P Fonctions Du Système Endocrinien - (L. Bayer) - 23.04.21
P Fonctions Du Système Endocrinien - (L. Bayer) - 23.04.21
P Fonctions Du Système Endocrinien - (L. Bayer) - 23.04.21
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Endocrinologie – reproduction
1. Le système endocrinien est l’un des deux systèmes principaux de la régulation de
l’organisme :
Définition : la science (logos) de la sécrétion (crine) interne (endo) à un système de
communication de l’organisme. Le système endocrinien influe sur les activités
métaboliques des cellules par l'intermédiaire d'hormones (exciter). Il est composé de
toutes les glandes endocrines qui sécrètent des hormones. Ensemble de glandes
endocrines pas obligatoirement connectées anatomiquement mais qui forment un
système fonctionnel (plus lent, longue durée, hormones libérées dans le sang, distance
et longue portée).
Système nerveux : Il régit l'activité des muscles et des glandes au moyen de signaux
électrochimique déclenchés par les neurones (plus rapide, courte durée, potentiel
d’action et neurotransmetteurs, local et spécifique).
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La liaison d’une hormone à son récepteur : (stimulus hormonal) produit un ou plusieurs des
effets suivants dans la cellule cible. (Résumé)
1. Activation ou inhibition d’enzymes
2. Déclenchement de l’activité sécrétrice
3. Modification de la perméabilité membranaire à certains ions
4. Synthèse de protéines
5. Stimulation de la division cellulaire
Spécificité hormonale : est assurée par les récepteurs des cellules cibles ; membranaires et
intracellulaires (intranucléaires) et dépend de ces récepteurs.
Récepteurs intracellulaires (liposolubles) à hormones stéroïdes et
thyroïdiennes
Récepteurs membranaires (hydrosoluble) à hormones peptidiques et
aminées/hydrosolubles
- Le récepteur est/ou active une enzyme cytoplasmique
- Le récepteur est couplé à une protéines G membranaire
Amplitude de l’effet hormonal : l’hormone se fixe à son récepteur et cette fixation
hormono-récepteur dépend d’une part de la concentration
plasmique hormonale et d’autre part du nombre de récepteurs
(varie lentement) ainsi que pour chaque hormone, une constante
d’affinité (caractéristique de H et R, et dépendante de la
température, du pH, etc…). Mais elle dépend principalement de la
concentration en hormones disponibles à Concentration
plasmatique hormonale.
Déterminants de la concentration plasmatique hormonale : la cellule endocrine va
synthétiser l’hormone qui va se retrouver dans le sang en concentration plus ou moins
importante et qui va agir sur son récepteur, sur la cellule cible à Action ou inaction ß
foie et excrétion ß rein.
Influences : cette concentration hormonale varie en fonction du temps en fonction des
besoins de l’organisme est influencée positivement + ou négativement – en fonctions
des afférences des différents contrôles.
Quels sont ces différents contrôles : qu’est ce qui va influencer positivement ou
négativement cette synthèse d’hormone :
a. Ions, minéraux
b. Nutriments organiques
c. Neurotransmetteurs
d. Autres hormones
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Le système endocrinien – l’hypothalamus régule de deux façons la libération d’hormones
par l’hypophyse :
Hypophyse : autrefois appelée glande pituitaire est située dans la selle turcique du
sphénoïde. Elle sécrète au moins 8 hormones. Cette glande à la forme et la taille d'un
pois sur une tige point cette tige en forme d'entonnoir, l’infundibulum (ou tige
pituitaire) qui relie l'hypophyse à la partie inférieure de l'hypothalamus. L'hypophyse
comprend 2 lobes ; de masse inégale l'informer de tissu nerveux et l'autre de tissu
glandulaire.
- Le lobe postérieur : la neurohypophyse se composent principalement de tissu
nerveux. Il libère des neurohormones qu'il reçoit préfabriqué de l'hypothalamus. Par
conséquent, la neurohypophyse est plutôt un site de stockage qu'une glande
endocrine à proprement parler.
- Le lobe antérieur : L’adénohypophyse est constitué de cellules hormonopoïétiques
et contrairement au lobe postérieur, il produit et libère plusieurs hormones.
Principe : le sang artériel est acheminé à l'hypophyse par des ramifications hypophysaires
de l'artère carotide interne. Les veines sortant de l'hypophyse se jettent dans les sinus
de la dure-mère.
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b. Lobe antérieur – adénohypophyse :
Le lobe antérieur qui est de nature glandulaire provient d'une évaluation de la partie
supérieure de la muqueuse orale et il est dérivé du tissu épithélial. Après être entré en
contact avec le lobe postérieur le lobe antérieur se dissocie de la muqueuse orale et
adhère à la neurohypophyse. La connexion entre le lobe antérieur et le hypothalamus
n'est pas nerveuse mais vasculaire (donc indirecte).
Système porte hypothalamo-hypophysaire : la partie inférieure du réseau capillaire
primaire dans la tige pituitaire communique avec le réseau capillaire secondaire dans le
lobe antérieur au moyen de petite veine porte hypophysaire. Les réseaux capillaires
primaire et secondaire ainsi que les veine porte hypophysaire forment le système porte
hypothalamo-hypophysaire.
- Système porte : Est un réseau de vaisseaux Sanguin ou un lit capillaire abouti à des
veines qui à leur tour se jettent dans un autre lit capillaire.
Ensuite - Hormones de libérations et d’inhibition : par l'intermédiaire du système
hypophysaire porte, elles sont sécrétées par les neurones de l'hypothalamus ventrale
atteignent immédiatement sans passer par le cœur l’adénohypophyse où elles régissent
la sécrétion de ces hormones Le système porte permet aux quantités minuscules
d'hormones libéré par l'hypothalamus de se rendre rapidement à la démo hypophyse
sans être dilué dans la circulation systémique. Toutes les hormones hypothalamiques
régulatrices sont dérivés d'acides aminés ; leur taille varie d'un simple aminé aux
peptides et aux protéines.
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En résumé et à comprendre le principe :
Le système endocrinien est l’un des deux principaux systèmes de régulation de
l’organisme :
Le système nerveux et le système endocrinien sont les principaux systèmes de régulation de
l'organisme. Le système nerveux agit rapidement et brièvement par l'intermédiaire de
potentiel d'action ; le système endocrinien agit lentement et sur une plus longue durée
par l'intermédiaire des hormones.
De nombreux processus physiologiques sont régis par des hormones : la reproduction, la
croissance et le développement, l'équilibre des électrolytes, des liquides et des
nutriments, la régulation du métabolisme cellulaire et de l'équilibre énergétique ainsi
que la mobilisation des moyens de défense de l'organisme.
Les glandes endocrines sont richement vascularisées ; elle ne possède pas de conduit et
déverse des hormones directement dans le sang ou dans la lymphe. Elles sont de petite
dimension et disséminées dans l'organisme.
Les glandes strictement endocrines sont l'hypophyse, la glande thyroïde virgule la glande
parathyroïde, les glandes surrénales et la glande pinéale. L’hypothalamus est un organe
neuroendocrinien. Le pancréas, les gonades et le placenta contiennent du tissu
endocrinien.
En règle générale on considère que le système endocrinien ne comprend pas les messages
chimiques locaux. Ces derniers sont les hormones autocrines dont l'action s'exerce sur
les cellules qui les secrète et les hormones paracrines qui agissent sur d'autres types de
cellules situées à proximité.
Les cellules réagissent à une hormone si elles ont un récepteur pour cette hormone :
La sensibilité d'une cellule cible a une hormone dépend de la présence sur la membrane
plasmique ou à l'intérieur de la cellule de récepteur auquel cette hormone ne peut se
lier.
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Les récepteurs des hormones sont des structures dynamiques leur nombre et leur sensibilité
que varier suivant que les taux d'hormones stimulantes sont faibles ou élevés.
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libération d’ADH est déclenchée par de fortes concentrations sanguines de soluté et
elle est inhibée par la situation inverse.
Hormones adénohypophysaires :
4 des 6 hormones adénohypophysaires sont des stimulines Qui régissent le fonctionnement
d'autres glande endocrine. La plupart des hormones adénohypophysaires sont libérées
suivant un rythme quotidien subordonné à des stimulus qui agissent sur
l’hypothalamus.
L’hormone de croissance (GH) est une hormone anabolisante qui stimule la croissance de
tous les tissus et particulièrement des muscles squelettiques et des os. Elle peut agir
directement ou par l'intermédiaire des somatomédines (IGF) Elle mobilise les acides
gras stimule la synthèse des protéines et inhibe l'absorption du glucose et son
métabolisme. Sa sécrétion et régi par la somatocrinine (GHRH) et la somatostatine
(GHIH). L’hypersécrétion de GH cause le gigantisme chez l'enfant et l’acromégalie chez
l'adulte ; l'hyposécrétion chez l'enfant provoque le nanisme hypophysaire.
La thyréotrophine (TSH) favorise le développement normal et l'activité de la glande
thyroïde. Sa libération est stimulée par la thyréolibertine (TRH) Et inhibée par la rétro
inhibition des hormones thyroïdiennes (T3 et T4).
La corticotrophine (ACTH) Stimule la libération des corticostéroïdes par le cortex surrénal.
Sa libération est stimulée par la corticolibertine (CRH) Et inhibée par l'élévation de la
concentration du glucocorticoïde.
Les gonadotrophines - l'hormone folliculostimulante (FSH) Et l'hormone lutéinisante (LH)
régissent le fonctionnement des gonades chez les 2 sexes. La FSH stimule la production
des cellules sexuelles ; la LH stimule la production d'hormones gonadiques. Le taux de
gonadotrophine s'élève en réaction à la libération de gonadolibertine (GnRH). la rétro
inhibition des hormones gonadiques inhibe la libération des gonadotrophines.
La prolactine (PRL) stimule la production de lait chez les humains. sa sécrétion est
provoquée par l'hormone déclenchant la sécrétion de prolactine (PRH) et inhibée par
l'hormone inhibant la sécrétion de prolactine (PIH).