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Etudes africaines
Série Droit
ISBN : 978-2-343-15683-5
49 €
Les nouveautés du plan comptable révisé de l’OHADA
(SYSCOHADA révisé)
Collection « Études africaines »
dirigée par Denis Pryen et son équipe
Dernières parutions
Les nouveautés
du plan comptable révisé de l’OHADA
(SYSCOHADA révisé)
http://www.editions-harmattan.fr
ISBN : 978-2-343-15683-5
EAN : 9782343156835
Dédicace et remerciements
Aux Editions L’Harmattan qui nous ont fait confiance et sans lesquelles la
parution de cet ouvrage n’aurait pas été possible.
Préface
9
devenait applicable dans les pays de l’UEMOA. Saisie à ce sujet, la Cour
Commune de Justice et d’Arbitrage de l’OHADA, dans un avis n° 03-2015 du
5 novembre 2015, a déclaré le SYSCOHADA comme seul référentiel
comptable applicable dans les Etats-parties au Traité OHADA mettant un
terme à des discussions qui ont alimenté l’actualité pendant plusieurs mois.
Les instances de l’OHADA comprenant la nécessité de faire évoluer
rapidement le SYSCOHADA ont alors entrepris un vaste chantier de refonte
et de modernisation du référentiel comptable dont les textes remontaient à plus
d’une quinzaine d’années.
L’adoption du SYSCOHADA Révisé
Un nouveau référentiel comptable de l’OHADA, appelé aussi
SYSCOHADA révisé, a été élaboré, adopté le 26 janvier 2017, et publié au
Journal Officiel de l’OHADA le 15 février 2017. Son entrée en vigueur est
fixée au 1er janvier 2018 pour les comptes personnels, et au 1er janvier 2019
pour les comptes consolidés et les comptes combinés. Les états financiers des
sociétés cotées et des sociétés qui sollicitent un financement dans le cadre d’un
appel public à l’épargne doivent être établis selon les normes comptables
internationales IFRS, à compter du 1er janvier 2019.
Objectifs du présent ouvrage
Ce qu’est l’ouvrage : cet ouvrage se veut un ouvrage à la fois de synthèse
et pratique, d’où son titre : « Les nouveautés du Plan Comptable Révisé de
l’OHADA (SYSCOHADA Révisé) : des textes à la pratique ».
Il poursuit par conséquent plusieurs objectifs :
- Celui de recenser les nouveautés par rapport à l’ancien référentiel :
10
- Au-delà de cet état des lieux des nouveautés, l’ouvrage a pour
ambition d’être un document de travail pratique recensant, dans une
quatrième partie, les nouveautés pour les entités opérant dans le
secteur des activités extractives (pétrole, mines...), une cinquième
partie apportant des solutions à certaines problématiques comptables
qui, nous l’espérons, seront utiles aux professionnels comptables. Les
solutions que nous proposons dans cette dernière partie résultent de
diverses recherches documentaires que nous avons menées dans
d’autres référentiels, et de l’analyse des positions et consensus de
place les plus courants pris dans d’autres pays sur ces sujets.
L’ouvrage comporte également en annexe le Plan de comptes type proposé
par le nouveau SYSCOHADA. Les améliorations (modifications d’intitulés
ou création de nouveaux comptes) par rapport à l’ancien plan de comptes
SYSCOHADA sont portées en italiques.
Ce que n’est pas l’ouvrage : l’ouvrage n’est pas un recueil consacré aux
normes comptables internationales, IFRS. Il traitera certes des normes dont
s’inspire le nouveau référentiel (IAS 19R, IAS 34, IAS 36, IAS 37, IFRS 15,
IFRS 16, IFRIC 12) en l’état actuel desdites normes, et à jour des dernières
interprétations, mais les directeurs financiers et comptables des sociétés cotées
appelés à établir un jeu de comptes en IFRS à compter du 1er janvier 2019
devront se référer directement à des ouvrages sur le sujet ou aux publications
régulières de l’IASB (Comité des normes comptables internationales), et se
tenir informés de l’évolution desdites normes.
Cet ouvrage est destiné aux praticiens de l’Acte uniforme de l’OHADA
relatif au droit comptable et à l’information financière (directions générales,
directions financières et comptables, auditeurs et commissaires aux comptes,
corps enseignants et étudiants), aux utilisateurs des états financiers
(Banquiers, Administrations fiscales, Bourses des Valeurs, Comités
d’entreprises...) ainsi qu’aux investisseurs et futurs investisseurs opérant ou
souhaitant opérer dans l’Espace OHADA.
11
SOMMAIRE
Préface ............................................................................................................ 9
13
Section 2.8 Constructions sur sol d’autrui et contrat de rentes viagères
............................................................................................................ 112
14
CHAPITRE CINQUIEME : ETABLISSEMENT DE SITUATIONS COMPTABLES
INTERMEDIAIRES..................................................................................... 341
15
Section 2.1 Détermination du montant hors taxes de chiffre d’affaires
............................................................................................................ 423
16
Section 2.4 Provision pour diversification des ressources.................. 466
Section 1.5 Cas d’une indemnité de résiliation de bail qui est un actif
pour le bailleur .................................................................................... 488
Section 2.2 Dépenses de remise en état des locaux loués ................. 494
17
Section 2.4 Changement d’actionnaire et révision du plan
d’amortissement ................................................................................. 498
Section 5.1 Ventes de voyages produits par une agence de voyages 515
Section 5.2 Contrat de vente avec clause de « buy back » ................. 516
18
PREMIERE PARTIE
19
CHAPITRE PREMIER
21
x Les nouveaux articles 2 et 3 « astreignent toutes ces entités citées au
paragraphe précédent, à l’exclusion de celles soumises à la comptabilité
publique, à la mise en place d’une comptabilité financière qui doit
satisfaire, dans le respect de la convention de prudence, aux obligations
de régularité, de sincérité et de transparence inhérente à la tenue, au
contrôle, à la présentation et à la communication des informations
qu’elle a traitées ». L’Acte uniforme relatif au droit comptable et à
l’information financière (à l’exclusion du système comptable unique
dénommé SYSCOHADA présenté en son annexe), s’applique donc à
toutes les entités à but lucratif ou non qui exercent des activités
économiques à titre principal ou accessoire sauf celles régies par la
comptabilité publique.
x Les nouveaux articles 8 et 73-1 font obligation à toutes les entités dont
les titres sont inscrits à une Bourse des Valeurs et celles qui sollicitent
un financement dans le cadre d’un appel public à l’épargne d’établir un
jeu de comptes en SYSCOHADA révisé et un deuxième jeu de comptes
en normes comptables internationales (IFRS), ces deux jeux d’états
financiers devant donner lieu à une opinion de leurs commissaires aux
comptes et devant être déposés au Registre du Commerce et du Crédit
Mobilier (Article 73-1).
Sur l’obligation d’établir des états financiers de synthèse en normes
IFRS, le SYSCOHADA révisé reste en revanche muet en ce qui
concerne les entités dont le capital est détenu par un nombre de
personnes au-delà d’un cercle de 100 et qui sont censées répondre à la
définition de l’appel public à l’épargne telle que décrite par l’article 81
alinéa 3 de l’Acte uniforme de l’OHADA relatif au droit des sociétés
commerciales et du GIE. Pour notre part, nous estimons que les
échanges de titres de capital à l’intérieur de ce type d’entités étant
beaucoup plus restreints que sur un marché financier, il ne devrait pas
avoir obligation, pour ces entités, d’établir des comptes en normes
comptables internationales IFRS.
22
x L’article 63 modifie les seuils pour l’établissement des états financiers
relevant du Système Minimal de Trésorerie (S.M.T.). L’évolution de
ces derniers se présente de la manière suivante, en francs CFA :
Seuils avant révision du Nouveaux seuils applicables
SYSCOHADA
Négoce : 30 millions Négoce : 60 millions
23
x L’article 45 donne une définition de la notion de durée d’utilité d’un
actif et énumère les modes d’amortissement possibles, intégrant le
mode d’amortissement selon les unités de production ou unités
d’œuvre, ce qui n’avait pas été clairement affirmé antérieurement.
24
x Le paragraphe 4.1.1.4 a) à la page 89 du Référentiel comptable donne
une définition d’un changement de méthode comptable et précise le
traitement comptable approprié.
25
x La valeur actuelle d’un actif est précisée à la page 125, paragraphe
1.2.1. Le nouveau référentiel n’a pas retenu la juste valeur alors que le
Plan Comptable Bancaire révisé la retient et la définit à l’article 37 de
l’annexe à la décision n° 357-11-2016 instituant le Plan Comptable
Bancaire (PCB) révisé de l’UMOA.
x Sur les contrats long terme, l’abandon de la méthode des bénéfices nets
partiels quasiment peu utilisée.
26
CHAPITRE DEUXIEME
x Une correction d’erreur sur exercices antérieurs n’est imputée sur les
capitaux propres d’ouverture que si la correction d’erreur est
significative.
27
x Les escomptes accordés en cas de paiement anticipé sont comptabilisés
en charges financières.
x La valeur recouvrable d’un actif reste le coût actuel de cet actif, c’est-
à-dire la valeur d’estimation du moment en fonction du marché et de
son utilité pour l’entreprise (Article 42 du SYSCOHADA révisé), et
non la valeur la plus élevée entre sa juste valeur diminuée des coûts de
sortie et sa valeur d’utilité.
28
x Les actifs biologiques et les productions agricoles sont valorisés selon
le modèle du coût.
29
DEUXIEME PARTIE
31
CHAPITRE PREMIER
33
En ce qui concerne le format du bilan, le SYSCOHADA révisé prévoit
deux (2) modèles de présentation :
- Un mode « Paysage » qui présente l’avantage d’avoir sur une seule page
l’ensemble des valeurs actives et passives de l’entité en lieu et place des
quatre (4) pages de la version antérieure.
- Un mode « Portrait » qui présente sur une première page, l’actif et, sur
une deuxième page, le passif.
Les entités ont le choix entre l’une ou l’autre présentation.
Section 1.2 Compte de résultat
Le compte de résultat ne fait pas l’objet de modification majeure. La
distinction « Activités Ordinaires » (AO) et « Hors Activités Ordinaires »
(HAO) est maintenue, les charges et produits hors activités ordinaires
correspondant à des flux non récurrents, ayant un caractère accidentel ou
extraordinaire.
Pour faciliter la lecture du compte de résultat et une analyse de la
performance de l’entité, le Plan Comptable OHADA (PCGO) préconise la
présentation d’un compte de résultat en liste. Celle-ci, moins lourde que les
quatre (4) pages de la version antérieure, présente également l’avantage de
mettre en évidence en cascade, de façon claire, les soldes intermédiaires de
gestion retenus par le Plan Comptable OHADA, à savoir :
- la Marge commerciale,
- la Valeur ajoutée,
- l’Excédent Brut d’Exploitation (EBE), proche de la notion d’EBITDA
des analystes financiers,
- le Résultat financier,
- le Résultat Hors Activités Ordinaires (HAO),
- le Résultat net.
Section 1.3 Tableau des flux de trésorerie
Le tableau des flux de trésorerie remplace le Tableau Financier des
Ressources et des Emplois (TAFIRE) qui se présentait sur quatre (4) pages et
que les entités avaient du mal à remplir.
Le tableau des flux de trésorerie se présente quant à lui que sur une seule
page en mode portrait, et résume les entrées et les sorties de trésorerie et
d’équivalents de trésorerie de l’exercice classées en trois (3) catégories :
- les flux de trésorerie des activités opérationnelles,
- les flux de trésorerie des activités d’investissement,
- les flux de trésorerie des activités de financement.
34
Schématiquement, le tableau des flux de trésorerie se présente de la
manière suivante :
A Trésorerie Nette au 1er janvier
B Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles
35
(a) Si les stocks ou les créances augmentent, la variation est négative.
Elle est positive dans le cas contraire.
(b) Si les dettes augmentent, la variation est positive. Elle est négative
dans le cas contraire.
(1) A l’exclusion, par exemple :
- des variations liées aux dettes et créances sur cessions et
acquisition ou production d’immobilisations. Ces variations sont
prises en compte pour déterminer les décaissements liés aux
acquisitions d’immobilisations (en cas d’acquisition à crédit) et
les encaissements liés aux cessions d’immobilisations (en cas de
cession à crédit) ;
- des variations liées aux dettes et créances rattachées aux
opérations de financement (variation de créances liées aux
subventions d’investissement par exemple) ;
- de la variation des écarts de conversion d’exploitation ;
- de la variation des apporteurs sur le capital ;
- de la variation des apporteurs restant dû sur capital appelé ;
- de la variation du versement restant à effectuer sur titres de
placement non libérés ;
- et d’une manière générale, toutes les dettes et créances relatives
à la variation du besoin de financement lié aux activités
opérationnelles qui sont rattachables à un compte de charges ou
de produits retenu pour le calcul de la capacité
d’autofinancement globale.
Pour rappel, le Capacité d’autofinancement globale (CAFG) s’obtient en
rajoutant à l’Excédent Brut d’exploitation, les produits « encaissables »
restants (après calcul de l’E.B.E.) et en déduisant les charges « décaissables »
restantes (après calcul de l’E.B.E.). Pratiquement, la formule de calcul
s’établit comme suit :
+ Gains de change
36
+ Produits HAO
-Frais financiers
-Pertes de change
-Participation
37
En résumé, les flux de trésorerie provenant des activités d’investissement
peuvent être synthétisés de la façon suivante :
Décaissements liés aux acquisitions d’immobilisations incorporelles,
corporelles et financières (1)
38
provenant des activités de financement. En effet, dans les décaissements
relatifs aux loyers de location-financement, seule la quote-part du loyer
relative aux intérêts (compte 672 Intérêts dans loyers de location-financement)
est maintenue dans les flux provenant des activités opérationnelles. La part du
décaissement relative au remboursement de la dette (compte 17 Dettes de
location-financement) a été exclue des flux provenant des activités
opérationnelles et considérée alors comme un flux provenant des activités de
financement.
En revanche, les variations de capitaux propres ou d’emprunts qui n’ont pas
généré un flux de trésorerie ne figurent pas dans le tableau des flux.
Exemples :
- conversion de dettes en capitaux propres ;
- augmentation du capital par incorporation de réserves.
En résumé, les flux de trésorerie provenant des activités de financement
peuvent être synthétisés de la façon suivante :
Augmentation de capital par apports nouveaux
39
internationales IFRS, en particulier un tableau des flux de trésorerie selon un
des deux modèles prescrits par la norme comptable internationale IAS 7.
Selon IAS 7, les flux de trésorerie doivent être présentés soit selon la
méthode directe, soit selon la méthode indirecte, cette dernière étant proche
de celle préconisée par le SYSCOHADA révisé. IAS 7 encourageant les
entités à utiliser la méthode directe, celle-ci se présente de la manière
suivante :
- Chaque catégorie importante de flux de trésorerie est présentée
séparément et, sauf exception spécifique, les flux de trésorerie entrants
sont présentés séparément des flux de trésorerie sortants.
- Un exemple de tableau de flux de trésorerie établi selon la méthode
directe est présenté ci-après.
40
Intérêts encaissés (+)
41
CHAPITRE DEUXIEME
ACTIF
43
S’agissant d’un changement de réglementation comptable, l’incidence doit
être effectuée pour un montant net d’impôt sur le compte « Report à
nouveau ». Cependant, comme indiqué à la page 952 du nouveau référentiel,
« pour éviter que l’effet cumulé des imputations sur les capitaux propres
n’entraîne une perte de la moitié du capital de certaines entités (Articles 371
et 664 de l’Acte uniforme de l’OHADA relatif au droit des sociétés
commerciales et du GIE), le SYSCOHADA révisé préconise l’utilisation du
compte 475 créé exclusivement à cet effet ».
La disposition prévue ci-avant n’exclut pas, à notre avis, la possibilité pour
une entité qui le souhaiterait d’enregistrer ces imputations directement sur ses
capitaux propres, notamment si ces derniers sont très largement positifs. Cette
décision améliorerait de surcroît la qualité de l’information financière produite
par cette entité.
En ce qui concerne le reliquat des frais d’acquisition d’immobilisations,
rien ne s’oppose à ce qu’il soit viré dans la valeur brute des immobilisations
concernées et amortie sur la durée de vie résiduelle desdites immobilisations.
Quant aux autres charges immobilisées subsistant à l’ouverture de
l’exercice 2018 (hors primes de remboursement, et frais de prospection de
ressources minérales), le SYSCOHADA révisé précisent qu’elles doivent être
virées au compte 4751 « Compte transitoire lié à la révision du
SYSCOHADA, compte d’actif » par les entités qui n’auraient pas opté pour
une imputation directe de ces montants sur les capitaux propres, et qu’elles
soient reprises sur l’exercice 2018 ou étalée sur la période restant à amortir
sans dépasser cinq (5) ans, par le biais des comptes de charges par nature.
Exemple : une entreprise présente au 1er janvier 2018 un compte de charges
immobilisées non amorties de 1.000 dont la durée résiduelle d’amortissement
est de deux (2) ans. Le taux d’impôt en vigueur dans l’Etat-partie est de 25%.
1ère option : l’entreprise opte pour une imputation totale de ces charges sur
ses capitaux propres, à charge pour elle de donner toutes les justifications
nécessaires dans ses notes annexes et de prévoir une résolution à ce sujet en
Assemblée générale ordinaire.
Compte 121 Report à nouveau Compte 20 Charges
créditeur immobilisées
Débit : 250
44
Ces charges différées revêtant un caractère déductible, le montant de 1.000
ferait l’objet d’une déduction fiscale extracomptable dans la déclaration
fiscale de l’entreprise au 31 décembre 2018.
2ème option : l’entreprise opte pour le reclassement de ces montants dans le
compte transitoire prévu par le SYSCOHADA révisé.
Compte 4751 Compte Compte 20 Charges
transitoire – Actif- immobilisées
Soit elle choisit d’étaler ces charges en compte de résultat sur la durée
résiduelle de deux (2) ans, ce qui équivaudrait pour chacun des exercices 2018
et 2019, à enregistrer l’écriture suivante :
Comptes 61/62/63..Charges Compte 4751 Compte
par nature transitoire – Actif -
45
Les primes de remboursement non échues sont inscrites dans les notes
annexes en Engagements Hors Bilan.
2.1.3 Existence d’un solde débiteur du compte 4751 et distribution de
dividendes
La question se pose de la possibilité de procéder à une distribution de
dividendes en présence d’un compte de transition 4751 dont le solde est
débiteur en fin d’exercice. Ce dernier étant constitué de reliquats d’actifs
fictifs, une distribution de dividendes ne serait, à notre avis, possible que si
après la distribution envisagée, il subsistait dans les capitaux propres des
réserves libres d’un montant au moins égal au solde débiteur du compte de
transition 4751.
Quelles sont les réserves considérées comme libres ? La doctrine
comptable française (Mémento comptable Francis Lefebvre § 2986),
considère comme réserves libres les primes liées au capital (comptes 105 dans
la nomenclature comptable du Plan Comptable Général OHADA) et les
Autres réserves (comptes 118 dans la nomenclature comptable du Plan
Comptable Général OHADA).
La comparaison entre le montant des réserves libres et celui des frais non
amortis doit être effectuée, à notre avis, lors du projet d’affectation du résultat
de l’exercice, donc antérieurement à la tenue de l’assemblée générale
ordinaire chargée d’approuver les états financiers annuels et l’affectation du
résultat de l’exercice. Deux situations peuvent se présenter :
a) Le montant des réserves libres avant affectation est inférieur au montant
net des frais non encore amortis figurant dans le compte 4751. Si le
bénéfice de l’exercice est suffisant, un complément de réserves libres
doit être constitué avant toute distribution par prélèvement sur le
bénéfice de l’exercice ou le report à nouveau. Si cela n’est pas possible,
aucune distribution ne devra être envisagée.
b) Le montant des réserves libres avant affectation est supérieur au
montant net des frais non encore amortis figurant dans le compte 4751.
Aucun complément n’est donc à effectuer. Il est possible de distribuer
non seulement le bénéfice (plus ou moins le report à nouveau antérieur
et les affectations aux différentes réserves non libres), mais également
une partie des réserves libres (au-delà des frais non encore amortis).
2.1.4 Traitement fiscal
Le transfert en 475 des charges immobilisées et leur imputation totale en
charge ou leur étalement en comptes de charges posent le problème de
justification fiscale d’une charge par nature sans justificatif spécifique. Pour
les besoins de déductibilité fiscale, il n’est pas recommandé de passer le solde
du compte charges immobilisées en report à nouveau, sauf si ce traitement
46
comptable est accepté au plan fiscal par les autorités fiscales de l’Etat-partie
dans lequel opère l’entité.
Lorsque la législation fiscale de l’Etat partie ne reconnait pas la
constatation de la charge par nature provenant du compte 475, il conviendra
de procéder comme suit :
- enregistrer, dans un premier temps, en charge l’ancienne charge
immobilisée par le crédit du compte 475 comme indiqué dans le
SYSCOHADA révisé,
- constater, dans un deuxième temps, une écriture d’ordre fiscale
consistant à débiter le compte de dotations aux amortissements des
charges immobilisées par le crédit du compte 781 Transferts de charges
d’exploitation ou 787 Transferts de charges financières.
47
mis sur la faisabilité technique du projet, l’intention de le poursuivre à
son terme, de disposer des ressources techniques et financières
suffisantes pour l’achever, et de démontrer que le projet génèrera des
avantages économiques à l’entité. Ces six (6) conditions sont plus
précisément :
48
- Le SYSCOHADA révisé clarifie la nature des dépenses de
développement qui doivent être activées. Ainsi, doivent être exclues des
montants activables les dépenses suivantes :
49
Une synthèse de l’approche à retenir figure dans le schéma ci-après.
50
Les écritures à comptabiliser se présentent comme suit :
En cours d’exercice, de janvier à décembre N :
Comptes 61/62/63
/64..Charges par nature
Compte 40 Fournisseurs
Débit : Crédit :
330.000.000 330.000.000
51
2.2.2 Dépenses pour commandes de tiers ou concours à la création d’un
bien corporel
Le SYSCOHADA révisé a également traité du cas des dépenses de
recherche et de développement réalisées dans le cadre de commandes de tiers,
rappelant que les développements ci-dessus concernent les dépenses
correspondant à l’effort réalisé par l’entité dans ce domaine, pour son propre
compte.
En sont par conséquent exclus les frais entrant dans le coût de production
des commandes des tiers. Ces frais sont inscrits dans les comptes de charges
par nature de la classe 6 et se retrouveront dans les Travaux en cours à la
clôture de l’exercice si la commande n’a pas encore été facturée en fin
d’exercice. Si la commande nécessite des équipements spécifiques que l’entité
est obligée d’acquérir, ces derniers sont enregistrés dans les immobilisations
corporelles et la charge d’amortissement relative à la période de production
est incorporée dans le coût de la commande.
Enfin, le SYSCOHADA révisé a précisé le traitement des dépenses de
recherche et de développement concourant à la création d’un bien corporel.
Celles-ci doivent être enregistrées au compte d’immobilisation corporelle ou
de stock approprié et non dans le compte 211 Frais de développement.
52
2.2.4 Traitement fiscal
Les dépenses qui remplissent les conditions d’activation qui sont portées
en immobilisations incorporelles font l’objet d’amortissements et
éventuellement de dépréciations. Les amortissements correspondent à
l’étalement de la base amortissable avant ou après une dépréciation selon le
mode d’amortissement le plus approprié.
Les divergences avec la fiscalité relatives aux amortissements pourraient
provenir de :
- la détermination d’une valeur résiduelle en fin de période
d’amortissement de l’actif alors que la législation fiscale de l’Etat partie
ne reconnait pas la prise en compte de la valeur résiduelle,
- la durée d’amortissement économique qui découle de la durée
d’utilisation de l’actif qui pourrait être différente de la durée de
l’amortissement fiscal,
- la méthode d’amortissement notamment celles basées sur les unités
d’œuvre alors que la législation fiscale de l’Etat partie ne reconnait que
l’amortissement linéaire ou dégressif,
- la prise en compte des coûts d’emprunts pour les actifs éligibles alors
que la législation fiscale de l’Etat partie traite les intérêts et autres coûts
d’emprunts comme des charges déductibles l’année de leur constatation
en charges,
- le calcul des amortissements après constatation d’une dépréciation que
la provision constatée soit déductible ou non en raison de la distinction
qui est faite en fiscalité entre les dotations aux amortissements et les
(dotations pour) dépréciations de l’exercice.
Lorsque ces divergences conduisent à un amortissement comptable
supérieur à l’amortissement fiscalement déductible, les retraitements extra
comptables suivants doivent être effectués :
- en cours d’amortissement comptable de l’immobilisation : réintégration
de la fraction de l’amortissement comptable excédant l’amortissement
fiscalement déductible,
- après la fin de l’amortissement comptable : déduction de
l’amortissement fiscalement déductible selon le plan d’amortissement
fiscal initial,
- lors de la cession ou de la mise au rebut de l’immobilisation :
constatation de la valeur nette comptable et déduction du solde
d’amortissements antérieurement réintégrés et non encore déduits.
Lorsque l’amortissement comptable est inférieur à l’amortissement
fiscalement déductible (notamment en raison d’une divergence de taux), il
convient de constater un amortissement dérogatoire (par le débit du
53
compte 851 et le crédit du compte 151) et aucun retraitement extra comptable
n’est alors nécessaire. L’amortissement dérogatoire constitué est utilisé à la
fin de l’amortissement fiscal par Débit du compte 151 et le Crédit du compte
861. Ainsi, l’impact de l’amortissement comptable sur le résultat
d’exploitation sera identique sur toute la période d’amortissement de cette
immobilisation, et ce, même sur la période post amortissement fiscalement
déductible.
54
du brevet et de la dette correspondante seront considérés comme des
montants définitifs et tout ajustement futur de la dette due au passage du
temps ou à la variation non prévue des redevances sera comptabilisée en
compte 831 Charges Hors activités ordinaires (HAO) ou en 841 Produits
HAO ;
- si la partie variable ne peut faire l’objet d’une évaluation fiable, seule la
partie fixe figurera en immobilisation incorporelle. Les redevances seront
comptabilisées en charges de la période sur chacun des exercices au cours
duquel elles sont engagées, dans le compte 634 Redevances pour brevets,
licences, concessions et droits similaires.
Le SYSCOHADA révisé, en page 579, prévoit également une autre solution,
lorsque les redevances futures ne peuvent être évaluées de manière fiable, pour
déterminer le coût du brevet. Il s’agit de retenir en tant que valeur actuelle, la
valeur retenue par les parties pour le paiement des droits d’enregistrement.
Exemple d’application extrait du guide d’application du SYSCOHADA
révisé, d’un brevet acquis au moyen d’une part fixe et d’une part variable
Enoncé : une entité a acquis un brevet le 1er janvier N moyennant un versement
immédiat de 50.000 KF et de redevances annuelles de 1% du chiffre d’affaires,
payables pendant 3 ans le 31 décembre de chaque année. Le taux
d’actualisation correspondant au taux d’endettement marginal de l’entité est
de 10%. Le chiffre d’affaire prévisionnel est de 2.500.000 KF. L’entité pense
exploiter ce brevet pendant 10 ans.
Le chiffre d’affaires s’est en définitive élevé à 3.250.000 KF fin N, 2.250.000
KF fin N+1 et 2.000.000 fin N+2.
Solutions :
a) Coût du brevet si le chiffre d’affaires ne peut pas être évalué de
manière fiable : il s’élève à 50.000 KF. Les parties ont également la possibilité
de retenir la valeur utilisée pour acquitter les droits d’enregistrement.
b) Coût du brevet si l’entité estime être en mesure d’estimer les chiffres
d’affaires de manière fiable : 50.000 KF + la valeur actualisée des redevances
à acquitter sur 3 ans, soit une valeur d’entrée du brevet de : 50.000 KF +
(2.500.000 * 1%) /(1,10)3 = 112.170 KF
55
Ecritures comptables si le chiffre d’affaires ne peut être évalué de manière
fiable :
En début d’exercice N
Compte 2121 Brevets Compte 521 Banques
En fin N :
Comptes 6342 Redevances pour brevets Compte 521 Banques
Débit : 3.250.000 * 1% = Crédit : 32.500
32.500
En fin N+1
Comptes 6342 Redevances pour Compte 521 Banques
brevets
56
En fin N+2
En début d’exercice N
Compte 2121 Brevets Compte 521 Banques
57
En fin N
Comptes 4811 Fournisseurs
d’investissements
Compte 521 Banques
En fin N+1
Comptes 4811 Fournisseurs
d’investissements
Compte 521 Banques
Débit : Crédit :
2.250.000 * 1% 22.500
= 22.500
58
En fin N+2
Comptes 4811 Fournisseurs
d’investissements
Compte 521 Banques
Débit : 12.830
59
Les licences doivent être comptabilisées en immobilisations incorporelles
au coût d’acquisition au débit du compte 2122 Licences dès lors que les
critères de définition et de comptabilisation d’une immobilisation incorporelle
ont été remplis, et leur amortissement doit être constaté sur la durée probable
d’utilisation qui ne peut excéder la durée de l’autorisation obtenue.
Lorsque la licence est acquise au moyen de redevances annuelles
composées d’une partie fixe et d’une partie variable, l’analyse comptable se
présente de la manière suivante :
x La partie fixe de la rémunération s’analyse comme une immobilisation
incorporelle à inscrire à l’actif dès l’attribution de l’autorisation (voir
l’exemple d’application ci-avant concernant les brevets) en contrepartie
d’une dette au passif du bilan.
x Si la part variable assise généralement sur le chiffre d’affaires ne peut
être évaluée de façon suffisamment fiable, celle-ci sera comptabilisée
en charge de la période sur chacun des exercices au cours duquel elle
est engagée (voir l’exemple d’application ci-avant concernant les
brevets). Toutefois, si l’entité estime qu’elle peut évaluer de manière
suffisamment fiable la part variable de la redevance, elle comptabilisera
à l’actif la part fixe et la part variable correspondant aux redevances
actualisées (voir l’exemple d’application ci-avant concernant les
brevets). Cette évaluation doit être considérée comme définitive et ne
peut pas être revue pendant l’exploitation.
2.3.3 Droits d’exclusivité publics
Dans certaines activités, les entités peuvent bénéficier de l’attribution par
une autorité administrative de droits d’exclusivité publics à titre onéreux ou à
titre gratuit (licences, quotas d’importation, quotas de production, droits
d’atterrissage sur un aéroport, licences d’exploitation de stations de radio ou
de télévision…).
Ces droits d’exclusivité publics acquis à titre onéreux pour une période qui
dépasse 12 mois, sont évalués à leur coût d’acquisition au débit du compte
2128 Autres concessions et droits similaires.
Quel serait alors le traitement comptable prévu par le SYSCOHADA
révisé en cas d’acquisition d’une licence de téléphonie mobile auprès de
l’autorité administrative d’un Etat-Partie pour un montant par exemple de 40
millions de KF ? L’entité devrait, à notre avis, enregistrer en immobilisation
incorporelle, à l’actif du bilan, le coût d’acquisition de la licence
d’exploitation avec en contrepartie, au passif, une dette envers l’Etat-Partie,
et ce, pour 40 millions de KF, le SYSCOHADA révisé n’autorisant pas, dans
les comptes, d’actualisation d’une dette avec paiement différé (§11.1.2 page
121 du Référentiel comptable). Une information s’avère toutefois utile dans
60
les Notes annexes sur l’écart entre la valeur nominale de la dette et sa valeur
actualisée.
Exemple : en supposant que la dette de 40 millions de KF soit amortie en
4 ans sur la base d’un paiement à chaque fin d’année de 10 millions de KF, la
valeur actualisée de la dette s’établit, avec un taux d’actualisation de 10%,
à 32 millions de KF. L’écart de 8 millions de KF devra être indiqué dans les
Notes annexes.
A noter que si les comptes avaient été établis en normes IFRS, la valeur de
la licence et de la dette initiale aurait été de 32 millions de KF et non de 40
millions de KF, la dette en IFRS évoluant par la suite, en diminution du fait
des remboursements, mais en augmentation du fait du passage du temps
(désactualisation) enregistré en charges financières.
Les droits d’exclusivité publics acquis à titre gratuit devraient être
enregistrés à leur valeur actuelle, ce qui supposerait l’existence d’un marché
actif. Par prudence, le SYSCOHADA révisé considère que ces droits publics
acquis à titre gratuit ont une valeur nulle. Une information devra à ce sujet
figurer dans les Notes annexes.
Le traitement des baux emphytéotiques est abordé dans la Cinquième
partie - Chapitre 1 - du présent ouvrage.
2.3.4 Logiciels
Un logiciel est un ensemble de séquences d’instructions interprétables par
une machine et d’un jeu de données nécessaires à ces opérations.
Les logiciels constituent des droits incorporels protégés juridiquement.
Le SYSCOHADA révisé prévoit des traitements comptables différenciés
suivant la nature des logiciels.
A) Les logiciels indissociables du matériel
Il s’agit des systèmes d’exploitation et logiciels intégrés au matériel
informatique. Ces logiciels indissociables sont comptabilisés en
immobilisations corporelles avec le matériel auquel ils sont rattachés.
B) Les logiciels acquis ou fabriqués, utilisés dans un projet de
développement
Lorsqu’ils sont utilisés dans un projet plus global, ils suivent le traitement
comptable des projets auxquels ils se rapportent, c’est-à-dire, en résumé, que :
- les coûts engagés dans la phase de recherche sont obligatoirement
constatés en charges ;
61
- les coûts engagés durant la phase de développement sont activés dès lors
que les six (6) critères d’activation sont réunis.
C) Les logiciels autonomes (ou dissociés)
x S’ils sont destinés à servir de façon durable à l’activité de l’entité, les
logiciels autonomes à usage interne acquis constituent des
immobilisations incorporelles à enregistrer au débit du compte 2131
Logiciels par le crédit du compte 4811 Fournisseurs d’immobilisations
incorporelles.
Le coût d’acquisition est formé du prix d’achat convenu et des frais
accessoires, c’est-à-dire de l’ensemble des charges directement ou
indirectement liées à l’acquisition pour la mise en état d’utilisation du logiciel,
avant de procéder à sa mise en exploitation. Sont donc exclues toutes les
charges engagées postérieurement, telles celles liées à la saisie des données
engagées à partir du lancement de l’exploitation chez l’utilisateur et les frais
de formation des utilisateurs.
Certains logiciels de peu de valeur peuvent être directement enregistrés en
charges, sous réserve d’en vérifier la déductibilité fiscale auprès de
l’administration fiscale de l’Etat-partie concerné.
A compter de sa date d’acquisition, le coût du logiciel doit être réparti sur
sa durée probable d’utilisation qui doit tenir compte de la date à laquelle le
logiciel ne répondra plus aux attentes de l’entité, compte tenu des évolutions
des techniques dans le domaine des logiciels. Des amortissements
dérogatoires pourraient devoir être constatés si les durés fiscales
d’amortissement s’avèreraient plus courtes que celles définies par l’entité.
Les logiciels sous licence d’exploitation sont considérés comme acquis
même si l’entité n’en est pas propriétaire car elle dispose d’un droit
d’utilisation accordé par le contrat qui constitue la protection juridique et
doivent figurer dans les immobilisations incorporelles à un coût d’acquisition
constitué par :
- le versement unique éventuel effectué en début de contrat,
- la redevance fixe ou variable étalée sur toute la durée du contrat. Le
coût de la licence dans le second cas doit être estimé et correspond
à la valeur actualisée des redevances futures. Un exemple de calcul
figure à la partie consacrée à l’étude des brevets en 2.3.1.
Dans le cas des contrats de services permettant d’utiliser un logiciel à
distance par le biais d’une simple connexion internet et de bénéficier de tous
les services liés, il n’y a pas de transfert de la licence d’exploitation, mais un
droit d’utilisation qui n’est pas à inscrire à l’actif pour les raisons suivantes :
- il n’existe pas d’option d’achat du logiciel au terme du contrat,
62
- la solution n’est en général pas spécifique au client,
- le client n’héberge pas le logiciel dans son propre système,
- le paiement est fonction de l’utilisation lui évitant ainsi tout risque de
prix.
Pour ce type de contrats de services, les redevances sont à comptabiliser
en charges dans le compte 6343 Redevances pour logiciels.
x En ce qui concerne les logiciels autonomes à usage interne créés, le
processus de production débute lorsque, à la date d’établissement des
situations comptables, les conditions suivantes sont simultanément
remplies :
- le projet doit avoir de sérieuses chances de réussite technique,
- l’entité doit avoir indiqué concrètement l’intention de produire le
logiciel concerné et de s’en servir durablement pour répondre à ses
propres besoins,
- son intention doit être précise et matérialisée (notes, comptes
rendus…).
La production d’un logiciel comporte les phases suivantes :
- L’étude préalable (ou phase 1) : définition des objectifs globaux et
des contraintes du projet en vue de sa réalisation. A ce stade, le projet
a une faible probabilité de réussite technique. Les dépenses engagées
doivent être inscrites dans les charges de l’exercice au cours duquel
elles ont été engagées et ne peuvent être rattachées avec exactitude
au coût d’un projet en cours d’individualisation.
- L’analyse fonctionnelle (ou phase 2) génère des dépenses
généralement exclues du coût de production du projet en cours.
- L’analyse organique (ou phase 3) correspond à la phase durant
laquelle le chef du projet vérifie que les conditions énoncées ci-avant
sont simultanément satisfaites. Ces dépenses d’analyse
fonctionnelle sont, sauf exceptions, incluses dans le coût de
production du projet.
- Les frais de programmation (ou phase 4) sont toujours inclus dans
le coût de production du projet en cours.
- Les tests et jeux d’essais (ou phase 5) sont toujours compris dans le
coût de production du projet en cours.
- Les frais de documentation (ou phase 6) sont toujours compris dans
le coût de production du logiciel.
- Les frais de formation des utilisateurs et de suivi du logiciel (phases
7 et 8) étant postérieurs à la phase de production du logiciel ne sont
pas inclus dans le coût de production du logiciel et doivent être
enregistrés dans les charges de l’exercice au titre duquel ils ont été
engagés.
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