TP Microbiologie Generale Iul
TP Microbiologie Generale Iul
TP Microbiologie Generale Iul
laboratoire de microbiologie
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13. Le non-respect des différents points de ce règlement et des consignes de sécurité peut
entraîner l'exclusion totale des travaux pratiques de la microbiologie.
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Les manipulations stériles
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Un cône bleu clair doit se former. C'est à son extrémité que la flamme est la plus chaude.
L'échauffement de l'air autour de la flamme assure une zone de convexion de 10-15 cm autour du
bec dans laquelle l'air est stérile. C'est dans cette zone qu'il faut se situer pour travailler.
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A droite du bec Bunsen, on y trouve les instruments avec lesquels le travail sera effectué :
- Les pipettes Pasteur : pipettes stériles à longue effilure terminale destinées le plus souvent
au transport stérile de produits liquides. Non graduées, elles sont achetées prêtes à
l'emploi. Elles sont à utiliser avec une poire d'aspiration.
- Les instruments métalliques :
l'anse de platine ou ose, c'est l'instrument le plus utilisé. Le fil, terminé par une boucle de
2 mm de diamètre, sert pour les prélèvements et les ensemencements des produits
bactériens solides ou liquides.
Une pince en inox : qui servira à manipuler les lames.
On y trouve un bac contenant de l'eau de Javel (3 degré chlorométrique): on y mettra tous les
instruments contaminés qui ne peuvent pas être décontaminés par la flamme du bec Bunsen, la
plus part du temps les pipettes Pasteur et les pipettes en plastique.
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II. Quelques instruments du laboratoire
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Tubes et portoirs Agitateur vibreur (Vortex)
Pipette Pasteur
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Les techniques d’ensemencement
Afin de pouvoir identifier une espèce bactérienne de façon convenable, il faut faire des tests ou
des expériences dessus. Il est souvent utile d’avoir une quantité importante de bactéries. Pour
cela, on multiplie la souche en réalisant des ensemencements sur une gélose ou dans un milieu
liquide adapté.
Les principaux types d’ensemencements réalisés au laboratoire:
- ensemencement d’un bouillon
- ensemencement et isolement sur milieu gélosé
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A- Cas de boite de Pétri
- Dépôt initial de la souche prés d’un bord d’une boite de gélose adaptée à l’espèce désirée
- Étalement de ce dépôt en réalisant des stries serrées sur environ 1/2 de la boite
- Stérilisation de l’instrument d’étalement
- Étalement d’une partie des stries précédentes, après avoir fait tourner la boite d’environ
90°
Répétition des deux étapes précédentes 1 fois.
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La technique en 5 étalements (méthode américaine) :
- Dépôt initial de la souche prés d’un bord d’une boite de gélose adaptée à l’espèce désirée
- Étalement de ce dépôt en réalisant des stries serrées sur environ 1/3 de la boite
- Stérilisation de l’instrument d’étalement
- Étalement d’une partie des stries précédentes, après avoir fait tourner la boite d’environ
50°
- Répétition des deux étapes précédentes 2 fois.
- Faire un Z final vers le centre de la gélose
Si la technique est correctement réalisée et si le dépôt n’est pas trop important, après incubation,
la boite doit présenter des colonies isolées en son centre.
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B- Cas d’une gélose inclinée
Une pente de gélose est ensemencée en réalisant des stries transversales du fond du tube vers le
sommet de la tranche gélosée. La piqure en gélose profonde consiste à ensemencer un milieu
solide (ou semi-solide) en plongeant le fil droit, verticalement dans le milieu. L'inoculum (à la
pointe du fil) est ainsi distribué tout le long du trajet dans la gélose. On utilise ce procédé pour
inoculer en profondeur les zones micro-aérobies ou anaérobies du milieu ou pour l’identification
biochimique des bactéries.
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Notion des milieux de cultures
1- Définition
Un milieu de culture est une préparation au sein de laquelle des microorganismes peuvent se
multiplier. Il doit donc satisfaire les exigences nutritives du microorganisme étudié ce qui
implique :
- couvrir les besoins en ions minéraux, en facteurs de croissance, apporter la source de carbone et
d’énergie ;
- présenter un pH voisin du pH optimal de croissance;
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3- Description de quelques milieux
N.B : Pour préparer n’importe quel milieu de culture, il faut appliquer les conditions de
préparation décrites sur la bouteille qui contient le milieu, ensuite il faut le stériliser avant son
utilisation.
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Cette gélose standardisée est la gélose permettant de tester l'action des antibiotiques sur les
bactéries. Elle peut être additionnée de sang (pour les Streptococcus), d'extrait globulaire (pour
Haemophilus), Elle doit être coulée en boîte de façon à obtenir une épaisseur de 4 mm. Il existe
un bouillon équivalent. Ce milieu permet la pousse de nombreux microorganismes.
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Exemple 2 : La gélose chocolat
Elle n'a rien à voir avec le chocolat. Sa couleur brune vient du sang cuit qui entre dans sa
composition. La gélose chocolatée est appropriée pour cultiver certaines bactéries capricieuses en
termes de facteurs de croissance. En plus des globules rouges cuits qui
libèrent des substances nutritives, la gélose chocolatée renferme souvent quelques additifs exigés
par certaines bactéries. On y ajoute aussi des antibiotiques destinés à interdire la croissance de
certains organismes, afin de mieux sélectionner les colonies à faire pousser. Cette gélose est
utilisée entre autres pour cultiver Neisseria gonorrhoeae et Haemophilus.
1) Le milieu Chapman
La gélose Chapman est le milieu sélectif des bactéries halophiles et plus particulièrement
fermentant le manitol.
Son pouvoir inhibiteur est obtenu par de fortes concentrations de Chlorure de sodium (7,5% ou
75g L-1) qui sélectionnent les microorganismes halophiles parmi lesquels figurent les
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Staphylococcus, mais aussi les Micrococcus, les Enterococcus, certains Bacillus, certaines
Levures et même de rares bacilles gram-.
Composition d'un litre de milieu:
Peptone 10 g
Extrait de viande de bœuf 1g
Chlorure de sodium 75 g
Mannitol 10 g
Rouge de phénol 0,025 g
Agar 15 g
Eau distillée 1l
pH 7,4
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2) Le milieu EMB (milieu éosine bleu de méthylène)
C’est un milieu d’isolement sélectif des entérobactéries. Il est utilisé pour isoler et identifier
Escherichia coli et Enterobacter ainsi que les bactéries intestinales à Gram -.
Le bleu de méthylène et l'éosine jaune sont deux colorants inhibiteurs partiels des bactéries Gram
+ tel que les entérocoques. Ces colorants assurent la différenciation entre les germes fermentant
le lactose (lactose +) et les germes qui ne le fermentent pas (lactose -).
Lecture:
Escherichia coli:
Colonies violet foncé; bombées faiblement confluentes, de 2 à 3nmm de diamètre, à centre noir
étendu à plus des 3/4 du diamètre et qui présentent un éclat métallique verdâtre en lumière
réfléchie.
Enterobacter aerogenes:
Colonies bleuâtres à centre brun foncé, aplaties, plutôt confluentes, de 4 à 6 mm de diamètre qui
ne présentent qu'occasionnellement un éclat métallique.
Citrobacter:
Klebsiella:
Colonies brunâtres, muqueuses.
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Salmonella et Shigella:
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Utilisation des milieux sélectifs
Utilisation des milieux sélectifs : milieu Chapman et gélose EMB pour l’indentification et la
différenciation entre E. coli et Staphylococcus aureus
Technique
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La coloration de Gram
A- Principe
La coloration de Gram est la base de l’identification d’une souche bactérienne. Elle doit être
parfaitement maîtrisée car c’est le point de départ du choix des examens complémentaires à
effectuer, des milieux à ensemencer, etc…
Au terme du processus de coloration, les bactéries dites « Gram Négatives » apparaissent roses
tandis que les bactéries dites « Gram Positives » sont colorés en bleu foncé/violet.
(remarque : certaines bactéries telles que les Bacillus, apparaissent parfois roses et violettes sur le
même frottis, on les dit « Gram labiles » et les différences de coloration sont dues à des
différences d’âge des bactéries)
La coloration de Gram est une coloration qui teste l’alcoolo résistance d’une souche bactérienne.
En effet, les différences de coloration des bactéries reposent sur des différences de constitution de
la paroi :
Les bactéries Gram négatives ont une paroi plus fine que celles à Gram positives. De plus, cette
paroi est très riche en lipides (membrane externe de la paroi) dans laquelle l’éthanol est fortement
soluble…
B- Technique
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Technique :
A partir d’une culture en bouillon :
Prélever une goutte de bouillon à la pipette ou à l’anse, la déposer au centre d’une lame propre et
sèche.
Etaler cette goutte par des mouvements concentriques partant du centre vers l’extérieur, afin
d’obtenir un frottis de 2 à 3 cm de long sur 1 cm de large.
Sécher le frottis au dessus de la veilleuse du bec bunsen ou près de celui-ci à l’air ambiant.
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2- Coloration de Gram
Réactifs :
Cristal violet
Lugol (iode, iodure de potassium)
Alcool à 95°
Safranine
Technique
- Coloration : violet de gentiane phéniqué durant une minute. Toutes les bactéries prennent ce
colorant et sont donc colorées en violet.
- rincer à l’eau du robinet
- Mordançage : recouvrir la lame de réactif de Lugol 1 minute (réactif iodo-ioduré qui accentue la
coloration).
- Rincer à l’eau
- Epreuve (alcoolo résistance) : Plonger 3 ou 4 fois une demi seconde dans un pot d’alcool puis
rincer à l’eau du robinet immédiatement. Pendant cette étape, les lipides de la paroi des Gram
moins sont dissous et l’alcool peut donc pénétrer dans le corps bactérien et expulser le violet de
gentiane. Les bactéries Gram moins sont alcoolo-sensibles et sont donc décolorées. La paroi des
Gram plus ne laisse pas passer l’alcool et sont dites alcoolo-résistantes et restent colorées en
violet.
- Contre coloration : Fuschine diluée au 1/20ème ou de safranine pendant une minute. Toutes les
bactéries prennent le colorant mais le violet masque la fuschine. Les « Gram positives »
apparaissent donc violettes, les « Gram négatives », recolorées par la fuschine, apparaissent roses.
- Rincer à l’eau du robinet et sécher entre deux feuilles de papier absorbant.
- Observer à l’objectif 100 à immersion, à pleine lumière.
N.B : la coloration de Gram est parfois appelée coloration V.L.A.F afin de se rappeler les
colorants et dans quel ordre ils doivent être utilisés (Violet, Lugol, Alcool, Fuschine).
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Gram + Gram –
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Tests biochimiques de l’identification bactérienne
Lors de l’identification d’une espèce bactérienne, certains critères permettent d’orienter notre
diagnostic de façon précise. Après la coloration de Gram, on procède à l’étude des propriétés
biochimiques des bactéries.
Dans cette séance de TP, on va mettre en évidence la présence de certaines enzymes spécifiques
comme la catalase, l’oxydase, la nitrate réductase…
1- Recherche de la catalase
La recherche de la catalase présente un intérêt taxonomique en ce qui concerne les bactéries à
Gram positif.
Principe
La catalase est un enzyme ayant la propriété de décomposer le peroxyde d'hydrogène (H2O2)
avec dégagement d'oxygène selon la réaction suivante :
Technique
Sur une lame et à l’aide d’une pipette Pasteur, on dépose une colonie bactérienne à laquelle on
ajoute de l'eau oxygénée (à 10 volumes).
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Lecture
L’apparition immédiate de bulles de gaz est significative de la présence d’une catalase
Catalase + : effervescence.
Catalase - : pas d'effervescence.
Causes d’erreurs
Réalisation du test sans précaution à partir d’une gélose au sang : le sang possède une activité
catalasique, suspension bactérienne insuffisante, eau oxygénée périmée, souche « catalase faible»
2- Recherche de l’oxydase
La recherche de l’oxydase (ou cytochrome oxydase) présente in intérêt taxonomique en ce qui
concerne les bactéries à Gram négatif.
Principe
Ce test est à la base de l’identification des bactéries à Gram négatif. Il permet la détection du
cytochrome oxydase; enzyme entrant dans divers couples d'oxydoréduction. Agissant sur un
substrat incolore, cet enzyme entraîne la formation d'une semi-quinone rouge. Cette dernière, très
instable, s'oxyde rapidement pour donner un composé noirâtre.
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Donc, le test oxydase consiste à mettre en évidence la capacité de la bactérie à oxyder un réactif
incolore en un dérivé (semi-quinone) rose violacé.
Technique
Sur un papier filtre stérile, déposer un disque d'oxydase imprégné de diméthyl-para-
phénylènediamine.
Humidifier le disque avec quelques gouttes d'eau distillée stérile. Un excès d'eau peut nuire à la
lecture. À l'aide d'un cure-dent prendre la bactérie à identifier (culture de 18-24 heures) et la
déposer sur le disque.
Lecture
Apparition d'une coloration violette immédiatement : la souche est dite oxydase positive.
Causes d’erreurs
Réalisation du test à partir d’un milieu glucidique, un glucide ayant été attaqué : une fermentation
peut cacher une respiration…, quantité insuffisante de bactéries, humidification trop importante
du disque entraînant l’élimination du réactif, réactif périmé, instrument « oxydase+ » (certains
métaux) ou portant des traces de colorant violet…, lecture trop tardive : au-delà de 30-40
secondes, le réactif s’oxyde spontanément à l’air…
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3- Recherche de nitrate réductase
Principe
L'étude de la réduction des nitrates se fait par la mise en évidence des nitrites formés. Ces
derniers en milieu acétique ou sulfurique, donnent une coloration rose.
L’enzyme nitrate réductase B catalyse la réaction des nitrates en nitrites (réduction assimilatrice).
Les nitrates peuvent aller également jusqu’au stade azote (N2). Dans ce cas, on doit compléter
par l'épreuve de Zoo Bell, épreuve qui consiste à ajouter de la poudre de zinc au milieu:
- si le zinc réduit les nitrates encore présents en nitrites, la coloration rose apparaît et la
réaction est négative (bactéries sans nitrate réductase)
- si au contraire, la teinte du milieu reste inchangée, le stade nitrite a été dépassé donc les
bactéries possédant un nitrate réductase très active.
Technique
A une culture en bouillon nitraté de 24 à 48h d'incubation à 30°C, on ajoute cinq gouttes de
réactif de Griess.
Après agitation, la lecture est immédiate.
Lecture
- coloration rose ou rouge: nitrates réduits en nitrites (nitrate réductase positive NR+).
- milieu restant incolore: ajouter un peu de poudre de zinc (réducteurs des nitrates) ; agitation,
inclinaison du tube de culture en position presque à l'horizontale et attendre cinq minutes avant la
lecture:
- si le milieu devient alors rose ou rouge, il reste des nitrates, donc ces derniers n'ont pas été
réduits par la bactérie: nitrate réductase négative NR-.
- si le milieu reste incolore, il ne reste plus de nitrates, les bactéries les ont réduit au-delà du stade
nitrites: nitrate réductase positive NR +.
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4- Etude du type respiratoire
Il s'agit de cultiver les bactéries à étudier dans un milieu de culture contenant un gradient de
pression partielle en oxygène.
Technique
- Régénérer le milieu en le plaçant au bain-marie pendant 30 min à 100° C (pour éliminer tous les
gaz dissous) puis refroidir (maintenir en surfusion) 10 min à 45° C.
- Ensemencer en vrille du bas vers le haut à l'aide d'une pipette Pasteur boutonnée.
- Solidifier à l’eau froide et incuber à 37 °C pendant 24 heures.
Solide, le milieu possède un gradient de concentration en O2 où il est plus abondant en surface.
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L'endroit où se trouvent les colonies dans le tube détermine le type énergétique :
1- Les aérobies obligatoires (strictes) nécessitant une teneur en oxygène moléculaire suffisante
pour pouvoir se multiplier
2- Les anaérobies facultatifs (exemple: Escherichia) ne demandent pas d’oxygène mais se
développent mieux en sa présence. Ils utilisent la respiration aérobie en présence d’oxygène.
3- Les anaérobies aérotolérants (exemple: Streptococcus pyogenes) ignorent simplement
l’oxygène et se développent aussi bien qu’il soit présent ou non.
4- Les anaérobies strictes ne se développant qu’en absence d’oxygène (exemple: Clostridium).
5- Les micro-aérophiles (exemple: Campylobacter) se développant uniquement lorsque la teneur
en oxygène moléculaire est réduite. Ces bactéries sont endommagées par les 20% d’oxygène de
l’air, mais elles requièrent une concentration inférieure située entre 2 et 10%.
N.B : Certains tubes sont difficilement lisibles en raison de la dislocation de la gélose par une
production de gaz excessive.
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Tests d’orientation pour identification bactérienne
L’identification d’un microorganisme est fondée sur des critères subjectifs. Quelle que soit la
qualité du travail réalisé et de la méthode d’identification utilisée, l’identification repose aussi sur
la présomption « a priori » du germe.
Toute la démarche technique d’identification peut être correcte mais aboutir à un résultat erroné.
C’est le regard critique du biologiste qui peut détecter cette erreur. Il se base sur la présomption
diagnostique a priori de l’espèce grâce à la connaissance de l’environnement au sens large et des
limites de la méthode d’identification.
Toutes les méthodes disponibles possèdent des limites qu’il est impératif de reconnaître. Il
n’existe pas une classification unique universelle mais des classifications. La reconnaissance des
espèces par les procédés d’identification est basée les propriétés phylogéniques ou biochimiques
de plusieurs souches jugées comme représentatives.
Une mauvaise hypothèse de départ peut conduire à un faux diagnostic sans qu’aucune erreur ne
puisse être détectée dans le processus d’identification.
La technique d’identification absolue est l’hybridation ADN/ADN, mais elle n’est pas utilisable
en routine.
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La famille Enterobacteriaceae comporte de nombreuses espèces appartenant à une vingtaine de
genres, rangés dans cinq groupes :
Milieu :
- Eau peptonée au rouge de phénol
- Glucide : glucose ou mannitol ou saccharose incorporé à la concentration finale de 1%
- un tube de Durham, placé dans le tube (contenant le milieu de culture) en position renversée
afin d’étudier la production de gaz par le métabolisme du glucose.
Technique
- Ajouter stérilement le glucide étudié (glucose, mannitol, saccharose) dans le milieu (eau
peptonée au rouge de phénol) pour obtenir une concentration finale de 1%
- Agiter (l'agitation doit être douce pour éviter l'entrée d'air)
- Ensemencer les tubes avec 2 à 3 gouttes d’une suspension dense de la bactérie à étudier
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- Des tubes non ensemencés seront utilisés comme témoins
- Ne pas revisser à fond le bouchon.
- Incuber les tubes ensemencés et les témoins à l'étuve à 37° C pendant 24 heures.
Lecture
La dégradation du glucide rend le milieu acide, ce qui provoque un virage de couleur du rouge au
jaune.
La présence du gaz dans la cloche de Durham montre que la bactérie a la caractéristique de
production du gaz.
- Virage au jaune → dégradation du glucide (+)
- Gaz dans le tube de Durham → production du gaz (+)
- Virage au jaune sans production de gaz dans le tube de Durham → glucide (+), gaz (-)
- Milieu inchangé → glucide (-), gaz (-)
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Milieu :
- CTA : le milieu CTA est le mieux adapté aux bactéries exigeantes, il est donc d’un usage très
répandu. Sa composition est la suivante : peptone, rouge de phénol et Agar.
Technique
Lecture
Bactéries fermentatives: Culture et virage au jaune soit uniquement en profondeur, soit dans
tout le tube
Bactéries oxydatives : Culture et virage au jaune uniquement en surface du tube
Bactéries inactives ou inertes : Alcalinisation uniquement en surface qui devient rouge foncée :
pas d’utilisation du glucide, mais des peptones
Pas de modification du milieu : bactérie n’utilisant pas le glucide et n’alcalinisant pas à partir
des peptones
Le milieu CTA peut servir aussi pour l’étude de la mobilité des bactéries, du fait de sa faible
teneur en gélose (gélose molle), les bactéries peuvent s’y déplacer.
Les bactéries mobiles troublent le milieu
Les bactéries immobiles persistent près de la piqûre d’ensemencement
Les bactéries aérobies strictes ne cultivant pas dans la profondeur, leur mobilité ne pourra être
lue.
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- utilisation des glucides (glucose et lactose)
- production d'hydrogène de sulfate (H2S)
- Production de gaz
Milieu :
La composition du milieu kligler est la suivante :
- Lactose à 1 %
- Glucose à 0,1%
- Indicateur de pH : rouge de phénol
- Indicateur de H2S : citrate ferrique et thiosulfate de sodium
Technique
Une colonie est ensemencée en réalisant une piqûre centrale dans le culot et des stries serrés sur
la pente.
Remettre le bouchon du tube sans le revisser (vis débloquée)
Incubation à 37° C pendant 24 heures
Lecture
Le glucose présent dans le culot, est attaqué par voie fermentative entraînant une acidification du
milieu avec production ou non de gaz. Sur la pente, le lactose sera alors oxydé et fermenté. La
production du H2S se manifeste par un noircissement du culot
Fermentation du glucose et du lactose : accumulation d’acide, virage au jaune
Bactéries glucose (+) → culot jaune
Bactéries lactose (+) → culot et pente jaune
La production de gaz : on peut observer quelques bulles ou une poche gazeuse qui décolle
complètement le milieu du fond du tube
Gaz (+) → décollement du culot
La production d’H2S : elle se manifeste par un noircissement du milieu
Bactéries H2S (+) → noircissement du milieu
Interprétation de la fermentation des sucres :
Le milieu kligler contient le lactose à forte concentration (1%) et le glucose à faible concentration
(0,1%).
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Le glucose (monosaccharide) est utilisé avant le lactose.
Le lactose est hydrolysé par la β-galactosidase en glucose et galactose qui subissent alors la
fermentation fermentative.
Dans les premières heures de culture, le milieu devient jaune par fermentation du glucose, puis
l’acidification s’accentue si le lactose est à son tour fermenté.
Si le lactose n’est pas fermenté, la pente subit une réalcalinisation en présence de l’air et devient
rouge
Principe :
Pour dégrader activement le lactose, les microorganismes doivent posséder deux enzymes : la
perméase et Βêta -galactosidase.
L’épreuve ONPG permet de mettre en évidence la β -galactosidase qui dégrade l’ONPG soit
l’orthonitrophényl-β-Dgalactopyranoside qui possède une structure analogue au lactose.
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Le lactose est formé de deux molécules glucose et galactose, tandis que l’ONPG est composé
d’une molécule d’orthonitrophényl liée à un galactose.
L’hydrolyse de l’ONPG (composé incolore) libère l’orthonitrophényl qui est responsable de la
coloration jaunâtre de milieu, Ce processus se fait selon la réaction illustrée dans la figure.
Technique
- Préparer une suspension dense des bactéries, prélevées à partir du milieu Kligler dans un tube à
essai stérile contenant 0.5ml d'eau physiologique, puis y ajouter un disque ONPG prêt à l’emploi
- Incuber au bain Marie à 37° C
Lecture
Une coloration jaune stable, apparaissant généralement en moins de 30 minutes
traduit la libération de l’O.N.P.G, donc la présence d’une β –galactosidase.
La lecture peut se faire à des intervalles de temps différents : après 15mn, 30mn,
1 heure, 6 heures et 24 heures.
Le test ONPG est positif lorsque la suspension bactérienne se colore en jaune
citron.
Control positif : Escherichia coli
Control négatif : Proteus
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e- Étude des différentes voies fermentatives : le type fermentaire
Les entérobactéries dégradent le glucose par deux voies fermentaires particulières :
- Voie des "acides mixtes" : où les acides formés sont nombreux : acide formique, acide acétique,
acide lactique… La quantité d’acide formée est suffisante pour amener le pH à des valeurs
inférieures à 4,5
- Voie dite de "butane-diol" : qui conduit à la formation d’acétoïne (acétyl-méthyl-carbinol). Il y
a d’autre part production d’acides, mais en quantité moindre que précédemment et le pH reste
voisin de 6.
Deux réactions permettent de préciser le type fermentaire de la bactérie : réaction au rouge de
méthyle (RM) et réaction de Voges-Proskauer (VP)
Milieu :
Milieu Clark et Lubs : eau peptonée glucosée à 5 pour milles
Une colonie de la souche à étudier est ensemencée sur le milieu Clark et Lubs puis incuber à 37°
C pendant 24 heures.
- Réaction de rouge de méthyle (RM)
Prélever 2 ml d’une culture sur milieu Clark et Lubs
Ajouter 2 gouttes d’une solution de rouge de méthyle
- Réaction de Voges-Proskauer (VP)
Prélever 1 ml de culture de 24 heures sur milieu Clark et Lubs
Ajouter 0,5 ml de solution d’α-naphtol et 0,5 de soude à 40%
Agiter, laisser reposer 15 minutes à la température ambiante
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Lecture
Test VP:
L’apparition d’une teinte rouge à la surface indique la présence d’acétoïne → VP (+)
Coloration rouge: VP (+)
Coloration jaunâtre: VP (-)
Test RM:
Coloration rouge: pH < 4,5 → RM (+)
Coloration jaunâtre: pH > 6 → RM (-)
N.B: En générale (sauf exception), les germes RM (+) sont VP (-) ou inversement
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2- Tests pour l’étude du catabolisme protéique
Une protéine est une molécule comportant de l’azote et composée d’une séquence d’acides
aminés (au nombre de 20) reliés par des liaisons peptidiques.
La dégradation protéique, libère des acides aminés.
En bactériologie, la dégradation des protéines par les protéases est souvent défini par la capacité
d’hydrolyse de la gélatine par une enzyme spécifique "la gélatinase".
Milieu :
Gélose à la gélatine
Technique
Ensemencer en touches ou en strie, à l’anse, la surface de la gélose
Après 2 à 5 jours d’incubation à 37° C, verser sur le milieu 1 à 2 ml de réactif Frazier :
(HgCl2 , HCl concentré)
Lecture
Il se produit un précipité blanchâtre partout où la gélatine n’a pas été hydrolysée
Zone transparente autour de la strie → gélatinase (+)
Précipité blanchâtre → gélatinase (-)
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b- Recherche des désaminases
Certaines bactéries possèdent des désaminases capables de catalyser la réaction suivante :
L’acide α-cétonique est mis en évidence par une réaction colorée avec le chlorure de fer III.
La coloration varie selon la nature de l’acide formé.
En pratique, on recherche :
Tryptophane désaminase (TDA)
Phénylalanine désaminase (Ph DA)
Comme la bactérie TDA (+) et aussi PH DA (+) et inversement, il est préférable de rechercher la
Ph DA, dont la lecture est plus aisée
Technique
Ensemencer une gélose à la Phénylalanine
Incuber à 37° C pendant 24 heures
Recouvrir la culture de quelques gouttes de chlorure de fer III
Lecture
Coloration vert intense → ph DA (+)
Ph DA (+)
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c- Recherche des décarboxylases
Les décarboxylases ou carboxylases, scindent les acides aminés entraînant la formation de
l'amine correspondant avec la libération de CO2 suivant la réaction :
Milieu :
Technique
Le test est réalisé avec le milieu Moeller réparti dans 4 tubes à hémolyse différents:
1- le premier tube constitue le témoin. Il contient essentiellement du glucose en petite quantité et
du pourpre de bromocrésol comme indicateur de pH.
2- les trois autres tubes contiennent en plus du milieu témoins, un des trois acides aminés
suivants : Arginine, Lysine ou Ornithine à la concentration finale de 1%
3- après ensemencement, 1ml de vaseline stérile est ajouté dans chaque tube et le tout sera incubé
à 37° C pendant 24 heures.
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N.B : Le milieu Moeller doit être conditionné dans des tubes de diamètre étroit où la culture
s’effectue en anaérobiose ; si non recouvrir la surface du milieu avec de la vaseline.
Lecture
La fermentation du glucose entraîne une baisse de pH suffisante pour favoriser la synthèse de la
décarboxylase. Celle-ci dégrade l’acide aminé qui donne de l’amine (composé alcalin).
L’alcalinité de l’amine entraîne le virage de l’indicateur au violet après une courte phase de
jaunissement :
Glucose → acides (milieu jaune)
Acide aminé → amine (milieu violet)
Donc, virage au violet et milieu trouble → DC (+)
Si la bactérie ne possède pas une décarboxylase, le milieu reste acide et donc
jaune.
[- la réaction est positive lorsque le témoin vire au jaune (acidification du milieu
due à l'utilisation du glucose). Les tubes contenant l'acide aminé restent violet
(phénomène due à l'alcalinisation).
- la réaction est négative lorsque les tubes contenant l'acide aminé et le témoin
virent au jaune (acidification)]
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Milieu :
Eau peptonée riche en tryptophane
Technique
A partir du milieu eau peptonnée déjà ensemencé, mettre 1 ml de ce milieu dans un tube à
hémolyse.
Ajouter à ce tube à hémolyse 5 gouttes de réactif de Kovac
Lecture
Après agitation:
- Anneau rouge : indole positif.
- Anneau brunâtre (couleur du réactif): indole négatif.
e- Recherche de l’uréase
Toutes les bactéries hydrolysent l'urée grâce à la réaction suivante:
Le CO2 et le NH3 se combinent en donnant le carbonate d'ammonium (CO3 (NH4)2) qui alcalinise
le milieu (augmentation du pH).
Milieu :
Bouillon à l’urée
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Technique
La recherche de l’uréase se fait selon le procédé :
Dans les tubes d’urée agar, et à l’aide d’une anse stérile, on ensemence des colonies de la souche
test âgée de 24heures, on incube à 37° C pendant 24 heures.
Lecture
- L’uréase est positive s’il y a virage de couleur du jaune vers le rouge
violacé ou vers le rose rouge.
- L’uréase est dite négative s’il n’y a pas de changement de couleur.
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3- Etude du métabolisme des acides organiques
Les acides organiques (citrate, malonate, acétate) sont des sources de carbone possible pour des
nombreux micro-organismes. Dans la pratique courante, rechercher sa capacité à utiliser le citrate
est un critère incontournable de l’identification d’une entérobactérie.
Le milieu utilisé est le citrate de Simmons, qui ne contient que le citrate comme seule source de
carbone. Seules les bactéries possédant une enzyme citrate perméase seront donc capables de se
développer sur ce milieu.
L'utilisation de citrate provoque l'alcalinisation du milieu, qui permet un virage de couleur du vert
au bleu.
Milieu :
Citrate de Simmons, dont la composition est la suivante :
Ions minéraux (ammonium en particulier)
Citrate de sodium
Bleu de bromothymol
Agar
Technique
La pente du milieu est ensemencée d'une suspension bactérienne, par stries longitudinales au
moyen d'une anse.
Les tubes sont légèrement fermés (vis non bloquée)
L'incubation se fait à 37° C.
Lecture
La croissance de la bactérie sur le milieu indique que cette dernière possède
du citrate perméase. Cependant s’il n’y a pas de développement, la bactérie
ne possède pas cette enzyme.
Culture abondante avec virage du vert au bleu de l’indicateur → Citrate (+)
Culture abondante sans virage au bleu (bouchon non dévissé) → Citrate (+)
Pas de culture et pas de virage au bleu → Citrate (-)
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Utilisation de la galerie API 20E
Appareillage et Procédé d’Identification
API 20 E est un système standardisé pour identifier les Enterobacteriaceae et autres bacilles à
Gram négatifs non exigeants.
Elles utilisent le même principe que les techniques biochimiques conventionnelles l’identification
des bactéries.
Elles se présentent sous forme de cupules prête à l’emploi contenant le substrat lyophilisé
nécessaire aux différents tests biochimiques. Version miniaturisée et standardisée, elles ont
l’avantage de standardiser les caractères biochimiques recherchés pour améliorer la
reproductibilité inter-laboratoire en éliminant le choix subjectif des tests « importants » pour la
caractérisation, elles limitent la variabilité technique (utilisation de système de distribution
possible). Leur utilisation est simple.
Principe
Cette bande test API-20E (de bio-Merieux, Inc.) possède 20 compartiments de test déshydraté
séparés. Une suspension bactérienne est utilisée pour réhydrater chacun des puits. Certains des
puits auront des changements de couleur résultants des différences de pH. D’autres produisent
des sous-produits qui doivent être identifiés avec des réactifs. Un numéro de profil est déterminé
d’après la série de tests + et -, qui permet d’identifier l’espèce à l’aide du logiciel d’identification.
Technique
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- Suite à l’inoculation, remplir complètement la section de la cupule des microtubes ADH, LDC,
ODC, H2S et URE avec de l’huile minérale pour créer une anaérobiose.
Lecture et interprétation
Après incubation, la lecture de la galerie doit se faire en se référant au tableau de lecture.
- Noter sur la fiche de résultats toutes les réactions spontanées puis révéler les tests nécessitant
l’addition de réactifs :
• 1 goutte de réactif de Kovac à l’IND (faire la lecture dans les minutes qui suivent)
• 1 goutte de réactif de Barritt A et B au VP (une réaction positive peut prendre jusqu'à 10
minutes)
• 1 goutte de FeCl3 au TD
N.B : Le test de la recherche de production d’indole doit être réalisé en dernier, car cette réaction
libère des gaz qui risquent d’altérer l’interprétation d’autres de la galerie. Ne pas remettre le
couvercle d’incubation après l’ajout de réactif.
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Identification
L’identification est obtenue à partir du profil numérique.
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Exemple :
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Antibiogramme
Les antibiotiques sont des composés chimiques, élaborés par un micro-organisme ou produit par
synthèse et dont l’activité spécifique se manifeste à dose faible sur les micro-organismes.
La détermination de la sensibilité d’une bactérie à divers antibiotiques est d’une grande
importance en microbiologie. Elle permet l’élaboration des milieux d’isolement sélectifs, le
contrôle d’une infection par chimio-thérapeutique et enfin elle peut être utilisée comme approche
dans la caractérisation et l’identification bactérienne.
L’antibiogramme d’une souche peut être déterminé en milieu liquide par la méthode de la CMI
(concentration minimale inhibitrice) ou par la technique des disques.
Milieux :
Mueller-Hinton normale : bactéries non exigeantes (Entérobactéries)
Mueller-Hinton au sang : Streptocoques
Mueller-Hinton avec NaCl 5% : Staphylocoques résistants aux β-lactamines
L’épaisseur de la gélose dans la boite doit être de 4 mm
Technique
- Couler la gélose dans une boite de pétri
- Laisser prendre en masse
- Prélever 2 ou 3 gouttes de la suspension bactérienne, les déposer à la surface de la gélose, les
étaler avec un râteau
- S’assurer que la surface de la gélose est bien séchée, et y déposer les disques de celluloses
imprégnées d’antibiotique
- Placer la boite de pétri à basse température +4°C pendant 15 à 30 mn afin de permettre aux
antibiotiques de diffuser dans la gélose avant que les bactéries ne commencent à se multiplier
- Retirer la boite du réfrigérateur et la placer dans l’incubateur, à la température optimale de
croissance du germe à étudier (37° C) pendant 24 h.
N.B : les boites doivent être placées couvercle en bas.
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