MémoireJulienne - Intro Et Chap 1. v1.2.4 (1) 1
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INTRODUCTION GENERALE
0.1. CONTEXTE GENERAL
De nos jours, le transport terrestre est devenu un moyen de déplacement incontournable pour
l’homme. Depuis son invention en 1769 [1], le véhicule a connu une évolution rapide grâce
aux progrès technologiques, propulsant l’industrie automobile et l’économie des pays. Un
rapport cité par Line Courtaud et Christian Roux [1], révèle qu’en 2017, le secteur
représentait 6 % de la production mondiale et encadrait 5.8% de la population active de
l’Union européenne. Et en France, son apport au revenu des industries manufacturières était
d’environ 16%, selon la même source. Par ailleurs, les données publiées par le site statista
montre que la production des véhicules est passée de 58.39 millions à 91.54 millions d’unités
entre 2000 et 2018 [2]. Et malgré les diverses crises dont le corona virus qui ont secoué le
marché mondial, les recherches de Didier SEPULCHRE de CONDÉ rapporte, qu’en 2021, le
marché chinois a connu une croissance de 4% avec plus de 26 millions d’unités produites [3].
De quoi inondé les réseaux routiers déjà plus denses.
Les évolutions positives mises en exergue ci-dessus ne doivent cependant pas nous faire
oublier les conséquences, notamment sur le plan environnemental et social. Selon le rapport
de l'Agence européenne pour l’environnement, les émissions de gaz à effet de serre lié au
secteur de transport ont augmenté d’environ 33.5 % entre 1990 et 2019 [4]. Le transport
routier à lui-seul représente 71.7% de l’émission de tout le secteur de transport [5]. Par
ailleurs, le vaste réseau dense de moyen de locomotion est complexe à gérer. Un aspect qui
amplifie le problème de l’insécurité routière. En plus, l’OMS met en lumière le nombre de
décès dus à des accidents de la circulation avec un chiffre alarmant de 1,35 million en 2016
[6]. En Afrique, on atteint jusqu’à plus d’un millier de morts et des dizaines de milliers de
blessées par jour précise Girma BEZABEH dans son rapport de 2013 [7]. Ce dernier
mentionne que les accidents de circulation représentent la quatrième cause de mortalité des
personnes âgées de 5 à 44 ans dans le continent. Mamady SOUARE 1 révèle néanmoins que
les pertes en vie humaine occasionnées par les accidents en Afrique sont disproportionnées
par rapport au niveau de motorisation et à la densité du réseau routier, par rapport à d’autre
continents. En RDC on comptabilise plus de 29000 décès par an lié aux accidents selon le
ministre de transports [8], alarmant qu’il s’agit du taux de mortalité le plus élevé en Afrique.
1
Chef de Secteur OITC (Organisation International de Transport et Communication)
0.2. PROBLEMATIQUE
Le phénomène des accidents routiers constitue un fléau social qui exige la mobilisation des
tous en vue d’en atténuer les conséquences. Si ces dernières années, plusieurs pays ont pu
réduire ce fléau, les progrès varient de manière considérable d’un pays à un autre. Une thèse
soutenue par un rapport de l’OMS soulignant qu’il y a un lien étroit entre le risque de décès
dû à un accident de la circulation et le niveau de revenu des pays [6].
L’histoire nous apprend que ce depuis le 19ème siècle que les occidentaux ont commencé à
échafauder des mécanismes pour lutter contre les accidents de circulation. Allant de la mise
en place de la réglementation routière à l’implantation des feux de circulation. Cependant,
d’après Line Courtaud et Christian Roux, « la complexité du système routier ne permet plus
de penser la conduite automobile seulement sous l’angle des automatismes élémentaires pour
le maniement du véhicule ». En plus, plusieurs études ont révélé qu’à 90%, les accidents sont
dû aux erreurs de conducteurs. De ce qui précède, on comprend que la sécurité ne relève donc
pas seulement de la performance (capacité de conduire), mais aussi l’attitude du conducteur
sur la route, un aspect qui stimule les recherches sur des mécanismes pratiques à mettre en
place pour lutter contre l’insécurité routière.
Grâce aux récentes avancées dans les domaines des technologies de la communication sans-fil
et de la microélectronique, on connait l’avènement des composants miniaturisés appelés
micro-capteurs qui sont utilisés pour surveiller divers phénomènes physiques dans
l'environnement. Interconnectés entre eux, ils forment un réseau de capteurs sans fil, capables
de fonctionner de manière autonome et sans qu’il y ait besoin d’interventions humaines. Ils
peuvent être soit posés à un endroit précis soit dispersés aléatoirement en vue de surveiller à
distance et de traiter des données dans des environnements complexes permettant l’émergence
de nouveaux genres d’applications qui étaient peu envisageables auparavant. De ce fait, nous
aimerions tiré profit des acquis de cette technologie dans l’amélioration de la sécurité routière.
Ce travail consistera alors à répondre à la question : « comment concevoir et déployer un
système de surveillance routière basé sur le réseau de capteur ? »
0.3. HYPOTHESE
Sachant que l’humain est sujet à des déviations soit pour manifester la puissance et le
sentiment de domination que lui procure son véhicule, soit pour de besoin de se déplacer
rapidement. Il est indispensable pour limiter les accidents, de surveiller en permanence le
comportement des usagers des voies routières. Cela pour se rassurer que leur attitude ne met
pas en insécurité leur propre vie ou la vie de quelqu’un d’autre. Ainsi nous croyions que la
mise en place d’un réseau de capteur de surveillance routière peut répondre à ce besoin social.
En analysant et en déployant un système de surveillance routière basé sur les réseaux des
capteurs, la société pourra être à l’abri des divers problèmes liés à la circulation routière.
Grâce à une détection efficace des accidents, notre système pourra permettre de sauver des
vies. Pour permettre une bonne surveillance, le respect du code de la route et les autres règles
liées à la circulation routière sont en mettre en considération par la population.
Selon Pinto et Grawitz la méthode est l’ensemble d’opérations intellectuelles par lesquelles
une discipline cherche à atteindre les vérités qu’elle pourrait, les démonter et les vérifier [9].
La méthode RUP (Rational Unified Processs) : quant à elle, est une des émanations de la
méthode UP, qui s’attache à donner un cadre précis au développement du logiciel. C’est une
méthode générique, itérative et incrémentale assez lourde mais qui s’adapte très facilement
aux processus et aux besoins du développement [10] .
Cette méthode nous permettra de modéliser toutes les étapes du développement d’un logiciel.
Le premier chapitre intitulé « Etats des lieux et analyse » présente les systèmes de
surveillance routière existants ainsi leurs défaillances.
1.1. INTRODUCTION
L’Afrique se heurte à des problèmes spécifiques de sécurité routière qui aggravent les risques
d’accidents. Le continent connait une urbanisation en plein essor qui s’accompagne d’un
développement des infrastructures routières. Malheureusement, malgré la prise en compte des
certaines mesures de sécurité lors de l’aménagement du territoire et la conception des routes,
le résultat escompté en matière de sécurité routière n’a jamais été atteint. Pour remédier à
cela, il est nécessaire d'accompagner le développement des routes par la modernisation des
techniques de surveillance routière utilisées et l'élaboration de nouvelles technologies
permettant une gestion dynamique et en temps réel des flux de voitures qui y transitent. Pour
cet effet, trois catégories de technologies sont utilisées : les technologies embarquées au
véhicules, les technologies intrusives et les technologies non-intrusives.
Ce chapitre met en exergue la différence entre ces technologies et les capteurs qui sont les
plus utilisés par chacune d’elle.
1.2. Les technologies embarquées au véhicules
Il s’agit d’un ensemble de systèmes informatiques embarqués sur les véhicules eux même et
qui peuvent fonctionner en réseau sans nécessiter aucune intervention sur les routes à
surveiller.
Lors de ces dernières décennies, l’industrie automobile connait un changement de paradigme.
Après avoir beaucoup travaillé sur la sécurité passive, en améliorant la résistance aux chocs et
en prenant en compte les usagers vulnérables, les constructeurs met un accent aujourd’hui à la
sécurité active. L’objectif est bien d’éviter l’accident, grâce à des moyens de détection
électroniques qui peuvent signaler le danger, faciliter la conduite nocturne ou bien assister le
conducteur lors d’un changement de voie. On se dirige même vers des systèmes proactifs qui
peuvent aller jusqu’à déclencher le freinage automatique, au cas où le conducteur ne réagirait
pas. L’ajout de radars, caméras et autres capteurs, mis en réseau au sein du véhicule, contribue
à une surveillance en mode 360 degrés et permanente. Quoique ces capteurs sont certes
l’apanage de marques ou de modèles haut de gamme, ils vont rapidement se démocratiser.
Par ailleurs, en Europe, on connait l’avènement des systèmes embarqués qui permet
l’interaction entre le conducteur, son véhicule et l’infrastructure. C’est le cas par exemple de
l’E-Call : autrement dit, l’appel d’urgence qui permet au véhicule d’envoyer automatiquement
un message d’urgence avec la position GPS du véhicule au centre de secours en cas
d’accident. L’autre avancée majeure est ce qu’on appelle le Car2X, avec un véhicule capable
de dialoguer avec les autres, mais aussi avec l’infrastructure (feux de signalisation, voies
d’accès, carrefours) afin de donner sa position et de remonter des informations essentielles
pour la sécurité et le confort de l’ensemble des usagers. On peut aussi y ajouter la télématique
embarquée, avec des technologies qui rendront les véhicules des flottes d’entreprises
véritablement connectés.
1.3. Les technologies intrusives
Ces technologies sont les outils les plus utilisées de nos jours pour la réalisation de systèmes
de surveillance et de gestion du trafic routier. Elles sont dites intrusives car elles sont
installées sous la chaussée des routes surveillées et nécessitent des interventions sur celles-ci
ainsi que des maintenances régulières, ce qui constitue d’ailleurs leur inconvénient majeur.
Ces technologies utilisent plusieurs méthodes de détection. Les boucles inductives sont le plus
couramment utilisées. Elles sont installées sous la chaussée et connectées à un oscillateur de
courant externe. Elles possèdent une précision de détection très élevée. Cependant, leur coût
d’installation élevé, ajouté à la perturbation de la circulation pendant les opérations de
déploiement et de maintenance, représentent des inconvénients majeurs.
Un autre système de détection est celui des tubes pneumatiques. Celui-ci utilise des tubes de
pression allongés de façon perpendiculaire sur la route et permettent de mesurer les
paramètres du trafic. Lorsqu’un véhicule passe dessus une impulsion de pression d’air est
transférée le long du tube ce qui permet la détection du véhicule. Cette pression permet aussi
de calculer la vitesse et même de classer les véhicules selon leur poids. Cependant ce système
présente des inconvénients tels que l’usure de l’équipement et l’inexactitude des comptages
des autobus et les camions.
Les capteurs vidéo sont couramment utilisés pour la surveillance du trafic dans les postes de
contrôle. L'analyse en temps réel des images vidéo permet de détecter des situations
anormales et de collecter des données classiques sur le trafic, telles que les débits, les vitesses,
les taux d'occupation et les files d'attente. Cela permet de se passer de la présence constante
d'un opérateur devant les moniteurs pour appréhender ces informations dans leur globalité.
Les capacités des capteurs vidéo varient en fonction des équipements utilisés et peuvent
fournir des mesures telles que le débit de tous les véhicules, le taux d'occupation , le temps
inter-véhiculaire, distance inter-véhiculaire et vitesse, par sens et par voie, sensibilité aux
conditions météorologiques (pluie, neige), aux illuminations fortes (soleil rasant) ou
changeantes aux masquages et occlusions (végétation, véhicules de grands gabarits), aux flous
de bouge (occasionne par le support).
Les capteurs magnétiques sont équipés de petites selfs pouvant être intégrées sur des circuits
imprimés de taille réduite. Ils fonctionnent en analysant les variations du champ magnétique
terrestre provoquées par le passage des véhicules, de manière similaire à une boussole.
Les capteurs à infrarouge sont utilisés pour détecter les accidents, effectuer une surveillance
de la vitesse et permettre la gestion du trafic.
Les capteurs acoustiques se divisent en deux catégories : les capteurs acoustiques passifs,
souvent des microphones, qui détectent les bruits générés par les pneus ou les moteurs des
véhicules. Ces capteurs ont une directivité limitée et sont utilisés principalement pour signaler
la présence ou l'absence de véhicules dans une zone spécifique de la chaussée tandis que les
capteurs acoustiques actifs, utilisant des ultrasons, sont composés de paires d'émetteurs et de
récepteurs d'ultrasons fonctionnant à environ 60 kHz et sont positionnés au-dessus de la
chaussée.
Il convient de signaler que ces technologies non intrusives peuvent être utilisées de manière
complémentaire pour améliorer la surveillance routière. Un exemple faisant objet de notre
travail, c’est l’utilisation de caméras de surveillance et de radar. Les caméras peuvent détecter
les infractions Code de la route tandis que les capteurs radar fournissent les données sur la
vitesse des véhicules. Cette combinaison des capteurs se réfère à ce qu’on appelle réseau des
capteurs.
1.5. Les réseaux de capteurs
1.5.1. Histoire des Réseaux de Capteurs
Les réseaux des capteurs ne sont pas une invention récente, ayant fait leur apparition à la fin
des années 1970 et au début des années 1980. A cette époque, la collecte des données des
capteurs nécessitait un câblage couteux et encombrant pour les relier à un point central.
Cependant, les progrès dans le domaine des technologies sans fil ont révolutionné les réseaux
des capteurs, leur donnant des nouvelles possibilités et une large application. Les premiers pas
dans ce domaine ont été réalisés par des recherches menées par l’armée américaine, dans le
but de développer des entités autonomes pour soutenir les soldats et surveiller les zones de
combat.
Un capteur est un petit dispositif électronique doté de ressources limitées, conçu pour mesurer
une valeur physique de l'environnement, telle que la température, la lumière, la pression,
l'humidité, les vibrations, etc. Il transforme cette mesure en une donnée binaire et la transmet,
via des ondes radio, à une autre entité sur une distance limitée de quelques mètres [26]. Un
capteur se compose de quatre unités principales.
L'unité de captage est responsable de la détection des grandeurs physiques telles que la
chaleur, l'humidité, les vibrations, le rayonnement, etc., et de leur transformation en signaux
numériques, généralement sous forme de signal électrique. Cette unité peut contenir un ou
plusieurs capteurs, ainsi qu'une unité de conversion analogique-numérique (ADC) lorsque les
signaux captés sont analogiques. L'ADC convertit ces signaux analogiques en signaux
numériques compréhensibles par l'unité de traitement qui les manipulera [19] .
L'unité de traitement d'un capteur peut être considérée comme son cerveau intelligent. Elle
est composée d'un processeur associé à une petite unité de stockage. Cette unité prend en
charge les programmes et les logiciels, stocke les paramètres métrologiques et fonctionnels, et
gère les traitements des données provenant de l'unité de captage. Elle commande
généralement les autres unités du capteur.
L'unité de communication assure la connectivité entre les différents nœuds du réseau. Elle
intègre un module radio (émetteur/récepteur) qui facilite la communication entre les différents
capteurs. Cette communication peut être réalisée à travers des connexions optiques ou
radiofréquences. L'unité de communication est responsable de la transmission et de la
réception des données captées et traitées via un canal de communication sans fil. Il est
important de noter que le module radio est généralement l'unité qui consomme le plus
d'énergie dans le capteur.
L'unité d'énergie dans un capteur joue un rôle crucial, étant généralement représentée par
une batterie de petite taille et de capacité énergétique limitée. Étant donné que les capteurs
sont souvent déployés dans des environnements hostiles et inaccessibles, il est rare que la
batterie puisse être rechargée ou remplacée. Par conséquent, l'énergie disponible influence
directement la durée de vie des capteurs. Cependant, il est possible de prolonger cette durée
de vie en utilisant des systèmes de recharge d'énergie à partir de l'environnement, tels que des
cellules photovoltaïques, par exemple. Il est également important de noter que certains
capteurs peuvent être équipés de composants supplémentaires tels que des systèmes de
positionnement GPS et des mécanismes de mobilité.
Unité d’énergie
Un réseau des capteurs est un ensemble de dispositifs très petits, nommés nœuds capteurs,
variant de quelques dizaines d’éléments à plusieurs milliers. Dans ces réseaux, chaque nœud
est capable de surveiller, d’une manière continue, son environnement et de réagir en cas de
besoin en envoyant l’information collectée à un ou plusieurs points de collecte afin
d’accomplir des tâches de captage complexes [17].
- Sink ou puits : c’est un nœud important du réseau. Son rôle diffère de celui des autres
nœuds du réseau car sa tâche est de collecter les données qui proviennent des autres
nœuds du réseau c’est pour cela qu’il doit être toujours actif car la réception des
données se fait de manière aléatoire, et pour se faire son énergie doit être illimitée
- Un nœud capteur (Sensor Node) est un petit appareil autonome composé de plusieurs
capteurs correspondant chacun à une tâche particulière d'acquisition, de traitement, ou
de transmission de données possédant une source énergétique limitée [25].
- Centre de traitement des données : Toutes les données collectées par le Sink y
seront envoyées, ce centre va regrouper toutes les informations et les triées afin de
relever celles qui seront exploitables.
Non seulement les capacités des nœuds sont faibles, mais en plus ils opèrent sur des piles et
par conséquent ont une durée de vie limitée.
L'énergie limitée des capteurs est probablement la caractéristique la plus pénalisante, le plus
grand des défis dans le domaine des réseaux de capteurs reste de concevoir des protocoles,
entre autre de sécurité, qui minimisent l'énergie afin de maximiser la durée de vie du réseau.
En d'autres mots, l'énergie est sans aucun doute la ressource qui convient pour gérer avec la
plus grande attention
Nous basant sur les informations précédentes, les technologies non intrusives sembleraient
efficaces car ne nécessitant pas des travaux d’intervention lors du déploiement, ses outils
peuvent être déployés rapidement et à grande échelle sans perturbation de la circulation.
Cependant l’usage individuel de ces technologies ne garantit pas une bonne efficacité car les
contraintes de précision de mesure des données peuvent exister dans le cas de la surveillance
d’environnement à grande échelle.
1.6.3. Analyse des outils utilisés par les technologies de surveillance routière
Les 3 technologies ci-dessus comportent au moins un capteur. Chaque capteur est composé
d’une unité d’acquisition, d’une unité de traitement, d’une unité de communication et d’une
unité d’énergie. Chaque capteur est utilisé pour des objectifs spécifiques : détection
automatique des incidents et de bouchon, comptage et classification des véhicules, déduction
de la vitesse du véhicule ainsi que sa longueur… et toutes ces informations fournies par ces
capteurs facilitent l’amélioration de la sécurité routière. Cependant ces capteurs peuvent être
sujets à des pannes techniques ce qui pourrait compromettre la précision des données
collectées, de plus le coût de maintenance et de déploiement de ces capteurs peut être parfois
élevé ce qui peut limiter leur utilisation à grande échelle.
Le but de cette partie est de présenter les points positifs et les points négatifs de technologies
de surveillance du trafic routier.
En terme de solutions, d’une part nous proposons une mise en réseau et une combinaison de
différentes technologies en se focalisant d’avantage sur les points faibles cités ci-haut pour
permettre une bonne amélioration de l’environnement routier, et d’autre part une
sensibilisation et une éducation du public sur l’utilisation de ces technologies en terme de
réglementation.
1.7. CONCLUSION
Ce premier chapitre présente d’une part les technologies de surveillance routière existantes et
d’autre part, leurs avantages ainsi que leurs limites. Sur base de leur fonctionnement et leur
type d’installation, ces technologies sont groupées en 3 catégories : les technologies
embarquées aux véhicules, les technologies intrusives et les technologies non intrusive.
Cependant le choix et la mise en place de ces technologies dépend des objectifs personnels et
des caractéristiques de ces dernières.