et suiv.
356 APPENDICE .
Et pourtant :
1 Odyss. , K, 31 . M
2 Odyss., K, 29.
3 Odyss . , K, 46.
Odyss. , M, 328.
APPENDICE. 357
1 Odyss. , M, 364.
2 Odyss., M, 372 .
3 Odyss. , M , 58 .
Iliad., A, 223.
し
358 APPENDICE.
Le sage ne doit pas dormir la nuit entière 1.
1 Iliad. , B, 24.
2 Ce grand orateur , c'est Fronton . Il n'est pas inutile d'en
prévenir .
³ Cicér. , Academ . , IV, 16, et de Rep. , VI, 10. Lucrèce. Syné-
sius.
Ce sont deux vers grecs de Fronton .
APPENDICE . 359
II¹
1 Cassan, t. I, p. 50 et suiv.
2 Fronton souffrait souvent de la goutte ; aussi Marc-Aurèle lui
écrit souvent pour lui dire combien il partage ses souffrances .
360 APPENDICE .
III'
1 Cassan, t. I, p. 62 et suiv..
APPENDICE . 361
IV1
1 Cassan, I, p. 66 et suiv.
APPENDICE. 363
Vi
1 Cassan, t. 1, p. 80 et suiv.
364 APPENDICE.
VI
VII3
VIII 2
IX 1
1 Novius est le premier poëte qui ait écrit en latin des atella-
nes on n'en avait fait jusque-là qu'en langue osque. Les atellanes
étaient des espèces de petites comédies de mœurs dans le genre
de nos proverbes .
372 APPENDICE .
X1
A MON MAITRE .
XI 2
XII 3
A MON MAITRE .
1 Cassan, t. I, p. 136-137.
2 Cassan, t . I, p. 144-145.
3 Cassan, id. , ibid. et suiv.
APPENDICE . 373
XIII 2
XIV 1
Et quel est
ce conte ? diras-tu . Dès que mon père se fut retiré de
ses vignes dans son palais, moi, selon ma coutume ,
je monte à cheval , je pars, et m'avance assez loin sur
la route. Bientôt , au milieu du chemin, se présente
un nombreux troupeau de moutons ; le lieu était so-
litaire ; quatre chiens, deux bergers, mais rien de
plus. L'un des bergers dit à l'autre, en voyant venir
quelques cavaliers : Prends bien garde à ces cavaliers ,
XV1
1 Cassan, t. I , p . 150-151 .
2 Maison de campagne d'Antonin où il mourut, à douze milles
de Rome.
376 APPENDICE.
XVI 1
XVII 3
XVIII 1
A MON MAITRE .
Cassan, t. I, p. 174-175.
2 L'option était le lieutenant du centurion chaque centurion
en choisissait deux . Tite-Live, liv. VIII, et Festus.
APPENDICE . 379
XIX 1
XX 1
A MON MAITRE .
XXI 1
A MON MAITRE.
XXII 3
1 Cassan, t. I, p. 196-197 .
2 Il manque en cet endroit quatre pages au manuscrit, et il est
permis de regretter le jugement de Marc-Aurèle sur les ouvrages
de Brutus.
3 Cassan, t . I , p . 206 et suiv.
382 APPENDICE .
XXIII 1
XXIV 2
A MON MAITRE .
Dans quel état penses -tu que soit mon âme, lors-
que je songe combien il y a de temps que je ne t'ai.
vu, et pourquoi je ne t'ai pas vu ? Et il est possible
1 Cassan, t . I , p. 208-209.
2 Cassan, t. I, p. 210-211 .
384 APPENDICE .
XXV
A MON MAITRE .
XXVI 1
CÉSAR A M. FRONTON.
XXVII 2
XXVIII 2
XXIX 1
XXX 1
1 Cassan, t . I , p. 252-253 .
394 APPENDICE .
XXXI¹
XXXII 1
CÉSAR A FRONTON .
XXXIII 3
A MON MAITRE.
1 Cassan, t. I, p. 258-259 .
2 Marc-Aurèle perdit, quelque temps après, cette pauvre petite
Domitia Faustina, dont il parle si tendrement . Mabillon cite son
inscription : DOMITIA FAUSTINA, M. AURELII CÆSARIS FI-
LIA, IMP . ANTONIN. , P. P. NEPTIS.
3.Cassan, t. I, p . 258 et suiv.
Nous retrouverons plusieurs fois dans ces lettres, et avec de
grands éloges, le nom de cet Aufidius.
5 Cette lettre tranche une grave question entre les antiquaires,
celle de savoir quelle était la patrie des Aufidius.
396 APPENDICE.
A MON MAITRE.
XXXVII 2
Ziob halb sup
2joup sung du A MON MAITRE . (190 año1g192 ¿uon
& nistons ob esta'n ut joibelem ob Just
F
Voici comment j'ai passé ces derniers jours . Ma
sœur 3 a été saisie tout à coup d'une douleur si vio-
lente, que sa figure était horrible à voir. Ma mère,
dans son trouble et dans l'agitation de cet événement ,
1 Cassan, t. I, p . 278-279.
* Cassan, t. I, p. 278 et suiv .
3 Annia Cornificia, sœur aînée et unique de Marc-Aurèle.
APPENDICE . 399
s'est froissé un côté contre l'angle du mur : le même
coup nous a frappés aussi douloureusement qu'elle.
Moi-même, lorsque j'allais me coucher, j'ai trouvé
un scorpion dans mon lit ; mais je me suis empressé
de le tuer, avant de m'étendre dessus. Toi , si tu te
portes mieux , c'est une consolation . Ma mère, grâce
aux dieux, se porte mieux. Adieu , mon très-bon et
très doux maître . Ma souveraine te salue.
XXXVIII 1
A MON MAITRE.
1 Cassan, t. I, p . 282-283 .
2 Cassan, t. I, p. 284-285.
400 APPENDICE.
XLII 1
JVRIX
A MON MAITRE , SALUT.
daTIAM ZOK A
XLIII 2
1 Cassan, t. I, p. 288-289 .
2 Cassan, t. I, p . 292-293.
3 Domnula est un terme de tendresse ; et on peut le traduire ma
34 .
402 APPENDICE .
XLIV 1
A MON MAITRE .
XLV 2
A MON MAITRE .
XLVI 2
A MON MAITRE .
saren san sibodo do tom-5-how' ho utht 39
XLIX 9
A MON MAITRE .
LI 1
LII 2
mau ob eurogeib ol mp gemagia altos ám.
(ingranada NžogA MON MAITRE, SALUT.
1 Cassan, t. I, p . 314-315.
2 Cassan, t. I, p. 316 et suiv .
APPENDICE. 407
LIII1
LV 1
A MON MAITREOM A
c'est bien aussi une joie pour moi que tu l'aies vue.
Adieu , mon très-bon maître . ob noq un'op, 92102
colloviron 20ausliem ob jod ob abno
Juice 91 01óm Malism.oldsmin-2013
LVIII 1
A MON MAITRE.
LX
LXI 1
A MON MAITRE.
LXII 2
A MON MAITRE , om
SALUT
ung. lombloe quo
Ty adla zuah baucza
J'ai vu mes petits enfants lorsque tu les as vus, et
je t'ai vu, toi, en lisant ta lettre. Je t'en prie, mon
maître, aime-moi comme tu aimes ; aime-moi comme
lu aimes nos petits. Je n'ai pas encore didit tout ce que
je voulais dire aime- moi comme tu m'as aimé. Ce
qui m'a engagé à t'écrire ainsi, c'est le charme mer-
veilleux de la lettre. D effet, que dirai-je de ton
élégance, sinon que tu parles latin, et que nous au-
tres nous ne parlons ni grec ni latin ? Écris, je t'en
prie, un petit mot au seigneur mon frère. Il veut à
toute force que j'obtienne cela de toi , et ses désirs
slideg gulon each assado JunluA Veniom nsq m
1 Marc-Aurèle parle ici , non de Cornificia, sa sœur, mais de
Cornificia, une de ses filles : c'est elle que Caracalla fit mourir.
2 Cassan, t . II, p. 54 et suiv.
APPENDICE . 443
LXIII 1
A MON MAITRE .
Poti &
... J'ai lu un peu de Cœlius et du discours de
Cicéron 2, mais comme à la dérobée, et, je t'assure,
fort à la hâte, tant les embarras se succèdent et se
pressent! Mon unique repos, dans les intervalles, est
de prendre un livre en main ; car nos petites logent
maintenant à la ville 3 , chez Matidia, et ne peuvent
venir près de moi ici le soir , à cause de la rigueur de
l'air. Adieu , mon seigneur, mon maître ; mon frère et ·
seigneur, mes filles avec leur mère , te saluent .....
Envoie-moi, pour mes lectures , ce que tu jugeras de
plus éloquent de toi ou de Caton, de Cicéron , de
Salluste, de Gracchus , ou de quelque poëte ; car j'ai
besoin de repos, et surtout de repos de ce genre :
que cette lecture adoucisse le poids de mes fatigues
et me les fasse oublier. Ou bien envoie-moi aussi
quelques extraits de Lucrèce ou d'Ennius , élégants ,
harmonieux, ou toute autre œuvre de génie .
lis onded no ein af letovne ob manis
1 Cassan , t. II, p. 64 et suiv . 201 ong ob
2 C'est le Pro lege Manilia.
3. Cette ville est sans doute Sinuesse ou Minturnes.
35 .
414 APPENDICE .
LXV
9098 99 44 kOUSE
agilt zoni ab▲ MON MAITRE, SALUT.
LXVI1
LXVII 2
A MON MAITRE .
LXVIII 1
LXX 2
FIN DE L'APPENDICE .
Pages.
Introduction. 1
PENSÉES DE MARC-AURÈLE. · Livre I ...... 51
Livre II. 71
Livre II 85
Livre IV 100
Livre V.. 127
Livre Vi .. 152
Livre VII.. 177
Livre VIII. 205
Livre IX 231
Livre X. 254
Livre XI . 278
Livre XII. 300
NOTES.... 320
APPENDICE 355