CM l1 Introduction Aux Systemes de Communication 23 24
CM l1 Introduction Aux Systemes de Communication 23 24
CM l1 Introduction Aux Systemes de Communication 23 24
(UPGC)
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ANNEE ACADEMIQUE
2023-2024
LICENCE 1
CM
Chargé du CM
Maître de Conférences
01 01 98 13 61 / 05 46 63 53 85
ismael.debroux@yahoo.fr
OBJECTIF PEDAGOGIQUE
Cet enseignement a pour objectif de définir les notions fondamentales telles que
« système », « approche systémique » « analyse systémique » et explique pourquoi le
processus de communication est un système complexe.
Plan du cours
Introduction
Conclusion
Introduction
La notion de système repose sur le principe selon lequel tout type de phénomène doit
être considéré comme un système, ou peut-être conceptualisé selon une logique de
système, c'est-à-dire comme un ensemble complexe d'interactions. Cet « angle
d'attaque » en fait l'opposé des méthodes traditionnelles utilisées en Occident où,
portés par une longue tradition cartésienne, on a - encore aujourd'hui - l'habitude de
procéder de manière analytique. Cette méthode, adossée à une logique réductionniste
consiste à découper un problème en petites parties, puis à analyser celles-ci
individuellement, sans se préoccuper du fonctionnement global de l'ensemble.
Posé ainsi, on se rend bien compte que cette méthode analytique est insuffisante à la
compréhension et à la gestion des organisations humaines, ces systèmes ouverts aux
multiples interactions. Cela est particulièrement vrai aujourd'hui, à l'ère des réseaux
qui - adossés à l'informatique et à la mondialisation - englobent le quotidien de chacun
d'entre nous. Et comme c'est bien pour qualifier des organisations humaines que le
mot « systémique » est de nos jours le plus couramment employé, cela donne une idée
à la fois de l'actualité de ce changement de paradigme et de la marge de progression
extraordinaire que ce renversement de perspective nous offre !
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I. NOTION DE SYSTEME ET DE SYSTEMIQUE
Jacques Lesourne (1976) qui considère qu’« un système est un ensemble d'éléments en
interaction dynamique ». Tout système forme une unité caractérisée, d’une part, par
plusieurs éléments en interaction les uns avec les autres dans une structure et, d’autre
part, par les propriétés de cohésion, d’interdépendance avec l’environnement, de
stabilité. Autrement dit, un système ne saurait être réduit à la simple somme de ses
parties, puisque ces dernières interagissent entre elles (et avec leur milieu) au point
de former une entité particulière.
Avec cette définition, nous pouvons voir que beaucoup d’ensembles sont des
systèmes : système solaire, corps humain, organe, molécule, mais aussi société,
famille, entreprise, équipe, il y a des systèmes construits : une entreprise, une
multinationale, une école, une administration, un pays ! Tout est système !
Chaque élément possède une place et une fonction à l’intérieur du système et il entre
en interaction avec d’autres éléments, ce qui fait que le système, le tout, ne se réduit
pas à la somme de ses parties.
- Dans un système humain, les éléments sont les individus en interaction, les
propriétés de ces éléments sont leurs comportements, et les relations entre les
éléments sont les interactions qui se développent entre les individus. Un
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système humain est dit ouvert parce qu'il communique sans interruption avec
son environnement.
Exemple : Organisme humain
- Un système fermé n’échange rien avec son environnement ; il vit sur ses
réserves et accumule de l’entropie jusqu'à ce que celle.ci soit maximum et qu’il
ne puisse plus fournir aucun travail.
Exemple : une pile énergétique
2. La systémique
L’analyse systémique d’un problème donne une lecture différente par le décodage des
interactions verbales, non verbales et émotionnelles, pour redonner au système ses
capacités de fonctionnement. Elle choisit de regarder les problèmes d’un individu sous
l’angle de la relation interpersonnelle, dans ses différents systèmes d’appartenance
(système familial, social, institutionnel…). Elle cherche à aménager les contextes et à
faire émerger les compétences.
La systémique est une logique basée sur les propriétés et les caractéristiques des
systèmes ouverts pour appréhender la complexité d'un ensemble composé de
personnes en relation (famille, entreprise, comité de direction, département, équipe
projet, instances sociales, association…). Elle désigne à la fois ce qui se rapporte à
l'analyse des systèmes et à l'approche du changement de personnes, de groupes et
d'organisations.
Pour aborder une problématique dans un ensemble, nous pouvons utiliser deux
formes de regard : l'analytique et le systémique.
Si l'on se situe dans une logique analytique, on part du présent pour se tourner vers le
passé, et l'on cherche à trouver les informations utiles pour comprendre et expliquer
les raisons d'un dysfonctionnement ou d'un mal être, voire identifier le responsable
d'une problématique. Dans cette logique analytique, on postule que la prise de
conscience des causes est nécessaire à la résolution du problème qui est lui-même
l'objet et l'objectif de l'observateur.
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résoudre une problématique entre des personnes ou des entités. On part du présent
pour se diriger vers l'avenir, Cela consiste à regarder les relations entre les acteurs en
s'intéressant plus particulièrement à leurs interactions récurrentes.
La systémique est une approche singulière qui constitue en soi un paradigme et repose
sur 4 principes fondamentaux :
- Le principe de totalité : Principe selon lequel un système, du fait des liens qui
existent entre les éléments, est un tout. Le système n'est pas réductible à la
somme de ses éléments car il est l'objet et le siège d'interactions multiples et
permanentes. Joël de Rosnay en exprime ainsi la conséquence : « Toute
modification de l’un des éléments entraînera une modification de tous les autres et du
système entier ».
- Le principe d’interaction : chaque élément du système peut interagir sur les
autres éléments du système.
- Le principe d’homéostasie : le système est toujours résistant à un changement
et cherche toujours à retrouver son équilibre antérieur. C'est le caractère d'un
système auto-régulé ; un tel système réagit à toute perturbation d'origine
interne ou provenant de l'environnement par une série de mécanismes
régulateurs qui ramènent l'ensemble à son état initial. C'est l'une des
caractéristiques les plus importantes des systèmes ouverts complexes et qui se
retrouve tout particulièrement dans les systèmes écologiques, biologiques ou
sociaux : les organismes vivants sont, par exemple, des systèmes
homéostatiques ; c'est ce qui leur permet de préserver leur équilibre et leur
survie dans un environnement changeant. Il en est de même des institutions
sociales ; et les normes, les règles, les coutumes transmises notamment par
l'éducation jouent un rôle comparable aux régulations biologiques.
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- L’équifinalité : Cela signifie que, la structure actuelle des interactions d’un
système explique mieux son fonctionnement que l’histoire du système. En
d’autres termes, l’organisation des interactions à un moment donné importe
plus que la structure d’origine d’un système ouvert. En suivant ce principe, ce
n’est pas les causes antérieures qui permettent de résoudre un problème mais
plutôt la clarification des modes actuels de fonctionnement ou
dysfonctionnement du système.
1. Définition
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- Le code : Le code est le moyen utilisé pour transmettre le message. La
langue française, le sénoufo, le baoulé, le nouchi, le code morse et la langue
des signes sont autant de codes qu'il est possible d'utiliser.
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3. Variables influençant le processus de communication
L’ensemble de ces forces s’exerçant sur l’individu crée des besoins engendrant des
tensions. Tout individu peut donc être considéré comme un organisme sous tension.
Et ce sont ces tensions qui vont produire les comportements. Le comportement adopté
par un individu dans une situation donnée vise à réduire les tensions qui s’exercent
sur lui, à satisfaire les besoins engendrés par le système de forces externes et internes
auquel il est soumis.
Les fonctions cognitives sont les capacités de notre cerveau qui nous permettent
notamment de communiquer, de percevoir notre environnement, de nous concentrer,
de nous souvenir d'un événement ou d'accumuler des connaissances.
3.2.1. La personnalité
La personnalité est une variable explicative individuelle du comportement qui est
constante chez l’individu car c’est de notre personnalité que dépendent la plupart des
actes, opinions, croyances qui nous accompagnent tout au long de notre vie et qui
fondent notre comportement.
La personnalité peut être définie comme l’ensemble des traits de caractère, des
attitudes propres à chacun par rapport à un certain nombre de valeurs sociales et
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culturelles (exemple : un tempérament actif ou passif). Le tempérament peut être
défini comme l’ensemble des dispositions physiques propres à chaque individu qui
expliquent en grande partie son caractère.
Le comportement de l’individu est affecté par les émotions qui peuvent avoir des
conséquences sur le niveau comportemental et rationnel de chacun. On peut définir
l’affect comme l’ensemble des réactions affectives susceptibles de modifier le
comportement de l’individu. On distingue :
Elles sont issues des émotions primaires. Par exemple, l’angoisse et la culpabilité sont
des émotions secondaires de la peur.
• Les sentiments correspondent à un état affectif stable, provoqué par une situation
mettant « l’ego » en jeu (exemples : la fierté, la jalousie…). « L’ego » est la propension
pour un individu à centrer tout sur soi-même et à ne voir que son unique intérêt.
• L’humeur correspond à un état psycho-affectif. L’humeur semble influencée par
les cinq sens (exemples : la mélancolie, la gaieté…).
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3. Les variables sociales
Nos attitudes se forment au gré de nos rencontres dans différents cercles sociaux qui
peuvent aller des plus larges ou lointains, au plus resserrés autour de nous. Chacun
de ces cercles est structuré à partir de règles ou normes de comportement qui
contribuent à modeler notre sensibilité et notre intelligence.
De la même façon, chacun des groupes sociaux auxquels on appartient, plus ou moins
longtemps, laissent une trace, plus ou moins durable, sur nos attitudes. Ces groupes
intermédiaires donnent notamment une teinte particulière aux grands modèles
1
Ruth Benedict (1887-1948). Elle a notamment écrit : Patterns of culture (Les modèles culturels) en 1934.
2
Marcel Mauss, (1872-1950), proche d’Emile Durkheim. Sur l’HABITUS, lire : « Techniques du corps »,
Sociologie et anthropologie, Paris, Presses Universitaires de France, 1950.
3
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http://classiques.uqac.ca/classiques/mauss_marcel/socio_et_anthropo/6_Techniques_corps/Techniques_corp
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culturels auxquels on vient de faire allusion. Si j’appartiens à une religion, par
exemple, il se pourrait bien que celle-ci me propose une version particulière de ce
qu’est être un homme ou une femme, un père ou une mère… En tout cas, une version
un peu différente de celle que proposerait une autre religion.
De même pour les classes sociales, c’est en tout cas l’hypothèse que soutient Pierre
Bourdieu : chaque classe sociale se caractériserait par un habitus spécifique
déterminant a priori ce vers quoi s’orientent nos goûts et nos pratiques (Bourdieu,
1980). Mais on peut continuer en considérant tous les collectifs auxquels on appartient
: les clubs où l’on pratique un sport, les associations dans lesquelles on milite, les
entreprises dans lesquelles on travaille, etc. Tous proposent des nuances, des
variations ou des déclinaisons qui affinent et différencient les grands modèles culturels
ou bien en proposent de nouveaux, plus spécifiques.
Enfin, la manière si particulière que nous avons d’articuler ou de combiner tous ces
différents modèles et sous-modèles au cours de notre trajectoire de vie permet de saisir
pourquoi aucun d’entre eux ne s’impose définitivement sur nos attitudes et comment
ils font l’objet d’une transformation quasi permanente.
Faire une expérimentation visant à faire émerger puis expliquer une attitude à l’égard
de quelque chose en utilisant différentes variables, revient alors à essayer de décrire
les cadres sociaux qui peuvent/ont pu avoir une influence sur la manière dont les
individus se sont formés au contact de la société et de ses institutions mais aussi au
contact de celles et ceux dont le chemin a croisé le leur à un moment donné. C’est là le
cœur de l’interprétation sociologique qu’il faut produire sur les relations statistiques.
Par exemple, si on observe une relation statistique fiable entre le genre et quelque
attitude ou comportement, cela a probablement à voir à la manière dont se construisent
les genres dans notre société depuis fort longtemps.
4. Les représentations
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sociale des individus par l’intériorisation de pratiques et d’expériences, de modèles de
conduites et de pensée » (Jodelet 1989).
Lorsque nous répondons à un sondage dans la rue, lorsque nous discutons avec
quelqu’un au café, au travail ou en famille, lorsque nous écoutons la radio ou
regardons la télévision, lorsque nous votons… nous nous trouvons dans des situations
où des perceptions du monde sont mises en acte ou formalisées en discours. Chacun
de ces « événements » de la vie quotidienne met en jeu des représentations sur les
objets qui constituent la réalité sociale. Car exprimer un point de vue, un avis ou une
opinion à propos d’une « chose » traduit la représentation que nous nous faisons de
cette « chose ». Ainsi, les représentations sociales sont partout, dès lors que l’on se situe
dans une interaction sociale.
Entrer dans le social, c'est donc entrer en interaction avec autrui. C'est de cette
rencontre que va naitre le concept de représentation social, parce que sans personne
pour se montrer, il n'y a nul besoin de se présenter ni de se représenter. Voilà pourquoi
on parle de représentation "sociale" qui est une des conséquences de l'interaction
sociale. Plus l'interaction sera longue, plus la représentation sociale que l'on aura
d'autrui nous semblera précise.
Au total, les facteurs qui interviennent sur le code de la communication peuvent être
catégorisés selon deux types: aspects psychologiques et sociaux.
Pour toutes raisons, l’on peut dire que la communication est un système mêlant des
aspects spatio-temporels, contextuels, psychologiques, des aspects d’influence et de
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persuasion, des aspects culturels, des aspects informatifs, linguistiques, sociologiques,
etc.
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2. Les fonctions d’un système d’information
Collecter : c’est à partir de là que naît la donnée, qu’on acquière les informations
provenant de l’environnement interne ou externe à l’entreprise.
Stocker : dès que l’information est acquise, le système d’information la
conserve. Elle doit pouvoir être disponible et doit pouvoir être conservée dans
le temps.
Transformer/traiter : cette phase permet de transformer l’information et choisir
le support adapté pour traiter l’information. Ici ont construit de nouvelles
informations en modifiant le fond ou la forme.
Diffuser : le SI transmet ensuite l’information dans son environnement interne
ou externe.
L’objectif du SI est donc de restituer une information au sein d’une organisation
directement exploitable par les différents acteurs et faciliter la prise de décision.
La finalité sociale quant à elle permet de se soucier de l’intégration des salariés dans
l’entreprise favorisant la vie sociale, la culture d’entreprise par la diffusion de
l’information.
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Conclusion
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BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE
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